Denis Lorrain

6/6/2021 Denis Lorrain: analyse de la bande magnétique de l'oeuvre de Jean-Claude Risset Inharmonique(Rapport Ircam n° 26/80.) <!
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Analyse de la bande magnétique de l'oeuvre de Jean-Claude

Risset "Inharmonique"
Denis Lorrain
Rapport Ircam 26/80, 1980

Copyright © Ircam - Centre Georges-Pompidou 1998
L'analyse de Denis Lorrain est aussi une reconstitution. En effet la bande de ma pièce « Inharmonique » a été synthétisée
par ordinateur à l'IRCAM à l'aide du programme MUSIC V. Le programme demande une « partition » qui lui spécifie le
son voulu : cette partition est donc une recette d'obtention du son en même temps qu'une description exhaustive de sa
structure physique, elle permet de connaître les caractéristiques du son et de le reconstituer sur le même ou sur un autre
ordinateur, voire dans certains cas avec un synthétiseur ou d'autres instruments électroniques.
Le langage des partitions MUSIC V est décrit dans l'ouvrage classique de Mathews (1) ; la version IRCAM, très
augmentée, est expliquée complètement dans un rapport de Jean-Louis Richer qui sera diffusé prochainement (2). Mais
même pour qui est familier avec le langage, les partitions MUSIC V sont cryptiques, les processus y sont décrits de façon
quasi-atomique : une explication peut aider à comprendre ce qu'ils visent. Il devient alors possible, à partir de la donnée
de sons synthétiques enregistrés et des « partitions » MUSIC V correspondantes et assorties d'explications, de faire
l'expérience de la relation entre un son, sa structure physique d'une part, et son effet audible, sa résultante sensible d'autre
part. Cette relation « psychoacoustique » est souvent plus complexe qu'on ne le croit, et il peut être profitable aux
musiciens qui pratiquent la difficile exploration de la synthèse des sons de partager leur savoir -- et leur savoir faire -- en
ce domaine. Il ne faut pas voir les sons proposés comme des modèles, des stéréotypes à reproduire, mais plutôt comme des
suggestions, des tremplins pour d'autres essais, de même que des matériaux d'écoute.
C'est à cette fin que Denis Lorrain a réalisé le présent rapport, à la demande de Michel Decoust et à l'intention des stages
IRCAM pour compositeurs, mais notre expérience avec des documents similaires (comme mon catalogue de sons
synthétisés par ordinateur) indique qu'ils peuvent être utilisés dans un cadre plus large. Denis Lorrain a choisi les
séquences les plus caractéristiques de la bande, il a reconstitué des partitions qui fonctionnaient à partir des miennes qui
étaient périmées (le programme n'avait pas pris sa forme finale au moment de la composition), il les a élaguées,
présentées de manière plus cohérente, plus lisible, en expliquant très clairement les processus sonores mis en oeuvre :
tâche difficile qu'il a pu mener à bien parce qu'il est compositeur et expert en programmation musicale. Son travail permet
de diffuser l'information sur la « microstructure » de la pièce : je lui en suis très reconnaissant, en ayant moi-même
bénéficié.
Quelques précisions sur la composition. « Inharmonique » associe la voix de soprano à la bande magnétique synthétisée
par ordinateur. La pièce, dédiée à Irène Jarsky, qui l'a suscitée et qui a par ses recherches enrichi la partie vocale, a été
créée en avril 1977 lors du second atelier ordinateur de la série IRCAM « Passage du XXe siècle » ; elle est enregistrée
sur le disque « Mutations », collection INA-GRM AM 56409. Les quelques commentaires descriptifs qui suivent seront
précisés dans le texte de Denis Lorrain.
« Inharmonique » exploite certaines possibilités qu'offre l'ordinateur de composer au niveau du son, de « composer le son
lui-même » (Luciano Berio). Dans la plus grande partie de la pièce, les sons de la bande sont formés de composantes de
fréquence inharmoniques (qui ne sont pas entre elles comme les nombre 1, 2, 3, 4...), ce qui ne se rencontre
qu'exceptionnellement dans les sons instrumentaux ou vocaux. Comme Pierce l'a indiqué dès 1966, cette structure interne
favorise entre les sons des relations différentes.
La pièce commence sur des bandes de bruit mouvantes, dont émergent des sons purs (50s). Ces sons s'associent en nappes
de plus en plus chargées. La voix, qui apparaît d'abord en filigrane, finit par percer l'écran des sons artificiels (3mn). Elle
brode alors sur un « La » dont la bande déploie les harmoniques. L'ambitus s'accroit (5mn 20s à 6mn 35s). La bande
introduit des cloches imaginaires, composées comme des accords (6mn 35s puis 10mn 05s), qui se diffractent ensuite en
textures fluides, fuyantes ou rebondissantes (9mn 15s, 12mn 10s) -- ce qui est fait par transformation du profil temporel
des composantes inharmoniques, sans que soient modifiées leurs fréquences. L'intervention de la voix est de plus en plus
raréfiée et dramatique et la bande fait écho de loin à la voix (enregistrée et transformée par ordinateur), (13mn 15s, 13mn
43s). Le souffle de la chanteuse se perd dans le reflux de nappes bruiteuses.
Jean-Claude Risset
1. M.V Mathews, The Technology of Computer Music, M I T press, Cambridge mars 1969
2. Jean-Louis Richer, Manuel de référence MUSIC V
Huit sections de la pièce sont analysées (se reporter à la partition). Le signe :
articles.ircam.fr/textes/Lorrain80a/ 1/53
6/6/2021 Denis Lorrain: analyse de la bande magnétique de l'oeuvre de Jean-Claude Risset Inharmonique(Rapport Ircam n° 26/80.) <!--#IF EXPR="$DOCU…
{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{
correspond à un passage de la bande d'exemples accompagnant ce texte (séparés par des amorces sur l'originale ou des « tops »
[sinusoïdes 1000 Hz] sur les copies).
Jean-Claude Risset : Inharmonique, NOISE4

Inharmonique, de Jean-Claude Risset, commence par un passage réalisé à partir de bandes de bruit colorées dont nous n'allons ici
reconstituer qu'une composante. Le début de la pièce elle-même comprend d'autres composantes analogues mixées les unes avec les
autres et utilisées à des vitesses (« transpositions ») différentes, dont chacune est déjà en soi un événement sonore assez élaboré.
Deux instruments MUSIC V jumeaux sont définis, l'un desservant le canal gauche d'une sortie stéréophonique, l'autre le droit (Fig.1).
Ces instruments mettent en oeuvre des algorithmes assez complexes : ils comportent chacun deux modulateurs aléatoires (RAH[a] et
RAN[b]), et « déforment » les uns par les autres les signaux acheminés au moyen de multiplications.
L'onde générée par le dernier IOS (IOS[c]) est une simple sinusoide pure (F1), qui ne sert cependant que de support (onde porteuse) à
des modulations aléatoires d'amplitude et de fréquence. On voit que la « partie gauche » de l'instrument tel que représenté Fig.1 (IOS
[e] à RAN [b]), se termine en B3 pour moduler l'amplitude de F1, alors que la « partie droite » (IOS[g] à MLT[i]) en module la
fréquence, par B6. L'instrument comporte ainsi un sous-circuit de modulation d'amplitude, parallèle à un sous-circuit de modulation de
fréquence. Cependant la modulation de fréquence a des répercussions sur la modulation d'amplitude. Par l'effet du RAH[a] dont la
sortie est aussi utilisée dans le sous-circuit de modulation d'amplitude par le MLT[d].
Les fonctions F5 (Fig.2) et F6 (Fig.3), utilisées par l'IOS[e], en tête du sous-circuit de modulation d'amplitude, agissent comme
enveloppes globales dont les amplitudes sont réglées par les P5 des énoncés NOT (MLT[j]). Les pointes de l'une synchronisées avec
les creux de l'autre produisent un échange de l'amplitude dominante entre les deux canaux du résultat stéréophonique. L'effet total de
ce sous-circuit est une modulation aléatoire de l'amplitude de la sinusoïde F1. L'ordre de grandeur de cette modulation est fonction à la
fois de l'enveloppe globale du son (IOS[e]), de la modulation de fréquence élaborée d'autre part (RAH[a]) et MLT[d]), et du P7 des
énoncés NOT (MLT[f]).
Le sous-circuit de modulation de fréquence, par l'IOS[g] générant F7 (Fig.4) et le RAN[a], élabore un signal en quelque sorte
équivalent à un indice aléatoire de modulation de fréquence appliqué à la sinusoïde F1. L'ordre de grandeur de cet indice est contrôlé
finalement par la fonction F8 (Fig.5) générée par l'IOS[h] : un certain degré d'amplification est conféré à la modulation de fréquence
par la multiplication MLT[i]. L'IOS[h] effectue ainsi une sorte de contrôle « mélodique » global de la largeur de bande, dont l'ambitus
est réglé par le P6 des énoncés NOT.
Les énoncés NOT déclenchent les instruments 5 et 6 en parallèle avec des amplitudes globales (P5), ambitus « mélodiques » (P6) et
contrôlées de modulation d'amplitude (P7) variés. Chaque instrument exécute huit énoncés NOT simultanés dés le début, mais, leurs
durées étant décroissantes, la fin du passage s'allège jusqu'à ce que finalement la chute des deux premières « NOT » soit entendue
seule.
Voici la partition MUSIC V :
PAC 1 ; CHA 2 ; SAM 20000 ;
PS1 1 ; PS2 1 ; PS3 1 ; ILN 337 .
Com...
instrument n°.5 (Fig.1) ;
INS 0 5 ;
lOS V1 DUR B5 F5 ;
IOS HZ (100) DUR B4 F7 ;
RAH V1 B4 B4 ;
MLT B5 P5 B3 ;
MLT B5 0.2 B5 ;
MLT B5 B4 B5 ;
AD2 V1 B5 B5 ;
MLT HZ (P7) B5 B5 ;
RAN B3 B5 B3 ;
IOS HZ (P6) DUR B6 F8 ;
MLT B4 0.2 B4 ;
AD2 V1 B4 B4 ;
MLT B4 B6 B6 ;
IOS B3 B6 B3 F1 ;
STR B3 V2 B1 ;
END ;
Com...
INS 0 6 ;
lOS V1 DUR B5 F6 ;
IOS HZ (100) DUR B4 F7 ;
RAH V1 B4 B4 ;
MLT B5 P5 B3 ;
MLT B5 0.2 B5 ;
MLT B5 B4 B5 ;
AD2 V1 B5 B5 ;
MLT HZ (P7) B5 B5 ;
RAN B3 B5 B3 ;
IOS HZ (P6) DUR B6 F8 ;
MLT B4 0.2 B4 ;
AD2 V1 B4 B4 ;
MLT B4 B6 B6 ;
IOS B3 B6 B3 F1 ;
STR V2 B3 B1
END ;
Com...
V1 = 1
V2 = O= silence pour l'un des canaux des sorties stéréophoniques
(canal droit de l'instr. n°.5, gauche du n°.6) ;
SV3 0 1 1 0 ;
Com...
F1 : sinusoïde ;
GEN 0 2 1 512 1 1 ;
Com...
F5 : contrôle d'amplitude et de modulation d'amplitude globale instr.
n°.5 (Fig.2) ;
GEN 0 9 5 512 0 1
1 100
.3 150
1 200
.4 230
1 250
.5 270
1 300
.3 380
0 512 ;
Com...
F6 : équivalent de F5, instr. n°.6 (Fig.3) ;
GEN 0 9 6 512 0 1
1 150
.3 200
1 230
.4 250
1 270
.5 300
1 340
.2 430
0 512 ;
Com...
F7 : contrôle global de modulation de fréquence (Fig.4) ;
GEN 0 1 7 512 1 1
1 150
.6 200
.6 300
.5 350
.5 400
.3 430
.3 512
Com...
F8 : contrôle de direction "mélodique" globale (Fig.5) ;
GEN 0 1 8 512 1 1
1 200
.25 512
Com...
groupes de NOT synchrones : intruments 5 et 6 en paralèlle,
avec cependant des P6 (ambitus "mélodiques") divergeants
et durées "tuilées". Amplitudes (P5) et "indices de modulation
d'amplitude" (P7) variés ;
NOT 0 5 14 187.5 1318 100 ;
NOT 0 6 14 187.5 1108 100 ;
NOT 0 5 13.5 312.5 2349 200 ;
NOT 0 6 13.5 312.5 2093 200 ;
NOT 0 5 13.3 187.5 3320 200 ;
NOT 0 6 13.3 187.5 3321 200 ;
NOT 0 5 13.1 125 4186 400 ;
NOT 0 6 13.1 125 4186 400 ;
NOT 0 5 13 62.3 5100 500 ;
NOT 0 6 13 62.5 5100 500 ;
NOT 0 5 12.9 62.5 6000 600 ;
NOT 0 6 12.9 62.5 6000 600 ;
NOT 0 5 12.7 62.5 6800 600 ;
NOT 0 6 12.9 124.4 6999 699 ;
NOT 0 5 12.7 62.5 6800 600 ;
NOT 0 6 12.7 62.5 6800 600 ;
TER 14.5 ;
Jean-Claude Risset a utilisé cette composante, bien que calculée à un taux d'échantillonnage de 20 KHz, avec une conversion
numérique-analogique de 10 KHz : par rapport aux valeurs spécifiées dans les énoncés NOT, les durées sont donc doublées et les
fréquences transposées à l'octave grave.
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Fig.1

