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MINISTÈRE DE L'INDUSTRIE ET DE LA RECHERCHE

BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES

SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL


B.P. 6009 - 45018 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.00.12

ÉVALUATION DE LA STABILITÉ DES PENTES

UTILISATION D'ABAQUES
DESCRIPTION ET NOTICE D'EMPLOI DU PROGRAMME STABIL

par

B. B O N C O M P A I N et J.-P. S A U T Y
avec la collaboration de P. ERNEK et U. W E Y E R

Département géologie de l'aménagement


Division géotechnique
B.P. 6009 - 45018 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.00.12

75 SGN 332 AME Décembre 1975


RESUME

Dans la série des rapports méthodologiques en géotechnique, le


présent rapport expose deux méthodes d'évaluation de stabilité de pentes.

Dans la première partie, il est présenté les abaques, établies


par le Docteur HOEK à Imperial College, permettant une estimation du coef-
ficient de sécurité suivant des surfaces de glissement planes (talus rocheux)
ou circulaires (sols ou roches tendres!) . L'utilisation de ces abaques néces-
site la définition des caractéristiques géométriques, structurales, mécani-
ques et hydrauliques de la pente étudiée, pour lesquelles sont fournis dif-
férents procédés d'évaluation au stade des études préliminaires.

La deuxième partie consiste en une description et une notice


d'emploi du programme de calcul sur ordinateur STABIL. Ce programme permet
le calcul du coefficient de sécurité par la méthode de BISHGP simplifiée,
méthode de calcul par tranches, appliquée à des surfaces de glissement cir-
culaires. Quelques exemples situent le domaine d'application de ce programme.

Ce travail méthodologique a été réalisé sur fonds propres du


département Géologie de l'Aménagement (Crédits du Ministère de l'Industrie
et de la Recherche).
SOMMAIRE

Pages

INTRODUCTION 1

1 Vue. PcUtXlz - LES ASAQUES VE H0EK 3

I - DOMAINE D'APPLICATION DES ABAQUES 4

II - UTILISATION DES ABAQUES 8

III - CONSIDERATIONS GENERALES SUR L'UTILISATION D'ABAQUES 17

2eme PcvUle. - LE PROGRAMME STABIL 19

I - METHODE DE BISHOP SIMPLIFIEE 21

1.1 - Principe 21
1.2 - Equilibre d'une tranche. Expression de S . 22
1.3 - Equilibre du talus. Calcul du coefficient de sécurité 23
1.4 - Considérations générales sur les méthodes de calcul par
tranche 24
II - MISE EN OEUVRE DU PROGRAMME STABIL 26
11.1 - Axes de coordonnées 26
11.2 - Définition des cercles de glissement 26
11.2.1 - DEFINITION PAR L'UTILISATEUR 26

11.2.2 - RECHERCHE AUTOMATIQUE DU CERCLE CRITIQUE 26

11.3 - Géométrie du sol 28


11.4 - Caractéristiques du sol 28
11.5 - Fissures de tension 28
11.6 - Pression interstitielle 29
11.7 - Coefficient sismique 30
Pages

III - PRESENTATION DES DONNEES - PROGRAMM STABIL 31

III.l - Règles de présentation des données 31

II 1.2 - Liste des données 31

A - Intitulé 32

B - Données générales 32

C - Définition du centre du cercle 33

D - Seconde condition sur le cercle 33

E - Sections verticales , 33

F - Propriétés du sol 34

G - Pression interstitielle 35

H - Variations de la contrainte non drainée avec la profondeur 35

IV - EXEMPLES DE CALCUL 37
IV. 1 - Exemple 1 : (Exemple de calcul proposé par les auteurs du
programme STABR) 37
IV.2 - Exemple 2 : Glissement de terrain de Lodalen en Suède 37
IV.3 - Exemple 3 : Stabilité de talus aval de barrage - Exemple de
calcul donné par SHERARD p. 340 à 360 45
IV.4 - Exemple 4 : (Exemple tiré de l'ouvrage de PILOT et MOREAU

p. 29 réf. n° 2) 49

CONCLUSION . . . . o 57

R E F E R E N C E S
INTRODUCTION

Dans le cadre de l'étude des risques naturels, les problèmes posés par
les versants instables entrent pour une grande part. Par ailleurs la définition
d'ouvrages tels que les digues en terre, déblais et remblais le long de tracés
autoroutiers, nécessitent des analyses de stabilité j le même problème étant posé,
en géotechnique minière, lors d'exploitation de mine à ciel ouvert.

Afin de résoudre ces problèmes le géotechnicien doit disposer de moyens


simples ou rapides tels que des abaques de calcul, dans le cas où il dispose de
peu de données, ou des moyens plus élaborés faisant intervenir des données plus
nombreuses tels que peuvent le permettre les ordinateurs. Il existe dans la lit-
térature un grand nombre d'abaques, de méthodes de calcul traitant de ces pro-
blèmes de stabilité de pente, dans ce rapport nous présentons deux de ces moyens
de calcul :
- d'une part les abaques établis par le Docteur HDEK et présentés
dans son article "Estimating the stability of excavated slopes in open-cast
mines" ;
- d'autre part un programme de calcul sur ordinateur, le programme
STABIL qui est une adaptation effectuée au B.R.G.M., département A.M.E. à Orléans
du programme STABR mis au point à l'Université de Californie - Berkeley par GUY
LEFEVRE en 1971 et modifié par S. CHIRAPUNTU en novembre et décembre 1972.

Les abaques présentés par le Docteur HOEK, qui nous semblent assez peu
connus en France, établis après étude des nombreux abaques existants, sont
intéressants par leur remarquable simplicité. Ces abaques ont été réalisés de
façon à pouvoir étudier l'influence de l'un ou l'autre des paramètres affectant
la stabilité d'une pente donnée permettant ainsi une meilleure compréhension du
problème. Applicables aussi bien à la mécanique des sols que des roches, ces aba-
ques sont adaptés aux problèmes de versants naturels, fouilles et déblais, ils
sont limités à l'évaluation de la stabilité des corps de remblais ou de digues,
car ils ne prennent pas en compte les terrains de fondation. Dans le cas où le
terrain de fondation présente une certaine importance pour l'évaluation de la
stabilité on pourra se reporter utilement à l'ouvrage "La stabilité des remblais
sur sols mous : abaques de calcul" publié par G. PILOT et M. MOREAU en 1973 aux
éditions Eyrolles.

Le programme de calcul sur ordinateur STABIL est basé sur la méthode de


BISHOP modifiée, méthode de calcul par tranches, permettant d'évaluer la stabilité
de talus suivant des surfaces de glissement circulaires. La prise en compte de sur-
faces de glissement circulaires limite l'application de ce programme à des sols ou
des roches tendres ne présentant pas d'anisotropie ou d'hétérogénéité qui pour-
raient imposer des formes de glissement d'un autre type. Néanmoins ce programme,
constitue du fait de ses performances un excellent moyen de calcul par comparaison
avec des méthodes plus élaborées telles que celles basées sur les éléments finis.

Les calculs de stabilité aboutissent en général à la définition d'un


coefficient de sécurité, valeur empirique dont la signification est délicate à
préciser. Une des meilleures appréciations de la signification de ces coeffi-
cients de sécurité peut résider dans le fait qu'un coefficient de sécurité, en
général évalué comme le rapport entre les forces résistantes sur les forces mo-
trices, peut être relié à l'importance des mouvements pouvant se produire sur
- 2 -

un versant ou sur un talus. Il est donc évident que le recours aux abaques se
justifie dans le cas où une bonne simplification du site peut être réalisée et
où l'on ne demande pas des évaluations trop précises ; par ailleurs lorsque le
calcul doit être effectué pour des valeurs proches de la limite de l'équilibre
ou lorsque les conditions géologiques ne se prêtent pas à des simplifications
importantes le recours à des programmes sur ordinateur est alors nécessaire.

Ce travail méthodologique a été réalisé sur fonds propres du dépar-


tement Géologie de l'Aménagement [Crédits du Ministère de l'Industrie et de la
Recherche).
- 3 -

7 ate Vax£JL<¿

LES ABAQUES VE HOEK


- 4-

I - DOMAINE D'APPLICATION DES ABAQUES

La présentation des abaques de HOEK, telle que nous la donnons dans ce


paragraphe constitue une traduction simplifiés de l'article donné en référence 1
auquel on pourra se reporter pour plus de détails ou bien à l'ouvrage "Rock Slope
Engineering" (de E. HOEK et J.W. BRAY, Institution of Mining and Metallurgy,
London, 1974).

Dans l'élaboration de ces abaques le Docteur HOEK a utilisé les abaques


déjà présentés par TAYLOR (33, JANBU (4), MORGENSTERN (5) et SPENCER (6), ainsi
que les concepts théoriques présentés par JANBU dans sa thèse de doctorat a
l'Université de Harvard.

Les principes de calcul sous-jacents à l'établissement des abaques


sont ceux correspondant :

- dans le cas de rupture plane à l'équilibre de bloc sous


l'action des forces de gravité, de résistance au cisaillement et des poussées
d'écoulement ;
- dans le cas de rupture circulaire à l'équilibre de tran-
ches (agissant entre elles) soumises aux mêmes conditions d'équilibre (principes
de calcul de type de celle de la méthode de Bishop modifiée, présentée en
Ilème partie).

Les hypothèses de base des abaques sont les suivantes :


1 - Seulement deux types de ruptures sont envisagées, telles que sché-
matisées sur la fig. 1.
a - Ru£turej3lane se produisant le long d'éléments structuraux
clairement définis tels que des fractures ou des plans de faiblesse.
b - Ru£ture_circulaire (par rotation) se produisant dans des sols
ou des roches tendres, où les éléments de structure n'ont pas de prépondérance
sur les propriétés mécaniques des matériaux.
2 - Les propriétés des matériaux sont homogènes dans le versant et la
rupture se produit simultanément en tout point de la surface de glissement (c'est-
à-dire le coefficient de sécurité évalué est constant tout au long de cette sur-
face). Ainsi ces abaques ne peuvent s'appliquer à un versant constitué de maté-
riaux ayant des propriétés mécaniques très différentes.
3 - Ces abaques ont été développés pour des matériaux possédant un an-
gle de frottement cf> compris entre 10° et 40°. Evidemment ces abaques ne s'appli-
quent qu'à des matériaux pour lesquels on considère que les critères de rupture
correspondent à une relation linéaire des caractéristiques de résistance, pouvant
être définis par leur cohésion C et leur angle de frottement <j>. Dans les tableaux
1 et 2 nous donnons des valeurs moyennes de ces paramètres pour un certain nombre
de sols et de roches tels qu'ils sont présentés par HOEK (*).
4 - Les abaques ont été établis à partir d'analyses bidimensionnelles,
où le relief en plan a été ignoré.
5 - L'influence des pressions interstitielles développées par les
écoulements souterrains est prise en considération dans les deux cas suivants :
a - Ecoulement_de_£ente_"Normal" où l'on considère que la pente
draine le massif, la surface libre ayant l'allure représentée sur la fig. 1.
b - Ecoulement_horizontal dans le cas où le libre écoulement des
eaux souterraines est perturbé par des lits imperméables horizontaux.
* II s'agit de valeurs intrinsèques
- 5 -

a. Ruptur«. p\one

FiMure el»

b. Rupture cvrculavre

Fig. 1 - Types de rupture pris en compte dans les abaques de H O E K

(HOEK 1]
- 6 -

Pour les deux cas, on suppose que les conditions d'écoulement ne sont
pas perturbées à une distance du pied du talus supérieure à 4 fois la hauteur du
talus.
6 - Les abaques permettent de prendre en compte l'influence de fissures
de tension, soit sèches, soit remplies, au sommet de la pente. Cependant on ne
peut envisager un développement progressif de ces fissures ni l'existence de plus
d'une fissure.

TABLEAU 1 - DOMAINE DE VALEURS DE COHESION POUR DES SOLS OU DES ROCHES "INTACTS"

Description du matériau Cohésion C(en t/m2)

Sol très mou 0,17

Sol mou 0,34

Sol ferme 0,88

Sol raide 2,20

Sol très raide 7,80

Roche très tendre 17,00

Roche tendre 56,00

Roche dure 170,00

Roche très dure 560,00

Roche extrêmement dure 1000,00

réf. (HOEK, 1)
- 7 -

TABLEAU 2 - ANGLES DE FROTTEMENT APPROCHES POUR DES ROCHES TYPES

Type de roche
Roche intacte Fracture Résiduel

Andésite 45 31-35 28-30

Basalte 48-50 47 -

Craie - 35-41 -

Diorite 53-55 - -

Granite 50-64 - 31-33

Grauwacke 45-50 - -

Calcaire 30-60 - 33-37

Monzonite 48-65 - 28-32

Porphyre - 40 30-34

Quartzite 64 44 26-34

Grès 45-50 27-38 25-34

Schiste 26-70 - -

Schiste (shale) 45-64 37 27-32

Siltstone 50 43 -

Ardoise 45-60 - 24-34

Autres matériaux Valeurs de <f> approchées

Gangue argileuse (remanié) 10-20

Remplissage de fracture par calcite 20-27

Remplissage de faille (schisteux) 14-22

Brèche de roche dure 22-30

Agrégats en roche dure compactée 40

Enrochement (roche dure) 38

réf. (HOEK, 1)
7 - L'influence de type de rupture évoluant dans le temps en raison de
phénomènes de fluage ou d'altération ..ne peut, également pas-être pris en compte.

