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No 2

AVRIL-MAI 1932

BULLETIN DE
DOCUMENTATION

L'OSSATURE
METALLIQUE
L’OSSATURE METALLIQUE
BULLETIN DE DOCUMENTATION. NUMÉRO 2. AVRIL-MAI 1932

Essai d’un hourdis formé de dalles


1 Matériaux, cal­ en béton armé et de nervures dans
chacune desquelles est enrobée une
poutrelle.
culs, construc­
But de l’essai : Etant donné que
tion et essais l’ossature d’un bâtiment est prévue en
métal, que donc l’emploi de poutrelles
est prévu, chercher à tirer de ces pou­
trelles le meilleur parti possible pour
Essais de hourdis la résistance et la raideur des hourdis.
L’essai en cours se fait sur des
A la demande de L’Ossature Métal­ dimensions moindres que celles qui
lique, M. L. Baes, professeur de Sta­ se présenteraient couramment dans un
bilité des Constructions à l’Université bâtiment. Néanmoins les dimensions
de Bruxelles, a entrepris une étude du hourdis en essai sont déjà impor­
sur la résistance d’un hourdis formé tantes : portée des nervures 4 m. ;
de dalles en béton armé et de nervures écartement des nervures : 2 m. ; 3 tra­
dans chacune desquelles est enrobée vées contiguës.
une poutrelle. A l’heure actuelle, ces Les mesures complètes des déforma­
essais sont sur le point d’être achevés. tions se font sur les 2 nervures inter­
On trouvera exposé ci-dessous le but médiaires et sur la travée du milieu,
de l’essai, les moyens mis en œuvre de façon à tenir compte des discon­
ainsi que les résultats acquis dès à tinuités. La figure 8 donne le dispo­
présent, d’après les données que sitif général de l’essai. La figure 9
M. Baes a bien voulu nous commu­ donne la coupe d’une nervure.
niquer. Dans un de nos prochains Les poutrelles enrobées sont des
bulletins, nous publierons une analyse P. N. 18. Sur l’âme, on a soudé
complète de ces essais. tous les 30 cm., un petit plat destiné

17

Fig. 8. Essai de hourdis.


Dispositif général de
l’essai.
à assurer une butée éventuelle ; sous Cependant l’effondrement du hour-
le patin inférieur de la poutrelle, un dis ne s’est pas encore produit et
léger treillis de . métal déployé est aucune chute de fragment de béton,
placé qui permet de venir ragréer pas plus de l’enrobage que des dalles,
après bétonnage la partie A. (fig. 9). n’a eu lieu.
Un premier hourdis est exécuté en
béton ordinaire dont le gravier est
constitué de plaquettes de porphyre.
L’emploi des poutrelles à
Le ciment employé est du ciment
Cébérit offert gracieusement par le larges ailes dans les char-
C. B. R. Le but de l’emploi de ce pentes soudées
ciment étant de raccourcir considéra- * Le Génie Civil, 16 janvier 1932.
blement les délais de mise en chargé.
Dans quelques jours un second Les charpentes soudées prennent
hourdis sera essayé; dans lequel l’en- actuellement un développement ra-
robage des poutrelles et la couche pide. Les avantages de la soudure sont
inférieure des dalles sera en béton de bien connus : économie de poids, éco-
bims soutenu par du Farco-Métâl, nomie dans l’exécution et absence de
tandis que la couche supérieure des bruit. En charpente soudée, les pou-
dalles sera en béton normal. trelles à larges ailes se prêtent parti-
culièrement bien à la soudure, car
elles permettent la confection de larges
cordons de soudure, aisément acces-
sibles. On les emploie comme piliers,
à cause de leur grande résistance au
flambage. Les éléments de piliers sont
' soudés bout-à-bout ave»interposition
de goussets appropriés. En substi-
tuant la soudure au rivetage, on a pu
réaliser des économie de 15 % sur le
poids et 20 % sur le prix total.

Fig. 9. Essai de hourdis. Section dans une


nervure.
L’acier au nickel dans la
construction des ponts, par
Données numériques : Le calcul a été F. Bohny
établi d’après les formulés courantes * Der Bauingénieur, 1 janvier 1932.
pour une charge totale de 680 kg/m2.
L’essai vient de se terminer, la charge Parmi les aciers de construction de
atteinte est de 4.380 kg/m2. haute valeur, l’acier au nickel occupe
Sous celle charge, la dalle ést fissu- une place importante ; son emploi
rée gravement en de nombreux en- plus généralisé à la construction des
droits; la flèche des nervures a atteint grands ponts est conditionné par le
18 78,8 mm., soit 1/50 de la portée. prix du nickel sur le marché mondial.
Fig. 10. Les immeubles
à ossature métallique du
boulevard Saint-Michel
à Etterbeek. Montage
de la charpente, État
d'avancement après 14
jours de travail effectif,
Et cependant un acier à 2 % de nickel types de lensoinèlrés. On constata
possède une résistance à la traction de que, à condition de faire 2 séries d’ob-
60 kg/mm2 avec un allongement de servations, et compte tenu de l’in-
rupture élevé. fluence des variations de température
Avant la guerre, on l’utilisa en et des erreurs d’observations, la pré-
Amérique à la construction de plu- cision était de +179 kg/mm2 dans
sieurs grands ponts et cl’American So- les mesures de tensions.
ciety for Testing Materials a émis Des essais pratiques sont en cours
en 1924 des spécifications relatives à sur les poteaux et les poutres du Nou-
la composition chimique et aux pro- veau Musée Géologique à South Ken-
priétés physiques de ce matériau. sington, et malgré le peu de commo-
L’acier au nickel' admet un taux de dité des observations, aucune difficulté
travail de 24 kg/mm2, le coefficient de inattendue ne s’est révélée.
sécurité contre la rupture étant encore
2.5 ; sa limite élastique est.de 67 H
supérieure à celle de l’acier courant.
Essais de cisaillement sur
L’économie résultant de la réduc-
tion possible du poids mort grâce aux des poutrelles I en acier,
remarquables qualités de l’acier au par W. H. Glanville
nickel, ne compense l’accroissement * First Report of the Steel Structures
du prix qu’implique son emploi, que Research Committee, Londres, 1931.
pour les ponts de grande portée.
Ces essais furent entrepris à propos
de la mise à l’étude de l’opportunité
de munir de raidisseurs, l’âme des
Essais effectués sur une
poutrelles I.
construction métallique en Deux types d’éprouvettes furent uti-
cours de montage/ par J. F. lisés : des poutrelles I ordinaires et des
Baker poutrell* I munies de semelles rivées.
* First Report of the Steel Structures
Les poutrelles étaient placées sur deux
Research Committee, Londres, 1931. appuis et supportaient deux charges
localisées placées symétriquement. On
On a fait très peu d’essais sur les utilisa deux modes d’appui et de mise
ossatures métalliques des « buildings » en charge différents : appuis à rou-
actuels. Les résultats obtenus en Amé- leaux, appuis plats fixes et pivotants.
rique montrent l’intérêt qu’il y aurait On constata que la rupture avait lieu
à pousser plus loin ce genre d’essais, par torsion de la poutrelle. En s’op-
les tensions observées étant générale- posant aux possibilités de torsion, la
ment supérieures à celles calculées. rupture avait lieu par flambage de
L’auteur examine le type de tenso- l’âme aux extrémités libres. En pro-
mètre qui a été choisi et qui se carac- longeant la poutrelle au delà des
térise par la mesure de la déformation appuis, pour réduire l’influence des
au microscope micrométrique. extrémités libres, la rupture avait lieu
Des essais comparatifs furent exé- par flambage de l’âme au droit d’une
20 cutés en laboratoire avec d’autres des charges appliquées.
On évitera donc la rupture par tor- détermine l’adhérence et la ductilité
sion en raccordant par des goussets de la soudure.
convenables, les poutrelles aux piliers L’essai de traction sur l’éprouvette
Il y a intérêt à raidir les extrémités homogène est un essai spécial par
libres des poutrelles. lequel on obtient avec la plus grande
précision les caractéristiques du métal
d’apport, (limite élastique, résistance,
allongement, striction) ce qui permet
La soudure de se rendre compte de la qualité de
l’électrode employée.
L’exposé est complété par la critique
Etant donné le développement con- de quelques éprouvettes étrangères.
sidérable que tend à prendre le mode
d’assemblage par soudure dans le do-
maine de la construction en général, Les soudures d’assemblage
nous avons cru utile de résumer les
principaux articles relatifs à la tech-
des constructions métalli-
nique de la soudure, paraissant dans ques doivent-elles être
la littérature scientifique. ductiles ? par L. J. Vandeperre
* Bulletin de la Société Belge des
Ingénieurs et des Industriels, juillet
1931, n° 5, pp. 455-496.
Etude critique des méthodes
d’essai des soudures, par L’auteur démontre en premier lieu
l’effet favorable de la ductilité des ma-
D. Rosenthal et H. Michel tériaux de -construction sur leur résis-
* Bulletin de la Société Belge des
tance aux efforts statiques, dyna-
Ingénieurs et des Industriels, juillet
1931, n° 5, pp. 499-516. miques et répétés.
Les matériaux ductiles, grâce à leur
Les essais des soudures doivent se déformabilité, normalisent les sur-
faire selon certaines méthodes bien tensions qui peuvent se produire dans
déterminées, sous peine d’aboutir à les constructions, se prêtent sans rup-
des résultats fallacieux. ture aux sollicitations imprévues ou
Les auteurs exposent leurs méthodes incalculables et augmentent ainsi la
précises pour les essais sur les éprou- sécurité des constructions.
vettes .« hétérogènes » lesquelles sont Dans la seconde partie de l’exposé,
constituées de deux pièces en acier les différents genres de cordons de
laminé réunies par la soudure, ainsi soudure sont examinés et l’influence
que pour les éprouvettes « homo- favorable de leur ductilité, surtout
gènes » prélevées dans le métal déposé dans le cas des efforts secondaires sol-
par la soudure. licitant la construction, y est démon-
Les éprouvettes « hétérogènes » trée.
seront pour les essais industriels cou- • L’auteur conclut qu’à tous les
rants de traction et de pliage. L’essai points de vue il est nécessaire que les
de traction détermine la résistance de soudures d’assemblage des construc-
la soudure, tandis que celui de pliage tions métalliques soient ductiles. 21
Comparaison entre l’as-
semblage rivé et soudé, par
D. Rosenthal
* Premières communications de la
Nouvelle Association Internatio-
nale pour l’essai des matériaux,
groupe A. Zurich 1930, pp. 162-167.