Instruments n°.5 et 6
Fig.2
F5

Fig.3
F6
Fig.4
F7
Fig.5
F8
Voici maintenant la section I d'Inharmonique (50 premières secondes de la pièce), composée de plusieurs séquences analogues à celle
que nous venons d'examiner.
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II
La deuxième section d'Inharmonique que nous allons examiner se compose de deux séquences réalisées indépendamment et mixées
aprés-coup : VOXN1 et RVP411.
Jean-Claude Risset, VOXN1
VOXN1 réalise une séquence mélodique de sons « flûtés ». Jean-Claude Risset utilise une sous-routine PLF qui permet, dans le cadre
de MUSIC V, de confier à des programmes la préparation de certains énoncés qui seront inclus dans la « partition ». Tout utilisateur
peut ainsi intégrer des algorithmes personnels à l'ensemble du système MUSIC V.
La sous-routine PLF5 utilisée ici a été conçue par le compositeur pour effectuer la modification d'énoncés NOT : une structure
prédéfinie est appliquée à une suite de « NOT » affectées par la PLF5. La définition de la structure comprend :
deux paramètres concernant l'amplitude,

la fréquence subjective résultant de la structure,
le n°.de l'instrument devant exécuter les énoncés « NOT » modifiés,
la « fondamentale » (fréquence de référence) de la structure cinq,
incréments de fréquence pour les cinq composantes de la structure.
Lorsque la PLF5 emmagasine une « NOT », elle transpose la
structure à la frequence résultante spécifiée en P6 de cette dernière, et prépare automatiquement les paramètres (P5 à P14) attendus par
l'instrument désigné.
L'instrument n°.5 (Fig.1) génère en parallèle les cinq composantes ainsi définies par la PLF, en effectue la somme, applique une
enveloppe globale (F6 : Fig.3), et achemine le signal résultant aux deux canaux d'une sortie stéréophonique. Cet instrument comporte
en outre un premier IOS de contrôle de variation de fréquence. Le P6 réglant l'amplitude maximale de ce contrôle est égal à la
fréquence de la « fondamentale » de la structure ; comme la fonction F5 (Fig.2) générée par cet IOS, varie très légèrement sous
l'amplitude maximale (de 0.985 à 1.0 à 0.99), les composantes varieront de même sous leur fréquence de principe.
Voici la « partition » MUSIC V de ce passage d'Inharmonique :
PAC 1 ; CHA 2 ;
PS1 1 ; PS2 1 ; PS3 1 0 ; ILN 146 ;
Com...
instrument no. 5 (Fig.1) ;
INS 0 5 ;
IOS Hz(P6) DUR B4 F5 ;
P5=P5*0.3125 ;
AD2 B4 Hz(P10) B5 ;
IOS P5 B5 B5 FI ;
AD2 B4 Hz(P11) B6 ;
IOS P5 B6 B6 F1 ;
AD2 B4 Hz (P12) B7 ;
IOS P5 B7 B7 FI ;
AD2 B4 Hz(P13) B8 ;
IOS P5 B8 B8 F1 ;
AD4 B5 B6 B7 B8 B3 ;
AD2 B4 Hz(P14) B5 ;
IOS P5 B5 B5 F1 ;
AD2 B5 B3 B3 ;
IOS B3 DUR B3 F6 ;
STR B3 B3 B1 ;
END ;
Com...
F1 : sinusoïde ;
GEN 0 2 1 512 1 1 ;
Com...
F5 : contrôle de variation de fréquence (Fig.2) ;
GEN 0 1 5 512 .985 1
1 100
.99 512 ;
Com...
F6 : enveloppe globale (Fig.3) ;
GEN 0 9 6 512 .001 1
1 100
.1 420
.001 500
0 512 ;
Com...
structure n°.8 : les 5 composantes sont définies par
les incréments ajoutés à la "fondamentale" 500 Hz. On
aurait ainsi : 501, 502.8, 507.2, 510 et 513 Hz.
amplitude /fréq. résult./instr. n°./"fond."/incréments
SV1 0 1080 1000 200 506 5 500 1.0
2.8
7.2
10.0
13.0
Com...
appel à la sous-routine PLF5 : 8 énoncés NOT appliqués à la structure n°.8 ;
PLF 0 5 8 1080 0 0 0 0 0 ;
Com...
énoncés NOT à transformer :
amplitude / fréq. result.
NOT 1 5 19 1800 324
NOT 6 5 8 2000 273
NOT 7 5 15 1400 343
NOT 19.2 5 7 1800 246
NOT 20.8 5 5 3000 466
NOT 21.3 5 6 4000 880
NOT 24 5 5 5 600 369
NOT 24.6 5 4 500 523
TER 32 ;
La proximité des composantes provoque des battements qui ont l'effet d'une modulation d'amplitude ondulante.
Fig.1

Instrument n°.5
Fig.2

de contrôle de la variation de fréquence au cours de la durée
Fonction

Fig.3

Enveloppe globale
{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{
Jean-Claude Risset, RVP411

Cette séquence est basée sur la sous-routine PLF4. Étant donné un énoncé NOT spécifiant une fondamentale, cette sous-routine génère
automatiquement une série de NOT dont les fréquences sont des multiples de la fondamentale. Chaque énoncé NOT de la partition
originale est ainsi complété d'une « trainée » d'hamoniques dont la description est donnée dans les appels à la PLF4 :
le nombre de NOT affectés, suivant immédiatement l'appel,

le nombre d'harmoniques à développer par énoncé NOT donné,
une unité de temps, réglant la succession des harmoniques,
un coefficient d'amplification (« gain ») appliqué aux harmoniques successifs, par rapport à l'amplitude (P5) des énoncés NOT
donnés,
une constante de décroissance de la durée des harmoniques successifs, par rapport à la durée (P4) des énoncés NOT donnés,
les numéros des harmoniques (ou multiples de la fondamentale : P6 des énoncés NOT donnés),
le nombre d'unités de temps séparant l'attaque des harmoniques successifs à partir de l'attaque (P2) des énoncés NOT donnés.
À chaque appel, la PLF4 emmagasine les énoncés NOT désignés et insère dans la partition les NOT nécessaires.
Jean-Claude Risset confie l'exécution de la séquence ainsi préparée à deux instruments jumeaux (n°s 5 et 6, Figs 1 et 2), l'un alimentant
la canal gauche d'une sortie stéréophonique, l'autre le canal droit. La sortie de ces instruments est aussi acheminèe, par B6, à un
instrument réverbérateur.
Deux réverbérateurs sont définis et utilisés successivement : l'instrument n°.50 (Fig.5) du début jusqu'à 8 secs, et l'instrument n°.46
(Fig.4) de 8 secs à la fin, délivrant une réverbération moindre que le n°.50.
Voici la « partition » MUSIC V de cette séquence :
PAC 1 ; CHA 2 ;
PSI 1 ; PS2 1 ; PS3 1 ; ILN 254 ;
Com...
instrument n°.5 : canal gauche, réverbéré à 100 % par B6 (Fig.1) ;
INS 0 5 ;
OSC P5*0.3125 DUR B3 F2 ;
IOS B3 Hz(P6) B3 F1 ;
OUT B3 B6 ;
STR B3 0 B1 ;
END ;
Com...
instrument n°.6 : canal droit réverbéré en proportion
V11 par B6 (Fig.2) ;
INS 0 6 ;
OSC P5*0.3125 DUR B3 F2 ;
MLT B3 V11 B5 ;
DUT B5 B6 ;
STR 0 B3 B1 ;
END ;
Com...
F1 : sinusoïde,
GEN 0 2 1 512 1 1
GEN 0 9 2 512 .001 1
1 200
.001 512
Com...
Les énoncés NOT suivant un appel à la PLF4 spécifient :
en P5 l'amplitude de référence,
en P6 la fondamentale des harmoniques à développer.
Les appels à la sous-routine PLF4 sont dans le format :
PLF 0 4 / /X = / / / /X numéros d'harmoniques
/nombre /nombre / unité / gain / décr. /.......................
/ de NOT/d'harm./ de / par / de /X incréments de temps
/ /par NOT/ temps / harm / durée /d'attaque (en unités de temps
PLF 0 4 1 10 .1 1 0 4 2 3 5 8 7 6 10 9 11
0 2 2 4 3.5 4 1 3.5 3 4 ;
NOT 0 5 .8 300 329 ;
PLF 0 4 2 10 .1 1 0 2 4 3 5 6 8 7 9 10 11
0 0 2 3 2 4 3 4 4 2 3 ;
NOT 0 5 .7 400 277 ;
NOT 0 5 .7 300 174 ;
PLF 0 4 1 10 .1 1 0 4 2 3 5 8 7 6 9 8 10
0 2 2 4 3.5 4 1 3.5 4 3 ;
NOT 0 5 .6 300 123 ;
PLF 0 4 2 11 .1 1 .04 10 8 9 10 6 7 11 13 12 14 10
1 2 5 3 7 32 3 5 8 9 ;
NOT 8 6 .5 300 329 ;
NOT 8 6 .5 300 261 ;
PLF 0 4 2 11 .1 1 .04 10 8 9 10 6 7 11 13 12 14 10
3 2 4 3 6 4 3 4 7 9 10 ;
NOT 8 5 .5 300 277 ;
NOT 8 5 .5 300 174 ;
PLF 0 4 1 11 .1 1 .04 8 10 10 9 7 6 13 11 14 12 10
4 2 5 3 7 3 2 4 5 7 10 ;
NOT 8 6 .5 300 123 ;
PLF 0 4 2 10 .1 1 0 7 8 6 5 4 8 9 3 2 5
3 2 4 1 8 7 1 2 2 4 ;
NOT 17 5 .5 300 329 ;
NOT 17 5 .5 300 277 ;
PLF 0 4 2 10 .1 1 0 7 8 6 5 4 8 9 3 2 5
0 4 3 5 2 9 8 2 3 3 ;
NOT 18 6 .4 300 261 ;
NOT 18 6 .4 300 123 ;
PLF 0 4 1 10 .1 1 0 7 8 6 5 4 8 9 3 2 5
0 5 4 7 3 9 3 4 4 6 ;
NOT 19 6 .4 300 174 ;
PLF 0 4 2 10 .1 1 0 8 5 7 4 6 3 4 2 3 1
0 3 2 4 7 6 4 3 2 6 ;
NOT 23 5 .6 300 329 ;
NOT 23 5 .6 300 261 ;
PLF 0 4 2 8 .1 1 0 7 4 8 5 3 2 4 1
0 0 0 5 6 5 2 3 ;
NOT 23.5 5 .6 300 174 ;
NOT 23.5 5 .6 300 123 ;
PLF 0 4 4 10 .1 1 0 2 10 4 8 5 6 4 8 2 10
2 3 5 2 3 6 4 5 2 2 ;
NOT 25 5 .3 300 277 ;
NOT 25 5 .3 300 123 ;
NOT 25 6 .3 300 329 ;
NOT 25 6 .3 300 174 ;
Com...
instrument n°.50 : réverbérateur de 0 à 8 secs (Fig.5) ;
INS 0 50 ;
RV1 B6 V100 V1379 V90 B7 ;
RV1 B7 V1380 V2267 V91 B7 ;
RV1 B7 V2268 V2887 V92 B7 ;
RV1 B7 V2888 V3331 V93 B7 ;
RV1 B7 V3332 V3613 V94 B7 ;
STR B7 B7 B1 ;
ZRB B6 ;
END ;
Com...
instrument n°.46 : réverbérateur de 8 secs à la fin (Fig.4). Comporte un filtre
passe-bas LP2, coupant à 1/2
de la fréquence d'échantillonnage (i.e.: 5000 Hz) ;
INS 0 46 ;
RV1 B6 V100 V718 V92 B7 ;
RV1 B7 V719 V1161 V93 B7 ;
RV1 B7 V1162 V1442 V94 B7 ;
RV1 B7 V1443 V1569 V95 B7 ;
RV1 B7 V1570 V1630 V96 B8 ;
LP2 B8 B8 ;
STR B8 B8 B1 ;
ZRB B6 ;
END ;
Com... {V90 à V94 (instr. n°.50)
valeurs des gains des RV1 : <
{ V92 à V96 (instr. n°.46) ;
SV3 0 90 0.75
0.72
0.691
0.657
0.662 ;
SV3 8 92 0.64
0.691
0.657
0.662
0.6 ;
Com...
V11 = proportion de la sortie de l'instr. n°.6 à réverbérer ;
SV3 0 11 0.3 ;
SV3 8 11 0.7 ;
Com...
mise en action des réverbérateurs ;
NOT 0 50 8 ;
NOT 8 46 27 ;
TER 35 ;
{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{
Fig.1

