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MANUEL DE FORMATION
Cours EXP-MN-SE020
Révision 0
Formation Exploitation
Maintenance électrique
Les Principales Formules
MAINTENANCE ELECTRIQUE
LES PRINCIPALES FORMULES
SOMMAIRE
1. OBJECTIFS .....................................................................................................................7
2. INTRODUCTION – CIRCUITS ELECTRIQUES ..............................................................8
2.1. MODELISATION DES CIRCUITS ELECTRIQUES...................................................8
2.2. MAILLES NŒUDS ET LOIS DE KIRCHHOFF ........................................................10
2.2.1. Définitions........................................................................................................10
2.2.2. Lois de Kirchhoff..............................................................................................11
2.2.2.1. Loi de Kirchhoff pour les noeuds................................................................11
2.2.2.2. Loi de Kirchhoff pour les mailles ................................................................12
2.2.3. Représentation d’un circuit électrique..............................................................12
2.3. EXERCICES – CIRCUITS ELECTRIQUES ............................................................14
3. REVISION THEORIE MATHEMATIQUE .......................................................................16
3.1. PREFIXES DECIMAL..............................................................................................16
3.2. TRIGONOMETRIE ..................................................................................................16
4. LES PARAMETRES ELECTRIQUES ............................................................................18
4.1. BASE EN COURANT CONTINU.............................................................................18
4.1.1. Courant électrique ...........................................................................................18
4.1.1.1. Définition ....................................................................................................18
4.1.1.2. Convention d’écriture .................................................................................19
4.1.2. Tension et différence de potentiel ...................................................................19
4.1.2.1. Définition ....................................................................................................19
4.1.2.2. Convention de signe ..................................................................................20
4.1.3. Loi d’Ohm, résistance (en courant continu) .....................................................21
4.1.3.1. Loi d’Ohm...................................................................................................21
4.1.3.2. Résistances en série ..................................................................................22
4.1.3.3. Résistances en parallèle ............................................................................22
4.1.3.4. Montages combinés série parallèle............................................................23
4.1.3.5. Diviseur de tension.....................................................................................24
4.1.3.6. Équivalence des résistances en triangle et en étoile..................................27
4.1.4. Résistivité ........................................................................................................31
4.1.5. Effet Joule (paragraphe applicable en courants alternatif et continu)..............32
4.1.6. Puissance électrique .......................................................................................33
4.1.7. Énergie électrique : .........................................................................................34
4.1.8. Rendement (en puissance active) ...................................................................35
4.2. GRANDEURS COMPLEMENTAIRES (CC) ............................................................37
4.2.1. Inductance : la ‘self’ .........................................................................................37
4.2.1.1. Définition ....................................................................................................37
4.2.1.2. Inductances en série ..................................................................................37
4.2.1.3. Inductances en parallèle ............................................................................38
4.2.1.4. Inductance idéale en circuit commuté ........................................................38
4.2.1.5. Inductance réelle R + L ..............................................................................39
4.2.2. Condensateur..................................................................................................40
1. OBJECTIFS
A l’issue de cette présentation, l’électricien (ou le futur électricien) sera à même de :
Associer les symboles, les unités, les grandeurs, les valeurs etc. de manière
adéquate.
Identifier les formules à employer dans les différents calculs pouvant être requis.
Retrouver la loi ou la formule nécessaire pour une application sur site dans ce
document (ou dans un autre).
Le point commun à ces 2 ‘possibilités‘ étant le circuit électrique que nous cherchons à
créer ou à exploiter.
La théorie des circuits électriques procède par une modélisation discrète des systèmes
réels. Ainsi, pour étudier le comportement du courant et de la tension aux bornes d’un
barreau de cuivre, il suffit la plupart du temps de concentrer la propriété « résistance »
plutôt que de considérer ce qui se passe dans chaque mm3 ou autour de chaque molécule
de ce barreau.
Cette approche simplifie énormément l’analyse d’un circuit comportant plusieurs barreaux,
interconnectés par des fils de cuivre.
Procédant par modélisation, l’électricien considèrera que chaque barreau est une boîte
noire appelée « résistance » et que les fils qui les relient sont « idéaux », ce qui signifie
qu’ils ont une résistance nulle et ne servent qu’à assurer la liaison électrique sans
intervenir de quelque manière que ce soit dans le bilan énergétique du circuit.
Si les fils électriques reliant un moteur à son alimentation sont très longs, il n’est
généralement plus possible de les considérer comme de simples liaisons
électriques. L’électricien en tient compte en introduisant une nouvelle boîte noire
dénommée « résistance câble », dans laquelle il concentrera l’ensemble de la
résistance des fils.
Un autre cas dans lequel le modèle de la résistance doit être remis en cause est
celui où le courant qui la traverse n’est pas continu, mais variable à haute
fréquence.
Les types de composants élémentaires nécessaires à l’analyse des circuits linéaires sont
peu nombreux.
Ce sont :
la résistance ;
l’inductance ;
la capacité ;
- résistance R
- inductance L
- capacité C
Des appareils plus sophistiqués comme les moteurs, transformateurs et dispositifs à semi-
conducteurs peuvent apparaître dans certaines applications.
Toutefois, pour l’étude de leur comportement dans un circuit électrique, ils sont presque
toujours remplacés par des modèles constitués des éléments de base mentionnés ci-
dessus.
Nous verrons en détail chacun de ces composants, étudierons leurs comportement avec
du courant (continu et alternatif) et terminerons par « l’assemblage final », soit leur
utilisation pour produire de l’énergie, de la puissance électrique.
2.2.1. Définitions
Dès qu’un circuit électrique est formé de plusieurs éléments constituants, il est possible de
définir leur disposition relative.
Une branche regroupe les composants situés entre 2 noeuds. Ces composants
sont connectés en série et parcourus par le même courant.
Les courants circulant dans chaque composant, ainsi que les tensions à leurs bornes, sont
liés entre eux par deux lois de base, appelées lois de Kirchhoff.
La loi de Kirchhoff pour les noeuds exprime le fait que les électrons libres ne peuvent pas
s’échapper du circuit conducteur. La somme des courants qui y entrent dans un noeud est
égale à la somme de ceux qui en sortent.
Le qualificatif « algébrique » signifie que les termes de la somme doivent être affectés de
signes, désignant le sens de circulation des courants par rapport au noeud. On peut par
exemple considérer comme positif les courants qui entrent dans le noeud.
∑i
k =1
k = i1 + i2 + i3 + ... + in = 0
Où chacun des courants ik est sa valeur dans le sens des flèches correspondantes (avec
l’orientation choisie, un courant sortant du noeud est donc négatif).
EXEMPLE
Analysons par exemple la circulation dans un carrefour routier : Si l’on compte pour chaque rue
qui mène à ce carrefour la différence entre le nombre de voitures qui y entrent et celles qui en
sortent, puis que l’on fait la somme de ces différences (en tenant compte du signe), celle-ci est
évidement nulle. Sauf s’il y a un parking invisible sous le carrefour, bien sûr !
Cas particulier : Les courants circulant dans chacun des composants d’une branche sont
tous identiques.
On peut en effet considérer qu’entre ces 2 composants, il y a un noeud comportant 2
branches. Le courant qui sort de l’un de ces composants et qui aboutit à ce noeud ne peut
que poursuivre son chemin dans le second composant.
Cas limite : Pour des courants alternatifs à très hautes fréquences, un courant électrique
entrant par l’extrémité d’un fil ne sort pas à l’autre extrémité. Elle est transformée en
énergie rayonnée. Réciproquement, un conducteur placé dans un champ rayonné à haute
fréquence peut débiter un très petit courant.
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Maintenance électrique
Les Principales Formules
Il s’agit là du principe des antennes de radio transmission. Il s’agit d’un cas typique où
une loi ne peut plus être appliquée parce que le modèle choisi ne convient plus.
La somme algébrique des tensions aux bornes des composants formant une maille
est nulle.
La loi de Kirchhoff pour les mailles exprime le fait que si, après avoir parcouru un contour
fermé, on revient au point de départ, on retrouve le même potentiel électrique qu’au début.
On suppose que les tensions sont toutes vues dans le même sens lorsqu’on parcourt la
maille. Elles sont affectées d’un signe désignant le sens réel par rapport à ce sens de
référence.
∑u
k =1
k = u1 + u 2 + u3 + ... + u n = 0
Où chacune des tensions uk est relevée dans le sens des flèches correspondantes.
EXEMPLE
Un randonneur qui additionne la différence d’altitude de chaque étape après être revenu à
son point de départ obtiendra bien évidemment un résultat nul. Il comptera bien sûr une valeur
positive pour chaque étape de montée et une valeur négative pour chaque étape de
descente.
Il existe une quantité quasi illimitée de représenter chaque circuit électrique. Malgré cette
grande diversité de représentation, les règles de fonctionnement de ce circuit restent
inchangées.
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Les Principales Formules
Lorsque l’on étudie un schéma électrique constitué d’un grand nombre de composants
linéaires, on peut souhaiter le représenter de différentes façons, pour remplir différents
objectifs. Par exemple, un schéma de câblage représentera toutes les liaisons qu’il faut
réaliser entre les différents composants. Une autre représentation pourrait regrouper
différemment les composants et les liaisons électriques de manière à bien distinguer des
tensions d’alimentations différentes, ceci de manière à mieux comprendre le
fonctionnement.
1. Voici 1 circuit avec 7 résistances. Compléter le en indiquant les valeurs des intensités
manquantes et le sens du courant dans R4
R2 R5
I2= 3A I5= ?
R1 sens= ? R4 I4= ? R7
I1= ? I7= ?
R3 R6
I3= 7A I6= 5A
vers le haut
vers le bas
R2 R5
I2= ? I5= 5A
R1 sens= ? R4 I4= ? R7
I1= 20A I7= ?
R3 R6
I3= 7A I6= ?
vers le haut
vers le bas
R2 R5
UR2= ? UR5= 30V
R1 Sens de I= ? R4 R7
UR4= ?
UR1= 10V UR7= 10V
R3 R6
UR3= 20V UR6= ?
UTotal= 100V
vers le haut
vers le bas
4. Et en appliquant la loi U = R . I, la loi des nœuds, la loi des mailles, retrouvez toutes les
valeurs de R (en ohms), I (en ampères) et U (en volts)
I2= 3A I5= ?
R2=? R5=?
I1= ? UR2= ? UR5= 30V UR7= ?
R4
R1=? I4= 1A R7=2Ω
=?
UR1= 10V I3= ? I6= ? I7= 5A
R3=? R6=?
UR3= 20V UR6= ?
UTotal= 100V
3.2. TRIGONOMETRIE
Le théorème de Pythagore :
Dans un triangle rectangle, le carré de l’hypoténuse est égal à la somme des carrés des
deux autres cotés.
Coté R
Z² = R² + X²
L’utilisation des lettres Z R et X n’est pas « innocente », mais fait référence directement à
des applications.
Hypoténuse S Angle θ
L’on aura « besoin » d’utiliser le cos φ et il faudra Coté Q
connaître les relations trigonométriques à appliquer
dans un triangle rectangle. Angle φ
Quant aux autres principes mathématiques, vous avez des cours de ‘connaissances
générales’ incluant les maths, référez vous-y.
Vous pouvez, maintenant ne pas être à l’aise devant une cellule Haute Tension, ne pas
savoir à quoi sert ce « relais » en façade de tableau, ne pas savoir comment contrôler la
puissance, l’énergie sur votre site,…etc., c’est normal, un métier çà s’apprend. Et pour
être bon sur le terrain, il faut connaître les théories et formules nécessaires.
Nous allons laisser de côté les paramètres du magnétisme (Oersted, Weber, Tesla,….)
que nous n’employons pas (et même absolument pas) tous les jours dans notre industrie.
De toutes façons, nous (re)voyons le magnétisme avec les cours générateurs et moteurs
électriques
4.1.1.1. Définition
L’unité de mesure de l’intensité de courant est l’ampère [A]. Une intensité de 1 ampère
correspond au passage d’une charge de 1 coulomb chaque seconde à travers la section
de conducteur observé.
ΔQ(t ) ⎡C ⎤
i (t ) =
Δt ⎢⎣ s ⎥⎦ = [ A]
Convention de signe :
Un courant positif est celui qui s’établit entre la
borne positive et la borne négative d’un
générateur lorsqu’un conducteur y est
connecté. Il faut relever que ce sens
conventionnel du courant, qui a été choisi
arbitrairement avant l’établissement de la
théorie électronique du courant électrique, est
l’inverse du sens de déplacement des
électrons dans le circuit externe mais dans le
sens des ions dans l’électrolyte.
4.1.2.1. Définition
On dit qu’il existe une tension u entre deux bornes d’un appareil lorsqu’elles présentent
un manque (borne +), respectivement un excès (borne -) d’électrons libres.
La tension est appelée également différence de potentiel, ou force électromotrice
(f.e.m.).
La tension peut être comparée à la pression qui apparaît au bas de la conduite forcée d’un
barrage hydraulique, juste avant la turbine.
De la même manière, une tension électrique peut apparaître même si aucun courant ne
circule.
Ainsi, comme le montre la figure ci-dessus, la différence de pression hydraulique entre les
points ‘A’ et ‘B’ de l’installation peut être comparée à la différence de tension électrique
entre les bornes + et – de la source d’électricité.
Le tableau ci-après résume cette analogie et montre également une analogie thermique :
Tension (différence de
Différence d’altitude Écart de température
potentiel)
Charge électrique
Quantité d’eau dans le lac Énergie thermique
disponible
Le sens de représentation de la tension aux bornes d’un générateur est défini comme
allant du pôle positif au pôle négatif. On la représente par une flèche orientée dans le
même sens.
+
Conclusion, tout le monde est d’accord
pour le sens du courant, mais pour le sens
France U U Reste du
monde… d’indication de la tension, les français ne
font pas comme tout le monde….
Le rapport de la tension électrique appliquée entre les extrémités d’un corps conducteur
donné au courant qui le parcourt est un nombre constant.
Définition : La résistance R d’un corps conducteur est le rapport constant entre la tension
appliquée à ce corps conducteur et le courant qui le parcourt.