L’étude comparative des joints rivés


et soudés conduit aux conclusions
suivantes :
1° Le joint soudé présente des possi-
bilités d’application plus étendues que
le joint rivé ; outre le recouvrement,
il introduit en effet, les modes d’as-
semblages dits d’angle et bout-à-bout ;
2° Exécuté avec un métal d’apport
de bonne qualité (bonne résistance et
bon allongement) il est plus résistant
et plus déformable que le joint rivé ;

22

Fig. 11. Les immeubles à ossature métallique


du boulevard Saint-Michel, à Etterbeek. Plan
des appartements.
3° Il est. des plus avantageux au lumeau et démontre les avantages de
point de vue de l’étanchéité ; la nouvelle méthode de soudure à
4° II offre des possibilités de con- droite sur l’ancienne méthode de sou-
trôle plus variées, mettant en œuvre, dure à gauche. Ces avantages sont :
notamment, les appareils courants Réduction de réchauffement du métal
imaginés pour l’auscultation locale et par suite des effets de dilatation et
des charpentes. de retrait, diminution des risques de
collage, de manque de pénétration et
d’oxydation de la soudure. La mé-
Changement des caracté- thode de soudure à droite se rap-
ristiques des aciers de con- proche, par ses qualités, de la soudure
à l’arc électrique.
struction par découpage au
Des progrès ont été également réa-
chalumeau/ par A. Hilpert lisés dans la soudure au chalumeau
* Zeitschrift des Vereines Deutscher des différents métaux et alliages, de
Ingenieure, 23 mai 1931, n° 21, pp. 649-
652. sorte que tous les métaux et alliages
industriels (comme le cuivre, le zinc,
L’influence du découpage au chalu- le nickel, le métal Monel, les aciers
meau sur les caractéristiques des aciers inoxydables, le stellite, etc:), peuvent
de construction a été l’objet de nom- être soudés au chalumeau avec des
breuses études dans plusieurs labora- méthodes de travail appropriées.
toires allemands. Au cours de ces Le nouveau procédé de la soudure
études, des essais à la fois microgra- à l’hydrogène atomique présente des
phiques, mécaniques et dynamiques avantages remarquables pour la- sou-
ont démontré que les caractéristiques dure des alliages spéciaux et des tôles
de ces aciers ne sont pas altérées par minces.
ce genre de découpage et, d’autre part,
Les récents progrès en matière de
que le parachèvement des surfaces dé-
découpage au chalumeau sont consi-
coupées au chalumeau n’est pas, dans
dérables. Avec des chalumeaux spé-
la plupart des cas, nécessaire pour la
ciaux, on parvient à découper l’acier
réalisation de bonnes soudures.
jusqu’à un mètre d’épaisseur. Le cha-
lumeau-coupeur sous-marin permet
le découpage sous l’eau. Le découpage
Quelques progrès récents au chalumeau de la fonte est au point.
en matière de soudure Il existe déjà un grand nombre de
machines à découper au chalumeau
autogène au chalumeau et
semi-automatiques et automatiques,
de découpage par l’oxy- très perfectionnées.
gène/ par L. Mendel Le découpage au chalumeau n’altère
* Bulletin de la Société Belge des pas le métal dans la zone de coupe et
Ingénieurs et des Industriels, Juillet
1931, n° 5, pp. 517-553.
le parachèvement des surfaces décou-
pées ne se justifie, que lorsque la
L’auteur expose les progrès réalisés précision désirée ne peut être atteinte
dans les méthodes de soudure au cha- directement (surface à dresser, etc.) . 23
que les progrès réalisés dans le do-
L’enrobage des électrodes maine de la soudure automatique à
l’arc, et dans celui de la soudure et du
et la structure des soudures
découpage au chalumeau.
* Arcos, n° 42, mars 1931, pp. 459-467.