8 - Par ailleurs comme nous l'avions indiqué plus haut ces abaques ne
sont valables que pour des surfaces de glissement partant du pied et ne peuvent
donc permettre d'étudier des ruptures passant par la couche de fondation du ver-
sant ou de la digue.

II - UTILISATION DES ABAQUES

Les paramètres à définir lors de l'analyse de stabilité de pente à par-


tir de ces abaques sont les suivants :

H : hauteur de la pente

i : angle de pente (°)

Z : Profondeur de fissures de tension


o

Y : densité totale du matériau

C : cohésion

<
>
j : angle de frottement (°)

3 : angle de plan de rupture possible [dans le cas d'une


rupture plane applicable aux roches : plans de schistosités, fracturation) (°)

H : hauteur de la nappe prise par rapport au pied de pente,


w

dans la zone non perturbée par le drainage de la pente.

A partir de ces paramètres, HOEK a défini deux facteurs dimensionnels :

X : facteur d'angle de pente

Y : facteur de hauteur de talus.


La définition de ces deux facteurs en fonction des paramètres géomé-
triques, mécaniques et hydrauliques définis plus haut est donnée sur la fig. 2
pour le cas de rupture plane et sur la figure 4 pour le cas de rupture circulaire.

L'abaque de stabilité I dans le cas de rupture plane (fig. 3) et l'a-


baque de stabilité II dans le cas de rupture circulaire (fig. 5) permettent de
définir à partir de ces deux facteurs X et Y le coefficient de sécurité corres-
pondant à la pente analysée.

La définition des différents paramètres à prendre en compte dans le


calcul de X et de Y nécessite bien sûr le maximum de mesures, mais l'élément
prépondérant réside dans une bonne connaissance géologique du site. Nous signa-
lons ci-dessous quelques méthodes présentées par HOEK permettant de définir cer-
tains paramètres dans des cas où leur évaluation est délicate.

Noter : II est bien de noter que dans le cas de rupture plane nécessitant la
connaissance de l'angle 3 , le facteur d'angle de pente X n ' a de si-
gnification que si i>3><|>.
- 9 -

Abaaue de X - Ruc*u<e p\cme

X : Faneur d V : Facte,u< de hauteur


A - pente, drainée B - p a s Je Fissur« ¿e

X - 2 V 0 - Í » (/*- Y - YH/c

C - é c o u l e m e n t ele pentt "«•«•moi' D - fi**uf*s <it. UtMvo«

ltL
HJc

E-ccoolerncnt norirontal F - f iissures remplit* «A'eau


i

Y-

Fig. 2 - Définition des facteurs d'angle et de hauteur dans le cas


de rupture plane
(HOEK, 1)
- 1t) -

Valeurs du coefficient de sécurité

100
8222 2 2 S S

0 10 20
Facteur d1 angl e X

Fig. 3 - Abaque de stabilité I - Rupture plane


Coefficient de sécurité (HQEK, 2)
- 11 -

Aboque da stabilité IC - Rupture circulaire

X : Facteur d'angle : Facteur de hauteur


A - pente drainée B - p a s de fissure da tenvon

X « ¡-1,2* Y « YH/c

—¿coulewent de pent«.'normal" D-Fissure de tension sèc

x - i- ioo/"fT] c

E ** ecouWmertt noricontol F-fissure d e tension remplie, «¿eau

H
u

X-i-
L VIOO;TTJ c

Fig. 4 - Définition des facteurs d'angle et de hauteur dans le


cas de rupture circulaire (HOCK, 1]
- 12 -

Valeurs du coefficient de sécurité

o • «
100

-20 -10 0
1
Fact eur d angl e X

Fig. 5 - Abaque de stabilité II - Rupture circulaire


Coefficient de sécurité (HOEK,
- 13 -

Définition du paramètre g : (angle du plan de rupture)

Ce paramètre est nécessaire lors de l'utilisation de l'abaque I, dans


certains cas l'analyse géologique ou l'analyse structurale n'apporte pas d'élé-
ments suffisants pour la définition d'un plan de rupture possible. Le" Dr. HOEK.
suggère, en dehors de toute analyse critique basée sur l'expérience, de prendre
en compte le coefficient de sécurité le plus faible obtenu à partir de l'une des
deux analyses suivantes :
a - l'une basée sur l'abaque II prenant en compte une surface de glis-
sement circulaire, les caractéristiques de résistance jugées les plus appropriées
à cette analyse étant prises en compte.
b - l'autre basée sur l'abaque I, le plan de rupture possible pourrait
être estimé correspondre à un angle 3 = 1/2(i + $) dans le cas où il n'existe
pas de fissure de tension.

Définition du paramètre Z : (profondeur de la fissure de tension)

Cette valeur est toujours extrêmement difficile à définir. Dans le


cadre d'une analyse par rupture plane, une approche peut être faite par cons-
truction géométrique, si l'on peut repérer la fissure de tension o partir d«
la distance d à la crête du talus.

^-6 - Construction géométrique donnant la valeur Z


connaissant d et les surfaces de glissement
critique

Dans le cas d'une analyse avec surface de glissement circulaire, on


peut se reporter à la fig. 7 , qui permet de déterminer connaissant i, è et H
la position du centre du cercle de pied le plus critique. Ces abaques établis
par HOEK définissent en première approximation la position des cercles criti-
ques, prenant en compte une légère cohésion. Par construction géométrique comme
indiqué sur la fig. 6 , on peut alors estimer la valeur Z .

Une telle évaluation de la position du cercle critique permet égale-


ment de déterminer les volumes de terrain pouvant être entraînés dans un glis-
sement éventuel. Il faut être conscient qu'il s'agit là d'une approximation
ne tenant pas compte de l'action d'écoulements d'eaux éventuels.
- 14 -

-3H -2H -H H

Fig. 7 - Détermination du centre du cercle de pied critique


pour différentes pentes dans des sols ou roches
tendres

CHOEK, 1]
- 15 -

Une autre méthode empirique tfig. 8] permet de cerner les cercles cri-
tiques, prenant en compte ce dernier point.

Fig. 8 - Méthode empirique de déterminations du cercle


critique enveloppe

Cette méthode consiste à positionner 2 droites enveloppes des cercles


critiques, à partir d'une distance horizontale H en tête du talus et

— en pied de talus j a étant fonction de i, C et <>


j à préciser et pouvant être
pris égal à 1 en première approximation (compris entre 0,9 et 1 , 1 ] .

Si aucune fissure de tension ne peut être localisée, on peut prendre


en considération l'existence d'une fissure de tension possible en utilisant
la formule suivante :

2c r\ +
o Y M -

Définition du paramètre H : (position de la surface libre]

Sur la figure 9, nous indiquons les surfaces libres prises en compte


pour l'établissement des abaques, la définition de H peut être effectuée par
mesure piezométrique à une distance convenable de la crête du talus. Toutefois
si aucune mesure piezométrique n'est disponible, on peut faire une estimation
assez sommaire de cette valeur à partir de l'observation de la zone de ruisselle-
ment. Ainsi si l'on peut déterminer la hauteur de ruissellement h correspondant
à la distance verticale entre le niveau de ruissellement visible sur la face de
la pente et le pied de la pente, on peut obtenir la valeur H , connaissant l'an-
w
gle de pente i à partir des abaques fournies sur la figure 10.
Définition des paramètres c et <j> : (cohésion et angle de frottement)

Ces paramètres peuvent être déterminés par essais en Laboratoire ou


essais in situ. Si l'on ne dispose d'aucune mesure on pourra toujours se ramener
dans un premier temps à des tableaux du type de ceux présentés en tête de ce
paragraphe. Dans le cadre d'études telles que celles effectuées pour les cartes
- 16 -

Angle <U pente


30 75 «O 45

les váleme die la hauteur d*


Hw dev<a«enV 2,\<*. mesurées à
d«s distance* supérieurs à A fois H
du pied d e la pent«. •

Fig. g - Position de surface libre en écoulement "normal" depuis


le niveau non perturbé H w à la face de la pente
CHOEK, 2)

ft,* 4. r 15°

30'
/
0,2

i. « 60
L-90*

O
q,S

Rapport H w / H
Fig. 10 - Relation entre la hauteur de la zone de ruissellement h
et du niveau de la nappe non perturbée (HOEK 1)
- 17 -

géotechniques, on peut avoir recours à des corrélations telles que celles exis-
tantes à partir d'essais d'identification comme les limites d'Atterberg pour les
sols ou les indices FRANKLIN pour les roches. L'utilisation de corrélations doit
toujours être pondérée par un bon sens basé sur l'observation du site et la
connaissance de l'histoire des formations intéressées, par exemple l'effet de la
surconsolidation possible des terrains. Par ailleurs nous attirons l'attention sur
les problèmes toujours importants dans le cas de stabilité de pente, liés à un
passage de résistance de pic à des valeurs résiduelles, pour des matériaux sur-
consolidés.

III - CONSIDERATIONS GENERALES SUR L'UTILISATION D'ABAQUES

Ces différents conseils concernant les paramètres à prendre en compte


dans l'utilisation des abaques, valables par ailleurs pour toute analyse de sta-
bilité de pente, mettent l'accent sur la nécessité d'une bonne observation des
éléments structuraux, géologiques, hydrogéologiques et mécaniques propres au site.
Par ailleurs, dans son article le Docteur HOEK présente les possibilités d'ana-
lyser, dans le cadre d'une pente en gradins, soit la stabilité des gradins soit la
stabilité générale de la pente ; possibilités qui résident dans le choix du pied,
de l'angle et de la hauteur de pente adéquats. Egalement la topographie en plan
est à prendre en considération dans la pondération des résultats d'une évaluation
de stabilité. En effet les calculs en général bidimensionnels supposent que la
pente a sur une longueur infinie, la coupe telle que schématisée, or la courbure
en plan de la pente, peut faire évoluer les résultats dans un sens favorable
(concave vers le vide] ou défavorable (convexe vers le vide].

Les exemples d'utilisation des abaques sont fournis avec les résultats
d'analyse sur ordinateur présentés plus loin.

Un aspect intéressant de ces abaques, pour l'établissement de cartes


géotechniques ou de cartographie des risques naturels repose dans une possibilité
de présentation simple et éloquente de résultats d'analyse statistique de pentes
stables ou instables affectant une même formation. En effet à partir de l'analyse
d'un certain nombre de cas fournissant les valeurs de X et Y on peut porter sur
les abaques les nuages de points correspondants permettant de vérifier les hypo-
thèses effectuées dans le cas de pente critique et de définir des critères de
stabilité sur des bases synthétiques.

Une telle approche est présentée sur la fig. 11 portant sur l'analyse de
pente de porphyres dans des mines à ciel ouvert à Rio Tinto en Espagne. Pour cette
analyse, le docteur HOEK indique que les résultats d'essais en laboratoire laissant
un certain doute sur leur interprétation, il a été procédé à une analyse statis-
tique des pentes stables et instables avec différentes valeurs de caractéristique
de résistance pour déterminer les valeurs les plus adaptées (permettant de séparer
au mieux (F.S. = 1] les pentes stables des pentes instables). Les résultats pré-
sentés sur la figure sont ceux apparaissant les meilleurs, les points correspon-
dant à des pentes instables avec des coefficients de sécurité de 1,6 et 1,7 étant
vraisemblablement associés à des facteurs géologiques défavorables.
- 18 -

de sécurité
C 0> <0 -t <*»«« T- O 9»
300

o Runfe* stoUes
• Pentes mitaV»\«s

3o

Fig. 11 - Analyse de pentes dans


les porphyres des mines à
ciel ouvert à Rio Tinto
(Espagne)

(HOEK, 1]

2/O 1,í» 1,2 1,O O/B

Coefficient ele sécurité


- 19 -

2ême PARTIE
LE PROGRAMME STABIL
- 20 -

Le programme de calcul STABIL est basé comme nous l'avons indiqué plus
haut sur la méthode de BISHOP simplifiée, prenant en compte des surfaces de glis-
sement circulaires donc essentiellement applicables aux sols ou aux roches ten-
dres. Ce programme permet ainsi de calculer les coefficients de sécurité pour
des cercles de glissement soit imposés par l'utilisateur, soit déterminés auto-
matiquement par un processus de recherche du coefficient de sécurité minimal.

L'intérêt de ce programme réside dans sa capacité d'utiliser des pro-


fils de pente irréguliers, des fissures de tension, des couches de sol avec pro-
priétés différentes et d'épaisseur non uniforme, des répartitions de pression
interstitielle compliquées et des variations irrégulières de résistance non
drainée avec la profondeur ; les effets de la seismicité peuvent également être
pris en compte.