En l’honneur de son ‘découvreur’, l’unité de mesure de résistance est l’ohm [Ω]. Si l’on
applique une tension de 1 volt à un corps dont la résistance est de 1 ohm, ce corps sera
parcouru par un courant de 1 ampère.
⎡V ⎤
⎢ A ⎥ = [Ω ]
u (t )
R=
i (t ) ⎣ ⎦
U = R . I Où R est la résistance en [Ώ], u(t) la tension en [V] et i(t) le courant en [A]
La valeur de la résistance totale est la somme des valeurs ohmiques de chaque résistance
Rt = R1 + R2 + R3 + ……….Rn
Remarque : La résistance équivalente est toujours plus grande que la plus grande des
résistances connectées en série.
1 1 1 1 1
R1 R2 R3 Rn Rt + + + ..... + =
R1 R2 R3 Rn Rt
Remarque : La résistance équivalente est toujours plus petite que la plus petite des
résistances connectées en parallèle.
Dans tous les cas où il n’y a que 2 résistances, on utilise de préférence la formule
simplifiée suivante :
Les éclairages, les appareils électroménagers, les moteurs électriques etc. sont adaptés à
des tensions normalisées, par exemple de 230 V. Prévues pour la même tension
nominale, ils sont toujours connectés en parallèle au réseau d’alimentation.
Certains appareils électroniques nécessitent une tension réglable. L'intensité d'une lampe,
le volume du son dans un haut-parleur, la température d'un radiateur ou la vitesse de
rotation d'un moteur peut être augmentés ou réduits en modifiant la tension appliquée.
Pour des appareils de faible puissance, une tension réglable peut être obtenue à l'aide de
résistances de réglage appelées potentiomètres.
Il en résulte que :
De ces valeurs, on déduit que R1-3(α) + R3-2(α) = R1-2 = R, ce qui justifie la représentation
schématique de la figure ci-dessus (à droite).
Il convient de remarquer que la position α du curseur peut également varier dans le temps,
ce qui amène à la relation :
uout(t) = α(t).uin(t)
La tension uout(t) peut être calculée en constatant d’abord que les 2 résistances R2 et RL
sont en parallèle.
Comme il n’y a pas d’autre charge, on peut appliquer la formule vue plus haut pour le
diviseur de tension à vide, constitué de la résistance R1 d’une part et de la résistance R2-L
équivalente aux résistances R2 et RL en parallèle d’autre part.
Bien que tout à fait correct, ce résultat n’est pas pratique à utiliser. Par contre, en
taquinant un peu les mathématiques, il est possible de faire apparaître un résultat
beaucoup plus intéressant. Nous pouvons en effet procéder aux transformations
successives suivantes du résultat précédent :
On obtient finalement ou
Pour trouver la transformation triangle → étoile, on commence par tirer RCA . IA et RBC . IB
des deux premières équations du triangle (Formule ‘A’) :
Nous pouvons en tirer la valeur de UAB en fonction des courants de noeuds IA et IB. Les
deux autres tensions de la configuration en triangle s’obtiennent par analogie, en utilisant
la permutation circulaire remarquée plus haut. Ces trois tensions pour la configuration en
triangle valent donc :
Ces équations expriment les tensions entre les noeuds de la configuration en triangle, en
fonction des courants entrant dans ces noeuds. Pour qu’il y ait équivalence, elles doivent
être identiques à celles que l’on obtient pour la configuration en étoile (Formule ‘B’).
En égalant les coefficients des courants figurant dans ces deux systèmes d’équations, on
obtient les formules permettant le calcul des résistances du système en étoile
équivalent au système en triangle :
Formule ‘C’
Pour la transformation inverse, on procède d’une manière analogue. On tire tout d’abord
du système d’équation de la Formule ‘B’ les valeurs suivantes :
Nous pouvons en tirer la valeur de IA en fonction des tensions UAB et UCA. Les deux autres
courants de la configuration en triangle s’obtiennent en utilisant la permutation circulaire.
Ces trois courants pour la configuration en étoile valent donc :
En égalant les coefficients des tensions figurant dans ces deux systèmes d’équations, on
obtient les formules permettant le calcul des résistances du système en triangle
équivalent au système en étoile :
Formule ‘D’
Cas particulier : Si les 3 résistances de la configuration en étoile sont égales entre elles,
celles de la configuration en triangle le sont aussi et réciproquement. En désignant RY les
résistances de l’étoile et RΔ celles du triangle, les transformations ci-dessus permettent
d’écrire :
Formule ‘E’
4.1.4. Résistivité
Les corps conducteurs de l’électricité opposent une résistance plus ou moins grande au
passage du courant électrique et ce, en fonction de la valeur de leurs résistivités.
R=ρ∗
1
[Ω] = ⎡⎢Ωm ∗ m⎤
A ⎣ m ² ⎥⎦
La résistivité s’exprime en ohms par mètre. La résistivité est une propriété qui varie avec
la température du matériau et cette variation est généralement non linéaire.
Toutefois, pour les métaux utilisés dans la plage de température industrielle, une
approximation linéaire est presque toujours suffisante.
Les matériaux qui ont des propriétés intéressantes pour la distribution électrique :
Le cuivre est, hormis l’argent qui est beaucoup plus cher, le matériau qui
présente la résistivité la plus faible. C’est la raison pour laquelle ce matériau est
utilisé dans presque tous les appareils électriques ainsi que pour le transport de
l’électricité.
Or Au 23 10-9 4 10-3
Nylon 50 109
Loi de Joule :
La puissance électrique transformée en chaleur par un courant circulant dans une
résistance est proportionnelle au carré de ce courant et à la valeur de cette résistance.
P (t ) = R × I (t )² [Ω ⋅ A²] = [W ] P = R × I²
Où P(t) est la puissance en [W], R la résistance en [Ω] et i(t) le courant électrique en [A].
Si, dans la formule ci-dessus, on remplace R par le rapport de la tension et du courant (loi
d’Ohm, en 3.2.3.), on obtient une équation qui permet de calculer la puissance
directement à partir de la tension électrique et du courant :
P (t ) = u (t ) × i (t ) [V ] × [A] = [W ] P =U × I
Où P(t) est la puissance en [W], u(t) la tension en [V] et i(t) le courant en [A]
Convention de signe :
La puissance est une quantité de travail accomplie par seconde et en électricité : l’énergie
électrique est proportionnelle à la puissance moyenne mise en jeu et à la durée
considérée :
Note : il est employé l’abréviation kWh, il peut être toléré kW.h ou kW.H.
Ne jamais employer kW / H ou kW par heure et en écriture kilowatt / Heure qui sont des
représentations fausses et à proscrire.
Exemple :
Calculer les puissances en jeu. (En supposant que l’on puisse appliquer les formules vues
au dessus s’appliquant au courant continu).
En admettant que le câble comporte deux fils de cuivre de 1,5 mm2 de section (un pour
l’aller, l’autre pour le retour du courant), sa résistance vaut :
Le courant parcourant ce système vaut alors (loi d’Ohm) : I = 230 V / 55,2 Ώ = 4,16 A
Puissance absorbée par le moteur : Pmot élec = Rmot . I² = 52,9 . (4,16)² = 917 W
Nous devons également tenir compte du rendement du moteur. Si ce rendement est par
exemple de 60 %, nous ne retrouverons à l’arbre que la puissance mécanique suivante :
Des 957 W soutirés du réseau électrique, nous ne retrouvons que 550 W à l’arbre du
moteur. La différence est constituée de pertes ohmiques dans le câble (40 W) et de pertes
diverses dans le moteur (917 – 550 = 367 W).
Note : nous avons exprimé la puissance en watt, donc en puissance active – voir plus loin
dans le cours pour la spécification de la puissance active de même que ‘plus’ de détails
sur ce sujet.
4.2.1.1. Définition
Figure 24 : Inductance
L = L1 + L2 + L3 +……+ Ln
1 1 1 1 1
= + + + ........
L L1 L 2 L3 Ln
Comme il n’y a pas d’autre composant en série dans ce circuit, nous avons
immédiatement UL (t) = U. Le courant i (t) augmente alors linéairement comme sur le
graphique ci-dessous.
Le courant qui circule à ce moment dans l’inductance reste constant, égal à la valeur qu’il
avait juste avant t2 .
Conclusion, si l’inductance débite sans être connectée sur une source, c’est qu’elle a
emmagasinée de l’énergie, c’est l’effet de ‘self’. Attention à la châtaigne ! Au niveau de
l’interrupteur (ou disjoncteur) sur un circuit inductif, un courant « de coupure » se produit,
c’est l’arc électrique que vous pouvez observer même ‘à la maison ‘ sur un simple inter.
Plus l’inductance est « forte », plus le courant de coupure est important et plus il y a de «
problème » pour l’appareil de coupure à cause de cet effet de self.
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Maintenance électrique
Les Principales Formules
Les bobines réelles ont inévitablement une petite résistance en série, due à la résistivité
non nulle des conducteurs qui les composent.
A un certain moment, même si cela prend longtemps, la tension UL (t) aux bornes de
l’inductance aura tellement diminué qu’elle sera pratiquement nulle. A ce moment donc, le
courant i (t) ne pourra que rester constant. Le système aura atteint un état stable.
4.2.2. Condensateur
4.2.2.1. Définition(s)
Bien qu’un condensateur ne puisse conduire aucun courant continu, nous verrons que des
courants variables au court du temps peuvent le traverser.
1 1 1 1 1
= + + + .........
C C1 C 2 C 3 Cn
C = C1 + C2 + C3 +……+ Cn
Comme il n’y a pas d’autre composant en série dans ce circuit, nous avons
immédiatement IC (t) = I. La tension u (t) augmente alors linéairement comme sur le
graphique ci-dessous.
Dès ce moment, la tension aux bornes du condensateur reste constante, égale à la valeur
qu’elle avait juste avant t2 .
Dans les circuits électroniques, on rencontre souvent des condensateurs connectés à des
résistances. Soit le circuit RC en parallèle ci-après, on ferme le commutateur.
Lorsque la tension est nulle, juste après la commutation, tout le courant de la source
circule dans le condensateur et la tension u (t) commence à croître.
A un certain moment, même si cela prend longtemps, le courant iC (t) circulant dans le
condensateur aura tellement diminué qu’il sera pratiquement nul. A ce moment donc, la
tension u (t) ne pourra que rester constante. Le système aura atteint un état stable.
Le condensateur s’oppose à toute variation brusque de tension, ce qui fait que la tension
uC (t) à ses bornes, juste après la commutation, est nulle. Toute la tension de la source est
donc appliquée à la résistance : uR (t) peut passer soudainement de 0 à U, car la
résistance ne s’y oppose pas et le courant i (t) saute également de 0 à I1 = U / R.
Si l’on attend assez longtemps, la tension uC (t) aux bornes du condensateur aura atteint
la tension U de la source. Le courant sera alors nul.
4.2.3. Résumé R, L, C
Une inductance parcourue par un courant constant a une tension nulle à ses
bornes ; elle peut être remplacée par un court-circuit ;
Un condensateur ayant une tension constante à ses bornes est parcouru par un
courant nul ; il peut être remplacé par un circuit ouvert.
Ainsi, par exemple, le circuit du schéma ci-dessous peut être simplifié comme l’indique le
schéma suivant.
Pour résumer, la Table ci-dessous énumère systématiquement les relations pour les
résistances, inductances et condensateurs en régime continu et en régime transitoire.
Symbole
Relation
i(t)→u(t)
Relation
u(t)→i(t)
Misse en série
Mise en parallèle
Énergie stockée
Puissance
thermique
dissipée
4.3.1. Impédance
U = R x I est la formule de base en électricité au même titre que E = MC² pour la physique.
En fait il faudrait dire U = Z x I car (pratiquement) tout récepteur électrique est une
combinaison des trois grandeurs R, L, C.
Les appellations se modifient ‘quelque peu’ avec L devenant une ‘réactance inductive’,
XL et C, une réactance capacitive’, XC (d’où le terme énergie réactive vu dans le chapitre
suivant). La résistance reste la résistance ‘R’.
Mais vous trouverez ZR, ZL, ZC, par souci d’homogénéité sur certains schémas.
Ce principe est « encore revu » plus loin dans le chapitre Lois et formules, c’est
intentionnel, c’est la base pour comprendre « toute » l’électricité….
Sur la courbe de la sinusoïde (image du courant ou d’une tension alternatif), la valeur de ‘i’
ou de ‘u’ à l’instant ‘t’ est la valeur de la grandeur sinus au même instant ‘t’ pour un point
‘P’ en rotation sur un cercle.
Pour toutes les rotations en électricité, le sens inverse d’une aiguille d’une montre (counter
clockwise) est arbitrairement choisi.
Le générateur de courant alternatif, s’il est rotatif fera un certain nombre de tours par
seconde et ainsi produira un certain nombre d’alternances ou de périodes par seconde,
ce sera la fréquence du courant électrique mesurée en Hertz. (50 périodes / seconde en
Europe). Voir le cours « générateurs ».
Si l’on prend l’image de la tension et du courant aux bornes d’une inductance ‘idéale’
(avec un oscilloscope) l’on obtient cette figure :
On remarque sur la figure que le courant est en retard sur la tension. C’est dû au fait
que l’inductance s’oppose aux variations de courant.
C’est lorsque la tension est la plus élevée que le courant croît le plus rapidement, ce qui
est le cas lorsqu’il passe par zéro.
Nous constatons que le courant qui traverse un condensateur idéal, lorsqu’il est connecté
à une source de tension sinusoïdale est également sinusoïdal, à la même fréquence,
déphasée de 90°. Par ailleurs, son amplitude est proportionnelle à la fréquence.
On remarque sur la figure que la tension est en retard sur le courant. C’est dû au fait
que le condensateur s’oppose aux variations de tension. C’est lorsque le courant est le
plus élevé que la tension (qui traduit l’état de charge du condensateur) croît le plus
rapidement, ce qui est le cas lorsqu’il passe par zéro.
La charge d’un circuit est (dans un premier temps) soit une résistance idéale, soit une
inductance idéale, soit un condensateur idéal. Le tableau ci-dessous résume les résultats
obtenus.