La question électrodes nues ou en-


robées paraît être résolue en faveur
des dernières pour leurfjhautes qua-
lités.
Les essais d’endurance par flexion
rotative et par chocs répétés, de rési-
lience, micrographique, aux rayons X
2 • d’ouvrages
Description

et de forgeabilité sur les soudures,


démontrent la supériorité presque gé-
nérale des soudures effectuées avec des Les immeubles à apparte-
électrodes enrobées sur les soudures ments à ossature métal-
effectuées avec des électrodes nues ;
ces dernières manquent de ductilité,
lique du boulevard Saint-
sont fragiles, ont une structure de Michel, à Etterbeek
coulée et des tensions internes.
Les hautes qualités de ductilité et On érige en ce moment, à Etterbeek.
d’homogénéité des soudures effectuées au coin du boulevard Saint-Michel et
avec des électrodes enrobées sont dues de la rue Le Marinel, à proximité de
à l’effet favorable de l’enrobage qui l’avenue de Tervueren, trois im-
joue, dans le procédé de soudure, un meubles à appartements à ossature
rôle à la fois chimique, électrique et métallique.
thermique. Les trois immeubles sont accolés et
comportent chacun 8 étages. Il existe
trois entrées particulières, l’une au
boulevard Saint-Michel, l’autre rue
La Soudure, procédé de Le Marinel, la troisième à l’angle de
construction, par R. Sarazin ces deux artères. Chaque immeuble
* L’Usine, n° spécial de mai 1931 possède un escalier central.
pp. 59-61. Les sous-sols contiennent les caves
des propriétaires ; au rez-de-chaussée
A l’occasion de la Foire de Paris, se trouvent le vestibule d’entrée, l’em-
plusieurs exposants ont inséré dans le placement des escaliers, la loge du
numéro spécial de L’Usine des articles concierge et les chambres de débarras
présentant leur matériel pour la sou- de chaque propriétaire. Chacun des
dure. Ces articles, accompagnés de étages de l’ensemble des trois im-
plusieurs photographies, sont précé- meublesg! du premier au septième,
dés d’une étude de R. Sarazin sous le comprend trois appartements mo-
titre énoncé ci-dessus. Dans cette dernes se composant d’une galerie
étude, l’auteur démontre les avan- d’entrée, d’une cuisine, d’un living-
24 tages des constructions soudées ainsi room, d’un coin des repas, de deux
chambres à coucher, d’une salle de
bain et d’un W.-C. (fig. 11). Le
huitième étage comporte trois appar-
tements dans le sens de la longueur.
Les soubassements de la façade prin-
cipale seront en pierre artificielle et
ses parements se composeront d’un
crépi en simili-pierre. Les escaliers
seront en béton armé revêtu de gra-
nito. On a prévu des parquets en
chêne pour les salons et salles à
manger.
Les dernières innovations en ma-
tière de confort et de facilité ont été
appliquées : chauffage central avec
compteur de vapeur individuel, distri-
bution d’eau chaude, ascenseur, appa
reil à incinération des ordures, etc.
Cette belle réalisation est due au cons-
tructeur bien connu M. J. Buffin.
assisté de l’architecte M. Spinael.
La construction et le montage de
l’ossature métallique ont été confiés
à la firme SACOMEI à Bruxelles.
Fig. 12. Les immeubles à ossature métallique
La charpente comporte 10 poutrel- du boulevard Saint-Michel, à Etterbeek. Vue
lages, le premier étant celui du rez- perspective des immeubles après achèvement.
de-chaussée et le dixième celui de la Constructeur: M. J. Buffin. Architecte : M. M
terrasse. Les poteaux inférieurs sup- Spinael. Atelier de construction : Sacoméi.
portent 4 planchers ; les 2 tronçons
supérieurs de poteaux supportent cha-
cun 3 planchers. Les poteaux infé- selle et la S. A. des Anciens Etablisse-
rieurs ont une longueur de 14 mètres ments P. Devis. La charpente ne
environ autorisée par la grande sfcomporte aucun rivet ; les assem-
hauteur de la grue de montage. Cette blages sont réalisés uniquement par
grue-derrick, mue électriquement et soudure à l’arc électrique. Les élec-
posée sur le sol, possède un mât de trodes ont été fournies par la firme
26 mètres et une flèche de 27 mètres Thermarc.
de hauteur. Le montage sera réalisé Pour le calcul de la charpente, on
au moyen de la grue-derrick jusqu’au a admis une charge totale de 550 kg.
septième plancher inclus. Le montage par mètre carré de surface de plan-
des trois derniers planchers est prévu cher, poids mort compris. On a tenu
à la main. Les poutrelles Grey ont été compte, dans les calculs de l’ossature
fournies par la Société HADIR à de la continuité réalisée dans les
Differdange, les poutrelles normales assemblages soudés. Pour le calcul des
par les Laminoirs de Sambre et Mo- soudures, on s’est basé sur les règles 25
scientifiques établies par M. le pro
fesseur Dustin.
Pour la constitution des planchers, Fig. 13. Instituts de Chimie et de Métallurgie
on a adopté les hourdis creux .« Co- de l’Université de Liège, au Val-Benoît, Liège.
fralo » en béton de bims assurant un Vue perspective du bâtiment après achèvement. Gra-
excellent isolement acoustique et vure extraite de « La Technique des Travaux ». Archi-
tecte : M. Puters. Direction technique : M. Campus,
thermique. Les murs extérieurs sont assisté de MM. Spoliansky et Peerelman. Atelier de
creux. Ils sont constitués extérieure- construction : S. A. Métallurgique Enghien-Saint-Eloy.
ment en briques locales et intérieure- Entrepreneurs : MM. Istace Frères.

ment en briques de bims, séparées


par un intervalle d’air de 10 cm. Les
murs de refend et cloisons seront en
briques de bims. Une ossature en murs et celles des poutres dans les
béton eût pesé 1100 tonnes environ ; plafonds, saillies que l’on ne peut
l’ossature métallique ne pèse que éviter avec les encombrants piliers et
250 tonnes. Le gain de poids sur poutres en béton. Aux appartements
l’ossature seule est de 850 tonnes. Il situés dans l’angle, la réduction de la
en résulte que les dimensions et le dimension des poteaux permet d’éta-
coût des fondations ont pu être réduits blir une porte de communication
dans une notable proportion. entre le hall et l’office,
On a pu dissimuler les poteaux En résumé, l’ossature métallique
métalliques dans les murs, ce qui s’est prêtée avec une parfaite souplesse
permit de supprimer les saillies des aux conceptions architecturales dé-
26 colonnes dans les coins et dans les sirées.
Les nouveaux Instituts Uni-
versitaires du Val-Benoît,
Liège. Communication de
M. Campus
* Annuaire de l’Association des Ingénieurs
sortis de l'Ecole de Liège, 3 et 4e trimestre
de 1931.

