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UNIVERSITE DE TOAMASINA
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
DEPARTEMENT GESTION
=*=*=*=*=*=*=*=*=*=
Sous la direction de :
09 Octobre 2007
Année universitaire 2006 - 2007
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LISTE DES CIGLES ET DES ABRÉVIATIONS
ACP : Agent Comptable Principal
BCC : Banque Centrale de Commerce
BIC : Banque de l’Industrie et du Commerce
BND : Banque Nationale de Développement
CA : Conseil d’Administration
CCCB : Centre de Contrôle de Comptabilité de Bureau
CCP : Caisse Compte Postaux
CI : Chronopost International
Cm : Centimètre
CNAPS : Caisse Nationale de Prévoyance Social
CNE : Caisse Nationale d'Épargne
DAF : Directeur Administratif et Financier
DC : Directeur Commercial
DEP : Directeur Financier et de provision
DG : Directeur Général
DO : Direction Opérationnelle
DP : Directeur de la Poste
DRH : Directeur des Ressources Humaines
DSF : Directeur du Service Financier
DT : Directeur Technique
FC : Franc Comorien
JA : Journal Auxiliaire
JD : Journal Divers
Kg : Kilogramme
Mm : Millimètre
NTIC : Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication
OD : Opération Diverse
ONG : Organisme Non Gouvernemental
PCG : Plan Comptable Général
SC : Solde Créditeur
SCCP : Service de Contrôle de la Comptabilité de Bureau
SD : Solde débiteur
SNPSF : Société Nationale de Poste et de Service Financier
SNPT : Société Nationale de Poste et de Télécommunication
SPS : Sofrepost Program Systèm
UPU : Union Postale Universelle
WU : Western Union
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SOMMAIRE
LISTE DES CIGLES ET DES ABRÉVIATIONS.......................................................... 1
SOMMAIRE................................................................................................................. 3
REMERCIEMENTS ..................................................................................................... 4
INTRODUCTION ......................................................................................................... 5
PREMIERE PARTIE : LA SNPSF ET SON SYSTÈME COMPTABLE ....................... 7
CHAPITRE I : LA STRUCTURE DE LA SEPSF......................................................... 8
Section I : Évolution historique et sa présentation ................................................... 8
Section II : Les objectifs et missions de la société ................................................. 10
Section III : La structure organisationnelle ............................................................. 12
CHAPITRE II : LES ACTIVITES DE LA SNPSF ET SON SYSTÈME COMPTABLE
.................................................................................................................................. 21
Section I : Les produits postaux classiques et les produits intégrés ...................... 21
Section II : Les produits financiers......................................................................... 33
Section III : Le système comptable de la SNPSF .................................................. 39
DEUXIEME PARTIE : CONTRIBUTION À ANALYSE DU SYSTEME COMPTABLE
À LA SNPSF ............................................................................................................. 48
CHAPITRE I : THEORIE SUR L’ORGANISATION COMPTABLE ........................... 49
Section I : Les principes de base comptable.......................................................... 49
Section II : Les étapes organisationnelles de la tenue des comptes...................... 56
Section III : Les systèmes comptables et les procédés de traitement comptable .. 62
CHAPITRE II : LES DIFFERENTS CONCEPTS DE L’ORGANISATION
COMPTABLE............................................................................................................ 73
Section I : Les différentes conceptuelles en matière de comptabilité..................... 73
Section II : Les fonctionnements du système comptable ....................................... 80
Section III : Diagnostic et suggestion ..................................................................... 96
CONCLUSION ........................................................................................................ 100
ANNEXES ............................................................................................................... 101
LISTE DES TABLEAUX ET DES FIGURES........................................................... 102
BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................... 122
TABLE DES MATIERES......................................................................................... 123
3
REMERCIEMENTS
Nous tenons à exprimer notre reconnaissance à toutes les personnes qui, de
près ou de loin, ont contribué à la réalisation de ce travail. Nous exprimons plus
particulièrement notre gratitude à :
Monsieur IBRAHIM Abdallah, Directeur Général de la SNPSF, qui par sa
générosité, nous a autorisé à suivre un stage au sein de la dite société ;
Monsieur MOHAMED Elamine, notre encadreur professionnel et Agent
Comptable de la société, qui nous a guidé et nous a fourni des documents
extrêmement riches en informations pour l’élaboration de notre travail.
Monsieur ANDRIANTIANA Mohajy, notre encadreur enseignant, pour les
efforts louables dont il a fait preuve tout au long de l’élaboration de notre
travail.
Nous exprimons publiquement notre profonde reconnaissance à Monsieur
IBRAHIM Toybou et Madame FATIMA Hamidou, qui, sans leur soutien
financier, la réalisation de ce mémoire n’aurait pas été possible.
A mes frères, mes sœurs, mes cousins, mes cousines, qui nous ont poussé
jusqu’à l’élaboration de ce mémoire.
Nous remercions également :
Les enseignants de la faculté des Sciences Économiques et de Gestion pour
la formation et les enseignements que vous nous avec dispensés.
Aux membres des Associations estudiantines étrangères, plus
particulièrement les étudiants Comoriens de l’Université de Toamasina.
Nous tenons à remercier MOHAMED Sibaoyhi Mohamed qui n’a cessé de
nous soutenir moralement et psychologiquement au cours de nos études du
début jusqu’à la fin.
A tout le personnel de la SNPSF, pour leur aimable collaboration, nous
adressons nos sincères remerciements.
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INTRODUCTION
Elle est une société à caractère commercial qui fourni au pays les services
postaux et financiers en parfaite harmonie avec la réglementation internationale de
l’Union Postale Universelle (UPU).
C’est la raison pour laquelle, nous avons jugé opportun d’effectuer notre stage
à la SNPSF pour bénéficier de l’expérience comptable, comprendre sa nouvelle
organisation et le système comptable qui le régie.
C’est aussi pour nous une occasion inespérée pour confronter nos
connaissances acquises sur les bancs de l’école à la réalité d’une entreprise aussi
importante que celle-ci. Le sujet : « Contribution à l’analyse du système
comptable de la SNPSF » nous a permis de nous plonger dans les méandres d’une
comptabilité fournie, reflétant une organisation mûre d’une structure bien assise.
Le stage que nous avons effectué au sein de cette société, nous a permis de
confirmer le label de société de référence, jouissant d’une santé financière
prometteuse, tant au niveau de sa rentabilité qu’au niveau de sa gestion.
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L’objectif de notre travail est d’étudier le système comptable actuel de la
société, le rapprocher à celui de la défunte SNPT pour enfin le comparer aux normes
internationales.
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PREMIERE PARTIE : LA SNPSF ET SON SYSTÈME
COMPTABLE
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CHAPITRE I : LA STRUCTURE DE LA SEPSF
A. Évolution historique
La Société Nationale de Poste et des services financiers (SNPSF) est une
société nouvellement créé dans l’Union des Comores. Elle a son siège social à
Moroni, capital des Comores.
La SNPSF est créée dans l’Union des Comores, le 1er avril 2005, par le décret
présidentiel N° 04-043/ PR, elle est régie par les lois en vigueurs dans l’Union des
Comores.
B. Présentation de la SNPSF
La SNPSF est une société anonyme au capital social de 200.000.000 FC,
inscrit au registre du commerce sous le numéro 2.790-B05. Elle a pour objet
l’exploitation et la fourniture du service de poste, de donnée et d’accès universel des
postes dans le territoire de l’Union des Comores. Elle a été créée en avril 2005 suite
à la session des activités de la société nationale des postes et télécommunication
(SNPT).
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Sur le plan financier, la SNPSF affiche un chiffre d’affaires prévisionnel de
11,4 milliards de franc comorien pour le compte de l’année 2005, soit une croissance
de 18% par rapport à l’exercice 2004 (9,6 milliards). Cette relative stabilité financière
ne peut que rassurer nos partenaires et clients. Elle est le fruit de la gestion
rigoureuse opérée au cours ces cinq dernières années dont les principales
orientations sont la croissement de la productivité et la maîtrise des charges. Quant
au volume des investissement prévus, ils sont de 3,8 milliards en 2005 alors que les
immobilisations bruites sont de 28 milliards en fin 2004.
C. Le cadre constitutionnel
En 1981, la loi N° 81-012/PR du 31 / 07 1981 a donn é naissance à l’office des
postes et télécommunications. Depuis 1989 jusqu’à février 2004, les postes et
télécommunications ont été gérées par la société nationale des postes et
télécommunications (SNPT), une société à autonomie de gestion (la loi N° 89-005-
AF du 03 juin 1989). Cette loi lui conférait le statut d’un établissement public à
caractère commercial doté d’une personnalité morale et civile. Ce statut est renforcé
en 1992 par l’ordonnance N° 92-004/PR du 18 août 19 92 dont ci-après les principaux
axes1 :
Définition des objets de la société :
La SNPSF exerce le monopole de l’Etat sur les postes et les
télécommunications dans l’ensemble du territoire comorien. Elle développe,
modernise, exploite et commercialise tous les services liés aux postes et
télécommunications.
Administration et gestion :
Un conseil d’administration de 6 membres approuve les budgets et les
comptes de la société. Le conseil d’administration oriente et contrôle l’action du
directeur général auquel est confiée la gestion de la société.
Tutelle gouvernementale :
Elle est exercée par le ministère chargé des potes et des télécommunications qui
déterminent l’orientation de la politique sectorielle, propose au Président de l’Union
des Comores la nomination d’un président du conseil d’administration.
1
Http//www.snpsf.km
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Tutelle financière :
Elle est exercée par le ministère des finances qui procède à des contrôles
semestriels des comptes par un expert comptable externe. Le ministère des finances
nomme l’agent comptable de la société.
Ainsi, en matière de réglementation des postes et des télécommunications, la
loi N° 097/004/AF du 24 juillet 1997, autorise le g ouvernement à séparer les activités
de la SNPT et à libéraliser celles des postes.
Dans cette optique, l’ordonnance N° 04/002/PR du 2 3 février 2004 a scindé
les activités des la SNPT et a créé deux sociétés nationales différentes : la société
nationale des postes (SNPSF) et Comores Télécom. Depuis le 1er avril 2005, la
scission de la SNPT est effective et les deux sociétés Comores Télécom et SNPSF
ont pris leurs activités.
A. Les objectifs
La SNPSF a pour vocation d’assurer dans les conditions les plus
économiques de rapidité, de régularité, de sécurité, la collecte, le transport et la
distribution des correspondances des biens et des signes monétaires.