Note : en alternatif, avec l’Ohm pour unité, les sigles sont XL, XC (ou ZL, XC)
Symbole
Impédance
(algébrique)
Impédance
(graphique)
Déphasage
tension - courant
Avec ‘L’ (elle), c’est ‘LUI ‘, donc à retenir : avec ‘L’, ‘U’ est avant ‘I’
Avec ‘C’, c’est pas cuit (CUI) donc c’est ‘CIU’, ‘I’ est devant ‘U’
Et en anglais : « ELI the ICE man », ‘E’ remplaçant ‘U’ et avec la même interprétation
quant à l’ordre des lettres.
Nous voyons dans ce chapitre la « partie physique » des valeurs R, L et C, ceci pour
différencier les termes algébriques (dans les formules) d’avec les désignations en temps
que composants.
La résistance reste une résistance (physiquement) quand l’inductance devient une self,
une bobine, une solénoïde et la capacité un condensateur.
5.1. RESISTANCE
La résistance n’est pas seulement une grandeur électrique que l’on peut mesurer. C’est
aussi le nom des composants électriques dont la caractéristique principale est d’avoir une
résistance déterminée.
C’est pour contourner ce problème de la langue française que l’on parle également de la
valeur ohmique d’une résistance, ce qui est plus clair que de dire « la résistance d’une
résistance ».
Ces composants sont fabriqués à l’aide de divers matériaux : constantan, platine, carbone
etc. Lorsqu’on souhaite réaliser un corps de chauffe, on utilise généralement du fil de
constantan, bobiné autour d’un cylindre ou d’un support en céramique (isolant).
Vu la petite taille de la plupart de ces résistances, les électroniciens ont établi un code de
couleurs permettant, par lecture d’anneaux en diverses couleurs, de déterminer leur valeur
ohmique.
5.2. INDUCTANCE
5.3. CONDENSATEURS
La plupart des condensateurs sont réalisés en enroulant par exemple deux feuilles
métalliques séparées par autant de feuilles isolantes. Il est ainsi possible d’obtenir une
grande surface A dans un petit volume. Les différentes technologies se distinguent
essentiellement par la composition chimique de l’isolant.
Leur inconvénient est le volume, qui ne permet pas de réaliser des capacités similaires
aux condensateurs électrolytiques.
Toutefois, vu la très faible épaisseur de leur isolant, ils ne supportent que de très faibles
tensions (quelques volts).
Là non plus, il n’y a pas vraiment de frontière entre les appellations fonction et
représentation physique :
« J’ai mesuré l’impédance des enroulements du moteur » (qui est principalement une
réactance inductive)
« J’ai inséré une réactance capacitive dans le circuit » (pour relever le cos phi) - même si
l’on dit à un autre moment. ‘une batterie de condensateurs’. Le terme réactance est
employé ici en tant que composant physique.
A vous de ‘jongler’ avec les appellations, les termes, en pratique, l’on ne peur guère se
tromper.
6. COMPOSANTS ÉLECTRONIQUES
Les conducteurs sont des matériaux qui laissent très bien passer l’électricité. Ils facilitent
le cheminement du flux d’électrons.
Les isolants sont généralement composés de petits atomes légers. Les non-métaux
(caoutchouc, plastique) constituent de bons isolants. Les bons isolants possèdent huit
électrons de valence dans leurs atomes. Rappelez-vous que huit électrons garnissent
l’orbite externe d’un atome.
Les électrons de valence se situent sur une « orbite serrée » (voir la figure d’un isolant).
Ils ne peuvent pas facilement être déplacés par le flux d’électrons.
6.1.3. Dopage
Dans son état naturel, à l’état pur, le silicium (ou le germanium) n’est pas utilisable. Il ne
constitue qu’un matériau semi-conducteur qui n’est ni un bon conducteur ni un bon
isolant/à mi-chemin entre un bon conducteur et un bon isolant.
Pour que le silicium puisse être utilisé, il est associé à un autre matériau. Le matériau
associé n’est pas pur –c’est une impureté contenant soit trois électrons de valence (indium
ou gallium) ou cinq électrons de valence (arsenic ou antimoine). Le procédé de mélange
est appelé Dopage.
Cet absence se présente sous la forme d’un trou dans la structure réticulaire dans lequel
devrait se trouver un électron (voir la figure de type P).
Le trou possède une charge positive – par conséquent, le « nouveau » matériau semi-
conducteur possède une charge nette positive. Le matériau semi-conducteur est appelé
un matériau de type p.
Tous les dispositifs à semi-conducteur sont composés d’un matériau de type p et d’un
matériau de type n. Il existe plusieurs types de semi-conducteur. Le type de dispositif à
semi-conducteur dépend de :
Figure 60 : Transistor
Une jonction p-n est une diode. Lors de la jonction d’une couche de matériau de type p
avec une couche de matériau de type n, des électrons du matériau de type n remplissent
les « trous » dans le matériau de type p. Ce déplacement d’électrons produit des atomes
ayant une charge nette négative (voir la figure 2).
Lorsque certains électrons quittent le matériau de type n, ils quittent également les
« trous ».
Ces trous possèdent une charge positive. Le déplacement d’électrons forme également
des atomes ayant une charge nette positive (voir la figure).
Il se forme une barrière d’atomes contenant des charges positives et négatives. Cette
barrière est appelée couche d’appauvrissement/zone de déplétion (voir la figure). Elle
arrête tout déplacement supplémentaire des électrons et se comporte ainsi comme un
isolant.
Dans une diode, le matériau de type p est appelé l’anode et le matériau de type n est
appelé la cathode.
Lorsqu’une tension négative est appliquée à l’anode de type p et qu’une tension positive
est appliquée à la cathode de type n, la couche d’appauvrissement/zone de déplétion (voir
la figure de polarisation inverse). Ce phénomène est appelé polarisation inverse et
bloque l’essentiel du courant.
Lorsqu’une tension positive est appliquée à l’anode de type p et qu’une tension négative
est appliquée à la cathode de type p, la couche d’appauvrissement/zone de déplétion
diminue (voir la figure de polarisation directe). Ce phénomène est appelé polarisation
directe et après atteinte d’une certaine valeur de tension, un courant circulera. Par
exemple, dans des diodes au silicium, le courant circulera lorsque la tension aura atteint
0,6 V.
Les diodes agissent comme une vanne de régulation. Dans les limites fixées, elles
permettent la circulation du courant dans un seul sens.
Les isolants possèdent huit électrons de valence qui ont une mobilité réduite.
Les semi-conducteurs varient selon la façon dont les matériaux sont liés et selon
le nombre et l’épaisseur des couches de matériaux.
Une jonction P-N est une diode. L’anode est la partie de la diode contenant le
matériau de type p et la cathode est la partie contenant le matériau de type n.
Une diode agit comme une vanne de commande à simple action. Dans les limites
fixées, elle permet le passage du courant dans un seul sens.
6.2.1. Introduction
Elle possède deux des connexions par bornes et laisse passer le courant dans un seul
sens, dans certaines limites de tension. Elle réalise le même travail qu’un clapet de non
retour. C’est cette caractéristique qui est importante en électronique. Les diodes
permettent de convertir un courant alternatif (CA) en un courant continu (CC). Le courant
continu est utilisé dans tous les appareils électroniques.
Les bornes d’une diode sont appelées l’Anode et la Cathode (voir la figure). Si la diode a
une polarisation directe, l’anode est connectée à la tension positive et la cathode à la
tension négative. Lorsque la diode a une polarisation directe, le courant circule à travers
elle. Lorsque la diode a une polarisation inverse, seule une infime quantité de courant
(courant de fuite) circule à travers elle.
Les diodes laissent passer le courant dans un seul sens. Cette caractéristique est très
utile en électronique. Les diodes permettent de convertir un courant alternatif (CA) en
courant continu (CC). Le courant continu est utilisé pour tous les appareils électroniques.
Vous apprendrez cela lors de l’étude des Redresseurs dans le paragraphe suivant.
6.2.2. Symboles
6.2.3. Caractéristiques
Lorsqu’une diode est connectée à une alimentation ayant une polarité d’anode positive et
de cathode négative, la diode a une polarisation directe.
Lorsqu’une diode est connectée à une alimentation ayant une polarité d’anode négative et
de cathode positive, la diode a une polarisation inverse.
Lorsque la diode a une polarisation directe, elle laisse passer le courant. Lorsque la diode
a une polarisation inverse, elle ne laisse passer que très peu de courant.
Chacune de ces deux conditions possède une caractéristique différente (voir la figure).
Dans cette figure, noter que le courant est indiqué en mA et en μA et que la tension
directe est positive tandis que la tension inverse est négative. Noter également que la
tension directe est indiquée en dixièmes tandis que la tension inverse est indiquée en
dizaines.
De même, dans cette figure, en polarisation directe, le courant dans une diode au silicium
commence à circuler lorsque la tension atteint environ 0,6 V. En polarisation inverse, le
courant dans la diode au silicium commence à circuler lorsque la tension atteint environ –
50 V.
Quelles sont les deux limites pour une diode au germanium ?
De même, la figure ci-dessus montre que les diodes au silicium et les diodes au
germanium ont des caractéristiques différentes. La diode au silicium possède une tension
de « démarrage » et une tension de claquage plus élevées.
La diode au silicium a une chute de tension directe plus élevée que la diode au
germanium (voir figure des caractéristiques directes).
Dans cette figure, la diode au silicium est montrée comme ayant une chute de tension
directe à partir de 0,6 V environ.
Quelle est la chute de tension directe de la diode au germanium indiquée dans la
figure ?
Il existe de nombreux types de diode. Certaines diodes claquent dès qu’elles sont
parcourues par un courant de quelques milliampères (mA) seulement. D’autres diodes ne
claquent que lorsqu’elles sont parcourues par un courant de 100 ampères.
La diode au germanium possède un courant de fuite plus important à plus faibles tensions
que la diode au silicium.
6.2.4. Paramètres
V-f : La tension directe pour un courant direct donné (ex. Jusqu’à 1,5 à 5 A pour une diode
au silicium mais la valeur sera généralement inférieure à 1 V pour la plupart des diodes) –
ou la tension dans un sens de polarisation directe – à partir de laquelle la diode
commence à fonctionner.
V-rrm : La tension maximale inverse répétitive (parfois appelée PRV ou PIV – Tension
inverse de crête). La tension à laquelle une diode est capable de résister dans un sens de
polarisation inverse sans claquer.
La valeur de courant direct qui sera transporté par la diode (ou la tension à
laquelle la diode commencera à fonctionner).
La valeur de tension inverse qui sera tolérée par la diode (ou la tension à
laquelle la diode claquera).
6.2.5. Identification
Il existe de nombreux types, tailles, styles et capacités différents de diodes (voir les figures
ci-dessous). Les diodes doivent par conséquent être identifiées afin que nous puissions
connaître leurs fonctions respectives.
Par exemple, 1 N4004 correspond à une diode au silicium d’une tension nominale de
400 V. 1 N4020 correspond à une diode Zener au silicium d’une tension nominale de 12 V
et capable de supporter 5 W. 1 N2326 est une diode au germanium d’une capacité de 1 V
et de 2 mA. Les chiffres suivant le ‘1 N’ sont des chiffres de référence.
Le système pro-électron européen commence par deux lettres. Les premières lettres sont
A ou B. Les secondes lettres sont Y ou Z.
Y = diode de redressement
Z = diode de tension de
référence (ou diode de
parasurtenseur)
Si les valeurs affichées sont exactement identiques, cela signifie probablement que la
diode ne fonctionne pas. Pouvez-vous expliquer pourquoi ? Rappelez-vous qu’une diode
fonctionne comme une vanne à simple action.
Ce test est fiable à 98%. Il n’est pas exact à 100 % car la diode peut toujours présenter
une surchauffe lorsque le circuit fonctionne.
est inférieure à 0,6 V. Dans la plage de contrôle de diode, le courant est toujours
constant mais la tension est suffisante pour permettre à la diode d’établir la conduction. La
valeur affichée correspond à la chute de tension directe de la diode. Cette valeur affichée
permet de trouver des diodes avec des V-f (tensions directes) analogues.
Dans la figure ci-dessus, l’ampoule s’allume lorsque l’alimentation est connectée. Lorsque
le courant diminue, l’intensité de la lumière diminue et la tension chute. Dans la figure de
droite, lorsque la diode est inversée, l’ampoule ne s’allume pas.
= =
+ VE - VE + VE - VE - VE + VE - VE + VE
Sur tous les appareils de mesure, une diode en circuit ouvert sera affichée comme un
circuit ouvert et une diode en court-circuit comme un court-circuit.
Certaines diodes indiqueront une résistance autre que ‘infini’ en polarisation inverse.
Pour les diodes au germanium, cette valeur pourrait être exacte puisque les diodes au
germanium possèdent un courant de fuite plus élevé que les diodes au silicium. Pour les
diodes au silicium, une résistance autre que ‘infini’ en polarisation inverse signifie
probablement que la diode ne fonctionne pas.
La diode possède de nombreuses fonctions (d’utilisation) mais seul deux usages seront
décrits ici.
Regardez cette figure (commande d’intensité lumineuse). Il s’agit d’un circuit pour
commander l’intensité lumineuse d’une ampoule. L’ampoule est éteinte lorsque
l’interrupteur est en position centrale.
Il s’agit d’une commande d’intensité. L’avantage de ce type de commande est qu’il permet
l’utilisation d’ampoules ordinaires.
Les moteurs à induction CA peuvent être freinés en appliquant un courant continu sur
leurs enroulements de stator. Souvenez-vous que les diodes ne laissent passer le courant
que dans un seul sens. Le courant est un courant continu parce qu’il ne circule pas dans
le sens inverse.
Le moteur à induction CA est éteint lorsque l’interrupteur est en position centrale. Lorsque
l’interrupteur est sur la position de contact maintenu, le moteur CA démarre. Lorsque
l’interrupteur est sur la position de contact momentané, le courant passe dans la diode et
dans la résistance de limitation.
Cela a pour effet d’appliquer un courant continu sur les enroulements de stator et de
freiner le moteur. La résistance limite la quantité de courant à une valeur sans risque pour
la diode et pour l’enroulement du moteur.
