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fr Samedi 7 décembre 2013

CORRIGÉ DU DEVOIR SURVEILLÉ N˚04

PROBLÈME 1
Soit (un )n∈N⋆ une suite de réels non nuls, on lui associe la suite (pn )n∈N⋆ définie par :
Yn

∀n ∈ N , pn = uk = u1 × · · · × un
k=1
Partie I. Une condition nécessaire de convergence
1. On suppose que le suite (pn )n∈N⋆ est convergente vers une limite non nulle ℓ ∈ R⋆ . En ce
cas, la suite extraite (pn−1 )n≥2 est aussi convergente de limite ℓ. Comme ℓ est différente
pn ℓ
de 0, il s’ensuit par opérations algébriques que un = est convergente de limite 1 = .
pn−1 ℓ
N
1 n+1
2. Dans cette question, on suppose que ∀n ∈ N⋆ , un = 1 + = .

n n
Soit n ∈ N , par télescopage, on a
n n
Y Y k+1
pn = uk = =n+1
k=1 k=1
k

Il s’ensuit immédiatement que (pn ) est divergente vers +∞. N


Partie II. Utilisation d’une première suite auxiliaire
1. Soit (un )n∈N⋆ une suite réelle convergente de limite 1.
a. Posons ε = 1/2. Comme (un ) est convergente de limite 1, il existe un rang n0 ∈ N⋆ tel
1
que ∀n ∈ N, n ≥ n0 ⇒ |un − 1| ≤ .
2
1
Soit n ≥ n0 . Alors 1 − un < . En particulier, un est strictement positif. N
2
Remarque : vous pouvez répondre correctement à la question en invoquant la compati-
bilité, limite et inégalité de la façon suivante :
comme (un ) est convergente de limite ℓ , avec ℓ = 1 > 0, il existe par compatibilité limite
et inégalité un rang n0 tel que

∀n ∈ N, n ≥ n0 ⇒ un > 0.
n
X
b. On définit pour tout entier n ∈ N, n ≥ n0 , Sn = ln uk .
k=n0
Supposons que (Sn ) admette une limite ℓ ∈ R̄.
D’après le théorème de la caractérisation séquentielle de la limite pour la fonction
exponentielle, il en résulte que la suite eSn n≥n0 admet pour limite L, où
 L = eℓ , si ℓ ∈ R

1
 L = 0 si ℓ = −∞
 L = +∞ si ℓ = +∞. N
n
Y pn
Or, pour tout entier naturel n ≥ n0 , eSn = uk = , par opérations algébriques sur
k=n0
pn0 −1
des suites possédant des limites, il s’ensuit que (pn ) est convergente de limite pn0 −1 × L.N
2. Application : √
Dans cette question, on suppose que ∀n ∈ N⋆ , un = n n.
ln x
a. Soit k ∈ N, k ≥ 3. Introduisons la fonction ϕ : R+⋆ → R définie par ϕ(x) = . ϕ est
x
dérivable sur R+⋆ comme quotient de telles fonctions et le dénominateur ne s’annule pas
et
ln x − 1
∀x ∈ R+⋆ , ϕ′ (x) =
x2
En conséquence, ϕ est décroissante sur [e, +∞[. En particulier,
ln k
∀x ∈ [k, k + 1], ϕ(x) ≤ ϕ(k) = .
k
Par croissance de l’intégrale, il s’ensuit que
k+1
ln x ln k
Z
dx ≤ .
k x k

N
n n
X X ln k
b. Soit n ∈ N⋆ , Sn = ln uk = .
k=1 k=1
k
Or, d’après la question précédente, pour tout entier k ∈ [[1, n]],
Z k+1
ln k ln x
≥ dx
k k x
En sommant terme à terme ces inégalités, j’obtiens une nouvelle minoration de Sn :
n Z k+1 Z n+1
X ln x ln x
Sn ≥ dx = dx
k=1 k x 1 x

La dernière égalité provenant de la relation de Chasles appliquée n fois.


