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UNIVERSITE DE TOAMASINA
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
DEPARTEMENT GESTION
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Option : Finances et comptabilité


Promotion : 2005 - 2006

Sous la direction de :

Encadreur enseignant Encadreur professionnel


Monsieur Monsieur
ANDRIANTIANA Mohajy MOHAMED Elamine
Enseignant chercheur à l’Université Agent comptable de la SNPSF
de Toamasina à Moroni

09 Octobre 2007
Année universitaire 2006 - 2007

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LISTE DES CIGLES ET DES ABRÉVIATIONS
ACP : Agent Comptable Principal
BCC : Banque Centrale de Commerce
BIC : Banque de l’Industrie et du Commerce
BND : Banque Nationale de Développement
CA : Conseil d’Administration
CCCB : Centre de Contrôle de Comptabilité de Bureau
CCP : Caisse Compte Postaux
CI : Chronopost International
Cm : Centimètre
CNAPS : Caisse Nationale de Prévoyance Social
CNE : Caisse Nationale d'Épargne
DAF : Directeur Administratif et Financier
DC : Directeur Commercial
DEP : Directeur Financier et de provision
DG : Directeur Général
DO : Direction Opérationnelle
DP : Directeur de la Poste
DRH : Directeur des Ressources Humaines
DSF : Directeur du Service Financier
DT : Directeur Technique
FC : Franc Comorien
JA : Journal Auxiliaire
JD : Journal Divers
Kg : Kilogramme
Mm : Millimètre
NTIC : Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication
OD : Opération Diverse
ONG : Organisme Non Gouvernemental
PCG : Plan Comptable Général
SC : Solde Créditeur
SCCP : Service de Contrôle de la Comptabilité de Bureau
SD : Solde débiteur
SNPSF : Société Nationale de Poste et de Service Financier
SNPT : Société Nationale de Poste et de Télécommunication
SPS : Sofrepost Program Systèm
UPU : Union Postale Universelle
WU : Western Union

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SOMMAIRE
LISTE DES CIGLES ET DES ABRÉVIATIONS.......................................................... 1
SOMMAIRE................................................................................................................. 3
REMERCIEMENTS ..................................................................................................... 4
INTRODUCTION ......................................................................................................... 5
PREMIERE PARTIE : LA SNPSF ET SON SYSTÈME COMPTABLE ....................... 7
CHAPITRE I : LA STRUCTURE DE LA SEPSF......................................................... 8
Section I : Évolution historique et sa présentation ................................................... 8
Section II : Les objectifs et missions de la société ................................................. 10
Section III : La structure organisationnelle ............................................................. 12
CHAPITRE II : LES ACTIVITES DE LA SNPSF ET SON SYSTÈME COMPTABLE
.................................................................................................................................. 21
Section I : Les produits postaux classiques et les produits intégrés ...................... 21
Section II : Les produits financiers......................................................................... 33
Section III : Le système comptable de la SNPSF .................................................. 39
DEUXIEME PARTIE : CONTRIBUTION À ANALYSE DU SYSTEME COMPTABLE
À LA SNPSF ............................................................................................................. 48
CHAPITRE I : THEORIE SUR L’ORGANISATION COMPTABLE ........................... 49
Section I : Les principes de base comptable.......................................................... 49
Section II : Les étapes organisationnelles de la tenue des comptes...................... 56
Section III : Les systèmes comptables et les procédés de traitement comptable .. 62
CHAPITRE II : LES DIFFERENTS CONCEPTS DE L’ORGANISATION
COMPTABLE............................................................................................................ 73
Section I : Les différentes conceptuelles en matière de comptabilité..................... 73
Section II : Les fonctionnements du système comptable ....................................... 80
Section III : Diagnostic et suggestion ..................................................................... 96
CONCLUSION ........................................................................................................ 100
ANNEXES ............................................................................................................... 101
LISTE DES TABLEAUX ET DES FIGURES........................................................... 102
BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................... 122
TABLE DES MATIERES......................................................................................... 123

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REMERCIEMENTS
Nous tenons à exprimer notre reconnaissance à toutes les personnes qui, de
près ou de loin, ont contribué à la réalisation de ce travail. Nous exprimons plus
particulièrement notre gratitude à :
 Monsieur IBRAHIM Abdallah, Directeur Général de la SNPSF, qui par sa
générosité, nous a autorisé à suivre un stage au sein de la dite société ;
 Monsieur MOHAMED Elamine, notre encadreur professionnel et Agent
Comptable de la société, qui nous a guidé et nous a fourni des documents
extrêmement riches en informations pour l’élaboration de notre travail.
 Monsieur ANDRIANTIANA Mohajy, notre encadreur enseignant, pour les
efforts louables dont il a fait preuve tout au long de l’élaboration de notre
travail.
 Nous exprimons publiquement notre profonde reconnaissance à Monsieur
IBRAHIM Toybou et Madame FATIMA Hamidou, qui, sans leur soutien
financier, la réalisation de ce mémoire n’aurait pas été possible.
 A mes frères, mes sœurs, mes cousins, mes cousines, qui nous ont poussé
jusqu’à l’élaboration de ce mémoire.
Nous remercions également :
 Les enseignants de la faculté des Sciences Économiques et de Gestion pour
la formation et les enseignements que vous nous avec dispensés.
 Aux membres des Associations estudiantines étrangères, plus
particulièrement les étudiants Comoriens de l’Université de Toamasina.
 Nous tenons à remercier MOHAMED Sibaoyhi Mohamed qui n’a cessé de
nous soutenir moralement et psychologiquement au cours de nos études du
début jusqu’à la fin.
 A tout le personnel de la SNPSF, pour leur aimable collaboration, nous
adressons nos sincères remerciements.

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INTRODUCTION

Dans le monde en pleine mutation technologique, il nous est difficile


d’imaginer ce que serait la vie sans communication, sans courrier, en somme sans la
poste.

La Société Nationale de Poste et des Services Financiers (SNPSF) née de la


scission des postes et télécommunication hérite du passé postal de la Société
Nationale des Postes et des télécommunications (SNPT) comoriens.

Elle est une société à caractère commercial qui fourni au pays les services
postaux et financiers en parfaite harmonie avec la réglementation internationale de
l’Union Postale Universelle (UPU).

Elle hérite de l’expérience comptable de la SNPT, seule société nationale qui


s’est distinguée cette dernière décennie, en matière de gestion et de résultat
financier dans le pays.

C’est la raison pour laquelle, nous avons jugé opportun d’effectuer notre stage
à la SNPSF pour bénéficier de l’expérience comptable, comprendre sa nouvelle
organisation et le système comptable qui le régie.

C’est aussi pour nous une occasion inespérée pour confronter nos
connaissances acquises sur les bancs de l’école à la réalité d’une entreprise aussi
importante que celle-ci. Le sujet : « Contribution à l’analyse du système
comptable de la SNPSF » nous a permis de nous plonger dans les méandres d’une
comptabilité fournie, reflétant une organisation mûre d’une structure bien assise.

Le stage que nous avons effectué au sein de cette société, nous a permis de
confirmer le label de société de référence, jouissant d’une santé financière
prometteuse, tant au niveau de sa rentabilité qu’au niveau de sa gestion.

5
L’objectif de notre travail est d’étudier le système comptable actuel de la
société, le rapprocher à celui de la défunte SNPT pour enfin le comparer aux normes
internationales.

La méthodologie que nous empruntons ici est basée sur la description du


système mis en place et la présentation des différentes écritures comptables.

A la lumière de ce qui précède, il serait mieux indiqué d’avance dans


l’analyse, de mettre l’accent sur la première partie : la SNPSF et son système
comptable.

Cette préoccupation permettra d’appréhender les rouages de la comptabilité.


Enfin, nous concluons avec quelques remarques et suggestions relatives à l’existent.

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PREMIERE PARTIE : LA SNPSF ET SON SYSTÈME
COMPTABLE

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CHAPITRE I : LA STRUCTURE DE LA SEPSF

Section I : Évolution historique et sa présentation

A. Évolution historique
La Société Nationale de Poste et des services financiers (SNPSF) est une
société nouvellement créé dans l’Union des Comores. Elle a son siège social à
Moroni, capital des Comores.

C’est une société d’État à caractère commercial dotée d’une personnalité


civile et morale et qui dispose d’une autonomie financière de gestion très large. Elle
est placée sous la tutelle du Ministère chargé des postes et télécommunications
comoriennes.

La SNPSF est créée dans l’Union des Comores, le 1er avril 2005, par le décret
présidentiel N° 04-043/ PR, elle est régie par les lois en vigueurs dans l’Union des
Comores.

Elle a un capital de 200.000.000 FC reparti en 2000 actions de 100.000 de


nos francs souscrits et libérés par l’État comorien. Elle a le monopole du courrier
ainsi que celui des paquets postaux n’excédant pas 1 kilogramme.

B. Présentation de la SNPSF
La SNPSF est une société anonyme au capital social de 200.000.000 FC,
inscrit au registre du commerce sous le numéro 2.790-B05. Elle a pour objet
l’exploitation et la fourniture du service de poste, de donnée et d’accès universel des
postes dans le territoire de l’Union des Comores. Elle a été créée en avril 2005 suite
à la session des activités de la société nationale des postes et télécommunication
(SNPT).

En matière de ressources humaines, la SNPSF conte au 1er avril 2005, un


effectif global de 383 employés dont (97 employés temporaires) dans l’ensemble des
trois îles.

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Sur le plan financier, la SNPSF affiche un chiffre d’affaires prévisionnel de
11,4 milliards de franc comorien pour le compte de l’année 2005, soit une croissance
de 18% par rapport à l’exercice 2004 (9,6 milliards). Cette relative stabilité financière
ne peut que rassurer nos partenaires et clients. Elle est le fruit de la gestion
rigoureuse opérée au cours ces cinq dernières années dont les principales
orientations sont la croissement de la productivité et la maîtrise des charges. Quant
au volume des investissement prévus, ils sont de 3,8 milliards en 2005 alors que les
immobilisations bruites sont de 28 milliards en fin 2004.

C. Le cadre constitutionnel
En 1981, la loi N° 81-012/PR du 31 / 07 1981 a donn é naissance à l’office des
postes et télécommunications. Depuis 1989 jusqu’à février 2004, les postes et
télécommunications ont été gérées par la société nationale des postes et
télécommunications (SNPT), une société à autonomie de gestion (la loi N° 89-005-
AF du 03 juin 1989). Cette loi lui conférait le statut d’un établissement public à
caractère commercial doté d’une personnalité morale et civile. Ce statut est renforcé
en 1992 par l’ordonnance N° 92-004/PR du 18 août 19 92 dont ci-après les principaux
axes1 :
 Définition des objets de la société :
La SNPSF exerce le monopole de l’Etat sur les postes et les
télécommunications dans l’ensemble du territoire comorien. Elle développe,
modernise, exploite et commercialise tous les services liés aux postes et
télécommunications.
 Administration et gestion :
Un conseil d’administration de 6 membres approuve les budgets et les
comptes de la société. Le conseil d’administration oriente et contrôle l’action du
directeur général auquel est confiée la gestion de la société.
 Tutelle gouvernementale :
Elle est exercée par le ministère chargé des potes et des télécommunications qui
déterminent l’orientation de la politique sectorielle, propose au Président de l’Union
des Comores la nomination d’un président du conseil d’administration.

1
Http//www.snpsf.km

9
 Tutelle financière :
Elle est exercée par le ministère des finances qui procède à des contrôles
semestriels des comptes par un expert comptable externe. Le ministère des finances
nomme l’agent comptable de la société.
Ainsi, en matière de réglementation des postes et des télécommunications, la
loi N° 097/004/AF du 24 juillet 1997, autorise le g ouvernement à séparer les activités
de la SNPT et à libéraliser celles des postes.
Dans cette optique, l’ordonnance N° 04/002/PR du 2 3 février 2004 a scindé
les activités des la SNPT et a créé deux sociétés nationales différentes : la société
nationale des postes (SNPSF) et Comores Télécom. Depuis le 1er avril 2005, la
scission de la SNPT est effective et les deux sociétés Comores Télécom et SNPSF
ont pris leurs activités.

Section II : Les objectifs et missions de la société

A. Les objectifs
La SNPSF a pour vocation d’assurer dans les conditions les plus
économiques de rapidité, de régularité, de sécurité, la collecte, le transport et la
distribution des correspondances des biens et des signes monétaires.
Elle entend, pour l’avenir, bâtir sur l’autonomie des bases solides. Cet objectif
s’appuie sur une volonté de renforcer ses service financiers afin qu’il soit possible
d’assurer sans trop de peine sa mission d’envoyer de l’argent, de régler une dette,
de payer une facture, impôts et redevances divers, de payer des salaires, des
pensions et des prestations de toute nature.

Elle a un objectif de base sur le territoire national et international pour offrir à


la population tous les services qui entrent dans le cadre de ses activités. Cela
consiste à de diversifier ses produits en élargissant la gamme des prestations en vue
de renforcer sa productivité, rentabiliser ses services, les rendre plus performants et
étudier les possibilités de mettre à la portée du grand public l’utilisation de la
technologie nouvelle dans les transactions financières.
Elle a, entre autres choses, pour objet d’assurer :
 Un service de comptables courants postaux ;
 Un service de crédits à partir des fonds disponibles ;

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 L’ouverture et la fermeture de comptes épargnes ;
 La gestion des fonds dépensés par les épargnants.

En définitive, l’autonomie de la poste doit sur une politique d’action concrète.


La large l’implantation des postes partout traduit la volonté des responsables de la
SNPSF en général, et la direction technique de la poste en particulier, d’opérer ce
choix qui s’impose, sans compromettre l’avenir de la poste dont le service public en
dépend.

B. Les missions
La SNPSF a comme principale mission d’assurer un service postal universel
et un service postal public sur l’ensemble du territoire. Elle a pour vocation de
stimuler le développement durable de services postaux de qualité, efficaces et
accessibles, pour faciliter la communication entre les habitants de la planète en :

 Garantissant la libre circulation des envois postaux sur un territoire postal


unique composé de réseaux interconnectés ;
 Encourageant l’adoption de normes communes équitables et l’utilisation de, la
technologie ;
 Assurant la coopération et l’interaction entre les parties intéressées ;
 Favorisant une coopération technique efficace ;
 Veillant à la satisfaction des besoins évolutifs des clients ;
 Assurant les conditions les plus économiques et comportant un grand nombre
de points de contact avec le public ;
 Rendant possible le placement d’économie moyennant intérêt, d’obtenir des
prêts, d’en régler les échéances, de souscrire des assurances, d’en payer des
primes, d’en percevoir les prestations, de souscrire à des emprunts, d’en
toucher les intérêts et d’acheter ou de vendre des valeurs mobiliers ;
 Effectuant toute opération de paiement à des tiers, d’encaissement de chèque
et d’effets de commerce, de retrait à vue, de prélèvement à l’intérieur des pays
et, pour certains pays, de prélèvement de devises lors de déplacement à
l’étranger. Il est envisagé d’accompagner cette opération d’information pour
tous les bureaux de la SNPSF dans le territoire national. Cette volonté de

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donner à la SNPSF les possibilités de remplir sa mission est constatée à
travers les différentes réunions tenues à cet effet.
 Faisant partie des services financiers fondamentaux des postes. Des
réflexions sur les possibilités de relancer ces services sont en cours. Nous
exprimons aboutir à des solutions satisfaisantes en renforçant le produit
Western Union, Chronopost, de sorte que la SNPSF puisse se prendre en
charge et s’inscrire dans la logique d’un secteur de développement endogène.

Dans cette approche, la place de la poste dans l’économie d’un pays est
importante et demeure un instrument au service du développement. Il est aussi vrai
qu’elle fait partie des infrastructures de base, au même titre que les routes, le
téléphone, bien mieux, dans certain cas, elle est une condition du développement.
C’est ainsi que dans la démarche pour une autonomie de la poste qui s’annonce
dans le débat sur la restructuration de la SNPSF, la préoccupation première de la
direction technique est de rendre plus danse le réseau postal. Ainsi, la poste servira
de facteur puissant d’unité nationale, de cohésion politique et de facteur direct de
développement.

Section III : La structure organisationnelle


L’organigramme de la société nous montre les différents postes ci-après :

A. Le conseil d’Administration (CA)


La SNPSF est une société anonyme dirigée par un conseil d’administration
composé de six membres nommés par arrêté ministériel, dont un président nommé
par décret présidentiel.
Le conseil d’administration se réunit en session ordinaire, sur convocation de
son président, deux fois l’an. Il peut tenir des sessions extraordinaires sur
convocation de son président et à la demande de la majorité absolue de ses
membres.

B. La direction générale
La SNPSF est gérée par une direction générale composée d’un :
 Directeur Général (DG).
 Directeur de la Poste (DP)

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 Directeur des Services Financiers (DSF)
 Directeur Commercial (DC)
 Directeur Technique (DT)
 Directeur des Ressources Humaines (DRH).

B.1. Le Directeur Général (DG)


Il est nommé par le président de l’Union des Comores, alors que les autres
directeurs sont nommés par le Ministre de tutelle.
La direction est renforcée d’un Agent comptable principal (ACP), nommé par
le Ministre des finances de l’Union des Comores. Depuis sa création, le statut de la
SNPSF a été modifié deux fois.

La première modification a porté sur l’allégement de la structure compte tenu


des charges. Le Directeur Général ainsi que la tutelle a temporairement allégé la
structure en suspendant la direction de l’information.
La deuxième modification a porté sur l’allégement de sa structure, elle a créé
une direction provisoire, la Direction Administrative et Financière (DAF). Les
fonctions de cette direction sont momentanément assurées par la Direction
Administrative et Financière.

B.2. Le Directeur de la Poste (DP)


Il a pour rôle de :
 assurer l’organisation du réseau d’établissement postaux et des moyens de
transport (route et air) ;
 définir les modalités de traitement, d’acheminement, de distribution des
différents trafics (lettres, paquets, colis…) ;
 assurer la coordination du réseau d’acheminement en vue d’une meilleure
qualité de service ;
 gérer les relations techniques avec les douanes et les transporteurs
internationaux (Compagnies aériennes ou maritimes) ;
 assurer la comptabilité postale internationale et nationale et en exerçant le
suivi de paiement.

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B.3. Le Directeur du service financier DSF
Son rôle est de :
 élaborer sa réglementation interne et organiser le service d’exécution ;
 proposer l’organigramme de sa direction ;
 définir ses besoins en personnel en conformité avec les cadres
organiques ainsi que ses besoins en formation ;
 élaborer et suivre le budget des services financiers en liaison avec le
directeur financier ;
 étudier les contrats relevant de sa direction ;
 être responsable des approvisionnements et de la gestion du matériel
de sa direction.

B.4. Le Directeur Commercial DC


Il s’occupe de toutes les activités relatives au marketing, à savoir :
 la gestion de la clientèle
 l’étude de l’évolution des besoins des clients et la définition de la
politique de développement en matière commerciale ;
 l’élaboration de la réglementation interne et l’organisation de ses
services d’exécution ;
 la définition de ses besoins en personnel en conformité avec les cadres
organiques ainsi que ses besoins en fonction et en collaboration avec
le directeur des ressources humaines.

B.5. Le Directeur Administratif et Financier DAF


Le poste de Directeur Financier et de Provision (DFP) a été modifié passant
d’un statut de DFP à un statut de Directeur Administratif et Financier (DAF) qui est
chargé de :
 la gestion des biens immobiliers ;
 l’élaboration du tableau de bord de la société ;
 l’élaboration du contrôle et du suivi du budget annuel de la société en
liaison étroite avec le directeur technique ;
 la gestion des ressources d’emprunt ;
 le contrôle de gestion ;
 l’établissement du bilan et du compte de résultats ;

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 tableau de financement ;
 l’élaboration de sa réglementation interne et de l’organisation des
services pédagogiques pour la formation ;
 la centralisation des besoins en formation et en personnel de
l’ensemble des directions techniques ;
 la conception de la politique et des programmes de formation ;
 la gestion administrative de la société ;
 service solde.

B.6. Le Directeur des Ressources Humaines DRH


Le Directeur des Ressources Humaines s’efforce d’abord d’adapter les
salariés de la société aux emplois et à leur évolution découlant des choix techniques
et d’organisation. Recruter, payer, réglementer sont les seules activités confiées à
cette fonction administrative.

B.6.1.La politique du personnel


Sous l’impulsion de la direction générale, en liaison avec les autres services et
avec les représentants du personnel, la politique du personnel détermine les objectifs
dans les trois domaines suivants :

B.6.1.1. La gestion du personnel


Les procédés de la gestion du personnel ont pour objet d’assurer le
fonctionnement normal de la SNPSF, en apportant des méthodes qui seront
appliquées de manière répétitive à tous les problèmes courants.