Les LED et les diodes ordinaires sont semblables. Elles permettent le passage de courant
dans un seul sens mais une LED nécessite une tension plus élevée pour s’activer. Une
diode ordinaire à jonction au silicium nécessite environ 0,7 V pour s’activer. Une LED
nécessite environ 1,7 V pour s’activer. Une LED présente une chute de tension plus
élevée qu’une diode ordinaire à jonction. Cette chute de tension plus élevée rend difficile
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Maintenance électrique
Les Principales Formules
les essais des LED avec certains ohmmètres. La meilleure façon de tester une LED est de
l’insérer dans un circuit et de vérifier qu’elle fonctionne.
Insérée dans un circuit, une LED fonctionne avec un courant d’environ 20 mA (0,020 A) ou
inférieur.
Les LED sont utilisées dans les voyants lumineux et les affichages numériques et à
chiffres sur les matériels électroniques. Elles ont un faible coût. A la différence des
ampoules, elles ne possèdent aucun filament.
Les LED sont utilisées dans les affichages à sept segments. Les sept segments peuvent
être allumés suivant différentes combinaisons afin de procurer de nombreuses solutions
de nombres et de chiffres.
Une LED est une diode spécialement conçue pour émettre de la lumière. Les LED sont
composées d’un boîtier transparent en époxy leur permettant d’émettre de la lumière une
fois polarisées. La couleur de la lumière émise par une LED peut être rouge, verte, bleue
ou à infrarouge suivant le dopage du matériau.
Les LED sont des diodes électroluminescentes qui émettent une lumière
lorsqu’elles sont parcourues par un courant.
6.3. REDRESSEURS
6.3.1. Introduction
Tous les appareils électroniques alimentés par le réseau possèdent une alimentation en
CC. C’est systématique sur les appareils électroniques alimentés par le réseau.
Ce chapitre décrit la plupart des redresseurs les plus souvent rencontrés. Les redresseurs
sont composés d’une (ou plusieurs) diodes.
6.3.2. Redresseurs
Tous les redresseurs monophasés sont soit des redresseurs demi-onde ou des
redresseurs pleine onde.
La figure montre le circuit d’un redresseur demi-onde n’utilisant qu’une seule diode. Les
formes d’onde d’ entrée et de sortie sont également représentées sur le schéma. La diode
ne laisse le courant circuler que dans un seul sens tel un clapet de non retour.
Lorsque la diode laisse passer le courant, elle agit tel un interrupteur fermé. La tension
d’alimentation est appliquée aux bornes de la charge. Une seule polarité (sens) de la
tension d’alimentation peut entraîner le passage du courant. Par conséquent l’alimentation
Les formes d’onde montrent qu’il existe un débit de courant et une tension de sortie
uniquement là où il existe une tension directe aux bornes de la diode. Ces formes d’onde
de sortie n’agissent que dans un seul sens (tel un CC).
La figure montre un
redresseur demi-onde
n’utilisant qu’une seule
diode.
Figure 83 : Redresseur
demi-onde
Le circuit représenté dans les figures comprend une seule diode. La diode est connectée
en série à une résistance qui limite le courant.
Lorsque la tension CA chute en sens négatif et qu’elle est appliquée à l’anode, le courant
ne parcourt pas la diode. La diode a une polarisation inverse.
Il s’agit donc d’un courant continu. Mais la circuit du CC est soit sous tension soit hors
tension. Nous obtenons donc un courant continu pulsé.
La plupart des
alimentations CC
présentent une basse
tension. C’est pourquoi,
l’alimentation CA doit
d’abord être réduite à la
valeur requise.
Figure 85 : Redresseur
demi-onde basse
tension
Deux types de circuit peuvent être utilisés pour assurer un redressement pleine onde.
Redresseur biphasé
Pont Redresseur
Cela signifie que les extrémités de l’enroulement peuvent être +VE ou -VE en fonction de
la prise médiane (zéro).
Figure 87 : Débit
du courant dans le
redresseur
biphasé
La partie (a) de la
figure montre le
débit du courant
dans la diode (D1)
pendant le premier
demi-cycle de la tension d’alimentation.
La partie (b) de la figure indique le débit du courant dans la diode (D2) pendant le second
demi-cycle de la tension d’alimentation. Noter que le courant circulant dans la charge est
unidirectionnel (CC).
La forme d’onde de sortie du
redresseur biphasé est
représentée sur cette figure. Les
deux moitiés de la forme d’onde
CA ont été redressées.
La figure ci-dessous représente le schéma du circuit d’un redresseur pleine onde utilisant
deux diodes. Ce circuit doit utiliser un transformateur à prise médiane secondaire.
Supposons une tension de secteur de 240 volts, 240 volts seront développés dans chaque
moitié de l’enroulement secondaire.
Lors du premier demi-cycle de la tension d’entrée, le point A se dirige vers le pôle positif
par rapport au point de référence du transformateur et la diode D1 établit la conduction, en
faisant ainsi circuler le courant dans la charge. Dans l’intervalle, la tension au niveau du
point B reste négative par rapport au point de référence du transformateur et la diode D2
ne laisse pas circuler le courant.
Lors du second demi-cycle de la tension d’entrée, le point B se dirige vers le pôle positif
par rapport au point de référence du transformateur et la diode D2 établit la conduction, en
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Les Principales Formules
faisant ainsi circuler le courant dans la charge dans le même sens que lors du premier
demi-cycle. Dans l’intervalle, la tension au niveau du point A se dirigera vers le pôle
négatif par rapport au point de référence du transformateur et la diode D1 sera bloquée.
Ainsi, même si les conditions de diodes sont inversées, le sens du courant de charge reste
le même et la forme d’onde en entrée de la tension est comme indiquée sur la Figure
(fonctionnement d’un redresseur à deux diodes). Ce type de redresseur pleine onde
possède un seul inconvénient, celui de nécessiter un transformateur à prise médiane.
Un circuit alternatif, (voir le pont redresseur sur la figure), représente ce qui est connu
comme le pont redresseur pleine onde et utilise quatre diodes et un transformateur
standard sans prise médiane.
Le fonctionnement est comme suit : lors du premier demi-cycle, tandis que le point B se
dirige vers le pôle positif, le courant circule dans la diode D3, réduit la charge et ressort
par la diode D4.
Dans l’intervalle, les diodes D1 et D2 sont bloquées. Lors du second demi-cycle, tandis
que le point A se dirige vers le pôle positif, le courant circule dans la diode D1, réduit la
charge et ressort par la diode D2.
De nouveau, même si les conditions des diodes sont inversées, le sens du courant de
charge reste le même et la forme d’onde en sortie de la tension est comme indiqué.
L’avantage du circuit pont redresseur par rapport à celui en demi-onde est qu’il ne
nécessite pas de transformateur à prise médiane. Le pont redresseur pleine onde est celui
le plus fréquemment utilisé puisque le coût des deux diodes supplémentaires n’est pas
excessif comparé au prix d’un transformateur.
Les symboles du circuit d’un pont redresseur sont indiqués dans la figure ci-dessous.
Nous pouvons calculer la valeur moyenne en multipliant la valeur de crête (rms x 1,414)
de la forme d’onde par 0,637 ou en multipliant la valeur efficace du courant alternatif
appliqué par 0,9.
Si une tension efficace de 230 volts est redressée en courant continu, la tension en sortie
du redresseur sera :
230 volts CA (VRMS) x 0,9 → 207 Volts CC (VCC) ne peut pas être = (égal), c’est
une conversion
et
Si un redresseur demi-onde est utilisé, la valeur moyenne doit être divisée par 2 ; par
conséquent, 230 Volts, onde unique redressée donne 103 Volts CC
Les redresseurs pleine onde peuvent posséder des circuits biphasés ou en pont.
6.4.1. Introduction
Les redresseurs modifient la tension CA en tension CC. Mais les redresseurs produisent
une tension CC pulsée. La pulsation est appelée l’ondulation résiduelle.
Votre voiture est équipée d’un autoradio. Celui-ci est branché sur la batterie de la voiture.
La batterie de la voiture possède une tension de 12 VCC.
Supposons que vous déposiez l’autoradio de votre voiture et que vous l’emmeniez chez
vous. Supposons que la tension de votre domicile soit de 220 VCA.
Pour faire fonctionner l’ autoradio, vous devrez « réduire » la tension de 220 VCA à 12
VCA à l’aide d’un transformateur.
Figure 92 : Alimentation CC
La pulsation (ou ondulation résiduelle) peut être supprimée à l’aide d’un filtre. Un filtre est
composé de deux pièces. Un condensateur utilisé pour filtrer la tension et une bobine
d’inductance (ou bobine d’arrêt) utilisée pour filtrer le courant.
Si l’alimentation transmet un courant de faible intensité, il faudra une faible capacité pour
filtrer la tension.
Si l’alimentation transmet un courant d’intensité élevée, il faudra une capacité élevée pour
filtrer la tension.
La tension en sortie d’un redresseur est appelée la valeur moyenne et est égale à la
valeur de crête de la longueur d’onde multipliée par 0,637.
Exemple :
f) Si l’ondulation résiduelle a été filtrée à partir de la tension CC, la tension de sortie est
identique à la tension de crête de la tension CA appliquée – celle que l’on redresse.
Le courant circule dans le même sens que le courant du circuit et permet de conserver un
débit continu dans le circuit. Les dimensions des bobines d’arrêt dépendent de la
puissance devant être produite par le circuit.
Sur ces filtres, la bobine d’arrêt est connectée en tête du condensateur pour éviter une
surtension à la mise sous tension de l’alimentation.
6.4.6.3. Rappel
Cela peut entraîner un important courant de crête pouvant détruire les diodes.
Une bobine d’arrêt résiste aux variations de courant et évite les courants de crête
importants lors de la mise sous tension de l’alimentation.
6.5.1. Introduction
Les diodes Zener portent le nom du chercheur ayant découvert l’effet Zener.
Même si l’effet est limité aux diodes de 6 V maximum, d’autres diodes aux caractéristiques
analogues mais fonctionnant selon des principes différents et jusqu’à 100 volts sont
couramment appelées diodes Zener.
La diode Zener est un composant spécial auquel on applique une polarité inversée.
Lorsqu’une diode se bloque dans le sens inverse, elle entre dans la région de Zener.
Lorsque cet effet se produit, la plupart des diodes sont détruites. Les diodes Zener
peuvent néanmoins être utilisées en toute sécurité en polarité inversée.
Les diodes Zener laissent le courant circuler comme des diodes normales si elles ont une
polarisation directe. En polarisation inverse, elles se bloquent dans le même sens jusqu’à
leur claquage dans la région de Zener. Néanmoins, le claquage ne détruit pas la diode si
le courant inverse est limité, par une résistance, en dessous d’une valeur nominale.
Les diodes Zener sont connectées en mode de polarisation inverse et elles bloquent le
courant jusqu’à l’atteinte de la tension de zener (V2). Elles établissent alors une
puissante conduction. Il est important que le courant soit limité par une résistance en
série.
La tension de Zener peut être fixée suivant presque toutes les valeurs lors de la fabrication
en modifiant le niveau de dopage du matériau semi-conducteurs.
Regardez la figure ci-dessous (Caractéristiques d’une diode Zener), vous pouvez voir que
la tension aux bornes de la Zener varie très peu par rapport aux larges variations de
courant après le courant de coude.
Dans une diode Zener correcte, la caractéristique sera presque à angle droit, c.-à-d. que
la tension de Zener sera constante.
La chute de tension étant constante, tout dispositif connecté en parallèle à la Zener aura
une chute de tension constante même si le courant dans la charge varie. Cela justifie leur
utilisation comme diodes de référence.
Les symboles graphiques des différentes diodes Zener sont indiqués dans la figure ci-
dessous (symboles de diode Zener).
L’extrémité de la cathode d’une diode Zener possède un repère (comme pour toutes les
autres diodes) de couleur ou une forme spécifique. Le système de numérotation est
également le même que celui des autres diodes, c.-à-d. le système américain ou le
système Pro-électron européen.
B = Silicium
Z = Zener
C = Tolérance 5 %
La figure montre le système d’identification des diodes Zener, p. ex. par une extrémité de
couleur ou de forme
spécifique.
Tension de Zener : (les diodes Zener sont réalisées suivant une gamme de
valeurs préconisées de tension).
Puissance nominale : (pour un courant donné, une plus grande puissance sera
dissipée en sens inverse).
Exemple :
P ≈ 1 A x 0,6 V ≈ 0,6 W
P ≈ 1 A x 10 V ≈ 10 W
Exercice pratique : les caractéristiques d’une diode Zener peuvent être constatées en
réalisant l’expérience suivante.
Caractéristique directe :
v (V) ____________
1 (mA) ____________
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Les Principales Formules
Etape 3 - Inverser la diode Zener, appliquer une tension de polarisation inverse aux
bornes de la diode Zener et relever les valeurs de courant et de tension tandis que la
tension d’alimentation varie.
Caractéristique inverse :
v (V) ____________
1 (mA) ____________
Pour le calcul des valeurs des composants nécessaires dans le circuit d’un régulateur de
tension de base (voir la figure Régulateur de base Zener), prendre en considération ce qui
suit.
I). Si le courant qui circule dans la diode chute en dessous de la valeur du courant de
coude, l’action régulatrice de la diode sera interrompue.
Ces calculs ne sont pas complexes et utilisent la loi d’Ohm et les lois de Kirchoff.
Les valeurs de tension de Zener (Vz) commencent à 2,7 volts. Leur valeur varie :
Supposons :
b) Nous désirons alimenter une charge qui nécessite une alimentation de tension
entre 6,5 V et 7 V.
Le circuit est indiqué dans la figure ci-dessous (Circuit de régulation avec diode Zener)
Ainsi IL = 15 mA + 10 mA = 25 mA
VR = 9 V – 6,8 V = 2,2 V
Nous pouvons calculer la puissance dissipée dans la résistance et dans la diode Zener
pour nous assurer que nous disposons de composants suffisamment calibrés.
= 2.,2 V x 0,025 A
= 55 mW
= 6,8 V x 0,015 A
= 102 mW
Cela signifie que la puissance dissipée aux bornes de la résistance passe de 2,2 V à
4,2 V.