Elle entend, pour l’avenir, bâtir sur l’autonomie des bases solides. Cet objectif
s’appuie sur une volonté de renforcer ses service financiers afin qu’il soit possible
d’assurer sans trop de peine sa mission d’envoyer de l’argent, de régler une dette,
de payer une facture, impôts et redevances divers, de payer des salaires, des
pensions et des prestations de toute nature.
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L’ouverture et la fermeture de comptes épargnes ;
La gestion des fonds dépensés par les épargnants.
B. Les missions
La SNPSF a comme principale mission d’assurer un service postal universel
et un service postal public sur l’ensemble du territoire. Elle a pour vocation de
stimuler le développement durable de services postaux de qualité, efficaces et
accessibles, pour faciliter la communication entre les habitants de la planète en :
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donner à la SNPSF les possibilités de remplir sa mission est constatée à
travers les différentes réunions tenues à cet effet.
Faisant partie des services financiers fondamentaux des postes. Des
réflexions sur les possibilités de relancer ces services sont en cours. Nous
exprimons aboutir à des solutions satisfaisantes en renforçant le produit
Western Union, Chronopost, de sorte que la SNPSF puisse se prendre en
charge et s’inscrire dans la logique d’un secteur de développement endogène.
Dans cette approche, la place de la poste dans l’économie d’un pays est
importante et demeure un instrument au service du développement. Il est aussi vrai
qu’elle fait partie des infrastructures de base, au même titre que les routes, le
téléphone, bien mieux, dans certain cas, elle est une condition du développement.
C’est ainsi que dans la démarche pour une autonomie de la poste qui s’annonce
dans le débat sur la restructuration de la SNPSF, la préoccupation première de la
direction technique est de rendre plus danse le réseau postal. Ainsi, la poste servira
de facteur puissant d’unité nationale, de cohésion politique et de facteur direct de
développement.
B. La direction générale
La SNPSF est gérée par une direction générale composée d’un :
Directeur Général (DG).
Directeur de la Poste (DP)
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Directeur des Services Financiers (DSF)
Directeur Commercial (DC)
Directeur Technique (DT)
Directeur des Ressources Humaines (DRH).
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B.3. Le Directeur du service financier DSF
Son rôle est de :
élaborer sa réglementation interne et organiser le service d’exécution ;
proposer l’organigramme de sa direction ;
définir ses besoins en personnel en conformité avec les cadres
organiques ainsi que ses besoins en formation ;
élaborer et suivre le budget des services financiers en liaison avec le
directeur financier ;
étudier les contrats relevant de sa direction ;
être responsable des approvisionnements et de la gestion du matériel
de sa direction.
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tableau de financement ;
l’élaboration de sa réglementation interne et de l’organisation des
services pédagogiques pour la formation ;
la centralisation des besoins en formation et en personnel de
l’ensemble des directions techniques ;
la conception de la politique et des programmes de formation ;
la gestion administrative de la société ;
service solde.
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les relations avec les diverses administrations, (inspection du travail, la
CNAPS etc.) ;
la réunion de toutes les informations relatives aux personnels par la
construction de dossiers individuels et l’établissement de statistique
réglementaire (Accident de travail), ou outils à la gestion (ratios sociaux).
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participer à l’élaboration du plan du travail annuel et des stratégies
d’approche de la SNPSF ;
préparer, contrôler et exécuter les fournitures de produits de la société.
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chef de service, généralement un inspecteur de poste ;
agent vérificateur.
Le service est rangé sous les ordres directs d’un chef de service assisté de
deux agents. Ces agents garantissent la régularité et la sécurité des opérations des
bureaux. En somme, à chaque fin du mois, le SCCB contrôle et vérifie le 1104 de
chaque bureau.
Ce 1104 est un document qui enregistre les opérations effectuées par le
receveur principal durant le mois. Le chef de service va recorriger ce document pour
qu’il établisse le journal et le grand livre avant de l’envoyer à l’agent comptable.
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(ACP), le Directeur du Service Financier (DSF), visé par le Directeur Administratif et
Financier (DAF) et le Directeur Général (DG).
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C. Organigramme de la: SNPSF
CONSEIL D’ADMINISTRATION
DIRECTEUR GENERAL
Directeur
Directeur de Directeur des Directeur Administratif Directeur des Directeur Agent
la poste Services Commercial et Financier Ressources technique comptable
financiers Humaines principal
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CHAPITRE II : LES ACTIVITES DE LA SNPSF ET SON
SYSTÈME COMPTABLE
La parution de ce guide de la poste et des services financiers qui coïncide
avec la célébration de la journée Mondiale de l’Union Postale Universelle du 09
octobre, se veut avant tout informationnelle.
Certes, la poste est connue partout, mais peu nombreux sont les personnes
qui arrivent à se rendre compte du rôle primordial des services postaux et financiers
dans le réseau national et mondial, et l’existence d’une large gamme de produits et
services conçus uniquement pour répondre à leurs attentes.
A.1. La lettre
A.1.1. Définition
C’est un papier manuscrit ayant vis-à-vis du destinataire le caractère de
correspondance personnelle ou pouvant en tenir lieu. C’est un service de la poste qui
permet d’envoyer votre courrier à des tarifs différents, selon l’urgence et l’importance
que vous souhaitez donner à la réception de votre courrier par son destinataire.
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Pour une meilleure qualité de service, d’acheminement et de distribution
rapide, il est recommandé de se rapporter au tableau suivant :
Tableau N° 1 : La bonne correspondance
Format Minimum Maximum
Enveloppe ordinaire ou à fenêtre
Longueur 140 mm 235 mm
Largeur 90 mm 120 mm
Épaisseur 90 mm 5 mm
Carte postale
Longueur 140 mm 148 mm
Largeur 90 mm 105 mm
Source : SNPSF, septembre 2006.
A.2.1. L’application
Toutes les entreprises pouvant satisfaire un certain niveau de volume de
courrier régulier. En général, on estime qu’à partir d’une trentaine d’envoi par jour, la
machine à affranchir s’avère rentable.
A.2.2. Avantages
La machine à affranchir est plus rapide, pratique, simple et économique. Elle
permet une bonne gestion des dépenses de courrier grâce à son compteur. Il y a une
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remise de 1% sur tous les affranchissements. Elle permet d’imprimer à côté du texte,
logo, slogan etc.
A.3.3. L’utilisation
Il y a deux modalités pour utiliser les deux envois :
Pour un envoi d’une valeur inférieure ou égale à 500 FC, on utilise
l’envoi recommandé ;
Pour un envoi d’une valeur inférieure ou égale à 200.000 FC, on utilise
la valeur déclarée.
La déclaration de la valeur ne peut excéder la valeur réelle du contenu.
Actuellement, le maximum est de 500.000 FC pour les lettres et les valeurs, et de
300.000 FC pour les paquets de valeur.
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A.4. Le colis postal
C’est un envoi de marchandises respectant certaines limites de poids et de
dimensions. Le poids maximal : 10 grammes ou 20 grammes suivant le pays de
destination.
A.4.1. L’application
Toutes personnes pouvant satisfaire un certain niveau de volume de colis
régulier peuvent utiliser cette application. L’avantage de cette application qu’il est
très sur, économique et rapide.
A.4.3. L’emballage
C’est un emballage solide en rapport avec le poids et le contenu du colis.
L’adresse du destinataire doit être lisible et complète et les coordonnées de
l’expéditeur doit y figurer. Actuellement, le bureau de la poste de Bajanani, est
habilité à offrir des services.
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acheminement surveillé ;
remise au destinataire contre décharge ;
montant des valeurs incluses remboursées dans les limites de la valeur
déclarée en cas de perte, spoliation ou détérioration ;
emballage spécial résistant avec cachet de contre ou de plomb.
A.6. Le CIDEX
C’est un courrier ordinaire à distribution exceptionnelle que nous avons adapté
à l’environnement comorien. Avec ce nouveau produit CIDEX, il vous offre la poste à
domicile. Il vient chez vous pour déposer le courrier arrivée et prélève en même
temps le courrier de départ ; finis les frais de taxe, les va et viens interminables à la
poste à la recherche d’un courrier ou pour envoyer un courrier.
A.6.1. L’application
Les personnes qui appliquent le CIDEX sont :
les sociétés privées ;
les organismes internationaux ;
les ONG ;
les particuliers ;
les associations villageoises.
A.6.2. La gamme
Il existe deux sortes de modules :
B3 : composé de trois compartiments dont les deux en haut servent de boites
postales et celui d’en bas de corbeille, ce module est prévu pour les sociétés
privées, organismes, ONG et particuliers.
B6 : composé de six compartiments dont les quatre d’en haut servent de
boites postales et les deux d’en bas de corbeilles, ce dernier module est prévu
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pour les associations villageoises en remplacement des boites postales qui
vont être supprimées définitivement.
Tableau N° 2 : La gille tarifaire du cidex
MODULE CAUTION ABONNEMENT ANNUEL
B3 22.500 FC 45.000 FC
B6 42.000 FC 90.000 FC
Source : SNPSF, octobre 2006.
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A.8.1. Le délai
Les objets déposés dans les agences de la SNPSF pour l’étranger sont
distribués le lendemain de leurs arrivées au bureau de destination, dans les deux
heures au plus tard, sinon trois heures pour les longues distances. Les poids
maximums sont de 5 kg pour les lettres et les paquets ordinaires ou recommandés.
A.8.2. La garantie
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B. Les produits intégrés
Il dessert plus de 220 pays et territoires et vous fait bénéficier, grâce à son
alliance avec FEDEX, référence mondiale du transport EXPRESS, d’un accès à son
réseau international intégré.
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Les employés de Chronopost international acheminent les 500 plis et colis que
vous leur confiez chaque jour et s’engagent à être vos messagers pour les livraisons
de vos envois ; celui de Chronopost international est de savoir y répondre. Quinze
années d’expériences aux Comores ont permis de connaître les besoins propres à
de nombreux secteurs professionnels et de développer le service répondant aux
besoins de votre métier.
Pour faciliter encore vos envois par Chronopost international, vérifiez que
votre document ou marchandise entre bien dans l’une des catégories autorisées au
transport EXPRESS ; emballez soigneusement votre colis, veuillez à bien remplir les
documents d’accompagnement nécessaires et choisissez le service qui vous
convient le mieux. Le Chronopost international livre en EXPRESS vos plis et colis,
documents comme marchandises, partout dans le monde. Si votre envoi dépasse les
30 Kg, vous pouvez le confier à Chronopost international, à condition de le diviser en
plusieurs colis d’un poids unitaire inférieur à 30 Kg.
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propose un service spécifique. Le transport d’alcool est soumis à restrictions,
consultez les conditions générales de ventes.