L’insuffisance des locaux anciens de


l’Université de Liège, conduisit à déci-
der la construction, au Val-Benoît, de
nouveaux bâtiments destinés aux Ins-
tituts de Métallurgie et de Chimie.
La disposition générale de l’Institut
consiste en des bâtiments de quatre
étages établis sur les trois côtés d’un
rectangle et comportant :
a) Un corps principal abritant des
auditoires ;
b) Deux ailes, comprenant des la-
boratoires ; Fig. 14. instituts de Chimie et de Métallurgie
c) Des ailes de liaison ; de l'Université de Liège. Montage de la
d) Un bâtiment isolé pour une fon- charpente.
derie.
L’ossature du bâtiment est caracté-
risée par de grandes portées et de
fortes surcharges. Les grandes fermes béton armé, les façades devant être
des ailes latérales ont 16 m. de lar- revêtues de briques. Une première
geur sans colonnes intermédiaires ; étude sommaire aboutit à des dimen-
elles sont espacées de 6 m. Les sur- sions de grandes fermes tout à fait
charges adoptées sont de 750 kg/m2 massives: poteaux de 1,20X0,60 m.
pour les planchers, compte tenu des de section, poutres de 1,40 m. de hau-
charges des laboratoires et auditoires teur.
et aussi des machines spécialement La largeur libre intérieure des la-
pondéreuses. Pour les fermes, on boratoires étant de 15 m., la largeur
admet que les surcharges moyennes extérieure aurait, atteint 18 m. Pour
soient réduites à 500 kg/m2. On a tenu 5 m. de distance, de plancher à plan-
compte d’un effort normal du vent de cher, il ne serait resté qu’une hauteur
75 kg/m2 sur toutes les façades. Pour libre insuffisante de 3,50 m. Il aurait
les terrasses, on a admis une sur- fallu augmenter les hauteurs d’étages
charge totale de 250 kg/m2. d’au moins 0,50 à 0,60 m., entraînant
On avait projeté initialement d’uti- une surélévation totale d’un demi-
liser une ossature non-apparente en étage. 27
M. Campus écrit : en maçonnerie formant coffrage,
« D’après ces résultats ,je me trou- comme je l’ai vu faire fréquemment.
vai d’accord avec mon collègue, Ce dispositif peut convenir pour de
M. P. Chantraine, pour proposer de petits bâtiments peu chargés mais
substituer une ossature métallique à pour des pièces en béton armé forte-
l’ossature en béton armé pour le corps ment chargées, je n’aurais pu avoir
principal et les ailes du bâtiment. confiance dans ce procédé qui ne per-
Moyennant une conception spéciale de met pas le contrôle et qui est certaine-
la charpente, on a pu gagner 1 m. ment défavorable tant pour le place-
de largeur et conserver les distances ment de l’armature que pour le béton-
de 5 m. de plancher à plancher avec nage.
une hauteur libre de 4,20 m. environ; Je considère donc que les colon-
en même temps, on a réalisé une dimi- nes en béton armé n’auraient pas eu
nution du volume total bâti d’environ leur sécurité normale. Ce travail aurait
17 % par rapport à l’ossature en bé- d’ailleurs été très lent.
ton armé. Ce danger n’existait pas pour la
Sans doute, la charpente métallique charpente métallique. Celle-ci en effet
considérée en elle-même est-elle appré- doit être entièrement montée avant
ciablement plus coûteuse, mais l’éco- tout enrobage ; elle est contrôlée, véri-
nomie indirecte importante sur le fiée et reçue après épreuves prescrites.
cube bâti rachète largement la diffé- L’enrobage se fait ensuite en liaison
rence. avec les briques ; la solidarité de l’en-
En outre, la charpente métallique semble est assurée autant que la résis-
confère plus de légèreté d’aspect au tance. »
bâtiment; enfin en l’occurence elle La brique fut classée comme maté-
était plus sûre et plus: logique. Je riau de remplissage et l’enrobage dut
m’explique. Quel que soit le matériau s’effectuer en liaison avec les briques.
de l’ossature, celle-ci devait être revê- Tous les planchers sont en béton
tue de briques en façade. Outre l’in- armé. M. Campus ne s’est pas crû
convénient de l’augmentation inad- autorisé, à ce moment-là, à étudier une
missible des dimensions qui en ré- charpente soudée ; actuellement il
sulte en cas d’ossature en béton l’entreprendrait. Il estime que la sou-
armé, ce dispositif me paraît illogique dure doit amener une réduction de
dans l'état actuel de la construction, poids, le maximum de celle-ci étant
car il n’y a pas de raison de masquer cependant obtenu par la continuité.
le béton, qui peut parfaitement être Le poids de la charpente est de
apparent en façade. Mais l’architec- 1.750.000 kg soit 27 kg par mâ bâti.
ture de briques était décidée. Il était
alors possible de bétonner à la manière
Développementde l’emploi
ordinaire dans les coffrages en bois et
de placer ensuite le plaçage de bri- des coffrages métalliques
ques. Celui-ci aurait mal adhéré au en Belgique
béton. On aurait donc été amené, ainsi
que pour faire l’économie du coffrage, L’emploi des coffrages métalliques
28 à bétonner à l’intérieur d’une gaîne dans la construction des ouvrages en
béton commence à se répandre en gîtes posées à plat et étançonnées.
Belgique. Les coffrages métalliques Sur çelles-ci, on place les éléments de
se. caractérisent par la possibilité de coffrage métallique qui formeront la
réemploi un grand nombre de fois. paroi inférieure du hourdis et les
Leur utilisation est particulièrement
avantageuse dans la construction
d’ouvrages en béton d’une certaine
importance.
Certains constructeurs belges com-
mencent à comprendre l’imporl.ui^ '
de cette application nouvelle qui
pourrait constituer un débouché im-
portant pour les producteurs de tôles.
Nous décrirons ci-après 3 exemples
typiques d’emploi de coffrages métal-
liques dans des constructions en béton
armé actuellement en cours d’exécu-
tion en Belgique. Fig. 15. Hourdis de planchers de l’immeuble
de la Belgian Shell Company, à Bruxelles.
Vue des trois différents types d'éléments de
coffrages métalliques utilisés.
Les hourdis de planchers en
béton armé de l’immeuble
parois latérales des nervures. Leur
de la Shell Immeubles position est repérée à l’avance par des
Belges, à Bruxelles clous. La pose est très rapide.
Les hourdis ont pu être réalisés à
La Shell Immeubles Belges fait l’aide de 3 types différents d’éléments
construire actuellement à Bruxelles de coffrages métalliques :
un immeuble à étages multiples, 1° L’élément normal en forme de U
d’après les plans et sôus la direction renversé aved^j rebords intérieurs de
de l’architecte Alexis Dumont. 2 cm., en tôle de 3,5 mm. d’épaisseur,
Les hourdis de planchers des diffé- possède une longueur de 1 m., une
rents étages sont construits en béton largeur de 50 cm. et une hauteur de
armé. Ces hourdis, identiques entre 20 cm. avec 1,5 cm. de dépouille poui
eux, sont constitués par une dalle de faciliter le décoffrage ;
5 cm. d’épaisseur, munie de nervures 2° L’élément de recouvrement, en
de 8 cm. de largeur, distantes de forme de U renversé, sans rebords, en
58 cm. d’axe en axe. Certaines ner- tôle de 2,5 mm. d’épaisseur et de
vures d’une portée d’environ 7,50 m., 50 cm. de longueur, s’emboîte sur les
sont munies à leurs extrémités de éléments normaux et permet de réali-
goussets horizontaux, de façon à ren- ser des longueurs de moins de 1 m. ;
forcer la section au droit de l’encas- 3° L’élément d’about trapézoïdal,
trement dans les poutres principales. muni d’un masque soudé à sa petite
Le coffrage de la partie inférieure extrémité formant la paroi verticale
des nervures est constitué par des de la poutre maîtresse, permet d’ob- 29
tenir l’élargissement de la nervure peu élevé, sa solidité permettant de
aux encastrements dans les poutres multiples réemplois ainsi que par le
On donne à ce masque un fruit de bel aspect des surfaces de béton
1 cm. pour éviter le coincement de obtenues.
l’élément de coffrage dans l’angle Les coffrages ont été fournis par la
formé par le hourdis et la paroi de la firme Farcométal-Tirifahy. La fourni-
poutre principale. ture comporte 1,200 mètres de surface
Les éléments normaux pèsent 27 kg. de tôle de 3,5 mm., soit 30 tonnes en-
Le graissage des coffrages posés viron et permet d’effectuer en une fois
évite l’adhérence au béton et facilite 700 m2 de surface de hourdis. L’im-
le décoffrage. Celui-ci a lieu après une meuble de la Shell comporte environ
huitaine de jours. Ce délai dépend 30.000 m2 de surface de hourdis, de
évidemment de la qualité du ciment sorte que les coffrages seront réutilisés
employé. La hauteur de la nervure environ 40 fois.
peut être rendue différente de la
hauteur de l’élément de coffrage. Il
Les coffrages métalliques
utilisés dans les travaux du
collecteur de la Woluwe, à
Crainhem