Le courant est mesuré à l’aide d’un appareil de mesure analogique en série et la tension
de Zener est mesurée à l’aide d’un voltmètre numérique en parallèle à la Zener.
La tension aux bornes de la Zener a augmenté en même temps que tension d’alimentation
jusqu’à ce que le courant circule dans le circuit.
Ensuite, elle a très peu varié par rapport à une large gamme de tension d’entrée. Le
courant a considérablement varié.
Alimentations stabilisées.
Circuits d’écrêtage.
Vous pouvez obtenir une tension d’alimentation de référence pour fournir une tension fixe
vers une charge lorsque la tension d’alimentation CC normale risque de varier, p. ex. un
circuit électrique de voiture.
Supposons que nous utilisions une diode Zener d’une puissance nominale de 6,2 V à
5W:
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Les Principales Formules
Remarque : Ce courant de charge minimum dépendra bien sûr de la charge devant être
alimentée. Se référer aux données techniques du fabricant en cas d’hésitation. Dans ce
cas, le courant total, IT = 0,81 + 0,2 = 1,01 A. Ainsi,
Vmax- V Z 16 – 6,2
R = = = 9,9 Ω
IT 1,01
Note : Dans le circuit simple illustré, si la charge est déconnectée du circuit, le courant
dans la Zener augmentera jusqu’à atteindre un niveau très dangereux. C’est pourquoi, des
précautions sont nécessaires dans la méthode utilisée pour connecter la charge au circuit
et / ou pour commuter l’alimentation vers le circuit.
Exemple :
La tension de sortie ne chute que légèrement sur la charge jusqu’à atteindre la valeur de
charge maximum. Ensuite, la tension régulée chute rapidement et ne possède plus qu’une
très faible valeur grâce à une protection par court-circuit automatique (crowbar) comme
indiquée dans la figure 6.11. Dès que le court-circuit ou la surcharge est supprimé, la
tension régulée revient à son niveau précédent.
6.5.8.2. Ecrêtage
Une autre application de diodes Zener est la production d’ondes carrées par écrêtage de
formes d’onde CA et CA redressées comme indiqué dans les 2 figures ci-dessous. La
forme d’onde d’étalonnage utilisée dans certains oscilloscopes est souvent obtenue par ce
moyen.
Dans une diode Zener correcte, la tension n’est pas affectée par la valeur du
courant.
Les diodes Zener peuvent être identifiées par la couleur, par leur extrémité de
forme spécifique et par un système de numérotation.
Les valeurs de tension de Zener peuvent être affectées par les variations de
température.
6.6. LE TRANSISTOR
6.6.1. Introduction
De nombreux dispositifs ont la propriété de commander une grande quantité grâce à une
petite quantité. Par exemple, une légère force appliquée au robinet d’une baignoire permet
l’écoulement ou l’arrêt d’un grand débit d’eau. Les transistors possèdent cette propriété et
permettent de commander une puissance importante avec une puissance minimale. Ces
composants sont vitaux en électronique et sont le fondement des amplificateurs
électroniques et des interrupteurs électroniques.
Il existe différents types de transistors dont les plus connus sont les bipolaires. Ces
derniers peuvent être de type NPN ou PNP, même si les transistors NPN sont les plus
courants.
Le collecteur
La base
L’émetteur
Les transistors peuvent être faits soit en germanium ou en silicium mais le silicium est
néanmoins plus souvent utilisé en raison de sa capacité de résistance à la chaleur.
Cependant, un dispositif au silicium nécessite une plus grande tension pour fonctionner.
C’est pourquoi le dispositif au germanium est employé si seule une faible puissance de
fonctionnement est requise.
Les transistors bipolaires sont composés de matériau semi-conducteur dopé (de type N et
de type P). Même si de nombreux procédés de fabrication sont appliqués, un transistor est
un dispositif essentiellement composé de trois couches.
N-P-N
P-N-P
La figure montre les deux types de transistor. Le circuit à diodes équivalent est représenté
pour chaque type de transistor.
Les deux types de transistor possèdent la même fonction dans un circuit mais la polarité
de l’alimentation est inversée. C’est pourquoi le sens de débit conventionnel du courant
est inversé.
Les symboles graphiques des deux types de transistor sont similaires en apparence mais
le sens de la flèche du fil de l’émetteur est différent.
Cette flèche indique le sens de débit conventionnel du courant qui est différent pour
chaque type de transistor mais qui va toujours du matériau de type P vers le matériau de
type N dans le circuit base-émetteur.
Le transistor NPN
Le collecteur et l’émetteur sont tous deux en matériau de type N et la fine couche entre
eux est la base de type P. Au premier abord, on pourrait penser que le transistor peut
fonctionner dans n’importe quel sens en inversant les fils du collecteur et de l’émetteur
puisqu’ils sont tous les deux composés du même type de matériau.
C’est pourtant impossible car ces différentes parties n’ont pas la même dimension. Le
collecteur est plus grand et, dans de nombreux transistors, il est directement connecté au
boîtier pour dissiper la chaleur. Pendant l’utilisation, l’essentiel de la chaleur générée se
situe au niveau de la jonction collecteur-base qui doit être capable de dissiper cette
chaleur. La jonction émetteur-base ne peut tolérer qu’une petite tension inverse.
Le transistor est un dispositif commandé par le courant. Si le courant circule dans la base
et par la jonction base-émetteur, alors une alimentation positive sur le collecteur
entraînera le débit d’un courant entre le collecteur et l’émetteur. Vous devez vous rappeler
deux choses à propos de ce courant collecteur :
Pour un courant de base donné, le courant collecteur qui circule est bien plus
conséquent que le courant de base. Ce gain de courant est appelé hFE où :
Le collecteur correspond à
l’entrée et l’émetteur à la
sortie du dispositif. La base
correspond à la vanne de
commande (voir figure).
Le courant principal (tel le débit dans un robinet) circule entre le collecteur et l’émetteur et
il est commandé par un courant beaucoup plus petit circulant entre la base et l’émetteur.
Ne vous inquiétez pas si vous ne comprenez pas parfaitement ce qui se passe, ce sera
plus clair après que vous ayez lu les pages suivantes.
Il est important de respecter les caractéristiques nominales des transistors. Les fiches
techniques indiquent les spécifications et les caractéristiques nominales du transistor. Le
courant nominal et la tension nominale d’un transistor doivent être connus avant de le
choisir pour une application spécifique.
Parfois on utilise des lettres minuscules, par ex. lb pour IB etc. ; cela n’a aucune incidence
sur la signification.
Le ratio du courant collecteur par rapport au courant de base est appelé le gain en
courant et possède les symboles β (béta), HFE, Hfe, HFE ou Hfe.
Les lettres majuscules sont utilisées pour le gain en courant CC et les lettres minuscules
pour le gain en courant CA ou d’une valeur en petits signaux. Elles possèdent, en règle
générale, la même valeur bien qu’elles diffèrent en fonction de la fréquence du signal CA
et du courant collecteur.
Les données techniques octroient un nombre à HFE qui correspond au nombre de fois où il
faudra multiplier le courant de base pour obtenir le courant collecteur.
Exemple :
Un transistor petits signaux possède un gain en courant de 100, il est utilisé dans un
circuit pour obtenir un courant collecteur de 50 mA. Quel est le courant de base
nécessaire ?
IΒ = IC / HFE = 50 / 100 = 0,5 mA.
Si vous concevez un transistor comme une sorte de robinet, le courant base-émetteur agit
comme si on « l’ouvrait ».
TENSION COLLECTEUR-ÉMETTEUR
De même, une tension collecteur-émetteur (pression) est nécessaire pour obtenir un débit
de courant collecteur-émetteur. Cependant seule une faible tension est nécessaire, par ex.
0,1 à 0,3 V ; l’application d’une tension plus importante entraîne seulement un léger
courant supplémentaire par rapport au débit. Cela semble étrange mais en réalité 10 V
entraînent une tension à peine plus élevée que 0,5 V.
TENSION BASE-ÉMETTEUR
Si la tension est inférieure à environ 0,7 V ou circule dans le mauvais sens, il n’y aura pas
de courant de base. Vérifier la polarité sur le schéma NPN.
GAIN EN COURANT
Courant collecteur
= Is à peu près constant. Valeur type = 100
Courant de base
Cette valeur est appelée gain en courant, et a pour symbole hFE. Elle correspond à la
valeur « qualité » d’un transistor et est indiquée dans les catalogues. HFE correspond
généralement à 100 mais des types différents de transistor possèdent des valeurs
significativement différentes.
Pour les transistors PNP, ce n’est pas compliqué, ils laissent simplement le courant
circuler en sens opposé par rapport aux transistors de type NPN. Tous les courants et
toutes les tensions sont inversés comparativement aux transistors de type NPN.
Il sera probablement plus facile d’étudier le NPN et de se rappeler que le PNP correspond
simplement à l’opposé, ainsi la tension base / émetteur est appliquée -ve vers la base et +
ve vers l’émetteur.
Les transistors peuvent commander une très grande puissance avec une faible
puissance. Les comparer à des robinets.
Dans les transmetteurs NPN, le collecteur est plus grand pour pouvoir dissiper la
chaleur.
Dans les transistors NPN à polarisation directe, la résistance est faible. Dans les
transistors NPN à polarisation inverse, la résistance est élevée.
Le transistor est composé d’une combinaison des matériaux de type P et de type N utilisés
dans les diodes. En pratique, il existe deux combinaisons possibles de formation des trois
couches. Elles sont appelées NPN et PNP.
Les jonctions formées ressemblent à deux diodes avec un point commun qui est appelé la
Base.
Les deux autres bornes sont le collecteur et l’émetteur. L’une des jonctions a une
polarisation inverse, l’autre a une polarisation directe.
La base est rendue positive par rapport à la région de l’émetteur. La base est une
région très fine, légèrement dopée, c.-à-d. qu’elle ne présente que quelques électrons
libres. L’émetteur est plus grand et fortement dopé, c.-à-d. qu’il existe de nombreux
électrons libres.
La plupart des électrons ne seront pas recombinés et resteront simplement dans la région
de la base sous l’attraction du potentiel positif.
Le collecteur est rendu positif vers la base. Le courant y circulant est très faible et il est
produit par les porteurs minoritaires. Ces derniers correspondent aux électrons
présents dans la base et aux trous présents dans le collecteur. De fait, seul un courant
de fuite circule.
Si la jonction base / émetteur n’est pas à polarisation directe, aucun courant de base
ne circulera et il n’y aura donc aucun courant collecteur / émetteur
La tension de polarisation directe de la base est faible ; 0,6 à 0,9 V pour un transistor au
silicium et comme pour une diode (ce qu’il est en réalité) une légère augmentation de la
tension directe peut entraîner une augmentation conséquente de courant.
L’amplification du courant dans un transistor NPN est décrite à l’aide du schéma de circuit
suivant qui indique également des valeurs types de tension et de courant.
Le collecteur possède une tension positive de 5,4 V par rapport à la base (+ 6 V – 0,6 V),
ainsi la diode collecteur-base est à polarisation inverse.
Ces électrons constituent le courant collecteur. Les électrons qui se combinent à des trous
dans la région de la base constituent le courant de base.
Courant émetteur IE = 1 mA
Considérez maintenant que la tension base-émetteur soit augmentée de telle manière que
le courant émetteur double à 2 mA. Se rappeler que dans une diode (ici la diode
base-émetteur), une grande augmentation de courant peut entraîner une très faible
augmentation de tension directe.
Le courant collecteur doublera également pour passer à 1,99 mA puisqu’il existera deux
fois plus d’électrons par seconde pénétrant la région de la base, deux fois plus dans le
collecteur.
Les figures utilisées indiquent que pour une variation de courant de base de 0,005 mA, le
courant collecteur varie de 0,995 mA.
Le gain de courant est égal au courant collecteur divisé par le courant de base. lC / Ib.
6.7.1. Introduction
Les transistors sont des dispositifs semi-conducteurs capables d’amplification. Ils ont
remplacé les vannes qui étaient plus encombrantes et fragiles.
Nous allons voir un aspect pratique. Après avoir indiqué les fondements (ci-dessus),
étudions désormais le transistor installé en l’identifiant et en le testant.
Certains transistors sont conçus pour fonctionner suivant quelques milliers de cycles par
seconde ; d’autres peuvent fonctionner suivant plusieurs centaines de millions de cycles
par seconde.
Il est important d’identifier les différents transistors pour comprendre leurs différentes
caractéristiques. Le système le plus couramment utilisé est l’index 2N. Les transistors
répertoriés dans ce système sont annotés de 2N suivi d’un numéro et vous pouvez les
retrouver dans un cahier de référence.
(3) La colonne des polarités indique si le transistor est de type NPN ou PNP.
(4) La colonne des puissances indique la quantité de chaleur pouvant être dissipée par le
transistor. (Note : les transistors 2N6308 et 2N6280 indiquent une puissance nominale de
125 watts et de 250 watts. Ces puissances nominales ne peuvent être obtenues que si les
transistors ont été montés sur une pâte thermoconductrice et thermique appropriée. Le
transistor 2N2928 possède une puissance nominale de 150 mW qui indique 150 milliwatts
ou 0,15 watts).
(5) La colonne des tensions nominales indique la quantité de tension pouvant être
supportée par le dispositif sans rupture.
(6) La colonne des intensités indique le courant maximum pouvant être conduit par le
transistor. (Note : un transistor peut ne pas être capable de repousser une tension
maximale lors d’une conduction de courant maximal. Le transistor 2N6308 possède une
puissance nominale de 125 watts, une tension nominale de 350 volts et un courant
nominal de 3 ampères. Si le transistor perd 350 volts lors de la conduction de 3 ampères
de courant il doit dissiper 1 050 watts (350 x 3 = 1 050).
Une liste plus détaillée des spécifications de transistor est indiquée dans le recueil des
données (suivant).
Bien qu’il existe des milliers de transistors différents, seuls quelques uns sont couramment
utilisés.
L’une des raisons justifiant cette situation est la diffusion des paramètres. HFE par exemple
qui, pour un transistor type comme un BC 107 possède une diffusion de 100 à 400. Le
circuit dans lequel le transistor est connecté doit fournir ces diffusions.