Les principaux systèmes de gestion instaurés dans la société concernent :


 la définition du procédé d’embauche, elle comporte l’analyse du poste de
travail, la prospection et la sélection de la main d’œuvre ;
 la mise en place d’un système de rémunération et d’appréciation du
personnel ;
 l’élaboration des programmes de formation et de perfectionnement ;
 la détermination de plan des carrières ;
 la définition et l’application des règles de sécurité ;
 la gestion de certaines œuvres sociales ;

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 les relations avec les diverses administrations, (inspection du travail, la
CNAPS etc.) ;
 la réunion de toutes les informations relatives aux personnels par la
construction de dossiers individuels et l’établissement de statistique
réglementaire (Accident de travail), ou outils à la gestion (ratios sociaux).

B.6.1.2. Les relations sociales

Le DRH doit s’occuper également de ces deux domaines. De ce point de vue,


il s’agit de :
 répondre à la réclamation présentée par les représentants du personnel ;
 résoudre les conflits sociaux (grèves) ;
 examiner les revendications du personnel (salaire, condition de travail…),
 élaborer le règlement intérieur ;
 négocier les conditions collectives propres à la société ou d’adapter et
appliquer la convention relative à la branche.

B.6.1.3. L’intégration du personnel


La DRH doit renforcer l’adhésion du personnel à la société par la mise en
place de structure de motivation et de participation : droit d’expression des salariés,
des Actionnaires, intéressement, direction par objectif.

B.7. Le Directeur Technique DT


Son principal attribution est de :
 assurer l’élaboration et la fourniture des produits techniques et
organisationnels pour l’exploitation des activités de la SNPSF;
 prévoir des moyens techniques nécessaires ;
 alimenter de ces informations le centre national de coordination ;
 faire le suivi des prestation internes et externes en matière d’appui technique
et suivi organisationnel ;
 mettre à la disposition des visiteurs et des promoteurs de la SNPSF les
informations techniques et organisationnelles et faciliter leur accès dans les
bases des données ;
 identifier les besoins en appui technique et organisationnel, traiter les dossiers
de projets et accompagner les promoteurs sur le plan technique ;

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 participer à l’élaboration du plan du travail annuel et des stratégies
d’approche de la SNPSF ;
 préparer, contrôler et exécuter les fournitures de produits de la société.

B.8. L’Agent Comptable Principal ACP


L’Agent Comptable Principal est le chef des services révélant de la
comptabilité.
Nommé par arrêté du Ministre des finances, l’Agent Comptable est placé
auprès du Directeur Général sous l’autorité technique du Ministre des finances.
L’Agent Comptable Principal est le régisseur de la régie des recettes dont les relevés
et pièces justificatives doivent être contrôlés conjointement par le Directeur Général
et le Directeur Administratif et financier.

Il suit l’exécution du budget et établit la comptabilité de la société. Il doit faire


diligence pour assurer l’entrée de toutes les ressources de l’établissement. Il
participe à l’élaboration du budget prévisionnel, des comptes de résultat, du tableau
d’inventaire, des programmes d’investissement et des tableaux de financements.

L’Agent Comptable Principal assure :


 la garde et la conservation des fonds et valeurs appartenant ou confié à
l’agence ;
 la conservation des pièces justificatives des opérations et des documents
comptables ;
 la tenue de la comptabilité du poste comptable qu’il dirige ;
 l’ensemble de l’agence, le règlement des dépenses, le recouvrement des
recettes, la conservation des fonds ainsi que la tenue de la comptabilité
générale et l’établissement du bilan annuel.

B.8.1. Le service de contrôle de la comptabilité de bureau


(SCCB)
Il est lié à la vérification de la comptabilité des bureaux de poste. Il corrige et
contrôle les anomalies qui peuvent être constatées à partir des examens qu’il
réalisera sur cette comptabilité pour une centralisation sincère, régulière et fiable. Il
dispose d’un personnel composé d’un :

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 chef de service, généralement un inspecteur de poste ;
 agent vérificateur.

Le service est rangé sous les ordres directs d’un chef de service assisté de
deux agents. Ces agents garantissent la régularité et la sécurité des opérations des
bureaux. En somme, à chaque fin du mois, le SCCB contrôle et vérifie le 1104 de
chaque bureau.
Ce 1104 est un document qui enregistre les opérations effectuées par le
receveur principal durant le mois. Le chef de service va recorriger ce document pour
qu’il établisse le journal et le grand livre avant de l’envoyer à l’agent comptable.

B.8.2. Le contrôleur de guichet


Les agents de guichets sont assistés et encadrés par le contrôleur des
guichets. Ce dernier fait appliquer les consignes, les instructions et les modes
opératoires. Ensuite, il procède au contrôle systématique des pièces et des
rapprochements avec états et registres.
Enfin, il établit les brouillons de caisse, contrôle les opérations à partir des
carnets des guichetiers.

B.8.3. L’agence comptable


L’agence comptable assure la responsabilité de la trésorerie de la société
avec la direction financière. Le SCCB élabore le journal et le grand livre. L’agence
comptable définit le fonds de roulement de la société.

B.8.3.1. Les agents de guichet


Les sont en relation directe avec la clientèle, ils effectuent toutes les
opérations des guichets, les enregistrements dans les carnets individuels, puis les
soumettent au receveur principal.

B.8.3.2. Le mandat de paiement


Après avoir eu la confirmation de la livraison ou du service effectué, la SNPSF
établit un mandat de paiement qui permet de connaître l’objectif de celui-ci.
Les fournisseurs ou les prestataires de service doivent présenter les pièces
justificatives de l’opération. Ce mandat doit passer par l’agent comptable principal

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(ACP), le Directeur du Service Financier (DSF), visé par le Directeur Administratif et
Financier (DAF) et le Directeur Général (DG).

B.8.3.3. La Direction Opérationnelle (DO)


Les directeurs opérationnels sont les représentants de la société dans chaque
île. Il était jusqu’à très récemment nommé par le Ministre chargé des postes sur
proposition du Directeur Général, mais, la SNPSF n’a pas échappé à la politique
nationale de décentralisation.

Avec l’avènement du nouveau système d’Union des Comores, les directeurs


opérationnels seront nommés par les autorités des îles. Ils ont pour tâche de
s’occuper du fonctionnement des services postaux.

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C. Organigramme de la: SNPSF

CONSEIL D’ADMINISTRATION

DIRECTEUR GENERAL

Directeur
Directeur de Directeur des Directeur Administratif Directeur des Directeur Agent
la poste Services Commercial et Financier Ressources technique comptable
financiers Humaines principal

Directeur opérationnel de Ngazidja Directeur opérationnel de Ndzouani Directeur opérationnel de Mwali

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CHAPITRE II : LES ACTIVITES DE LA SNPSF ET SON
SYSTÈME COMPTABLE
La parution de ce guide de la poste et des services financiers qui coïncide
avec la célébration de la journée Mondiale de l’Union Postale Universelle du 09
octobre, se veut avant tout informationnelle.

Il a pour but de familiariser le public sur les divers produits, anciens et


nouveaux, que la poste et les services financiers mettent à sa disposition. Il doit
permettre à leurs clients actuels et potentiels de s’y retrouver plus facilement dans la
panoplie des produits et des services offerts par la poste.

Certes, la poste est connue partout, mais peu nombreux sont les personnes
qui arrivent à se rendre compte du rôle primordial des services postaux et financiers
dans le réseau national et mondial, et l’existence d’une large gamme de produits et
services conçus uniquement pour répondre à leurs attentes.

Section I : Les produits postaux classiques et les produits


intégrés

A. Les produits postaux classiques

A.1. La lettre

A.1.1. Définition
C’est un papier manuscrit ayant vis-à-vis du destinataire le caractère de
correspondance personnelle ou pouvant en tenir lieu. C’est un service de la poste qui
permet d’envoyer votre courrier à des tarifs différents, selon l’urgence et l’importance
que vous souhaitez donner à la réception de votre courrier par son destinataire.

A.1.2. L’utilisation de la lettre


On dispose le courrier dans le bureau de poste de votre localité. Ce dernier
est affranchi et acheminé suivant successivement les tarifs en vigueur et le plan de
vol des compagnies aériennes.

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Pour une meilleure qualité de service, d’acheminement et de distribution
rapide, il est recommandé de se rapporter au tableau suivant :
Tableau N° 1 : La bonne correspondance
Format Minimum Maximum
Enveloppe ordinaire ou à fenêtre
Longueur 140 mm 235 mm
Largeur 90 mm 120 mm
Épaisseur 90 mm 5 mm
Carte postale
Longueur 140 mm 148 mm
Largeur 90 mm 105 mm
Source : SNPSF, septembre 2006.

A.1.3. La présentation de la lettre


Pour présenter la lettre dans le bureau de la poste, il faut respecter les trois
zones suivantes :
 respecter la zone de l’affranchissement ;
 respecter la zone d’inscription de l’adresse du destinataire ;
 respecter la zone laissée à l’emplacement de l’adresse de l’expéditeur.
Le nom du code postal doit obligatoirement précéder le nom du bureau distributeur.

A.2. La machine à affranchir


C’est une machine qui permet d’affranchir chez le client et rapidement leur
courrier (lettre, documents, paquets etc.). Elle accepte tous les formats et tous tarifs
d’affranchissement.

A.2.1. L’application
Toutes les entreprises pouvant satisfaire un certain niveau de volume de
courrier régulier. En général, on estime qu’à partir d’une trentaine d’envoi par jour, la
machine à affranchir s’avère rentable.

A.2.2. Avantages
La machine à affranchir est plus rapide, pratique, simple et économique. Elle
permet une bonne gestion des dépenses de courrier grâce à son compteur. Il y a une

22
remise de 1% sur tous les affranchissements. Elle permet d’imprimer à côté du texte,
logo, slogan etc.

A.3. L’envoi recommandé avec valeur déclarée


Ce sont deux procédures spéciales d’envoi de document important. Ces deux
types d’envoi vous donnent des garanties supplémentaires par rapport à l’expédition
simple.

A.3.1. Les formalités


Il y a deux sortes de formalité :

A.3.1.1. Envoi recommandé


Vous passez dans le bureau de poste remplir un document de dépôt et régler
les taux spécifiques d’affranchissement.

A.3.1.2. Envoi avec valeur déclaré IDEM


Ces deux types d’envoi sont soumis à certaines règles de présentation,
notamment l’apposition de cire ou de plomb interdisant de porter atteinte au contenu
de l’envoi.

A.3.2. Les avantages


Il y a une sécurité de l’envoi (lettre, boite, paquet, colis), une assurance d’une
distribution nominataire (remise de l’envoi contre émargement du bénéficiaire),
assurance d’un indemnité en cas d’incident, preuve d’envoi (récépissé), et preuve de
remise (accusé de réception).

A.3.3. L’utilisation
Il y a deux modalités pour utiliser les deux envois :
 Pour un envoi d’une valeur inférieure ou égale à 500 FC, on utilise
l’envoi recommandé ;
 Pour un envoi d’une valeur inférieure ou égale à 200.000 FC, on utilise
la valeur déclarée.
La déclaration de la valeur ne peut excéder la valeur réelle du contenu.
Actuellement, le maximum est de 500.000 FC pour les lettres et les valeurs, et de
300.000 FC pour les paquets de valeur.

23
A.4. Le colis postal
C’est un envoi de marchandises respectant certaines limites de poids et de
dimensions. Le poids maximal : 10 grammes ou 20 grammes suivant le pays de
destination.

A.4.1. L’application
Toutes personnes pouvant satisfaire un certain niveau de volume de colis
régulier peuvent utiliser cette application. L’avantage de cette application qu’il est
très sur, économique et rapide.

A.4.2. Les conditions


Chaque colis postal doit être accompagné de :
 Un bulletin d’expédition ;
 Une déclaration de douane ;
 Un avis de réception ;
 Un mandat de réception.

A.4.3. L’emballage
C’est un emballage solide en rapport avec le poids et le contenu du colis.
L’adresse du destinataire doit être lisible et complète et les coordonnées de
l’expéditeur doit y figurer. Actuellement, le bureau de la poste de Bajanani, est
habilité à offrir des services.

A.5. Le paquet poste


C’est un mode d’envoi de marchandise à l’intérieur ou à l’extérieur du pays.

A.5.1. Les garanties optionnelles

A.5.1.1. Pour les envois à faible valeur


Le paquet recommandé simple est remis contre signature à son destinataire
ou représentant. Le paquet recommandé avec avis de réception permet à l’extérieur
de recevoir la preuve écrite de la réception de son envoi.

A.5.1.2. Pour les envois à forte valeur


Le paquet avec valeur déclarée bénéficie des éléments suivants :

24
 acheminement surveillé ;
 remise au destinataire contre décharge ;
 montant des valeurs incluses remboursées dans les limites de la valeur
déclarée en cas de perte, spoliation ou détérioration ;
 emballage spécial résistant avec cachet de contre ou de plomb.

A.5.1.3. Le petit paquet


Le petit paquet est présenté de la manière suivante :
 clos et contenant des marchandises passibles ou non de droits de douane ;
 comportant une étiquette verte de douane qui doit accompagner l’envoi ;
 ayant une longueur maximale de 60 cm et un poids maximal de 2 kg.

A.6. Le CIDEX
C’est un courrier ordinaire à distribution exceptionnelle que nous avons adapté
à l’environnement comorien. Avec ce nouveau produit CIDEX, il vous offre la poste à
domicile. Il vient chez vous pour déposer le courrier arrivée et prélève en même
temps le courrier de départ ; finis les frais de taxe, les va et viens interminables à la
poste à la recherche d’un courrier ou pour envoyer un courrier.

A.6.1. L’application
Les personnes qui appliquent le CIDEX sont :
 les sociétés privées ;
 les organismes internationaux ;
 les ONG ;
 les particuliers ;
 les associations villageoises.

A.6.2. La gamme
Il existe deux sortes de modules :
 B3 : composé de trois compartiments dont les deux en haut servent de boites
postales et celui d’en bas de corbeille, ce module est prévu pour les sociétés
privées, organismes, ONG et particuliers.
 B6 : composé de six compartiments dont les quatre d’en haut servent de
boites postales et les deux d’en bas de corbeilles, ce dernier module est prévu

25
pour les associations villageoises en remplacement des boites postales qui
vont être supprimées définitivement.
Tableau N° 2 : La gille tarifaire du cidex
MODULE CAUTION ABONNEMENT ANNUEL
B3 22.500 FC 45.000 FC
B6 42.000 FC 90.000 FC
Source : SNPSF, octobre 2006.

Ce tableau présente le prix de la gamme du module B3 et B6 c'est-à-dire les


compartiments de la boite postale pour les sociétés privées, ONG, organisme, les
particuliers et les associations villageoises.
Le module B 3, on cautionne 22.500fc et l’abonnement annuel vaut 45.000fc.
La deuxième module B 6, la caution et l’abonnement annuel est presque le double
du module B 3.

A.7. La poste restante


C’est un service spécial de distribution qui vous offre la possibilité de recevoir
en toute discréditions vos objets de correspondance dans le bureau de votre choix
sur simple justification d’identité.

A.7.1. L’utilisation de la poste restante


Les utilisateurs de la,poste restante sont les voyageurs, les hommes
d’affaires, les militaires, toute personne désireuse ayant 21 ans ou mineurs
émancipés.
Chaque objet de correspondance retiré justifie une taxe et des droits divers
selon la nature de l’envoi. Il vous donne droit à une carte d’abonnement admise
comme pièce d’identité pour le retrait de vos envois.

A.8. Le courrier EXPRESS


C’est un service permettant la remise accélérée au destinataire des lettres ou
paquets dans les heures qui suivent son arrivée au bureau de distribution.
Toute personne peut appliquer le courrier EXPRESS, du particulier aux
professionnels, tout client désireux de faire parvenir un objet au plus vite possible à
son destinataire. Il est plus rapide et en sécurité à des tarifs avantageux.

26
A.8.1. Le délai
Les objets déposés dans les agences de la SNPSF pour l’étranger sont
distribués le lendemain de leurs arrivées au bureau de destination, dans les deux
heures au plus tard, sinon trois heures pour les longues distances. Les poids
maximums sont de 5 kg pour les lettres et les paquets ordinaires ou recommandés.

A.8.2. La garantie

Au cas où, exceptionnellement, les délais maximums ne sont pas respectés,


les frais d’envoi sont remboursés avec une pièce justificative. Dans le cas contraire,
c’est-à-dire, s’il n’y a pas une pièce justificative, les frais d’envoi ne sont pas
remboursés.
Tableau N° 3 : La grille tarifaire de l’express
Poids Pays de Europe France France USA Reste du
l’Océan Paris province Canada monde
Indien
0 Kg à 0,5 Kg 4.550 14.650 9.850 11.650 15.400 18.000
0,5 Kg à 1 Kg 5.680 16.600 11.100 12.900 16.650 19.200
1 Kg à 1,5 Kg 6.700 18.600 12.300 14.150 17.900 20.200
1,5 Kg à 2 Kg 7.400 20.550 14.800 16.600 20.400 22.900
2 Kg à 2,5 Kg 8.200 24.500 16.000 17.900 21.600 24.100
2,5 Kg à 3 Kg 9.500 26.500 17.300 19.050 22.800 25.100
3 Kg à 3,5 Kg 10.100 28.500 18.900 20.300 24.100 26.600
3,5 Kg à 4 Kg 11.000 30.400 19.700 21.550 25.300 27800
4 Kg à 4,5 Kg 12.100 32.400 21.000 22.800 26.500 29.100
4,5 Kg à 5 Kg 13.200 34.300 22.600 23.700 27.800 30.900
Source : SNPSF, Novembre 2006.
La SNPSF établisse les tarifs du courrier Express en fonction du poids du colis
et leur destination. Nous observons dans le tableau ci-dessus que les prix des pays
de l’Océan Indien sont moins élevés par rapport à ceux des autres pays. Ceci est à
leur distance et le pouvoir d’accès des déplacements. Les autres pays occidentaux
ne présentent pas les mêmes prix au dépend aussi de leur distance et le pouvoir
d’achat.

27
B. Les produits intégrés

B.1. Le Chronopost international

B.1.1. L’offre Chronopost


Le transport EXPRESS fait aujourd’hui partie intégrant de votre vie. Le
Chronopost a une réactivité très intense, rapide, productive et rentable.
A partir des principaux bureaux de poste de la SNPSF, accédez au réseau
mondial de Chronopost. Vers COPENHAGUE, ou ABIDJAN, LOS ANGELES ou
TOKYO, le Chronopost international livre vos envois en EXPRESS, de l’enveloppe
de 100 grammes au colis de 30 Kg.

La livraison EXPRESS, le Chronopost international ont acquis depuis leur


création depuis 1986, une maîtrise complète de toute la chaîne logistique et des
différents métiers de la messagerie. Et chaque jour, il travaille au mieux pour vous
connaître et pour toujours mieux vous servir.

Le Chronopost International (Ci) est présenté sous sa marque dans 16 pays,


en Europe, en Afrique, en Amérique du Nord. Il a une forte position sur les principaux
marchés européens, il livre le lendemain 80% de la population de l’Union
Européenne.

Il dessert plus de 220 pays et territoires et vous fait bénéficier, grâce à son
alliance avec FEDEX, référence mondiale du transport EXPRESS, d’un accès à son
réseau international intégré.

La responsabilité du Chronopost International (Ci) repose sur un engagement


quotidien de ses équipes. Le Chronopost International suit vos envois à la trace et
vous tient informé à tout moment de leur position. Grâce à un réseau informatique
mondial et aux terminaux mobiles de leurs messagers, vos colis sont identifiés et les
informations transmises dès leurs prise en charge, jusqu’à leur dernière position, sur
minitel et sur Internet (www.chronotrance.com).

28
Les employés de Chronopost international acheminent les 500 plis et colis que
vous leur confiez chaque jour et s’engagent à être vos messagers pour les livraisons
de vos envois ; celui de Chronopost international est de savoir y répondre. Quinze
années d’expériences aux Comores ont permis de connaître les besoins propres à
de nombreux secteurs professionnels et de développer le service répondant aux
besoins de votre métier.

B.1.2. « La responsabilité contractuelle de Chronopost »


En cas de perte ou d’avarie, vous bénéficiez d’une indemnité allant jusqu’à
216.480 FC par colis transporté. De plus, vous pouvez souscrire une assurance
optionnelle en payant 0,6% de la valeur économique justifiant du bien, c’est-à-dire
avec une justification très fiable.

Pour faciliter encore vos envois par Chronopost international, vérifiez que
votre document ou marchandise entre bien dans l’une des catégories autorisées au
transport EXPRESS ; emballez soigneusement votre colis, veuillez à bien remplir les
documents d’accompagnement nécessaires et choisissez le service qui vous
convient le mieux. Le Chronopost international livre en EXPRESS vos plis et colis,
documents comme marchandises, partout dans le monde. Si votre envoi dépasse les
30 Kg, vous pouvez le confier à Chronopost international, à condition de le diviser en
plusieurs colis d’un poids unitaire inférieur à 30 Kg.