n+1
Z n+1
ln2 (n + 1)

ln x 1 2
Or dx = (ln x) = .
1 x 2 1 2
Finalement, nous avons obtenu pour Sn la minoration suivante :

ln2 (n + 1)
Sn ≥ −−−−→ +∞
2 n→+∞

Le théorème de divergence par comparaison permet alors de conclure à la divergence de


(Sn ) vers +∞. D’après la question 1, il en découle que (p, n) est divergente vers +∞. N

2
Partie III. Utilisation d’une autre suite auxiliaire
1. On suppose que ∀n ∈ N⋆ , un = 1 + vn , où (vn )n∈N⋆ est une suite de réels strictement
Xn

positifs et convergente de limite 0. On note pour tout entier n ∈ N , Tn = vk
k=1
+ +
a. Introduisons la fonction ψ : R → R définie par ∀x ∈ R , ψ(x) = ln(1 + x) − x. ψ est
1
dérivable sur R+ comme somme de telles fonctions et pour tout x ≥ 0, ψ ′ (x) = − 1.
1+x
Il s’ensuit que ψ est strictement décroissante sur [0, +∞. Comme ψ(0) = 0, la fonction ψ
est strictement négative sur R+⋆ . En d’autres termes,

∀x > 0, ln(1 + x) < x

Remarque : on peut aussi traiter plus rapidement cette question à l’aide de la convexité :
la fonction ln est concave sur R+⋆ . En particulier son graphe est situé au-dessous de
ses tangentes. L’équation de la tangente au point 1, est y = t − 1. Par conséquent,
∀t ∈ R+⋆ , ln t ≤ t − 1. On retrouve alors le résultat en posant t = 1 + x. N
b. Supposons que la suite (Tn ) est majorée. En ce cas, il existe M ∈ R+⋆ tel que

∀n ∈ N⋆ , Tn ≤ M

 Montrons que (Tn ) est convergente.


Soit n ∈ N⋆ , Tn+1 − Tn = vn+1 . Comme la suite (vn ) est strictement positive (par
hypothèse), il en résulte que (Tn ) est croissante.
Ainsi, (Tn ) est croissante et majorée. D’après le théorème de la limite montone
elle est donc convergente.
 Montrons que (Sn ) est convergente.
Comme ci-dessus, la suite (Sn ) est croissante puisque pour tout entier n ∈ N⋆ ,
Sn+1 − Sn = ln(1 + vn+1 ) > 0. Montrons qu’elle est majorée. Pour cela, utilisons
l’inégalité établie à la question 1.a
Soit n ∈ N⋆ fixé. Soit k ∈ [[1, n]]. D’après 1.a, il vient

ln(1 + vk ) < vk

Sommons terme à terme ces inégalités, il en résulte que


n
X n
X
Sn = ln(1 + vk ) ≤ vk = Tn
k=1 k=1

(Tn ) étant majorée par M, il s’ensuit que Sn ≤ M.

Ceci étant vrai pour tot entier n ∈ N⋆ , nous avons prouvé que (Sn ) est majorée
par M. Comme elle est croissante, il découle once again du théorème de la limite
monotone que (Sn ) converge.
 Enfin, comme la suite (Sn ) converge, les résultats de la Partie II s’appliquent : la
suite (pn ) est donc convergente. N

3
2. Application :
n  
k
Y

Dans cette question, on suppose que ∀n ∈ N , pn = 1 + a2 , où a ∈]0, 1[ est fixé.
k=1
2k
a. Remarquons qu’ici, un = 1 + a , avec a > 0. Par conséquent, pour que la suite (pn )n∈N⋆
soit convergente, il suffit, d’après la question précédente que la suite (Tn ) soit majorée :
n
k n
X

Soit n ∈ N fixé. Par définition Tn = a2 = a2 + a4 + a8 + · · · + a2 . Tn ressmble
k=1
donc à la somme des termes d’une suite géométrique, mais il manque des puissnaces de
a. Qu’à cela ne tienne, en les rajoutant, nous obtenons la majoration :
2n n
X n 1 − a2 +1 1
Tn ≤ ak = a + a2 + a3 + a4 + · · · + a2 = ≤
1−a 1−a
k=1