6.7.3.1. Regroupements
Exemples :
Petits signaux – Faible puissance Jusque 300 mW. Ic jusque 100 mA.
La puissance pouvant être dissipée par un transistor est un facteur très important lors du
remplacement par un type différent. La puissance est dissipée sous forme de chaleur et
certains transistors sont montés sur des dissipateurs thermiques.
Niveau sonore faible Types faible puissance et utilisés dans les étages d’entrée
des instruments et des amplificateurs de signaux sonores
haute fidélité
Le paramètre de fréquence est indiqué par le symbole Ft. Il s’agit d’une valeur complexe
et en règle générale, la fréquence la plus élevée utilisée dans un transistor se situe à un
dixième de la valeur Ft.
Il est accompagné des symboles Hfe, HFE ou Béta. Cela correspondra au chiffre « le plus
petit », au chiffre « moyen » ou à la limite inférieure et supérieure.
6.7.3.3. Tensions
6.7.3.4. Résumé
Les points suivants –constituent les principaux paramètres devant être vérifiés.
Les détails plus mécaniques – type ou dimension de boîtier – dépendent de l’espace dans
disponible l’unité. Toujours remplacer des types de boîte en métal par des boîtes en métal.
NOTES
Tandis que la dissipation de la puissance augmente, le gain diminue sauf dans le cas des
MJ2501 et MJ3001 qui sont tous les deux des transistors à montage Darlington qui
présentent un gain très élevé.
Les types PNP possèdent un signe - avant les calibres de tension et de courant.
Se rappeler que le même type de transistor peut être obtenu dans nombre de boîtiers
différents, chacun ayant les mêmes caractéristiques électriques mais un numéro de type
différent.
Les transistors sont conditionnés de nombreuses façons différentes suivant les fabricants.
Exemples de types de boîtiers :
Les fils de transistors conditionnés dans les boîtiers standard TO3, TO5 ou TO18 sont
relativement simples à identifier (voir les figures ci-dessus). Les transistors conditionnés
Manuel de Formation EXP-MN-SE020-FR
Dernière Révision : 20/10/2008 Page 116 de 193
Formation Exploitation
Maintenance électrique
Les Principales Formules
dans les boîtiers TO92, TO220 ou TO21 8 sont parfois difficiles à identifier en raison de la
position de leurs fils.
Lors des essais de transistor dans les boîtiers TO5 ou TO18, tenir le transistor à l’envers.
Les trois fils forment un triangle sur l’un des côtés du boîtier. Le petit onglet sur le boîtier
est toujours celui le plus proche du fil émetteur du transistor. Les fils de transistor du
boîtier TO3 peuvent être identifiés en tenant le transistor avec les fils orientés vers vous et
en bas.
Le fil sur le côté gauche correspond à l’émetteur et le fil sur le côté droit à la base. Le
collecteur constitue le boîtier du transistor.
Les transistors dans des boîtiers plastique comme le TO92, le TO220, le TO218 etc.,
peuvent présenter leurs fils dans n’importe quelle position.
Pour réaliser cet essai, nous pouvons utiliser un multimètre de gamme Ω / 100, ou le
multimètre numérique de gamme 1 000 kΩ. Il est important d’utiliser une batterie à basse
tension car de nombreuses jonctions base-émetteur de transistor ne supportent qu’une
polarisation inverse de 5 V.
2. Vérifiez que l’un des fils du transistor constitue la base. Connecter le fil positif de
l’ohmmètre à ce fil.
3. Placer chacun des deux autres fils en contact, un à la fois. S’il existe une continuité
vers les deux autres fils, le fil correspond à la base du transistor et ce dernier est
un transistor NPN. En l’absence de continuité, assurez-vous qu’un autre fil
constitue la base et répéter l’essai.
4. Si aucun des trois fils du transistor ne s’avère être la broche de la base, vérifier que
le transistor soit bien de type PNP. Répétez la procédure en utilisant le fil négatif de
l’ohmmètre connecté à la base du transistor.
5. Si aucun fil ne peut être identifié comme base du transistor, le composant n’est
probablement pas un transistor ou alors il est défectueux.
6. Une fois le fil de base identifié et que vous savez s’il s’agit d’un transistor NPN ou
PNP, vous devrez identifier celui des deux fils qui est le collecteur et celui qui est
l’émetteur. (Note : la base du transistor doit posséder la même polarité que le
collecteur pour que le transistor puisse fonctionner).
7. Assurez-vous que le transistor est de type NPN et d’avoir identifié le fil de base.
Vérifiez que l’un des deux fils restants soit le collecteur. Connecter le fil positif de
l’ohmmètre sur l’un de ces deux fils. Connecter le fil négatif à l’autre broche.
L’ohmmètre ne doit pas indiquer de continuité.
8. Avec une résistance d’une valeur entre 10 et 5 000 ohms, placer l’un des fils de la
résistance en contact avec le fil positif de l’ohmmètre et disposer la base du
transistor en contact avec l’autre fil de la résistance. Si l’ohmmètre indique une
conduction, la vérification est correcte et le fil positif de l’ohmmètre est connecté au
collecteur du transistor. Si l’ohmmètre n’indique pas de continuité, inverser les fils et
vérifier que l’autre broche du transistor soit le collecteur.
9. Un transistor PNP peut être testé de la même manière. Connecter le fil négatif de
l’ohmmètre au collecteur et placer la résistance en contact entre le fil négatif de
l’ohmmètre et la broche de la base du transistor.
Vous avez constaté qu’un transistor pouvait être considéré comme deux diodes
connectées ensemble.
L’essai statique à l’aide d’un ohmmètre teste chacune des diodes en recherchant un
courant unidirectionnel et grâce à la batterie interne du compteur comme alimentation il
est capable de contrôler l’action du transistor.
LA POLARITE SUR LA PLUPART DES GAMMES D’OHMS DES MULTIMETRES ANALOGIQUES EST
TELLE QUE LE FIL ROUGE EST NEGATIF ET LE FIL NOIR EST POSITIF.
Vous pouvez maintenant utiliser la procédure suivante pour pratiquer l’essai statique.
Vous avez simplement besoin d’un multimètre analogique réglé sur la gamme d’ohms la
plus faible.
PROCEDURE
1. Utiliser un transistor NPN, soit de type 2N3053, contrôler la broche dans la colonne
‘boîtiers’ de la fiche technique et dans le schéma des types de boîtier au début de
cet atelier.
Connecter le positif à la
base et le négatif à
l’émetteur et au
collecteur ensuite - les
jonctions seront à
polarisation directe et
l’indication correspondra
à faible résistance (voir
la figure).
Connecter le négatif à la
base et le positif à
l’émetteur et ensuite au
collecteur - les jonctions
seront désormais à
polarisation inverse et le
compteur doit indiquer
haute résistance.
5. ‘Action du transistor’
Il ne s’agit pas d’un essai complet mais il permettra de vérifier pour la plupart des
dispositifs s’ils sont défectueux.
Répéter les contrôles sur les différents types autant de fois que nécessaires pour vous
familiariser aux lectures et aux méthodes.
Pour les types PNP vous devez bien sûr utiliser la polarité opposée par rapport à l’essai
du NPN précédemment décrit.
6.7.5.3. Démonstration
Certains transistors doivent avoir leur collecteur connecté à un dissipateur thermique pour
dissiper leur puissance maximale mais parallèlement le collecteur doit être isolé
électriquement du dissipateur thermique.
Cela peut être réalisé par l’utilisation d’une rondelle Mica de forme appropriée et souvent
une pâte au silicium permet de faciliter le transfert de la chaleur.
Prendre n’importe quel transistor NPN en marche et le tester avec votre multimètre sur sa
gamme de résistance de test des diodes. Utiliser un catalogue pour identifier le collecteur,
l’émetteur et la base.
Rappelez-vous de repérer la borne +ve de votre multimètre avant de réaliser l’essai, puis
remplir le tableau. Ces mesures peuvent être votre guide de transistors en marche.
Si la base est +ve, la résistance vers les deux autres bornes est faible.
La jonction collecteur vers l’émetteur présente une haute résistance pour les
deux polarités d’essai.
Echec des transistors en circuit ouvert ou en court-circuit. Par exemple, il est possible de
constater la défectuosité d’un transistor présentant un court-circuit entre le collecteur et
l’émetteur ou éventuellement un circuit ouvert entre la base et l’émetteur.
6.7.7.3. Remplacement
Les calibres maximum et la hFE de la pièce de rechange doivent être égaux ou supérieurs
à ceux du composant d’origine.
6.8. LE THYRISTOR
6.8.1. Définition
6.8.2. Fonction
Le thyristor est un dispositif semi-conducteur à quatre couches dont chaque couche est
réalisée dans un matériau de type N ou de type P disposées alternativement, par exemple
P-N-P-N.
Les principales bornes, étiquetées anode et cathode, sont en travers des quatre couches
et la borne de commande, appelée la porte est fixée au matériau de type p près de la
cathode. (Une variante appelée Interrupteur commandé au silicium (SCS) fait sortir les
quatre couches aux bornes.)
Mode de blocage inverse—La tension est appliquée dans le sens qui serait
bloqué par une diode
Mode de blocage direct – La tension est appliquée dans le sens qui entraînerait
la conduction d’une diode mais le thyristor n’a pas encore été déclenché en
conduction
J2 ayant une polarisation inverse, aucune conduction n’est possible (état bloqué).
Maintenant si VAK augmente au-delà de la tension de rupture VBO du thyristor, une rupture
d’avalanche de J2 se produit et le thyristor établit une conduction (état circulant).
Il est à noter qu’une fois la rupture d’avalanche s’est produite, le thyristor continue la
conduction, indépendamment de la tension de la porte, jusqu’à ce que :
Dans un thyristor conventionnel, une fois mis sous tension par la borne de la porte, le
dispositif reste verrouillé à l’état circulant (cela signifie qu’il ne nécessite pas une
alimentation continue de courant de porte pour la conduction), à condition que l’intensité
du courant de l’anode soit supérieure à celle du courant d’accrochage (IL).
Tant que l’anode reste polarisée positivement, elle ne peut pas être mise hors tension
sauf si le courant d’anode devient inférieur au courant de maintien (IH).
Une fois qu’un thyristor a été mis hors tension par commutation forcée, un délai déterminé
doit s’être écoulé avant que l’anode ne puisse être polarisée positivement à l’état bloqué.
Le délai minimum est appelé le temps de coupure de commutation du circuit (tQ).
L’essai de polarisation positive de l’anode dans ce laps de temps entraînerait l’auto-
déclenchement du thyristor par les porteurs restants de charge (trous et électrons) n’ayant
pas été encore recombinés.
Pour des applications avec des fréquences plus élevées que l’alimentation CA domestique
(ex. 50 Hz ou 60 Hz), des thyristors possédant des valeurs inférieures de tQ sont
nécessaires. Ces thyristors rapides sont obtenus par diffusion d’ions métalliques à forte
teneur en silicium comme l’or ou le platine qui agissent comme des centres de
combinaison de charge. Une autre alternative à l’aide de rayonnements neutroniques de
silicium permet d’obtenir des thyristors rapides.
6.8.5. Historique
6.8.6. Applications
Les thyristors sont principalement utilisés dans des applications impliquant des courants et
des tensions élevés et sont souvent utilisés dans la régulation des courants alternatifs,
dans lesquels le changement de polarité du courant entraîne la mise hors tension
automatique du dispositif ; appelé le passage à zéro.
On dit que le dispositif fonctionne de façon synchrone car une fois le dispositif ouvert, il
conduit le courant en phase avec la tension appliquée sur sa jonction cathode-anode sans
plus aucune nécessité de modulation de porte pour répliquer ; le dispositif est polarisé
complètement à l’état circulant. Il ne faut pas confondre ceci avec un fonctionnement
symétrique puisque la sortie étant unidirectionnelle, la circulation ne s’effectue que de la
cathode vers l’anode et est donc asymétrique par nature.
Les thyristors peuvent également être rencontrés dans des alimentations réservées à des
circuits numériques dans lesquels ils peuvent être utilisés comme une sorte de
« disjoncteur » ou de « crowbar » pour éviter l’endommagement des composants en aval
lors d’une panne d’alimentation.
Le thyristor est utilisé de concert avec une diode Zener fixée sur sa porte et lorsque la
tension en sortie de l’alimentation augmente au-dessus de la tension de Zener, le thyristor
conduit en court-circuitant l’alimentation à la masse (et en grillant en général un fusible en
amont).
Pour cette raison, l’utilisation de TRIAC avec (par exemple) des charges de moteur
fortement inductives nécessite généralement l’utilisation d’un circuit « amortisseur » dans
les alentours du TRIAC pour garantir sa mise hors tension lors de chaque demi-cycle de
l’alimentation secteur.
Des SCR parallèles inverses peuvent également être utilisés à la place du triac car
chaque SCR dans la paire possède un demi-cycle entier de polarité inversée qui lui est
appliquée, les SCR, à la différence des TRIAC, sont toujours mis hors tension. Le « prix »
à payer pour cet agencement représente toutefois la complexité de deux circuits de
portillonnage individuels qui sont cependant très semblables.
Le GTO (Thyristor interrupteur) et l’IGCT sont deux dispositifs connexes qui s’adressent
à ce problème.
Dans des applications haute fréquence, les thyristors sont des candidats peu adaptés en
raison des temps de commutation importants issus de conduction bipolaire. Les
MOSFET, d’autre part, ont une capacité de commutation beaucoup plus rapide en raison
de leur conduction unipolaire (seuls les porteurs majoritaires transportent le courant).
Ces dernières années, certains fabricants ont développé des thyristors utilisant du carbure
de silicium (SiC) comme matériau semiconducteur. Ces derniers sont destinés à des
applications dans des environnements à température élevée puisqu’ils sont capables de
fonctionner à des températures de plus de 350 °C.
Le GTO est un dispositif trois états avec une installation à 8 fonctions. Son équation est :
v=j-o x n / n o
Et sur site, vous rencontrerez des thyristors sur des entraînements de moteur, des
contrôleurs de vitesse, des UPS, des alternateurs etc.…
7. LOIS ET FORMULES
100V
45°
V
V
R 45°
Avec une source à courant alternatif, c’est moins évident, que va indiquer le voltmètre ?