B.1.3. Les marchandises non acceptées


Les marchandises non autorisées sont :
 Pour le transport international : bijoux, pierre et métaux précieux, monnaie,
devise, billets de banque, valeurs financières, titre de paiement (carte de
crédit, chèque, effet de commerce, titre au porteur…) animaux vivants ou
morts, marchandises sans température dirigée, arme à feu, stupéfiant, objet
d’art, publication ou supports audiovisuels interdits par la loi, les objets qui
peuvent présenter un danger pour l’environnement, la sécurité des engins de
transport ou d’endommager les autres colis transportés, ainsi que les
réponses à appels d’offre et / ou tous dossiers de près qualification dans le
cadre d’attribution de marché pour lesquels le Chronopost International (Ci)

29
propose un service spécifique. Le transport d’alcool est soumis à restrictions,
consultez les conditions générales de ventes.
 Pour le transport international : les marchandises non autorisées au transport
national, dont bijoux qui ne sont admis au titre de la bijouterie fantaisie que les
articles relevant du tarif douanier 7.117 (0% de métaux et matières
précieuses). Les bijoux revêtus d’un placage en métaux précieux sont donc
interdits. La déclaration du douanier correspondant est obligatoire pour les
envois de bijoux fantaisies.

B.2. La poste FAX

B.2.1. Objet
La poste FAX est un service de la SNPSF et a pour objet de permettre à tout
usager, contre acquittement d’une taxe, de transmettre ou recevoir d’un autre usager
sur le territoire national ou dans un pays étranger, à partir d’un télécopieur public, la
copie d’un document original manuscrit ou dactylographié, une facture, un schéma…
en toute confidentialité.

Le service fonctionne uniquement dans le bureau de la poste relié au service


international. Actuellement, il est présent à :
Moroni RP, Moroni Volovolo, Moroni Port, Mitsamiouli, Foumbouni,
Mutsamudu, Fomboni et Domoni. Il sera étendu au fur et à mesure dans l’ensemble
des bureaux de plein exercice.

B.2.2. Les condition d’admission des documents


La qualité de reproduction dépend essentiellement du contraste et de la
netteté du document original et de l’appareil de destination. Si les couleurs de demi-
teintes ne sont pas rendues fidèlement, l’expéditeur en sera informé au moment du
dépôt. Par ailleurs, les documents qui comporteraient des mentions non admises
dans nos services seront soumis au service de contrôle dont relève le bureau
expéditeur.
Le format admis au dépôt est A4 et le grammage du papier est 80 g.

30
B.2.3. Le dépôt
Les documents sont acceptés dans les bureaux de la SNPSF équipés de
télécopieur, et distribués dans un autre bureau également équipé d’un télécopieur ou
éventuellement desservi par le service de distribution rurale.
Les documents à remettre par porteur spécial ne sont admis que si le domicile
du destinataire se situe dans les limites de la zone de distribution du bureau
d’arrivée.

B.2.4. La taxation
Le document est passible d’une taxe fixe pour chaque page transmise ou
reçue. Le prix de la taxe au niveau national est de 500 FC, pour transmettre et pour
recevoir. Par contre, au niveau international, elle est de 1.500 FC pour transmettre et
1.000 FC pour recevoir.
Les taxes accessoires applicables aux services demandés par l’expéditeur
sont les avis téléphoniques d’arrivée pour l’intérieur (remise au guichet) ils coûtent
200 FC.

B.3. LE RISOGRAPH POSTAL

B.3.1. Définition
Le risograph postal est une mini imprimerie conçue pour des travaux
d’impression en grande quantité à livrer dans un délai très rapide, en maintenant un
niveau de qualité remarquable.
Le risograph postal s’adresse à vous qui voulez imprimer les documents de
bonne qualité à des prix imbattables. Il s’adresse aux personnes qui veulent faire des
cartes de visites, de profession, de mariage ou d’invitation. Il s’adresse aussi aux
personnes qui ont besoin d’imprimer des documents scolaires, de séminaires
administratifs, comptables, etc.
Le risograph est au service de toutes personnes, ou sociétés qui veulent sous-
traiter des activités d’imprimerie.

B.3.2. Application
Les personnes ou les sociétés qui ont l’autorisation d’appliquer le risograph
sont :

31
 les sociétés privées ;
 les écoles ;
 les organismes internationaux ;
 les commerçants et les hommes d’affaires ;
 les imprimeries ;
 les particuliers ;
Tableau N° 4 : des tarifs de prestation
Format Quantité Prix unitaire feuille Prix unitaire feuille
minimum fourni par la SNPSF fourni par le client
10.000 35 FC 30 FC
A3 5.000 40 FC 35 FC
500 45 FC 40 FC
100 90 FC 85 FC
10.000 25 FC 15 FC
A4 5.000 30 FC 25 FC
500 40 FC 25 FC
100 65 FC 60 FC
Source : SNPSF, octobre 2006.
Les dirigeants de la SNPSF s’adressent à toute personne ou société ayant
besoin d’imprimer les documents ou d’autre, les prix unitaires de chaque papier
qu’on observe dans le tableau ci-dessus, les prix ne sont pas les mêmes. Si les
clients fournissent les papiers, le prix unitaire est moins cher par rapport au moment
où la SNPSF les fournit. Si le nombre des papiers est supérieur ou égale à 10.000 le
les prix sont moins élevés et au contraire, lorsque les papiers n’excèdent pas 10.000
les prix sont plus élevés.

B.4. Le CYBER poste


Le CYBER-poste est une initiative visant à offrir au public comorien le moyen
de se connecter aux autoroutes de l’information partout où il se trouve, et entre dans
le cadre de la politique de renouvellement de la gamme des produits postaux dans
son souci de répondre aux besoins de nos clients et satisfaire leur désir.

B.4.1. Les avantages


Le courrier électronique de la SNPSF offre à la clientèle plusieurs avantages
c’est-à-dire il est plus pratique, rapide, interactif et économique.

32
La SNPSF modernise son courrier et met au profit de sa clientèle un moyen
de communication moderne et à moindre coût sans engager de gros
investissements.

Il permet aussi de consulter et de naviguer sur le Web pour des éventuelles


inscriptions pour la recherche d’information, pour le commerce électronique, pour la
correspondance….

B.4.2. La gamme offerte


Le CYBER-poste s’occupe de beaucoup de choses :
 Les envois et réceptions de courrier ;
 Les appels d’offre, ventes et achats par correspondance ;
 Les ventes et les achats électroniques, les publicités ;
 Les navigations sur le Web, les recherches d’emploi ;
 Les demandes d’inscriptions, consultation des magasines d’information,
groupes de discussion.

B.4.3. Le réseau CYBER-poste


Actuellement, le réseau CYBER-poste de la SNPSF se trouve dans les
bureaux de Moroni Port et Moroni Volo Volo. Mais la SNPSF prévoit l’extension et les
multiplications des réseaux CYBER-poste dans les bureaux ci-après : Mitsamiouli,
Foumbouni, Mutsamudu, Domoni, Ouani, Fomboni et Nioumachouoi.

Section II : Les produits financiers

A. Le mandat poste

A.1. Définition
Le mandat poste est un titre constant, justifiant la remise d’une somme à
l’administration des postes par un expéditeur, versée à une personne déterminée
(destination).

A.2. L’utilisation du mandat postal


Peut utiliser le mandat poste, toute personne physique, morale désireuse
d’envoyer à une autre personne sur le territoire national de l’argent. De même au

33
niveau international, toute personne physique ou morale pourrait en envoyer à une
autre personne à l’extérieur.

Les formules à remplir pour envoyer un mandat sont très faciles. L’expéditeur
rédige sa demande sur un formulaire dans le cadre qui lui est réservé. Ce formulaire
comporte les mentions suivantes :
 Nom et prénoms, qualité et adresse de l’expéditeur ;
 Nom et prénoms, qualité et adresse du destinataire ;
 Montant.
Pour recevoir un mandat postal, il faut présenter une pièce justificative valide.
Il y a deux pièces à présenter pour avoir l’argent du mandat à la SNPSF :
 Une pièce d’identité validée (carte nationale, identité ou passeport) ;
 L’avis d’arrivée.

A l’époque de la SNPT, nous avons constaté que depuis 1999, les opérations
des mandats ne s’effectuent plus ! Mais depuis la création de la SNPSF, en avril
2005, elle s’engage à effectuer les opérations des mandats postaux à la suggestion
des dirigeants de la société qui ont constaté que les mandats font partis des services
financiers fondamentaux des postes. Tous ces produits viennent renforcer le produit
Western Union, Chronopost, de sorte que la poste puisse se prendre en charge et
s’inscrire dans la logique d’un secteur de développement endogène.

B. La caisse nationale d’épargne (CNE)

B.1. Définition
La caisse national d’épargne est un outil de prévision permettant à toute
personne individuelle ou morale de réaliser les projets qui lui tiennent à cœur, de se
prémunir des aléas, de financer un achat important ou tout simplement de mieux
gérer, tout en mettant en sécurité son argent.

B.2. Les avantages


Les avantages de la Caisse Nationale d’Épargne (CNE) sont abordables pour
toute personne qui peut entrer dans la CNE. Les avantages sont d’ordre de :
 Sécurité, discrétion, disponibilité, rentabilité et prévision ;

34
 Taux d’intérêt net d’impôt ; 3,5% ;
 Possibilité d’accéder, dans un avenir proche, à différents crédits, et
pouvoir verser de l’argent dans le compte épargne par le biais de
Western Union depuis l’étranger. La caisse est ouverte à toute
personne, enfant, particulier, professionnel et entreprise désirant
épargner.

B.3. Les conditions d’ouverture d’un compte


La direction de la SNPSF, dans le choix de son autonomie en perspective
entend renforcer les services de l’épargne. Pour ouvrir un compte épargne, il faut :
 Remplir dans un bureau de poste, une fiche de demande ;
 Une fiche N° 1 pour les personnes physiques ;
 Une fiche N° 2 pour les personnes morales ;
 Deux photos et une pièce d’identité ;
 Un montant minimum de ;
 Premier versement : 20.000FC
 Versement ultérieur : 500 FC.
 Un montant maximum ;
 Personne physique 10.000.000
 Personne morale : 50.000.000.

B.4. Les intérêts


Grâce à la CNE de la SNPSF, il est possible de placer des économies
moyennant intérêt, d’obtenir un prêt, d’en régler les échéances, d’en percevoir les
prestations, de souscrire à des emprunts.
L’intérêt est servi à la fin de chaque année, s’ajoute au capital, et devient lui-
même productif d’intérêt. C’est le principe de l’intérêt composé.

C. Western Union (WU)


L’internationalisation du marché est un mouvement progressif d’intégration des
marchés, depuis une base locale, villageoise, jusqu’au marché planétaire actuel en
passant par les marchés régionaux, nationaux, internationaux, intégration favorisées
par l’extension des principes de la mise en évidence des avantages comparatifs et le

35
raccourcissement des distances et les délais en matière de transport et de
communication.

Avant l’apparition de la mondialisation, le transfert d’argent a été très lent, on


recevait l’argent par des intermédiaires (Banques, transports…). Les opérations
financières n’étaient pas ceux qui se connectent le plus souvent. Les
communications n’étaient pas instantanées, moins de liberté de circulation des
capitaux d’un pays à l’autre.

A partir des années 1980, l’apparition du nouveau marché, l’application de


nouvelles règles et normes, et la création de nouveaux outils de communication, le
transfert d’argent a eu une expansion très rapide, fiable et sécurisée. Par ces
systèmes, Western Union fait parmi les exemples types de transfert rapide et
efficace.

Le service Western Union est une société américaine spécialisée au transfert


d’argent et les transaction de services commerciaux effectués entre les États-unis, le
Canada et le Mexique à la fin du XIXe siècle. Dans cette période, le transfert d’argent
passait par les voies maritimes.

La SNPSF met à la disposition de ses clients, en collaboration avec Western


Union, un service pour l’envoi et la réception immédiate d’argent dans le monde
entier.

C.1. Définition
Western Union est une firme américaine spécialisée dans le transfert des
fonds depuis 1871.
Western Union est présent dans 196 de pays avec un réseau informatique
mondial de plus de 7.000 agences. C’est un remarquable système de sécurité privé,
rapide, fiable de transfert d’argent.

C.2. L’application de Western Union


Le Western Union s’adresse à toute personne physique ou morale dans le
monde entier.

36
Pour recevoir en quelques minutes de l’argent à partir de l’étranger, ce service
permet aux comoriens résidant à l’étranger, à leurs familles et leurs proches, aux
Comores de recevoir des sommes d’argent d’une manière quasi-instantanée.

Il permet aux touristes séjournant aux Comores de recevoir, en cas de besoin,


des transferts immédiats. Pour les hommes d’affaires et les entreprises
économiques, ce mode rapide et pratique de transfert facilite l’accomplissement des
transactions et la conclusion des affaires urgentes.

Pour envoyer de l’argent à partir des îles des Comores, les familles des
étudiants comoriens à l’étranger et les entreprises peuvent, grâce à ce service,
transférer des bourses d’études familiales ou des montants indispensables à des
règlements urgents dans le cadre de la réglementation en vigueur.

C.3. Les avantages


Les avantages de Western Union, sont de trois sortes.

C.3.1. La rapidité
L’argent est remis au destinataire dans les 10 minutes qui suivent ; c’est un
réseau mondial, comprenant plus de 78.000 agences situées dans plus de 196 pays,
offrant ce mode rapide et pratique de transfert.

C.3.2. La fiabilité
Avec 136 ans d’expérience, chaque année, des millions de gens font
confiance pour envoyer et recevoir de l’argent de par le monde.
Ce système est basé sur un réseau informatique international performant et
protégé par un remarquable système de sécurité.

C.3.3. La simplicité
Il suffit de s’adresser au bureau de la poste et de remplir un formulaire d’envoi
ou de réception d’argent, pour payer directement une facture à une entreprise se
trouvant à l’étranger. Ce service n’est valable que pour les entreprises qui ont
souscrit un contrat avec Western Union à cet effet.

37
C.4. La disponibilité de ce service
Ce service a deux disponibilités :

C.4.1. Recevoir de l’argent


Pour recevoir de l’argent il faut :
 Contacter la personne à l’étranger qui va vous envoyer de l’argent. Lui
demander de déposer l’argent dans une agence Western Union ;
 S’adresser à n’importe quel bureau de poste spécialisé ou agence Western
Union avec une pièce d’identité valide et remplir le formulaire (« pour recevoir
de l’argent ») : nom et Pays de l’expéditeur, montant approximatif de l’envoi ;
 Recevoir immédiatement l’intégralité de l’argent après la réalisation de
l’opération de transfert et la vérification de votre pièce d’identité.

C.4.2. Envoyer de l’argent


Pour envoyer de l’argent, il faut :
 Se présenter à la SNPSF assurant le service Western Union et remplir le
formulaire « pour envoyer de l’argent » ;
 Remettre l’argent et le formulaire à l’agent de Western Union qui donnera
un reçu avec le numéro de transfert ;
 Prévenir le destinataire de votre envoi et lui communiquer le montant envoyé,
et le numéro de transfert. Si vous souhaitez que la SNPSF informe le
bénéficiaire à votre place, prière de le demander au bureau de la SNPSF de
votre localité.
Tableau N° 5 : Les tarifs des envois
MONTANT FRAIS
0,0001 à 45.000 FC 6.750 FC
45.001 à 90.000 FC 9.900 FC
90.001 à 135.000 FC 13.000 FC
135.001 à 180.000 FC 15.000 FC
180.001 à 225.000 FC 18.000 FC
225.001 à 350.000 FC 22.000 FC
305.001 à 450.000 FC 24.000 FC
450.001 à 675.000 FC 30.000 FC
Plus de 675.000 FC 34.000 FC
Source : SNPSF, octobre 2006.
Ce tableau présente la variation des frais qui doivent impliquer à toute
personne et à besoin d’envoyer de l’argent à l’extérieur. Les frais sont abordables à

38
condition du montant d’argent à expédier. On constate que si le montant à envoyer
est inférieur ou égale à 45.000 FC, le frais est fixé à 6.750 FC. Par contre si le
montant à envoyer est strictement supérieur à 675.000 FC, le frais est fixé à 34.000
FC. Par conclusion, les prix d’envoie varie selon le montant à envoyer.

C.5. Remboursement et frais d’administration


Au cas où le destinataire n’aurait pas encaissé le montant après 45 jours,
Western Union remboursera le montant principal du transfert, si l’expéditeur en fait la
demande par écrit. Les frais seront remboursés, si l’expéditeur présente une
demande écrite. Western Union déclare sa responsabilité au cas où le destinataire
n’aurait pas pu toucher le transfert d’argent pour cause d’horaire d’ouverture, de
mauvaises conditions météorologiques ou de liaison de télécommunication
défectueuse.

Le paiement de certains transferts d’argent peut être retardé en raison de


l’application des lois en vigueurs aux États-unis ou d’autres lois applicables. Dans la
mesure où la loi le permet, Western Union peut déduire des frais d’administration
pour les transferts d’argent qui n’ont pas été encaissés après un an.

Section III : Le système comptable de la SNPSF


L’ampleur et la diversité des activités de la SNPSF n’ont pas manqué de peser
son organisation comptable et sur sa gestion si bien que l’outil comptable s’est relevé
insuffisant pour couvrir la complexité et ses diverses opérations actuelles.

Il s’avère donc nécessaire dans le cadre de l’application du plan comptable en


vigueur de faire évoluer le système comptable actuel. Il met au point des procédures
comptables permettant de disposer l’analyse du coût de revient et les résultats par
unité opérationnelle.

Il est indispensable, dans le cadre de la nouvelle structure de proposer un


système et une présentation moins complexe qui permettent au comité de gestion,
aux autorités de tutelle et la Direction Générale d’avoir une synthèse de toutes les
activités de la SNPSF.

39
Les objectifs du système comptable sont donc :
 l’élimination des annexes super flux qui ne sont pas nécessaires pour les
dirigeants de la SNPSF et qui doivent rester dans le domaine de la vérification
des comptes et de la comptabilité.
 la conception d’un plan comptable normatif adéquat, pour chaque activité afin
de sortir mensuellement les prix de revient, la réalisation budgétaire et de
trésorerie.
 la confection de tableau de bord comptable et financier permet à chaque
responsable et à tous les niveaux d’appréhender leur point de vue dans la
gestion et prendre toutes les décisions opérationnelles dans les meilleures
conditions possibles.

La mise en place de ce système aura pour résultat d’aérer considérablement


les documents présentés et rendre plus utile à la compréhension des activités de la
SNPSF.

A. Les activités du service comptable de la SNPSF


Le service comptable de la SNPSF assure la responsabilité de toutes les
activités comptables de la société. En principe, elles sont donc :
 Le bon d’engagement,
 Le journal auxiliaire,
 Le virement,
 Le mouvement de fonds du receveur,
 La trésorerie.

A.1. Le bon d’engagement


Le bon d’engagement est un document qu’on établit à partir des prêts
accordés au personnel et des dépenses. Dans ce document, il y a les numéros de
compte, l’intitulé, la date de l’engagement et le montant engagé, la nature de la
dépense et la justification des produits ainsi que les signatures :
 de l’agent comptable principal (ACP) ;
 du Directeur Administratif et Financier (DAF) ;
 de l’ordonnateur (DG).
Il y a deux sortes de bon d’engagement dans la société :

40
 Le bon d’engagement des dépenses ; le service comptable de la
SNPSF prévoit deux ou plusieurs fournisseurs pour l’achat de certains
matériels. Avant de payer, il doit observer les factures des ses
fournisseurs et prendre celle qui lui revient moins élevée.
 La société doit accorder en premier lieu le prêt avant que le service
comptable délivre le bon d’engagement à l’intéressé. Il faut faire une
demande jointe de son bulletin de paie adressée au Directeur
Financier. Lorsque le responsable accepte sa demande, le service
comptable s’occupe du bon d’engagement et le plan de
remboursement. Ce dernier s’effectue par mois avec un taux annuel de
8%.
En voici un exemple d’un prêt accordé à Monsieur Mohamed Kaou avec un
montant de 750.000 FC.
Son plan de remboursement est comme suit :
Tableau N° 6 : Plan de remboursement
Mensualité Date Initial Remboursement Solde
intérêt capital mensualité
1 31/08/2005 750000 2500 31250 33750 718.750
2 30/09/2005 718.750 2500 31250 33750 687.500
3 31/10/2005 687.500 2500 31250 33750 665.250
4 30/11/2005 665.250 2500 31250 33750 625.000
5 31/12/2005 625.000 2500 31250 33750 593.750
6 31/01/2006 593.750 2500 31250 33750 562.500
7 29/02/2006 562.500 2500 31250 33750 531.250
8 31/03/2006 531.250 2500 31250 33750 500.000
9 30/04/2006 500.000 2500 31250 33750 468.750
10 31/05/2006 468.750 2500 31250 33750 437.500
11 30/06/2006 437.500 2500 31250 33750 406.250
12 31/07/2006 406.250 2500 31250 33750 375.000
13 31/08/2006 375.000 2500 31250 33750 343.750
14 30/09/2006 343.750 2500 31250 33750 312.500
15 31/10/2006 312.500 2500 31250 33750 281.250
16 30/11/2006 281.250 2500 31250 33750 250.000
17 31/12/2006 250.000 2500 31250 33750 218.750
18 31/01/2007 218.750 2500 31250 33750 187.500
19 28/02/2007 187.500 2500 31250 33750 156.250
20 31/03/2007 156.250 2500 31250 33750 125.000
21 30/04/2007 125.000 2500 31250 33750 93.750
22 31/05/2007 93.750 2500 31250 33750 62.500
23 30/06/2007 62.500 2500 31250 33750 31.250
24 31/07/2007 31.250 2500 31250 33750 0
Total 60000 750000 810000
Source : SNPSF, octobre 2006.

