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ZAIER Houyem
EN2G2
Etablissement : ENIM - Rue Ibn El Jazzar, Monastir ,5000 Rue Ibn Jazzar, 5035
15 Février 2019
Système de deux
pompes
centrifuges
I. But de la manipulation :
- L’objectif de cette manipulation est de déterminer les caractéristiques de
fonctionnement d’une pompe et son point de fonctionnement ainsi que le point de
fonctionnement de l’installation elle-même en trois circuits différents :
- Couplage en série
- Couplage en parallèle
a) La pompe centrifuge :
est une machine rotative qui pompe un liquide en le forçant au travers d’une roue à aube ou
d'une hélice appelée impulseur (souvent nommée improprement turbine). C’est le type de pompe
industrielle le plus commun. Par l’effet de la rotation de l’impulseur, le fluide pompé est aspiré
axialement dans la pompe, puis accéléré radialement, et enfin refoulé tangentiellement.
Une pompe centrifuge est constituée par:
Le liquide arrive dans l'axe de l'appareil par le distributeur et la force centrifuge le projette vers
l'extérieur de la turbine. Il acquiert une grande énergie cinétique qui se transforme en énergie de
pression dans le collecteur où la section est croissante.
L'utilisation d'un diffuseur (roue à aubes fixe) à la périphérie de la roue mobile permet une
diminution de la perte d'énergie.
b) La pompe volumétrique :
est une pompe dans laquelle une certaine quantité de fluide « emprisonnée » est forcée à se
déplacer jusqu’à l’orifice de sortie.
Le débit d’une pompe volumétrique est proportionnel à la vitesse d’actionnement des ses
éléments mobiles et dépend très peu de la pression de refoulement (par contre, l’énergie
consommée par la pompe est proportionnelle à la différence de pression entre la sortie et l’entrée
de la pompe). Les pompes volumétriques sont d'une grande diversité. Dans les bases de données
de brevets, elles portent le nom de « pompes à déplacement positif ».
Le fonctionnement des pompes centrifuges repose sur les principes de la dynamique des
fluides. La pompe est une machine à passage radial. L'eau aspirée dans une tubulure (pièce
d'aspiration) entrant dans la roue axialement, est déviée en direction radiale (principe de
l'auget) et rencontre les aubages ou ailettes. à la sortie périphérique de la roue, un espace
annulaire plat (le diffuseur) permet de transformer une partie de l'énergie cinétique en
pression, en réduisant la vitesse absolue de sortie de la roue. Par la suite, le courant se
rassemble dans une volute en forme d'escargot : la volute se comporte comme un collecteur
des filets fluides pour les ramener à une bride de sortie constituant le raccordement à la
tuyauterie de refoulement.
A. Énergie hydraulique
L’énergie hydraulique par unité de volume
𝟏
𝐄 = 𝛒𝐕² + 𝛒𝐠𝐳 + 𝐩
𝟐
La charge du fluide H
𝑽² 𝒑
𝑯= + +𝒛
𝟐𝒈 𝝆𝒈
𝑯𝒕𝒉 = 𝑯𝟏 − 𝑯𝟐
Pour déterminer HMT il faudra bien faire attention de considérer les pressions totale : avant
la pompe P1 et après la pompe P2 et non pas les pressions mesurées (relatives).
𝐏𝟏 − 𝐏𝟐
𝑯𝑴𝑻 =
𝝆𝒈
C. Puissance hydraulique
La puissance hydraulique :
𝑷𝒉 = 𝝆𝒈 × 𝑯𝒕𝒉 × 𝑸
Rendement de la pompe : 𝜼𝒑
𝑷𝑯
= 𝑷𝒂𝒃
Si l'on branche une pompe sur un circuit de distribution, elle stabilisera le débit à une valeur
pour laquelle la pression qu'elle fournit équivaut à la résistance du circuit. Ce point est le seul
point de fonctionnement possible. Il correspond à l'intersection de la courbe caractéristique de
la pompe et du circuit.
Sur le même graphique (H, Q), on trace les caractéristiques de la pompe et de la conduite de
refoulement. Leur point d'intersection donne le point de fonctionnement.
𝑳𝑽
La perte de charge par unité de longueur j, exprimée en hauteur de liquide : 𝒋=𝝀 𝟐
𝑫 𝟐𝒈
𝑳
𝒋= 𝝀 𝑸𝟐𝒍 𝟖𝝀𝑳
𝑸𝟐
𝑫 𝑺𝟐𝟐𝒈 = 𝝅𝟐𝑫𝟓𝒈
𝟖𝝀𝑳
Pour une longueur L de conduite : 𝑯=
𝝅𝟐𝑫𝟓𝒈 𝑸𝟐
i. Conduite de refoulement :
La charge s’écrit : 𝑯𝒓
= 𝒁𝟏 − 𝒁𝟐 + 𝟐𝟖𝝀𝑳 𝟐
𝝅 𝑫𝟓𝒈𝒓 𝑸
La caractéristique de la conduite de refoulement est représentée par une parabole d’ordonnée :
𝑯𝑮 = 𝒁𝟐 − 𝒁𝟏
i. Conduite d’aspiration :
pompe Mesures :
Calculs :
Da=0,032 m
Dr=0,02 m
La=0,34
Lr=0,8
Le débit est : Q=V/t
Ensuite, en faisant le calcul de HMT, de Puissance et des rendements on obtient le tableau suivant :
Avec
ƞ(moteur) = 0,87878788
P1=0.58KW et P2=0.66KW
HMT=f(Q)
35
30
25
20
15
10
0
0 0,0001 0,0002 0,0003 0,0004 0,0005 0,0006
HMT décroit en fonction du débit car les pertes de charges sont dues aux
frottements et aux dissipations liées à l’écoulement.
Plus le débit est important, plus ces frottements sont élevés et plus les pertes de charges
augmentent.
Ph=f(Q)
70
60
50
40
30
20
10
0 0,0001 0,0002 0,0003 0,0004 0,0005 0,0006
0
Ph=f(Q) Poly. (Ph=f(Q))
On a obtenu une courbe parabolique qui présente le débit optimal 'extremum) pour
lequel on aura une puissance hydraulique maximale.
ƞ(Pompe)=f(Q)
0,16
0,14
0,12
0,1
0,08
0,06
0,04
0,02
0 0,0001 0,0002 0,0003 0,0004 0,0005 0,0006
0
ƞ(global)=f(Q)
0,14
0,12
0,1
0,08
0,06
0,04
0,02
On constate que le rendement global est inférieur à celui de la pompe seule et c'est
causé par les pertes électriques et mécaniques.
2. Couplage en
série Mesures :
Calculs :
parallèles Mesures :
Calculs :
4. Traçage et comparaison
HMT=f(Q)
35
30
25
15
manométrique totale (vraie) décroît avec
le débit, du fait des pertes par frottement
10
dans la pompe.
5
0 0 0,00020,00040,00060,00080,0010,00120,0014
Poly. (HMT=f(Q))
Poly. (HMT=f(Q)(série)) Poly. (HMT=f(Q)(paralléle))