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UTILISATION D'ABAQUES
DESCRIPTION ET NOTICE D'EMPLOI DU PROGRAMME STABIL
par
B. B O N C O M P A I N et J.-P. S A U T Y
avec la collaboration de P. ERNEK et U. W E Y E R
Pages
INTRODUCTION 1
1.1 - Principe 21
1.2 - Equilibre d'une tranche. Expression de S . 22
1.3 - Equilibre du talus. Calcul du coefficient de sécurité 23
1.4 - Considérations générales sur les méthodes de calcul par
tranche 24
II - MISE EN OEUVRE DU PROGRAMME STABIL 26
11.1 - Axes de coordonnées 26
11.2 - Définition des cercles de glissement 26
11.2.1 - DEFINITION PAR L'UTILISATEUR 26
A - Intitulé 32
B - Données générales 32
E - Sections verticales , 33
F - Propriétés du sol 34
G - Pression interstitielle 35
IV - EXEMPLES DE CALCUL 37
IV. 1 - Exemple 1 : (Exemple de calcul proposé par les auteurs du
programme STABR) 37
IV.2 - Exemple 2 : Glissement de terrain de Lodalen en Suède 37
IV.3 - Exemple 3 : Stabilité de talus aval de barrage - Exemple de
calcul donné par SHERARD p. 340 à 360 45
IV.4 - Exemple 4 : (Exemple tiré de l'ouvrage de PILOT et MOREAU
p. 29 réf. n° 2) 49
CONCLUSION . . . . o 57
R E F E R E N C E S
INTRODUCTION
Dans le cadre de l'étude des risques naturels, les problèmes posés par
les versants instables entrent pour une grande part. Par ailleurs la définition
d'ouvrages tels que les digues en terre, déblais et remblais le long de tracés
autoroutiers, nécessitent des analyses de stabilité j le même problème étant posé,
en géotechnique minière, lors d'exploitation de mine à ciel ouvert.
Les abaques présentés par le Docteur HOEK, qui nous semblent assez peu
connus en France, établis après étude des nombreux abaques existants, sont
intéressants par leur remarquable simplicité. Ces abaques ont été réalisés de
façon à pouvoir étudier l'influence de l'un ou l'autre des paramètres affectant
la stabilité d'une pente donnée permettant ainsi une meilleure compréhension du
problème. Applicables aussi bien à la mécanique des sols que des roches, ces aba-
ques sont adaptés aux problèmes de versants naturels, fouilles et déblais, ils
sont limités à l'évaluation de la stabilité des corps de remblais ou de digues,
car ils ne prennent pas en compte les terrains de fondation. Dans le cas où le
terrain de fondation présente une certaine importance pour l'évaluation de la
stabilité on pourra se reporter utilement à l'ouvrage "La stabilité des remblais
sur sols mous : abaques de calcul" publié par G. PILOT et M. MOREAU en 1973 aux
éditions Eyrolles.
un versant ou sur un talus. Il est donc évident que le recours aux abaques se
justifie dans le cas où une bonne simplification du site peut être réalisée et
où l'on ne demande pas des évaluations trop précises ; par ailleurs lorsque le
calcul doit être effectué pour des valeurs proches de la limite de l'équilibre
ou lorsque les conditions géologiques ne se prêtent pas à des simplifications
importantes le recours à des programmes sur ordinateur est alors nécessaire.
7 ate Vax£JL<¿
a. Ruptur«. p\one
FiMure el»
b. Rupture cvrculavre
(HOEK 1]
- 6 -
Pour les deux cas, on suppose que les conditions d'écoulement ne sont
pas perturbées à une distance du pied du talus supérieure à 4 fois la hauteur du
talus.
6 - Les abaques permettent de prendre en compte l'influence de fissures
de tension, soit sèches, soit remplies, au sommet de la pente. Cependant on ne
peut envisager un développement progressif de ces fissures ni l'existence de plus
d'une fissure.
TABLEAU 1 - DOMAINE DE VALEURS DE COHESION POUR DES SOLS OU DES ROCHES "INTACTS"
réf. (HOEK, 1)
- 7 -
Type de roche
Roche intacte Fracture Résiduel
Basalte 48-50 47 -
Craie - 35-41 -
Diorite 53-55 - -
Grauwacke 45-50 - -
Porphyre - 40 30-34
Quartzite 64 44 26-34
Schiste 26-70 - -
Siltstone 50 43 -
réf. (HOEK, 1)
7 - L'influence de type de rupture évoluant dans le temps en raison de
phénomènes de fluage ou d'altération ..ne peut, également pas-être pris en compte.