41
C’est un plan de remboursement de Monsieur Mohamed Kaou effectué le 27-
10-2005 avec le numéro d’ordre SNPSF 051, numéro de matricule 0841, montant
accordé du prêt est de 750.000 FC ; le mode de remboursement est effectué par
mois. La duré de remboursement est de 24 mois.

750.000
= 31.250 capital par mois
24

31.250 x 8% = 2.500 intérêt par mois


D’où l’intérêt général est de 750.000 x 8% = 60.000.
Ou 2.500 x 24 = 60.000.
Le montant mensuel = 2.500 + 31.250
= 33.750 FC.

Solde = montant initial – capital

A.2. Le journal auxiliaire


La SNPSF adopte le système centralisateur. Elle ouvre autant des journaux
auxiliaires spécialisés qu’il y a de types d’opération à enregistrer. La dénomination
de chacun rappelle la nature des opérations à y inscrire.

Chaque journal auxiliaire doit adapter au genre d’opération particulière qu’il


doit recevoir de façon à permettre un enregistrement rapide des opérations et une
centralisation commode en fin de période.

Exemple : les journaux auxiliaires d’achat.


Journal auxiliaire d’achat à crédit et au comptant
Journal auxiliaire des
factures – fournisseurs
Journal auxiliaire des avoirs – fournisseurs

Les opérations ne figurant pas les journaux spécialisés sont enregistrés dans
le journal auxiliaire des opérations diverses. (Cf. Chap. II, Section II, 2e partie).

42
A.3. Les mouvements du fonds du receveur
Le service comptable est le responsable de contrôler et vérifier le déroulement
du fond du receveur.
Le receveur est le responsable des fonds et des valeurs postales. A la fin de
chaque mois, les receveurs des postes doivent envoyer au centre de contrôle de
comptable de bureau (CCCB) un bordereau mensuel d’encaissement et de
décaissement appelé 1104 avec les pièces comptables et les états correspondants.

A.3.1. Demande de fonds


Il a le droit et l’obligation de demander des fonds car c’est lui qui gère toute
sorte de mouvement financier qui se fait aux guichets. Pour se faire, il doit remplir un
document numéroté G 60 « demande de fonds » ou « envoi de fonds » qui est
divisé en trois parties.

 La première partie est destinée à la direction de la SNPSF pour le comptable


ayant fourni le fonds ;
 La deuxième partie sert de pièce à conserver par le comptable ayant fourni le
fonds ;
 La troisième partie reste comme souche en cas de problème.

Le G 60 est une fiche qui contient la date, le montant que le receveur a pu


prendre, et les numéros de chèques. Pour que la demande soit validée, il faut l’avis
et le visa du Directeur Administratif et Financier (DAF), du Directeur Général (DG),
de l’Agent Comptable Principal (ACP) et du Directeur du Service Financier (DSF).

Après avoir touché les fonds, le fournisseur doit fournir une pièce justificative
au receveur. A la fin du mois, le responsable du fonds totalise le montant mensuel
dans le bordereau 1104.

A.3.2. Le versement de fonds


Au moment du versement, on remplit un document appelé G 59, il comprend
trois parties :
La première partie fait le détail des valeurs versées et on y mentionne :
 La date de versement

43
 Le numéro de bordereau
 Le total versé.
La deuxième partie se différencie de la première par le lieu de versement.
La troisième partie, qui est le versement, comprend :
 Le numéro de bordereau ;
 Le lieu de versement ;
 L’agent qui a versé et le montant total en lettre et en chiffre.

En plus, ils sont respectivement mentionnés ABC.


 (A), c’est un souche, il reste comme archive de la société ;
 (B), joue le rôle d’une pièce justificative ;
 (C), doit être adressé à la direction pour le versement.
Pour assurer la réalité de l’opération, le document doit être cacheté et signé
par les responsables : le Directeur Général (DG), le Directeur Administratif et
Financier (DAF), l’Agent Comptable Principal (ACP) et le Directeur du Service
Financier (DSF).

A.4. La trésorerie
La gestion de trésorerie a pour objet de décision financière à court terme. Les
budgets de trésorerie sont généralement des budgets glissants, c’est-à-dire sont
établis tous les trois mois pour les douze mois à venir. Le budget annuel est établi de
façon globale, puis détaillé mois par mois et semaine par semaine2.

La trésorerie de la SNPSF dépend du niveau de ses encaissements et de ses


décaissements, à partir des budgets, le trésorier cumule sous contrainte d’un niveau
minimal de trésorerie, le montant, la date et la durée des crédits nécessaires. Il
assure le suivi périodique des comptes bancaires par l’établissement des états de
rapprochement et procède à la gestion des excédents et des insuffisances de
trésorerie.

A.4.1. Les recettes


Les recettes de la SNPSF sont les flux les plus importants provenant de
l’exploitation c’est-à-dire les ventes de la société (vente des timbres, les frais

2
ANDRIANTIANA Mohajy, Cours gestion de trésorerie, 3e année 2005.

44
d’affranchissement, les frais du Chronopost, les commissions Western Union,…), les
recettes d’emprunt provenant des intérêts des budgets d’investissement et de
financement et l’augmentation du capital.
Tableau N° 7 : Recette mensuelle de la SNPSF
Date Libellés Montants en FC N° de compte
1er / 10 / 2006 Receveur de Foumbouni 7.750.000 531
04 / 10 / 2006 Receveur de Moroni Port 17.120.250 531
07 / 10 / 2006 Commission Western Union 150.000.000 7271
13 / 10 / 2006 Intérêt d’emprunt 250.770.000 7272
22 / 10 / 2006 Receveur Mbéni 25.600.000 531
28 / 10 / 2006 Receveur Mitsamiouli 72.450.000 531
Total 451.240.250
Source : SNPSF, octobre 2006.
Ce tableau présente les recettes effectuées au compte du mois d’octobre
2006, dont le montant total est de 451.240.250 FC. Ces recettes constituent
l’élément fondamental de l’analyse prévisionnelle effectuée par les dirigeants de la
société. Ces recettes sont basées sur une analyse interne et une analyse externe qui
intègre l’évolution économique globale de la société.

A.4.2. Les dépenses


Le service comptable enregistre toutes les dépenses de la SNPSF. Cette
dernière a deux sortes de dépenses :

1) Les dépenses de fonctionnement administratif qui sont également :


 Les achats
 Salaires et traitements
 Loyers
 Impôts et taxes
 Autres dépenses.
2) Les dépenses d’investissement qui sont également :
 Les prêts d’investissement
 Les autres prêts.

45
Tableau N° 8 : Dépenses mensuelles de la SNPSF
Date Libellés Montants N° de compte
en FC
14 / 10 / 2006 Virement vers la trésorerie 150.275..000 5132
publique
19 / 10 / 2006 Virement vers la trésorerie 35.772.000 5132
publique
24 / 10 / 2006 Salaire du personnel 110.240.250 6411
28 / 10 / 2006 Achat d’un ordinateur 650.000 606
30 / 10 / 2006 Assurance 840.000 616
Total 397.777.250
Source : SNPSF, octobre 2006.
Ce tableau présente les dépenses effectuées au compte du mois d’octobre
2006 dont le montant est de 397.777.250 FC. Les dépenses constituent les
règlements des fournisseurs, paiement de frais, salaires et des fonds versés dans le
compte de l’État.

A.4.3. Le solde
Le solde est la différence entre le montant des recettes et le montant des
dépenses dans une période donnée. Le trésorier de la SNPSF présente le solde du
mois d’octobre 2006 dans le tableau ci-dessous.
Tableau N° 9 : Le solde du mois
Date Libellé Montant en FC
30 / 09 / 2006 Solde de fin de période 48.157.150
30 / 10 / 2006 Recettes du mois 451.240.250
30 / 10 / 2006 Dépenses du mois 397.777.250
30 / 10 / 2006 Solde du mois 101.620.180
Source : SNPSF, octobre 2006.
Solde = (solde du mois précédent + recettes du mois) – dépenses du mois
AN : solde = (48.157.150 + 451.240.250) – 397.777.250
Solde du mois = 101.620.180 FC.

On a constaté que dans le tableau ci-dessus, la recette du mois (flux d’entrée)


est supérieure au dépense du mois (flux de sortie), le solde du mois d’octobre 2006,

46
fait apparaître des excédents de trésorerie. D’où le mois d’octobre présente un
résultat positif de ces opérations.

A.5. Le virement
Le virement est un procédé de transfert comptable d’avoir disponible détenu
(un solde créditeur) ou mobilisable (ouverture de crédit) en forme scripturale. Il est
qualifié un couple d’écriture algébriquement inverse mais causalement relié opérer
de façon synchroniser sur deux comptes dont l’un est augmenté à concurrencer de la
diminution préalablement imputée à l’autre3.
Le service comptable de la SNPSF a deux sortes de virement : Le virement
interne et le virement externe.

A.5.1. Le virement interne


Le virement interne a deux possibilités de transfert :
 Le transfert du personnel (le salaire) et les autres au sein de la société
(banque de la SNPSF). Ce transfert ne génère pas d’intérêt.
 Le transfert d’argent effectué par la SNPSF dans une autre société résidant
aux Comores. Celui-ci génère un intérêt de 5.500 FC par opération.

A.5.2. Le virement externe


Dans la technique comptable, le virement externe est une opération
internationale appelée ordre de paiement à la place de virement. Le transfert est un
paiement d’un résidant en faveur de non résidant.

L’ordre de paiement est le moyen de paiement par excellence dans le


domaine international. Toutes les opérations de l’ordre de paiement, les intérêts de
chaque opération sont toujours les mêmes c’est-à-dire qu’elles sont taxées à 8.500
FC par opération.

La SNPSF tire un intérêt de 5.500 FC pour les virements internes et 8.500 FC


pour les virements externes.

3
ZAFALIE Marie Edumée, Cours, Technique bancaire, année 2005.

47
DEUXIEME PARTIE : CONTRIBUTION À ANALYSE DU
SYSTEME COMPTABLE À LA SNPSF

48
CHAPITRE I: THEORIE SUR L’ORGANISATION
COMPTABLE
Une multitude de spécialistes en matière de comptabilité ont connu une
réputation grâce aux œuvres auxquelles ils se sont consacrés, mais la mise en
application des ces œuvres met à l’épreuve plusieurs paramètres d’adéquation sur le
niveau de développement économique du pays où se situe la société.

Actuellement, la plupart des établissements comoriens utilisent des


procédures comptables de très haut niveau technique et moderne, pourtant, quelque
soit la portée d’une organisation comptable, cette dernière doit toujours respecter les
principes de base comptable prescrit par le plan comptable général.

Section I : Les principes de base comptable


En matière de comptabilité, même si les sociétés officiellement instituées aux
Comores ont chacune leur spécificité quant aux procédures comptable, quelques
principes fondamentaux retenus par le plan comptable général de la société leur
doivent être communs. Ces principes reconnus et convenus par toutes les
professions des experts comptables, des comptables agréés et divers groupements
de sociétés de toutes sortes, répondent littéralement aux exigences du droit fiscal et
doivent être respectés que pour les résultats issus de la comptabilité garantissant la
sincérité des comptes et donnant l’image fidèle du patrimoine de la société.

Les principes que nous allons citer ci-après sont au nombre de huit :
1. Le principe de coût historique ;
2. Le principe de prudence ;
3. Le principe d’autonomie des exercices comptables
4. Le principe de permanence des méthodes ;
5. Le principe de bonnes informations ;
6. Le principe de continuité de l’exploitation ;
7. Le principe de non compassion ;
8. Le principe de l’identité du bilan d’ouverture d’un exercice au bilan de clôture de
l’exercice précédent.

49
Il faut préciser que ces principes constituent des éléments essentiels dans le
reste de notre travail, où nous allons exposer comment la SNPSF veille ou non au
respect de ces principes dans ces procédures comptables.

De ce fait, il nous parait très important de répondre, l’un après l’autre, à ces
huit principes pour les expliquer et pour voir, le cas échéant, les éventuelles
exceptions qui caractérisent, en général, tous les principes.

1. Le principe des coûts historiques


Ce principe suggère à la société de prendre, lors de l’enregistrement
comptable, aussi bien dans ses opérations d’acquisition que dans celle de cession,
la valeur en franc comorien courant, contemporain des transactions.

A noter que deux règles découlent de ce principe : primo, tous les biens
acquis à titre onéreux sont comptabilisés à leur coûts d’acquisition, c’est-à-dire au
prix d’achat de matériel ; il faut ajouter tous les fruits engendrés par son acquisition
avant sa mise en service effectif. Seconder, les biens apportés à la société par des
tiers sont comptabilisés à leur valeur d’apport ou à leur valeur vénal au jour de la
transaction.

Un diction dit que : « chaque principe a toujours son exception ». Le présent


principe trouve son exception dans les sociétés où la comptabilité ou une partie de
celle-ci est exprimée en devise. Dans ce cas, les créances et les dettes en monnaies
étrangères doivent être présentées au bilan pour les montants valorisés au cours de
change de clôture.

Ce principe nous montre qu’à leur date d’entrée dans le patrimoine de la


SNPSF, les biens acquis à titre onéreux sont enregistrés à leur coût d’acquisition.
Par la suite, les biens et les dettes de la SNPSF sont évalués sans tenir comte des
variations du pouvoir d’achat. En période de forte inflation, une réévaluation légale
de bilan est parfois organisée pour actualiser les comptes.

50
2. Le principe de prudence
Dans le langage courant, on dit que la prudence est mère de sûreté. En
comptabilité, la prudence est le principe qui impose au comptable d’une société de
prendre en considération tout fait ou événement susceptible d’altérer le patrimoine et
les résultats de la société. C’est en quelque sorte une attitude que le comptable doit
adopter pour faire face aux risques.

A titre d’illustration, on rencontre très souvent l’application de ce principe dans


les opérations bancaires, entre autres, l’encaissement des effets de commerce. En
fait, la société utilise un compte d’attente avant de porter définitivement l’opération
dans le livre de la banque tenue par elle, en attendant un avis de la banque
annonçant que le montant est effectivement crédité dans son compte ouvert auprès
de la dite banque.

Pour pouvoir respecter ce principe, deux règles doivent être respectées dans
l’analyse des comptes de synthèse. En effet, en ce qui concerne le bilan, les
éléments du poste d’actif sont évalués à la plus faible de la valeur d’inventaire ou de
la valeur d’entrée, quant aux rubriques du poste de passif, la valeur d’inventaire est
retenue si elle est supérieure à la valeur d’entrée, sinon la valeur d’entrée est
maintenue.

En ce qui concerne le compte de résultat, si les produits ne sont comptabilisés


que lorsqu’ils sont réalisés, au contraire, les charges sont enregistrées dès qu’elles
sont probables. Dans la pratique, c’est de ce principe que les opérations de
régularisation en fin d’exercice comptable se déclanchent.

Ce principe est également rappelé par le plan comptable général de la


SNPSF. La prudence est définie comme l’appréciation raisonnable des faits afin
d’éviter le risque de transport, sur l’avenir, d’incertitudes présentes susceptible de
graver le patrimoine et le résultat de la SNPSF.

Il convient de faire pour chaque élément d’actif la comparaison entre la valeur


brute d’entrée en comptabilité et la valeur actuelle.

51
Valeur brute d’entrée – valeur actuelle = plus value ou moins value lente (non réalisé)

Le respect du principe conduit la SNPSF à :


 enregistrer les moins values ;
 ne pas comptabiliser les plus values lentes.

3. Le principe d’autonomie des exercices comptables


La pérennité de la société est une des préoccupations primordiales de tous les
dirigeants et hauts responsables d’une organisation d’entreprenariat

Pourtant, au fil des ans de son existence, la société est astreinte à mettre des
informations de synthèses périodiques qui pourraient lui servir d’outil à la prise d’une
décision quelconque relative à la bonne gestion de la société. Ces informations
pourraient aussi lui servir d’élément de conviction à soumettre aux établissements
bancaires ou de crédits lors de la demande de crédit. Et surtout, ces informations
constituent des documents obligatoires demandés par l’administration fiscale
pendant la souscription déclarative de la société pour régulariser sa situation fiscale.

Quoi qu’il en soit, ces informations périodiques ne sont autres que le


découpage de la vie continue de la société en période qu’on appelle, dans la
pratique, des exercices comptables.

La teneur du principe s’explique par le fait que chaque exercice comptable doit
constituer un tout et distinct de la période antérieure et celle du futur. Selon ce
principe, la conception du compte de gestion doit se faire pour que tous les produits
et toutes les charges propres à un exercice lui soient rattachés, et tout de suite
comptabilisés dès leur réalisation, et non pas en fonction de leur engagement ou de
leur paiement.

Dans la pratique, cette conception oblige les comptables des sociétés à


procéder aux écritures de régulation, en l’occurrence la passation en écritures des
charges et produits constatés d’avance. Il faut quand même signaler que ce principe

52
possède aussi une exception quant à la comptabilisation dite « méthodes
d’achèvement des travaux ».

L’activité de la SNPSF est partagée en période appelée exercices comptables.


Les règles d’établissements des divers documents de synthèse ont posé le principe
de la durée d’un an des exercices comptables. Nous prouvons que la SNPSF ne doit
en considération que les charges et les produits révélant de cet exercice avant la
détermination du résultat de l’exercice comptable.

4. Le principe de permanence de méthodes


Ce principe consiste à fidéliser la présentation des documents de synthèse
pour pouvoir comparer les différents états financiers des exercices successifs.

Le respect de ce principe pourrait procurer à la société des données


statistiques fiables et significatives à la base de certaines études scientifiques
d’estimation, de simulation et / ou de programmation mathématique.

Bref, le respect de ce principe implique l’uniformité des présentations des


états financiers des exercices successifs et de la constance des méthodes de
comptabilisation pratiquées par la société.

Comme tous les autres principes que nous venons d’avancer plus haut, celui-
ci présente aussi des exceptions. Les exceptions accordées dans ce principe doivent
être justifiées par la volonté de rechercher une meilleure information.

Pour le cas des états financiers, le changement pourrait permettre de donner


une image plus fidèle du patrimoine, de la situation financière et / ou du résultat de
l’exercice de la société.

Ce principe consiste à la SNPSF de changer exceptionnellement sans


intervenir dans la situation de la présentation des comptes annuels comme les
méthodes d’évaluation retenues ne peuvent être modifiées d’un exercice à l’autre.
Nous affirmons que ce principe a une respect pour assurer la cohérence et la
comparaison des informations comptables au cours des périodes successives.

53
5. Le principe de bonne information
Ce principe consiste à garantir la moralité des comptables dans la tenue
journalière de leur comptabilité et remet en exergue la véracité des documents du
synthèse établis par eux à la fin de l’exercice comptable et / ou à un mouvement
voulu.

Autrement dit, le principe de bonne information présume que les états


financiers présentés comprennent des informations fiables et significatives. De ce
principe, on peut déduire trois notions qui sont la sincérité, la régularité et la
significativité.

Premièrement, on entend par sincérité, l’application littérale et de bonne foi


des règles et des procédures comptables en vigueur en fonction de la réalité.
Deuxièmement, la régularité peut s’expliquer par le fait que les états financiers sont
élaborés en conformité avec les règles et les procédures comptables en vigueur.
Enfin, la significativité n’est autre que la qualité des informations jugées
indispensables dans l’examen des comptes pour ne pas fausser les jugements des
états financiers sur la situation réelle du patrimoine, sa situation financière et son
résultat.

Nous supposons que l’application de ce principe a une bonne foi des règles et
des procédures comptables. Le plan comptable général de la SNPSF indique dans
l’énoncé des conditions à remplir pour satisfaire à l’obligation de sincérité, que les
informations comptables doivent donner à leur utilisateur une description adéquate,
loyale, claire, précise et complète des opérations, événements et situation. Nous
savons que la publicité est parmi des méthodes comptables utilisées par la SNPSF
et des éléments de cette bonne information.

6. Le principe de continuité d’exploitation


Ce principe suppose la présentation des comptes annuels par le comptable
d’une unité économique comme une poursuite normale de ses activités
économiques. De fait, le patrimoine de la société doit continuellement être évalué en
conformité avec la réalité, et les états financiers doivent relater le patrimoine réel de
la société.

