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Pré-Requis :
Résumé :
Mots-clés :
Dyspnée, larynx, paralysie, corde vocale, sous glotte, tumeur, sténose, manœuvre
Heimlich, corps étranger.
Références :
Liens :
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Corpus Médical – Faculté de Médecine de Grenoble
Il repose sur une sémiologie clinique d’emblée évocatrice et le diagnostic est rapidement
établi dès que l’on voit et entend le malade.
Une cyanose n’apparaît que dans les formes sévères s’accompagnant de sueurs. Le malade
peut être assis dans son lit, penché en avant, les veines jugulaires dilatées et turgescentes. A
un stade de plus, le malade peut présenter des troubles de la conscience pouvant aller jusqu’au
coma.
Le malade est alors dirigé en urgence dans un centre spécialisé car la dyspnée peut se
décompenser d’un moment à l’autre. Chez l’adulte cependant elle est le plus souvent
d’apparition progressive mais parfois longtemps méconnue et vue lors de la phase aigüe
avancée.
2. Diagnostic différentiel
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Corpus Médical – Faculté de Médecine de Grenoble
Dans quelques cas, la dyspnée est aiguë, le tableau peut être dramatique (cyanose, sueurs,
asphyxie), une trachéotomie est nécessaire avant d’entreprendre le bilan. Généralement la
dyspnée est chronique et permet un bilan complet :
3.1. L’interrogatoire
Précise l’ancienneté de la dyspnée et les signes laryngés associés, les antécédents laryngés.
Lorsque l’examen au miroir est impossible ou trop dangereuse, elles précisent la morphologie
du larynx, l’importance et la nature de l’obstruction ainsi que la mobilité des cordes vocales.
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Etaient anciennement des clichés du larynx de profil, des tomographies frontales du larynx.
La disponibilité d’une tomodensitométrie (TDM) du larynx supplantent ces examens tant elle
a d’intérêt pour montrer la taille de la sous-glotte, l’état des tissus mous endolaryngés et des
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cartilages du larynx. Si l’urgence nécessite un geste immédiat que ce soit une intubation ou
une trachéotomie, cet examen sera demandé secondairement.
Permet de détailler les lésions et de faire des biopsies. Elle nécessite une anesthésie générale
ou une neuroleptanalgésie. Elle a un intérêt thérapeutique dans les extractions de corps
étranger méconnu et aussi pour tenter une désobstruction laryngée au laser en cas de lésion
tumorale obstructive.
Dans ce cas, la dysphonie est tardive et la dyspnée est souvent le premier signe d’appel. La
laryngoscopie indirecte précise le siège de la lésion mais peut ne découvrir qu’une immobilité
de la corde vocale ou un oedème. La laryngoscopie directe permet le diagnostic et la biopsie,
complétée par une TDM pour préciser l’extension tumorale locale.
Sont rares et exceptionnellement révélées par une dyspnée: chondrome, papillome, angiome,
lipome, kyste, laryngocèle, tumeur d’Abrikossof, tumeur nerveuse.
Si elles sont bilatérales et en fermeture (diplégies laryngées) peuvent entraîner une dyspnée
importante chronique mais aussi un syndrome asphyxique aigu nécessitant parfois une
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trachéotomie en urgence. Si seule l’abduction des cordes vocales est impossible, la voix est
conservée alors que la dyspnée est intense (syndrome de Gerhardt).
Elle peut être d’origine infectieuse (encéphalite épidémique ou poliomyélite antérieure aigüe)
ou bien dégénérative (syringobulbie, sclérose latérale amyotrophique, malformation d’Arnold
Chiari).
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Survient le plus souvent après une ingestion alimentaire ou de drogues variées ou une
injection locale anesthésique ou une piqûre d’insecte. Le tableau est souvent celui d’un
oedème de Quincke pharyngolaryngé et facial. Il est dramatique et nécessite une
corticothérapie injectable et des antihistaminiques en urgence.
Sont dues à une infection à Hémophilus Influenzae. Le traitement associe une antibiothérapie
dirigée contre l’Hémophilus et une corticothérapie. Une intubation laryngotrachéale est
quelquefois nécessaire pendant les premières heures dès que l’on craint une décompensation.
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Se traduit par un bruit inspiratoire le stridor accentué par les pleurs, le retentissement
ventilatoire est rare et il évolue vers la guérison spontanée en 18 à 24 mois. Le diagnostic est
confirmé par la laryngoscopie directe. Les formes graves dyspnéisantes s’associent à un
reflux gastro oesophagien et un syndrome d’apnée du sommeil. En cas de dyspnée grave, il
faut sectionner les replis ary-épiglottiques ou exciser une excroissance des replis au laser CO2
par voie endoscopique.
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La cause essentielle est l’angiome sous-glottique révélé par des épisodes de laryngites aiguës
répétées, la laryngo-trachéoscopie confirme le diagnostic.
Compliquent une rhinopharyngite fébrile à virus para-influenzae, leur survenue est brutale
souvent nocturne, la dyspnée laryngée est isolée sans dysphagie ni douleur.On en rapproche la
laryngite striduleuse. Il faut humidifier l’air, commencer des aérosols adrénalinés et/ou
corticoïdes et entreprendre une corticothérapie et antibiothérapie en cas d’échec immédiat de
ce simple traitement.
Est une urgence absolue nécessitant une hospitalisation immédiate. Elle se traduit par une
dyspnée laryngée fébrile à 38°5 à 39°, une dysphagie douloureuse entraînant une
hypersialorrhée, l’enfant ne supporte que la position assise. L’enfant doit être traité par une
antibiothérapie dirigée contre l’haemophilus influenzae et être intubé pour quelques heures
dans les conditions d’une laryngoscopie directe sous A.G. au bloc opératoire (trachéoscope et
matériel de trachéotomie prêts) pour éviter une décompensation respiratoire qui peut être
brutale.
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