8 - Par ailleurs comme nous l'avions indiqué plus haut ces abaques ne
sont valables que pour des surfaces de glissement partant du pied et ne peuvent
donc permettre d'étudier des ruptures passant par la couche de fondation du ver-
sant ou de la digue.
H : hauteur de la pente
C : cohésion
<
>
j : angle de frottement (°)
Noter : II est bien de noter que dans le cas de rupture plane nécessitant la
connaissance de l'angle 3 , le facteur d'angle de pente X n ' a de si-
gnification que si i>3><|>.
- 9 -
X - 2 V 0 - Í » (/*- Y - YH/c
ltL
HJc
Y-
100
8222 2 2 S S
0 10 20
Facteur d1 angl e X
X « ¡-1,2* Y « YH/c
x - i- ioo/"fT] c
H
u
X-i-
L VIOO;TTJ c
o • «
100
-20 -10 0
1
Fact eur d angl e X
-3H -2H -H H
CHOEK, 1]
- 15 -
Une autre méthode empirique tfig. 8] permet de cerner les cercles cri-
tiques, prenant en compte ce dernier point.
2c r\ +
o Y M -
ft,* 4. r 15°
30'
/
0,2
i. « 60
L-90*
O
q,S
Rapport H w / H
Fig. 10 - Relation entre la hauteur de la zone de ruissellement h
et du niveau de la nappe non perturbée (HOEK 1)
- 17 -
géotechniques, on peut avoir recours à des corrélations telles que celles exis-
tantes à partir d'essais d'identification comme les limites d'Atterberg pour les
sols ou les indices FRANKLIN pour les roches. L'utilisation de corrélations doit
toujours être pondérée par un bon sens basé sur l'observation du site et la
connaissance de l'histoire des formations intéressées, par exemple l'effet de la
surconsolidation possible des terrains. Par ailleurs nous attirons l'attention sur
les problèmes toujours importants dans le cas de stabilité de pente, liés à un
passage de résistance de pic à des valeurs résiduelles, pour des matériaux sur-
consolidés.
Les exemples d'utilisation des abaques sont fournis avec les résultats
d'analyse sur ordinateur présentés plus loin.
Une telle approche est présentée sur la fig. 11 portant sur l'analyse de
pente de porphyres dans des mines à ciel ouvert à Rio Tinto en Espagne. Pour cette
analyse, le docteur HOEK indique que les résultats d'essais en laboratoire laissant
un certain doute sur leur interprétation, il a été procédé à une analyse statis-
tique des pentes stables et instables avec différentes valeurs de caractéristique
de résistance pour déterminer les valeurs les plus adaptées (permettant de séparer
au mieux (F.S. = 1] les pentes stables des pentes instables). Les résultats pré-
sentés sur la figure sont ceux apparaissant les meilleurs, les points correspon-
dant à des pentes instables avec des coefficients de sécurité de 1,6 et 1,7 étant
vraisemblablement associés à des facteurs géologiques défavorables.
- 18 -
de sécurité
C 0> <0 -t <*»«« T- O 9»
300
o Runfe* stoUes
• Pentes mitaV»\«s
3o
(HOEK, 1]
2ême PARTIE
LE PROGRAMME STABIL
- 20 -
Le programme de calcul STABIL est basé comme nous l'avons indiqué plus
haut sur la méthode de BISHOP simplifiée, prenant en compte des surfaces de glis-
sement circulaires donc essentiellement applicables aux sols ou aux roches ten-
dres. Ce programme permet ainsi de calculer les coefficients de sécurité pour
des cercles de glissement soit imposés par l'utilisateur, soit déterminés auto-
matiquement par un processus de recherche du coefficient de sécurité minimal.
I.I - Principe
C'est une méthode de calcul basée sur l'étude de l'équilibre d'une por-
tion du talus d'épaisseur unitaire (seuls les problèmes plans sont concernés), et
délimitée par un cercJe de glissement. Le calcul de l'équilibre des moments ten-
dant à faire pivoter l'ensemble le long du cercle est réalisé d'une façon appro-
chée par discrétisation en une série de tranches verticales. Il conduit à l'éva-
luation du coefficient de sécurité correspondant à ce cercle.