Pour le transport international : les marchandises non autorisées au transport
national, dont bijoux qui ne sont admis au titre de la bijouterie fantaisie que les
articles relevant du tarif douanier 7.117 (0% de métaux et matières
précieuses). Les bijoux revêtus d’un placage en métaux précieux sont donc
interdits. La déclaration du douanier correspondant est obligatoire pour les
envois de bijoux fantaisies.
B.2.1. Objet
La poste FAX est un service de la SNPSF et a pour objet de permettre à tout
usager, contre acquittement d’une taxe, de transmettre ou recevoir d’un autre usager
sur le territoire national ou dans un pays étranger, à partir d’un télécopieur public, la
copie d’un document original manuscrit ou dactylographié, une facture, un schéma…
en toute confidentialité.
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B.2.3. Le dépôt
Les documents sont acceptés dans les bureaux de la SNPSF équipés de
télécopieur, et distribués dans un autre bureau également équipé d’un télécopieur ou
éventuellement desservi par le service de distribution rurale.
Les documents à remettre par porteur spécial ne sont admis que si le domicile
du destinataire se situe dans les limites de la zone de distribution du bureau
d’arrivée.
B.2.4. La taxation
Le document est passible d’une taxe fixe pour chaque page transmise ou
reçue. Le prix de la taxe au niveau national est de 500 FC, pour transmettre et pour
recevoir. Par contre, au niveau international, elle est de 1.500 FC pour transmettre et
1.000 FC pour recevoir.
Les taxes accessoires applicables aux services demandés par l’expéditeur
sont les avis téléphoniques d’arrivée pour l’intérieur (remise au guichet) ils coûtent
200 FC.
B.3.1. Définition
Le risograph postal est une mini imprimerie conçue pour des travaux
d’impression en grande quantité à livrer dans un délai très rapide, en maintenant un
niveau de qualité remarquable.
Le risograph postal s’adresse à vous qui voulez imprimer les documents de
bonne qualité à des prix imbattables. Il s’adresse aux personnes qui veulent faire des
cartes de visites, de profession, de mariage ou d’invitation. Il s’adresse aussi aux
personnes qui ont besoin d’imprimer des documents scolaires, de séminaires
administratifs, comptables, etc.
Le risograph est au service de toutes personnes, ou sociétés qui veulent sous-
traiter des activités d’imprimerie.
B.3.2. Application
Les personnes ou les sociétés qui ont l’autorisation d’appliquer le risograph
sont :
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les sociétés privées ;
les écoles ;
les organismes internationaux ;
les commerçants et les hommes d’affaires ;
les imprimeries ;
les particuliers ;
Tableau N° 4 : des tarifs de prestation
Format Quantité Prix unitaire feuille Prix unitaire feuille
minimum fourni par la SNPSF fourni par le client
10.000 35 FC 30 FC
A3 5.000 40 FC 35 FC
500 45 FC 40 FC
100 90 FC 85 FC
10.000 25 FC 15 FC
A4 5.000 30 FC 25 FC
500 40 FC 25 FC
100 65 FC 60 FC
Source : SNPSF, octobre 2006.
Les dirigeants de la SNPSF s’adressent à toute personne ou société ayant
besoin d’imprimer les documents ou d’autre, les prix unitaires de chaque papier
qu’on observe dans le tableau ci-dessus, les prix ne sont pas les mêmes. Si les
clients fournissent les papiers, le prix unitaire est moins cher par rapport au moment
où la SNPSF les fournit. Si le nombre des papiers est supérieur ou égale à 10.000 le
les prix sont moins élevés et au contraire, lorsque les papiers n’excèdent pas 10.000
les prix sont plus élevés.
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La SNPSF modernise son courrier et met au profit de sa clientèle un moyen
de communication moderne et à moindre coût sans engager de gros
investissements.
A. Le mandat poste
A.1. Définition
Le mandat poste est un titre constant, justifiant la remise d’une somme à
l’administration des postes par un expéditeur, versée à une personne déterminée
(destination).
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niveau international, toute personne physique ou morale pourrait en envoyer à une
autre personne à l’extérieur.
Les formules à remplir pour envoyer un mandat sont très faciles. L’expéditeur
rédige sa demande sur un formulaire dans le cadre qui lui est réservé. Ce formulaire
comporte les mentions suivantes :
Nom et prénoms, qualité et adresse de l’expéditeur ;
Nom et prénoms, qualité et adresse du destinataire ;
Montant.
Pour recevoir un mandat postal, il faut présenter une pièce justificative valide.
Il y a deux pièces à présenter pour avoir l’argent du mandat à la SNPSF :
Une pièce d’identité validée (carte nationale, identité ou passeport) ;
L’avis d’arrivée.
A l’époque de la SNPT, nous avons constaté que depuis 1999, les opérations
des mandats ne s’effectuent plus ! Mais depuis la création de la SNPSF, en avril
2005, elle s’engage à effectuer les opérations des mandats postaux à la suggestion
des dirigeants de la société qui ont constaté que les mandats font partis des services
financiers fondamentaux des postes. Tous ces produits viennent renforcer le produit
Western Union, Chronopost, de sorte que la poste puisse se prendre en charge et
s’inscrire dans la logique d’un secteur de développement endogène.
B.1. Définition
La caisse national d’épargne est un outil de prévision permettant à toute
personne individuelle ou morale de réaliser les projets qui lui tiennent à cœur, de se
prémunir des aléas, de financer un achat important ou tout simplement de mieux
gérer, tout en mettant en sécurité son argent.
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Taux d’intérêt net d’impôt ; 3,5% ;
Possibilité d’accéder, dans un avenir proche, à différents crédits, et
pouvoir verser de l’argent dans le compte épargne par le biais de
Western Union depuis l’étranger. La caisse est ouverte à toute
personne, enfant, particulier, professionnel et entreprise désirant
épargner.
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raccourcissement des distances et les délais en matière de transport et de
communication.
C.1. Définition
Western Union est une firme américaine spécialisée dans le transfert des
fonds depuis 1871.
Western Union est présent dans 196 de pays avec un réseau informatique
mondial de plus de 7.000 agences. C’est un remarquable système de sécurité privé,
rapide, fiable de transfert d’argent.
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Pour recevoir en quelques minutes de l’argent à partir de l’étranger, ce service
permet aux comoriens résidant à l’étranger, à leurs familles et leurs proches, aux
Comores de recevoir des sommes d’argent d’une manière quasi-instantanée.
Pour envoyer de l’argent à partir des îles des Comores, les familles des
étudiants comoriens à l’étranger et les entreprises peuvent, grâce à ce service,
transférer des bourses d’études familiales ou des montants indispensables à des
règlements urgents dans le cadre de la réglementation en vigueur.
C.3.1. La rapidité
L’argent est remis au destinataire dans les 10 minutes qui suivent ; c’est un
réseau mondial, comprenant plus de 78.000 agences situées dans plus de 196 pays,
offrant ce mode rapide et pratique de transfert.
C.3.2. La fiabilité
Avec 136 ans d’expérience, chaque année, des millions de gens font
confiance pour envoyer et recevoir de l’argent de par le monde.
Ce système est basé sur un réseau informatique international performant et
protégé par un remarquable système de sécurité.
C.3.3. La simplicité
Il suffit de s’adresser au bureau de la poste et de remplir un formulaire d’envoi
ou de réception d’argent, pour payer directement une facture à une entreprise se
trouvant à l’étranger. Ce service n’est valable que pour les entreprises qui ont
souscrit un contrat avec Western Union à cet effet.
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C.4. La disponibilité de ce service
Ce service a deux disponibilités :
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condition du montant d’argent à expédier. On constate que si le montant à envoyer
est inférieur ou égale à 45.000 FC, le frais est fixé à 6.750 FC. Par contre si le
montant à envoyer est strictement supérieur à 675.000 FC, le frais est fixé à 34.000
FC. Par conclusion, les prix d’envoie varie selon le montant à envoyer.
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Les objectifs du système comptable sont donc :
l’élimination des annexes super flux qui ne sont pas nécessaires pour les
dirigeants de la SNPSF et qui doivent rester dans le domaine de la vérification
des comptes et de la comptabilité.
la conception d’un plan comptable normatif adéquat, pour chaque activité afin
de sortir mensuellement les prix de revient, la réalisation budgétaire et de
trésorerie.
la confection de tableau de bord comptable et financier permet à chaque
responsable et à tous les niveaux d’appréhender leur point de vue dans la
gestion et prendre toutes les décisions opérationnelles dans les meilleures
conditions possibles.
40
Le bon d’engagement des dépenses ; le service comptable de la
SNPSF prévoit deux ou plusieurs fournisseurs pour l’achat de certains
matériels. Avant de payer, il doit observer les factures des ses
fournisseurs et prendre celle qui lui revient moins élevée.
La société doit accorder en premier lieu le prêt avant que le service
comptable délivre le bon d’engagement à l’intéressé. Il faut faire une
demande jointe de son bulletin de paie adressée au Directeur
Financier. Lorsque le responsable accepte sa demande, le service
comptable s’occupe du bon d’engagement et le plan de
remboursement. Ce dernier s’effectue par mois avec un taux annuel de
8%.
En voici un exemple d’un prêt accordé à Monsieur Mohamed Kaou avec un
montant de 750.000 FC.
Son plan de remboursement est comme suit :
Tableau N° 6 : Plan de remboursement
Mensualité Date Initial Remboursement Solde
intérêt capital mensualité
1 31/08/2005 750000 2500 31250 33750 718.750
2 30/09/2005 718.750 2500 31250 33750 687.500
3 31/10/2005 687.500 2500 31250 33750 665.250
4 30/11/2005 665.250 2500 31250 33750 625.000
5 31/12/2005 625.000 2500 31250 33750 593.750
6 31/01/2006 593.750 2500 31250 33750 562.500
7 29/02/2006 562.500 2500 31250 33750 531.250
8 31/03/2006 531.250 2500 31250 33750 500.000
9 30/04/2006 500.000 2500 31250 33750 468.750
10 31/05/2006 468.750 2500 31250 33750 437.500
11 30/06/2006 437.500 2500 31250 33750 406.250
12 31/07/2006 406.250 2500 31250 33750 375.000
13 31/08/2006 375.000 2500 31250 33750 343.750
14 30/09/2006 343.750 2500 31250 33750 312.500
15 31/10/2006 312.500 2500 31250 33750 281.250
16 30/11/2006 281.250 2500 31250 33750 250.000
17 31/12/2006 250.000 2500 31250 33750 218.750
18 31/01/2007 218.750 2500 31250 33750 187.500
19 28/02/2007 187.500 2500 31250 33750 156.250
20 31/03/2007 156.250 2500 31250 33750 125.000
21 30/04/2007 125.000 2500 31250 33750 93.750
22 31/05/2007 93.750 2500 31250 33750 62.500
23 30/06/2007 62.500 2500 31250 33750 31.250
24 31/07/2007 31.250 2500 31250 33750 0
Total 60000 750000 810000
Source : SNPSF, octobre 2006.