Dans le cas d'une recherche automatique du cercle de glissement les


différents cercles ne sont pas absolument quelconques ; l'utilisateur doit en
effet leur imposer l'une des deux contraintes suivantes : les cercles seront
tous tangents à une ou à plusieurs droites horizontales ou bien passeront tous
par un même point fixe.

Après présentation sommaire de la méthode de BISHOP simplifiée, on


trouvera ci-dessous la description du programme proprement dit et les options
prises pour la résolution numérique. On trouvera ensuite un exposé de différen-
tes possibilités du programme suivi d'une description des entrées et sorties.
Ce rapport se termine sur la présentation d'une série d'exemples numériques.
- 21 -

I - METHODE DE BISHOP SIMPLIFIEE (programme STABIL)

I.I - Principe

C'est une méthode de calcul basée sur l'étude de l'équilibre d'une por-
tion du talus d'épaisseur unitaire (seuls les problèmes plans sont concernés), et
délimitée par un cercJe de glissement. Le calcul de l'équilibre des moments ten-
dant à faire pivoter l'ensemble le long du cercle est réalisé d'une façon appro-
chée par discrétisation en une série de tranches verticales. Il conduit à l'éva-
luation du coefficient de sécurité correspondant à ce cercle.

Fig. 12 - Schéma d'analyse de stabilité

Notations :

rayons du cercle de glissement


W. poids par unité de largeur de la ième tranche
angle avec la verticale du rayon vecteur passant par le centre
de la base de la tranche
1. longueur de la base de la tranche
pression interstitielle agissant à la base de la tranche
composantes horizontale et verticale de la force exercée sur
la ième tranche par la (i-1)ème tranche
composantes normale et tangentielle de la force exercée par le
i
massif sur la base de la ième tranche (réaction)
F coefficient de sécurité (rapport des moments des forces tendant à
faire pivoter le cercle, aux moments des forces s'y opposant)
: contrainte due à la cohésion
i
í tangente de l'angle de frottement
- 22 -

La portion de talus intérieure au cercle de glissement choisi est en


équilibre limite lorsque la somme des moments dus au forces de gravité de ce
massif est égale à la somme des moments résistants dues aux forces de cohésion et
frottement, développées sur la surface de rupture.

L'évaluation de ces moments est réalisée en découpant le volume étudié


en une série de tranches verticales dont l'épaisseur peut être variable. Dans
chacune de ces tranches les forces résistant au cisaillement, sont évaluées en
fonction du poids de la tranche, de l'éventuelle pression interstitielle de l'eau
contenue dans le terrain, et des caractéristiques mécaniques de la couche dans
laquelle passe le cercle de glissement, et ceci en écrivant l'équilibre des forces
agissant sur la tranche.

La méthode de BISHOP simplifiée repose, a ce niveau, sur les hypothèses


restrictives :
- seules les composantes horizontales des forces entre tranches sont à
prendre en considération
- les forces verticales X. et -X. exercées sur la ième tranche par
ses deux voisines se compensent exactement :

X. = X. .
i 1+1
Dans les conditions normales, le talus n'est pas à la limite de rup-
1
ture, et seule une portion — de la résistance au cisaillement est mobilisée sur

chaque tranche pour maintenir cette tranche en équilibre. F est le facteur de


sécurité pour la tranche.

Dans cette méthode le coefficient de sécurité est considéré le même


pour chaque tranche. Ceci n'est pas le cas pour la méthode de Fellemius, dont
le programme présente les résultats avec ceux de la méthode de Bishop simplifiée.

1.2 - Equilibre d'une tranche. Expression de S .

Les forces s'exerçant sur la ième tranche


sont les suivantes :
—*>
1 - Poids W. de la tranche
i
2 - Forces exercées par les tranches voisines :

3 Force normale exercée par le massif sur la


base de la ième tranche. P . Fig. 13 - Equilibre des
forces sur une
4 La résistance au cisaillement S . qui se
tranche
décompose comme suit :
- 23 -

C>1
1 -
Portion — de la force de cohésion —i=—
1
Portion — de la résistance de frottement ; la force normale étant P - u 1
r i i i
[avec P . force normale due au terrain et u.l. due à la pression intersti-

tielle de l ' e a u ] , cette force résistante vaut :

c.i. + [p. - u.utg<t>:


x x 1
donc S. = ^x !

L'équilibre de la ième tranche s'écrit donc :

~\it. + E t - E t , + s1!" + pt = o
i i 1+1 i i

La projection de ce diagramme d'équilibre sur l'axe vertical permet


d'éliminer les forces horizontales dues aux tranches voisines, et en combinant
avec l'expression de S., on élimine l'inconnue P.. On obtient ainsi la valeur de
S. en fonction des seules caractéristiques de la ième tranche.

W. - P. cosa. - S. sina. = 0
î i i i i

W. - S. sina.
P. = i i
i cosa.

En reportant dans l'expression de S . :

W. - S. sina.
r x X X
Cl.+
ii *• cosa. iirbTi

S. (F cosa. + sina. tg<|>!) = C . I . cosa. + (W. - u.l. cosa. ) tg<(>'.

et en remarquant que l'épaisseur de la tranche b. = 1. cosa. :


1 1 1
1 / Cibi + (Wi - u.b.)

i cosa. F + t g a . tg<|>!

1.3 - Equilibre du talus. Calcul du coefficient de sécurité

A l'équilibre limite les moments des forces motrices s'exerçant le long


du cercle de glissement s'opposent exactement aux forces résistantes :

R E W . sina. = R E S
i l i
- 24 -

CW ± - u
RïW. sina. = p E -
i i F
1 +

C'est une équation implicite en F qui est la seule inconnue :

f(F) = 0.

Gn la résout en remarquant que f(F] = F - g(F) ; on cherche alors par


une méthode itérative l'intersection de g(F) et de la première bissectrice.

La valeur de F solution est telle que :



F = g(F), c'est-à-dire

I W . sina.

Fig. 14 - Graphique de re-


cherche du coef-
ficient de sécu-
rité
F est le coefficient de sécurité correspondant au cercle choisi.

1.4 - Considérations générales sur les méthodes de calcul par tranche

Dans la méthode qui vient d'être exposée la simplification réside dans


la prise en compte de forces horizontales entre tranches permettant ainsi d ' é t a -
blir l'équilibre des moments mais non l'équilibre des forces. Cette méthode donc
inexacte s'est toutefois révélée assez précise dans l'analyse de cas réels. Par
ailleurs les travaux de MORGENSTERN et PRICE (7) et SPENCER (6) basés sur des
méthodes d'analyse circulaire prenant en compte des forces entre tranches non
horizontales ont montré que la différence entre ces méthodes pour l'évaluation
des coefficients de sécurité ne dépassait pas 4 %. La raison de la bonne préci-
sion apparente des résultats donnés par la méthode de BISHOP simplifiée repose
dans le peu de sensibilité de l'équation d'équilibre des moments aux forces e n -
tre tranches.

Le programme STABIL fournit également une évaluation du coefficient de


sécurité à partir de la méthode ordinaire des tranches due à FELLENIUS. Cette m é -
thode est similaire à celle de BISHOP simplifiée avec une simplification supplé-
mentaire : il n'est pas pris en compte de forces entre tranches. Cette simplifi-
cation impose des coefficients de sécurité différents entre tranches, le coef-
ficient de sécurité ne pouvant alors avoir la même signification que celle donnée
par BISHOP. Dans sa thèse à l'Université de Grenoble, MOUGIIM (8) a indiqué que
l'on pourrait prendre la relation suivante entre les coefficients de sécurité
déterminés par la méthode de BISHDP modifiée (FB) et par la méthode de FELLENIUS
(FF)
FB = FF + 13 %
- 25 -

Par ailleurs, l'analyse de pentes instables l'a conduit à penser que


la méthode de FELLEIMIUS pourrait être plus proche de la réalité que la méthode
de BISHDP simplifiée.

Ces différents points mettent l'accent sur la nécessité de prendre en


compte des coefficients de sécurité suffisants dans l'établissement de projets
et également de garder un bon esprit critique dans l'analyse des résultats. En
particulier, sans enlever tout leur mérite aux analyses de stabilité suivant
des surfaces de glissement circulaire proches de la réalité dans beaucoup de cas,
une bonne analyse du site ou du projet peut nécessiter d'envisager des surfaces
de glissement non circulaires dérivées de méthode par tranches similaires à la
méthode de BISHGP. De telles méthodes prennent en compte une surface de glisse-
ment quelconque, ou des blocs glissant sur des plans, peuvent parfois paraître
plus réalistes ; une comparaison des résultats de ces méthodes avec les résultats
du programme STABIL sera fournie dans l'exemple n° _4_ tiré de l'ouvrage de SHERARD
and al (9).

D'autre part, bien que ne faisant pas l'objet de ce rapport, nous devons
signaler la méthode des éléments finis qui permet de déterminer une distribution
exacte des contraintes dans un massif élasto-plastique ou bien à élasticité non li-
néiare. La connaissance de ces contraintes combinée avec l'analyse limite de
surfaces de glissements sélectionées permet une évaluation plus réaliste de la
stabilité d'une pente. Par ailleurs la technique des éléments finis permet une
approche beaucoup plus rationnelle du comportement dynamique d'un versant ou
d'une digue, ceci étant d'un intérêt certain dans le cas de tremblement de terre.
- 26 -

II - MISE EN OEUVRE DU PROGRAMME STABIL

II.1 - Axes de coordonnées

Fig. 15 - Choix des axes de coordonnées (STABIL)

L'axe des X doit être orienté de telle sorte que la descente le long de
la pente étudiée se fasse suivant les X croissants. L'axe des Y doit être orienté
positivement vers le bas.

II.2 - Définition des cercles de glissement

Les cercles de glissement peuvent être soit définis un à un par l'uti-


lisateur, soit déterminés par un processus de recherche automatique du cercle
critique.

II.2.1 - DEFINITION PAR L'UTILISATEUR

Les cercles doivent former un faisceau passant par un point fixe (nor-
malement le pied du talus) ou bien une série de cercles tangents à des horizonta-
les.

Dans le premier cas, l'utilisateur fixe les coordonnées du point fixe


(XTOE, YTOE), et dans le second cas, les ordonnées TANG das NLEVEL différentes
horizontales que les cercles, doivent tangenter et dans tous les cas les coordon-
nées des centres successifs.
+

(XTOL.VTOE)

a) passage par point fixe b) tangent à 2 horizontales

Fig. 16 - Schéma de définition des cercles de glissement (STABIL)


- 27 -

II.2.2 - RECHERCHE AUTOMATIQUE DU CERCLE CRITIQUE

Ici aussi les cercles sont astreints soit à passer tous par un point
commun soit à être tous tangents à une horizontale : le cercle "critique" re-
cherché sera le cercle du faisceau ainsi défini, qui présentera le coefficient
de sécurité le plus faible.

L'utilisateur devra fournir les coordonnées du cercle initial (central)


à analyser, ainsi qu'un pas d'espace DC servant à définir la distance entre cer-

r
cles.

Le début de la recherche se
fait en parcourant les cercles
dont les centres sont à la dis-
3#- tance 2 x DC du cercle initial,
c 2PC > et dans l'ordre Est, Sud, Ouest,
Nord :

r
Fig. 17 - Phase initiale de recherche du cercle critique

Si les coefficients de sécurité ne sont 8


pas inférieurs à 95 % du coefficient de sécurité o
au point central 0, la recherche continue autour 3«-
de ce point et dans le même ordre mais avec une 6
distance moitié (=DC), et suivant le même ordre.

.PC.

Fig. 18 - Phase intermédiaire

S Si aucun d e s c o e f f i c i e n t s d e sécurité
4 n ' e s t i n f é r i e u r à9 5 % d u c o e f f i c i e n t c e n -
tral, l a r e c h e r c h e s e p o u r s u i t avec u n
11. 12
r a y o n ¿2 D C .
Si o n n ' a toujours p a s trouvé d e coef-
7 ficient d e sécurité inf érieur, c ' e s t l e
6. centre i n i t i a l q u i défi nit l e cercle c r i -
9
tique.

Fig. 19 - Phase finale

Si a un instant quelconque de la recherche, on a rencontré un coeffi-


cient inférieur à 95 % du coefficient central, le point correspondant va devenir
le centre d'une nouvelle série de rotations 1, 2 , 3 . . . , elle-même interrompue
dès que l'on trouve un coefficient de sécurité inférieur à 95 % de celui de ce
nouveau point central.
- 28 -

Tant que l'on trouve des diminutions du coefficient de sécurité lors de


la recherche avec un rayon 2 x DC, la recherche se poursuit au point suivant se-
lon le même schéma. Par contre, dès que le rayon est devenu inférieur à 2 x DC,
seuls les points 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12 seront l'objet d'investigation :
quand on a utilisé une fois le rayon DC, on ne peut plus faire de recherche
qu'avec les rayons DC ou ¿2 x DC.

Dans le cas où le calcul se poursuivant on trouve des facteurs de plus


en plus faibles, le programme arrête les opérations après avoir analysé 51 cercles,
alors aucun coefficient minimal de sécurité n'a été trouvé.