Notations :
X. = X. .
i 1+1
Dans les conditions normales, le talus n'est pas à la limite de rup-
1
ture, et seule une portion — de la résistance au cisaillement est mobilisée sur
C>1
1 -
Portion — de la force de cohésion —i=—
1
Portion — de la résistance de frottement ; la force normale étant P - u 1
r i i i
[avec P . force normale due au terrain et u.l. due à la pression intersti-
~\it. + E t - E t , + s1!" + pt = o
i i 1+1 i i
W. - P. cosa. - S. sina. = 0
î i i i i
W. - S. sina.
P. = i i
i cosa.
W. - S. sina.
r x X X
Cl.+
ii *• cosa. iirbTi
i cosa. F + t g a . tg<|>!
R E W . sina. = R E S
i l i
- 24 -
CW ± - u
RïW. sina. = p E -
i i F
1 +
f(F) = 0.
I W . sina.
D'autre part, bien que ne faisant pas l'objet de ce rapport, nous devons
signaler la méthode des éléments finis qui permet de déterminer une distribution
exacte des contraintes dans un massif élasto-plastique ou bien à élasticité non li-
néiare. La connaissance de ces contraintes combinée avec l'analyse limite de
surfaces de glissements sélectionées permet une évaluation plus réaliste de la
stabilité d'une pente. Par ailleurs la technique des éléments finis permet une
approche beaucoup plus rationnelle du comportement dynamique d'un versant ou
d'une digue, ceci étant d'un intérêt certain dans le cas de tremblement de terre.
- 26 -
L'axe des X doit être orienté de telle sorte que la descente le long de
la pente étudiée se fasse suivant les X croissants. L'axe des Y doit être orienté
positivement vers le bas.
Les cercles doivent former un faisceau passant par un point fixe (nor-
malement le pied du talus) ou bien une série de cercles tangents à des horizonta-
les.
(XTOL.VTOE)
Ici aussi les cercles sont astreints soit à passer tous par un point
commun soit à être tous tangents à une horizontale : le cercle "critique" re-
cherché sera le cercle du faisceau ainsi défini, qui présentera le coefficient
de sécurité le plus faible.
r
cles.
Le début de la recherche se
fait en parcourant les cercles
dont les centres sont à la dis-
3#- tance 2 x DC du cercle initial,
c 2PC > et dans l'ordre Est, Sud, Ouest,
Nord :
r
Fig. 17 - Phase initiale de recherche du cercle critique
.PC.
S Si aucun d e s c o e f f i c i e n t s d e sécurité
4 n ' e s t i n f é r i e u r à9 5 % d u c o e f f i c i e n t c e n -
tral, l a r e c h e r c h e s e p o u r s u i t avec u n
11. 12
r a y o n ¿2 D C .
Si o n n ' a toujours p a s trouvé d e coef-
7 ficient d e sécurité inf érieur, c ' e s t l e
6. centre i n i t i a l q u i défi nit l e cercle c r i -
9
tique.
Elles sont définies par l'ordonnée du fond de fissure dans chaque sec-
tion verticale. Elles interviennent de la façon suivante : si un cercle recoupe
- 29 -
une fissure de tension, la surface de glissement ne suit plus le cercle mais re-
monte verticalement le long de la fissure (entre deux sections, le fond de fis-
sure est calculé par interpolation linéaire entre les fonds de fissures Y et
n
Y „ des sections voisines).
n+1
-• =
KCB-A) * —A A = BA
1 - (B-AH1-K)
B et A étant les coefficients de SKEMPTON obtenus à partir de l'essai
triaxial par la formule
Au = B Aa 3 + AtAc^-Ao^)
::
Rapport BRGM 73 SGN 150 AME - Programme CAID simulation des écoulements souter-
rains par différences finies.
î:::
Rapport BRGM 72 SGN 141 AMË - Programme ELFES simulation des écoulements sou-
terrains par éléments finis.
- 30 -
I L 7 - Coefficient sismique
Il est à noter que ce type d'étude doit être effectué avec précaution
en particulier dans le choix des paramètres de résistance des matériaux, (phéno-
mène dynamique, problèmes de liquéfaction], les méthodes par éléments finis étant
en général mieux adaptées.