41
C’est un plan de remboursement de Monsieur Mohamed Kaou effectué le 27-
10-2005 avec le numéro d’ordre SNPSF 051, numéro de matricule 0841, montant
accordé du prêt est de 750.000 FC ; le mode de remboursement est effectué par
mois. La duré de remboursement est de 24 mois.
750.000
= 31.250 capital par mois
24
Les opérations ne figurant pas les journaux spécialisés sont enregistrés dans
le journal auxiliaire des opérations diverses. (Cf. Chap. II, Section II, 2e partie).
42
A.3. Les mouvements du fonds du receveur
Le service comptable est le responsable de contrôler et vérifier le déroulement
du fond du receveur.
Le receveur est le responsable des fonds et des valeurs postales. A la fin de
chaque mois, les receveurs des postes doivent envoyer au centre de contrôle de
comptable de bureau (CCCB) un bordereau mensuel d’encaissement et de
décaissement appelé 1104 avec les pièces comptables et les états correspondants.
Après avoir touché les fonds, le fournisseur doit fournir une pièce justificative
au receveur. A la fin du mois, le responsable du fonds totalise le montant mensuel
dans le bordereau 1104.
43
Le numéro de bordereau
Le total versé.
La deuxième partie se différencie de la première par le lieu de versement.
La troisième partie, qui est le versement, comprend :
Le numéro de bordereau ;
Le lieu de versement ;
L’agent qui a versé et le montant total en lettre et en chiffre.
A.4. La trésorerie
La gestion de trésorerie a pour objet de décision financière à court terme. Les
budgets de trésorerie sont généralement des budgets glissants, c’est-à-dire sont
établis tous les trois mois pour les douze mois à venir. Le budget annuel est établi de
façon globale, puis détaillé mois par mois et semaine par semaine2.
2
ANDRIANTIANA Mohajy, Cours gestion de trésorerie, 3e année 2005.
44
d’affranchissement, les frais du Chronopost, les commissions Western Union,…), les
recettes d’emprunt provenant des intérêts des budgets d’investissement et de
financement et l’augmentation du capital.
Tableau N° 7 : Recette mensuelle de la SNPSF
Date Libellés Montants en FC N° de compte
1er / 10 / 2006 Receveur de Foumbouni 7.750.000 531
04 / 10 / 2006 Receveur de Moroni Port 17.120.250 531
07 / 10 / 2006 Commission Western Union 150.000.000 7271
13 / 10 / 2006 Intérêt d’emprunt 250.770.000 7272
22 / 10 / 2006 Receveur Mbéni 25.600.000 531
28 / 10 / 2006 Receveur Mitsamiouli 72.450.000 531
Total 451.240.250
Source : SNPSF, octobre 2006.
Ce tableau présente les recettes effectuées au compte du mois d’octobre
2006, dont le montant total est de 451.240.250 FC. Ces recettes constituent
l’élément fondamental de l’analyse prévisionnelle effectuée par les dirigeants de la
société. Ces recettes sont basées sur une analyse interne et une analyse externe qui
intègre l’évolution économique globale de la société.
45
Tableau N° 8 : Dépenses mensuelles de la SNPSF
Date Libellés Montants N° de compte
en FC
14 / 10 / 2006 Virement vers la trésorerie 150.275..000 5132
publique
19 / 10 / 2006 Virement vers la trésorerie 35.772.000 5132
publique
24 / 10 / 2006 Salaire du personnel 110.240.250 6411
28 / 10 / 2006 Achat d’un ordinateur 650.000 606
30 / 10 / 2006 Assurance 840.000 616
Total 397.777.250
Source : SNPSF, octobre 2006.
Ce tableau présente les dépenses effectuées au compte du mois d’octobre
2006 dont le montant est de 397.777.250 FC. Les dépenses constituent les
règlements des fournisseurs, paiement de frais, salaires et des fonds versés dans le
compte de l’État.
A.4.3. Le solde
Le solde est la différence entre le montant des recettes et le montant des
dépenses dans une période donnée. Le trésorier de la SNPSF présente le solde du
mois d’octobre 2006 dans le tableau ci-dessous.
Tableau N° 9 : Le solde du mois
Date Libellé Montant en FC
30 / 09 / 2006 Solde de fin de période 48.157.150
30 / 10 / 2006 Recettes du mois 451.240.250
30 / 10 / 2006 Dépenses du mois 397.777.250
30 / 10 / 2006 Solde du mois 101.620.180
Source : SNPSF, octobre 2006.
Solde = (solde du mois précédent + recettes du mois) – dépenses du mois
AN : solde = (48.157.150 + 451.240.250) – 397.777.250
Solde du mois = 101.620.180 FC.
46
fait apparaître des excédents de trésorerie. D’où le mois d’octobre présente un
résultat positif de ces opérations.
A.5. Le virement
Le virement est un procédé de transfert comptable d’avoir disponible détenu
(un solde créditeur) ou mobilisable (ouverture de crédit) en forme scripturale. Il est
qualifié un couple d’écriture algébriquement inverse mais causalement relié opérer
de façon synchroniser sur deux comptes dont l’un est augmenté à concurrencer de la
diminution préalablement imputée à l’autre3.
Le service comptable de la SNPSF a deux sortes de virement : Le virement
interne et le virement externe.
3
ZAFALIE Marie Edumée, Cours, Technique bancaire, année 2005.
47
DEUXIEME PARTIE : CONTRIBUTION À ANALYSE DU
SYSTEME COMPTABLE À LA SNPSF
48
CHAPITRE I: THEORIE SUR L’ORGANISATION
COMPTABLE
Une multitude de spécialistes en matière de comptabilité ont connu une
réputation grâce aux œuvres auxquelles ils se sont consacrés, mais la mise en
application des ces œuvres met à l’épreuve plusieurs paramètres d’adéquation sur le
niveau de développement économique du pays où se situe la société.
Les principes que nous allons citer ci-après sont au nombre de huit :
1. Le principe de coût historique ;
2. Le principe de prudence ;
3. Le principe d’autonomie des exercices comptables
4. Le principe de permanence des méthodes ;
5. Le principe de bonnes informations ;
6. Le principe de continuité de l’exploitation ;
7. Le principe de non compassion ;
8. Le principe de l’identité du bilan d’ouverture d’un exercice au bilan de clôture de
l’exercice précédent.
49
Il faut préciser que ces principes constituent des éléments essentiels dans le
reste de notre travail, où nous allons exposer comment la SNPSF veille ou non au
respect de ces principes dans ces procédures comptables.
De ce fait, il nous parait très important de répondre, l’un après l’autre, à ces
huit principes pour les expliquer et pour voir, le cas échéant, les éventuelles
exceptions qui caractérisent, en général, tous les principes.
A noter que deux règles découlent de ce principe : primo, tous les biens
acquis à titre onéreux sont comptabilisés à leur coûts d’acquisition, c’est-à-dire au
prix d’achat de matériel ; il faut ajouter tous les fruits engendrés par son acquisition
avant sa mise en service effectif. Seconder, les biens apportés à la société par des
tiers sont comptabilisés à leur valeur d’apport ou à leur valeur vénal au jour de la
transaction.
50
2. Le principe de prudence
Dans le langage courant, on dit que la prudence est mère de sûreté. En
comptabilité, la prudence est le principe qui impose au comptable d’une société de
prendre en considération tout fait ou événement susceptible d’altérer le patrimoine et
les résultats de la société. C’est en quelque sorte une attitude que le comptable doit
adopter pour faire face aux risques.
Pour pouvoir respecter ce principe, deux règles doivent être respectées dans
l’analyse des comptes de synthèse. En effet, en ce qui concerne le bilan, les
éléments du poste d’actif sont évalués à la plus faible de la valeur d’inventaire ou de
la valeur d’entrée, quant aux rubriques du poste de passif, la valeur d’inventaire est
retenue si elle est supérieure à la valeur d’entrée, sinon la valeur d’entrée est
maintenue.
51
Valeur brute d’entrée – valeur actuelle = plus value ou moins value lente (non réalisé)
Pourtant, au fil des ans de son existence, la société est astreinte à mettre des
informations de synthèses périodiques qui pourraient lui servir d’outil à la prise d’une
décision quelconque relative à la bonne gestion de la société. Ces informations
pourraient aussi lui servir d’élément de conviction à soumettre aux établissements
bancaires ou de crédits lors de la demande de crédit. Et surtout, ces informations
constituent des documents obligatoires demandés par l’administration fiscale
pendant la souscription déclarative de la société pour régulariser sa situation fiscale.
La teneur du principe s’explique par le fait que chaque exercice comptable doit
constituer un tout et distinct de la période antérieure et celle du futur. Selon ce
principe, la conception du compte de gestion doit se faire pour que tous les produits
et toutes les charges propres à un exercice lui soient rattachés, et tout de suite
comptabilisés dès leur réalisation, et non pas en fonction de leur engagement ou de
leur paiement.
52
possède aussi une exception quant à la comptabilisation dite « méthodes
d’achèvement des travaux ».
Comme tous les autres principes que nous venons d’avancer plus haut, celui-
ci présente aussi des exceptions. Les exceptions accordées dans ce principe doivent
être justifiées par la volonté de rechercher une meilleure information.
53
5. Le principe de bonne information
Ce principe consiste à garantir la moralité des comptables dans la tenue
journalière de leur comptabilité et remet en exergue la véracité des documents du
synthèse établis par eux à la fin de l’exercice comptable et / ou à un mouvement
voulu.
Nous supposons que l’application de ce principe a une bonne foi des règles et
des procédures comptables. Le plan comptable général de la SNPSF indique dans
l’énoncé des conditions à remplir pour satisfaire à l’obligation de sincérité, que les
informations comptables doivent donner à leur utilisateur une description adéquate,
loyale, claire, précise et complète des opérations, événements et situation. Nous
savons que la publicité est parmi des méthodes comptables utilisées par la SNPSF
et des éléments de cette bonne information.
54
Exactement ce principe a une base des règles d’évaluation des éléments
d’actif et signifie que la SNPSF doit se placer dans la perspective d’une continué de
son exploitation et d’une liquidation pour l’établissement des documents des
synthèses.