Dans le cas normal, le coefficient minimal de sécurité est celui d'un


cercle qui est inférieur à tous ceux des cercles voisins dont les centres ont
été obtenus par les rotations successives (1, 2, 3 ... 11, 12].

Il est conseillé de faire plusieurs calculs successifs, en commençant


avec un pas de recherche relativement grand, et en affinant dans les calculs
suivants, en fonction des résultats trouvés.

II.3 - Géométrie du sol

Le programme permet le traitement de pentes irrégulières et de couches


de sol avec des propriétés différentes et des épaisseurs variables-
Cette géométrie est définie dans des sections verticales (dont le nom-
bre peut atteindre 17]. Il est nécessaire de placer la première et la dernière
section, ainsi que la limite inférieure de la couche de sol la plus profonde,
hors de portée de tout cercle de glissement éventuel.

Dans chaque section verticale on indique les ordonnées des interfaces


entre chaque couche, la limite supérieure de la première couche étant la cote
du sol.

II.4 - Caractéristiques du sol

Elles sont définies :


- soit par la cohésion du sol et son angle de frottement, qui sont
alors supposés présenter des valeurs uniformes au sein de chaque couche. Les va-
leurs C et | peuvent être données soient en valeur totale soit en valeur effec-
tive (à partir d'essais drainés ou non drainés], permettant ainsi des analyses
à long terme ou à court terme.
- soit par la loi de variation de la cohésion non drainée (su] avec
la profondeur, le nombre de points définissant cette loi est limité à 12. Cette
courbe peut être discontinue (alternance de sables et d'argiles]. En général ces
lois peuvent être obtenues à partir d'essais in situ (pénétration, scissomètre]
les analyses correspondantes se faisant en général à court terme.

II.5 - Fissures de tension

Elles sont définies par l'ordonnée du fond de fissure dans chaque sec-
tion verticale. Elles interviennent de la façon suivante : si un cercle recoupe
- 29 -

une fissure de tension, la surface de glissement ne suit plus le cercle mais re-
monte verticalement le long de la fissure (entre deux sections, le fond de fis-
sure est calculé par interpolation linéaire entre les fonds de fissures Y et
n
Y „ des sections voisines).
n+1

Pour la détermination des fis-


sures de tension on pourra se
reporter aux paragraphes trai-
tant de ce sujet pour les aba-
Yn- ques de HOEK.

II.6 - Pression interstitielle

L'action des pressions d'eau interstitielle sur la stabilité de pente


peut être prise en compte de trois façons différentes :

a - Soit par l'introduction d'un paramètre R


u
qui permet de donner une loi de variation de la pression interstitielle en fonc-
tion du poids des terres calculé suivant une verticale. Le coefficient R intro-
duit dans le calcul est alors le même pour toutes les couches considérées. L'in-
troduction des pressions interstitielles par l'intermédiaire d'un tel coefficient
est applicable aux digues et barrages pendant leur construction.

Dans ce cas le coefficient R égal à — • peut être défini à partir des


essais triaxiaux par la valeur B = ^

-• =
KCB-A) * —A A = BA
1 - (B-AH1-K)
B et A étant les coefficients de SKEMPTON obtenus à partir de l'essai
triaxial par la formule

Au = B Aa 3 + AtAc^-Ao^)

K. étant le coefficient de Poussée des terres égal soit à K soit à K.


(de l'ordre de D,4).

b - Par un régime de pression hydrostatique dans ce cas là il suffit


de fixer la surface libre de la nappe.

c - Par les pressions d'écoulement, que l'on peut introduire à l'aide


de lignes isopièzes (limitées à 12). Ces lignes isopièzes peuvent être définies
à partir de réseaux d'écoulements classiques. Ainsi à ce niveau il peut être in-
téressant de coupler le programme STABIL avec les programmes CAID:: ou ELFES:::: qui

::
Rapport BRGM 73 SGN 150 AME - Programme CAID simulation des écoulements souter-
rains par différences finies.
î:::
Rapport BRGM 72 SGN 141 AMË - Programme ELFES simulation des écoulements sou-
terrains par éléments finis.
- 30 -

permettent de calculer les réseaux d'écoulements et directement les lignes iso-


pièzes. La grande variété de réseaux d'écoulement que peut prendre en compte le
programme permet d'étudier les problèmes de stabilité de versant à long terme,
talus aval de barrage et talus amont dans le cas de vidange rapide.

I L 7 - Coefficient sismique

II est possible d'introduire dans le programme des coefficients de for-


ce horizontaux simulant l'effet des seismes dans une analyse pseudostatique.

Les forces horizontales peuvent être appliquées soit à la base des


tranches soit à leur centre de gravité. Dans le cadre d'analyse sommaire on peut
prendre en compte les coefficients sismiques horizontaux tels qu'ils peuvent
être donnés pour les règles P . S . 6 9 en France. Dans ce cas il est préférable de
choisir les points d'application des forces au centre de gravité des tranches."

Il est à noter que ce type d'étude doit être effectué avec précaution
en particulier dans le choix des paramètres de résistance des matériaux, (phéno-
mène dynamique, problèmes de liquéfaction], les méthodes par éléments finis étant
en général mieux adaptées.

" Bien que le programme dans les données prenne en compte deux coefficients
SI et S2, il ne s'agit que d'une astuce de calcul qui ne permet de prendre en
compte qu'un seul coefficient horizontal.
- 31 -

III - PRESENTATION DES DONNEES - PROGRAMME STABIL

Le programme STABIL utilise une présentation des données en format li-


bre : il a été conçu pour éviter tout problème de cadrage et de mise en place
des données. A l'exception de la première carte qui est en fait une carte titre
dont les 72 premières colonnes seront reproduites en tête du listing, toutes les
cartes suivantes contiennent des variables soit entières soit décimales qu'il
suffira de présenter suivant leur ordre logique, en séparant chaque nouvelle va-
riable de la précédente par un ou plusieurs blancs.

Un sous programme appelé READER lit les cartes perforées caractère par
caractère (FORMAT (80A1)) et identifie les nombres formés par des groupes de chif-
fres contenus (non séparés par un blanc) , contenant au plus un point et éventuel-
lement un signe - placé en tête. Ces variables sont alors envoyées sur une bande
magnétique qui est relue par le programme principal ; celui-ci charge alors les
variables dans les mémoires appropriées.

Le présent paragraphe (présentation des données] comporte :


- un rappel des règles de présentation des données ;
- une description des variables suivant leur ordre d'entrée dans le
programme ;
- un exemple de remplissage des données correspondant au problème de
l'exemple 1 du paragraphe IV (exemples de calcul).

111.1 - Règles de présentation des données

- chaque variable est séparée de la précédente par un ou plusieurs


blancs ;
- le nombre zéro doit effectivement figurer ;
- le point décimal n'est utile que lorsque le nombre contient effective-
ment une fraction décimale (on n'a pas à se préoccuper du type de la variable
FORTRAN) ;
- les données sont présentées par groupes ; une carte ne peut contenir
des données appartenant à deux groupes différents : il est nécessaire d'utiliser
une nouvelle carte chaque fois qu'apparaît un nouveau groupe ;
- un groupe de cartes peut lui-même comporter plusieurs sous groupes
conduisant à autant de séries de cartes ;
- une donnée ne peut être à cheval sur deux cartes successives : il est
interdit d'interrompre l'écriture d'une variable en colonne 80 pour la poursuivre
à partir de la colonne 1 de la carte suivante.

111.2 - Liste des données

II est important de noter que la seule contrainte imposée pour les


unités est la prise en compte dans le programme du poids spécifique de l'eau
égal à 1. Il suffit donc de travailler en unités cohérentes, compatibles,
- 32 -

l'usage des tonnes et mètres étant conseillé.

Commentaires

A - Intitulé

FORMAT (18 A4] Une carte

NPR0B (1 à 20) Toute information permettant d'identifier


le calcul

B - Données générales (1er groupe) Nouvelle carte

NSPEC Nombre de cercles spécificiés


NSPEC <: 40
si NSPEC = 0 le programme procède à une re-
cherche automatique

NLEVEL Nombre de.tangentes limites


NLEVEL £ 8
si NLEVEL = 0 les cercles passent par un
point fixe imposé

NSECT Nombre de sections verticales servant à


définir la géométrie du problème
NSECT < 17

NSTRAT Nombre de surfaces limitant les différentes


couches de sol (ce nombre est égal au nom-
bre de couches plus une unité)
NSTRAT < 12 (donc au maximum 11 couches)

LIGNE En principe, nombre de courbes d'égale pres-


sion interstitielle (isopièzes, ligne < 12)
si ligne = -1 on utilise le coefficient R
u
si ligne = 0 le sol est considéré comme sec
dans son ensemble
si ligne = 1 la ligne définie géométriquement
par la suite correspond à la surface libre
(répartition hydrostatique des pressions)
si ligne > 1 le chiffre indiqué correspond au
nombre de lignes isopièzes (ligne < 1 2 ) .
N.B. Si ligne ¿ D l'analyse doit être conduite
en contraintes effectives.

NPTCU Nombre de points utilisés pour définir la va-


riation de cohésion non drainée avec la
profondeur (NPTCU = 0 , si le programme n'utilise
pas cette option)

S1
. Coefficients seismiques
S2
si S1 = S2 l'effort correspondant est appliqué
au centre de gravité de la tranche
si S1 / 0 et S2 = 0 l'effort correspondant est
appliqué à la base de la tranche
- 33 -

Commentaires

C - Définition du centre du cercle (deuxième groupe) nouvelle carte

_£_NSPEC_=_O_ - Recherche automatique.

Xi Abscisse du centre du premier cercle à


étudier

Yi Ordonnée du centre du premier cercle à


étudier

DC Espacement entre centres de cercles suc-


cessifs à utiliser au cours de la recherche

Qption__:_NSPEC_> G. Cercles spécifiés par l'utlisateur

SPXC1) Abscisse du 1er cercle à étudier

SPYC1) Ordonnée du 1er cercle à étudier

SPX(2)

SPY(2)

SPXCN

SPY(N Ordonnée du dernier cercle à étudier

D - Seconde condition sur le cercle (troisième groupe) nouvelle carte

°Q_:_NLEVEL_=_O faisceau de cercles à point fixe

XT0E Abscisse du point par où passe(nt) lets]


cercle(s)

YT0E Ordonnée du point par où passe(nt) lets]


cercleCs)

Optipn : NLEVEL > 0

TANGC1) Ordonnée de la première horizontale à la-


quelle les cercles sont tangents

TANG(NLEVEL) Ordonnée de la dernière horizontale à la-


quelle les cercles sont tangents

E - Sections verticales (quatrième groupe) NSECT


séries de cartes

Les données correspondant a une nouvelle section,


doivent débuter sur une nouvelle carte : d'où NSECT séries de
cartes définies comme suit :

X Abscisse de la section verticale nouvelle carte


- 34 -

YFI Ordonnée du bas de la fissure de tension Commentaires


(en l'absence de fissure de tension, YFI
correspond à la cote du sol)

YSURF Ordonnée cote de la surface libre de l'eau au


sein de la fissure
En l'absence d'eau dans la fissure indiquer
YSURF = YFi
En l'absence de fissure indiquer YSURF =
YFi = cote du sol

YC1Î Ordonnée de la limite supérieure de la pre-


mière couche (Y(1) = cote du sol)

Y(2) Ordonnée de la limite supérieure de la deu-


xième couche = Ordonnée de la limite infé-
rieure de la première couche

Ordonnée de la limite inférieure de la cou-


Y(NSTRAT: che la plus profonde

Lorsque dans une section, la nème couche est


absente, on lui donne une épaisseur nulle
NB.1
(avec Y (n) = Y (n + D )

Les NSECT séries de cartes correspondant aux


différentes sections doivent impérativement
NB.2
être classées suivant l'ordre des abscisses
croissantes

F - Propriétés du sol (cinquième groupe) INSTRAT-1


séries de cartes
(NSTRAT-1) séries de cartes doivent définir les propriétés
de chaque couche

j numéro de la couche (correspond au numéro Nouvelle carte


d'ordre de la limite supérieure dans le
tableau Y(1 à NSTRAT))

CuCj) Cohésion du sol


si Cu(j) = -1 : on utilise pour cette couche
la variation de résistance non drainée avec
la profondeur

FRICT(j) Angle de frottement en degrés


si Cu(j) = - 1 faire FRICT(j) = 0 (variation
avec la profondeur)

WT0TAL(j) Poids spécifique total du sol (sol saturé,


humide)
- 35 -

G - Pression interstitielle (sixième groupe) Commentaires

Option_LIGNE_=_0 ne pas préparer de carte

Une
carte

Facteur de pression intersticielle (R


pression intersticielle/poids des ter-
rains placés au-dessus)

NSECT séries de
cartes
a) Préparer NSECT séries de cartes contenant chacune :

X Abscisse de la section verticale (++) Nouvelle carte

Pw(1) Ordonnées d'intersections de la 1ère ligne


d'égale pression avec cette section

PW(LIGNE) Ordonnées d'intersection de la dernière


ligne d'égale pression avec cette section

b) Dans le cas où LIGNE > 1", il reste à définir les valeurs

de la pression sur chacune de ces lignes, comme suit : Nouvelle carte

VAPWC1) Valeur de la pression sur la première ligne

VAPW(LIGNE) Valeur de la pression sur la dernière ligne

H - Variations de la cohésion non drainée avec la profondeur

Option_NPTCU_=_0 Aucune carte à préparer : cette notion n'est


pas utilisée.