Instrument n°.5
Fig.2

Instrument n°.6
Fig.3
Enveloppe globale
Fig.4
Instrument n°.46
Fig.5
Instrument n°.50
Ces deux séquences sont utilisées dans la pièce après le mixage suivant :
{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{
III
La troisième section est composée de quatre séquences : FM8, LB1113, LOSLO3 et PHASE6.
Jean-Claude Risset : Inharmonique, FM8

FM8 est une séquence de spectres obtenus par modulation de fréquence. Pour la réaliser, Jean-Claude Risset a défini deux instruments
MUSIC V jumeaux, l'un pour le canal gauche d'une sortie stéréophonique, l'autre pour le droit (Fig.1).
Ces instruments font usage du module FM1 (Fig.5), qui génère directement un spectre doté d'une enveloppe globale et d'un indice de
modulation varié dans le temps (I = d/m = déviation maximale [symbole en Hz] / fréquence de l'onde modulante [en Hz]). Le spectre
généré par ce module possède donc ici un indice I varié suivant la « courbe » F3 (Fig.3), et une enveloppe globale d'amplitude
spécifiée par F2 (Fig.2). Un IOS disposé après le FM1, pour en multiplier la sortie, surimpose une seconde enveloppe globale (F5,
Fig.4) au signal fourni par le FM1.
PAC 1 ; CHA 2 ;
PSI 1 ; PS2 1 ; PS3 1 ; ILN 77 ;
Com...
instrument n°.20 (Fig.1). P10 = "SUM" de l'oscillateur d'enveloppe
inclus dans le module FM1 ;
INS 0 20 ;
FM1 P5 Hz(P6) Hz(P7) P8*Hz(P7) P9*Hz(P7) DUR B3 F2 F3 F1 F1 P10 ;
IOS P3 DUR B3 F5 ;
STR B3 V1 B1 ;
END ;
Com...
INS 0 21 ;
FM1 P5 Hz(P6) Hz(P7) PS*Hz(P7) P9*Hz(P7) DUR B3 F2 F3 F1 F1 P10 ;
IOS B3 DUR B3 F5 ;
STR V1 B3 B1 ;
END ;
Com... (droite de l'instr. 20,
V1 = 0 = silence pour la sortie {
(gauche de l'instr. 21 ;
SV3 0 1 0 ;
Com...
F1 : sinusoïde ;
GEN 0 2 1 512 1 1 ;
Com...
F2 : enveloppe globale du spectre de modulation
de fréquence (Fig.2) ;
GEN 0 9 2 512 1 1
1 20
.3 60
1 100
1 150
.3 160
1 180
1 300
3 400
1 500
1 512 ;
Com...
F3 : fonction de contrôle de l'indice de modulation
de fréquence (Fig.3). Comme le maximum de
cette fonction est 0.5, l'Imax atteint sera
en réalité la moitié de la valeur spécifiée
par le P9 des énoncés NOT ;
GEN 0 1 3 512 0 1
.2 100
.15 150
.15 155
.05 200
.2 240
.16 260
.25 280
.05 300
.07 315
.02 330
.1 400
.5 410
.1 450
0 512 ;
Com
F5 : (Fig.4) enveloppe globale imposée par l'IOS au
spectre fini. L'effet de cette enveloppe se superpose
à celui de l'enveloppe F2 ci-dessus inclue
dans le module FM1 ;
GEN 0 9 5 512 .00001 1
.4 60
1 256
.3 300
.5 350
.00001 512
Com...
énoncés NOT, instruments 20 et 21 en parallèle. Rapports
c/m et Imax variés, décalages d'enveloppe F2 entre les
deux instruments.
P5 = / P6 = / P7 = / P8 = / P9 = / P 10 = point de
ampliP6 /f (c) / f(m) / Imin / Imax / départ dans F2
NOT 0 20 13 312.5 440 440 0 2 0 ;
NOT 0 21 16 312.5 440 22 0 3 1024 ;
SEC 16 ;
NOT 1 20 30 781.2 165 5 0 10 0 ;
NOT 1 21 30 781.2 165.4 5501 0 10 1024 ;
NOT 1 20 20 546.8 220 110 0 8 0 ;
NOT 1 21 20 546.8 440.5 110.13 0 7 1600 ;
TER 31 ;
Le P10 des énoncés NOT est utilisé par le FM1 comme point de départ pour sa lecture de l'enveloppe globale F2 : tous les énoncés
NOT concernant l'instrument n°.21 sont ainsi dotés de l'enveloppe F2 décalée de P10/8 points dans la table de cette fonction (cf. Note
technique).
Les rapports c/m des fréquences porteuses et modulantes déterminent la composition des spectres ; un rapport c/m entier produit un
spectre harmonique. Ici les rapports sont respectivement :
440 / 440 = 1
440 / 220 = 2
165 / 55 = 3
165.4 / 55.1
= 3.0018 (légérement inharmonique)
220 / 110 = 2
440.5 / 110.13
= 3.9998 (légèrement inharmonique)
D'autre part, la richesse des spectres est fonction de l'indice de modulation I : plus I est grand, plus nombreuses sont les composantes
participant au spectre.
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Note technique
Même si F2 est définie en 512 points, la valeur de P10, agissant comme « SUM » de l'oscillateur d'enveloppe inclus dans le FM1, doit
être spécifiée comme si la table F2 était de 4096 points : c'est pourquoi la valeur de P10 est multipliée par 4096/512 = 8 [ceci est une
particularité de la version de MUSIC V utilisée]). Les décalages effectués ici sont donc en réalité de 128 et 200 points dans F2 telle
que représentée Fig.2.
Fig.1
Fig.2
Fig.3
Fig.4
Le module FM1
Fig.5
FM1 A c m Imin Imax DUR Bq
Fi Fj Fk F1
(Pm Pn Po Pp) ;
équivaut au circuit suivant :
Jean-Claude Risset : Inharmonique, LB1113

Cette séquence est basée sur la sous-routine PLF7, qui a pour fonction d'ajouter automatiquement des énoncés NOT à une partition
donnée.
La description de la tâche de la PLF7 est spécifiée dans les énoncés PLF de la partition et les énoncés NOT qui leur font suite. Un
appel à la PLF7 comprend :
le nombre d'énoncés NOT affectés, suivant immédiatement l'appel,

le nombre d'énoncés NOT à ajouter pour chaque énoncé NOT donné,
un intervalle de temps séparant les énoncés successifs ajoutés à partir du « temps d'action » des NOT données,
un décrément de durée des énoncés successifs ajoutés par rapport à la durée des NOT données,
une valeur sélectionnant une option dans la PLF7,
une valeur concernant les amplitudes (« gain »).
Les énoncés NOT affectés par l'appel à la PLF7 spécifient en P5 une amplitude et en P6 une fréquence fondamentale.
Ici l'option
choisie est « -1 », indiquant à la PLF7 que les fréquences des NOT ajoutées seront les harmoniques successifs de la fréquence
fondamentale (P6 des énoncés NOT donnés) : la première NOT ajoutée sera 2*P6, la seconde 3*P6, etc..
La séquence LB1113 se compose de trois sections. Dans les deux premières, la valeur du « gain » spécifiée dans les appels à la PLF7
est zéro : dans ce cas la sous-routine donne a l'amplitude de toutes les NOT (NOT donnée et NOT ajoutées) la valeur
P5 de la NOT donnée