1
Ainsi, (Tn ) est majorée par . D’après la question précédente (pn ) est convergente.N
1−a
n+1
b. Montrons par récurrence sur n ∈ N⋆ que ∀n ∈ N⋆ , (1 − a2 )pn = 1 − a2
2
• Initialisation : pour n = 1, (1 − a2 )p1 = (1 − a2 )(1 + a2 ) = 1 − a2
n+1
• Hérédité : soit n ∈ N⋆ tel que (1 − a2 )pn = 1 − a2 . Alors
n+1
(1 − a2 ) × pn+1 = (1 − a2 ) × pn × (1 + a2 )
n+1  n+1 
= 1 − a2 × 1 + a2
 n+1 2 n+1 n+2
= 1 − a2 = 1 − a2×2 = 1 − a2

• Ccl par récurrence, ∀n ∈ N⋆ , OKn


n+1
1 − a2 1
Soit n ∈ N⋆ , nous avons donc pn = −−−− → .
1 − a2 n→+∞ 1 − a2
Ainsi (pn ) est convergente, ce que nous savions déjà et

1
lim pn =
n→+∞ 1 − a2

EXERCICE 1
Soit u = (un )n∈N⋆ une suite de nombre réels. On lui associe la suite des moyennes (vn )n∈N⋆
de terme général
u1 + u2 + · · · + un
vn =
n
Partie I. Démonstration du théorème de Césarò

4
1. On suppose dans cette question que lim un = 0. On montre que lim vn = 0.
n→+∞ n→+∞
′ ε
Soit ε > 0 fixé. Posons ε = > 0. Comme lim un = 0 par hypothèse, il existe un rang
2 n→
n1 ∈ N⋆ tel que pour tout entier n ≥ n1 , on ait |un | ≤ ε′ .
Soit n ≥ n1 . Il découle de l’inégalité triangulaire que

un1 + un1 +1 + · · · + un
≤ |un1 | + |un1+1 | + · · · + |un |
n n
n − n1 + 1 ′
≤ ε
n
≤ ε′ .

Ainsi, nous avons démontré l’existence d’un entier naturel non nul n1 ∈ N⋆ tel que


un1 + un1 +1 + · · · + un ε
∀n ∈ N , n ≥ n1 ⇒ ≤ (1)
n 2

Posons A = u1 + u2 + · · · + un1 −1 ∈ R. Par opérations algébriques, il s’ensuit que la suite


u1 + u2 + · · · + un1−1
de terme général est convergente de limite nulle :
n
ε
Traduisons cette convergence avec ε′ = > 0. Il existe donc un rang n2 ∈ N⋆ tel que
2


u1 + u2 + · · · + un1 −1 ε
∀n ∈ N , n ≥ n2 ⇒ ≤ (2)
n 2

Posons n0 = max{n1 , n2 } et considérons un entier n ∈ N⋆ , supérieur ou égal à n0 . Par


construction de n0 , n est donc simultanément supérieur à n1 et à n2 . Par conséquent, les
deux estimations (1) et (2) ont lieu. Un petit coup de ∆ permet de conclure :
1  
|vn | = u1 + u2 + · · · + un1 −1 + un1 + un1 +1 + · · · + un
n
u1 + u2 + · · · + un1 −1 un1 + un1 +1 + · · · + un


+

n n
ε ε
≤ +
2 2
≤ ε

Ainsi, pour tout ε > 0, on a construit un entier n0 ∈ N⋆ tel que

∀n ∈ N⋆ , n ≥ n0 ⇒ |vn | ≤ ε

Par définition, c’est dire précidément que la suite (vn )n∈N⋆ est convergente vers 0. N
2. Soit ℓ ∈ R. On suppose que lim un = ℓ. Afin de se ramener à la situation de la première
n→+∞
question, introduisons la suite auxiliaire ũ = u − ℓ. Comme lim un = ℓ, il vient lim ũn =
n→ n→+∞
0. Par conséquent, les moyennes arithmétiques (ṽn )n∈N⋆ de la suite (ũn )n∈N⋆ convergent