ELVC13 Première profondeur à laquelle est spécifiée Nouvelle carte


la cohésion non drainée

VACM) Valeur correspondante de la cohésion non drainée

ELV(NPTCU) Dernière profondeur

VAC(NPTCU) Valeur correspondante de la cohésion non drainée


Nota : Si LIGNE = 1 il n'y a pas lieu d'introduire de cartes définissant
les pressions
[-' + ) : Ces abscisses doivent être les mêmes que celles définies en E.
B. R. G. M .
INFORMATIQUE

BORDEREAU DE DONNÉES

Groupe Programme S TA BI L Ord Dateur Page de


des cartel Code comptable Date
Programmeur

eu
A. ' E J X J E . M'P LEi , 1 , , , i i 1 i i i i i i i , 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 11 ! 1 1 , l i l i 1 1 1 1 1 ! 1 11
20 25 30 35 45 50 55 60 75 80
2 b, ,i ,4 i 6 i o i 4 , ,0
40 65 70
in B. |0 i 1 i i l i l l 1 1 1 1 1 , 1 1 1 l 11 l i l i 1 , 1 1 1 1 1 1 1 1 1

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a> i i i i 1 1 1 1 1 I 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 ! 1
15 i i i i i i i i i 1 1 1 1 , , , , 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 l i l i J 1 1 1 1 1 1 1 1.
o.
16 1 1 i , i i t i i 1 i i i 1 1 1 1 1 1 1 1 , 1 1 i 1 1 1 1 1 1 1 ( ¡
1 1 1 1 | , 1 ( 1 1 1 1 16

17 1 1 i i i i i i i , i i i i 1 1 1 L 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 I 1 i 1 1 1 1 1 1 1 1 1 ! 17
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19 1 | i , i , , , l i i i 1 1 " I I _i 1 1 1 1 1 1 1 I , I I 1 1 1 1 l i l i 1 1 1 1 1 1 1 1 19
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2C
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22 2?
1 \ , i , , , i i i i i t ! 1 1 _j 1 : 1 1 1 1 _J 1 1 1 1 I 1 1 1 l i l i 1 1 1 1 1 1
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24 1 1 , i , i , i l i i i i i 1 1 1 1 1 1 1 , I 1 1
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26 11 1 i , i > 1 1 i i i i i i i 1 l , i 1 1 1 I 1 , 1 1 1 , 1 1 1 1 l i l i 1 1 1 1 1 1
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27 1 \ 1 i i i i , , i i i i i i i 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 ! , 1 l i l i 1 1 1 1 I [ 1 1 1 27
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1 1i
- 37 -

IV - EXEMPLES DE CALCUL

Les différents exemples présentés dans ce paragraphe ont pour but de


montrer les possibilités du programme STABIL en les comparant à des cas cal-
culés par d'autres moyens.

IV.1 - Exemple 1 : (Exemple de calcul proposé par les auteurs du programme


STABR")

Cet exemple porte sur l'évaluation de la stabilité d'un remblai sablo-


argileux mis en place sur une couche d'argile molle. Le remblai peut contenir
des fissures de tension qui sont prises sèches dans le calcul ; les caractéristi-
ques de résistance du remblai sont définies par les valeurs C et $. Les caracté-
ristiques de résistance de la couche d'argile sont définies par un log donnant la
résistance au cisaillement non drainée en fonction de la profondeur (Fig. n° 21).

En général le programme STABIL effectue le calcul en unités françaises ;


cependant il suffit de remplacer 2 cartes du programme fixant les valeurs de la
densité de l'eau pour faire le calcul en unités anglaises (il est toujours néces-
saire que les unités soient homogènes) c'est ce qui a été fait pour cet exemple.

Etant donné le mode de rupture envisageable pour ce remblai ; correspon-


dant à une rupture profonde affectant le terrain de fondation, il est demandé au
programme de rechercher le cercle, tangent à une ligne située à l'élévation 54(ft),
présentant le coefficient de sécurité le plus faible.

Le tableau des entrées et des sorties correspondant est donné sur les
tableaux n° 3 et 4. Le coefficient de sécurité le plus faible défini par la mé-
thode de BISHOP modifiée est de 1,284, alors que celui défini par la méthode
ordinaire des tranches est de 1,310.

IV.2 - Exemple 2 : Glissement de terrain de Lodalen en Suède

Cet exemple porte sur un glissement de terrain ayant eu lieu à Lodalen


en Suède, qui a été étudié par SVEDALSDN, tel qu'il a été reporté dans la thèse
de MO.UGIN (fig. 22). Les calculs effectués par MOUGIN lui ont permis de trouver
un coefficient de sécurité de 1,00 par la méthode de BISHOP et de 0,79 pour la
méthode de FELLENIUS. Les surfaces de glissement étant en assez bon accord avec
la réalité.

Pour étudier ce cas, qui met en évidence l'effet des écoulements sur la
stabilité de pente, nous avons schématisé le terrain et les lignes d'équipoten-
tielles tel que cela est représenté sur la figure n° 23. La densité des terrains
n'étant pas fournie par MOUGIN, nous l'avons estimée égale à 2t/m3j pour rechercher
le cercle critique nous avons fixé le point correspondant à l'intersection de la
surface de glissement avec le haut du talus. Le tableau des entrées et des sorties
est fourni sur les tableaux n° 5 et 6. Après avoir calculé le coefficient de sé-
curité pour 18 cercles, le coefficient de sécurité minimal par la méthode de
BISHOP est donné égal à 1,085 pour un cercle proche de la surface de glissement
réelle ; le coefficient de sécurité minimal obtenu par la méthode de FELLENIUS
étant de 0,8445.

STABR version originale du programme STABIL mis au point aux Etats-Unis, cf. in-
troduction.
9O

Sections
y ' Vert «calo* \ ^

RÚislállct non ¿faitút

U)
CD

Fig. 21 - E x e m p l e n 0 1 - Etude de l'Université de Californie - Berkeley


- 39 - BISHCP MCDIFIECtLEFFtVPF 1971

EXEMPLE 1

CCNTROL CATA

NUMBER OF SPECIFIED CENTERS O


NUMBER OF ÜFPTH LIMITING TANGENTS 1
NUMBER OF VEPTICAL SECTIONS 4
NUMBER OF SOIL LAYER BOUNDARIES 6
NUMBER OF POPE PRESSURE LINES O
NUMBER OF POINTS DEFINING COHESICN PROFILE 4

SEISMIC COEFFICIENT S1,S2 CO 0.0

S E A R C H S T A R T S A T CENTER % 4C.Ct 20.0<,HTH FINAL GRID CF 2.0

iLL C I R C L E S TANGFNT TO D E P T H , 54. O f

GEOMETRY - -

SECTIONS -50.0 40.0 55.4 200.0

T . CRACKS 35.0 3 5.0 4C.C 40.0


W IN CRACK 35.0 35.0 40.C 40.0
BCUNDAF Y 1 27.7 27.7 4C.C 40.0
BOUNDARY 2 40.0 40.0 4C.C 40.0 •

BOUNDARY 3 42.5 42.5 42.5 42.5


BOUNDARY 4 53. 1 53. 1 53.1 53.1
BOUNDARY 5 59.7 5S.7 59.7 59.7
BOUNDARY 6 68.0 66.0 66.0 68.0

SOIL PROPEPTI ES

LAYER COHESION FRICTION ANGLE DENS ITY


1 615.0 31. 0 123 . 5
2 -1.0 0. 0 90 . 0
3 .... -1.0 0. 0 89 . 5
4 -1.0 0. 0 84 .0
5 -1.0 0. 0 87 . 5

SPECIFIED COHESION VS DEPTH

DEPTH COHESION
40.0 750.0
44.0 260.0
48.2 260.C
68.0 520.0


Tableau n° 3 - Données exemple n*
BISHOP f ' O D I F I E D f LEFEÉV FE 1 9 7 1
- 40 -

EXEMPLE 1

DUMBER TANGENT PADItS 3X< CENTEP ?Y< CENTEF FSSBISI-CF< Fsscy;


1 54.0 34.0 4C. 0 20.0 1.411 1.418
2 54.0 24.0 44. C 20.0 1.329 1.342
3 54.0 34.0 48.0 20.0 1.310 1.324
4 54.0 34.0 5C.C 20.0 1.318 1.332
5 54.0 22.0 48.C 22.0 1.299 1.316
6 54.0 2 2.0 5C.C 22.0 1.308 1.324
7 54.C 30.0 48.C 24.0 1.291 1.311
8 54.0 20.0 5C.0 24.0 1.301 1.320
9 54.0 28.0 48.0 26.0 1.286 ¡1Y3IOÎ
10 54.0 28.0 5C. 0 26.0 1.297 1.3 2U
11 54.0 26.C 4E.C 28.0 |1.2d4| 1.315
12 54.0 26.0 5C.C 28.0 1.296 1.327
13 54.0 24.0 46.0 30.0 1.286 1.328
14 5 4.C 26.C 46. C 28.0 1.290 1.321
15 54.C 24.0 5C.0 30.0 1.302 1.343
16 54.0 24.0 46.0 30.0 1.293 1.335
17 54.C 28.0 46.0 26.0 1.292 1.316
18 54.0 28.0 50.0 26.0 1.297 1.320

F.S. MINIMUM? 1.284 FOP THE CIPCLE OF CENTEP % 4 8 . Ot 28.0<

Tableau n° 4 - Résultats - exemple n° 1


_ , ^^^ *%

10
12
U

D'après this* iP Ueugin.Cas n't tOOALEN (Suida)

C«1;0t/m2 FF-0,79 10 IS 20

27,1° FB-1,00

Fig. 22 - Exemple n° 2 - Glissement de terrain de Lorialen en Suède (réf. n° 8)


- Résultats Programme Stabil

FB = 1.09

FF = 0.85

- Résultats Abaques de HOEK

écoulement de pente normal

F.S. = 1.30

écoulement horizontal,
F.S. = 1.16
I

67 52 U I« M
X distance (m)
Fig. 23 - Maillage suivant exemple n° 2 .
- 43 - BISHOP MCDIFIFO.LEFEGVF.F 1971

STABP-FXEKPl. F. C-LOPALEN( SUCDF ) - NO1 DE HTLGIN

CCNTRCL CATA

NUMBER OF SPECI c IEr CENTERS """ : - 0


NUMBER Pc PTPTH LIMITING TANGENTS 0
NUMBF.P CF VERTICAL SFCTIONS 8
NUMBER OF SOIL LAVES BOUNDARIES 2
NUMBER OF POPE PRESSURE LINES 8
NUMBER OF POINTS DE C INING COHESIPN PPCFILE

SEISMIC COEFFICIENT S 1 , S 2 # 0. C C. 0

S E A R C H STARTS A T CENTER 2 30.0f 1 0 . 0<fWlTH FINAL GRID CF 4 , 0


. T : ~" -
§=:-,
ALL S THROUGH TH E POIN T % 12
CIPCL ES P A S 26.0< ......
._. . ...- -
- -- -
" " ..
r p f M C T c y .^.-— --'- '.'.7-^ ... - - - — -- — • • • -

- - -

I SECTIONS ;; .. : o . o 15.0 " 1 8 . C 30 . 0 44 ¿or 52.0 58. 67 . o ; ;; ^ - ï


T . CFACKS 26.0 26.0 26.C 32 . 0 39 . 0 43.0 43. 5 43 .5
W IN CRACK 26.0 26.0 26.0 32 . 0 39 . 0 43.0 43. 5 43 .5
BOUNDARY 1 26.0 26.0 26.0 32" . 0 39.0 43.0 4 3 . 5 ~. 43
BOUNDARY 2 58.0 58. 0 5 8.0_ _58 . 0 3 8 . Q _ „ 5 8_. 0 5.8 . P... 58 . 0
• - : - _

STIL PROPERTIES _ — . . __ ..

LAYE* ~~
:
COHESION:." FF ICTION ANGLE 7 T ^ DENS ITT:--/. -TTZ.- .- --sy- : :_ ~_~-

1 2 7 .,1 — — 2. o_... =:
. -..
FOPE PFESSURE C ATA ~
"ZJJ _ __~_ .' • -
—- — -- _" rr..
~:' -.