54
Exactement ce principe a une base des règles d’évaluation des éléments
d’actif et signifie que la SNPSF doit se placer dans la perspective d’une continué de
son exploitation et d’une liquidation pour l’établissement des documents des
synthèses.

7. Le principe de non compassion


Ce principe prescrit que les éléments d’actifs et du passif doivent
impérativement être évalués séparément. Aucune compassion ne peut être opérée
entre les postes d’actifs et du passif ni entre les postes des charges et des produits
du compte de résultat.

A titre d’illustration, on peut prendre l’exemple d’un tiers qui se présente à la


fois comme client et fournisseur pour la société. En fait, la compassion de sa créance
avec ses dettes pour former un solde unique est un non respect de ce principe, et sa
pratique pourrait altérer la régularité des informations traduites dans les états
financiers.

Nous ce principe en prenant l’exemple de la SNPSF qui a normalement des


créances à l’égard des clients. Il se peut qu’elle ait, vis-à-vis de certains d’entre eux,
des dettes (avances et acomptes reçus, rabais accorder). Si l’un des clients est
défaillant pour régler les sommes qu’il doit à la société, cela n’annulera bien sur pas
les dettes à la SNPSF vis-à-vis des autres clients.

8. Le principes de l’identité du bilan d’ouverture d’un exercice


au bilan de clôture de l’exercice précédent
Ce principe donne l’assurance de pouvoir comptabiliser le patrimoine de la
société observé à la clôture d’un exercice passé, avec celui du début de l’exercice
qui suit. L’utilisation de ce principe à la SNPSF est d’identifier et de vérifier des te les
techniques du passif du bilan de clôture par rapport au bilan d’ouverture prochaine.

55
L’inventaire et la vérification des actifs examinent trois aspects suivants :
 L’existence (la présence de l’inventaire physique des stocks et des
immobilisations)
 La propriété de ces éléments (titre de propriété pour les terrains, les
immeubles les véhicules etc.).
 La valeur (le coût d’acquisition avec leur facture d’achat, le coût de revient
des stock et les soldes des comptes clients avec leur facture de vente)

Concernant les techniques de la SNPSF dans le passif du bilan s’impose à


examiner des écritures de la période postérieur du bilan, à demander la confirmation
auprès des tiers (fournitures, banques, créditeurs divers) et à analyser les (congés
payés par rapport aux salaires). Pour assurer que le passif incorpore toutes les
dettes de la SNPSF à la datte du bilan, le responsable doit utiliser d’autre méthodes
spécifiques d’examen des comptes en s’aidant le cas échéant.

Section II : Les étapes organisationnelles de la tenue des comptes


Certainement, chaque société a sa propre façon de tenir sa comptabilité en
fonction des ses besoins ou volume de pièces à traiter.
Mais, d’une manière générale, quelques traits sont communs à tous les
établissements usagers de cette science, à savoir les étapes procédurières de
traitement.

A. L’analyse comptable
L’analyse comptable est la phase la plus importante du processus comptable
car elle permet, à partir d’une pièce justificative (factures fournisseurs, factures
clients, avis de débit et crédit bancaires, avis de paiement de douane,…), de définir
la nature économique et financière de l’opération.

Elle permet également de sélectionner, en se basant sur le plan comptable en


vigueur, les numéros de comptes éventuellement à débiter et à créditer, et par la
même occasion, de transcrire soigneusement chaque compte, choisir la bonne
somme, sans oublier de vérifier, par la suite, le principe d’égalité débit et crédit.

56
Enfin, cette phase consiste à attribuer un numéro ordonné de classement
interne du document, dans le but de faciliter son repérage physique au cours d’une
recherche ultérieure, et préciser le libellé de l’opération, et surtout la date de
l’analyse avant sa transmission aux autres services.

Il faut noter que pour cette étape préliminaire de comptabilisation, le membre


du personnel chargé de son exécution doit avoir une solide connaissance de
comptabilité, une bonne maîtrise de la nomenclature des comptes de la société et
une forte capacité juridico-économique.

B. La pré-imputaion
La pré-imputation consiste à transcrire sur un support approprié (cachet
d’imputation au verso de la pièce elle-même ou à son recto, papillon attachée au
document de base,…), le résultat d’analyse que nous venons d’exposer ci-dessus.

Nous tenons à signaler que le choix du support se fait en fonction des


pratiques comptables existant dans la société. A titre d’exemple, dans certaines
comptabilités bancaires, la couleur du support est différente selon que l’opération est
un mouvement de débit ou de crédit ; la plupart du temps, le rouge est utilisé pour un
mouvement du débit, et le bleu pour le crédit du compte.

Ayant franchi cette étape de procédure standard, la passation définitive des


écritures comptables au journal peut-être confiée à une personne moins qualifiée tel
qu’un aide comptable, un secrétaire comptable ou même un opérateur de saisie.

C. La pré-totalisation

Afin de réduire les éventuelles lignes d’écritures comptables, on ferait mieux


de rassembler les opérations de même nature et en faire une seule opération
comptable. La pré-totalisation permet d’obtenir ce résultat.

Dans la pratique, le cumul sur une bande additionneuse d’une société


commerciale peut chiffrer le montant total des ventes de la journée comptable et
éviter le souci de multiples décomptes fastidieux.

57
D. Le plan comptable général
Le plan comptable est la liste des comptes (ou numéros de compte) utilisés
par un acteur économique (société ou personne physique) au sein de son système
comptable pour enregistrer les événements économiques et financiers selon un
classement normalisé dans le respect des principes comptables. C’est autrement dit,
un standard de classification de base de la comptabilité4.

Les règles concernant l’enregistrement comptable, la présentation et le


contenu des documents comptables, font l’objet d’une norme appelée plan
comptable général (PCG). Ce dernier s’impose à toutes les sociétés industrielles et
commerciales. Les sociétés comoriens n’ont pas établit leur propre plan comptable
mais jusqu’à nos jour elles utilisent le plan comptable Français c'est-à-dire le plan
comptable 82.

Chaque société a son propre plan comptable selon sa nature et ses besoins
d’analyse. Elle peut (ou doit selon certaines législations) s’appuyer sur un cadre
comptable préétabli.

Bien évidement, ce strict minimum correspond aux besoins d’un acteur


économique qui n’aurait qu’un seul produit, un seul type de dépense, un seul client et
un seul fournisseur. Dans la pratique, très rapidement, le besoin de créer des sous
catégories, des sous-compte, etc.… se fait jour.

Le plan comptable comorien est préétabli et imposé aux entreprises locales.


Découpés en classes, compte et sous-compte, les éléments sont ordonnés selon
une énumération décimale, c’est-à-dire que l’on trouve en tête les classes (un chiffre,
de 1 à 9) puis les principaux comptes (à deux chiffres dont le premier représente la
classe), ainsi de suite. Il suffit d’ajouter un chiffre à la suite d’un compte pour obtenir
un sous-compte.
Il est indispensable d’apprendre par cœur la liste des principaux comptes pour
pouvoir s’y retrouver dans une comptabilité. Les principaux comptes sont ceux à 1 et
2 chiffres, et la plupart des comptes à 3 chiffres.

4
http//www.experts_comptable.fr/htm/pub/souhait/pcg99.htm

58
Ainsi, lorsqu’une société doit consolider la comptabilité de ses filiales, il est
souvent nécessaire d’établir un tableau de correspondance de compte à compte, voir
même de créer des comptes analytiques spécialisés puisque le plan comptable
comorien n’est pas le même que par exemple, le plan comptable Malgache et que la
correspondance entre les compte n’est jamais idéalement établie d’une législation
comptable à l’autre.

Des comptes nouveaux n’existent pas dans le plan comptable général et les
numéros ne sont pas encore connus du personnel parce qu’ils ne sont pas diffusés
au sein de la société.

Le plan comptable général comporte une liste des comptes avec des utilités et
des numéros précis. Les comptes sont répartis en sept classes.

D.1. Les comptes de bilan


Classe 1 : Comporte des capitaux (capitaux propres et dettes assimilées). Les
classes de la classe 1 indiquent le montant des ressources permanent dont dispose
la société.

Classe 2 : Compte d’immobilisation


Les mobilisations sont des éléments corporels et incorporels destinés à servir
de façon durable l’activité de la société et sur lesquels s’exerce un droit de propriété.
Le critère de durée d’utilisation permet d’affecter un bien à la rubrique des
immobilisations. La conception patrimoniale du bilan conduit à inscrire à l’actif
seulement les biens appartenant à la société.

Classe 3 : Compte des stocks


Classe 4 : Compte des tiers
Les comptes de la classe 4 indiquent le montant des dettes et des créances
autres que les emprunts (classe 1) et les prêts (immobilisations financières, classe
2).
Classe 5 : Comptes financiers
Les comptes de la classe 5 représentent le montant des disponibilités
monétaires que détient la société.

59
D.2. Les comptes de gestion

Classe 6 : Compte des charges

Les comptes des charges enregistrent :

 La valeur des entrées des biens (matériel…) et les services

consommés par la SNPSF ;

 La contre partie comptable de certaines dépenses effectuées par la

société, soit en vertu d’une obligation légale (exemple : les impôts), soit

sans aucune contre partie réelle.

Classe 7 : Compte des produits

Les comptes des produits enregistrent la valeur des sorties des biens et

services fournis par la société. Pour le plan comptable de la SNPSF, voir annexe tout

entier.

E. La comptabilité en partie double


Il est bien sûr plus pratique d’enregistrer les opérations de façon
systématique. Si nous nous intéressons à la situation de la société vis-à-vis de son
fournisseur, il est indispensable de regrouper dans un même document toutes les
dettes contractées ainsi que les paiements qui ont pu être réalisés. On pourra ainsi
créer un tableau à deux colonnes : dans l’une on portera toutes les dettes nées des
achats à crédits, et dans l’autre, tous les règlements effectués auprès de notre
fournisseur. De cette façon, il sera facile de connaître la somme des dettes
contractées et la somme des règlements effectués. La différence indiquera
rapidement les sommes restant à régler.

Pour procéder à l’enregistrement de tous les flux, il faudra évidement créer


autant de tableau qu’il y a de type de flux. Tous ces tableaux sont appelés comptes.

E.1. Le compte
Quand le flux correspondant est un emploi pour la société, le montant est
porté à gauche du tableau, au débit ; quand le flux correspondant est une ressource

60
pour la société, le montant est porté à droite, au crédit. C’est pourquoi on peut
employer indifféremment emploi pour débit, et ressource pour crédit.
Tableau N° 10 : Le compte de marchandise
Débit Crédit
Date Libellé Montant Date Libellé Montant
en FC en FC
05/10/2006 Achat de fourniture 750.000 04/10/2006 Vente de timbre 670.000
de bureau
12/10/2006 Prélèvement de 450.500 07/10/2006 Commission 250.000
Comores Télécom Western Union
14/10/2006 Paiement CNE 700.000 13/10/2006 Versement CNE 980.500
Total 1.900.500 Total 1.900.500
Source : enquête personnelle, janvier 2007.
L’usage des termes emploi et ressource est commode lorsqu’il s’agit de
présenter une interprétation économique des deux grands documents de synthèse.
Mais dès qu’il s’agit d’analyser les opérations réalisées par une société, il est de loin
préférable d’utiliser les termes de débit et de crédit.

E.1.1. Jeu de compte


Ainsi, l’analyse qui permet la représentation des mouvements de valeurs ou
flux, s’exprime-t-elle dans le langage comptable de société sous forme :
 débit : synonyme d’emploi, utilisation ou distinction de la valeur ;
 crédit : synonyme d’origine, source du mouvement de valeur
(ressource).

E.1.2. La terminologie relative aux comptes


Les sommes portées au débit et au crédit sont appelées mouvements du
compte :
 débiter un compte c’est inscrire un mouvement au débit
 créditer un compte c’est inscrire un mouvement au crédit
 on appelle solde de compte la différence des tableaux débit et tableau
de ce compte.
Si total de débit = total crédit, le solde est nul.
Si total de débit > total crédit, le solde est débiteur.

61
Si total de débit < total crédit, le solde est créditeur.

La présentation est une simplification de la disposition réelle du compte. Dans


la pratique, des informations complémentaires sont indispensables. Il est possible
d’adopter la présentation du compte à livre ouvert ou du compte à colonne mariée.

Section III : Les systèmes comptables et les procédés de


traitement comptable

A. Les systèmes comptables d’enregistrement


La science comptable est une science tout comme les autres, qui évolue dans
le temps et dans l’espace.

Dès son origine jusqu’à nos jours, les techniques comptables comptent trois
grandes catégories du système comptable. L’adoption d’un système approprié par
chaque unité économique dépend de son niveau technologique, de sa taille et de ses
besoins professionnels.

Ces trois systèmes qui existent sont le système classique, le système


classique de division du journal et le système centralisateur.

A.1. Le système classique


C’est le système le plus ancien de l’histoire de la comptabilité et qui, à cause
de sa lourdeur, devient caduque, voire en voie de disparition.

Ce système devient tout juste un outil pédagogique destiné à initier les


étudiants de la spécialité en technique de gestion. Dans le cadre de la formation
universitaire, cette notion est surtout dispensée en première année.

Ce système est très utilisé par les sociétés dont la tenue de la comptabilité est
encore manuelle. Le principe est très simple : à une pièce comptable correspond une
écriture comptable.

62
C’est aussi une activité comptable caractérisée par la répartition d’un grand
nombre d’enregistrements identiques. La mise en place d’une organisation
comptable destinée à réaliser les travaux est indispensable pour réduire les risques
d’erreurs et les coûts de traitements.
Ces travaux peuvent faire l’objet de perfectionnement et constituent
l’organisation comptable du système classique.
Schématiquement, l’organisation peut se présenter comme suit :

63
Figure N° 1 : Présentation Schématique de l’organis ation

Documents de base

Analyse

Enregistrement chronologique des


opérations comptables Travail
quotidien

Journal

Report dans les comptes du grand livre


des opérations classées par nature

Grand livre

Balance périodique des comptes du Travail


grand livre (mensuelle) périodique

e
Source : ALAIN Monchal, Comptabilité générale, 2 édition, Nathan, Paris, 1992, p. 255.

64
Des critiques ont été émises à l’encontre de ce système. Roland Guinamard
parle de cette science en ces termes : « Le système classique est intéressant en tant
que système de base d’organisation comptable. Mais, il faut bien remarquer que la
société, même de faible importance, à de nombreuse enregistrements à opérer et qui
aussi le journal se trouve vite volumineux. Il s’ensuit un travail énorme et fastidieux
qu niveau des ressorts au grand livre »5.

A.2. Le système classique de journal


On vient de voir plus haut que dans le système classique, il n’existe qu’un seul
journal pour l’enregistrement chronologique des opérations. Pourtant, dans la réalité,
lorsque le volume quotidien des pièces comptables à traiter devient important, il
serait fastidieux de passer dans le journal toutes les opérations ligne par ligne.

Alors, afin de remédier à ce problème pouvant altérer les écritures


comptables, le système classique par division de journal préconise une division de
travail. En effet, le service de courrier de la société a intérêt à trier les pièces
comptables (factures fournisseurs et clients, avis de débit bancaires, ticket d’agios
bancaires…), par nature d’opération (achat, ventes, sorties ou entrées des
caisses,…) et à créer des journaux divisionnaires (J.D) en fonction des catégories
des opérations.

Par la suite, les totaux des écritures passées dans les journaux divisionnaires
(J.D) sont reportés quotidiennement dans le journal général. En fin de compte, le
nombre journalier des opérations passées en écriture doit correspondre au nombre
des journaux divisionnaires, auxquels il faut ajouter les opérations diverses (O.D) qui,
en raison de leur fréquence passagère, n’ont pas fait l’objet d’une création de journal
divisionnaire.

5
GUINAMARD Roland, Comptabilité générale, Delmas et Cie, 1981, p. 85.

65
Schématiquement, son organisation peut se présenter comme suit :
Figure N° 2 : Système de classement avec division d u journal

TRI DE PIECE COMPTABLE

Factures Factures clients Pièce de


fournisseurs trésorerie Pièces diverses

Journal Journal Journal Journal


divisionnaire (J.D) divisionnaire (J.D) divisionnaire (J.D) divisionnaire (J.D)
Factures Factures clients Pièces de Pièces diverses
fournisseurs Trésorerie

Grand livre Journal


auxiliaire obligatoire

Les journaux divisionnaires sont repris


quotidiennement par un article au journal
Relevés Grand livre
Travail quotidien nominatifs général

BALANCE

Travail périodique

e
Source : COLASSE Bernard, Comptabilité générale, 4 édition, économie, 1993, p 268.

66
A.3. Le système centralisateur
C’est le système le plus couramment usité. Il ressemble à celui qu’on a vu
précédemment, mais la différence se situe sur la date de passation des reports de
journaux divisionnaires ou journaux auxiliaires (J.A), au journal général. En effet, si le
report au journal se fait quotidiennement dans le système classique avec division de
journal, la centralisation des journaux divisionnaires, au journal général se fait très
souvent mensuellement.

Il est caractérisé encore par un fractionnement du journal en plusieurs


journaux spécialisés par types d’opération. Ce système repose sur une certaine
répartition du travail dans le temps :
 L’enregistrement quotidien des opérations dans les journaux auxiliaires et la
mis en jour des comptes individuels des grands livres auxiliaires ;
 L’enregistrement périodique (généralement mensuel) des totaux des journaux
auxiliaires sur un journal général (centralisateur) et la mise à jour des comptes
du grand livre général.

Une société adoptant le système centralisateur ouvre autant des journaux


auxiliaires spécialisés qu’il y a de types d’opérations à enregistrer. La domination de
chacun rappelle la nature des opérations à y inscrire.

Chaque journal auxiliaire doit être adapté au genre d’opérations particulières


qu’il doit recevoir de façon à permettre un engerbement rapide des opérations et
une centralisation commode enfin de période.

Schématiquement : Le système centralisateur se présente comme suit :

67
Figure N° 3 : Le système de centralisation

DOCUMENTS (TRIES PAR NATURE)

J.D J.D J.D J.D J.D J.D J.D J.D


Achat à Vente à Caisse Banque Banque Effet à Effet à Pièces
crédit crédit débit crédit payer recevoir diverses

JOURNAL GENERAL

GRAND LIVRE Grand livre auxiliaire des Grand livre des fournisseurs
GENERAL clients
Contrôle

BALANCE GENERAL Contrôle


Relevés nominatifs clients Relevés nominatifs
fournisseurs

DOCUMENTS ET
COMPTES ANNUELS
Travail quotidien Travail périodique Travail fin de l’exercice (fin d’année)
e
Source : ALAIN Monchal, Comptabilité générale, 2 édition, Nathan, Paris, 1992, p. 270.

68
Dans cette organisation comptable, les opérations sont enregistrées, après pré-
comptabilisation, sur les journaux auxiliaires qui feront l’objet d’une centralisation en
fin de période, dans un journal général.

Cependant, alors que les comptes individuels client fournisseur sont mis à jour
quotidiennement, la mise à jour des comptes généraux est différée et globalement
réalisée à la fin de chaque période comptable (le plus souvent mensuel).

B. Le procédé de traitement comptable


En principe, le système comptable et les procédés de traitement sont
indépendants les uns des autres. L’entreprise peut opter pour le système de sa
convenance professionnelle quel que soit le procédé utilisé.

On peut définir le procédé de traitement comptable comme la manière de tenir


matériellement les informations comptables. Jusqu’à nos jours, on compte deux
grandes catégories de procédés de traitement comptable à savoir : le traitement
manuel et le traitement informatique.

B.1. Le traitement manuel et par décalque


La tenue manuelle de la comptabilité, avec le système classique simple ou
avec journaux divisionnaires peut être rencontrée dans les petites et moyennes
entreprises. L’usage de décalque permet d’éviter le rapport trop fréquent sur le
journal général.

Les procédés par décalque sont basés sur une comptabilité tenue
manuellement avec ou pour support un journal de fonds sur lequel sont superposés
(avec ou sans carbone pour les documents autocopiants), les différentes fiches des
comptes successivement concernées. Les reports sont donc effectués par décalque
entre le grand livre et le journal.

Avec le développement technologique actuel, ce procédé de traitement


manuel est en voie de disparition ; le traitement décrivant ce procédé se présente de
la manière suivante :

69
Figure N° 4 : Schéma du traitement manuel et par dé calque

Documents de base

Analyse

Enregistrements simultanés
 Sur les comptes
 Sur le journal par des duplication

Travail
quotidien

Compte de grand Comte du grand


livre général livre auxiliaire

Journal

Relevé nominatifs
Bilan

Contrôles Travail
périodique
Documents et comptes annuels

e
Source : ALAIN Monchal, Comptabilité générale, 2 édition, Nathan, Paris, 1992, p. 370.

70
B.2. Les traitements informatiques
Les procédés de traitement informatique permettent de limiter l’intervention de
l’homme au processus de l’activité comptable à la seule opération de saisie des
écritures à passer. Les traitements sont immédiats, les reports sont automatiques,
les éditions des documents comme la balance, le grand livre, le bilan, les grandeurs
caractéristiques de gestion et le compte de résultat sont automatiques.