Le voûtement de la Woluwe, sur


son parcours depuis Vilvorde jusqu’au
boulevard du Souverain, a été entre-
pris dans le but de mettre les riverains
à l’abri des inondations périodiques
et d’établir sur ce voûtement un tron-
çon du boulevard de grande ceinture
Fig. 16. Hourdis de planchers de l'immeuble
de la Belgian Shell Company, à Bruxelles.
de Bruxelles. La firme Cnapelinckx
Coffrages métalliques mis en place avant le Frères a entrepris le voûtement d’une
bétonnage.. section de 2.500 m. environ, }sur les
territoires de Woluwé-Saint-Etienne,
Crainhem et Woluwé-Saint-Lambert.
suffit pour cela d’utiliser des gîtes A cause de la constitution géolo-
placées de champ, dont l’épaisseur gique très variable du sous-sol, on a
égale la largeur de la nervure, et de été amené à fractionner la section en
supporter les éléments de coffrage par tronçons différents entre eux par la
2 voliges clouées de chaque côté des nature des fondations. Le collecteur
gîtes. Dans ce cas, on peut décoffrer est en béton armé. Il repose sur une
le hourdis sans enlever l’étançonnage semelle en béton maigre aux endroits
de la nervure. où le sous-sol est suffisamment résis-
Ce type de coffrage métallique se tant et en plus sur des pilots en bois
caractérise par sa simplicité, sa faci- là où le sous-sol l’exige ; il possède
30 lité de pose et de décoffrage, son coût une section extérieure rectangulaire.
La section intérieure, rectangulaire
également, présente à sa base une
cunette avec revêtement en briques.
Les dimensions du collecteur sont
les suivantes :
Largeur intérieure : 3 m. à 3,60 m.
suivant les tronçons ;
Hauteur, du fond de la cunette au
plafond : 3,40 m. ;
Epaisseur des murs latéraux : 0,30
à 0,38 cm. ;
Epaisseur de la voûte : 0,28 à
0,38 m. ;
Epaisseur de la semelle : 0,20 à
0,30 m. ; des palplanches à 6,35 m. du fond de Fig.17 .Collecteurde
Profondeur de la cunette : 0,68 m. ; la fouille au moyen de lisses de la Woluwe à Crain-
Largeur de la cunette : 1,20 à 6,80 m. en poutrelles Grey et d’étan- hem. Vue des coffra-
ges métalliques de la
1,63 m. çons. On procède ensuite progressive-
paroi intérieure du
Tous les 60 mètres, se trouve une ment à l’achèvement de la fouille et collecteur. Entrepre-
cheminée de visite. on place à 4,80 m. du fond une série neurs : Cnapelinckx
A cause de la nature aquifère du d’entretoises provisoires en bois ; à Frères.
terrain, on dut procéder au rabatte- 3,25 du fond, un entretoisement au
ment de la nappe aquifère. Des puits moyen de lisses en poutrelles Grey de
filtrants de 17 m. de profondeur furent 6,80 m. et d’entretoises en poutrelles
établis de 5,25 en 5,25 m. Grey de 5.m. ; à 1,75. m. du fond, une'
On procéda au battage d’un rideau dernière série d’entretoises en bois.
de palplanch.es métalliques encadrant Le poids de poutrelles Grey utilisées
la fouille à effectuer. Les palplanches comme étançons atteint 150 tonnes.
sont doubles ; elles sont du type La fouille ayant atteint une profon-
Ougrée n° 2, de 9 m. de longueur et deur de 7 m. environ, on coule la
de 0,80 m. de largeur ; elles pèsent semelle en béton maigre.
117,5 kg. par m2. Le poids total des A l’aide d’une grue montée sur un
palplanches utilisées est de 500 tonnes. deuxième pont-roulant, on procède
Elles sont enfoncées au moyen d’un ensuite au montage des coffrages mé-
mouton à vapeur fixé sur un pont- talliques, qui permettent de réaliser
roulant pouvant se déplacer le long les parois verticales extérieures du
du chantier. collecteur. Ces coffrages ont été étu-
On exécute ensuite à l’intérieur du diés et fournis par la firme Blaw-Knox
double mur de palplanches une fouille de Paris. Pour ce faire, on procède au
de 1,50 m. environ, à l’aide d’une placement des montants verticaux en
grue sur chenilles manœuvrant une fers U entre lesquels se placent les
benne preneuse dont le contenu est panneaux en tôle de 3 mm. dépaisseur
déversé dans une trémie se vidant et de 1 m. X 1 m- environ, raidis par
dans des wagonnets Decauville. un cadre en cornière. Les panneaux
On réalise ensuite un entretoisement sont boulonnés aux montants. On 31
Fig. 18. Tunnel sous place les armatures de la paroi infé- des palplanches métalliques et des
l’Escaut à Anversl rieure, puis on coule le béton de cette entretoises en poutrelles Grey.
Etançonnage des ri- paroi. On pose les armatures des murs Une application analogue en a été
deaux de palplan- du collecteur et on procède ensuite au faite aux travaux du percement du
ches au moyen de
placement des coffrages métalliques tunnel sous l’Escaut à Anvers (fig. 18)
poutrelles Grey de
des parois intérieures. Ces parois sont
Differdange.
maintenues à écartement au moyen
d’un châssis mobile sur rails. On Emploi de coffrages métalliques
procède à la coulée du béton des murs pour la construction des murs-
par tranches successives, puis on place digues en béton du canal Albert
le coffrage métallique du restant des dans la traversée de Haccourt-
piédroits et de la voûte. On coule le Lixhe, par L. Hoebeke
béton des piédroits ; on place ensuite « La Technique des Travaux,
les armatures de la voûte et on coule n° 2, février 1932.
le béton de la voûte.
On compte utiliser environ soi- La construction des murs-digues
xante tonnes de coffrages métalliques. du canal Albert dans la traversée de
La mise en place du béton s’effectue Haccourt-Lixhe comporte la mise en
directement à partir de la bétonnière oeuvre de 80.000 m3 de béton. Le
placée sur un troisième pont-roulant. cahier des charges régissant l’entre-
Un . quatrième pont-roulant sert à prise prévoit l’emploi de coffrages
l’enlèvement des coffrages et un cin- métalliques. On a fait usage des cof-
quième pont-roulant sert à l’arrachage frages métalliques standardisés sys-
des palplanches. tème Blaw-Knox.
Les travaux du collecteur de la Wo- Les coffrages métalliques offrent
luwe constituent à la fois une belle sur les coffrages en bois des avantages
32 application des coffrages métalliques. multiples :