:-—-
COORDINATE S OF FQUI-PR ESSURE LI NES ~r-"- > " '•":-:.:..: -.-.'-.7^1""
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SECTIONS 0.0 15.0 18.0 30 . 0 44 . 0 52.0 58. 0 67 .o": -"T : ^::
LINE 1 ?8.7 30.5 3 3.0 34 . 5 40 . 0 4?. 0 44. 0 44 .0
LIME 2 31.0 3 2.0 32«5 37 • 0 42 . 3 45.5 46. 5 46 . 5 - . : :-;
LINE 3 33.0 3 4.0 34.7 39 . 0 4¿- . 5 47.0 48. 0 ¿8 . 0
7 :
L INE 4 34.0 35.5 36.3 40 . 5 46 . 0 48.5 49. 5 49 . 5 : =^=-.
LIME 5 35.0 36.7 37.7 42 . 3 ¿8 • no 5 0.0 51. 0 51 .0
L INE 6 3 6.0 38.3 39.3 43 . 5 49 .7 52.0 53. 0 53 . 0 • - - . : • - . -

LINE 7 38.3 40.(3 4C. 5 45 . 3 51 . 7 5A-. 0 55o 0 55 . 0


LIME 8 43.0 41.7 42.5 47 . 3 53 .7 56.3 57. 3 57 .3

V A L U E S OF PRESSA E ON EQUI-PRES SURE L INE S ".': -


._ . - -- - "
L INE PRFSSUR E
1 0.0
2 2.0
3 4.0 Tableau n° 5 - Données - Exemple n° 2 -
4 6.0
5 8.0
6 10.0 __.
7 12.0
8 14.0
BISHOP 1971
- 44 -

STAOR-EXfMPLF C-tOPAL EN( SUFDE ) - NO1 DE MCIGIN

JMBIER TANGENT RADILS SX< CENTER *Y< CENTEP F:S*BIS!-CP< FSÎCVS<

1 33.7 23.7 30. C 10.0 2.0C8 l.o?7


2 40.1 30.1 3e.o 10.0 1.336 1.228
3 47.1 37.1 46. C 10.0 1.094 0.919
4 54.5 44.5 5¿. C 10.0 1.255 0.923
5 52.4 34.4 46.0 18.0 1.244 0.863
6 43.2 41.2 46. C 2.0 1.144 1.067
7 5C.8 40.8 50. C 10.0 1.182 0o917 :
8 ¿9.6 35.ó 46.0 14.0 1.144 0.Ö79
9 43.6 33.6 42.G 10.0 1.136 1.013TM—=
10 45.0 39.0 46. C 6. 0 1.094 0.981
11 53.4 39.4 50. G 14.0 1.251 0.892 ,
12 45.8 31.8 42.C 14.0 •1.085 l 0.°07
13 48,6 30.6 42. C 18. 0 - 1.114- Í0.644J .. T
14 42.2 28.2 38.0 1.237 1-0H3
15 52.4 34.4 4 6 . C r ~ .-_== . .: 1 9 . 0 ; 1.244 0.863 ?
16 44o7 26.7 38.C 18.0 1.179 0.954
17 4 0.1" 30.1 y 38.0 - 10.0 1.336 1.228
18 47.1 37.1 46. C 10.0 !•?.?*•.... O.°19
:L -.-' :-.---i--Z~: :

.S. MINIMUM* 1 . 0 85 fOP" THE" CIPX LE OF CENTEP J " 4 2 . 0 , 14.0< :


— ~^^Z:---Z~ r
-

.... .

- :~:'- : . . . : . . . _ . • — ~~- : :' ' .

__.— _._. . .. • • - - . - • - _ - _ -

Tableau n° 6 - Résultats - Exemple n°..2— T—-i—7—:-- . -


- - - - - - - — . --

~~-Z^ . ~~~ : --.- ;^__


"• _ . : _ - - - - - - . -."- "-."/_r"->;. V

_ -__r.- . - :—:L-_— - — -—..


- 45 -

Ces résultats sont proches de ceux obtenus par MOUGIN et apparaissent


en bon accord avec la réalité.

Nous avons procédé à une analyse de la stabilité de ce versant à par-


tir des abaques de HOEK présentées dans la première partie de ce rapport. Pour
ce calcul nous avons estimé les paramètres suivants :

i = 25° Y = 2,00 t/m3

<(> = 27,1° C = 1,00 t/m2

H = 12,00 m
w
H = 16,00 m.

Les valeurs X et Y correspondantes et aussi les valeurs de coefficient


de sécurité que l'on peut en déduire sont les suivantes :

- pour un écoulement de pente normal

X = - 0,4
FS. CHOEK) =1,30
Y = 32

- pour un écoulement de pente horizontal

X = 2,8
FS. (HOEK) = 1,16
Y = 32

Ce calcul montre que les valeurs définies à partir des abaques sont
optimistes, ceci étant dû vraisemblablement au fait que les cercles de glissement
réels ne sont pas exactement des cercles de pied. Cependant une appréciation de
la stabilité à partir des abaques aurait permis de conclure à une stabilité
précaire du versant, on peut voir en particulier l'intérêt qu'il y a à étudier la
stabilité pour diverses conditions hydrauliques, l'écoulement horizontal dans ce
cas approchant davantage de la réalité.

IV.3 - Exemple 3 : Stabilité de talus aval de barrage - Exemple de calcul


donné par SHERARD p. 340 â 360 (réf. 9)

Dans cet exemple nous avons repris un exemple présenté par SHERARD
(réf. 9) pour lequel il a donné les résultats de différentes méthodes de cal-
cul. Il s'agit du talus aval d'un barrage en terre constitué d'un noyau en ar-
gile et d'enrochements où est pris en compte un réseau d'écoulement correspondant
aux lignes d'équi-pression schématisées sur la figure 24. Le découpage en sec-
tion correspondant au schéma et aux valeurs données dans le tableau d'entrée
n° 7 permet d'introduire le noyau, une zone non saturée de densités différentes
et les enrochements.
SMERAflP

lijnt. t/t aatu.r<\t i on)


1
{an

¿e ^\v>«ïnet>t no« ci

v
«

2OO

Fig. ZU - Exemple n° 3 - Calcul de talus aval de barrage (¿HERARoJ


- 47 -
BISHOP' MODIFIED,LEFEBVPE 1971

STAE^-tXEMPLC L.5-F1G.7.4.1.-SHERARD-EAPTH+EAFTH-RÜCK DAMS t 1967

CONTROL DATA

NUMbEP OF SPECIFIED CFNTERS 1


NUMBER UF DEPTH LIMITING TANGENTS O
NIMBER OF VcKTICAL SECTIGNS 9
NUhBEfc ÜF SOIL LAYEP BOUNDARIES 4
NUMbbR UF PORE PRESSURE LINES 4
NUMBER OF POINTS UEFINING COHESION PROFILE O

SEISMIC COEFFICIENT S1,S2 # CO 0.0

SPECIFIED CENTER %X,Y<

% 132.0 54.0< %

ALL CIRCLES PASS THROUGH THE POINT % 3 8 . 5 t 73.0<

GECMtTRY
SECTIONS 25.0 31.0 38.5 48.0 60.0 73.0 82.0 110.0 200.0

T. CRACKS 80.0 76.0 7 3 . 0 73.0 79.0 86.0 90.5 105.0 150.0


w IN CrACK Ö0.0 76.G 73.C 73.0 79.0 86.0 90.5 1C5.0 150.0
BOUNDARY 1 bO.O 76.0 73.0 73.0 79.0 8 6 . 0 90.5 105.0 150.0
BOUNDARY 2 104.0 90.U 7 3 . C 7 3 . 0 1 0 1 . 0 1 2 9 . 0 150.û 150.Ü 150.0
bCUNDARY 3 1 0 4 . C 9 0 . 0 7 6 . 5 84.0 101.0 129.0 150.0 150.0 150.0
BOUNDARY 4 150.C 150.0 150.C 150.0 150.0 150.0 150.0 lbO.O 150.0

SOIL PROPERTIhS

LAYER COHESION FRICTION ANGLE DENSITY


1 0.0 38.7 2.0
2 2.4 26.6 2.0
3 2.4 26.6 1.9

PORE PRESSURE DATA


CUOFDINATES OF EOUI-PRESSURE LINES

SECTIONS 25.0 31.0 38.5 48.0 60.0 73.0 82.0 110.û 200.0
LINE 1 8u.O 76.0 7 6 . 5 83.5 101.0 129.0 150.0 150.0 150.0
LINE 2 82.0 82.0 84.C 91.0 1C7.0 132.0 150.0 150.0 150.0
LINE 3 bó.C ¡36.0 89.C 99.0 114.0 137.0 15Û.0 150.0 150.0
LINE 4 91.5 91.5 9 5 . 5 105.5 121.0 141.0 150.0 150.0 150.0

VALUES U F P R E S S U R E ON EOUl-PPESSURE LINES

LINE PRESSURE Tableau n° 7 - Données - Exemple n° 3 - Cercle fixe


1 0.0
2 0.5
3 1.0
4 1.5
- 48 -
UISHÜP MUüIFIEDtLEFEÜVPE 1971

STABR-EXEMPLL L . b - f I G . 7 . 4 . 1 . - S H E R A R D - E A F TH+EARTH-FDCK DAMStl967

NUMBER TANGENT RADIUS SX< CENTEF fy$ CENTER FS^BlShCP< FS3-0MS<

1 149.4 95.4 132.0 54.0 2.30G 1.982

Tableau n° 8 - Résultats - Exemple n° 3 - Cercle fixe


- 49 -

Le calcul effectué pour un cercle proche de celui étudié par SHERARD,


dans le cas de la surface de glissement circulaire, donne un coefficient de sé-
curité par la méthode de BISHOP de 2,30, la valeur correspondante par la méthode
ordinaire des tranches (FELLENIUS) étant de 1,98 (tableau 8). Si l'on compare
ces valeurs à celles calculées par SHERARD par différentes méthodes faisant in-
tervenir des surfaces de glissement non circulaires, on voit que les valeurs
obtenues par le programme STABIL sont du même ordre de grandeur.

Si l'on demande au programme la recherche du centre le plus critique


(tableaux n° 9 et 10), tangent à la fondation du barrage, on s'aperçoit que la re-
cherche évolue vers des cercles de glissement passant à travers les enrochements
seulement. Ainsi au bout de cinquante cercles étudiés l'on obtient un coefficient
de sécurité de 2,09 par la méthode de BISHOP modifiée pour un cercle passant ap-
proximativement au pied du talus (cf. fig. 22). Si l'on avait procédé à une éva-
luation de la stabilité à partir des abaques de HOEK, on aurait obtenu pour
i = 26° et <j> = 38° 7 une valeur de X = 20 et Y = 30, ceci conduisant à un coef-
ficient de sécurité de l'ordre de 2,1.

IV.4 - Exemple 4 : (Exemple tiré de l'ouvrage de PILOT et MOREAU p. 29


réf. rr 2)'

Nous avons pris en considération cet exemple à titre de vérification, il


s'agit du 3e cas présenté par PILOT et MOREAU pour montrer l'utilisation de leurs
tables dans le cas d'un remblai avec banquettes latérales.

La schématisation des terrains correspondant à cet exemple est reporté


sur la fig. 25 ; il s'agit d'un remblai pulvérulent sur une couche de sol cohé-
rent mou ayant 15 mètres d'épaisseur au-dessus du bed-rock. Nous avons recherché
le cercle le plus critique parmi les cercles tangents à la ligne 4 0 . Sur la
fig. 25 nous avons représenté les lignes des centres de cercle de rupture possé-
dant d'égales valeurs de coefficient de sécurité. La valeur minimale calculée
par la méthode de BISHOP est de 0,837 la valeur correspondante obtenue par
FELLENIUS étant de 0 , 7 8 5 . PILOT et MOREAU à partir de leurs tables donnent une
valeur de 0,869 montrant le bon accord entre les résultats obtenus par le pro-
gramme STABIL et les abaques basées d'ailleurs sur la même méthode de calcul.

Ces quelques exemples présentent différents domaines d'application


du programme STABIL. De même à l'aide d'une schématisation appropriée, il est
possible d'étudier la stabilité de structures au grand glissement (murs de sou-
tènement, fondations sur une pente).
. 5 0 _ BISHOP MCDIFIED, LEFEBVPE 1971

STAER-EXFJ PL E L - F IG„7 « ¿ . 1- SHtP A F D - E AF TH + EA1? TH-ROCK DAMS,1967

CONTROL CATA

NUMBER OF SPEC I FIFO C E N T E R S 0


NUf.BEF HF DEPTH LIMITING TANGENTS 1
NUMBER OF VFPTICAL SECTIONS
9
NUMBER ÜF SOIL LAYER BOUNDARIES
4
NUMBER OF PORE PRESSUPF LINES
4
NUMCEP OF POINTS DEFINING COHESION PPCFILE
0

SEISMIC COEFFICIENT S1,S2 C. C 0.0

SEARCH STARTS AT CENTER 130. Cf 60. C < , H f H FINAL'GRID CF i 2 . 0

ALL CIRCLES TAN GENT TO DEPTH, 1 50 .c,


. - • . - - : _ -

— — _ — ... : - . L- -. - - • - " - "

. _— - ____ -

C E L M E T H Y ----:.: . :

25. 0 31.0 3 8. c 48. 0 60 . 0 73. 0 82 . 0 1 1 0 . 0 200 .0'""" ?


-
SFCTIDNS

T . CRACKS 80. 0 76.0 7 3. 0 73. 0 79 . 0 86. 0 9 0 .5 305. 3 150 . 0 :


-'."• • .