Bon nombre de logiciels de comptabilité sont proposés sur le marché, entre


autres, le Ciel Compta, le SAAR, le EP1 CEA -2 et THALIA Compta… Ces logiciels
sont conviviaux et permettent à chaque société utilisatrice de choisir le système et
les types de documents adoptés à ses besoins spécifiques.

Il convient de remarquer que le traitement informatique que les sociétés


adoptent pour leurs activités comptables peut être interne ou à sa façon. On dit qu’il
est interne si la société est en possession des matériels informatiques et dispose
d’une licence d’utilisation du logiciel de comptabilité. Sinon recourir à la façon, c’est-
à-dire confier à une tierce personne le traitement informatique de ses données
comptables. Dans le second cas, le rôle de la société se limite à la pré-
comptabilisation.

Dans le domaine de la comptabilité générale, seule l’imputation comptable


exige un choix de l’opérateur ; les opérations de report, contrôle de l’égalité des
mouvements débit et crédit, centralisation, lettrage, édition du journal, du grand livre,
de la balance,… étant effectuées automatiquement.

En fonction de la mise à jour quotidienne ou périodique des comptes généraux


du grand livre général, le logiciel s’apparente au système classique ou au système
centralisateur.

Un logiciel de comptabilité général permet de tenir, en principe, la comptabilité


de plusieurs entreprises, ce qui est très pratique pour les cabinets d’expertise
comptable. Deux phases essentielles sont à distinguer dans la mise en œuvre d’un
logiciel :

71
 la mise en place de la comptabilité : phase préalable obligatoire pour
débuter tout travail comptable. Elle correspond à l’ouverture d’un
dossier dans le fichier société et à la création d’un plan de compte.
 l’exploitation courant : il s’agit de la saisie des écritures et l’édition de
différents sous produits du travail comptable.

Le schéma décrivant ce procédé se présente de la manière suivante :


Figure N° 5 : Le traitement comptable par ordinateu r

Documents de base

Analyse

Saisie

 Journal
 Grand livre
 Grand livre auxiliaire

Journal Grand livre Grand livre auxiliaire

Balance Relevé nominatif

Documents et Relevé nominatif


comptes annuels
e
Source : ALAIN Monchal, Comptabilité générale, 2 édition, Nathan, Paris, 1992, p. 269.

72
CHAPITRE II : LES DIFFERENTS CONCEPTS DE
L’ORGANISATION COMPTABLE

Section I : Les différentes conceptuelles en matière de


comptabilité

A. Approche comptable
Dans cette approche, l’organisation comptable d’une société est caractérisée
par la mise en œuvre d’un système comptable adéquat à sa structure, à ses
caractéristiques et à ses besoins.

A.1. Définition
Le système comptable est un ensemble organique des registres ou
documents permettant l’inscription chronologique des faits comptables.

A.2. Étude descriptive d’un système comptable


La comptabilité est un outil d’analyse et de mesure à un moment donné. Elle a
pour but de :
 Permettre des saisies, le classement et l’enregistrement des données de base
chiffrées pour donner des documents financiers.
 Fournir un ensemble d’informations conforme aux besoins des utilisateurs.

A.2.1. La comptabilité générale


La comptabilité générale est une technique d’information quantitative
décrivant, en unité monétaire, l’activité et la situation de toute entité économique (et
plus spécialement de la société).
Elle est encore un outil de gestion qui procure la photographie de la situation
financière et le patrimoine de la société à une période bien déterminée. Les
informations exprimées en unités monétaires du pays où se situe la société sont
destinées à ces divers utilisateurs en vue de la prise de décision6.

6
RAHARIMALALA Bakolisoa. V, Cours Comptabilité I, en gestion, 2002-2003.

73
Cette situation est résumée et justifiée par des documents de base dans des
livres comptables exigés par les dispositions générales du plan comptable à savoir :
 le livre du journal ;
 le grand livre ;
 le livre d’invention.
Ainsi, les livres généralement tenus par la société d’une façon légale sont
caractérisés par :
 le journal ;
 le grand livre ;
 à balance ;
 le compte de résultat ;
 le bilan.

A.2.1.1. Le journal
C’est un livre comptable destiné à enregistrer, opération par opération, jour
par jour, les flux de la société. Sa tenue est obligatoire, et tout enregistrement dans
ce journal respecte le principe de la partie double : le total des sommes inscrits au
débits est égal à celui des crédits.

A.2.1.2. Le grand livre


C’est un livre comptable qui récapitule tous les comptes ouverts par la société.
Il permet de suivre l’évolution chronologique des mouvements des débits et des
crédits de chaque compte ouvert dans la société. Chaque compte est mouvementé
des montants enregistrés au journal, d’où : total débit moins total du crédit ou
l’inverse est égal au solde du grand livre (débiteur ou créditeur).

A.2.1.3. La balance
C’est la récapitulation des mouvements et soldes de tous les comptes. En
général, la balance est éditée par mois. C’est un tableau de bord permettant de
vérifier l’évolution des soldes des comptes d’une période à l’autre (présentation
analytique des comptes).

74
A.2.1.4. Le compte de résultat
Il fait partie du sous-ensemble des états financiers préconisés par le plan
comptable de la société. Ce compte regroupe les comptes de charge et des produits
pour générer le bénéfice ou la perte de l’exercice. Cet état est édité obligatoirement
avant la clôture de l’exercice. Enfin, les comptes de charges et de produits sont
classés par nature économique dans ce compte de synthèse.

A.2.1.5. Le bilan
Le bilan est une image financière de la société à une date précise. Il
représente la situation patrimoniale à une date donnée, ou encore l’origine des
moyens de financement de la société (passif) et leur utilisation (actif)7.

Le bilan est parmi les états financiers exigés par le plan comptable général de
la société. Dans le bilan, les éléments d’actif sont classés par destination et ceux du
passif par origine. Universellement, l’actif est égal au passif, cette égalité doit être
respectée. Cet état est édité avant la clôture définitive de l’exercice.

A.2.2. La comptabilité des matières


C’est le prolongement de la gestion des stocks. Elle a pour fonction de :
Mesurer l’évolution des stocks par établissement ;
Calculer le prix de revient des entrées et des consommations par article et par
établissement ;

Ainsi, la comptabilité des matières procure la valeur des stocks des matières
consommables à la fin de l’exercice. Le rapprochement entre la comptabilité des
matières et la comptabilité générale est nécessaire à chaque fin de période, d’où
achat + frais = consommable statistique des entrées. La valeur des achats des
matières consommables (E1) et les frais liés aux achats des matières consommables
(E2) sont fournis par la comptabilité générale.

Les statistiques des entrées (δ) sont fournies par la comptabilité des matières,
d’où l’équation : E1 + E2 = δ.

7
RAHARIMALALA Bakolisoa. V, Cours Comptabilité I, en gestion, 2002-2003.

75
A.2.3. La comptabilité analytique
Le système de la comptabilité analytique devrait permettre une analyse des
coûts par centre de responsabilité, et la détermination du prix de revient des produits.

A cet égard, il devrait servir à l’élaboration des états financiers pour la


valorisation des :
 travaux faits par la société elle-même ;
 prestations de tiers ;
 travaux en cours.

Ainsi, c’est une comptabilité autonome mais complémentaire à la comptabilité


générale. Elle assure l’étude dynamique des activités liées à des flux internes de la
société.

B. L’évolution du système comptable


Le système comptable, en tant qu’organisation technique, évolue suivant le
temps. Nous avons rencontré deux systèmes d’organisation comptable. :
 Le système classique ;
 Le système des livres auxiliaires.

Mais dans les sociétés ayant un certain développement, le système des livres
auxiliaires devient pratiquement insuffisant. A cet effet, le système centralisateur
permet de palier ces inconvénients. Il fonctionne de la façon suivante :
 Travail quotidien : ce travail consiste à enregistrer de façon chronologique
les opérations dans le journal auxiliaire et translater chaque opération dans le
grand livre auxiliaire ;
 Travail périodique : les écritures dans les journaux auxiliaires ou
divisionnaires sont reprises et centralisées dans le journal général, les
rapports sont contrôlés par la balance générale.

La dualité entre le système classique et le système centralisateur est donc la


base de tout système comptable. A l’instar, suite à l’évolution de la structure de la
technologie, toutes les sociétés vont recouvrir au système comptable informatisé.

76
C. Approche d’audit
L’organisation comptable bien articulée semble de nature à garantir la
réalisation d’un contrôle interne efficace.

C.1. Définition
Le contrôle interne est l’ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de la
société. Il a pour but, d’un côté d’assurer la protection, le sauvegarde du patrimoine
et la qualité de l’information, de l’autre, l’application des instructions de la direction et
de favoriser l’amélioration des performances8.

Le contrôle interne est aussi le plan d’organisation et l’ensemble coordonné de


toutes les méthodes et mesures adaptées au sein d’une société. Pour protéger les
valeurs actives de celle-ci, assurer l’exactitude et la fiabilité des renseignements
comptables, promouvoir l’efficacité comptable, promouvoir aussi l’efficacité
d’exploitation et maintenir le respect des lignes de conduites établies par la direction.

La notion de contrôle interne embrasse le contrôle administratif interne, le


contrôle interne, la vérification interne et l’auto-contre.

D. Les éléments constitutifs du contrôle interne


A partir de cette définition, nous allons tirer les éléments de base du contrôle
interne :
 le plan d’organisation ;
 le contrôle comptable ;
 la protection du patrimoine ;
 la fonction d’audit interne.

D.1. Le plan d’organisation


Les pouvoirs et les responsabilités doivent être définis, précisés clairement
pour chaque poste ainsi que les objectifs de la fonction, la nature des travaux
effectués et les limites d’autorités, sur le plan du contrôle interne. Le plan
d’organisation se présente sous deux aspects :

8
MIHA Antoine de Padou, Cours Révision comptable II, en gestion, 2005-2006.

77
 le principe de la séparation des tâches et des fonctions ;
 l’existence d’un document adéquat.

Cette séparation des tâches est fondamentale sur le plan du contrôle interne
car elle permet un contrôle réciproque de leur exécution. Ainsi, les instructions à
l’image des services comptables doivent être regroupées sous forme de manuel de
procédure.

D.2. Le contrôle de travail comptable


Les contrôles doivent permettre de garantir :
 que toutes les opérations ont fait l’objet d’un enregistrement (exhaustive) ;
 que tout enregistrement est justifié par une opération (réalité) ;
 qu’il n’y a pas d’erreurs dans la comptabilisation des montants (exactitude)

D.3. La protection matérielle


Elle a une incidence sur l’actif du bilan, c’est-à-dire sur les comptes, et assure
la fiabilité et la qualité de l’information financière, par exemple si l’immobilisation
existante appartient à la société.

D.4. La fonction d’audit interne


La fonction d’audit interne dans une société permet :
 d’effectuer un audit systématique sur les dispositions du contrôle interne ;
 de contribuer au développement et à l’amélioration du contrôle interne ;
 de définir et mettre à jour les procédures comptables et de contrôle.

Ainsi, le système de contrôle interne est un outil de gestion qui permet de


tester le point fort et le point faible de l’organisation comptable. Ici, l’organisation
comptable est l’ensemble des procédures articulantes qui permettent de vérifier la
comptabilité des tâches et de garantir l’existantivité, la réalité et l’exactitude de tous
les renseignements des faits comptables.

E. Approche sociologique
Dans cette approche, la fonction comptable demande beaucoup de rigueur et
d’attention car elle exige l’exactitude totale ; ou doit toujours tout enregistrer. Pour

78
cette raison, elle doit faire appel à une personne spécialisée, compétente, attentive,
méticuleuse… et intègre.

Ainsi, l’organisation comptable nécessite la compétence et l’intégrité du


personnel. Sans une personne qualifiée, c’est-à-dire ayant une compétence adaptée
aux tâches qui lui sont confiées, tout système est voué à l’échec. La fiabilité globale
du système dépend donc des mesures qui assurent cette qualification :
 la procédure de recrutement ;
 la formation interne et externe ;
 la politique de rémunération.

E.1. La procédure de recrutement


La politique d’embauche doit être effective. Elle répond aux besoins, aux
critères exigés par les services demandeurs. Toute embauche doit être autorisée par
la hiérarchie.

E.2. La formation interne et externe

E.2.1. La formation interne


La comptabilité est une technique, une organisation, elle évolue au fil du
temps. La société s’enrichit et actualise sa bibliothèque en matière de livres, de
journaux officiels… pour qu’elle puisse suivre l’évolution de cette discipline.

E.2.2. La formation externe


La société s’investit en matière de formation pour son personnel, soit sous
forme de stages ou de participation aux séminaires organisés par le cabinet d’audit
sur un thème bien défini, soit sous forme de formation au centre de formation
professionnelle agréée.

F. La politique de rémunération
Elle repose sur les qualités d’une bonne formule de rémunération.

F.1. Les qualités psychologiques


 Le système de rémunération doit être simple, facile à comprendre et à
contrôler par le salarié ;

79
 Le salarié doit être connu avant l’exécution du travail ;
 Le paiement de la rémunération doit suivre de très près le travail ;
 La formule choisie doit faire participer le personnel aux fruits de la
productivité et créer la solidarité des intérêts.

F.2. Les qualités économiques


 La rémunération doit récompenser l’effort individuel et collectif des
salariés ;
 Pour être un facteur de stabilité de prix de revient, elle doit être liée à la
quantité et la qualité du travail fourni.

F.3. Les qualités sociales et humaines


 Elle doit éviter le sur ménage
 Elle doit être conçue de telle sorte que le climat de travail de la société
soit agréable et que y règne un esprit d’émulation dépourvue
d’animosité.

Enfin, l’intégrité sera renforcée par la supervision, le respect d’autorisation et


l’autocontrôle.
A cet effet, nous essayons de transplanter ces différents approches à
l’organisation comptable de la SNPSF, afin d’en déceler les handicaps que nous
allons aborder dans les sections suivantes.

Section II : Les fonctionnements du système comptable


Les procédures de traitement qui sont les méthodes et les moyens mis en
œuvres par la société pour obtenir les livres, les comptes et les états récapitulatifs
commencent depuis le guichet jusqu’à l’agence comptable.

Le fonctionnement du système comptable de la SNPSF se base sur les


différentes opérations qui sont réalisées à la comptabilité.

A. Les états comptables


Ce sont les pièces comptables qui permettent de connaître le flux monétaire
de la société comme les journaux de banque, les journaux auxiliaires de caisse, les

80
journaux auxiliaires financiers, les journaux auxiliaires d’achat, les journaux
auxiliaires de vente, les journaux auxiliaires divers, les journaux auxiliaires reprise de
solde, les journaux de la comptabilité de bureau et le grand livre.

A.1. Les journaux auxiliaires de la banque


Pour chaque compte bancaire, un journal est ouvert. Il s’agit d’un registre qui
sert à consigner les flux monétaires en fonction de leur origines : les recettes et les
dépenses. Nous distinguons les journaux auxiliaires : BIC NAGAZIDJA, BIC
NDZOUANI et BIC MWALI.

À la fin du mois, on totalise les opérations passées dans un même compte et


pour tous les comptes.

A.2. Le journal auxiliaire de la caisse


Il s’agit de paiement des factures destinées à être payées en espèces. Il est
réservé aux paiements de diverses prestations des services c’est-à-dire cession
d’actif, créance.
Tous les mouvements d’espèce opérés par la société sont enregistrés dans ce
journal. Ces mouvements d’espèce sont le paiement au comptant des achats de
diverses fournitures. Ils peuvent également s’agir des versements en espèce, en
compte en banque.

De façon analogique que précédemment, dans ce journal, en contrepartie des


éventuels comptes utilisés, le compte centralisateur caisse se verra créditer de
l’ensemble des paiements opérés du mois, et débiter des recettes reçues de la
période de centralisation.

Le compte de virement interne est obligatoirement à utiliser pour les


opérations qui intéressent à la fois la caisse et un des journaux auxiliaires de la
banque pour éviter un double enregistrement comptable.

Les journaux auxiliaires des caisses ont des modalités à suivre : journal
auxiliaire de la caisse dépense et journal auxiliaire de la vente (au comptant ou à
crédit) et peuvent être présentés ainsi :

81
Tableau N° 11 : Journal auxiliaire de la caisse dép ense
Mois de novembre 2006 (en Franc Comorien FC).
Date N° de Libellé Compte à créditer Compte à débiter
pièce
Caisse Escompte Virement Divers
obtenu interne Somme Compte
Achat au
er
1 / 0159 comptant 533.700 533.700
11
Versement à la
6 / 11 0160 banque 3.500.000 3.500.000
Retrait personnel 112.500 Compte de
12 / 11 0161 112.500 l’exploitant
Machine à écrire
15 / 11 0162 444.750 444.750
Loyer de
18 / 11 0163 l’immeuble 127.500 127.500 Location
Achat au
20 / 11 0164 comptant 410.250 8.205 418.455
Réparation
23 / 11 0165 micro-ordinateur 35.000 35.000
Insertions
26 / 11 0166 publicitaires 32.350 32.350
Salaire net aux Personnel
31 / 11 0167 employés 7.500.000 7.500.000 rémunération
du
Total 12.887.050 8.205 4.955.255 7.740.000

12.695.255 12.695.255

Source : SNPSF, novembre 2006.


Le tableau ci-dessus, représente parmi les dépenses de la SNPSF effectués
au mois de novembre 2006. Le libellé de ce tableau nous fait remarquer dépenses
indispensables que la société doit effectuer. La tenue de ce tableau s’effectue dans
le respect du principe de la partie double. Chaque opération prend le nom du compte
principal servant de support aux enregistrements. Dans le journal auxiliaire de caisse
dépense, il y a un escompte obtenu qu’on a enregistré au compte à créditer et le

82
virement interne au compte à débiter. Le total du compte à créditer est égal au total
du compte à débiter.
Tableau N° 12 : Journal auxiliaire des ventes au co mptant et à crédit
Mois de novembre 2006 (en Franc Comorien FC)
Date N° de Libellé Compte à débiter Compte à créditer
pièce
Virement Escompte Client Vente des TVA à
interne accordé marchandises 18,36%
Vente des
3 / 11 4230 timbres 40.000 32.656 7.344
Vente des
10 / 11 4231 télécartes 550.000 449.020 100.980
14 / 11 4232 Client
Mohamed 5.170.450 4.221.155,38 949.294,62
16 / 11 4233 Client Saïd 25.000 1.225.000 1.020.500 229.500
Vente au
24 / 11 4234 comptant 7.450.650 6.082.710,66 1.367.939,34
Total 7.450.650 25.000 6.985.450 11.806.042 2.655.057,96

14.461.100 14.461.100

Source : SNPSF, novembre 2006.


Exactement comme dans le tableau N° 7, les opératio ns des ventes de la
SNPSF sont effectuées au mois de novembre 2006. Dans ce tableau, on constate
que le virement interne est toujours au compte à débiter et l’apparition d’un escompte
accordé enregistré au compte à débiter. Dans la partie du compte à créditer, nous
obtenons les ventes des marchandises, clients et les taxes des valeurs ajoutées
(TVA de 18,36%).

Afin d’éviter un double enregistrement, les opérations sont effectivement


enregistrées dans chacun des journaux auxiliaires concernés. En contre partie du
compte support de chaque journal auxiliaire, un compte de virement interne est
débité.

83
A.3. Les journaux auxiliaires financiers
Ces journaux regroupent tous les journaux auxiliaires de banque à savoir le
journal auxiliaire Caisse Compte Postaux (CCP), Banque Centrale des Comores
(BCC), Banque de l’industrie et du Commerce (BIC), Banque Nationale de
Développement (BND).

Ces journaux enregistrent toutes les opérations relatives à la mobilisation des


comptes ouverts dans les livres des banques respectives.

Les opérations sont la plupart du temps le versement en espèce. Le virement


reçu et le virement émis, le virement de chèque sur place ou hors place, les frais de
commissions perçus par la banque elle-même, les intérêts créditeurs qu’elle accorde.

Dans ce journal, le compte centralisateur banque tenue dans la comptabilité


se verra créditer de tous les paiements effectués mensuellement. En contrepartie,
les comptes individuels de fournisseurs ou autres sont débités de chaque montant
correspondant.

Afin d’éviter qu’un double enregistrement ne se produise, pour les cas des
opérations qui intéressent simultanément deux journaux auxiliaires, un compte de
virement interne est à utiliser. On rencontre très souvent le mouvement aux
opérations d’approvisionnement caisse et de versement en espèce ; en fait, ces
opérations intéressent à la fois le journal auxiliaire caisse et celui de la banque.

A.4. Le journal auxiliaire achat


Ce journal enregistre les factures adressées par les fournisseurs à la société
pour paiement. Les factures reflètent le prix des achats de fournitures
administratives, ou consommation téléphonique ou fourniture en eau et électricité, ou
divers achats etc. Ces factures peuvent également concerner le service qu’on a
demandé aux transitaires confrères ou les services d’un dossier dont elle avait la
charge9.