nombre d'énoncés NOT ajoutés
Dans la troisième section, le « gain » spécifié est 0.7 : l'amplitude des NOT successives ajoutées sera chaque fois multipliée par cette
valeur. On aura donc une amplitude décroissante des NOT ajoutées, en proportion de leur éloignement (dans le temps et en fréquence)
des NOT données.
Dans tous les cas, les intervalles de temps entre les harmoniques successifs ajoutés sont négatifs (entre -0.6 et -2) : les NOT ajoutées
précéderont dans le temps les énoncés NOT donnés.
La synthèse des composantes est confiée à deux couples d'instruments jumeaux (Fig.1). Chaque couple dessert respectivement les
canaux gauche et droit d'une sortie stéréophonique, et les deux couples se différencient par l'application d'une enveloppe particulière :
le couple n°s. 5 et 6 applique l'enveloppe globale F2 (Fig.2), le couple n°s. 7 et 8 l'enveloppe F3, d'attaque percussive (Fig.3).
Ces instruments comportent une multiplication de la valeur de leur amplitude (P5 des énoncés NOT) par la variable V80. Dans la
troisième section, V80 = 1 : cette multiplication n'a donc aucun effet ; mais dans les deux premières sections, étant données les faibles
amplitudes provoquées par la valeur 0 du « gain », V80 = 6.25 représente une amplification de 15.9 dB..
L'onde acoustique F1 générée par les instruments est modifiée pour chaque section. Les deux premières utilisent des ondes composées
d'harmoniques sinusoidaux, la troisième utilise une sinusoïde pure.
Voici la partition LB1113 :
PAC 1 ; CHA 2 ;
PS1 1 ; PS2 1 ; PS3 1 ; ILN 381 ;
Com...
V80 : constante d'amplification accessible
dans les instruments sous le nom de "G80" ;
SV2 0 80 6.25 ;
Com...
instrument n°.5, canal gauche, env. F2 (Fig.1) ;
INS 0 5 ;
P5=P5*G80 ;
IOS P5 DUR B3 F2 ;
STR 0 B3 B1 ;
END ;
Com...
instrument n°.6, canal droit, env. F2 (Fig.1) ;
INS 0 6 ;
P5=P5*G80 ;
IOS P5 DUR B3 F2 ;
STR 0 B3 B1 ;
END ;
Com...
instrument n°.7 canal gauche, env. F3 (Fig.1) ;
INS 0 7 ;
P5=P5*G80 ;
IOS P5 DUR B3 F3 ;
STR B3 0 B1 ;
END ;
Com...
instrument n°.8, canal droit, env. F3 (Fig.1) ;
INS 0 8 ;
P5=P5*G80 ;
IOS P5 DUR B3 F3 ;
STR 0 B3 B1 ;
END ;
Com...
F1 : onde sonore, trois harmoniques sinusoïdaux ;
GEN 0 2 1 512 1 .1 .01 3 ;
Com...
F2 et F3 : enveloppes globales (Figs. 2 et 3) ;
GEN 0 9 2 512 .001 1
1 100
.001 512
GEN 0 9 3 512 .001 1
1 2
.001 512
Com...
Les énoncés NOT spécifient
en P5 l'amplitude totale visée,
en P6 la fréquence fondamentale de la série
d'harmoniques à développer par la PLF7.
Appels a la sous-routine PLF7 dans le format :
nombre / nombre / intervalle / décrément / option / gain
PLF 0 7 2 7 -1 0.1 -1 0 ;
NOT 8 5 4.5 700 880 ;
NOT 8 8 3.5 500 659 ;
PLF 0 7 2 10 -0.7 0.15 -1 0 ;
NOT 8 6 4 500 554 ;
NOT 8 7 4 500 466 ;
PLF 0 7 2 12 -0.6 0.1 -1 0 ;
NOT 8 5 4 300 246 ;
NOT 8 6 4.5 300 349 ;
SEC 17 ;
Com...
F1 modifiée : trois harmoniques sinusoïdaux ;
GEN 0 2 1 512 1 .5 0 .2 4 ;
PLF 0 7 2 7 -1 0.1 1 0 ;
NOT 8 5 4.5 700 880 ;
NOT 8 8 3.5 400 523 ;
PLF 0 7 2 10 -0.7 0.15 -1 0 ;
NOT 8.012 6 5 300 277 ;
NOT 8.01 6 5 300 392 ;
PLF 0 7 2 12 -0.6 0.2 -1 0 ;
NOT 8.027 6 7 200 233 ;
NOT 8.029 5 6 200 370 ;
SEC 17 ;
Com...
V80 : constante d'amplification (effet annulé) ;
SV2 0 80 1 ;
Com...
F1 modifiée : sinusoïde pure ;
GEN 0 2 1 512 1 1 ;
PLF 0 7 2 5 -2 0.2 -1 0.7 ;
NOT 12 5 6 700 440 ;
NOT 12.2 6 6 500 293.5 ;
PLF 0 7 2 8 -1.3 0.1 -1 0.7 ;
NOT 12.5 6 5 500 207.5 ;
NOT 12.6 5 5 500 174.5 ;
PLF 0 7 2 10 -1 0.1 -1 0.7 ;
NOT 13.1 5 5 700 130.5 ;
NOT 13 6 5 1000 92.5 ;
FIN ;
{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{
Fig.1
Instruments
Fig.2
Enveloppe globale F2
Fig.3
Jean-Claude Risset : Inharmonique, LOSLO3

Cette séquence réalise un « rallentando perpétuel » : des sons d'allure percussive semblent ralentir de façon continue sans abandonner
leur vitesse initiale. Cet effet est produit par la superposition de plusieurs rallentandi décalés, attenués et amplifiés tour à tour de
manière à se remplacer l'un l'autre.
Le calcul de LOSLO3 est réparti sur quatre instruments indépendants, agissant tous sur des échantillons stockés en B6. L'instrument
n°.1 n'effectue que la remise à zéro de B6, entre le calcul des groupes successifs d'échantillons.
L'instrument n°.2 (Fig.1) génère un spectre stable d'octaves de La, sur lequel seront appliqués les rallentandi.
Les énoncés NOT
exécutés par cet instrument comprennent :
en P5 une amplitude (multipliée par un facteur d'atténuation),

en P6 une fréquence (octave de La, depuis 27.5 jusqu'à 3520 Hz),
en P7 une « durée » d'enveloppe,
en P8 un décalage d'enveloppe.
La durée totale de la séquence étant de 50 secs., la durée d'enveloppe « -100 » (P7 = -100) implique que l'enveloppe F5 (Fig.4) sera à
demi parcourue, de droite à gauche, pour chacune des composantes pendant la séquence. La répartition des valeurs des P8 (séparées
d'environ 512 « mots » dans les 4096 de la table de la fonction F5) décale le point de départ de l'enveloppe de chacune des
composantes, et provoquera leur atténuation à tour de rôle.
L'instrument n°.3 (Fig.2) applique l'enveloppe globale F7 (Fig.5) au spectre qui lui est transmis par l'instrument précédent, et le fait
entendre tel quel sur le canal droit d'une sortie stéréophoninue.
L'instrument n°.4 (Fig.3) effectue le mélange des rallentandi. L'enveloppe percussive F4 (Fig.6) est appliquée au spectre, provenant de
l'instrument n°.3, par l'IOS[c] et le MLT lui faisant suite. Ce sont les deux premiers IOS [a et b], contrôlant l'amplitude et la fréquence
de cette enveloppe percussive qui réalisent l'effet recherché. L'IOS[a], pour chaque énoncé NOT adressé à l'instrument, provoque un
rallentando de l'IOSC[c] en applicant la fonction F3 (Fig.7) à la fréquence de ce dernier, c'est-à-dire à la vitesse de répétition de
l'enveloppe F4. La vitesse maximale possible est fixée par l'entrée d'amplitude de l'IOS[a] : P6 = 20 Hz. La répartition des P8 des
énoncés NOT (séparés de 817.6 « mots » dans les 4096 de la table F3, et décalant la valeur de départ de la vitesse des différents
rallentandi fait que chaque NOT provoque un rallentando de vitesse initiale différente. Une « durée d'enveloppe » fixée à « 100 » (P7 =
100) implique que la vitesse de chaque rallentando sera contrôlée par la moitié de la fonction F3 pendant les 50 secs. que dure la
séquence. L'IOS[b] applique à l'amplitude de l'IOS[c] la fonction F2 (Fig.8), qui est une courbe en « cloche » dont la valeur n'atteint
« 10 » qu'en son milieu. Le rôle de cette fonction, décalée pour chacun des rallentandi comme la F3 de l'IOS[al --donc : synchronisée à
celle-ci --, est d'atténuer les rallentandi dont les vitesses sont éloignées de la vitesse moyenne représentée par la valeur centrale de la
fonction F3. Ainsi les rallentandi rapides sont atténués, puis graduellement amplifiés à mesure qu'ils approchent d'une vitesse
moyenne, et enfin atténués de nouveau lorsqu'ils poursuivent leur ralentissement. Les cinq énoncés NOT exécutés par l'instrument n°.4
produisent donc en réalité cinq rallentandi décalés, dont chacun domine à tour de rôle lorsqu'il est en vitesse moyenne. Le mélange des
rallentandi est acheminé vers le canal gauche de la sortie stéréophonique.
Voici la partition L0SL03 :
PAC 1 ; CHA 2 ;
PS1 1 ; PS2 1 ; PS3 1 ; ILN 157 ;
Com...
instrument n°.1 : remise zéro de B6 ;
INS 0 1 ;
ZRB B6 ;
END ;
Com...
instrument n°.2 : production du spectre continu
(Fig.1)
INS 0 2 ;
IOS P5*0.78125 DUR(P7) B3 F5 P8 ;
lOS B3 Hz(P6) B3 F1 ;
OUT B3 B6 ;
END ;
Com...
instrument n°.3 : application de l'enveloppe
globale F7 et sortie du spectre continu
sur le canal droit (Fig.2)
INS 0 3 ;
IOS B6 DUR B6 F7 ;
STR 0 B6 B1 ;
END ;
Com...
instrument n°.4 : rallentandi décalés et dosages (Fig.3) ;
INS 0 4 ;
IOS P5 P7=DUR(P7) B3 F2 P8 ;
IOS Hz(P6) P7 B4 F3 P8 ;
IOS B3 B4 B3 F4 ;
MLT B3 B6 B3 ;
STR B3 0 B1 ;
END ;
Com...
F1 : sinusoïde
GEN 0 2 1 512 1 1 ;
Com...
F2 : enveloppe en "cloche" dosage des rallentandi (Fig.8)
GEN 0 10 2 512 1 ;
Com...
F3 : contrôle des ralentissements (Fig.7) ;
GEN 0 7 3 512 -5 ;
Com...
F4 : 0 enveloppe percussive (Fig.6) ;
GEN 0 9 4 512 0 1
1 30
0 512 ;
Com...
F5 : enveloppe globale des composantes du spectre continu (Fig.4)
GEN 0 9 5 512 .005 1
1 100
1 410
.005 512
Com...
F7 : enveloppe globale du spectre continu (Fig.5)
GEN 0 9 7 512 .0001 1
1 30
1 400
.1 480
.00001 512
Com...
énoncés NOT ;
NOT 1 1 50 ;
NOT 1 2 50 300 3520 -100 2452.8 ;
NOT 1 2 50 300 1760 -100 2963.8 ;
NOT 1 2 50 300 880 -100 3474.8 ;
NOT 1 2 50 300 440 -100 3985.8 ;
NOT 1 2 50 300 220 -100 404.8 ;
NOT 1 2 50 300 110 -100 922.8 ;
NOT 1 2 50 300 55 -100 1430.8 ;
NOT 1 2 50 300 27.5 -100 1941.8 ;
NOT 1 3 50 ;
NOT 1 4 50 1 20 100 0 ;
NOT 1 4 50 1 20 100 817.6 ;
NOT 1 4 50 1 20 100 1635.2 ;
NOT 1 4 50 1 20 100 2452.8 ;
NOT 1 4 50 1 20 100 3270.4 ;
FIN ;
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Fig.1

Instrument n°.2
Fig.2
Instrument n°.3
Fig.3
Instrument n°.4
Fig.4
F5: Enveloppe des composantes continues
Fig.5
Enveloppe globale F7: spectre continu, canal droit de la sortie stéréophonique
Fig.6
F4: enveloppe percussive des sons ralentis
Fig.7
F3: fonction de ralentissement
Fig.8
F2: dosage des rallentandi
Jean-Claude Risset : Inharmonique, PHASE6