Grande maniabilité ;
Facilité de mise en place ; Développement de l’emploi
Obtention d’un parement uni des palplanches métalliques
d’aspect très satisfaisant ; * Bulletin semestriel de l’Association
Absence de déchet lors de la réuti- Internationale permanente des Con<
grès de la Navigation, janvier 1932.
lisation ;
Possibilité de réutilisation un
Les palplanches métalliques, comme
nombre considérable de fois. moyen d’exécution, ont pris la place
Les çoffrages métalliques sont indi-
des palplanches en béton, des pal-
qués quand ils peuvent être réutilisés
planches en bois et des batardeaux en
20 fois au moins. terre ; elles ont permis de ne plus
Les tôles ne collant pas au béton, recourir, sauf dans des cas exception-
le décoffrage est aisé et se réduit à nels, au procédé coûteux par caisson
des déplacements de grands éléments, foncé à l’air comprimé.
pour lesquels on peut avoir recours à Les palplanches métalliques s’intro-
des engins mécaniques. duisent maintenant comme moyen de
Les éléments se composent de pan construction, notamment dans l’éta-
neaux plans de 0,50 m. X 0,50 m. en blissement des murs de quai. Dans la
tôle d’acier inoxydable raidie sur le publication précitée, page 13, troi-
pourtour par un cadre en cornières. sième question :
Les panneaux sont assemblés de ma- « Progrès réalisés pendant les der-
nière à former un élément de 5 m. de
nières années dans les dispositions et
longueur, raidi par une cornière.
l’exploitation des ouvrages de navi-
Deux éléments sont juxtaposés de
gation sur les canaux et les rivières
façon à former un nouvel élément de
canalisées ainsi que dans l’aménage-
1 m. de hauteur, et assemblés sur un ment de leurs accès », nous lisons au
cadre en Fer U. n° 12, la conclusion suivante : « Dans
Pour réaliser le coffrage de la pre- des cas appropriés, l’emploi de pal-
mièrre bande, on pose une série de
planches, notamment métalliques, a
panneaux assemblés. Lorsque le béton donné des résultats intéressants et éco-
est mis en place sur la hauteur ainsi nomiques pour la construction d’esta-
coffrée, on assujettit sur la face cades, d’écrans parafouilles, ou de
externe des panneaux, des cornières
bajoyers. »
présentant vers le haut un dépasse-
ment minimum de 1 m. Ce dépasse-
ment servira de soutien et de guide Les Grands Magasins Decré,
pour les panneaux suivants.
Un portique roulant muni de palans
à Nantes, par de Thubert
* La Construction Moderne, n° 17,
différentiels à chaîne permet l’amar- 24 janvier 1932.
rage et la manutention des panneaux
assemblés. Les. nouveaux magasins Decré à
Nantes occupent 1.200 mètres carrés
et sont construits entièrement en acier
et en verre. La construction comprend
un sous-sol, un rez-de-chaussée et 33
Fig. 19. Les Grands Magasins Decré, à
Nantes. Architecte: M.Henry Sauvage.
6 étages. Le sous-sol est consacré à la blages sur chantier ont été réalisés
vente des produits d’alimentation. Le par soudure électrique.
rez-de-chaussée, le premier, le deu- Le tableau à la fin du présent article
xième et le troisième étage con- fournit des renseignements intéres-
tiennent les rayons de vente : tissus, sants concernant la soudure mise en
modes, robes et ameublement. œuvre pour ce montage.
Au quatrième étage se trouvent un En même temps qu’elle construisait
restaurant, un thé et un cinéma. Le ce nouveau bâtiment, la Compagnie
cinquième et le sixième étage sont Du Pont procéda à certaines transfor-
affectés aux bureaux. Vu la faible mations dans ses anciens locaux. Une
largeur du trottoir, rendant la circu- entrée cochère pour camions-automo-
lation et le stationnement difficiles, il biles fut construite pour donner accès
fut décidé de reculer de 1 mètre les à la cour intérieure. Ce passage
vitrines du rez-de-chaussée, en même nécessitait la suppression d’une des
temps que les piliers principaux, les colonnes principales de l’ossature
six autres étages restant dans l’aligne- métallique ancienne, supportant le
ment primitif. poids de quatorze étages. L’on devait
La durée totale des la construction envisager la solution de ce problème,
fut de 100 jours, à dater de la pose du d’une part, de manière à éviter les
premier poteau métallique. L’archi- tassements dans les étages supérieurs,
tecte est M. Henry Sauvage. qui auraient évidemment conduit à
des fissures dans les maçonneries et
les enduits ; et, d’autre part, à éviter
le bruit qui aurait dérangé les occu-
pants des bureaux, de l’hôtel et du
La soudure électrique emplo-
théâtre abrités dans les anciennes
yée pour certaines transforma- constructions. Le poids transmis par
tions dans l’immeuble de la la colonne était de 209 tonnes.
Compagnie Du Pont, à Wil- On renforça la base des deux co-
mington, Delaware (E. U.), par lonnes adjacentes sur la hauteur du
Frank P. Mc Kibben sous-sol et du rez-de-chaussée. On
« General Electric Review, décembre 1931. mit en place, sous le plancher du
premier étage, une poutre à âme
pleine soudée, constituée par deux
Les bureaux de la Compagnie Du
éléments jumelés (voir fig. 21) ; des
Pont occupent un vaste immeuble de
vérins hydrauliques reportèrent la
14 étages, s’étendant sur un quadrila-
tère entier. Cette construction, entiè- charge de la colonne centrale sur cette
rement à ossature métallique, a été poutre. La pression des vérins fut
faite en différentes étapes ; le dernier poussée jusqu’au moment où la flèche
bâtiment formant l’angle de deux rues prise par la nouvelle poutre fut égale
comporte 1430 tonnes de charpente à 1/4 de pouce (6,3 mm.). Cette
métallique, mesure 29 m. 56 m. en flèche avait été déterminée par un
plan et 60 mètres de hauteur (voir calcul préalable reproduit dans
fig. 20). Les assemblages en atelier l’article de M. McKibben et tenait
ont été faits par rivets, tous les assem- compte de la déformation de la poutre 35
Fig. 20. Immeuble de la
Compagnie Du Pont, à
Wilmington, Delaware
(E. U.). D'après « Gene-
ral Electric Review »,
décembre 1931.