9 e
ALAIN Monchal, Comptabilité générale, 2 édition, Nathan, Paris, 1992.

84
Elles peuvent aussi concerner les pénalisations dues à l’immobilisation des
conteneurs comme les frais. En un mot, ce journal enregistre, ou bien les charges,
ou bien les débours de dossiers traités en contrepartie des comptes fournisseurs.

A.5. Le journal auxiliaire vente


Il est conçu pour enregistrer les écritures nées, suite aux établissements des
factures à l’endroit des clients des services.

Il permet aussi de passer les écritures des notes de débit et des notes de
crédit résultant des opérations effectuées avec le siège.

Ce journal ne nécessite plus des travaux de saisie puisque les logiciels de


facturation mis en œuvre par la société sont reçus par la SAARI*10 par simple
importation d’écritures.

A.6. Le journal auxiliaire reprises des soldes


A chaque début d’année d’exercice comptable, suivant le principe de
continuité des exercices comptables, il convient de reporter à nouveau tous les
comptes non encore soldés pendant l’exercice précédent. Ce journal permet de
reporter les soldes comptes non nuls.

Cette opération ne nécessite plus un travail fastidieux de saisie, mais un


simple clique sur les options du logiciel permet d’effectuer automatiquement les
reports de toutes les écritures non lettrées de l’exercice précédent.

A.7. Le journal auxiliaire divers


Il permet d’enregistrer toutes les écritures de régularisation. Il permet de
redresser les écritures males imputées et les fautes de frappes commises par les
opérateurs de saisie.

10
*SAARI : C’est un logiciel de comptabilité sous les environnements du système d’exploitation Windows.

85
Il permet également de solder les petits surplus, ou du moins résultant du
traitement des dossiers par la passassions des écritures d’équilibrage. Les écritures
qui ne sont pas de fréquence relative sont enregistrées dans ce journal auxiliaire.

A.8. Le journal auxiliaire du salaire


Le salaire est géré par le service du personnel à la direction des ressources
humaines jusqu’au 15 du mois. Les différentes directions peuvent solliciter une
modification de salaire de leur personnel c’est-à-dire heure supplémentaire,
avancement, indemnité, recrutement et prime.

Le personnel est payé vers le 25 de chaque mois. Toutes les données liées à
la paie sont centralisées dans le journal auxiliaire de salaire. Au débit, on trouve le
traitement de base, les indemnités et les charges patronales. La contrepartie du
crédit est constituée de la rémunération des remboursements des dettes du
personnel, les différents organismes c’est-à-dire la caisse de prévoyance, comité
d’entreprise.

A.9. Le journal de comptabilité de bureau


Le document final servant pour la comptabilité de bureau appelé bordereau pour les
receveurs est contrôlé par les services de gestion des bureaux ;

A.9.1. Le principe de la partie double


Nous avons considéré que chaque opération donnait lieu à deux flux de sens
contraire et de même montant. Il a donc fallu, pour procéder à l’enregistrement
comptable, utiliser deux comptes pour chaque opération. Nous avons porté le même
montant au débit d’un compte et au crédit d’un autre. Il est donc possible de déceler
l’introduction d’éventuelles erreurs en vérifiant, à la fin d’une période, que le total des
montants portés aux débits des comptes est égal au total des portés de montants
portés aux crédits.

A.9.2. Le bordereau d’imputation


Afin de prévenir les erreurs d’imputation dans les comptes, il est possible de
préparer le travail de saisie des informations sur le document spécialisé.

86
Tableau N° 13 : Bordereau d’imputation
Compte à débit Compte à crédit
N° de Intitulé du compte Montant en N° de compte Intitulé du compte Montant en
compte FC FC
531 Casse de receveur 2.525.500 707 Vente de timbre 250.000
741 paiement CCP 575.000
6472 Versement CNE 1.700.500
4111 Saïd 382.425 707 Vente de figurine 382.425
5121 BIC 1.500.000 531 Caisse de receveur 3.450.000
6473 Versement de caisse 700.000
742 Paiement CNE 1.250.000
5122 BND 3.450.000 4117 Client Western Union 15.470.000
5121 BIC 4.900.000
5123 BCC 7.120.000
5311 Caisse CCP 900.000 4112 Client CCP 900.000
5312 Caisse CNE 2.090.000 4113 Client CNE 2.090.000
Total 24.817.925 Total 24.817.925
Source : SNPSF, octobre 2006.
Ce tableau est la représentation utilisée pour simplifier la disposition réelle du
compte. Dans la pratique, les informations complémentaires sont indispensables. On
doit présenter le compte ci-dessus dans le livre journal.

A.9.3. Le livre journal


Après la vérification de l’égalité des totaux du bordereau d’imputation, les
opérations sont ensuite reportées dans le livre journal. Le livre du journal est un
document enregistrant, opération par opération, et jour par jour, tous les
mouvements qu’effectue le patrimoine de l’entreprise.

L’enregistrement comptable doit indiquer l’origine, le contenu et l’imputation de


chaque opération ainsi que les références de la pièce justificative correspondante.
Les opérations enregistrées sur le bordereau d’imputation sont ainsi comptabilisées
sur le livre journal.

Le livre journal doit néanmoins permettre de présenter pour chaque opération,


les éléments d’information suivants :
 La date de l’opération ;
 Les numéros et les noms des comptes débits et crédits ;
 Les montants portés au débit et ceux du crédit ;
 La référence de la pièce comptable de base, au cas où des vérifications
seraient nécessaires.

87
Voici un extrait de l’enregistrement du livre journal du 14 octobre 2006 de la
SNPSF.
Livre journal en Franc Comorien (FC)
N° de compte 14 octobre 2006 Débit Crédit
531 Versement de receveur 2.525.500
707 Vente de timbre 250.000
741 Paiement CCP 575.000
6472 Versement CNE 1.700.500

Suivant le N° de la pièce justificative


4111 Client Saïd 382.425
707 Vente de figurine 382.425

Suivant le N° de la pièce justificative


5121 BIC 1.500.000
6473 Versement de caisse 700.000
742 Paiement CNE 1.250.000
531 Caisse de receveur 3.450.000

Suivant le N° de la pièce justificative


5121 BIC 4.900.000
5122 BND 3.450.000
5123 BCC 7.120.000
4117 Client Western Union 15.470.000

Suivant le N° de la pièce justificative


5311 Caisse CCP 900.000
4112 Client CCP 900.000

Suivant le N° de la pièce justificative


5312 Caisse CNE 2.090.000
4113 Client CNE 2.090.000
Suivant le N° de la pièce justificative
Total à reporter 24.817.925 24.817.925
Source : SNPSF, octobre 2006.

88
C’est un extrait du livre journal de la SNPSF qui a été effectué le 14 octobre
2006. On constate que chaque article correspond à une opération, le libellé fournit
une explication, et surtout les références du document de base c’est-à-dire le
bordereau d’imputation. Les comptes débités sont inscrits en premier, les comptes
crédités sont inscrits avec un retrait, la justification de la pièce, et à la fin de
séquence, on a trouvé que le total débits est égal au total crédits.

A.10. Le grand livre


Lorsque les comptes sont enregistrés à partir du journal, le grand livre
présente les enregistrements chronologiques du journal par nature d’opération et
dans les différents comptes concernés. Voici encore l’enregistrement du grand livre :

D 531 caisses receveur C D 707 Vente de marchandise C D 471 Paiement CCP C

2.525.500 3.450.000 SC : 632.425 250.000 SC : 575.000 575.000


SC : 924.500 382.425

D 6472 Versement CNE C D 4111 Client Saïd C D 5121 BIC C

SC : 1.700.500 1700.500 382.425 SD : 382.425 1.500.000 SD : 6.400.000


4.900.000

D 6473 Versement de caisse C D 742 Paiement CNE C D 5122 BND C

700.000 SD : 700.000 1.250.000 SD : 1.250.000 3.450.000 SD : 3.450.0000

D 5123 BCC C D 5311 Caisse CCP C D 4112 Client CCP C

7.120.000 SD : 7.120.000 900.000 SD : 900.000 SC : 900.000 900.000

89
D 5312 Caisse SNE C D 4113 Client CNE C

2.090.000 SD : 2.090.000 SC : 2.090.000 2.090.000

C : Crédit ;
D : débit.
La journée était toujours le 14 octobre 2006, les reports ont été ainsi effectués
dans le grand livre. Les renseignements essentiels figurent sur chaque compte du
grand livre. Les sommes sont placées suivant la nature de l’opération au débit et au
crédit. Le nom du compte joue en contre partie et la page de l’opération est inscrite
afin de retrouver le libellé. Ces valeurs sont en Franc Comorien (FC).

B. L’état de rapprochement
C’est un document extracomptable qui permet d’expliquer les différences
entre le solde du compte « 512 » et le solde de relevé bancaire. La société dresse
deux tableaux11 :

 un tableau appelé « compte banque »


 un tableau appelé « envoyé par la banque ».

B.1. Le but
L’état de rapprochement bancaire a pour but de vérifier la concordance de
deux comptes (compte banque et compte envoyé par la banque) et de déterminer le
même solde. Il s’agit d’un contrôle. Les différences peuvent parvenir :
 des outils d’enregistrement
 des agios que nous découvrons sur le compte envoyé par la banque ;
 des erreurs dans nos livres ;
 des décalages de certaines opérations que nous connaissons d’abord et que
la banque enregistre après ou inversement.

Pour établir un état de rapprochement bancaire, il faut :


 un compte envoyé par la banque ;

11
RAHARIMALALA Bakolisoa. V, Cours Comptabilité II, en gestion, 2003-2004.

90
 le compte banque ;
 le dernier état de rapprochement bancaire.

B.2. Les procédures

B.2.1.Lettrage
Le premier travail consiste à comparer le compte envoyé par la banque et
l’état de rapprochement bancaire du mois précédent. Les sommes figurant sur l’état
de rapprochement bancaire du mois précédent doivent se trouver sur le compte
envoyé par la banque du mois en cours. Il faut les pointer sur les deux documents.
Les sommes restantes seront à reporter sur l’état de rapprochement du mois en
cours.

Le second travail consiste à comparer le compte envoyé par la banque et le


compte banque. Toute somme portée au débit du 513 se retrouve au crédit de
compte envoyé par la banque. Toute somme portée au crédit du compte 513 doit
apparaître au débit du compte envoyé par la banque. Le lettrage entre les deux
documents permet de constater ce qui n’a pas encore été enregistré chez nous ou à
la banque.

B.2.2.L’établissement de l’état de rapprochement


Il s’agit, en dressant deux tableaux, d’établir la concordance des soldes des
comptes à partir des sommes non pointées, en introduisant dans chaque compte les
mouvements non comptabilisés. L’état de rapprochement est un document
extracomptable (hors comptabilité). Ces deux documents se présentent de la façon
suivante.

91
Tableau N° 14 : Le relevé bancaire (en FC)
Date BIC Relevé de compte SNPSF N° de
bancaire compte 002678732
Désignation Débit Crédit
er
1 10-06 Solde fin de période 834.000
03-10-06 Chèque N° 5324 71.000
05-10-06 Chèque N° 5324 200.000
06-10-06 Négociation d’effet 645.835
10-10-06 Virement salaire (octobre) 1.846.040
11-10-06 Remise chèque 3.923.600
13-10-06 Prélèvement Télécom 316.500
14-10-06 Chèque N° 5324 75.000
15-10-06 Frais de tenu de compte 2.500
18-10-06 Frais impayé 3.500
18-10-06 Impayé M. Soulé 98.200
22-10-06 Chèque N° 5327 378.000
26-10-06 Virement client Ali 1.237.000
28-10-06 Encaissement d’effet net 462.800
30-10-06 Domiciliation d’effet 482.700
3.473.440 7.103.235
Solde créditeur du 31-10-06 3.629.795.
Source SNPSF, octobre 2006.

Tableau N° 15 : Relevé de la BIC Octobre 2006 (en F C)


Banque pour l’Industrie et le Commerce (BIC)
Date Libellés Débit Crédit
er
1 10-06 Solde fin de période 563.000
03-10-06 Chèque N° 5324 75.000
4-10-06 Remise chèque client 3.923.600
05-10-06 Virement salaire d’octobre 1.846.040
08-10-06 Négociation d’effet net 645.835
09-10-06 Chèque N° 5326 BCC 262.200
11-10-06 Chèque N° 5327 loyers 378.000
18-10-06 Chèque N° 5328 fournitures de bureau 54.800
26-10-06 Remise de chèques 1.267.000
29-10-06 Virement d’espèce 897.000
30-10-06 Chèque N° 5329 488.060
Solde débiteur à rectifier au 31 octobre 4.192.335
Total 7.296.435 7.296.435
Source : SNPSF, octobre 2006.

92
La procédure du travail consiste à :
 [comparer les soldes du respect (au débit) comparaison du compte envoyé
par la banque et de l’état de rapprochement du mois précédent].
 pointer les sommes de la comparaison [du compte envoyé par la banque et du
journal de banque].
 établir l’état de rapprochement :
 reporter les soldes respectifs de fin de période ;
 rapprocher le débit du journal de banque (recettes) et le débit du relevé
du journal de banque (dépenses), et le débit du relevé bancaire ;
 déterminer les soldes rectifiés, les soldes doivent être de même valeur ;
 comptabilisation [seulement les écritures qui ne sont pas enregistrées
dans la société].

L’état de rapprochement reconstitué au 30 octobre prouve que certaines


sommes figurant dans un compte entre le 1er et 31 octobre et absent sur l’autre
compte pendant la même période, avait déjà fait l’objet d’un enregistrement sur cet
autre compte au cours de la période précédente.

Nous convenons donc de dresser l’état de rapprochement au 31 octobre en


établissant la concordance des soldes à cette date à partir des sommes non
pointées.
Débit 512 BIC (grand livre) crédit
512 BIC (au grand livre)
Date Date
26-10-06 Solde débiteur à rectifier 4.192.335 13.10-06 Prélèvement Télécom 316.500
28-10-06 Virement 1.237.000 15.10-06 Frais tenu de compte 2.500
Encaissement 462.800 18.10-06 Impayé M. Soulé 98.200
Total 5.892.135 18.10-06 Frais impayé 3.500
30.10-06 Domiciliation d’effets 482.700
Total 903.400
Solde débiteur 4.988.735
Source : Nos propres enquêtes, février 2007.

93
Débit Relevé du compte bancaire (au grand livre) crédit
Date Date
09-10-06 Chèque N° 5326 262.200 Solde débiteur à rectifier 3.629.795
18-10-06 Chèque N°5328 54.800 26-10-06 Reprise de chèques 1.267.000
30-06-06 Chèque N°5329 488.060 29-06-06 Virement d’espèce 897.000
Total 805.060 5.793.795
Solde créditeur 4.988.735
Source : Nos propres enquêtes, février 2007.
La procédure de l’enregistrement du grand livre est le suivant : Sur la banque
BIC l’enregistrement dans le grand livre a été effectué de la façon suivante : on a
débité le solde débiteur et les montants non pointés qui se trouvent au crédit du
tableau du relevé du compte bancaire ; en contre partie, on a crédité les montants
non pointés qui se trouvent au débit du relevé du compte bancaire.

Sur le relevé du compte bancaire, l’enregistrement dans le grand livre a été


effectué de la façon suivante : on a crédité le solde créditeur et les montants non
pointés qui se trouvent au débit du tableau de la banque, et on a débité les montants
non pointés qui se trouvent au crédit du tableau de la banque (BIC).

Après avoir enregistré les deux grands livres, on a constaté que le solde
débiteur de la banque est égal au solde du relevé du comte bancaire.

Après avoir enregistré les deux grands livres, on a observé que le solde
débiteur de la banque est égal au solde créditeur du compte envoyé par la banque.

C. Le planning des travaux comptables


Les travaux comptables doivent être planifiés pour atteindre les objectifs
comptables et financiers. La tenue d’un plan de travail comptable au sein d’une
organisation permet de diminuer les lourdes tâches qui attendent le service de la
comptabilité à la fin de l’exercice. Il sont donc repartis tout au long de la période
comptable et doivent se compléter au fur et à mesure, en suivant une chronologie à
chaque fin d’exercice, afin de mener à terme les différents travaux prévus.

94
Les comptables sont appelés à travailler au jour le jour pour présenter des
informations fiables chaque mois, chaque trimestre, voire chaque semestre pour
présenter les rapports financiers à la fin de l’année. C’est ainsi qu’il faudra
distinguer :
 Les travaux quotidiens ;
 Les travaux mensuels ;
 Les travaux annuels.

C.1. Les travaux quotidiens


Les travaux comptables sont affichés à la SNPSF. Ces travaux sont souvent
ceux réalisés à la caisse et enregistrés à la comptabilité.

La SNPSF est dotée d’un service de comptabilité qui englobe la comptabilité


tenue dans les directions régionales et centrales dans un système centré, supervisé
par le comptable centralisateur de mouvements financiers au sein de l’agence
comptable.

Les activités du CCCB tournent autour des données collectées au niveau


régional. Les entrées et les sorties sont signalées dans les documents spéciaux sous
la base du principe de la comptabilité.

Les différents travaux qui peuvent être réalisés quotidiennement servent à la


mise à jour des différents registres qui nécessitent des contrôles et suivis journaliers.
Ils se résument en :
 Virement ;
 Paiement ;
 Ventes et achats de services ;
 Les transferts ;
 Les ventes des timbres ; etc.

C.2. Les travaux mensuels


Pour avoir une image fidèle à chaque fin du mois, les gestionnaires
rassemblent généralement toutes les opérations en effectuant les contrôles. En ce

95
qui concerne la SNPSF, les travaux mensuels concernent essentiellement le tableau
de bord.

A partir des résultats chiffrés de ces tableaux, la politique de développement


peut prendre d’autres opérations dans le sens de l’amélioration de nos activités.

C.3. Les travaux annuels


A chaque fin d’année, différentes opérations doivent être effectuées à la
SNPSF. Il est clair que certains des travaux effectués durant une année font l’objet
d’inventaire, et d’autres nécessite des régularisations, évaluations, et contrôles.

 Les opérations comptables annuelles ont trait :


 à la balance des comptes ;
 à l’analyse des opérations ;
 aux états de synthèse.
La SNPSF s’est équipée d’un logiciel de comptabilité nommé de base. Il
permet la saisie, la sauvegarde et l’édition des documents comptables journellement,
mensuellement et annuellement.

Section III : Diagnostic et suggestion

A. Diagnostic
Notre séjour à la SNPSF a été source d’inspiration, de savoir-faire et de savoir
être. Nous avons procédé à un diagnostic qui nous a permis, en toute modestie, de
mettre en évidence les forces et les faiblesses suivantes, liées aux procédures
d’organisation du service comptable.

A.1. Les points forts


Les procédures d’organisation du service comptable de la SNPSF nous
semblent bien suffisantes pour permettre une comptabilité sincère.

En effet, chaque opération comptable au niveau national, c’est-à-dire au


niveau de la SNPSF toute entière, a ses propres pièces justificatives. Ces dernières

96
sont minutieusement vérifiées par les guichetiers, le commis d’ordre, le receveur et le
centre de contrôle de la comptabilité de bureau.

Au niveau du service de CCCB, les opérations sont examinées, contrôlées,


vérifiées point par points, date par date, pièce par pièce, afin d’assurer la fiabilité des
données enregistrées et transmises dans le bordereau 1104.

Cette comptabilité auxiliaire exhaustivement établie après contrôle est


transmise à l’agence comptable sous forme de tableaux de bord : c’est ce que nous
avons désignés par le terme comptabilité auxiliaire des bureaux de poste.

Par ailleurs, malgré l’absence temporaire du réseau comptable, le suivi


mensuel du fond de roulement, autrement dit, de la trésorerie, la tenue du journal
auxiliaire et le suivi trimestriel du chiffres d’affaires, sont autant d’atouts, qui
permettent à la SNPSF de pratiquer petit à petit son capital financier.

A.2. Les points faibles


Malgré les points forts que nous avons cités ci-dessus, nous avons noté les
remarques suivantes :
 Au niveau du CCCB, le manque d’outil de travail (insuffisance de machine à
calculer, d’ordinateur, de connexion réseau du système comptable, etc.) porte
énormément tort à l’efficacité du travail.
 Pire encore, dans certains bureaux de poste régionaux, la qualité des écritures
comptables sur le bordereau 1104 mensuel laisse à désirer. Les documents
transmis fournissent plus de travail supplémentaire par rapport à ce qui devrait
l’être.
 Le manque de logiciel de comptabilité ne facilite pas les travaux comptables et
la production instantanée des documents de synthèse.
 Dans la présentation des principes comptables retenus à la SNPSF, l’on
constate également que le principe de la prééminence de la réalité sur la
balance, qui consiste à enregistrer et présenter les transactions conformément
à leur nature et à la réalité économique, sans tenir en compte de leur apparence
juridique, ainsi que celui de l’intangibilité du bilan d’ouverture ne sont pas cités.