" Bien que le programme dans les données prenne en compte deux coefficients
SI et S2, il ne s'agit que d'une astuce de calcul qui ne permet de prendre en
compte qu'un seul coefficient horizontal.
- 31 -
Un sous programme appelé READER lit les cartes perforées caractère par
caractère (FORMAT (80A1)) et identifie les nombres formés par des groupes de chif-
fres contenus (non séparés par un blanc) , contenant au plus un point et éventuel-
lement un signe - placé en tête. Ces variables sont alors envoyées sur une bande
magnétique qui est relue par le programme principal ; celui-ci charge alors les
variables dans les mémoires appropriées.
Commentaires
A - Intitulé
S1
. Coefficients seismiques
S2
si S1 = S2 l'effort correspondant est appliqué
au centre de gravité de la tranche
si S1 / 0 et S2 = 0 l'effort correspondant est
appliqué à la base de la tranche
- 33 -
Commentaires
SPX(2)
SPY(2)
SPXCN
Une
carte
NSECT séries de
cartes
a) Préparer NSECT séries de cartes contenant chacune :
:î
Nota : Si LIGNE = 1 il n'y a pas lieu d'introduire de cartes définissant
les pressions
[-' + ) : Ces abscisses doivent être les mêmes que celles définies en E.
B. R. G. M .
INFORMATIQUE
BORDEREAU DE DONNÉES
eu
A. ' E J X J E . M'P LEi , 1 , , , i i 1 i i i i i i i , 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 11 ! 1 1 , l i l i 1 1 1 1 1 ! 1 11
20 25 30 35 45 50 55 60 75 80
2 b, ,i ,4 i 6 i o i 4 , ,0
40 65 70
in B. |0 i 1 i i l i l l 1 1 1 1 1 , 1 1 1 l 11 l i l i 1 , 1 1 1 1 1 1 1 1 1
C . 3 40 , 2iO , 2 1 i i i , , i l 1 i 1 1 i i i i i i 1 1 1 t 1 1 1 1 1 1 , 1 1 1 I 11 l i l i 1 I I I , 1 1 1
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29 1 | 1 i i i i 1 1 i 1 i i i • i | 1 1 i , , , 1 1 1 1 :
1 1 1 1 (
! 1 1 1 , 1 1 1 I | I 1 1 29
30 i jL j I i i i i 1 1 i | i i i i i i t 1 | i , i i J , 1 1 1 1 1 1 1 I 1 1 1 1 1 1 | 1 1 1 , 1 1 30
1 1i
- 37 -
IV - EXEMPLES DE CALCUL
Le tableau des entrées et des sorties correspondant est donné sur les
tableaux n° 3 et 4. Le coefficient de sécurité le plus faible défini par la mé-
thode de BISHOP modifiée est de 1,284, alors que celui défini par la méthode
ordinaire des tranches est de 1,310.
Pour étudier ce cas, qui met en évidence l'effet des écoulements sur la
stabilité de pente, nous avons schématisé le terrain et les lignes d'équipoten-
tielles tel que cela est représenté sur la figure n° 23. La densité des terrains
n'étant pas fournie par MOUGIN, nous l'avons estimée égale à 2t/m3j pour rechercher
le cercle critique nous avons fixé le point correspondant à l'intersection de la
surface de glissement avec le haut du talus. Le tableau des entrées et des sorties
est fourni sur les tableaux n° 5 et 6. Après avoir calculé le coefficient de sé-
curité pour 18 cercles, le coefficient de sécurité minimal par la méthode de
BISHOP est donné égal à 1,085 pour un cercle proche de la surface de glissement
réelle ; le coefficient de sécurité minimal obtenu par la méthode de FELLENIUS
étant de 0,8445.
STABR version originale du programme STABIL mis au point aux Etats-Unis, cf. in-
troduction.
9O
Sections
y ' Vert «calo* \ ^
U)
CD
EXEMPLE 1
CCNTROL CATA
GEOMETRY - -
SOIL PROPEPTI ES
DEPTH COHESION
40.0 750.0
44.0 260.0
48.2 260.C
68.0 520.0
•
Tableau n° 3 - Données exemple n*
BISHOP f ' O D I F I E D f LEFEÉV FE 1 9 7 1
- 40 -
EXEMPLE 1
10
12
U
C«1;0t/m2 FF-0,79 10 IS 20
27,1° FB-1,00
FB = 1.09
FF = 0.85
F.S. = 1.30
écoulement horizontal,
F.S. = 1.16
I
67 52 U I« M
X distance (m)
Fig. 23 - Maillage suivant exemple n° 2 .
