Vous êtes sur la page 1sur 2

Le 25 octobre 2014,

Communiqué de presse : Un ensemble de solutions pour


les stages en psychologie

La recherche de stages professionnalisants de psychologie est aujourd’hui un


chemin de croix pour l’étudiant psychologue. La Fédération des Associations
Etudiantes en Humanités s’est penchée sur le problème après les polémiques
successives à la loi Chaynesse-Khirouni qui entrera en vigueur le 1er septembre
2015.

Le refus du sacrifice de la gratification

Un acquis social ne se bradant pas, la FAéH est dans l’incompréhension des


tentatives récentes de dé-tricotage de la loi Chaynesse-Khirouni. Les étudiants en
psychologie, forcés le plus souvent à prendre des stages « là où on veut bien
d’eux », saluent cette revalorisation ainsi que l’amélioration des conditions de vie de
stages l’accompagnant. Comme l’a si bien souligné Mme la Députée de Meurthe-et-
Moselle, « Réformer, c’est améliorer ».

Des solutions pour les stages

Les administrateurs de la Fédération des Associations Etudiantes en Humanités se


sont aujourd’hui arrêtés sur un ensemble de solutions visant à l’amélioration des
stages en psychologie. La solution miracle n’existant pas, c’est une solution
multifactorielle dont nous demandons expressément la mise en place, tant est
urgente la situation des étudiants psychologues :

1) L’orientation au sein de la licence et au cours du lycée doit être


renforcée pour réguler le flux d’étudiants psychologues
2) Dans le cadre de la mise en pratique de la démarche compétence, nous
demandons que de nouveaux terrains de stage soient ouverts dans des
structures non psychologiques, ou dans des lieux sous-utilisés, comme les
établissement du secondaire dans le cadre de l’arrêté du 19 mai 2006, c’est à
dire sous la responsabilité conjointe d’un psychologue praticien référent et
d’un maître de stage enseignant-chercheur
3) Les services des BAIP doivent impérativement être développés et
mutualisés à l’heure des regroupements d’universités pour obtenir une offre
plus large de stages d’une part, et une offre ponctuelle plus spécialisée
d’autre part
4) Rendre possible l’année de césure en psychologie et par extension dans
les filières d’Humanités, que les étudiants ne soient pas obligés de
redoubler leur master parce qu’ils n’auraient pas pu faire leurs heures de
stages
5) Aider à la mobilité régionale et internationale des stagiaires en
psychologie
Nous voulons également rappeler que le Ministère des Affaires Sociales, de la Santé
et du Droit des Femmes a déjà pris des mesures pour un même problème avec les
stages des travailleurs sociaux à l’occasion du communiqué du 21 février 2014. La
FAéH demande que ces mesures soient également appliquées aux stagiaires
en psychologie, à savoir :
- La mise en place d’un fond de transition pour les stages en psychologie
dans le public, comme dans le secteur hospitalier
- La mise en place de davantage de lieux de stages dans les services de
l’Etat

La FAéH demande la mise en place de ces mesures au Ministère de l’Education


Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche ainsi qu’au
Ministère des Affaires Sociales, de la Santé et du Droit des Femmes.

Contact :

Matthieu Durant – Président, presidence@faeh.fr, 06 29 85 45 31


Victor Le Chuiton – Secrétaire Général, secretariat@faeh.fr, 06 35 57 47 83

Vous aimerez peut-être aussi