PHASE6 exploite les battements provoqués par la simultanéite de groupes de fréquences très rapprochées. Il s'agit ici de « La » (resp. :
55, 110 et 220Hz) « épaissis » par huit fréquences voisines étagées par intervalles variant entre 0.01 et 0,04 Hz.
Les deux instruments définis par Jean-Claude Risset (l'un pour le canal gauche d'une sortie stéréophonique, l'autre pour le canal droit)
comportent neuf IOS en parallèle générant les neuf composantes de chaque événement (Fig.1). Un dixième IOS d'enveloppe module la
somme des neuf composantes.
F1, l'onde acoustique générée est une superposition de huit harmoniques sinusoïdaux (l, 4, 5,..., 10) dont la fondamentale est
légèrement soulignée (amplitude relative = 0.3, contre 0.1 pour les harmoniques supérieurs).
Deux enveloppes sont définies : F5 et F6 (Fig.2 et 3). F5 présente une attaque plus lente et un état stationnaire plus long que F6. Cette
dernière comporte une attaque très brève tout juste destinée à éviter le « click » qui serait provoqué par une attaque instantanée. Grâce
au module SET précédant l'IOS d'enveloppe, le P6 des énoncés NOT permet d'activer l'une ou l'autre enveloppe au choix, sans
modification de l'« instrument » lui-même ou sans recourir à une redéfinition d'enveloppe au moyen d'un énoncé « GEN ». Le même
instrument pourrait ainsi réaliser simultanément plusieurs « NOT » d'enveloppes variées.
PAC 1 ; CHA 2 ;
PS1 1 ; PS2 1 ; PS3 1 ; ILN 211 ;
Com...
INS 0 5 ;
IOS P5 HZ(P7) B3 F2 ;
IOS P5 HZ(P9) B5 F2 ; AD3 B3 B4 B5 B3 ;
IOS P5 HZ(P1O) B4 F2 ;
IOS P5 Hz(P11) B5 F2 ;
IOS P5 Hz(P12) B6 F2 ; AD3 B4 B5 B6 B4 ;
IOS P5 Hz(P13) B5 F2 ;
IOS P5 HZ(Pl5) P7 F2 ; AD3 B5 B6 B7 P5 ;
AD3 B3 B4 B5 B3 ;
SET P6 ;
IOS V2 DUR B4 F5 ;
MLT B4 B4 B4 ;
MLT B3 B4 B3 ;
STR B3 V1 B1 ;
END ;
Com...
INS 0 6 ;
IOS P5 HZ(Pl0) B4 F2 ;
IOS P5 HZ(P11) P5 F2 ;
IOS P5 HZ(P12) P6 F2 ; AD3 B4 B5 B6 B4 ;
AD3 B3 B4 B5 B3 ;
SET P6 ;
IOS V2 DUR B4 F5 ;
MLT B4 B4 B4 ;
MLT B3 B4 B3 ;
STR V1 B3 B1 ;
END ;
Com...
V1= O= silence, pour l'un des côtés de la sortie stéréo
(gauche de l'instrument n°.6, droite du n°.5),
V2= 1 : facteur d'amplitude pour l'IOS d'enveloppe ;
SV3 0 1 0 1 ;
Com...
F2 : addition de sinusoïdes harmoniques ;
GEN 0 2 2 512 .3 0 0 .1 .1 .1 .1 .1 .1 .1 10 ;
Com...
deux enveloppes sont définies : les P6 des énoncés NOT
spécifient laquelle doit être utilisée pour chaque événement.
F5 : première des enveloppes (Fig.2) ;
GEN 0 1 5 512 0 1
1 50
1 400
0 512 ;
Com...
F6 : seconde enveloppe (Fig.3) ;
GEN 0 1 6 512 0 1
1 2
1 200
0 512 ;
NOT 0 5 35 100 5 110 110.03 110.06 110.09 110.12
109.97 109.94 109.91 109.88 ;
NOT 5 6 20 140 5 55 55.02 55.04 55.06 55.08
54.98 54.96 54.94 54.92 ;
NOT 20 6 15 100 6 220 220.05 220.1 220.15 220.2
219.95 219.9 219.85 219.8 ;
NOT 20 5 20 140 6 110 110.04 110.08 110.12 110.16
109.96 109.92 109.88 109.84 ;
NOT 28 5 30 100 6 220 220.04 220.08 220.12 220.16
219.96 219.92 219.88 219.84 ;
NOT 32 6 26 140 6 110 110.025 110.05 110.075 110.1
109.975 109.95 109.925 109.9 ;
NOT32.1 5 23 100 6 110 110.03 110.06 110.09 110.12
109.97 109.94 109.9l 109.88 ;
NOT 36 6 22 100 5 55 55.01 55.02 55.03 55.04
54.99 54.98 54.97 54.96 ;
TER 60 ;
{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{
On remarque un bel effet de « cascade d'harmoniques », créé uniquement par l'interaction des neuf fréquences parallèles composant
chaque événement : les harmoniques de ces composantes entrent tour à tour en phase ou en opposition de phase, et se trouvent ainsi
soulignés ou atténués. Pour ainsi dire, la modulation d'amplitude due aux battements entre les fréquences voisines agit sur chaque
harmonique à tour de rôle. Ce résultat est un bon exemple d'effet assez raffiné obtenu relativement simplement et aisément grâce à la
seule précision -- bien contrôlée -- de la synthèse numérique.
Fig.1
Fig.2
Enveloppe F5
Fig.3
Enveloppe F6
Les quatre séquences que nous venons d'examiner sont mixées de la façon suivante pour former la section III d'Inharmonique :
Fig.III.1.
{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{
Fig.III.1
figure III.1
IV
La section IV d'Inharmonique se compose de deux séquences : BELHH4 et HH3, qui se succèdent sans interruption.
Jean-Claude Risset : Inharmonique, BELHH4

BELHH4 consiste en un seul coup de « cloche ». Jean-Claude Risset utilise, pour la synthèse de tels sons, une sous-routine PLF6 qui,
de façon analogue à la PLF5, applique à des énoncés NOT une structure prédéfinie.
La définition d'une structure caractérisant une « cloche » comprend :
un numéro de structure,
le nombre de composantes de la structure,
l'amplitude globale réalisée par la structure telle que définie,
la fréquence subjective résultant de la structure, utilisée comme fréquence de référence d'après laquelle la structure sera
transposée pour les énoncés NOT affectés par la PLF6,
le numéro de l'instrument devant réaliser les composantes,
trois données de référence pour chaque composante :
fréquence,
durée,
amplitude.
Un appel à la PLF6 spécifie le nombre d'énoncés NOT à transformer (suivant immédiatement l'appel) et le numéro de la structure à
appliquer. Les énoncés NOT eux-mêmes spécifient une amplitude (P5) et une fréquence (P6) : la structure sera transposée en amplitude
et en fréquence d'après ces paramètres. La PLF6 a la particularité d'accepter des énoncés NOT de durée zéro (P4=0) ; dans ce cas, les
durées des composantes seront celles de la définition de la structure, multipliées par l'inverse du rapport de la fréquence résultante
désirée (P6 de la NOT) à la fréquence résultante de référence inclue dans la définition de la structure. Lorsque P4 n'est pas égal à zéro,
les durées sont ajustées proportionnellement de telle sorte que la composante la plus longue occupe la durée de l'énoncé NOT.
Voici la partiton MUSIC V produisant ce son :
PAC 1 ; CHA 2 ;
PS1 1 ; PS2 1 ; PS3 1 ; ILN 91 ;
Com...
instruments n°.3.
Génère des composantes sinusoïdales d'enveloppe globale F3 (Fig.1) ;
INS 0 3 ;
IOS P5 DUR B3 F3 ;
STR B3 B3 B1 ;
END ;
Com...
F1 : sinusoïde ;
GEN 0 2 1 512 1 1 ;
GEN 0 9 3 512 0 1
.5 2
1 8
.05 256
.0001 500
0 512 ;
Com...
structure n°."1280" : "cloche".
Format de définition :
/ / fréquence / / composantes /
nbr. de / amplitude / de référence / instr. / /
compos. / globale / (résultante / n°. / /
/ / subjective) / / fréq. / durée / ampli /
SV1 0 1280 9 975 349 3 675 24 200
124 16 200
346 22 200
1108 17 200
1634 6 200
2249 3 200
2941 2 200
3700 1.5 200
4504 0.8 200 ;
Com...
instrument "bidon" n°.1, pour les énoncés NOT spécifiant la fondamentale et
l'amplitude à réaliser par la PLF6 ;
INS 0 1 ; END ;
Com...
Les énoncés NOT affectés par la PLF6 (suivant immédiatement l'appel à la sous-routine)
spécifient
en P5 : l'amplitude totale visée,
en P6 : la fréquence résultante désirée.
Appel à la PLF6, dans le format :
nombre d'énoncés / n°.de la structure
NOT à développer /
PLF 0 6 1 1280 ;
NOT 1 1 0 1000 440 ;
TER 24 ;
{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{
Fig.1

Instrument n°.6
Fig.2

Jean-Claude Risset, HH3

Comme RVP411 ci-dessus, HH3 est une séquence basée sur la sous-routine PLF4.
Deux couples d'instruments jumeaux sont définis, les uns pour le canal gauche d'une sortie stéréophonique, les autres pour le droit
(Fig.1). Chaque couple se distingue par une enveloppe caractéristique : les instruments n°s. 6 et 8 utilisent l'enveloppe F2 (Fig.2 :
attaque relativement douce), les n°s. 7 et 9 l'enveloppe F3 (Fig.3 : attaque brusque). Tous ces instruments génèrent une seule
composante sinusoïdale, leurs différences tenant uniquement leurs enveloppes ou leurs acheminements stéréophoniques.
Voici la partition MUSIC V de ce passage constitué exclusivement de développements d'harmoniques par la PLF4 :
PAC 1 ; CHA 2 ;
PS1 1 ; PS2 1 ; PS3 1 ; ILN 540 ;
Com...
instruments n°s. 6 et 8, resp. canal gauche et droit,
enveloppe globale F2 (Fig.1) ;
INS 0 6 ;
IOS P5*0.5 DUR B3 F2 ;
STR B3 0 B1 ;
END ;
INS 0 8 ;
STR 0 B3 B1 ;
END ;
Com...
instruments n°s. 7 et 9 resp. canal gauche et droit,
enveloppe globale F3 (Fig.1) ;
INS 0 7 ;
STR B3 0 B1 ;
END ;
INS 0 9 ;
STR 0 B3 B1 ;
END ;
Com...
F1 : sinusoïde ;
GEN 0 2 1 512 1 1 ;
Com...
enveloppes globales F2 (Fig.2) et F3 (Fig.3) ;
GEN 0 9 2 512 0 1
.5 50
1 128
.2 400
0 512 ;
GEN 0 9 3 512 0 1
.01 10
1 15
.001 505
0 512 ;
Com...
Les énonces NOT suivant un appel a la PLF4 spécifient :
en P5 l'amplitude de référence,
en P6 la fondamentale des harmoniques à développer.
Les appels à la sous-routine PLF4 sont dans le format :
PLF 0 4 / / X = / / / / X Numéros d'harmoniques
/ nombre / nombre / unité / gain / décr. /
/ de not / d'harm. / de / par / de / X incréments de temps
/ / par NOT / temps / harm. / durée / d'attaque (par unités de temps)
PLF 0 4 1 10 . 15 1 0 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
3 1 2 1 3 2 3 2 1 2 ;
NOT 0 6 1.2 600 554 ; COM ********** ;
PLF 0 4 3 10 .2 1 .1 14 12 10 9 7 6 5 4 2 1
3 1 2 1 3 2 3 2 2 1 ;
NOT 1 8 2 400 554 ; COM********* ;
NOT 1.02 6 2 60 440 ; COM********* ;
NOT 1.03 8 2 60 493 ; COM********* ;
PLF 0 4 1 10 .07 .9 .05 3 2 5 4 7 5 8 15 13 11
1 2 3 4 1 4 1 3 2 5 ;
NOT 6 6 2 600 247 ; COM********* ;
PLF 0 4 1 10 .1 1 .05 8 6 7 9 4 7 3 10 5 4
3 2 4 4 9 2 3 2 6 4 ;
NOT 20 8 2 400 659 ;
PLF 0 4 2 10 .1 1 .1 5 7 6 10 11 2 3 6 5 4
1 7 6 9 3 7 6 4 5 3 ;
NOT 20.1 7 2 100 554 ;
NOT 20.1 7 2 100 493 ;
PLF 0 4 1 10 .1 1 .05 7 5 9 6 11 8 7 9 8 11
1 4 3 3 5 7 9 4 3 2 ;
NOT 29 9 1.5 400 523 ;
PLF 0 4 2 10 .1 1 .05 6 3 5 4 9 7 8 10 12 6
1 5 2 4 6 3 7 5 6 4 ;
NOT 29 6 1.5 100 349 ;
NOT 29 6 1.5 100 246 ;
PLF 0 4 2 10 .1 1 0 5 20 16 12 14 9 7 8 11 17
7 3 4 6 8 1.5 3 7 9 5 ;
NOT 32 8 3 200 174 ;
NOT 32 7 3 200 123 ;
PLF 0 4 2 10 .1111 1 .1 5 20 16 12 14 9 7 8 11 17
7 3 4 6 8 1.5 3 7 9 5 ;
NOT 32 9 3 200 330 ;
NOT 32 8 3 200 261 ;
PLF 0 4 3 10 .1 1 .2 17 11 8 7 9 14 12 16 20 5
5 9 7 3 1.5 8 6 4 3 7 ;
NOT 34.5 7 4 400 261 ;
NOT 34.6 8 4 400 185 ;
NOT 34.6 6 4 400 116 ;
PLF 0 4 2 10 .1111 1 .1 17 11 8 7 9 14 12 16 20 5
5 9 7 3 1.5 8 6 4 3 7 ;
NOT 34.6 8 3 400 138 ;
NOT 34.619 3 400 220 ;
Com...
NOT d'amplitude négative, synchrones à certaines fondamentales complétées
par la PLF4 ci-dessus (marquées "COM********"). Les amplitudes négatives s'opposant
aux amplitudes positives, les fondamentales désignées sont annulées dans le
résultat sonore de la "partition" ;
NOT 0 6 1.2 -600 554 ;
NOT 1 8 2 -400 554 ;
NOT 1.02 6 2 -60 440 ;
NOT 1.03 6 2 -60 493 ;
NOT 6 6 2 -600 247 ;
TER 44 ;
{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{
Fig.1