- 43 - BISHOP MCDIFIFO.LEFEGVF.F 1971
CCNTRCL CATA
SEISMIC COEFFICIENT S 1 , S 2 # 0. C C. 0
- - -
STIL PROPERTIES _ — . . __ ..
LAYE* ~~
:
COHESION:." FF ICTION ANGLE 7 T ^ DENS ITT:--/. -TTZ.- .- --sy- : :_ ~_~-
1 2 7 .,1 — — 2. o_... =:
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FOPE PFESSURE C ATA ~
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COORDINATE S OF FQUI-PR ESSURE LI NES ~r-"- > " '•":-:.:..: -.-.'-.7^1""
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LIME 2 31.0 3 2.0 32«5 37 • 0 42 . 3 45.5 46. 5 46 . 5 - . : :-;
LINE 3 33.0 3 4.0 34.7 39 . 0 4¿- . 5 47.0 48. 0 ¿8 . 0
7 :
L INE 4 34.0 35.5 36.3 40 . 5 46 . 0 48.5 49. 5 49 . 5 : =^=-.
LIME 5 35.0 36.7 37.7 42 . 3 ¿8 • no 5 0.0 51. 0 51 .0
L INE 6 3 6.0 38.3 39.3 43 . 5 49 .7 52.0 53. 0 53 . 0 • - - . : • - . -
.... .
__.— _._. . .. • • - - . - • - _ - _ -
H = 12,00 m
w
H = 16,00 m.
X = - 0,4
FS. CHOEK) =1,30
Y = 32
X = 2,8
FS. (HOEK) = 1,16
Y = 32
Ce calcul montre que les valeurs définies à partir des abaques sont
optimistes, ceci étant dû vraisemblablement au fait que les cercles de glissement
réels ne sont pas exactement des cercles de pied. Cependant une appréciation de
la stabilité à partir des abaques aurait permis de conclure à une stabilité
précaire du versant, on peut voir en particulier l'intérêt qu'il y a à étudier la
stabilité pour diverses conditions hydrauliques, l'écoulement horizontal dans ce
cas approchant davantage de la réalité.
Dans cet exemple nous avons repris un exemple présenté par SHERARD
(réf. 9) pour lequel il a donné les résultats de différentes méthodes de cal-
cul. Il s'agit du talus aval d'un barrage en terre constitué d'un noyau en ar-
gile et d'enrochements où est pris en compte un réseau d'écoulement correspondant
aux lignes d'équi-pression schématisées sur la figure 24. Le découpage en sec-
tion correspondant au schéma et aux valeurs données dans le tableau d'entrée
n° 7 permet d'introduire le noyau, une zone non saturée de densités différentes
et les enrochements.
SMERAflP
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CONTROL DATA
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GECMtTRY
SECTIONS 25.0 31.0 38.5 48.0 60.0 73.0 82.0 110.0 200.0
SOIL PROPERTIhS
SECTIONS 25.0 31.0 38.5 48.0 60.0 73.0 82.0 110.û 200.0
LINE 1 8u.O 76.0 7 6 . 5 83.5 101.0 129.0 150.0 150.0 150.0
LINE 2 82.0 82.0 84.C 91.0 1C7.0 132.0 150.0 150.0 150.0
LINE 3 bó.C ¡36.0 89.C 99.0 114.0 137.0 15Û.0 150.0 150.0
LINE 4 91.5 91.5 9 5 . 5 105.5 121.0 141.0 150.0 150.0 150.0
CONTROL CATA
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C E L M E T H Y ----:.: . :
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CECMETKY Ul
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SECTIONS -50. 0 0.0 10.C 20.0 2¿. 0 3 0. 0 39 . 2 44.0 4<?.2 52.0 55.0 60.0 70.0 75.0 80.0 m
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T . CRACKS 15. 15.0 15.0 15.0 15. 0 18. 0 22 . 6 22.6 22.6 23.8 25.0 25.0 25.0 25. C 25.0
W IM CFACK 15. 0 15.0 15.0 15.0 15. 0 18. 0 22 .6 22.6 22.6 23.8 25.0 25.0 25.0 25.0 25.0
BOUNCAPY 1 15. 0 15.0 15.0 15.0 15. 0 18. 0 22 .6 22.6 22.6 23.8 25.0 25.0 25.0 25.0 25.0 CD
B^u^ l ^APY 2 25. 0 2 5.0 25.0 25.0 25. 0 25. 0 25 .0 25.0 25.0 25.0 25.0 25.0 25.0 25.0 25.0
BnuMCAPY 3 40. 0 40.0 40.0 40. 0 43. 0 40. 0 40 .0 40.0 40.0 40.0 40.0 40.0 40.0 40.0 40.0
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Ln
SOIL PROPERTIES
CD
L AYFP COHESION FRICTION ANGLE DENSITY
1 0.0 3 5. 0 2.2 3-
2 2.0 • 0. 0 2.0 CD
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- 54 - BISHOP 1971
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F.S. MINIMUM* 0.837 FOR THE CIRCLE OF CENTER î 36,0, 6.0«.