55
L’inventaire et la vérification des actifs examinent trois aspects suivants :
L’existence (la présence de l’inventaire physique des stocks et des
immobilisations)
La propriété de ces éléments (titre de propriété pour les terrains, les
immeubles les véhicules etc.).
La valeur (le coût d’acquisition avec leur facture d’achat, le coût de revient
des stock et les soldes des comptes clients avec leur facture de vente)
A. L’analyse comptable
L’analyse comptable est la phase la plus importante du processus comptable
car elle permet, à partir d’une pièce justificative (factures fournisseurs, factures
clients, avis de débit et crédit bancaires, avis de paiement de douane,…), de définir
la nature économique et financière de l’opération.
56
Enfin, cette phase consiste à attribuer un numéro ordonné de classement
interne du document, dans le but de faciliter son repérage physique au cours d’une
recherche ultérieure, et préciser le libellé de l’opération, et surtout la date de
l’analyse avant sa transmission aux autres services.
B. La pré-imputaion
La pré-imputation consiste à transcrire sur un support approprié (cachet
d’imputation au verso de la pièce elle-même ou à son recto, papillon attachée au
document de base,…), le résultat d’analyse que nous venons d’exposer ci-dessus.
C. La pré-totalisation
57
D. Le plan comptable général
Le plan comptable est la liste des comptes (ou numéros de compte) utilisés
par un acteur économique (société ou personne physique) au sein de son système
comptable pour enregistrer les événements économiques et financiers selon un
classement normalisé dans le respect des principes comptables. C’est autrement dit,
un standard de classification de base de la comptabilité4.
Chaque société a son propre plan comptable selon sa nature et ses besoins
d’analyse. Elle peut (ou doit selon certaines législations) s’appuyer sur un cadre
comptable préétabli.
4
http//www.experts_comptable.fr/htm/pub/souhait/pcg99.htm
58
Ainsi, lorsqu’une société doit consolider la comptabilité de ses filiales, il est
souvent nécessaire d’établir un tableau de correspondance de compte à compte, voir
même de créer des comptes analytiques spécialisés puisque le plan comptable
comorien n’est pas le même que par exemple, le plan comptable Malgache et que la
correspondance entre les compte n’est jamais idéalement établie d’une législation
comptable à l’autre.
Des comptes nouveaux n’existent pas dans le plan comptable général et les
numéros ne sont pas encore connus du personnel parce qu’ils ne sont pas diffusés
au sein de la société.
Le plan comptable général comporte une liste des comptes avec des utilités et
des numéros précis. Les comptes sont répartis en sept classes.
59
D.2. Les comptes de gestion
société, soit en vertu d’une obligation légale (exemple : les impôts), soit
Les comptes des produits enregistrent la valeur des sorties des biens et
services fournis par la société. Pour le plan comptable de la SNPSF, voir annexe tout
entier.
E.1. Le compte
Quand le flux correspondant est un emploi pour la société, le montant est
porté à gauche du tableau, au débit ; quand le flux correspondant est une ressource
60
pour la société, le montant est porté à droite, au crédit. C’est pourquoi on peut
employer indifféremment emploi pour débit, et ressource pour crédit.
Tableau N° 10 : Le compte de marchandise
Débit Crédit
Date Libellé Montant Date Libellé Montant
en FC en FC
05/10/2006 Achat de fourniture 750.000 04/10/2006 Vente de timbre 670.000
de bureau
12/10/2006 Prélèvement de 450.500 07/10/2006 Commission 250.000
Comores Télécom Western Union
14/10/2006 Paiement CNE 700.000 13/10/2006 Versement CNE 980.500
Total 1.900.500 Total 1.900.500
Source : enquête personnelle, janvier 2007.
L’usage des termes emploi et ressource est commode lorsqu’il s’agit de
présenter une interprétation économique des deux grands documents de synthèse.
Mais dès qu’il s’agit d’analyser les opérations réalisées par une société, il est de loin
préférable d’utiliser les termes de débit et de crédit.
61
Si total de débit < total crédit, le solde est créditeur.
Dès son origine jusqu’à nos jours, les techniques comptables comptent trois
grandes catégories du système comptable. L’adoption d’un système approprié par
chaque unité économique dépend de son niveau technologique, de sa taille et de ses
besoins professionnels.
Ce système est très utilisé par les sociétés dont la tenue de la comptabilité est
encore manuelle. Le principe est très simple : à une pièce comptable correspond une
écriture comptable.
62
C’est aussi une activité comptable caractérisée par la répartition d’un grand
nombre d’enregistrements identiques. La mise en place d’une organisation
comptable destinée à réaliser les travaux est indispensable pour réduire les risques
d’erreurs et les coûts de traitements.
Ces travaux peuvent faire l’objet de perfectionnement et constituent
l’organisation comptable du système classique.
Schématiquement, l’organisation peut se présenter comme suit :
63
Figure N° 1 : Présentation Schématique de l’organis ation
Documents de base
Analyse
Journal
Grand livre
e
Source : ALAIN Monchal, Comptabilité générale, 2 édition, Nathan, Paris, 1992, p. 255.
64
Des critiques ont été émises à l’encontre de ce système. Roland Guinamard
parle de cette science en ces termes : « Le système classique est intéressant en tant
que système de base d’organisation comptable. Mais, il faut bien remarquer que la
société, même de faible importance, à de nombreuse enregistrements à opérer et qui
aussi le journal se trouve vite volumineux. Il s’ensuit un travail énorme et fastidieux
qu niveau des ressorts au grand livre »5.
Par la suite, les totaux des écritures passées dans les journaux divisionnaires
(J.D) sont reportés quotidiennement dans le journal général. En fin de compte, le
nombre journalier des opérations passées en écriture doit correspondre au nombre
des journaux divisionnaires, auxquels il faut ajouter les opérations diverses (O.D) qui,
en raison de leur fréquence passagère, n’ont pas fait l’objet d’une création de journal
divisionnaire.
5
GUINAMARD Roland, Comptabilité générale, Delmas et Cie, 1981, p. 85.
65
Schématiquement, son organisation peut se présenter comme suit :
Figure N° 2 : Système de classement avec division d u journal
BALANCE
Travail périodique
e
Source : COLASSE Bernard, Comptabilité générale, 4 édition, économie, 1993, p 268.
66
A.3. Le système centralisateur
C’est le système le plus couramment usité. Il ressemble à celui qu’on a vu
précédemment, mais la différence se situe sur la date de passation des reports de
journaux divisionnaires ou journaux auxiliaires (J.A), au journal général. En effet, si le
report au journal se fait quotidiennement dans le système classique avec division de
journal, la centralisation des journaux divisionnaires, au journal général se fait très
souvent mensuellement.
67
Figure N° 3 : Le système de centralisation
JOURNAL GENERAL
GRAND LIVRE Grand livre auxiliaire des Grand livre des fournisseurs
GENERAL clients
Contrôle
DOCUMENTS ET
COMPTES ANNUELS
Travail quotidien Travail périodique Travail fin de l’exercice (fin d’année)
e
Source : ALAIN Monchal, Comptabilité générale, 2 édition, Nathan, Paris, 1992, p. 270.
68
Dans cette organisation comptable, les opérations sont enregistrées, après pré-
comptabilisation, sur les journaux auxiliaires qui feront l’objet d’une centralisation en
fin de période, dans un journal général.
Cependant, alors que les comptes individuels client fournisseur sont mis à jour
quotidiennement, la mise à jour des comptes généraux est différée et globalement
réalisée à la fin de chaque période comptable (le plus souvent mensuel).
Les procédés par décalque sont basés sur une comptabilité tenue
manuellement avec ou pour support un journal de fonds sur lequel sont superposés
(avec ou sans carbone pour les documents autocopiants), les différentes fiches des
comptes successivement concernées. Les reports sont donc effectués par décalque
entre le grand livre et le journal.
69
Figure N° 4 : Schéma du traitement manuel et par dé calque
Documents de base
Analyse
Enregistrements simultanés
Sur les comptes
Sur le journal par des duplication
Travail
quotidien
Journal
Relevé nominatifs
Bilan
Contrôles Travail
périodique
Documents et comptes annuels
e
Source : ALAIN Monchal, Comptabilité générale, 2 édition, Nathan, Paris, 1992, p. 370.
70
B.2. Les traitements informatiques
Les procédés de traitement informatique permettent de limiter l’intervention de
l’homme au processus de l’activité comptable à la seule opération de saisie des
écritures à passer. Les traitements sont immédiats, les reports sont automatiques,
les éditions des documents comme la balance, le grand livre, le bilan, les grandeurs
caractéristiques de gestion et le compte de résultat sont automatiques.
71
la mise en place de la comptabilité : phase préalable obligatoire pour
débuter tout travail comptable. Elle correspond à l’ouverture d’un
dossier dans le fichier société et à la création d’un plan de compte.
l’exploitation courant : il s’agit de la saisie des écritures et l’édition de
différents sous produits du travail comptable.
Documents de base
Analyse
Saisie
Journal
Grand livre
Grand livre auxiliaire
72
CHAPITRE II : LES DIFFERENTS CONCEPTS DE
L’ORGANISATION COMPTABLE
A. Approche comptable
Dans cette approche, l’organisation comptable d’une société est caractérisée
par la mise en œuvre d’un système comptable adéquat à sa structure, à ses
caractéristiques et à ses besoins.
A.1. Définition
Le système comptable est un ensemble organique des registres ou
documents permettant l’inscription chronologique des faits comptables.
6
RAHARIMALALA Bakolisoa. V, Cours Comptabilité I, en gestion, 2002-2003.
73
Cette situation est résumée et justifiée par des documents de base dans des
livres comptables exigés par les dispositions générales du plan comptable à savoir :
le livre du journal ;
le grand livre ;
le livre d’invention.
Ainsi, les livres généralement tenus par la société d’une façon légale sont
caractérisés par :
le journal ;
le grand livre ;
à balance ;
le compte de résultat ;
le bilan.
A.2.1.1. Le journal
C’est un livre comptable destiné à enregistrer, opération par opération, jour
par jour, les flux de la société. Sa tenue est obligatoire, et tout enregistrement dans
ce journal respecte le principe de la partie double : le total des sommes inscrits au
débits est égal à celui des crédits.
A.2.1.3. La balance
C’est la récapitulation des mouvements et soldes de tous les comptes. En
général, la balance est éditée par mois. C’est un tableau de bord permettant de
vérifier l’évolution des soldes des comptes d’une période à l’autre (présentation
analytique des comptes).