5
aussi vers 0. Or, pour tout entier naturel non nul n ∈ N⋆ , on a

(ũ1 + ũ2 + · · · + ũn


ṽn =
n
(u1 − ℓ) + (u2 − ℓ) + · · · + (un − ℓ)
=
n
(u1 + u2 + · · · + un ) − nℓ
=
n
= vn − ℓ

Ainsi, la suite (vn − ℓ)n∈N⋆ est convergente de limite 0, ce qui revient précisément à dire
( use petite caractérisation) que la suite (vn )n∈N⋆ est convergente de limite ℓ. N
3. On a ainsi démontré le théorème de Cesàro. La réciproque est fausse : il suffit de
considérer la suite (un )n∈N⋆ de terme général un = (−1)n .
 Comme les suites extraites de (un ) formées respectivement de ses termes de rangs
pairs et impairs ne sont pas convergentes vers une même limite, la suite (un ) est
divergente.
 Néanmoins, on vérifie aisément que les moyennes arithmétiques (vn ) de (un ) sont
convergentes de limite nulle.
1
En effet, pour tout entier n ∈ N⋆ , v2n = 0 et v2n+1 = − . Par conséquent, les
2n + 1
suites extraites de (vn ) formées de ses termes de rangs pairs et de rangs impairs sont
toutes deux convergentes de limite nulle. Par complémentarité, il s’ensuit que (vn )
est convergente de limite nulle. N
Partie II. Application
1
Soit (un )n∈N⋆ la suite définie par u1 = et la relation ∀n ∈ N⋆ , un+1 = un − u2n .
2
1.a. Soit n ∈ N⋆ . On a un+1 − un = −u2n ≤ 0. La suite (un ) est décroissante. Montrons par
récurrence que pour tout entier n ∈ N⋆ , 0 < un < 1.
1
• Init. u1 = 2
∈]0, 1[.
• Héréd. soit n ≥ 1 tel que 0 < un < 1. En ce cas, 0 < u2n < un . Par conséquent
0 < un − u2n < un . Par HR il en résulte immédiatement que 0 < un+1 < 1.
• Ccl. OK
N
b. La suite (un ) est décroissante et minorée (par zéro). D’après le théorème de la limite
monotone, (un ) converge. Notons ℓ = lim un . On a pour tout entier

un+1 = un − u2n

Par unicité de la limite, et OPA il en résulte que ℓ = ℓ − ℓ2 , soit ℓ = 0. N


1
2.a. Soit (dn ) la suite définie par ∀n ∈ N⋆ , dn = . Par OPA, la suite (dn ) est convergente
1 − un
de limite 1. N

6
b. Soit n ∈ N⋆ , alors

1 1 1 1 1 − (1 − un ) 1
− = − = = = dn
un+1 un un − u2n un un (1 − un ) 1 − un

c. Soit n ∈ N⋆ , on a
n n  
1X 1X 1 1 1 1
dk = − = −2
n n uk+1 uk n un+1
k=1 k=1

1 2 1 Pn
Ainsi, pour tout entier naturel n ∈ N⋆ , = + dk .
nun+1 n n k=1 
1 Pn
D’après le théorème de Césaro, la suite des moyennes dk converge vers 1.
n k=1
Par OPA, il en résulte que la suite (nun+1 ) est convergente de limite 1. Or
 