STAoF-cXEMPLE U . 3 - C A S NU 3 , P . 2 9 . P 1 L O T * M O R E A U , 1 9 7 3
CCNTI-OL LATA
OF SPECIFIED CENTERS 40
OF Ct-PTM L I M I T I N G TANGENTS 1
ür Vtt-TILAL S t C T R N S 15
OF SOIL LAYfck B O U N D A R I E S 3
uF PUf> E PSLSSUP E LINES 0
NUKbtF OF PO1N1S ÜEF1N1NG CCHES1PN PROFILE 0
GECKETRV
SECTIONS -50.0 0. 0 10.0 20.0 24.0 30.0 39.2 44.0 49.2 52.0 55.C 60.0 70. C 80.0 100.0
T . CRACKS 15.0 15. 0 15.0 15.0 15.0 18.3 22.6 22.6 22.6 23.8 25.0 25.0 25. C 25.0 25.0
« IN CRACK 15.0 15. 0 15.0 15.0 15.0 18.0 22.6 22.6 22.6 23.£ 25.0 ¿5.0 25. C 25.0 25.0
oUUNDAKV 1 15.0 15. 0 Ib.G 15.0 15.0 18.0 22.6 22.6 22.6 23.8 25.0 25.0 25. C 25.0 25.0
bOJNDÄf'Y 2 25.0 25. 0 25. C 25.û 25.0 25.0 25.0 25.0 25.0 25.0 25.0 25.û 2?. 0 25.0 25.0
ßuUNOAfiY 3 40.0 40. 0 40.0 40.0 4C.0 40.0 40.0 40.0 40.0 40.0 4U.0 40.0 40. C 40.0 40.0
SOIL PRClPFFTIcS
STAHP-EXEMPLE 0 . 3 - C A S Nu 3tP.29,PiLOT+MFRtAU»1973
CONCLUSION
Par exemple, nous pensons que le premier réflexe dans une étude de sta-
bilité de pentes doit conduire, en plus des observations topographiques et géo-
logiques
- à l'exécution d'un certain nombre d'identification des matériaux
en vue de l'estimation des propriétés mécaniques ;
- à la mise en place d'un minimum de piézomètres, pour lequel un suivi
des variations saisonnières des niveaux d'eau est toujours plein d'intérêt.
(2) PILDT G. et MOREAU M. : "La stabilité des remblais sur sols mous. Abaques de Cal-
cul" - Editions Eyrolles 1973.
(3) TAYLOR D.N. : "Fundamental of soil mechanics" J. WILEY & Sons N.Y. - 1948.
(7) MORGENSTERN N.R. et PRICE V.E. : "The analysis of the stability of general slip
surfaces" - Geotechnique 15 - 79 - 93.
(8) MOUGIN J.P. : "Les mouvements de terrain. Recherches sur les apports mutuels des
études géologique et mécanique à l'estimation de la stabilité des pen-
tes". Thèse Université de Grenoble (1973).
(9) SHERARD J.L., WOODWARD R.S., GIZIENSKI S.F., CLEVENGER W.A. : "Earth and earth
rock-dams". John Wiley and Sons Inc., (1973].
LISTE DES FIGURES