Instruments
Fig.2
Fig.3
La section V consiste en la seule séquence BELLSB.
Jean-Claude Risset : Inharmonique, BELLSB

Ce passage est une séquence mélodique confiée à des « cloches » synthétiques. Comme pour le son BELHH4 ci-dessus, tous les
timbres de cloche sont ici prédéfinis et transposés par la sous-routine PLF6 selon des paramètres d'énoncés NOT.
Jean-Claude Risset définit pour cette séquence deux instruments monophoniques. L'instrument n°.3 est, à la monophonie près, le même
que celui de BELHH4 (cf.BELHH4, Fig.1), appliquant aussi la même enveloppe globale F3 (BELLH4, Fig.2). L'instrument n°.4 est
essentiellement identique, ne différant que par l'application de l'enveloppe F2 (Fig.1)
Voici la partition de ce passage :
PAC 1 ; CHA 1 ;
PS1 1 ; PS2 1 ; PS3 1 ; ILN 691 ;
Com...
instrument n°.3 (BELHH4(Fig.1)) ;
INS 0 3 ;
IOS P5 DUR B3 F3 ;
OUT B3 B1 ;
END ;
Com...
instrument n°.4 (BELHH4(Fig.1), avec enveloppe F2) ;
INS 0 4 ;
I0S P5 DUR B3 F2 ;
OUT B3 B1 ;
END ;
Com...
F1 : sinusoïde
GEN 0 2 1 512 1 1
Com...
F2 enveloppe globale (Fig.1) ,
F3 enveloppe globale (BELHH4(Fig.2)) ;
GEN 0 9 2 512 0 1
.7 2
.4 10
1 30
.5 50
.05 450
.0001 500
0 512 ;
GEN 0 9 3 512 0 1
.5 2
1 8
.05 256
.0001 500
0 512 ;
Com...
structures de "cloches"
SV1 0 1210 11 1400 226 3 224 20 150
225 18 100
368 13 150
369.7 11 270
476 6.5 400
680 7 250
800 5 220
1094 4 200
1200 3 200
1504 2 150
1628 1.5 200 ;
SV1 0 1250 7 450 394 3 240 10 150
277 9.5 125
385 8.5 150
605 5 100
100 7 50
670 5.5 50
312 4 50 ;
SV1 0 1280 9 975 349 3 675 24 200
124 16 200
346 22 200
1108 17 200
1634 6 200
2249 3 200
2941 2 200
3700 1.5 200
4504 0.8 200 ;
SV1 0 1320 11 2000 590 3 58 25 200
62 22 150
102 20 100
293 25 600
293.5 20 200
349 17 400
347 15 300
440 13 200
583 11 100
670 5 100
930 3 300 ;
SV1 0 1360 11 1690 470 3 466 20 500
465 18 300
622 15 300
624 14 100
784 10 200
933 7 400
943 7 200
1108 4 200
1318 3 100
1566 2 150
1760 2.5 200 ;
SV1 0 1400 11 1600 465 3 464 20 500
463.2 16 300
605 15 300
607 11 100
775 10 200
933 7 400
943 5 200
1080 4 200
1240 3 100
1560 2.5 150
1720 3 200 ;
SV1 0 1500 6 560 880 3 233 12 150
277 9 150
370 8 150
392 5 150
523 4 100
880 4 150 ;
SV1 0 1525 6 1035 392 3 123 9 300
175 12 150
264 3 200
277.8 8 200
329 6 200
392 4 300 ;
SV1 0 1550 6 1024 699 3 146 12 300
207 11 200
277 8 200
329.7 10 150
466 6 150
698 4 150 ;
SV1 0 1600 6 836 699 3 294 9 200
330 8 200
392 6 200
523.7 4 200
554 7 150
698 4 150 ;
SV1 0 1625 6 821 493 3 139 12 300
196 10 200
261 4 200
311 8 150
370.5 6 150
493 5 150 ;
SV1 0 1650 6 832 1108 3 262 10 300
415 7 150
597 6 150
784 3 150
932 5 150
1108 4 150 ;
SV1 0 1700 13 740 86.2 4 35 15 60
82 20 200
82.4 17 150
165 20 200
200 15 300
342 6 200
425 5 150
500 7 200
895 4 50
1303 2 40
1501 1 50
1700 4 60
2200 1.5 40 ;
SV1 0 1800 13 800 86.75 4 35 20 30
49 20 20
85 20 500
170 17 150
206 15 200
338 6 200
423 5 100
508 7 150
630 4 30
700 3 20
760 2 40
785 1 60
909 2 30
Com...
instrument "bidon" n°.1, pour les énoncés NOT spécifiant
la fondamentale et l'amplitude à réaliser par la PLF6 ;
INS 0 1 ; END ;
Com...
Les énoncés NOT affectés par la PLF6 (suivant immédiatement l'appel à la
sous-routine) spécifient
nombre d'énoncés / n°.de la structure /
NOT à développer / /
PLF 0 6 5 1280 ;
NOT 1 1 4 400 392 ;
NOT 1.1 1 4 400 311 ;
NOT 1.2 1 4 400 207 ;
NOT 1.3 1 4 300 554 ;
NOT 1.4 1 4 400 446 ;
PLF 0 6 5 1360 ;
NOT 1.55 1 0 600 233 ;
NOT 11 1 0 200 659 ;
NOT 12.5 1 0 200 740 ;
NOT 20.5 1 0 200 466 ;
NOT 35 1 0 300 440 ;
PLF 0 6 4 1400 ;
NOT 8 1 0 300 233.5 ;
NOT 12 1 0 200 440 ;
NOT 21.2 1 0 100 466 ;
NOT 35.02 1 0 300 881 ;
PLF 0 6 1 1250 ;
NOT 14 1 0 600 370 ;
PLF 0 6 1 1320 ;
NOT 19 1 0 600 587 ;
PLF 0 6 3 1210 ;
NOT 24 1 0 1000 220 ;
NOT 27 1 0 300 554 ;
NOT 28 1 0 400 293 ;
PLF 0 6 2 1250 ;
NOT 27.3 1 0 200 800 ;
NOT 28.5 1 0 300 466 ;
PLF 0 6 2 1320 ;
NOT 35.09 1 0 500 554 ;
NOT 50 1 0 1200 587 ;
PLF 0 6 1 1550 ;
NOT 42 1 0 600 659 ;
PLF 0 6 1 1600 ;
NOT 43.5 1 0 600 659.2 ;
PLF 0 6 1 1525 ;
NOT 47 1 0 500 784 ;
PLF 0 6 1 1500 ;
NOT 62 1 0 700 880 ;
PLF 0 6 1 1550 ;
NOT 62.4 1 0 400 700 ;
PLF 0 6 1 1650 ;
NOT 66 1 0 800 1650 ;
PLF 0 6 6 1280 ;
NOT 72 1 6 300 466 ;
NOT 72.15 1 6 300 329 ;
NOT 72.3 1 6 300 207 ;
NOT 72.4 1 8 300 277 ;
NOT 72.5 1 10 300 147 ;
NOT 72.55 1 6 300 698 ;
PLF 0 6 1 1210 ;
NOT 75 1 0 400 698 ;
PLF 0 6 1 1400 ;
NOT 76.6 1 0 600 466 ;
PLF 0 6 1 1700 ;
NOT 77 1 0 600 207 ;
PLF 0 6 1 1625 ;
NOT 80 1 13 600 660 ;
PLF 0 6 1 1800 ;
NOT 84 1 0 700 69 ;
PLF 0 6 4 1250 ;
NOT 100 1 0 300 370 ;
NOT 100.2 1 0 300 415 ;
NOT 104 1 0 200 587 ;
NOT 107.5 1 0 700 493 ;
PLF 0 6 1 1400 ;
NOT 100.7 1 0 200 659 ;
PLF 0 6 1 1525 ;
NOT 101.3 1 0 200 784 ;
PLF 0 6 1 1500 ;
NOT 102 1 0 300 1244 ;
PLF 0 6 1 1650 ;
NOT 104.2 1 0 900 1480 ;
PLF 0 6 1 1550 ;
NOT 106 1 0 600 698 ;
PLF 0 6 1 1210 ;
NOT 110 1 30 900 110 ;
TER 142 ;
{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{
Fig.1
VI
Cette section de la pièce est réalisée à partir de la séquence BLLTX1.
Jean-Claude Risset : Inharmonique, BLLTX1