74
A.2.1.4. Le compte de résultat
Il fait partie du sous-ensemble des états financiers préconisés par le plan
comptable de la société. Ce compte regroupe les comptes de charge et des produits
pour générer le bénéfice ou la perte de l’exercice. Cet état est édité obligatoirement
avant la clôture de l’exercice. Enfin, les comptes de charges et de produits sont
classés par nature économique dans ce compte de synthèse.
A.2.1.5. Le bilan
Le bilan est une image financière de la société à une date précise. Il
représente la situation patrimoniale à une date donnée, ou encore l’origine des
moyens de financement de la société (passif) et leur utilisation (actif)7.
Le bilan est parmi les états financiers exigés par le plan comptable général de
la société. Dans le bilan, les éléments d’actif sont classés par destination et ceux du
passif par origine. Universellement, l’actif est égal au passif, cette égalité doit être
respectée. Cet état est édité avant la clôture définitive de l’exercice.
Ainsi, la comptabilité des matières procure la valeur des stocks des matières
consommables à la fin de l’exercice. Le rapprochement entre la comptabilité des
matières et la comptabilité générale est nécessaire à chaque fin de période, d’où
achat + frais = consommable statistique des entrées. La valeur des achats des
matières consommables (E1) et les frais liés aux achats des matières consommables
(E2) sont fournis par la comptabilité générale.
Les statistiques des entrées (δ) sont fournies par la comptabilité des matières,
d’où l’équation : E1 + E2 = δ.
7
RAHARIMALALA Bakolisoa. V, Cours Comptabilité I, en gestion, 2002-2003.
75
A.2.3. La comptabilité analytique
Le système de la comptabilité analytique devrait permettre une analyse des
coûts par centre de responsabilité, et la détermination du prix de revient des produits.
Mais dans les sociétés ayant un certain développement, le système des livres
auxiliaires devient pratiquement insuffisant. A cet effet, le système centralisateur
permet de palier ces inconvénients. Il fonctionne de la façon suivante :
Travail quotidien : ce travail consiste à enregistrer de façon chronologique
les opérations dans le journal auxiliaire et translater chaque opération dans le
grand livre auxiliaire ;
Travail périodique : les écritures dans les journaux auxiliaires ou
divisionnaires sont reprises et centralisées dans le journal général, les
rapports sont contrôlés par la balance générale.
76
C. Approche d’audit
L’organisation comptable bien articulée semble de nature à garantir la
réalisation d’un contrôle interne efficace.
C.1. Définition
Le contrôle interne est l’ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de la
société. Il a pour but, d’un côté d’assurer la protection, le sauvegarde du patrimoine
et la qualité de l’information, de l’autre, l’application des instructions de la direction et
de favoriser l’amélioration des performances8.
8
MIHA Antoine de Padou, Cours Révision comptable II, en gestion, 2005-2006.
77
le principe de la séparation des tâches et des fonctions ;
l’existence d’un document adéquat.
Cette séparation des tâches est fondamentale sur le plan du contrôle interne
car elle permet un contrôle réciproque de leur exécution. Ainsi, les instructions à
l’image des services comptables doivent être regroupées sous forme de manuel de
procédure.
E. Approche sociologique
Dans cette approche, la fonction comptable demande beaucoup de rigueur et
d’attention car elle exige l’exactitude totale ; ou doit toujours tout enregistrer. Pour
78
cette raison, elle doit faire appel à une personne spécialisée, compétente, attentive,
méticuleuse… et intègre.
F. La politique de rémunération
Elle repose sur les qualités d’une bonne formule de rémunération.
79
Le salarié doit être connu avant l’exécution du travail ;
Le paiement de la rémunération doit suivre de très près le travail ;
La formule choisie doit faire participer le personnel aux fruits de la
productivité et créer la solidarité des intérêts.
80
journaux auxiliaires financiers, les journaux auxiliaires d’achat, les journaux
auxiliaires de vente, les journaux auxiliaires divers, les journaux auxiliaires reprise de
solde, les journaux de la comptabilité de bureau et le grand livre.
Les journaux auxiliaires des caisses ont des modalités à suivre : journal
auxiliaire de la caisse dépense et journal auxiliaire de la vente (au comptant ou à
crédit) et peuvent être présentés ainsi :
81
Tableau N° 11 : Journal auxiliaire de la caisse dép ense
Mois de novembre 2006 (en Franc Comorien FC).
Date N° de Libellé Compte à créditer Compte à débiter
pièce
Caisse Escompte Virement Divers
obtenu interne Somme Compte
Achat au
er
1 / 0159 comptant 533.700 533.700
11
Versement à la
6 / 11 0160 banque 3.500.000 3.500.000
Retrait personnel 112.500 Compte de
12 / 11 0161 112.500 l’exploitant
Machine à écrire
15 / 11 0162 444.750 444.750
Loyer de
18 / 11 0163 l’immeuble 127.500 127.500 Location
Achat au
20 / 11 0164 comptant 410.250 8.205 418.455
Réparation
23 / 11 0165 micro-ordinateur 35.000 35.000
Insertions
26 / 11 0166 publicitaires 32.350 32.350
Salaire net aux Personnel
31 / 11 0167 employés 7.500.000 7.500.000 rémunération
du
Total 12.887.050 8.205 4.955.255 7.740.000
12.695.255 12.695.255
82
virement interne au compte à débiter. Le total du compte à créditer est égal au total
du compte à débiter.
Tableau N° 12 : Journal auxiliaire des ventes au co mptant et à crédit
Mois de novembre 2006 (en Franc Comorien FC)
Date N° de Libellé Compte à débiter Compte à créditer
pièce
Virement Escompte Client Vente des TVA à
interne accordé marchandises 18,36%
Vente des
3 / 11 4230 timbres 40.000 32.656 7.344
Vente des
10 / 11 4231 télécartes 550.000 449.020 100.980
14 / 11 4232 Client
Mohamed 5.170.450 4.221.155,38 949.294,62
16 / 11 4233 Client Saïd 25.000 1.225.000 1.020.500 229.500
Vente au
24 / 11 4234 comptant 7.450.650 6.082.710,66 1.367.939,34
Total 7.450.650 25.000 6.985.450 11.806.042 2.655.057,96
14.461.100 14.461.100
83
A.3. Les journaux auxiliaires financiers
Ces journaux regroupent tous les journaux auxiliaires de banque à savoir le
journal auxiliaire Caisse Compte Postaux (CCP), Banque Centrale des Comores
(BCC), Banque de l’industrie et du Commerce (BIC), Banque Nationale de
Développement (BND).
Afin d’éviter qu’un double enregistrement ne se produise, pour les cas des
opérations qui intéressent simultanément deux journaux auxiliaires, un compte de
virement interne est à utiliser. On rencontre très souvent le mouvement aux
opérations d’approvisionnement caisse et de versement en espèce ; en fait, ces
opérations intéressent à la fois le journal auxiliaire caisse et celui de la banque.
9 e
ALAIN Monchal, Comptabilité générale, 2 édition, Nathan, Paris, 1992.
84
Elles peuvent aussi concerner les pénalisations dues à l’immobilisation des
conteneurs comme les frais. En un mot, ce journal enregistre, ou bien les charges,
ou bien les débours de dossiers traités en contrepartie des comptes fournisseurs.
Il permet aussi de passer les écritures des notes de débit et des notes de
crédit résultant des opérations effectuées avec le siège.
10
*SAARI : C’est un logiciel de comptabilité sous les environnements du système d’exploitation Windows.
85
Il permet également de solder les petits surplus, ou du moins résultant du
traitement des dossiers par la passassions des écritures d’équilibrage. Les écritures
qui ne sont pas de fréquence relative sont enregistrées dans ce journal auxiliaire.
Le personnel est payé vers le 25 de chaque mois. Toutes les données liées à
la paie sont centralisées dans le journal auxiliaire de salaire. Au débit, on trouve le
traitement de base, les indemnités et les charges patronales. La contrepartie du
crédit est constituée de la rémunération des remboursements des dettes du
personnel, les différents organismes c’est-à-dire la caisse de prévoyance, comité
d’entreprise.
86
Tableau N° 13 : Bordereau d’imputation
Compte à débit Compte à crédit
N° de Intitulé du compte Montant en N° de compte Intitulé du compte Montant en
compte FC FC
531 Casse de receveur 2.525.500 707 Vente de timbre 250.000
741 paiement CCP 575.000
6472 Versement CNE 1.700.500
4111 Saïd 382.425 707 Vente de figurine 382.425
5121 BIC 1.500.000 531 Caisse de receveur 3.450.000
6473 Versement de caisse 700.000
742 Paiement CNE 1.250.000
5122 BND 3.450.000 4117 Client Western Union 15.470.000
5121 BIC 4.900.000
5123 BCC 7.120.000
5311 Caisse CCP 900.000 4112 Client CCP 900.000
5312 Caisse CNE 2.090.000 4113 Client CNE 2.090.000
Total 24.817.925 Total 24.817.925
Source : SNPSF, octobre 2006.
Ce tableau est la représentation utilisée pour simplifier la disposition réelle du
compte. Dans la pratique, les informations complémentaires sont indispensables. On
doit présenter le compte ci-dessus dans le livre journal.
87
Voici un extrait de l’enregistrement du livre journal du 14 octobre 2006 de la
SNPSF.
Livre journal en Franc Comorien (FC)
N° de compte 14 octobre 2006 Débit Crédit
531 Versement de receveur 2.525.500
707 Vente de timbre 250.000
741 Paiement CCP 575.000
6472 Versement CNE 1.700.500
88
C’est un extrait du livre journal de la SNPSF qui a été effectué le 14 octobre
2006. On constate que chaque article correspond à une opération, le libellé fournit
une explication, et surtout les références du document de base c’est-à-dire le
bordereau d’imputation. Les comptes débités sont inscrits en premier, les comptes
crédités sont inscrits avec un retrait, la justification de la pièce, et à la fin de
séquence, on a trouvé que le total débits est égal au total crédits.
89
D 5312 Caisse SNE C D 4113 Client CNE C
C : Crédit ;
D : débit.
La journée était toujours le 14 octobre 2006, les reports ont été ainsi effectués
dans le grand livre. Les renseignements essentiels figurent sur chaque compte du
grand livre. Les sommes sont placées suivant la nature de l’opération au débit et au
crédit. Le nom du compte joue en contre partie et la page de l’opération est inscrite
afin de retrouver le libellé. Ces valeurs sont en Franc Comorien (FC).