W IN CRACK 80. 0 7 6 . 0 7 3o 0 73. 0 79 . 0 86, 0 °0 9 5 105« 3 15 0 . 0


BOUNDARY 1 80. 0 7 6 . 0 7 3 . 0-" 73. 0 79 . 0 86. 0 93 . 5 105. 0 150 .0
BOUNDARY 2 104. 0 90. 3 73. 0 73. 3 1 01 . 0 129. 3 150 .3 150. 0 150 .0
BOUNDARY 3 104. n 90.0 76. 5 84. 0 1 01. 0 129, 3 150 . 0 150. û 150 .0
BOUNDARY 4 150. 0 1 5 0 . 0 150. 0 150. 0 1 50 . 0 150. 0 150 . 0 150. 0 150 .0
: - • . - : :
~ ' - - - .".":-"-^-ï7z=.

SCIL PROPERTIES i - .-^.. ^ • - ----- --- - _: " . - i ;"..- ' "-'.-.


• - - .L-.

CO HES ION " FR ICTI ON \ K c DENS ITY


-•- . • " . - . " • - - ~ ~

LAYER
1 0.0 38. 7 2 .0
2 2.4 26. 6 7- _.- 2 .0
3 2.4 ?6. 6 1. 9

PORF PPTSSUPE CATA -

COORCINATFS O F EOU I-PP ES S U R E LINES

S ECT IONS 25 . 0 ? 1» 0 38. c 43. 0 60. 3 73. 0 82. 0 110 eO 700 . 0


L ING 1 80 .0 76. 0 76. 5 83. 5 1 01. 0 129. 0 15 0 . 0 150 .0 15Ü .0
L INE 2 82 . 0 82. 0 84. C 91. 0 1G7. 13 2 .
• )
0 15-1. 0 153 .0 150 .0
L INE 3 86 oO 8 6, 0 89. 0 9 Q 9 0 1\u9 0 1 37. 0 150. 0 150 ,3 150 .0
r
L INF 4 91 . 5 91. 95. 5 105. 5 121. 0 141. 0 15 0 . 0 150 .0 15 0 .0

VALUES OF PRESSURE O N EQ U I - P P E S S L P 5 LINES

L IN E PRESSURE Tableau n° 9 - Données - Exemple n° 3 -


1 0.0 Recherche de cercle
2 0.5 critique
3 1.0
4 1.5
. ' . . . - 51 - BISHOP MODIFIED, LEFEBVPE 1971

STABP-cXEMPLF L- F IG.7 . 4 . 1- SHEPÍ PD-EAF TH+E AP TH-POCK DAPS,1967

NUMBER TANGEN T RADIUS tX< CENTER *Y< CENTER FS?BIShOP< çs*crs<


1 150.0 90.0 1 3 0 . 0 - 6 0 . 0 2.384 2.027 _
2 150.C 90.0 134.0 60. 0 2.375 2.023
3 150.0 90.0 136.0 6 0 . 0 2.376 2.024
4 150.0 88.0 134.0 6 2 . 0 2.408 2.043
5 150.0 «0.0 132.0 6 0 . 0 2.377 2 . 0 24 ~_~=~-
6 150.0 92.0 134.C 5 8 . 0 2.346 2.006
7 150.0 92.0 136.0 5 8 . 0 2.344 2 . 0 0 6 -.v^>-_--
8 150.0 9?.O 3 38.0 5 8 . 0 2.347 2.007
9 150.0 90.0 136.C 6 0 . 0 2.376
10 150.0 94.0 136.0 5 6 . 0 2.316 1.^90
11 150.0 94.0 138.0 5 6 . 0 " . ' 2.316 - 1.990 ;=VJ
12 150.0 94.0 140.0 5 6 . 0 2.320 1.991
13 150.0 92.0 138.0:^- 5 8 . 0 - 2.347 : ^ L - 2 . 0 0 7 ...~±^L-.
14 150.0 96.0 138.0 5 4 . 0 2.289 1.974
15 150.0 96.0 140. C -r== 3 E T 5 4 ¿ O u n 2.290 1.974 i"^y
16 150.0 96.C 136.0 54.0 2.291 l.°76
17 150.0 ^ 9 8 . 0 ~T^ 138.t3 - - 52.0:- 2.265 1.961 - --
16 150.0 98.0 140. C 52.0 2.264 1 . 9 6 0
19 150.0 : « 8 . 0 r _-- 142. C ^ ^ --•"••: 5 2 . 0 ~ 2.266 1 . 9 6 0 '--'- - T - "
20 150.0 96.0 140.0 54.0 2.290 1.974
21 150.0 100.0 ^ 140. C ^ 50.0 ^ -.:•. 2 . 2 4 1 1.948 -
22 150.0 1C0.0 142. C
. . . A '
50.0 2.241 1.947
23 150.0 1 0 3 . 0 .---^ 3 50.0 -r= •~ - 2 . 2 4 4 ^ 5 1.947 ^
24 150.0 98.0 142.0 52.0 2.266 1.960
25 15 0 . 0 102.0 " - 142.0 48. Û - :-._ 2 . 2 1 8 -:-"•• 1.935 li.JLvi
26 150.0 102.0 144.0 48.0 2.219 1.934
27 150.0 102.0 1 4 0 . C ..:• --•V., 4 8 . 0 I: 2.220:"~ : '•1 . 9 37 :^~-=.„•
28 15C.0 104.0 1 4 2 . C 46.0 2.198 1.924
29 150.0 104.0 144.C - -- 4 6 . 0 •----. :: r 2 . 1 9 7 .- 1.922 ~-~ ^
30 150.0 104.0 146. C 46.0 2.199 1.922
31 150.0 102.0 ;.£..••" 1 4 4 . C " - ^•~ 48.0._. 2.219 1.934
32 150.0 106.0 144.0 44.0 2.178 1.913
33 150.0 1C6.0 146.C T ; 44.0 2.177 1.911 ^ - :
34 150oO 1C6.0 148.0 44.0 2.180 1.910
35 150.0 104.0 146.0 : 46.0 2.199 1.922 .^-:
36 150.0 108.0 146.C 42.0 2.158 1.901
37 150.0 1C8.0 148.0 42.0 2.159 1.900 yl=
38 150.0 1C8.0 144.0 42.0 2.160 1.904
39 150.0 110.0 146. C 40.0 2.141 1.893 J;-
40 150.0 110.0 148.0 40.0 2.143 1.891
41 150.0 110.0 150.0 40.0 2.142 1.889 -V
42 150.0 108.0 148. C 42.0 2.159 1.930
42 150.0 112.0 148.C >-Y ? 3 8 . 0 2.124 1.883 •-?=="
44 150.3 112.0 150. C 38.0 2.124 l.P-81
45 150.0 112.0 152.0 38.0 2.126 1 . 8 79 . "-i¿---
46 150.0 130.0 150.0 40.0 2.142 1.889
47 150.0 114.0 15G.C 36. 0 2.107 1.67 3
48 150.0 134.0 152.0 36.0 2.108 1.871
49 150-0 114.0 148.0 36.0 2.109 1.P76 .>
50 150.0 136.0 150. C 34.0 2.093 l.f.66
51 150.0 116.0 152. C 34.0 2 . 0 92 1.864 :

Tableau n° 10 - Résultats - Exemple n° 3 - Recherche de cercle critique


o 1O 2o 3^ X ^y so 6o
i
f
/ /

o,
n L\
/

OBÜn +
/
Qftl 0- /o
/

our 1

2Jtch. aos.védcw /
!' '
Utt ti iem& coe
f
1 ""

10 1 /
K ^—-, jr y
\
V. 7
V 1 >
/
f
V

20
C : :o
Y - 3« • S
\
# T/r»
r
\

V\
/
30
\
\
o- T/ro k <
<
1/
T/íi
N" \
/ 1 '/

c

^--
• —

Fig. 25 - Exempl e correspondant au U m e c a s t r a i t e daní s l'ouvrage de Pilot et Moreau


BISHOP M O D I F I E D «LEFEBVRE 1"?71

PLE 0.2-CAS NC 3,P.29,PILOT+MnpÇAU,1973

CCNTPOL CATA

NUMBFP OF SPFCIFIED C E N T E R S ""' " O " '-"-'•-^ -= . . _l


NUMKFR OF CEPTH LIMITING T A N G E N T S 1 Q)
NUHBEP Oc VFPTICAL S E C T I O N S 15 ¡i
MUM«":0 OF SU IL IAYF= B O U N D A R I E S 3 " CO
NUMBHR
NUMBr.R OF PORF PRFSSURF.
PRFSSURF. LINES
LINES 00 c
MJHBEF OF" POINTS DEFINING COHESION PRCFILE O

SEISMIC COEFFICIENT S 1 . S 2 # C. C 0.0

SFARCH STARTS AT CENTFP ? 60.Ct K.CXihliH FINAL GRIO CF-: 2 . 0 . . .._:!_. '
a
- - -.u- :- .__ _ _ - . - - • O
ALL CIRCLES TANCENT TO D E P T H , 4C.0, 3
— - (P^
• . . . . . . CD
CECMETKY Ul
I
SECTIONS -50. 0 0.0 10.C 20.0 2¿. 0 3 0. 0 39 . 2 44.0 4<?.2 52.0 55.0 60.0 70.0 75.0 80.0 m
x
CD
T . CRACKS 15. 15.0 15.0 15.0 15. 0 18. 0 22 . 6 22.6 22.6 23.8 25.0 25.0 25.0 25. C 25.0
W IM CFACK 15. 0 15.0 15.0 15.0 15. 0 18. 0 22 .6 22.6 22.6 23.8 25.0 25.0 25.0 25.0 25.0
BOUNCAPY 1 15. 0 15.0 15.0 15.0 15. 0 18. 0 22 .6 22.6 22.6 23.8 25.0 25.0 25.0 25.0 25.0 CD
B^u^ l ^APY 2 25. 0 2 5.0 25.0 25.0 25. 0 25. 0 25 .0 25.0 25.0 25.0 25.0 25.0 25.0 25.0 25.0
BnuMCAPY 3 40. 0 40.0 40.0 40. 0 43. 0 40. 0 40 .0 40.0 40.0 40.0 40.0 40.0 40.0 40.0 40.0
o
Ln

SOIL PROPERTIES
CD
L AYFP COHESION FRICTION ANGLE DENSITY
1 0.0 3 5. 0 2.2 3-
2 2.0 • 0. 0 2.0 CD

s-
CD
a.
CD
n
CD
1
n

I•
CD
n
*i
H-
r+
H-
c
CD
- 54 - BISHOP 1971

STAPe-EXEMPL F. 0 . 2 - C A S NO 3 f P . 29 , PI LOT+MPRE AU »1 973

NUMBEF TANGENT FAÜIUS *X< CENTER *Y< CENTER FSÎBIS»-0P< FS2CMS<

i 40.0 26.0 60. C 14.0 3 . 0 07 2.fc87


2 40.0 26.0 64. C 14.0 ?.772 3.713
3 40.0 22.0 60. C 18.0 3,605 3.541..
4 40.0 26.0 56. C 14.0 2.158 2.006
5 40.0 22.0 56. C 18.0 2.707 2.586
6 • 40.C 26.0 52. C 14.0 1,555 1.413
7 40.0 26.0 48.0 14.0 1.183 1.069 i
8 40.0 26.0 44.0 14.0 0.982 0.901
;
9 40.0 26.0 40. C 14. 0 0.894 0.826 "~^L=
10 40.0 26.0 36.0 14.0 0.872 0.808
11 40.0 26.0 38.0- 14.0 "-" 0 . 8 75 0 . 8 11 " 1 : : .
12 ¿0.0 26.0 34. C 14.0 0.883 0.817
13 40.0 28.0 36. a - 12.0 í . 0 . 8 55 0 . 7 9 3 "fTL^
14 40.0 28.0 38.C 12.0 0.858 0.796
15 40.0 28.0 34.0 " =^t •--".: 1 2 . 0 0.864 0 . 8 0 1 —"-TT-"
16 40.0 30.0 36.C 10.0 0.845 0.786
17 40.0 30.0 " r 3 8 . 0 ~- - v 10. 0 0.848 0 . 7 8 8 -•----.
18 40.0 30.0 34. C 10.0 0.853 0.793
19 40.0 32.0 - 36.G i 8.0 0.840 0.784 =
20 40.0 32.0
se.c 8.0 0.842 0.786
21 40.0 32.0 r 3 4 . C ~ . ~ 8 .0 0.847 0.790-_>. T
22 40.0 34.0 36. C 6.0 O.e37 0.785
23 40.C 3 4 . Û ^:=^ -_-_ - 3 8 . 0 = - : 6 . 0- - - 0 . 8 4 0 - 0.787
24 40.0 34.0 34.0 6.0 0.844 0.791
25 40.0 3 6 . 0 IT T 36.0 - _4.0—^ -' 0.838 0 . 7 8 9 "_"-V
26 40,0 32.0 3 8. C 8.0 0.842 0.786
27 40.0 7 32.0 ~ r 34. C 8.0 T " 0.847 0.790^=^:
28 40.0 36.0 34. C 4.0 0.844 0.794
29 40.0 3 6 . 0 - ____:..._ 3 8 . 0 -•.-.- - 4 . 0 :-.-. - : 0.840;"".. 0.79I?"f-~---

— — __
F.S. MINIMUM* 0.837 FOR THE CIRCLE OF CENTER î 36,0, 6.0«.