⋆ n+1
∀n ∈ N , (n + 1)un+1 = (nun+1 )
n

Par conséquent, la suite (nun ) est elle aussi convergente de limite 1. N

EXERCICE 2
Partie I. À l’aide de la propriété de la borne supérieure
Soit A = {x ∈ [a, b] | f (x) ≥ x}
1. Pour établir l’existence d’une borne sup pour A, on utilise la PBS :
• clairement A est majorée par b
• comme f : [a, b] → [a, b], on a en particulier que f (a) ≥ a, ce qui revient précisément
à dire que a ∈ A.
Ainsi, A est non vide et majorée, par la propriété de la borne supérieure, A admet une
borne supérieure que l’on notera c. N
2. On va montrer par l’absurde que f (c) = c. Supposons au contraire que f (c) 6= c.
Comme dans R l’ordre est total, deux cas se présentent :
a. On suppose que f (c) > c. En ce cas, c appartient à [a, b]. Posons d = f (c). Comme
f : [a, b] → [a, b], d est élément de [a, b] et par croissance de f , on tire de f (c) > c que
f (d) ≥ d. Autrement dit, d = f (c) est élément de A. Comme par hypothèse d > c, ceci
contredit le fait que c majore A. N
b. On suppose ici que f (c) < c. Considérons x ∈ A arbitraire fixé. Comme c majore A, on
a x ≤ c. Par croissance de f on en tire que f (x) ≤ f (c). Or x étant élément de A, on a
x ≤ f (x). Par transitivité, il s’ensuit que x ≤ f (c).
Ceci étant vrai pour tout élément x ∈ A, on a établi que f (c) est un majorant de A.
Comme par hypothèse, f (c) < c, ceci contredit le fait que c est le plus petit majorant
de A. N
c. Par l’absurde, on a montré que f (c) = c. N

7
Partie II. À l’aide d’une dichotomie
1. Nous allons contruire par récurrence deux suites (an ), (bn ) de réels telles que pour tout
entier n ∈ N,
• a0 ≤ · · · ≤ an < bn ≤ · · · ≤ b0
b0 − a0
(Cn ) • bn − an =
2n
• f (an ) ≥ an , f (bn ) ≤ bn .
• Init. On pose a0 = a, b0 = b.
• Héréd. Soit n ∈ N fixé. Supposons construits a0 ; . . . , an , b0 , . . . , bn vérifiant les condi-
tions (Cn ).
an + bn
On introduit mn = . Clairement a0 ≤ · · · ≤ an < mn < bn ≤ · · · ≤ b0 et
2
bn − an b0 − a0
bn − mn = mn − an = = n+1 . On disute alors suivant la valeur de f (mn ).
2 2
◮ si f (mn ) ≥ mn , on pose an+1 = mn , bn+1 = bn ;

◮ sinon, on pose an+1 = an , bn+1 = mn .


Dans les deux cas, on a bien
• a0 ≤ · · · ≤ an ≤ an+1 < bn+1 ≤ bn ≤ · · · ≤ b0
b −a
(Cn ) • bn+1 − an+1 = 0 n+1 0
2
• f (an+1 ) ≥ an+1 , f (bn=1 ) ≤ bn=1 .
• Ccl. Par récurrence, on a construit deux suites (an ), (bn ) de réels telles que pour tout
entier n ∈ N, les conditions (Cn sont vérifiées.
N
2. Les suites (an ) et (bn ) ainsi construites sont adjacentes : (an ) est croissante, (bn ) est
décroissante et la suite (bn − an ) est géométrique de raison 12 donc convergente de limite
nulle. D’après le Théorème de convergence des suites adjacentes, (an ) et (bn sont
convergentes et de même limite. On notera c leur limite commune. N
3. Soit n ∈ N. D’après le corollaire sur les suites adjacentes, on sait que

an ≤ c ≤ bn .

Par croissance de f , il s’ensuit d’une part que f (an ) ≤ f (c) ≤ f (bn ). Or par construction
an ≤ f (an ) et bn ≤ f (bn ). Par transitivité, il en résulte finalement que

an ≤ f (c) ≤ bn

Ceci étant vrai pour tout entier naturel n, il en découle finalement par passage à la limite
dans une(deux) inégalité(s) que
c ≤ f (c) ≤ c
Soit par antisymétrie de l’ordre, f (c) = c. N

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