Ce passage est une variation de l'extrait précédent. À quelques différences mélodiques et d'amplitudes près, la partition de BLLTX1 ne
diffère de celle de BELLSB que par la modification des enveloppes globales F2 et F3, qui sont dotées ici d'attaques douces (Fig.1 et 2).
Ces « simples » changements d'enveloppes renouvellent considérablement l'allure du résultat sonore.
BLLTX1 comprend en outre une modification de « tempo ». Par l'activation d'une « fonction MÉTRONOME », MUSIC V permet de
modifier les temps d'action et les durées des énoncés d'une partition : on peut ainsi contrôler le « tempo d'exécution ». Ce
« métronome » est normalement réglé à « 60 », c'est-à-dire que l'unité de temps « 1 » équivaut à une seconde. Ici le « métronome » est
réglé à « 120 » : le tempo se trouve deux fois plus rapide, les temps d'action et les durées seront divisés par deux par rapport à
BELLSB .
Voici la partition de BLLTX1 :
PAC 1 ;
CHA 1 ;
PS1 1 ; PS2 1 ; PS3 1 ; ILN 601 ;
Com...
"METRONOME" = 120 : temps d'attaques et durées divisés par deux
pour toute la séquence ;
MM 120 ;
Com...
instrument n°.3 (BELHH4(Fig.1)) ;
INS 0 3 ;
IOS P5 DUR B3 F3 ;
OUT B3 Bl END ;
Com...
instrument n°.4 (BELHH4(Fig.1), avec enveloppe F2) ;
INS 0 4 ;
IOS P5 DUR B3 F2 ;
OUT B3 B1 ;
END ;
Com...
F1 : sinusoide ;
GEN 0 2 1 512 1 1 ;
Com...
F2 : enveloppe globale modifiée (Fig.2),
F3 : enveloppe globale modifieée (Fig.1) ;
GEN 0 9 2 512 .001 1
1 80
.001 512 ;
GEN 0 9 3 512 .001 1
1 150
.001 512 ;
Com...
structures de "cloches"
SV1 0 1210 11 1400 226 3 224 20 150
225 18 100
368 13 150
369.7 11 270
476 6.5 400
680 7 250
800 5 220
1094 4 200
1200 3 200
1504 2 150
1628 1.5 200 ;
SV1 0 1250 7 450 394 3 240 10 150
277 9.5 125
385 8.5 150
605 5 100
100 7 50
670 5.5 50
812 4 50 ;
SV1 0 1280 9 975 349 3 675 24 200
124 16 200
346 22 200
1108 17 200
1634 6 200
2249 3 200
2941 2 200
3700 1.5 200
4504 0.8 200 ;
SV1 0 1320 11 2000 590 3 58 25 200
62 22 150
102 20 100
293 25 600
293.5 20 200
349 17 400
347 15 300
440 13 200
583 11 100
670 5 100
930 3 300 ;
SV1 0 1360 11 1690 470 3 466 20 500
465 18 300
622 15 300
624 14 100
784 10 200
933 7 400
943 7 200
1108 4 200
1318 3 100
1566 2 150
1760 2.5 200 ;
SV1 0 1400 11 1600 465 3 464 20 500
463.2 16 300
605 15 300
607 11 100
775 10 20
933 7 400
943 5 200
1080 4 200
1240 3 100
1560 2.5 150
1720 3 200 ;
SV1 0 1500 6 560 880 3 233 12 150
277 9 150
370 8 150
392 5 150
523 4 100
880 4 150 ;
SV1 0 1525 6 1035 392 3 123 9 300
175 12 150
264 3 200
277.8 8 200
329 6 200
392 4 300 ;
SV1 0 1550 6 1024 699 3 146 12 300
207 11 200
277 8 200
329.7 10 150
466 6 150
698 4 150
SV1 0 1600 6 836 699 3 294 9 200
330 8 200
392 6 200
523.7 4 200
554 7 150
698 4 150 ;
SV1 0 1625 6 821 493 3 139 12 300
196 10 200
261 4 200
311 8 150
370.5 6 150
493 5 150 ;
SV1 0 1650 6 832 1108 3 262 10 300
415 7 150
587 6 150
784 3 150
932 5 150
1108 4 150
SV1 0 1700 13 740 86.2 4 35 15 60
82 20 200
82.4 17 150
165 20 200
200 15 300
342 6 200
425 5 150
500 7 200
895 4 50
1303 2 40
1501 1 50
1700 4 60
2200 1.5 40
SV1 0 1800 13 800 86.75 4 35 20 30
49 20 20
85 20 500
170 17 150
206 15 200
338 6 200
423 5 100
508 7 150
630 4 30
700 3 20
760 2 40
785 1 60
909 2 30
Com...
instrument "bidon" n°1, pour les énoncés NOT spécifiant
la fondamentale et l'amplitude à réaliser par la PLF6
INS 0 1 ; END ;
Com...
Les énoncés NOT affectés par la PLF6 (suivant
immédiatement l'appel à la sous-routine) spécifient
nombre d'énoncé / n°.de la structure /
NOT à développer/ /
PLF 0 6 3 1280 ;
NOT 1 1 4 400 392 ;
NOT 1.2 1 4 400 207 ;
NOT 1.4 1 4 400 446 ;
PLF 0 6 5 1360 ;
NOT 1.55 1 0 600 233 ;
NOT 11 1 0 200 659 ;
NOT 12.5 1 0 200 740 ;
NOT 20.5 1 0 200 466 ;
NOT 35 1 0 500 440 ;
PLF 0 6 4 1400 ;
NOT 8 1 0 300 233.5 ;
NOT 12 1 0 200 440 ;
NOT 21.2 1 0 100 466 ;
NOT 35.02 1 0 500 881 ;
PLF 0 6 1 1250 ;
NOT 14 1 0 600 370 ;
PLF 0 6 1 1320 ;
NOT 19 1 0 600 587 ;
PLF 0 6 2 1210 ;
NOT 24 1 0 1000 220 ;
NOT 27 1 0 300 554 ;
PLF 0 6 1 1250 ;
NOT 27.3 1 0 200 800 ;
PLF 0 6 2 1320 ;
NOT 35.09 1 0 800 554 ;
NOT 50 1 0 1200 587 ;
PLF 0 6 1 1550 ;
NOT 42 1 0 600 659 ;
PLF 0 6 1 1600 ;
NOT 43.5 1 0 600 659.2 ;
PLF 0 6 1 1525 ;
NOT 47 1 0 800 784 ;
PLF 0 6 1 1500 ;
NOT 62 1 0 700 880 ;
PLF 0 6 1 1550 ;
NOT 62.4 1 0 400 700 ;
PLF 0 6 1 1650 ;
NOT 66 1 0 800 1650 ;
PLF 0 6 6 1280 ;
NOT 72 1 6 300 466 ;
NOT 72.15 1 6 300 329 ;
NOT 72.3 1 6 300 207 ;
NOT 72.4 1 8 300 277 ;
NOT 72.5 1 10 300 147 ;
NOT 72.55 1 6 300 698 ;
PLF 0 6 1 1210 ;
NOT 75 1 0 400 698 ;
PLF 0 6 1 1400 ;
NOT 76.6 1 0 600 466 ;
PLF 0 6 1 1700 ;
NOT 77 1 0 600 207 ;
PLF 0 6 1 1625 ;
NOT 80 1 13 600 660 ;
PLF 0 6 1 1800 ;
NOT 84 1 0 1200 69 ;
PLF 0 6 4 1250 ;
NOT 100 1 0 300 370 ;
NOT 100.2 1 0 300 415 ;
NOT 104 1 0 200 587 ;
NOT 107.5 1 0 700 493 ;
PLF 0 6 1 1400 ;
NOT 100.7 1 0 200 659 ;
PLF 0 6 1 1525 ;
NOT 101.3 1 0 200 784 ;
PLF 0 6 1 1500 ;
NOT 102 1 0 300 1244 ;
PLF 0 6 1 1650 ;
NOT 104.2 1 0 600 1480 ;
PLF 0 6 1 1550 ;
NOT 106 1 0 600 698 ;
PLF 0 6 1 1210 ;
NOT 110 1 30 900 110 ;
FIN ;
Fig.1

Fig.2

{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{
Dans la pièce, BLLTX1 est mixée avec elle-même : telle quelle sur un canal, et à vitesse double (durées divisées par deux et
fréquences transposées à l'octave supérieure) sur l'autre :
{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{
VII
La section VII est realisée à partir des séquences BLTX1 et PHASE7.
Jean-Claude Risset : Inharmonique, BLTX1
Comme BLLTX1, ce passage est une variation de BELLSB. Sauf pour quelques amplitudes modifiées, la partition de BLTX1 est donc
dentique à celle de BELLSB, à cette différence que l'enveloppe globale F3, appliquée par l'instrument n°3, est entièrement
transformée : elle comporte plusieurs pointes inégales (Fig.1) et provoque un effet de répétition en « écho » de chacune des
composantes des sons de la séquence. L'enveloppe F2 appliquée par l'instrument n°4 est celle de BLLTX1.
Voici la définition de la nouvelle enveloppe F3 :
GEN 0 9 3 512 .00001 1
.5 50
.05 200
1 210
.1 300
.7 380
.05 420
.3 430
.05 440
.1 460
.00001 512 ;
Comme pour la séquence BLLTX1, le « métronome » est réglé à « 120 ».
Fig.1
{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{
Dans la piece, BLTX1 est mixée avec elle-même : telle quelle sur un canal, et à vitesse double (durées divisées par deux et fréquences
transposées à l'octave supérieure) sur l'autre :
{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{
Jean-Claude Risset : Inharmonique, PHASE7

De façon analogue à PHASE 6 ci-dessus, PHASE 7 exploite l'interaction de battements entre fréquences très rapprochées (ici toujours
étagées par intervalles de 0.02 Hz), afin de produire une modulation d'amplitude « ondulante ». Contrairement à PHASE 6 où un seul
« instrument » produisait parallèlement neuf fréquences pour un seul énoncé « NOT », Jean-Claude Risset a ici défini un instrument
simple ne générant qu'une fréquence (Fig.1) : pour chaque événement il faut donc maintenant fournir autant d'énoncés « NOT » que de
fréquences composantes. Pour la synthèse des mêmes événements, l'efficacité algorithmique de PHASE 7 serait très légèrement
inférieure à celle de PHASE 6 -- cependant la partition y gagne peut-être un peu en lisibilité --, mais l'originalité de PHASE 7 tient
dans la possibilité de doser librement les durées et les amplitudes des composantes au moyen d'énoncés « NOT » indépendants, ce que
les « instruments » de PHASE 6 ne permettent pas.
F1, l'onde acoustique générée, est une superposition d'harmoniques sinusoidaux très élevés (26, 41, 59, 78, 93 et 111) dont la
fondamentale n'est qu'implicite. Ainsi, en générant cette onde à des fréquences graves (entre 34.5 et 49 Hz), Jean-Claude Risset simule
des spectres inharmoniques dans des bandes de fréquence relativement aigues (respectivement : de 897 à 3829.5 Hz et de 1274 à 5439
Hz). L'utilisation d'un facteur de fréquence (ici : 0.5) permettrait par sa seule modification de transposer ces bandes de fréquence sans
modifier les énoncés « NOT ».
L'enveloppe globale F4 (Fig.2 et 3) est modifiée pour le troisième événement : d'attaque rapide et chute lente, elle passe à une attaque
lente et une chute plus brève.
PAC 1 ; CHA 1 ; SAM 20000 ;
PS1 1 ; PS2 1 ; PS3 1 ; ILN 188 ;
Com...
instrument n°.9 (Fig.1),
facteur d'amplitude=4.6,
facteur de fréquence=0.5;
INS 0 9 ;
IOS (P5*4.6) DUR B3 F4 ;
IOS B3 HZ(P6*0.5) B3 F1 ;
OUT B3 B1 ;
END ;
Com...
F1 : harmoniques 26, 41, 59, 78, 93 et 111 additionnés ;
GEN 0 4 1 512 1 26 0 1 512
1 41 0 1 512
1 59 0 1 512
1 78 0 1 512
1 93 0 1 512
1 111 0 1 512 ;
Com...
F4 : enveloppe, attaque rapide (Fig.2) ;
GEN 0 9 4 512 0 1
1 50
0 512 ;
Com...
groupes de "NOT", de fréquences légèrement décalées,
durées (et amplitudes) parfois inégales ;
NOT 1 9 6 100 98 ;
NOT 1 9 6 100 98.02 ;
NOT 1 9 6 100 98.04 ;
NOT 1 9 6 100 98.06 ;
NOT 1 9 6 100 98.08 ;
NOT 1 9 6 100 98.1 ;
NOT 1 9 6 100 97.98 ;
NOT 1 9 7 100 97.96 ;
NOT 1 9 6 10 97.94 ;
NOT 4.5 9 6 100 69 ;
NOT 4.5 9 6 100 69.02 ;
NOT 4.5 9 6 100 69.04 ;
NOT 4.5 9 6 100 69.06 ;
NOT 4.5 9 6 199 69.08 ;
NOT 4.5 9 6 100 69.1 ;
NOT 4.5 9 6 199 68.98 ;
NOT 4.5 9 6 100 68.96 ;
Com...
F4 MODIFIEE: enveloppe, attaque lente (Fig.3) ;
GEN 20 9 4 512 0 1
1 350
0 512 ;
NOT 22 9 6 50 87 ;
NOT 22 9 10 50 87.02 ;
NOT 22 9 9 50 87.04 ;
NOT 22 9 6 50 87.06 ;
NOT 22 9 8 50 87.08 ;
NOT 22 9 10 50 87.1 ;
NOT 22 9 6 50 86.98 ;
NOT 22 9 6 50 86.96 ;
NOT 22 9 10 50 86.94 ;
Com...
F4 MODIFIEE: enveloppe, retour à l'attaque rapide (Fig.2) ;
GEN 34 9 4 512 0 1
1 50
0 512 ;
NOT 35 9 10 50 69 ;
NOT 35 9 8 50 69.02 ;
NOT 35 9 9 50 69.04 ;
NOT 35 9 10 50 69.06 ;
NOT 35 9 10 50 69.08 ;
NOT 35 9 10 50 69.1 ;
NOT 35 9 10 50 68.98 ;
NOT 35 9 10 50 68.96 ;
NOT 35 9 9 50 68.94 ;
TER 46 ;
{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{
Fig.1