soumise à flexion ainsi que du d’entrée. La charge de cette colonne


raccourcissement des deux poteaux était de 345 tonnes et fut reprise sur
adjacents sur lesquels cette poutre pre- une poutre triangulée assemblée par
nait appui. rivets. L’opération fut conduite d’une
Lorsque la flèche, de 6,3 mm. fut manière analogue et donna les meil-
réalisée, on découpa au chalumeau la leurs résultats.
partie inférieure de la colonne cen- Ces exemples montrent les possi-
trale et on assembla, par soudure, le bilités considérables de transformation
pied de la colonne à la poutre au pre- que permettent les constructions à
mier étage. Un problème semblable ossature métallique et pour lesquelles
fut encore réalisé à un autre endroit la soudure à l’arc présente des avan-
de l’ancienne construction ; une tages importants, surtout à cause de
colonne principale dut être supprimée l’absence de bruit dont s’accompagne
au rez-de-chaussée, pour permettre la son exécution.
36 construction d’un nouveau vestibule
Le montage fut commencé le Le montage fut terminé le 5 août
2 juin 1930 ; 1930 ;
La soudure fut commencée le La soudure fut terminée le 7 août.
6 juin 1930 ;
Tableau
Soudure sur chantier d’un bâtiment de 14 étages,
pour la Compagnie du Pont à Wilmington, Dela-
ware
Electrodes employées (y compris les pertes) . . 1.460 kg.
kWh employés................................................................ 8.395 kW/h.
Tonnage total d’acier mis en œuvre....................... 1.430 tonnes métriques
Nombre total d’heures de soudeurs............................. 1.411 heures
Longueur totale de cordon de soudure (de 9,5 mil-
limètres) . . . . . .................................... 1.660 mètres
Cordon de soudure par tonne d’acier monté
1660/1430 ................................................................ 1 m. 16
Cordon de soudure déposé par heure de soudeur
1660/1411 ................................................................ 1 m. 18
Cordon de soudure déposé par homme et par jour
de 8 heures . . ......................................... 9 m. 43
Cordon de soudure déposé par kilogramme d’élec-
trodes employées 1660/1460 ............................. 1 m. 14

Fig. 21 .Transformations effec-


tuées au moyen de la soudure
électrique dans l'immeuble de
la Compagnie Du Pont, à Wil-
mington. Disposition de la nou-
velle poutre à double âme G5,
de la nouvelle colonne por-
tante n° 557-A et de l'ancienne
colonne n° 581 à laquelle était
transmise la charge de l'an-
cienne colonne nº 577, avant
l'enlèvement de la partie infé-
rieure de la colonne n° 577, de
manière à obtenir un large
passage carrossable. D'après
« General Electric - Review »,
décembre 1931.
37
Cordon de soudure déposé par kWh 1660/8395 . 0 m. 198
Eleclrodes employées par kWh 1460/8395 . . . 0,174 kg.
kWh employés par kg. d’électrodes 8395/1460 . . 5,75 kWh
Heures d’ouvriers soudeurs par tonne d’acier érigé
1411/1430 .................................. ....................... 0,987 heure
Electrodes employées par tonne d’acier érigé
1460/1430 .......................................................... 1,02 kg.
Electrodes employées par heure de soudeur 1460/
1411..........................................................................1,03 kg.
Electrodes employées par m. de cordon 1460/1660 0,88 kg.
kWh employés par donne d’acier érigé 8395/1430 5,87 kWh
Machines à souder -mois............................................... 8 machines-mois
Acier érigé par machine à souder et par mois
1430/8 .... ........................................179 tonnes
Cordon de soudure (de 9,5 mm.) par appareil ex
par mois : 1660/8 ............................................. 207,5 mètres

Pour obtenir un bon isolement


thermique et acoustique, le vide entre
Un nouveau type de maison les ondulations est rempli avec de la
en tôles d’acier laine de laitier ; ensuite vient, de
* Aminsteel News, n° 3, mars 1932. chaque côté, une plaque épaisse en
masonite, fixée sur la partie saillante
La compagnie « Insulated Steel de l’ondulation.
Fluor and Wall » de Cteveland va Celle-ci est recouverte à l’extérieur
faire construire, dans un faubourg de par des plaques d’éternit.
Cleveland, une maison d’essai en tôles Le côté extérieur du mur peut être
d’acier, possédant des propriétés d’iso- recouvert de papier peint,,ou de tout
lement thermique et acoustique re- autre revêtement décoratif, Le mur
marquables, à l’abri du feu, et dont n’a pas plus de 75 mm. d’épaisseur
le prix ne dépasserait pas' celui des et possède cependant des qualités
constructions à ossatures métalliques d’isolement exceptionnelles. Toutes les
ordinaires. cloisons sont construites de la même
La maison sera construite entière- façon. Tous les châssis de fenêtres
ment en tôle d’acier et absorbera en- et de portes sont métalliques.
viron 12,7 tonnes de tôles de 1 mm. à Les planchers et le toit sont consti-
1,5 mm. Les murs sont constitués de tués de tôle de 1,5 mm. d’épaisseur.
tôles ondulées, chaque ondulation for- Des bandes d’acier de 71,2 cm. de
mant une section de 0,30 m., 0,60 m. largeur sont pliées en forme de Z dont
ou 0,90 m. de largeur. Ces petits élé- la base a 28 cm. de largeur et la hau-
ments seront soudés ensemble à l’ate- teur 15,2 cm.
lier, de manière à former un panneau Ces éléments sont placés côte à côte
de la hauteur de l’étage et de la et soudés, de façon à former une série
38 largeur de la chambre. de solides boîtes métalliques de
15,20 cm. de hauteur sur 25,4 cm. de
largeur.
On peut appliquer sur le plancher
métallique différents revêtements,
comme le terra cota, les plaques de
fibres ou le linoleum.
Le toit est rendu étanche à l’aide
d’un produit à base d’asphalte.
Les murs de base sont constitués
avec les mêmes éléments métalliques tant au feu. L’aspect extérieur des mai- Fig. 22. Un nouveau
que les planchers et le toit. Les élé- sons à charpentes de ce type ne dif- type de maison en
ments sont placés debout et forment acier. Constitution des
fère en rien de celui des autres mai- planchers et des murs
un coffrage métallique que l’on rem- sons. Un premier type de charpente Asbestos board, pla-
plit de béton. On fait dépasser légère- soudée est constitué de panneaux de q ue d'Eternit. Dense
Masonite board, pla-
ment le métal de façon à pouvoir dimensions standardisées, fabriqués à que épaisse de «Ma-
souder les murs métalliques extérieurs l’atelier de soudure. Ces panneaux sonite». Rockwool,
laine de laitier. Wall
sur celui-ci. sont dédoublés de manière à consti- paper or otherinterior
Une conduite métallique soudée tuer l’épaisseur des murs. Dans un finish, papier peint ou
Armco Spiral remplace la cheminée second type de charpente soudée, les autre revêtement dé-
coratif. linch lapwel-
en briques et tuiles. éléments standardisés sont amenés sur ded, recouvrement de
La maison contient 8 chambres, le chantier sans préparation à l’ate- 1 pouce.
une salle inférieure pour les diver- lier; 3 ouvriers ont pu ériger une
tissements et un garage pour deux charpente de 10 tonnes sans autres ou-
voitures. tillage que des équerres et l’appareil
La durée de construction est trè^f de soudure à l’arc.
réduite : 30 jours ouvrables.