Il faut d’abord savoir qu’un appareil de mesure (classique) ne ‘prend’ qu’une demi-
alternance, admettons qu’une diode en série ne laisse passer que la ‘moitié’ de cette
même alternance.
Admettons ensuite que l’aiguille du voltmètre soit « tiraillée » (c’est une image, mais elle
est « efficace ») entre la valeur maximale et le zéro 50 fois par seconde (50 HZ).
Que va-t-elle faire (l’aiguille) ? Se stabiliser au milieu, c’est-à-dire avec un angle de 45°.et
2
indiquer la valeur « sinusoïdale » de sin 45° soit = 0,707
2
L’aiguille s’est « efficacement » placée, c’est la valeur efficace : Veff
I ou V en CA
Valeur de crête +
Figure 156 : Valeur de crête et valeur
Valeur efficace efficace
Application :
= 230 x 1,414 x 2
Vous comprenez peut-être mieux, en voyant la valeur trouvée, qu’il vaut mieux ne pas
mettre les doigts dans la prise…..
Question :
Quelle est l’influence de la fréquence sur la valeur efficace d’un courant ou d’une tension ?
Dans le cas d’une tension alternative, la puissance varie au cours du temps. La puissance
instantanée est alors donnée par :
, on obtient
Si l’on veut évaluer graphiquement la valeur moyenne de cette puissance sur une période,
il faut évaluer d’abord l’énergie absorbée pendant une période T. La Figure montre que les
deux surfaces hachurées sont rigoureusement égales et se compensent mutuellement.
La valeur moyenne de la puissance P(t) est donc identique à celle qui correspondrait à
une puissance constante, égale à la moitié de R Û 2 .
Constat important : Sur le plan de son échauffement moyen, il est indifférent d’alimenter
la résistance avec une tension u(t) sinusoïdale ou avec une tension continue UDC, si la
relation suivante est vérifiée
:
On appelle tension efficace ou tension r.m.s. (de l’anglais : root mean square)
la tension continue équivalente à la tension alternative u(t), qui produirait le
même échauffement dans une résistance.
La définition de la valeur efficace est valable pour tout signal périodique. Toutefois, pour
des tensions et courants de forme sinusoïdale et seulement dans ce cas, les deux
formules résultent des calculs précédents
:
Dès lors qu’on exprime les tensions et courants alternatifs avec leurs valeurs efficaces
(r.m.s. ou eff), les lois d’Ohm et de Joule s’appliquent comme en tension continue :
Cette figure montre comment représenter une grandeur sinusoïdale par un vecteur
tournant. Il est également possible de représenter sur le même graphique plusieurs
grandeurs sinusoïdales par autant de vecteurs, tournants tous autour du même point O
comme un corps solide.
Constat important : Si ces grandeurs ont la même fréquence f, leurs vecteurs tournent à
la même vitesse ω et leurs positions relatives restent constantes.
De telles charges seront abordées aux Chapitres suivants (et c’est pour cela que l’on a
‘insisté’ sur les inductances et les condensateurs…)
La tension et le courant ont une fréquence identique mais sont décalés l’un par rapport à
l’autre.
On appelle déphasage le décalage qui peut être observé entre deux grandeurs
alternatives de même fréquence.
La représentation vectorielle, dans laquelle les angles formés par les différents
vecteurs entre eux restent constants, n’est valide que si l’on est en présence de
plusieurs grandeurs sinusoïdales de même fréquence. Leurs vecteurs
correspondants tournent donc tous à la même vitesse angulaire ω.
Le déphasage φ est considéré comme positif s’il est orienté dans le sens
horaire. Ainsi, dans le cas de la Figure ci dessus, le déphasage du courant
relativement à la tension est négatif.
Cette représentation peut être utilisée pour toutes combinaisons d’un nombre
quelconque de grandeurs sinusoïdales, pourvu qu’elles soient toutes de même
fréquence.
La tension et le courant sont définis en fonction du temps par les équations suivantes :
L’énergie électrique est distribuée dans la plupart des installations industrielles par un
système de tension alternative triphasée, composé de trois lignes.
Les tensions alternatives entre les lignes ont même valeur et même fréquence, mais elles
sont déphasées l’une par rapport à l’autre.
Les bornes d’une alimentation triphasée sont les phases L1, L2 et L3, parfois
également notées R, S et T, voire U, V, W.
Le courant délivré par une phase à une charge est appelé courant de ligne, ou
courant de phase.
On peut le comprendre par une comparaison avec un moteur à essence. Une alimentation
monophasée peut être comparée à un moteur ayant un seul cylindre, alors qu’une
alimentation triphasée peut être comparée à un moteur à trois cylindres. Dans ce moteur,
des pistons identiques montent et descendent à l’intérieur de cylindres identiques, mais
pas en même temps. En effet, ils sont reliés à l’arbre de façon à lui fournir des impulsions
de puissance séquentielles plutôt que simultanées. Il en résulte un moteur qui tourne plus
régulièrement, avec moins de vibrations.
De même, dans un système électrique triphasé, les trois phases sont identiques, mais
elles fournissent leur puissance à des moments différents. Par conséquent, le flux total de
puissance est très uniforme, comme dans le cas du moteur à trois cylindres.
Autre avantage : Pour une puissance à transmettre donnée sous une tension donnée et
avec des pertes max. données, une ligne de transport triphasée demande 25 % de cuivre
en moins qu’une ligne monophasée de même tension.
La tension entre une phase et neutre est appelée tension simple, ou tension de
phase.
Les 3 tensions simples correspondent à u1(t), u2(t) et u3(t) respectivement dans la Figure
précédente.
Comme leurs amplitudes sont identiques, leurs valeurs efficaces sont égales ; c’est
pourquoi on peut n’en considérer qu’une seule pour représenter l’alimentation triphasée.
Les 3 tensions composées sont égales à [u1(t) – u2(t)], [u2(t) – u3(t)] et [u3(t) – u1(t)]
respectivement.
Comme leurs amplitudes sont identiques, leurs valeurs efficaces sont égales ; c’est
pourquoi on peut n’en considérer qu’une seule pour représenter l’alimentation triphasée.
Par exemple :
Donc :
Or :
Donc :
On constate que la tension composée uc23(t) est également sinusoïdale, qu’elle a la même
fréquence que la tension simple us1(t), mais surtout qu’elle est 3 fois plus élevée que la
tension simple. D’où la relation :
Il faut se gratter la tête pour le démontrer (avec la trigo), mais j’ai connu, sur site, des «
puristes » qui sont intéressés par une telle démonstration et à fortiori, des ‘jeunes’ ayant
encore l’esprit des bancs de l’école.
Le rapport entre valeur de crête et valeur efficace des tensions sinusoïdales est
de 2
L’usage veut que, lorsqu’on dit qu’une tension alternative triphasée vaut 400 Vrms, on
définisse ainsi la valeur efficace (r.m.s.) de chacune de ses trois tensions composées. Les
tensions simples sont 3 fois plus faibles et valent approximativement 230 Vrms.
On appelle courants de ligne les courants qui circulent dans chaque phase
alimentant une charge.
Remarque : si la charge est équilibrée, les 3 courants de ligne sont identiques en valeurs
efficaces.
Les formules de conversion étoile - triangle vues au paragraphe 4.1.3.6 sont très utiles
pour l’étude des charges triphasées. Ainsi, une charge en étoile de 3 résistances
identiques R1 = R2 = R3 = RY consomme les mêmes courants de ligne qu’une charge en
triangle comportant 3 résistances de valeurs R12 = R23 = R31 = RΔ = 3.RY
Manuel de Formation EXP-MN-SE020-FR
Dernière Révision : 20/10/2008 Page 145 de 193
Formation Exploitation
Maintenance électrique
Les Principales Formules
On appelle courant de neutre le courant qui circule dans le neutre lorsqu’il est
connecté à une charge.
Remarque : Lorsqu’une charge est équilibrée, son courant de neutre est nul.
Cette loi peut à première vue sembler en contradiction avec la loi de Kirchhoff sur les
noeuds. En effet, si le courant qui circule dans chacune des 3 phases d’une charge
équilibrée vaut par exemple 10 Arms, il faudrait que le courant de neutre vaille -30 Arms pour
que la somme des 4 courants soit nulle.
Cette contradiction provient du fait que le courant efficace traduit une sorte de moyenne
du courant instantané dans chaque phase. En réalité, pour des charges branchées en
étoile, le courant qui circule par le neutre se calcule bien en appliquant la loi de Kirchhoff,
mais en tenant compte de la valeur instantanée des courants et non de leurs valeurs
efficaces : iN(t) + i1(t) + i2(t) + i3(t) = 0
En admettant que l’origine des temps soit choisie de manière à ce que le courant i1(t) soit
nul lorsque t = 0, les valeurs instantanées des courants sont données par les formules :
En appliquant la loi de Kirchhoff avec ces valeurs, on obtient pour le courant de neutre :
Formule iN
On constate que si les trois courants de crête Î1, Î2 et Î3 sont identiques, les deux termes en
sinus et en cosinus s’annulent. Nous avons ainsi bien démontré qu’une charge équilibrée
connectée en étoile engendre bien un courant de neutre nul.
Et si, sur site vous avez un courant de neutre existant alors que la charge est supposée
être équilibrée, c’est qu’il y a ‘un problème’, (un enroulement sur les 3 avec impédance
moindre – par exemple).
Si au contraire les trois charges ne sont pas identiques, le courant de neutre peut se
calculer à partir de la relation trigonométrique b.sinα + a.cosα = a ² + b² .sin(α + β),
a
ou β = ± arctg , le signe étant déterminé de manière à ce que sinβ et α aient le même
b
signe.
Ne demandez pas d’explication quant à trouver les valeurs de a et b à partir des valeurs
de crête des 3 intensités, je ne l’ai pas trouvé moi-même…
EXEMPLE :
Pour des charges résistives de 40 W, 60 W et 100 W, les trois courants de phases ont une
valeur crête de 246 mA, 369 mA et 615 mA respectivement.
Mais en reprenant la Formule iN (un peu plus haut), il est facile de calculer In à l’instant t
en fonction des 3 valeurs de crête (avec la loi de Kirchhoff, en fait)
Figure 165 : Exemple, courants de phases différents et courant de neutre non nul
Formule iN : iN = - [Î1 – (Î2 + Î3) / 2 . sinφ] + (Î2 – Î3) . 0,866 . cosφ en prenant φ comme
valeur instantanée de l’angle de rotation (0 à 360°) à l’instant ‘t’
La formule devient pour cette application : iN = 246 . sinφ – 212 . cosφ, il ne reste plus
qu’à contrôler avec la figure si cela correspond, iN étant la courbe moire
Angle 30° : sinφ = 0,5 et cosφ = 0,866 iN = 246.0,5 – 212 . 0,866 = 123 – 184 = -61
Angle 45° : sinφ = 0,7 et cosφ = 0,7 iN = 246.0,7 – 212.0,7 = 179 – 149 = +30
Les trois tensions d’une alimentation triphasée U1, U2 et U3 peuvent être représentées
graphiquement par des vecteurs déphasés de 2π / 3 rad (120°).
Pour une charge équilibrée les courants de ligne ont une même amplitude et sont
déphasés entre eux de 2π / 3 rad (120°).
L’angle φ est le déphasage entre les courants de ligne I1, I2 et I3 et les tensions simples
U1, U2 et U3.
I2
IN
IN
I1
IN
Résultante IN
à l’instant ‘t’
Attention les couleurs sont différentes qu’avec le graphique. Chacune des 4 grandeurs est
représentée (dans ce schéma vectoriel) à sa valeur de crête, mais avec l’ensemble décalé
de π / 2 par rapport aux courbes du graphique. En avance ou en retard ?
Si vous ‘jongler’ avec les graphiques et les vecteurs, vous n’avez aucun problème pour
comprendre les mesures et différents calculs en triphasé…
Considérons le cas où le circuit entre les points A et B est une simple résistance de valeur
R. Soit uR(t) la tension à ses bornes, iR(t) le courant qui la traverse et PR(t) la puissance
électrique que reçoit cette résistance (et qu’elle dissipe sous forme thermique).
Et comme nous (re)vus les principes et lois de base en continu et alternatif, écrivons le
tableau suivant
R= I= U= P=
Courant continu
Comme en mathématique, si l’on fixe 2 valeurs quelconques parmi ces 4 inconnues, les 2
autres en découlent automatiquement. Les lois d’Ohm et de Joule sont parfaitement
réversibles et combinables.
Pour toutes les combinaisons possibles de valeurs fixées, le tableau ci-dessus montre
comment calculer chaque valeur en fonction des « autres », connues
C’est déjà vu dans un chapitre précédent, peut-être, l’avez-vous déjà oublié !! On fait du «
rabâchage » puisque c‘est la base des applications….
Cos φ = R / Z Sin φ = X / Z Z² = R² + X² Z= R² + X ²
VT
Calculer Z et VT quand I = 10A, R = 5Ω,
VR = I.R VL = I.XL
I VR = 50V, XL = 10 Ω, VL = 100V
R XL
I VR VL
Figure 170 : Circuit avec résistance et
inductance en série
I
Calcul :
Ceci ressemble à un exercice, c’en est un au titre d’un « cours - exercice ». Pour
l’exercice lui-même, ne vous rassurez pas trop vite,…. Vous allez y avoir droit….
Et si vous vous posez la question des vecteurs une fois ‘en haut’ (pour ‘C’), une fois ‘en
bas’ (pour ‘L’), ou inversement…, ce n’est pas (trop) grave si vous vous trompez car pour
les calculs, c’est la même chose.
A savoir : le sens de rotation étant (toujours) « counter clockwise », l’axe de tension ‘U’ ou
‘u’ ou ‘v’ ou ‘V’ ou ‘E’ étant toujours en axe horizontal, l’axe de ‘I’ :
Calcul :
Calcul :
X = XL - XC = 10 – 5 = 5 Ω Z² = R² + X² = 5² + 5² = 50 →Z= 50 = 7,07Ω = Z
Remarque : et si VL = VC = 100V, ces deux tensions s’annulent, il n’y a que 50V aux
bornes de ce montage série avec Z = R = 5Ω … ?...