B. L’état de rapprochement
C’est un document extracomptable qui permet d’expliquer les différences
entre le solde du compte « 512 » et le solde de relevé bancaire. La société dresse
deux tableaux11 :
B.1. Le but
L’état de rapprochement bancaire a pour but de vérifier la concordance de
deux comptes (compte banque et compte envoyé par la banque) et de déterminer le
même solde. Il s’agit d’un contrôle. Les différences peuvent parvenir :
des outils d’enregistrement
des agios que nous découvrons sur le compte envoyé par la banque ;
des erreurs dans nos livres ;
des décalages de certaines opérations que nous connaissons d’abord et que
la banque enregistre après ou inversement.
11
RAHARIMALALA Bakolisoa. V, Cours Comptabilité II, en gestion, 2003-2004.
90
le compte banque ;
le dernier état de rapprochement bancaire.
B.2.1.Lettrage
Le premier travail consiste à comparer le compte envoyé par la banque et
l’état de rapprochement bancaire du mois précédent. Les sommes figurant sur l’état
de rapprochement bancaire du mois précédent doivent se trouver sur le compte
envoyé par la banque du mois en cours. Il faut les pointer sur les deux documents.
Les sommes restantes seront à reporter sur l’état de rapprochement du mois en
cours.
91
Tableau N° 14 : Le relevé bancaire (en FC)
Date BIC Relevé de compte SNPSF N° de
bancaire compte 002678732
Désignation Débit Crédit
er
1 10-06 Solde fin de période 834.000
03-10-06 Chèque N° 5324 71.000
05-10-06 Chèque N° 5324 200.000
06-10-06 Négociation d’effet 645.835
10-10-06 Virement salaire (octobre) 1.846.040
11-10-06 Remise chèque 3.923.600
13-10-06 Prélèvement Télécom 316.500
14-10-06 Chèque N° 5324 75.000
15-10-06 Frais de tenu de compte 2.500
18-10-06 Frais impayé 3.500
18-10-06 Impayé M. Soulé 98.200
22-10-06 Chèque N° 5327 378.000
26-10-06 Virement client Ali 1.237.000
28-10-06 Encaissement d’effet net 462.800
30-10-06 Domiciliation d’effet 482.700
3.473.440 7.103.235
Solde créditeur du 31-10-06 3.629.795.
Source SNPSF, octobre 2006.
92
La procédure du travail consiste à :
[comparer les soldes du respect (au débit) comparaison du compte envoyé
par la banque et de l’état de rapprochement du mois précédent].
pointer les sommes de la comparaison [du compte envoyé par la banque et du
journal de banque].
établir l’état de rapprochement :
reporter les soldes respectifs de fin de période ;
rapprocher le débit du journal de banque (recettes) et le débit du relevé
du journal de banque (dépenses), et le débit du relevé bancaire ;
déterminer les soldes rectifiés, les soldes doivent être de même valeur ;
comptabilisation [seulement les écritures qui ne sont pas enregistrées
dans la société].
93
Débit Relevé du compte bancaire (au grand livre) crédit
Date Date
09-10-06 Chèque N° 5326 262.200 Solde débiteur à rectifier 3.629.795
18-10-06 Chèque N°5328 54.800 26-10-06 Reprise de chèques 1.267.000
30-06-06 Chèque N°5329 488.060 29-06-06 Virement d’espèce 897.000
Total 805.060 5.793.795
Solde créditeur 4.988.735
Source : Nos propres enquêtes, février 2007.
La procédure de l’enregistrement du grand livre est le suivant : Sur la banque
BIC l’enregistrement dans le grand livre a été effectué de la façon suivante : on a
débité le solde débiteur et les montants non pointés qui se trouvent au crédit du
tableau du relevé du compte bancaire ; en contre partie, on a crédité les montants
non pointés qui se trouvent au débit du relevé du compte bancaire.
Après avoir enregistré les deux grands livres, on a constaté que le solde
débiteur de la banque est égal au solde du relevé du comte bancaire.
Après avoir enregistré les deux grands livres, on a observé que le solde
débiteur de la banque est égal au solde créditeur du compte envoyé par la banque.
94
Les comptables sont appelés à travailler au jour le jour pour présenter des
informations fiables chaque mois, chaque trimestre, voire chaque semestre pour
présenter les rapports financiers à la fin de l’année. C’est ainsi qu’il faudra
distinguer :
Les travaux quotidiens ;
Les travaux mensuels ;
Les travaux annuels.
95
qui concerne la SNPSF, les travaux mensuels concernent essentiellement le tableau
de bord.
A. Diagnostic
Notre séjour à la SNPSF a été source d’inspiration, de savoir-faire et de savoir
être. Nous avons procédé à un diagnostic qui nous a permis, en toute modestie, de
mettre en évidence les forces et les faiblesses suivantes, liées aux procédures
d’organisation du service comptable.
96
sont minutieusement vérifiées par les guichetiers, le commis d’ordre, le receveur et le
centre de contrôle de la comptabilité de bureau.
97
Pourtant, ils sont d’une nécessité incontestable pour l’atteinte effective des
objectifs d’une comptabilité. L’étude que nous avons menée nous a aussi permis de
constater l’insuffisance du personnel dans l’agence comptable ; seuls deux agents y
assurent, sous tutelle de l’agent comptable principal différentes activités comptables.
B. Suggestions
Face aux contraintes que nous avons notées ci-haut, nous suggérons à la
SNPSF de :
Considérer les principes comptables fondamentaux suivant pour mieux
maîtriser ses opérations comptables et financières, et surtout pour disposer
d’un circuit d’information fiable. Il s’agit du principe de la non compassion,
celui de la prééminence de la réalité sur la balance et celui de l’intangibilité du
bilan d’ouverture ;
Mettre à la disposition du CCCB, non seulement un personnel qualifié et
compétant formé pour effectuer pleinement les travaux, mais aussi les outils et
les conditions de travail lui permettant de mener à bien son exigence
professionnelle ;
Harmoniser les méthodes de présentation comptable dans tous les bureaux
régionaux ;
Mettre à la disposition du SNPSF un logiciel de comptabilité dans les bureaux
de poste ainsi qu’au CCCB ;
Mettre en place un manuel de procédure comptable devant être mis à jour
régulièrement pour s’adapter à la réalité du moment et pour éviter que les
personnes mal intentionnées puissent les étudier profondément pour les
contourner plus tard. Une fois établies, ces procédures doivent être
communiquées aux personnes concernées, tout en laissant au département
contrôle de gestion le soin d’en assurer le suivi et leur application effective ;
Au vue de la situation que nous avons vécue à la SNPSF, nous suggérons
que la société mette en place, et le plus rapidement possible, une comptabilité
qui permettra de servir en ligne les achats de la société.
98
exemple pour les statistiques et le système d’information, en plus d’aide comptable
et d’un secrétaire comptable.
99
CONCLUSION
Généralement, les mouvements réels et financiers de la SNPSF sont
enregistrés à l’agence comptable. Les opérations internationales sont directement
recueillies dans la dite agence VIA les Nouvelles Technologies de l’Information et de
la Communication (NTIC).
La SNPSF va être confrontée aux interactions économiques et doit s’adapter à
un environnement compétitif, concurrentiel, et trouver d’autres créneaux à exploiter
face à son concurrent actuel, le BIC et l’avènement du crédit lyonnais à Moroni.
L’assiduité des agents, conséquence logique de la politique de motivation menée par
la société, est à l’origine des résultats, des rendements au niveau de la productivité
(Activité SNPSF).
Durant les deux mois de stage, l’étude que nous avons menée à la SNPSF et
plus précisément à l’agence comptable, nous a poussé à choisir le thème
« Contribution à l’analyse du système comptable de la SNPSF ». Ce sujet nous a
permis de connaître les activités globales de l’agence comptable, c’est-à-dire les
enregistrements, le bilan, le compte de résultat etc.
100
ANNEXES
101
102
103
104
105
106
107
108
109
110
111
112
113
114
115
116
117
118
119
120
LISTE DES TABLEAUX ET DES FIGURES
TABLEAU X
FIGURES
121 102
BIBLIOGRAPHIE
85.
WEBLIOGRAPHIE
http//www.experts_comptables.fr/html/pub/souhait/pcg99.htm
http//www.finances.gouv.fr
http//www.snpsf.km
COURS
122 103
TABLE DES MATIERES
Liste des cigles et des abréviations ........................................................................ 1
SOMMAIRE.......................................................................... Erreur ! Signet non défini.