Instrument n°.9
Fig.2
F4: attaque rapide
Fig.3
F4: attaque lente
Dans Inharmonique, PHASE 7 est synchronisée à l'extrait précédent (séquence BLTX1 mixée avec elle-même) :
{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{
VII
La huitième et dernière section d'Inharmonique examinée ici comprend une séquence vocale chantée, enregistrée sous forme
numérique et modifiée par superposition de délais avant reconversion numérique-analogique.
La séquence originale comprend une
mélodie chantée accompagnée de quelques sons instrumentaux (flûte et percussions)(*)
{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{
Au début de la section (13'14"), cet enregistrement est superposé à lui-même avec des délais spécifiés par les « temps d'action » des
énoncés NOT de la partition suivante :
PAC 1 ; CHA 1 ; SAM 20000 ;
PS1 1 ; PS2 1 ; PS3 1 ; ILN 127 ;
Com...
la séquence vocale originale est un fichier
numérique intitulé IR.MSB ;
FIC 0 1 (COUR:IR.MSB[MUS,DLO]) ;
NTA 14 ;
Com...
instrument de lecture et copie de la séquence
vocale originale : IR.MSB ;
INS 0 1 ;
LUM P5 1 B3 1 0 0 0 ;
MLT B3 0.2418 B3 ;
OUT B3 B1 ;
END ;
Com...
chaque énoncé NOT provoque une copie
complète de la séquence vocale originale ;
NOT 0.000 1 14.27 1 ;
NOT 0.029 1 14.27 1 ;
NOT 0.053 1 14.27 1 ;
NOT 0.067 1 14.27 1 ;
NOT 0.089 1 14.27 1 ;
NOT 0.113 1 14.27 1 ;
NOT 0.139 1 14.27 1 ;
NOT 0.149 1 14.27 1 ;
NOT 0.163 1 14.27 1 ;
NOT 0.167 1 14.27 1 ;
NOT 0.211 1 14.27 1 ;
NOT 0.239 1 14.27 1 ;
NOT 0.251 1 14.27 0.5 ;
NOT 0.293 1 14.27 0.25 ;
FIN ;
{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{{
La seconde occurence de la séquence vocale est d'abord préparée de façon similaire, avec des délais moins nombreux et plus
« larges » :
PAC 1 ; CHA 1 ; SAM 20000 ;
PS1 1 ; PS2 1 ; PS3 1 ; ILN 64 ;
Com...
la séquence vocale originale est un fichier
numérique intitulé IR.MSB ;
FIC 0 1 (COUR:IR*MSB[MUS,DLO]) ;
NTA 7 ;
NTA 7 ;
Com...
instrument de lecture et copie de la séquence
vocale originale IR.MSB ;
INS 0 1 ;
LUM P5 1 B3 1 0 0 0 ;
MLT B3 0.432 B3 ;
OUT B3 B1 ;
END ;
Com...
chaque énoncé NOT provoque une copie complète de la
séquence vocale originale ;
NOT 0.00000 1 14.27 1 ;
NOT 0.03764 1 14.27 1 ;
NOT 0.10279 1 14.27 1 ;
NOT 0.17386 1 14.27 1 ;
NOT 0.25483 1 14.27 1 ;
NOT 0.33854 1 14.27 0.7 ;
NOT 0.42638 1 14.27 0.2 ;
FIN ;
Dans la pièce, cette dernière séquence est ensuite utilisée à 0.2 sec. d'intervalle entre les deux canaux d'une sortie stéréophonique afin
de rehausser d'avantage l'effet de « spatialisation » (réverberation) provoqué par les délais :
PAC 1 ; CHA 2 ; SAM 20000 ;
PS1 1 ; PS2 1 ; PS3 1 ; ILN 17 ;
Com...
le fichier traité est ici IRR3.MSB, c'est-à-dire:
le mixage précedent de la séquence vocale originale;
FIC 0 1 (COUR:IRR3.MSB[MUS,DLO])
Com...
lecture du fichier et sortie sur canal gauche;
INS 0 1 ;
LUM 1 1 1 B3 1 0 0 0 ;
STR B3 0 B1 ;
END ;
Com...
lecture du fichier et sortie sur canal droit ;
INS 0 2 ;
LUM 1 1 B4 1 0 0 0 ;
STR 0 B4 B1 ;
END ;
Com...
énoncés NOT : copie de IRR3.MSB avec 0.2 sec.
de décalage entre les deux canaux ;
NOT 0.0 1 14.7 ;
NOT 0.2 2 14.7 ;
FIN ;
Note technique
L'enregistrement original comporte des bruits indésirables et il nous est impossible ici d'effectuer une reconstitution parfaite des
séquences preparées par Jean-Claude Risset. Cependant, aux faibles niveaux utilisés dans la pièce et avec l'occurence d'autres sons
simultanés, il est probable que ces bruits passeraient inaperçus.
Appendice
Liste des séquences contenues dans la bande d'exemples
(« * » identifie les séquences qui ne sont pas utilisées telles quelles dans la pièce, « + » celles qui ne sont pas utilisées seules)
I. *NOISE4

Section I d'Inharmonique
II. +VOXN1
+RVP411
Section II
d'Inharmonique
III. +FM8

+LB1113
+LOSLO3
+PHASE6
Section III
d'Inharmonique
IV. BELHH4
HH3
V. BELLSB
VI. +BLLTXI
Section VI
d'Inharmonique
VII. +BLTX1
+BLTX2
+PHASE7
Section VII
d'Inharmonique
VIII. *IR
+IRR1
*IRR3
+IRR4
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6/6/2021 Denis Lorrain: analyse de la bande magnétique de l'oeuvre de Jean-Claude Risset Inharmonique(Rapport Ircam n° 26/80.) <!

Serveur © IRCAM - CENTRE POMPIDOU 1996-2005.

Analyse de la bande magnétique de l'oeuvre de Jean-Claude

Rapport Ircam 26/80, 1980

Copyright © Ircam - Centre Georges-Pompidou 1998

Huit sections de la pièce sont analysées (se reporter à la partition). Le signe :

Jean-Claude Risset : Inharmonique, NOISE4

Voici la partition MUSIC V :

PAC 1 ; CHA 2 ; SAM 20000 ;

PS1 1 ; PS2 1 ; PS3 1 ; ILN 337 .

instrument n°.5 (Fig.1) ;

IOS HZ (100) DUR B4 F7 ;

IOS HZ (P6) DUR B6 F8 ;

instrument n°.6 (Fig.1) ;

IOS HZ (100) DUR B4 F7 ;

IOS HZ (P6) DUR B6 F8 ;

V2 = O= silence pour l'un des canaux des sorties stéréophoniques

(canal droit de l'instr. n°.5, gauche du n°.6) ;

F5 : contrôle d'amplitude et de modulation d'amplitude globale instr.

F6 : équivalent de F5, instr. n°.6 (Fig.3) ;

F7 : contrôle global de modulation de fréquence (Fig.4) ;

F8 : contrôle de direction "mélodique" globale (Fig.5) ;

groupes de NOT synchrones : intruments 5 et 6 en paralèlle,

avec cependant des P6 (ambitus "mélodiques") divergeants

et durées "tuilées". Amplitudes (P5) et "indices de modulation

d'amplitude" (P7) variés ;

NOT 0 5 14 187.5 1318 100 ;

NOT 0 6 14 187.5 1108 100 ;

NOT 0 5 13.5 312.5 2349 200 ;

NOT 0 6 13.5 312.5 2093 200 ;

NOT 0 5 13.3 187.5 3320 200 ;

NOT 0 6 13.3 187.5 3321 200 ;

NOT 0 5 13.1 125 4186 400 ;

NOT 0 6 13.1 125 4186 400 ;

NOT 0 5 13 62.3 5100 500 ;

NOT 0 6 13 62.5 5100 500 ;

NOT 0 5 12.9 62.5 6000 600 ;

NOT 0 6 12.9 62.5 6000 600 ;

NOT 0 5 12.7 62.5 6800 600 ;

NOT 0 6 12.9 124.4 6999 699 ;

NOT 0 5 12.7 62.5 6800 600 ;

NOT 0 6 12.7 62.5 6800 600 ;

Jean-Claude Risset, VOXN1

deux paramètres concernant l'amplitude,

Voici la « partition » MUSIC V de ce passage d'Inharmonique :

PS1 1 ; PS2 1 ; PS3 1 0 ; ILN 146 ;

instrument no. 5 (Fig.1) ;

IOS Hz(P6) DUR B4 F5 ;

F5 : contrôle de variation de fréquence (Fig.2) ;

GEN 0 1 5 512 .985 1

F6 : enveloppe globale (Fig.3) ;

GEN 0 9 6 512 .001 1

structure n°.8 : les 5 composantes sont définies par

les incréments ajoutés à la "fondamentale" 500 Hz. On

aurait ainsi : 501, 502.8, 507.2, 510 et 513 Hz.

amplitude /fréq. résult./instr. n°./"fond."/incréments

SV1 0 1080 1000 200 506 5 500 1.0

appel à la sous-routine PLF5 : 8 énoncés NOT appliqués à la structure n°.8 ;

énoncés NOT à transformer :

NOT 1 5 19 1800 324

NOT 6 5 8 2000 273

NOT 7 5 15 1400 343

NOT 19.2 5 7 1800 246

NOT 20.8 5 5 3000 466