I2 = V / R = 120 / 20 = 6A = I2
I VR I VR I = I1 + I2 = 4 + 6 = 10A = I
Et la résistance équivalente
R = V / I = 120 / 10 = 12 Ω = R
(C’est R – et non Z)
Bien sur, c’est facile, c’est du déjà vu, c’est simplement une ‘mise en bouche’ pour la suite
et nous verrons bien avec les exercices, que vous allez faire tout seul, si vous vous en
sortez facilement…
I1 = ? I2 = ? I=? ( ?)
IL
Calcul :
I1 = V / R = 120 / 30 = 4A = I1
I2 = V / R = 120 / 20 = 6A = I2
I= Calculer I, I1 et I2 et l’impédance
équivalente Z quand V = 120V 50HZ, R =
30 Ω, XC = 20 Ω,
I1
XC I2
V R
Figure 175 : Circuit avec résistance et
capacité en parallèle
I V IC I1 = ? I2 = ? I=? ( ?) Z=?
V
I
I2
I1
Calcul : identique à l’exercice précédent quant aux valeurs, seul l’angle de déphasage
(tout en ayant la même valeur aussi) est différent par son signe.
IX I
Calcul :
9. PUISSANCES ELECTRIQUES
Nous avons vu dans les chapitres précédent comment calculer la puissance dissipée
dans une résistance lorsqu’elle est alimentée en tension ou en courant alternatif. Dans le
cas plus général, les charges provoquent un déphasage entre le courant qui les traverse
et la tension à leurs bornes. Il en va ainsi par exemple d’un moteur.
et
Finalement :
Elle traduit un échange d’énergie unidirectionnel entre une source et une charge.
La seconde, qui correspond au 2ème terme, est une composante alternative qui
varie sinusoïdalement avec une amplitude URMS . IRMS . sinφ et une valeur
moyenne nulle. Elle traduit un échange oscillatoire et réversible d’énergie entre la
source et la charge.
Remarquons que, si le déphasage φ est nul, le second terme est nul. On retrouve alors la
puissance instantanée calculée pour une résistance.
La puissance active d’un appareil correspond à la puissance électrique qui lui est fournie
par la source et qu’il convertira en énergie utile (par exemple mécanique) et en pertes
thermiques. Elle dépend non seulement de la tension et du courant, mais également du
déphasage.
La notion de puissance réactive est utile également pour caractériser clairement la nature
d’un consommateur :
Pour éviter toute confusion avec la puissance active, la puissance apparente ne s’exprime
pas en watt [W], mais en voltampère [VA] :
Dans le cas extrême où φ = ± 90°, la puissance active est nulle alors que la
valeur de la puissance apparente est non nulle.
Dans la figure ci-dessous, ces puissances sont représentées dans un plan en distinguant
ces 3 cas.
Figure 177 : Puissance active P, réactive Q et apparente S pour les 3 types de charges.
P
Le facteur de puissance ou cos ϕ = peut s’exprimer en pourcents [ %]. Il varie de 0 à 1
S
(donc, de 0 % à 100 %) et permet de quantifier, principalement, le bon usage d'une ligne
d'alimentation électrique.
En effet une ligne est caractérisée par son aptitude à véhiculer un courant maximal. Si le
facteur de puissance est proche de 1, la puissance active distribuée est maximale pour le
courant maximal tolérée par la ligne.
A l'inverse si le cos φ est proche de 0, la puissance active est pratiquement nulle pour le
courant maximal toléré par la ligne. Seule la puissance réactive est véhiculée, ce qui est
très défavorable.
Attention à ne pas confondre : Le facteur de puissance (par exemple 0,85) est la valeur
du cosφ et non pas la valeur d’un angle φ.
EXEMPLE
(On choisit la valeur positive, car un tel moteur est une charge inductive. Il consomme
donc de l’énergie réactive).
La puissance active consommée par une charge triphasée en étoile est égale à
la somme des puissances actives consommées sur chaque phase :
Où P12, P23 et P31 sont les puissances consommées entre chaque paire de phase. Les
déphasages entre les courants et tensions ne sont pas forcément identiques pour les 3
phases.
Pour être complet et comme le montre les Figures, pour une charge en triangle, il faudrait
encore calculer le courant de ligne pour chaque phase (par exemple i1(t) = i12(t) – i23(t)
pour la phase L1).
Formule de base : P = U x I
U pouvant s’appeler ‘V’ ou ‘E’ et ‘I’ restant ‘i’ dans tous les cas.
Avec une résistance pure, la puissance absorbée (ou diffusée) est le produit (E.I). Dans la
partie négative de l’alternance, il faut appliquer le principe mathématique de base, moins
par moins égal plus
La courbe de puissance est le produit algébrique à chaque instant ‘t’ de ‘E’ et ‘I’.
Une puissance consommée par une résistance pure est une puissance active
Pour circuit capacitif uniquement, considérer le décalage inverse pour ‘E’ et ‘I’.
Vous pouvez même dessiner les courbes, P, U, I, en exercice sur une feuille quadrillée, de
même que l’inductance, un condensateur pur ne consomme aucune puissance active, il
consomme une puissance réactive (capacitive) qui viendra s’opposer à la puissance
réactive inductive
La puissance active ‘correspond’ à la puissance dissipée dans une résistance, elle est
donc sur l’axe horizontal, c’est le produit :
P(a) = U x I x cos φ
Rotation Axe de puissance réactive
Figure 183 : Puissance en circuit R+L
(représentation vecteurs)
Axe de puissance active
La puissance réactive ‘correspond’ à la
φ V puissance « échangée » dans une réactance
(inductance ou condensateur), c’est le
I produit : :
P(r) = Q = U x I x sin φ
Même, si c’est encore « nébuleux », admettez qu’en courant alternatif une alternance
représente un tour (d’une génératrice) et que le courant « suit » la tension ceci pour
comprendre les valeurs instantanées en représentation vectorielle.
Question : soit un moteur alimenté en 50HZ, le courant ‘suit’ la tension avec un « angle
de déphasage » de 45°
Il existe un cours spécifique pour les « mesures ». Ici nous différencions (principalement)
les types de puissance à mesurer.
P: puissance active
V
φ
Q: puissance réactive
S: puissance apparente
I
Figure 184 : Puissances et le triangle de Pythagore
Tout comme avec R, L et C nous retrouvons le triangle rectangle avec les théorèmes de
Pythagore
L’unité est le VAR (Volt Ampère Réactif) : Q (VAR) = U (V) x I (A) x sin φ
Unités généralement avec préfixes ‘k’ ou ‘M’ pour kVA, kW, kVAR, MW,……
V1
L1
A φ φ I1
U
V I3
L2
V2
L3 V3
I2
De même que :
S = V1 . I1 + V2 . I2 + V3 . I3
Quant aux puissances totalisées en kWh, en kVAh, kVARh, ce sera la puissance moyenne
consommée en 1h pour chaque type de puissance.
Si dans le pétrole le baril est l’unité ‘génératrice’ de revenus, pour les sociétés fournissant
de l’énergie électrique, le kWh aura la même signification. Pensez à votre facture EDF,
pour laquelle vous ne payez que les kWh en tant que consommateur domestique, mais
sachez que les comptages triphasés totalisent également les kVARh qui sont facturés au
« tarif fort » s’ils sont trop élevés car c’est une énergie qui « ne sert à rien » pour
l’utilisateur mais qui génère des pertes dans les lignes de transport pour le producteur
(EDF ou autre). Cette énergie réactive devrait pouvoir être nulle ou minimale dans les
installations (compensation de l’énergie réactive)….., revoyez le circuit R + L + C et
demandez quelques explications à l’instructeur si vous souhaitez des éclaircissements.
Pas de mystère, il faut faire les mesures sur les 3 phases (ou au moins sur 2).
Nous allons donc revoir, en détail les principe et les calculs dans le cours « mesures »,
mais « en attendant », vous pouvez vous entraîner avec ces 2 ‘petits’ problèmes.
S = I1 . V1 + I2 . V2 + I3 . V3
L2 I2 Z2
Et en équilibré avec I et V comme valeurs
V2
commune, l’on a S = 3 I . V = 3 . I . U
L3 (U étant la tension entre phases)
I3 Z3
V3 Pour avoir P et Q, il faut rajouter un
N phimètre.
Le wattmètre W1 mesure I1 et la
L2 W2 tension entre L1 et L2 et W2
Charge mesure I2 et U(2-3)
10. EXERCICES
5. Redresseur de courant alternatif - Redresseur en pont
I1
XC I2 I
V R
I2
I V IC I1
V
I1 = ………………..
I2 = ………………..
I = ……………….. ( ?)
Z = ………………..
………………..………………..………………..………………..
P = 50
φ
Q= 30
S=
Connaissant P et Q : P = 50 Q = 30
8. Le courant alternatif
I ou V en CA
Grandeur 1
Grandeur 2
Grandeur 3
Grandeur 4
Grandeur 1 : ……………………………………………………
Grandeur 2 : ……………………………………………………
Grandeur 3 : ……………………………………………………
Grandeur 4 : ……………………………………………………
Grandeur 2 : ……………………………………………………
Grandeur 3 : ……………………………………………………
9. Le courant redressé
………………………………………………….
141,4 volts
a) redressement simple alternance
………………………………………………….
I VL = ……………………………………………..
11. Circuit R, L, C mixte, série et parallèle avec utilisation des vecteurs résultants. Même si
ce type de schéma n’a pas été vu et ‘corrigé’ dans le cours, vous devez arriver au
résultat final en suivant le guide
IL = 10 Amp
A ZL R2
A C
R1
ZC
B R3
V=?
Guide :
a) Tension entre B et C
b) Courant dans la branche condensateur
c) Équivalent courant dans les deux branches en parallèle
d) Tension entre A et B
e) Tension entre A et C
Complétez, définissez les appellations ci-après - même si non vu dans ce cours, vous
devez les connaître
FEM : ……………………
DDP :…………….
Ω :………….
ω ……………..
φ :……………….
cos φ :…………..
11. GLOSSAIRE
R2 R5
I2= 3A I5= ?
R1 sens= ? R4 I4= ? R7
I1= ? I7= ?
R3 R6
I3= 7A I6= 5A
I1= 10A I4= 2A I5= 5A I7= 10A sens dans R4 : vers le haut
R2 R5
I2= ? I5= 5A
R1 sens= ? R4 I4= ? R7
I1= 20A I7= ?
R3 R6
I3= 7A I6= ?
I2= 13A I4= 8A I6= 15A I7= 20A sens dans R4 : vers le bas
R2 R5
UR2= ? UR5= 30V
R1 Sens de I= ? R4 R7
UR4= ?
UR1= 10V UR7= 10V
R3 R6
UR3= 20V UR6= ?
UTotal= 100V
UR2= 50V UR4= 30V UR6= 60V sens de ‘i’ dans R4 : vers le bas
4. En appliquant la loi U=RI, la loi des nœuds, la loi des mailles, retrouvez toutes les
valeurs de R (en ohms), I (en ampères) et U (en volts)
I2= 3A I5= ?
R2=? R5=?
I1= ? UR2= ? UR5= 30V UR7= ?
R4
R1=? I4= 1A R7=2Ω
=?
UR1= 10V I3= ? I6= ? I7= 5A
R3=? R6=?
UR3= 20V UR6= ?
UTotal= 100V
Sur chacune de ces 2 figures, indiquez (surligner) le passage et le sens du courant, soit
quand A est positif à gauche et quand B est positif à droite
I=
Calculer I, I1 et I2 et l’impédance
I1 équivalente Z quand V = 200V 50HZ,
XC I2 R = 100 Ω, XC = 50 Ω,
V R Valeur du cos et ‘leading’ ou ‘lagging’ ?
I1 = ? I2 = ? I = ? ( ? ) Z = ?
I
I V IC
I2
V
I1
Connaissant P et Q : P = 50 Q = 30
P = 50 a) P signifie quoi et est en quelle unité et ?
φ b) Q signifie quoi et est en quelle unité ?
c) Déterminer S qui est en quelle unité ?
Q= 30 d) S signifie quel type de puissance ?
S= e) Déterminer le facteur de puissance
f) Unité du facteur de puissance ?
8. Le courant alternatif
Définissez les 4 « grandeurs » du schéma en
I ou V en CA
français et en anglais (car certains documents de
Valeur de crête +
langue française utilisent les termes de langue
Valeur efficace anglaise).
t
Comment s’appelle la grandeur entre 1 et 3 ?
9. Le courant redressé
141,4 volts
a) redressement simple alternance
I VL = XL . I = 10 x 1 = 10 volts
11. Circuit R, L, C mixte, série et parallèle avec utilisation des vecteurs résultants. Même
si ce type de schéma n’a pas été vu et ‘corrigé’ dans le cours, vous devez arriver au
résultat final en suivant le guide
IL = 10 Amp
A ZL R2
A C
R1
ZC
B R3
V=?
a) Tension entre B et C
Impédance circuit ZL + R2 ZL-R2 = 10² + 10² = 14,14 ohms
Tension entre B&C est 14,14 x 10 = 141,4 volts ou 10 2
ZC-R3 Par les impédances : ZC-R3 et ZL-R 2 ont 90° entre elles
Et donne en impédance équivalente 10 ohms
90° V
I dans ZPARALLELE = VBC / ZPARAL = 141,4 / 10 = 14,14 A en
Zparallèle phase avec V
ZL-R2
d) Tension entre A et B
R1 est parcouru par le courant équivalent, donc VAB = R1 x IPARAL = 10 x 14,14 = 141,4
volts em phase avec I puisque dans une résistance
e) Tension entre A et C
VAB et VBC sont en phase donc VAC = 141,4 + 141,4 = 282,8 volts
12. Complétez, définissez les appellations ci-après - même si non vu dans ce cours, vous
devez les connaître
La puissance réactive s’exprime par la lettre Q, son unité est le VAR (Volt –
Ampère – Réactif)
Dans un circuit avec tous les composants en série, l’intensité dans chacun
des composants est identique
Dans un circuit avec tous les composants en parallèle, la tension aux bornes
de chacun des composants est identique