REMERCIEMENTS ..................................................................................................... 4
INTRODUCTION ......................................................................................................... 5
PREMIERE PARTIE : LA SNPSF ET SON SYSTÈME COMPTABLE ....................... 7
CHAPITRE I : LA STRUCTURE DE LA SEPSF......................................................... 8
Section I : Evolution historique et sa présentation ................................................................. 8
A. Evolution historique ................................................................................................... 8
B. Présentation de la SNPSF ........................................................................................... 8
C. Le cadre constitutionnel.............................................................................................. 9
Section II : Les objectifs et missions de la société ............................................................... 10
A. Les objectifs .............................................................................................................. 10
B. Les missions ............................................................................................................. 11
Section III : La structure organisationnelle .......................................................................... 12
A. Le conseil d’Administration (CA) ............................................................................ 12
B. La direction générale (DG) ....................................................................................... 12
B.1. Le Directeur Général (DG) ................................................................................... 13
B.2. Le Directeur de la Poste (DP) ............................................................................... 13
B.3. Le Directeur du service financier DSF ................................................................. 14
B.4. Le Directeur Commercial DC .............................................................................. 14
B.5. Le directeur Administratif et financier DAF ........................................................ 14
B.6. Le Directeur des Ressources Humaines DRH ...................................................... 15
B.6.1. La politique du personnel ................................................................................. 15
B.6.2. La gestion du personnel .................................................................................... 15
B.6.3. Les relations sociales ........................................................................................ 16
B.6.4. L’intégration du personnel................................................................................ 16
B.7. Le Directeur Technique DT.................................................................................. 16
B.8. L’Agent Comptable Principal ACP ...................................................................... 17
B.8.1. Le service de contrôle de la comptabilité de bureau (SCCB)........................... 17
B.8.2. Le contrôleur de guichet ................................................................................... 18
B.8.3. L’agence comptable .......................................................................................... 18
B.8.3.1. Les agents de guichet .................................................................................... 18
B.8.3.2. Le mandat de paiement ................................................................................. 18
B.8.3.3. La Direction Opérationnelle (DO) ................................................................ 19
C. Organigramme de la: SNPSF ................................................................................... 20
CHAPITRE II : LES ACTIVITES DE LA SNPSF ET SON SYSTÈME COMPTABLE
.................................................................................................................................. 21
Section I : Les produits postaux classiques et les produits intégrés ..................................... 21
A. Les produits postaux classiques................................................................................ 21
A.1. La lettre ................................................................................................................. 21
A.1.1. Définition .......................................................................................................... 21
A.1.2. L’utilisation de la lettre..................................................................................... 21
A.1.3. La présentation de la lettre................................................................................ 22
A.2. La machine à affranchir ........................................................................................ 22
123 104
A.2.1. L’application ..................................................................................................... 22
A.2.2. Avantages ......................................................................................................... 22
A.3. L’envoi recommandé avec valeur déclarée .......................................................... 23
A.3.1. Les formalités ................................................................................................... 23
A.3.1.1. Envoi recommandé ....................................................................................... 23
A.3.1.2. Envoi avec valeur déclaré IDEM.................................................................. 23
A.3.2. Les avantages .................................................................................................... 23
A.3.3. L’utilisations ..................................................................................................... 23
A.4. Le colis postal ....................................................................................................... 24
A.4.1. L’application ..................................................................................................... 24
A.4.2. Les conditions ................................................................................................... 24
A.4.3. L’emballage ...................................................................................................... 24
A.5. Le paquet poste .................................................................................................... 24
A.5.1. Les garanties optionnelles ................................................................................ 24
A.5.1.1. Pour les envois à faible valeur ...................................................................... 24
A.5.1.2. Pour les envois à forte valeur ....................................................................... 24
A.5.1.3. Le petit paquet .............................................................................................. 25
A.6. Le CIDEX ............................................................................................................. 25
A.6.1. L’application ..................................................................................................... 25
A.6.2. La gamme ......................................................................................................... 25
A.7. La poste restante ................................................................................................... 26
A.7.1. L’utilisation de la poste restante ....................................................................... 26
A.8. Le courrier EXPRESS .......................................................................................... 26
A.8.1. Le délai ............................................................................................................. 27
A.8.2. La garantie ........................................................................................................ 27
B. Les produits intégrés ..................................................................................................... 28
B.1. Le Chronopost international ................................................................................. 28
B.1.1. L’offre Chronopost ........................................................................................... 28
B.1.2. « La responsabilité contractuelle de Chronopost »........................................... 29
B.1.3. Les marchandises non acceptées ...................................................................... 29
B.2. La poste FAX ....................................................................................................... 30
B.2.1. Objet ................................................................................................................. 30
B.2.2. Les condition d’admission des documents ....................................................... 30
B.2.3. Le dépôt ............................................................................................................ 31
B.2.4. La taxation ........................................................................................................ 31
B.3. LE RISOGRAPH POSTAL ................................................................................. 31
B.3.1. Définition .......................................................................................................... 31
B.3.2. Application ....................................................................................................... 31
B.4. Le CYBER poste .................................................................................................. 32
B.4.1. Les avantages .................................................................................................... 32
B.4.2. La gamme offerte.............................................................................................. 33
B.4.3. Le réseau CYBER-poste................................................................................... 33
Section II : Les produits financiers ................................................................................... 33
A. Le mandat poste ........................................................................................................ 33
A.1. Définition .............................................................................................................. 33
A.2. L’utilisation du mandat postal .............................................................................. 33
B. La caisse nationale d’épargne (CNE) ....................................................................... 34
B.1. Définition .............................................................................................................. 34
B.2. Les avantages ........................................................................................................ 34
B.3. Les conditions d’ouverture d’un compte .............................................................. 35
124 105
B.4. Les intérêts ............................................................................................................ 35
C. Western Union (WU)................................................................................................ 35
C.1. Définition .............................................................................................................. 36
C.2. L’application de Western Union........................................................................... 36
C.3. Les avantages ........................................................................................................ 37
C.3.1. La rapidité ......................................................................................................... 37
C.3.2. La fiabilité......................................................................................................... 37
C.3.3. La simplicité ..................................................................................................... 37
C.4. La disponibilité de ce service ............................................................................... 38
C.4.1. Recevoir de l’argent.......................................................................................... 38
C.4.2. Envoyer de l’argent .......................................................................................... 38
C.5. Remboursement et frais d’administration............................................................. 39
Section III : Le système comptable de la SNPSF ................................................................. 39
A. Les activités du service comptable de la SNPSF...................................................... 40
A.1. Le bon d’engagement ........................................................................................... 40
A.2. Le journal auxiliaire.............................................................................................. 42
A.3. Les mouvements du fonds du receveur ................................................................ 43
A.3.1. Demande de fonds ............................................................................................ 43
A.3.2. Le versement de fonds ...................................................................................... 43
A.4. La trésorerie .......................................................................................................... 44
A.4.1. Les recettes ....................................................................................................... 44
A.4.2. Les dépenses ..................................................................................................... 45
A.4.3. Le solde ............................................................................................................ 46
A.5. Le virement ........................................................................................................... 47
A.5.1. Le virement interne........................................................................................... 47
A.5.2. Le virement externe .......................................................................................... 47
DEUXIEME PARTIE : CONTRIBUTION À ANALYSE DU SYSTEME COMPTABLE
À LA SNPSF ............................................................................................................. 48
CHAPITRE I : THEORIE SUR L’ORGANISATION COMPTABLE ........................... 49
Section I : Les principes de base comptable ......................................................................... 49
1. Le principe des coûts historiques.............................................................................. 50
2. Le principe de prudence ........................................................................................... 51
3. Le principe d’autonomie des exercices comptables ................................................. 52
4. Le principe de permanence de méthodes .................................................................. 53
5. Le principe de bonne information ............................................................................ 54
6. Le principe de continuité d’exploitation................................................................. 54
7. Le principe de non compassion ................................................................................ 55
8. Le principes de l’identité du bilan d’ouverture d’un exercice au bilan de clôture de
l’exercice précédent .......................................................................................................... 55
Section II : Les étapes organisationnelles de la tenue des comptes...................................... 56
A. L’analyse comptable ................................................................................................. 56
B. La pré-imputaion ...................................................................................................... 57
C. La pré-totalisation ..................................................................................................... 57
D. Le plan comptable général ........................................................................................ 58
D.1. Les comptes de bilan ............................................................................................ 59
D.2. Les comptes de gestion ......................................................................................... 60
E. La comptabilité en partie double .............................................................................. 60
E.1. Le compte ............................................................................................................. 60
E.1.1. Jeu de compte ................................................................................................... 61
125 106
E.1.2. La terminologie relative aux comptes .............................................................. 61
Section III : Les systèmes comptables et les procédés de traitement comptable ................. 62
A. Les systèmes comptables d’enregistrement .............................................................. 62
A.1. Le système classique ............................................................................................ 62
A.2. Le système classique de journal ........................................................................... 65
A.3. Le système centralisateur...................................................................................... 67
B. Le procédé de traitement comptable......................................................................... 69
B.1. Le traitement manuel et par décalque ................................................................... 69
B.2. Les traitements informatiques .............................................................................. 71
CHAPITRE II : LES DIFFERENTS CONCEPTS DE L’ORGANISATION
COMPTABLE............................................................................................................ 73
Section I : Les différentes conceptuelles en matière de comptabilité................................... 73
A. Approche comptable ................................................................................................. 73
A.1. Définition .............................................................................................................. 73
A.2. Etude descriptive d’un système comptable .......................................................... 73
A.2.1. La comptabilité générale .................................................................................. 73
A.2.1.1. Le journal ...................................................................................................... 74
A.2.1.2. Le grand livre................................................................................................ 74
A.2.1.3. La balance ..................................................................................................... 74
A.2.1.4. Le compte de résultat .................................................................................... 75
A.2.1.5. Le bilan ......................................................................................................... 75
A.2.2. La comptabilité des matières ............................................................................ 75
A.2.3. La comptabilité analytique ............................................................................... 76
B. L’évolution du système comptable ........................................................................... 76
C. Approche d’audit ...................................................................................................... 77
C.1. Définition .............................................................................................................. 77
D. Les éléments constitutifs du contrôle interne ........................................................... 77
D.1. Le plan d’organisation .......................................................................................... 77
D.2. Le contrôle de travail comptable .......................................................................... 78
D.3. La protection matérielle ........................................................................................ 78
D.4. La fonction d’audit interne ................................................................................... 78
E. Approche sociologique ............................................................................................. 78
E.1. La procédure de recrutement ................................................................................ 79
E.2. La formation interne et externe ............................................................................ 79
E.2.1. La formation interne ......................................................................................... 79
E.2.2. La formation externe ........................................................................................ 79
F. La politique de rémunération.................................................................................... 79
F.1. Les qualités psychologiques ................................................................................. 79
F.2. Les qualités économiques ..................................................................................... 80
F.3. Les qualités sociales et humaines ......................................................................... 80
Section II : Les fonctionnements du système comptable ..................................................... 80
A. Les états comptables ................................................................................................. 80
A.1. Les journaux auxiliaires de la banque .................................................................. 81
A.2. Le journal auxiliaire de la caisse .......................................................................... 81
A.3. Les journaux auxiliaires financiers ....................................................................... 84
A.4. Le journal auxiliaire achat .................................................................................... 84
A.5. Le journal auxiliaire vente .................................................................................... 85
A.6. Le journal auxiliaire reprises des soldes ............................................................... 85
A.7. Le journal auxiliaire divers ................................................................................... 85
126 107
A.8. Le journal auxiliaire du salaire ............................................................................. 86
A.9. Le journal de comptabilité de bureau ................................................................... 86
A.9.1. Le principe de la partie double ......................................................................... 86
A.9.2. Le bordereau d’imputation .............................................................................. 86
A.9.3. Le livre journal ................................................................................................. 87
A.10. Le grand livre.................................................................................................... 89
B. L’état de rapprochement ........................................................................................... 90
B.1. Le but .................................................................................................................... 90
B.2. Les procédures ...................................................................................................... 91
B.2.1. Lettrage ............................................................................................................. 91
B.2.2. L’établissement de l’état de rapprochement ..................................................... 91
C. Le planning des travaux comptables ........................................................................ 94
C.1. Les travaux quotidiens .......................................................................................... 95
C.2. Les travaux mensuels............................................................................................ 95
C.3. Les travaux annuels .............................................................................................. 96
Section III : Diagnostic et suggestion ................................................................................... 96
A. Diagnostic ................................................................................................................. 96
A.1. Les points forts ..................................................................................................... 96
A.2. Les points faibles .................................................................................................. 97
B. Suggestions ............................................................................................................... 98
CONCLUSION ........................................................................................................ 100
ANNEXES ............................................................................................................... 101
LISTE DES TABLEAUX ET DES FIGURES........................................................... 102
BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................... 122
TABLE DES MATIERES......................................................................................... 123
127 108