Tableau n° 12 - Résultats - Exenple n° 4 - Recherche de cercle critique


- 55 -

blSHUP MOÛlFIfcU.LEFEBVFE 1971

STAoF-cXEMPLE U . 3 - C A S NU 3 , P . 2 9 . P 1 L O T * M O R E A U , 1 9 7 3

CCNTI-OL LATA

OF SPECIFIED CENTERS 40
OF Ct-PTM L I M I T I N G TANGENTS 1
ür Vtt-TILAL S t C T R N S 15
OF SOIL LAYfck B O U N D A R I E S 3
uF PUf> E PSLSSUP E LINES 0
NUKbtF OF PO1N1S ÜEF1N1NG CCHES1PN PROFILE 0

SEISMIC CUEFFICltNT SlfS2 CO 0.0

SPECIFIED CENTER ÏX,Y<

* 36.3 -3.0< t 34.0 -1.0< t 36.0 -1.0< i 38.0 -1.0<


28.0 1 »0< % 30.C 1.0< 32.0 1.0< i 34.0 1 .0<
t 36.0 l.'J< % 38.0 1.0< i 44.0 1.0< t 2b.0 3.0<
30.0 3.0< i 26.0 5.0< % 2t>.0 5.C< 32.Û 5.0<
i. 48.0 5.0< t 24.0 7.0< % 30.0 7.0< t 28.0 9.0<
32.0 9.0< % 34. C s.o< * 36. C 9.0< i 3b.0 9.0<
t 44.0 9 .G< t 48. 0 9.0< 1 26.0 11.0< % 26.0 11.0<
% 3C.0 11.0< 32. C 1 1 . 0< t 34.0 11.0< t 36.C 11.C<
% 28.0 13.C< % 32.0 13.0< 1 34.0 13.0< i 36.0 13.0<
* 40.0 13.0< % 44.0 13.0< t 48.0 13.0< t 52.0 1 3 . 0<

ALL CIRCLES TANGENT TO DEPTH, 40.0,

GECKETRV

SECTIONS -50.0 0. 0 10.0 20.0 24.0 30.0 39.2 44.0 49.2 52.0 55.C 60.0 70. C 80.0 100.0

T . CRACKS 15.0 15. 0 15.0 15.0 15.0 18.3 22.6 22.6 22.6 23.8 25.0 25.0 25. C 25.0 25.0
« IN CRACK 15.0 15. 0 15.0 15.0 15.0 18.0 22.6 22.6 22.6 23.£ 25.0 ¿5.0 25. C 25.0 25.0
oUUNDAKV 1 15.0 15. 0 Ib.G 15.0 15.0 18.0 22.6 22.6 22.6 23.8 25.0 25.0 25. C 25.0 25.0
bOJNDÄf'Y 2 25.0 25. 0 25. C 25.û 25.0 25.0 25.0 25.0 25.0 25.0 25.0 25.û 2?. 0 25.0 25.0
ßuUNOAfiY 3 40.0 40. 0 40.0 40.0 4C.0 40.0 40.0 40.0 40.0 40.0 4U.0 40.0 40. C 40.0 40.0

SOIL PRClPFFTIcS

LAYEF CUHtSION FPICTION ANGLE DENSITY


1 0.0 35. C 2.2
2 3.0 0. 0 2.0

Tableau n° 13 - Données - Exemple n° 4 - Cercle9 fixes


- 56 -
yiSHÜP MODIFIED,LfcFEBVKE 1971

STAHP-EXEMPLE 0 . 3 - C A S Nu 3tP.29,PiLOT+MFRtAU»1973

NUMBffF TAN GEMT RADIUS 2X< CtNTEF. *Y< CENTER FS*BISHOP<


1 40.Û 43.0 36.0 -3.0 0.852 0.814
2 40.0 41.0 34.0 -1.0 0.852 C.81C
3 40.0 41.0 36.0 -1.0 0.847 0.805
4 40.0 41.0 36.0 -1.0 0.848 0.607
5 40. Ó 39.0 26.0 1.0 0.910 C.656
6 40.0 39.0 30.0 1.0 Ù.d80 0.831
7 40.0 39.0 32.0 1.0 Û.86Û 0.813
8 40.0 39.0 34.0 1.0 0.84f. 0.803
9 40.0 39.0 36.0 1.0 0.842 0.798
10 40.0 39.0 38.0 1.0 0.844 0.600
11 40.0 39.0 44.0 1.0 0.694 0.843
12 40.0 37.0 28.0 3.0 0.912 C.654
13 40.0 37.0 3C.0 3.0 0.880 0.827
14 40.0 35.0 26.0 5.0 0.967 C.898
15 40.0 35.0 26.0 5.0 0.918 0.855
16 40.0 35.0 32.0 5.0 0.858 0.805
17 40.0 35.0 48.0 5.0 0.99 7 C.922
16 40.0 33.0 24.0 7.0 0.936 0.955
19 40.0 33.0 3C.0 7.0 0.868 C.627
20 40.U 31.0 26.0 9.0 0.944 0.871
21 40.0 31.0 32.0 9.0 0.867 0.606
22 40.0 31.0 34.0 9.0 0.84 9 C.791
23 40.0 31.0 36.0 9.0 0.842 0.785
24 40.0 31.0 36.0 9.0 G.844 0.787
25 40.0 31.0 44.0 9.0 0.918 0.849
26 40.Ü 31.0 46.0 9.0 1.044 0.955
21 40.C 29.0 26.0 11.0 0.992 0.929
28 40.0 29.0 28.0 11.0 0.949 0.680
29 40.0 29.0 30.0 11.0 0.913 0.843
30 40.U 29.0 32.0 li.O û. o79 0.814
31 40.0 29.0 34.0 11.0 0.858 0.796
32 40.0 29.0 36.0 11.0 0.852 0.791
33 40.0 27.0 28.0 13.0 0.959 0.897
34 40.G 27.0 32.0 13.0 0.896 G. 82 6
35 40.0 27.0 34.0 13.Ü 0.872 0.808
36 40.0 27.0 36.0 13.0 0.863 0.799
37 40.0 27.U 40.0 13.0 C.Ö83 0.816
30 40.0 27.0 44.0 13.0 0.964 0.885
39 40.0 27.0 48.0 13.0 1.144 1.035
40 40.0 27.0 52.0 13.0 1.467 1.344

Tableau n° 14 - Résultats - Exemple n° 4 - Cercles fixes


- 57 -

CONCLUSION

A travers la présentation de ces deux méthodes d'évaluation de la sta-


bilité des pentes, nous avons vu les paramètres dont la connaissance est néces-
saire pour mener les calculs à bonne fin. Ainsi nous pensons que chaque fois
que l'on doit traiter des problèmes, où l'évaluation de stabilité de pente peut
devenir critique, il est important d'envisager, en complément des levés géologi-
ques préliminaires, des campagnes de reconnaissance permettant de définir ces
paramètres. Nous insistons sur ce fait, car ce n'est que sur la base de la re-
cherche et de la mesure de ces paramètres que l'on peut obtenir une bonne uti-
lisation des observations géologiques.

Par exemple, nous pensons que le premier réflexe dans une étude de sta-
bilité de pentes doit conduire, en plus des observations topographiques et géo-
logiques
- à l'exécution d'un certain nombre d'identification des matériaux
en vue de l'estimation des propriétés mécaniques ;
- à la mise en place d'un minimum de piézomètres, pour lequel un suivi
des variations saisonnières des niveaux d'eau est toujours plein d'intérêt.

Dans des étapes de recherche plus élaborées on peut procéder en plus


à des analyses en Laboratoire ou in situ plus poussées, à des mesures piézomé-
triques supplémentaires couplées avec des mesures de perméabilité. Ces relevés
peuvent être utilement complétés par des mesures inclinométriques ou des mouve-
ments de surface, pendant la période des relevés piézométriques, dans le cas
où la stabilité apparaît comme critique. La connaissance de ces moyens et leur
adaptation au cas étudié, est importante dès le démarrage des études, en effet
il n'est trop souvent fait appel è de tels moyens qu'en fin d'études, alors
qu'ils nécessitent de longues périodes d'observation pour avoir toute leur
valeur.
REFERENCES

(1) HGEK E. : "Estimating the stability of excavated slopes in open-cast mines".


Transactions Inst. Mining and Metallurgy. Vol. 79, 1970 pp. A109-A132.

(2) PILDT G. et MOREAU M. : "La stabilité des remblais sur sols mous. Abaques de Cal-
cul" - Editions Eyrolles 1973.

(3) TAYLOR D.N. : "Fundamental of soil mechanics" J. WILEY & Sons N.Y. - 1948.

(4] JAIMBU N. : "Stability analysis of slopes with dimensionless parameters".


D. Sc. Thesis Harvard soil mech.. Series n° 46, 1954.

(5) BISHOP A.W. et MORGENSTERN N. : "Stability coefficients for earth slopes" -


Geotechnique Vol. 10 n° 4 1960.

(6] SPENCER E. : "A method of analysis of stability of embankments assuming parallel


inter-side forces" Geotechnique Vol 17, 1967.

(7) MORGENSTERN N.R. et PRICE V.E. : "The analysis of the stability of general slip
surfaces" - Geotechnique 15 - 79 - 93.

(8) MOUGIN J.P. : "Les mouvements de terrain. Recherches sur les apports mutuels des
études géologique et mécanique à l'estimation de la stabilité des pen-
tes". Thèse Université de Grenoble (1973).

(9) SHERARD J.L., WOODWARD R.S., GIZIENSKI S.F., CLEVENGER W.A. : "Earth and earth
rock-dams". John Wiley and Sons Inc., (1973].
LISTE DES FIGURES

Fig. 1 - Types de rupture prise en compte dans les abaques de HOEK.

Fig. 2 - Définition des facteurs d'angle et de hauteur dans le cas de rupture


plane.

Fig. 3 - Abaque de stabilité I - rupture plane, coefficient de sécurité.

Fig. 4 - Définition des facteurs d'angle et de hauteur dans le cas de rupture


circulaire.

Fig. 5 - Abaque de stabilité II - rupture circulaire, coefficient de sécurité.

Fig. B - Construction géométrique donnant la valeur Z .


o
Fig. 7 - Détermination du centre du cercle de pied critique pour des pentes dans
des sols ou roches tendres.

Fig. 8 - Méthode empirique de détermination du cercle critique enveloppe.

Fig. 9 - Position de surface libre en écoulement "normal" depuis le niveau non


perturbé H à la face de la pente.

Fig. 10 - Relation entre la hauteur de la zone de ruissellement h et le niveau


de nappe non perturbé H .
w
Fig. 11 - Analyses de pentes de porphyre dans des mines à ciel ouvert à Rio Tinto
[Espagne).

Fig. 12 - Schéma d'analyse de stabilité

Fig. 13 - Equilibre des forces sur une tranche.

Fig. 14 - Graphique de recherche du coefficient de sécurité.

Fig. 15 - Choix des axes de coordonnées (STABIL].

Fig. 16 - Schéma de définition des cercles de glissement.

Fig. 17 - Phase initiale de recherche du cercle critique.

Fig. 18 - Phase intermédiaire de recherche du cercle critique.

Fig. 19 - Phase finale.

Fig. 20 - Bordereau de donnée exemple 1.

Fig. 21 - Exemple n° 1 Etude Université de Californie - Berkeley.

Fig. 22 - Exemple n° 2 Glissement de terrain de Lodalen en Suède (réf. 8 ) .

Fig. 23 - Maillage suivant exemple n° 2.

Fig. 24 - Exemple n° 3 Calcul de talus aval de barrage.

Fig. 25 - Exemple correspondant au 3ème cas traité dans l'ouvrage de


PILOT et MOREAU (réf. n° 2 ) .
LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 - Domaine de cohésion pour des sols ou roches "intactes".

Tableau 2 - Angles de frottement approchés pour des roches "types".

Tableau 3 - Données - Exemple n° 1.

Tableau 4 - Résultats - Exemple n° 1.

Tableau 5 - Données - Exemple n° 2.

Tableau 6 - Résultats - Exemple n° 2.

Tableau 7 - Données - Exemple n° 3 - Cercle fixe.

Tableau 8 - Résultats - Exemple n° 3 - Cercle fixe.

Tableau 9 - Données - Exemple n° 3 - Recherche de cercle critique.

Tableau 10 - Résultats - Exemple n° 3 - Recherche de cercle critique.

Tableau 11 - Données - Exemple n° 4 - Recherche de cercle critique.

Tableau 12 - Résultats - Exemple n° 4 - Recherche de cercle critique.

Tableau 13 - Données - Exemple n° 4 - Cercles fixes.

Tableau 14 - Résultats - Exemple n° 4 - Cercles fixes.

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