97
Pourtant, ils sont d’une nécessité incontestable pour l’atteinte effective des
objectifs d’une comptabilité. L’étude que nous avons menée nous a aussi permis de
constater l’insuffisance du personnel dans l’agence comptable ; seuls deux agents y
assurent, sous tutelle de l’agent comptable principal différentes activités comptables.

B. Suggestions
Face aux contraintes que nous avons notées ci-haut, nous suggérons à la
SNPSF de :
 Considérer les principes comptables fondamentaux suivant pour mieux
maîtriser ses opérations comptables et financières, et surtout pour disposer
d’un circuit d’information fiable. Il s’agit du principe de la non compassion,
celui de la prééminence de la réalité sur la balance et celui de l’intangibilité du
bilan d’ouverture ;
 Mettre à la disposition du CCCB, non seulement un personnel qualifié et
compétant formé pour effectuer pleinement les travaux, mais aussi les outils et
les conditions de travail lui permettant de mener à bien son exigence
professionnelle ;
 Harmoniser les méthodes de présentation comptable dans tous les bureaux
régionaux ;
 Mettre à la disposition du SNPSF un logiciel de comptabilité dans les bureaux
de poste ainsi qu’au CCCB ;
 Mettre en place un manuel de procédure comptable devant être mis à jour
régulièrement pour s’adapter à la réalité du moment et pour éviter que les
personnes mal intentionnées puissent les étudier profondément pour les
contourner plus tard. Une fois établies, ces procédures doivent être
communiquées aux personnes concernées, tout en laissant au département
contrôle de gestion le soin d’en assurer le suivi et leur application effective ;
 Au vue de la situation que nous avons vécue à la SNPSF, nous suggérons
que la société mette en place, et le plus rapidement possible, une comptabilité
qui permettra de servir en ligne les achats de la société.

Les tâches de l’agence comptable nécessitent, en plus du comptable principal,


un adjoint pour les activités courantes du service, un contrôleur de gestion par

98
exemple pour les statistiques et le système d’information, en plus d’aide comptable
et d’un secrétaire comptable.

Conjuguons à l’effort de dévouement observé dans cette société, le relevé du


niveau des agents et l’injection de nouvelles compétences dans le service,
permettant d’atteindre les ambitions actuelles de faire de la SNPSF une société de
service public phare, aussi bien dans les activités postales classiques qu’au niveau
de l’épargne et des autres services financiers.

En dépit des gros efforts en matière de logiciel de paie, logiciel de la gestion


CCP / CNE (SPS), Sofrepost program system, il faut un logiciel de comptabilité
proprement dit pour automatiser les opérations et pour trouver d’autres créneaux
face à son concurrent actuel, la BIC, et ses potentiels futurs concurrents annoncés
comme le Crédit Lyonnais.

Cela reste un avantage sur mesure, à condition de contrôler en permanence


son élaboration et d’éviter les démarches longues et lourdes (plusieurs jours, mois à
plusieurs années), pour des programmes très complexes et coûteux.

99
CONCLUSION
Généralement, les mouvements réels et financiers de la SNPSF sont
enregistrés à l’agence comptable. Les opérations internationales sont directement
recueillies dans la dite agence VIA les Nouvelles Technologies de l’Information et de
la Communication (NTIC).
La SNPSF va être confrontée aux interactions économiques et doit s’adapter à
un environnement compétitif, concurrentiel, et trouver d’autres créneaux à exploiter
face à son concurrent actuel, le BIC et l’avènement du crédit lyonnais à Moroni.
L’assiduité des agents, conséquence logique de la politique de motivation menée par
la société, est à l’origine des résultats, des rendements au niveau de la productivité
(Activité SNPSF).
Durant les deux mois de stage, l’étude que nous avons menée à la SNPSF et
plus précisément à l’agence comptable, nous a poussé à choisir le thème
« Contribution à l’analyse du système comptable de la SNPSF ». Ce sujet nous a
permis de connaître les activités globales de l’agence comptable, c’est-à-dire les
enregistrements, le bilan, le compte de résultat etc.

En effet, l’agence comptable assure le fonctionnement des opérations qui


s’effectuent à la SNPSF, de même que la gestion des comptes clients qui y sont
ouverts.
Ces opérations s’effectuent suivant les procédures, les règles, les normes, les
systèmes et l’organisation qu’il convient de respecter scrupuleusement. Nous
sommes convaincus que la SNPSF a mis en place un système et une organisation
comptable adéquats, même s’ils sont néanmoins susceptibles de quelques
améliorations.

Il suffirait que la SNPSF aménage son planning des travaux comptables en


intégrant ceux liés aux trimestres et aux semestres. L’agence comptable doit
s’assurer de l’existence d’un calendrier comptable que doit respecter chaque
comptable ou chaque section de l’agence comptable. Ceci doit être renforcé par la
rigueur de la tenue de la comptabilité, et surtout par le respect strict des principes
comptables fondamentaux.

100
ANNEXES

101
102
103
104
105
106
107
108
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110
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113
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116
117
118
119
120
LISTE DES TABLEAUX ET DES FIGURES
TABLEAU X

Tableau N° 1 : La bonne correspondance ............ ..................................................... 22


Tableau N° 2 : La gille tarifaire du cidex ........ ............................................................ 26
Tableau N° 3 : La grille tarifaire de l’express ... .......................................................... 27
Tableau N° 4 : des tarifs de prestation ........... ........................................................... 32
Tableau N° 5 : Les tarifs des envois .............. ............................................................ 38
Tableau N° 6 : Plan de remboursement .............. ...................................................... 41
Tableau N° 7 : Recette mensuelle de la SNPSF ...... ................................................. 45
Tableau N° 8 : Dépenses mensuelles de la SNPSF.... .............................................. 46
Tableau N° 9 : Le solde du mois ................... ............................................................ 46
Tableau N° 10 : Le compte de marchandise .......... ................................................... 61
Tableau N° 11 : Journal auxiliaire de la caisse dép ense ........................................... 82
Mois de novembre 2006 (en Franc Comorien FC). ................................................... 82
Tableau N° 12 : Journal auxiliaire des ventes au co mptant et à crédit ...................... 83
Mois de novembre 2006 (en Franc Comorien FC) .................................................... 83
Tableau N° 13 : Bordereau d’imputation ............ ....................................................... 87
Tableau N° 14 : Le relevé bancaire (en FC) ........ ...................................................... 92
Tableau N° 15 : Relevé de la BIC Octobre 2006 (en F C) .......................................... 92

FIGURES

Figure N° 1 : Présentation Schématique de l’organis ation ........................................ 64


Figure N° 2 : Système de classement avec division d u journal ................................. 66
Figure N° 3 : Le système de centralisation ........ .......................................................... 1
Figure N° 4 : Schéma du traitement manuel et par dé calque .................................... 70
Figure N° 5 : Le traitement comptable par ordinateu r................................................ 72

121 102
BIBLIOGRAPHIE

1. ALAIN (M.), Comptabilité générale, 2e édition, Nathan, Paris, 1992.

2. COLASSE (B), Comptabilité générale, 4e édition, Economie, 1993.

3. GERARD (K.), Management stratégique, édition, Nathan, Paris, 1996.

4. GUINAMARD (R.), Comptabilité général, 2e édition, Nathan, Paris, 1992, p.

85.

5. RAIMBAULT (G.), Comptabilité Générale et Analyse financiers outils de

gestion, Paris, 2e éd. Eyrolle, 1988.

6. ROUX, Analyse économique de l’entreprise, Tome II, Dunod, 1983.

WEBLIOGRAPHIE

http//www.experts_comptables.fr/html/pub/souhait/pcg99.htm

http//www.finances.gouv.fr

http//www.snpsf.km

COURS

ANDRIANTIANA Mohajy, Cours, Gestion de trésorerie, 2005

MIHA Antoine de Padou, Cours Révision Comptable II, 2005

RAHARIMALALA Bakolisoa V., Cours Comptabilité I, 2003.

RAHARIMALALA Bakolisoa V., Cours Comptabilité II, 2004.

ZAFALIE Marie Edumée, Cours, Technique bancaire, 2005.

122 103
TABLE DES MATIERES
Liste des cigles et des abréviations ........................................................................ 1
SOMMAIRE.......................................................................... Erreur ! Signet non défini.
REMERCIEMENTS ..................................................................................................... 4
INTRODUCTION ......................................................................................................... 5
PREMIERE PARTIE : LA SNPSF ET SON SYSTÈME COMPTABLE ....................... 7
CHAPITRE I : LA STRUCTURE DE LA SEPSF......................................................... 8
Section I : Evolution historique et sa présentation ................................................................. 8
A. Evolution historique ................................................................................................... 8
B. Présentation de la SNPSF ........................................................................................... 8
C. Le cadre constitutionnel.............................................................................................. 9
Section II : Les objectifs et missions de la société ............................................................... 10
A. Les objectifs .............................................................................................................. 10
B. Les missions ............................................................................................................. 11
Section III : La structure organisationnelle .......................................................................... 12
A. Le conseil d’Administration (CA) ............................................................................ 12
B. La direction générale (DG) ....................................................................................... 12
B.1. Le Directeur Général (DG) ................................................................................... 13
B.2. Le Directeur de la Poste (DP) ............................................................................... 13
B.3. Le Directeur du service financier DSF ................................................................. 14
B.4. Le Directeur Commercial DC .............................................................................. 14
B.5. Le directeur Administratif et financier DAF ........................................................ 14
B.6. Le Directeur des Ressources Humaines DRH ...................................................... 15
B.6.1. La politique du personnel ................................................................................. 15
B.6.2. La gestion du personnel .................................................................................... 15
B.6.3. Les relations sociales ........................................................................................ 16
B.6.4. L’intégration du personnel................................................................................ 16
B.7. Le Directeur Technique DT.................................................................................. 16
B.8. L’Agent Comptable Principal ACP ...................................................................... 17
B.8.1. Le service de contrôle de la comptabilité de bureau (SCCB)........................... 17
B.8.2. Le contrôleur de guichet ................................................................................... 18
B.8.3. L’agence comptable .......................................................................................... 18
B.8.3.1. Les agents de guichet .................................................................................... 18
B.8.3.2. Le mandat de paiement ................................................................................. 18
B.8.3.3. La Direction Opérationnelle (DO) ................................................................ 19
C. Organigramme de la: SNPSF ................................................................................... 20
CHAPITRE II : LES ACTIVITES DE LA SNPSF ET SON SYSTÈME COMPTABLE
.................................................................................................................................. 21
Section I : Les produits postaux classiques et les produits intégrés ..................................... 21
A. Les produits postaux classiques................................................................................ 21
A.1. La lettre ................................................................................................................. 21
A.1.1. Définition .......................................................................................................... 21
A.1.2. L’utilisation de la lettre..................................................................................... 21
A.1.3. La présentation de la lettre................................................................................ 22
A.2. La machine à affranchir ........................................................................................ 22

123 104
A.2.1. L’application ..................................................................................................... 22
A.2.2. Avantages ......................................................................................................... 22
A.3. L’envoi recommandé avec valeur déclarée .......................................................... 23
A.3.1. Les formalités ................................................................................................... 23
A.3.1.1. Envoi recommandé ....................................................................................... 23
A.3.1.2. Envoi avec valeur déclaré IDEM.................................................................. 23
A.3.2. Les avantages .................................................................................................... 23
A.3.3. L’utilisations ..................................................................................................... 23
A.4. Le colis postal ....................................................................................................... 24
A.4.1. L’application ..................................................................................................... 24
A.4.2. Les conditions ................................................................................................... 24
A.4.3. L’emballage ...................................................................................................... 24
A.5. Le paquet poste .................................................................................................... 24
A.5.1. Les garanties optionnelles ................................................................................ 24
A.5.1.1. Pour les envois à faible valeur ...................................................................... 24
A.5.1.2. Pour les envois à forte valeur ....................................................................... 24
A.5.1.3. Le petit paquet .............................................................................................. 25
A.6. Le CIDEX ............................................................................................................. 25
A.6.1. L’application ..................................................................................................... 25
A.6.2. La gamme ......................................................................................................... 25
A.7. La poste restante ................................................................................................... 26
A.7.1. L’utilisation de la poste restante ....................................................................... 26
A.8. Le courrier EXPRESS .......................................................................................... 26
A.8.1. Le délai ............................................................................................................. 27
A.8.2. La garantie ........................................................................................................ 27
B. Les produits intégrés ..................................................................................................... 28
B.1. Le Chronopost international ................................................................................. 28
B.1.1. L’offre Chronopost ........................................................................................... 28
B.1.2. « La responsabilité contractuelle de Chronopost »........................................... 29
B.1.3. Les marchandises non acceptées ...................................................................... 29
B.2. La poste FAX ....................................................................................................... 30
B.2.1. Objet ................................................................................................................. 30
B.2.2. Les condition d’admission des documents ....................................................... 30
B.2.3. Le dépôt ............................................................................................................ 31
B.2.4. La taxation ........................................................................................................ 31
B.3. LE RISOGRAPH POSTAL ................................................................................. 31
B.3.1. Définition .......................................................................................................... 31
B.3.2. Application ....................................................................................................... 31
B.4. Le CYBER poste .................................................................................................. 32
B.4.1. Les avantages .................................................................................................... 32
B.4.2. La gamme offerte.............................................................................................. 33
B.4.3. Le réseau CYBER-poste................................................................................... 33
Section II : Les produits financiers ................................................................................... 33
A. Le mandat poste ........................................................................................................ 33
A.1. Définition .............................................................................................................. 33
A.2. L’utilisation du mandat postal .............................................................................. 33
B. La caisse nationale d’épargne (CNE) ....................................................................... 34
B.1. Définition .............................................................................................................. 34
B.2. Les avantages ........................................................................................................ 34
B.3. Les conditions d’ouverture d’un compte .............................................................. 35

124 105
B.4. Les intérêts ............................................................................................................ 35
C. Western Union (WU)................................................................................................ 35
C.1. Définition .............................................................................................................. 36
C.2. L’application de Western Union........................................................................... 36
C.3. Les avantages ........................................................................................................ 37
C.3.1. La rapidité ......................................................................................................... 37
C.3.2. La fiabilité......................................................................................................... 37
C.3.3. La simplicité ..................................................................................................... 37
C.4. La disponibilité de ce service ............................................................................... 38
C.4.1. Recevoir de l’argent.......................................................................................... 38
C.4.2. Envoyer de l’argent .......................................................................................... 38
C.5. Remboursement et frais d’administration............................................................. 39
Section III : Le système comptable de la SNPSF ................................................................. 39
A. Les activités du service comptable de la SNPSF...................................................... 40
A.1. Le bon d’engagement ........................................................................................... 40
A.2. Le journal auxiliaire.............................................................................................. 42
A.3. Les mouvements du fonds du receveur ................................................................ 43
A.3.1. Demande de fonds ............................................................................................ 43
A.3.2. Le versement de fonds ...................................................................................... 43
A.4. La trésorerie .......................................................................................................... 44
A.4.1. Les recettes ....................................................................................................... 44
A.4.2. Les dépenses ..................................................................................................... 45
A.4.3. Le solde ............................................................................................................ 46
A.5. Le virement ........................................................................................................... 47
A.5.1. Le virement interne........................................................................................... 47
A.5.2. Le virement externe .......................................................................................... 47
DEUXIEME PARTIE : CONTRIBUTION À ANALYSE DU SYSTEME COMPTABLE
À LA SNPSF ............................................................................................................. 48
CHAPITRE I : THEORIE SUR L’ORGANISATION COMPTABLE ........................... 49
Section I : Les principes de base comptable ......................................................................... 49
1. Le principe des coûts historiques.............................................................................. 50
2. Le principe de prudence ........................................................................................... 51
3. Le principe d’autonomie des exercices comptables ................................................. 52
4. Le principe de permanence de méthodes .................................................................. 53
5. Le principe de bonne information ............................................................................ 54
6. Le principe de continuité d’exploitation................................................................. 54
7. Le principe de non compassion ................................................................................ 55
8. Le principes de l’identité du bilan d’ouverture d’un exercice au bilan de clôture de
l’exercice précédent .......................................................................................................... 55
Section II : Les étapes organisationnelles de la tenue des comptes...................................... 56
A. L’analyse comptable ................................................................................................. 56
B. La pré-imputaion ...................................................................................................... 57
C. La pré-totalisation ..................................................................................................... 57
D. Le plan comptable général ........................................................................................ 58
D.1. Les comptes de bilan ............................................................................................ 59
D.2. Les comptes de gestion ......................................................................................... 60
E. La comptabilité en partie double .............................................................................. 60
E.1. Le compte ............................................................................................................. 60
E.1.1. Jeu de compte ................................................................................................... 61

125 106
E.1.2. La terminologie relative aux comptes .............................................................. 61
Section III : Les systèmes comptables et les procédés de traitement comptable ................. 62
A. Les systèmes comptables d’enregistrement .............................................................. 62
A.1. Le système classique ............................................................................................ 62
A.2. Le système classique de journal ........................................................................... 65
A.3. Le système centralisateur...................................................................................... 67
B. Le procédé de traitement comptable......................................................................... 69
B.1. Le traitement manuel et par décalque ................................................................... 69
B.2. Les traitements informatiques .............................................................................. 71
CHAPITRE II : LES DIFFERENTS CONCEPTS DE L’ORGANISATION
COMPTABLE............................................................................................................ 73
Section I : Les différentes conceptuelles en matière de comptabilité................................... 73
A. Approche comptable ................................................................................................. 73
A.1. Définition .............................................................................................................. 73
A.2. Etude descriptive d’un système comptable .......................................................... 73
A.2.1. La comptabilité générale .................................................................................. 73
A.2.1.1. Le journal ...................................................................................................... 74
A.2.1.2. Le grand livre................................................................................................ 74
A.2.1.3. La balance ..................................................................................................... 74
A.2.1.4. Le compte de résultat .................................................................................... 75
A.2.1.5. Le bilan ......................................................................................................... 75
A.2.2. La comptabilité des matières ............................................................................ 75
A.2.3. La comptabilité analytique ............................................................................... 76
B. L’évolution du système comptable ........................................................................... 76
C. Approche d’audit ...................................................................................................... 77
C.1. Définition .............................................................................................................. 77
D. Les éléments constitutifs du contrôle interne ........................................................... 77
D.1. Le plan d’organisation .......................................................................................... 77
D.2. Le contrôle de travail comptable .......................................................................... 78
D.3. La protection matérielle ........................................................................................ 78
D.4. La fonction d’audit interne ................................................................................... 78
E. Approche sociologique ............................................................................................. 78
E.1. La procédure de recrutement ................................................................................ 79
E.2. La formation interne et externe ............................................................................ 79
E.2.1. La formation interne ......................................................................................... 79
E.2.2. La formation externe ........................................................................................ 79
F. La politique de rémunération.................................................................................... 79
F.1. Les qualités psychologiques ................................................................................. 79
F.2. Les qualités économiques ..................................................................................... 80
F.3. Les qualités sociales et humaines ......................................................................... 80
Section II : Les fonctionnements du système comptable ..................................................... 80
A. Les états comptables ................................................................................................. 80
A.1. Les journaux auxiliaires de la banque .................................................................. 81
A.2. Le journal auxiliaire de la caisse .......................................................................... 81
A.3. Les journaux auxiliaires financiers ....................................................................... 84
A.4. Le journal auxiliaire achat .................................................................................... 84
A.5. Le journal auxiliaire vente .................................................................................... 85
A.6. Le journal auxiliaire reprises des soldes ............................................................... 85
A.7. Le journal auxiliaire divers ................................................................................... 85

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A.8. Le journal auxiliaire du salaire ............................................................................. 86
A.9. Le journal de comptabilité de bureau ................................................................... 86
A.9.1. Le principe de la partie double ......................................................................... 86
A.9.2. Le bordereau d’imputation .............................................................................. 86
A.9.3. Le livre journal ................................................................................................. 87
A.10. Le grand livre.................................................................................................... 89
B. L’état de rapprochement ........................................................................................... 90
B.1. Le but .................................................................................................................... 90
B.2. Les procédures ...................................................................................................... 91
B.2.1. Lettrage ............................................................................................................. 91
B.2.2. L’établissement de l’état de rapprochement ..................................................... 91
C. Le planning des travaux comptables ........................................................................ 94
C.1. Les travaux quotidiens .......................................................................................... 95
C.2. Les travaux mensuels............................................................................................ 95
C.3. Les travaux annuels .............................................................................................. 96
Section III : Diagnostic et suggestion ................................................................................... 96
A. Diagnostic ................................................................................................................. 96
A.1. Les points forts ..................................................................................................... 96
A.2. Les points faibles .................................................................................................. 97
B. Suggestions ............................................................................................................... 98
CONCLUSION ........................................................................................................ 100
ANNEXES ............................................................................................................... 101
LISTE DES TABLEAUX ET DES FIGURES........................................................... 102
BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................... 122
TABLE DES MATIERES......................................................................................... 123

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