Un immeuble à apparte-
ments, 57, rué Campons, à
Maisons d’habitation à
Paris, par R. Duverger
charpentes métalliques
* La Technique des Travaux, mars 1932.
soudées à l’arc
* Electrical Engineering, janvier 1932. La société « Le Logement urbain
pour le Commerce et l’Industrie: » a
Les charpentes métalliques soudées fait construire rue Compans à Paris,
utilisées pour les maisons d’habita- un immeuble de rapport. Cet im-
tion, , sont d’application récente. On meuble est caractérisé par son excel-
leur prête de nombreux avantages : lent isolement thermique, sa légèreté
rapidité et silence du montage, facilité, et son prix économique.
de transformation, rigidité et solidité, Les immeubles actuels sont proté-
faible vitesse de dépréciation et frais gés contre les variations de la tempé-
d’assuranffl réduits à cause des pos- rature extérieure par l’épaisseur des
sibilités d’emploi de matériaux résis- matériaux constituant les murs, la- 39
Fig. 23. Vue prise quelle est très supérieure, à. ..celle porté un squelette en acier auquel sont
pendant la construc- nécessaire au seul point de vue de la fixées les solives des planchers : bette
tion du bâtiment de résistance des matériaux. De plus, on ossature est préparée en usine, ce qui
la rue Compans. permet un montage très rapide sur le
dispose actuellement de matériaux à
L'exécution des parois
pouvoir isolant considérable. et de chantier; Sur le squelette est fixé le
se poursuit pendant
l'achèvement dugpon- faible poids. Il est donc possible de treillis métallique qui armera la paroi
tage de l'ossature. ' séparer les deux problèmes essentiels extérieure en béton.
de la résistance mécanique et de l’iso- , Ce mode de construction rend la
lement thermique, et d’obtenir une « maison isotherme » moins lourde
solution à la fois plus légère et moins qu’une construction en matériaux
coûteuse. ordinaires, avantage important quand
Dans le procédé dit « de la maison le bon sol fait défaut. L’emploi
isotherme », le mur est constitué d’une charpente métallique a permis
d’une armature métallique en cor- l’utilisation d’étroits meneaux entre
nières 'assemblées, supportant une les deux fenêtres voisines aux deux
double paroi. La paroi extérieure mo- angles de la façade. De même, la
nolithe est formée d’une dalle en construction de bow-windows et de
mortier de ciment projeté à la main balcons a été facilitée par la légèreté
ou à l’air comprimé sur un support de la structure. Les planchers n’ont
en treillis métallique. La paroi inté- que 0,23 m. d’épaisseur totale.
rieure est essentiellement calorifuge Le bâtiment a pû être achevé dans
et, entre les deux, demeure un matelas un délai relativement court et avec
40 d’air isolant. La construction com- une économie sensible sur le prix
correspondant à l’emploi des maté­ Fig. 24. Vue d'en-
riaux usuels. L’architecte estime que semble de la maison
le poids total du bâtiment a pu être
réduit ainsi d’environ 1.000 lonnes,
et son prix de revient de près de
3. Divers à loyers de la rue
Campons, à Paris.
D'après «La Techni-
que des Travaux »,
11 p. c. Pour l’installation du chauf­ o
n
3, mars 1932.
fage central, le devis de l’installateur
Les applications de l’acier
a pu être réduit de 20 p. c. environ
sur le prix correspondant à une cons­ à la Foire Commerciale de
truction ordinaire. La durée de la Bruxelles, 1932
construction a été réduite de 2 mois,
bien que la forme irrégulière du Parmi les objets exposés dans les
terrain n’ait pas permis l’emploi de stands de la Foire Commerciale, les.
cellules standardisées pour l’ossature applications nouvelles de l’acier sont
du bâtiment. multiples et variées.
Les Usines à Tubes de la Meuse L’Union Minière du Haut-Katanga
exposent les nombreuses applications expose de nombreuses applications de
du tube en acier rond et carré soudé ses aciers au cuivre inoxydables ;
Electriquement : mobilier d’apparte- tôles, profilés, boulons, tubes, fils,
ment, de bureau, de jardin, d’école, etc., ainsi que celles de ses aciers au
d’hôpital, rayonnages pour magasins, chrome-cuivre à haute résistance.
bibliothèques, matériel démontable
pour les colonies.
Au stand des Tubes de Nimy, on Chronique de l’Ossature
trouve des tables, chaises, fauteuils, Métallique. Activités de notre
dossiers de lits en tubes d’acier
organisme. Assemblée générale
émaillés ou chromés.
La firme A. Gornut expose des du 2 mars 1932
meubles en tubes d’acier émaillés ou En vertu d’une décision prise par
chromés : tables, chaises, tabourets, l’assemblée générale du 2 mars 1932,
fauteuils. le nouveau conseil d’administration a
La S. A. Aveco, présente des meu- été constitué comme suit :
bles métalliques : bureaux, rayons, 1° M. Eug: Gevaert, directeur géné-
bibliothèques, classeurs verticaux, ral honoraire des ponts et chaussées,
armoires à volets, rayons de classe- demeurant à Saint-Gilles, 207, rue de
ment, armoires à casiers. la Victoire, président ;
Les Ateliers Germain exposent des 2° M. Eug. François, ingénieur,
armoires-vestiaires, des meubles poui professeur à l’Université de Bruxelles,
classement de gabarits, de plans et demeurant a Bruxelles, 155, rue de la
d’outils. Loi, vice-président ;
La S. A. des Anciens Etablissements 3° M. Nestor Germeau, administra-
Léchât présente également une belle teur-directeur général de la S. A. des
collection de meubles métalliques. Laminoirs, Hauts-Fourneaux, Forges,
Au stand de la S. A. Travail Méca- Fonderies et Usines de la Providence,
nique de la Tôle, se trouvent réunies à Marchienne-au-Pont, demeurant à
de nombreuses applications de la tôle Dampremy, administrateur ;
fine : tuyaux et coudes pour poëlerie, 4° M. Léon Greiner, administra-
emballages métalliques, articles de teur-directeur général de la S. A. John
ménage galvanisés, moules à glace, Cockerill, à Seraing-sur-Meuse, de-
tôles galvanisées planes et ondulées, meurant à Seraing-sur-Meuse, admi-
etc. nistrateur ;
La firme Van Heyst et Zonen expose 5° M. Jacques Van Hoegaerden, pré-
des radiateurs en tôle d’acier embou- sident du conseil d’administration et
tie. Les Etablissements Steyaert pré- administrateur délégué de la S. A.
sentent des brouettes en tôle. La firme d’Ougrée-Marihaye, à Ougrée, demeu-
Scherrer et Cie expose un matériel de rant à Ougrée-Liège, administrateur;
buanderie en tôle galvanisée. La firme 6° M. Aloys Meyer, directeur géné-
Torck présente des voitures d’enfant ral de l’A.R.B.E.D. à Luxembourg,
en tôle émaillée et tubes d’acier chro- demeurant boulevard Royal, à Luxem-
42 més; I bourg, administrateur ; .,
7° M. Henri Roger, directeur géné-
ral de H.Â.D.I.R., à Luxembourg, de- Voyage d’Etude aux Etats-Unis
meurant boulevard Joseph II, à de M. Rucquoi, Directeur de
Luxembourg, administrateur ; l’Ossature Métallique
8° M. F ernand Sengier, administra-
teur délégué des Laminoirs et Rou- M. Rucquoi s’est embarqué le
lonneries du Ruau, président du Grou- 23 mars dernier pour les Etats-Unis.
pement des Transformateurs du Fer et Il y séjournera environ 3 à pf mois
de l’Acier de Charleroi, demeurant à pour se documenter sur les applica-
Gharleroi, administrateur ; tions nouvelles de l’acier et les- mé-
9° M. Lucien Watjthier, directeur thodes de propagande de l'American
gérant de la S. À. des Usines à Tubes Institute of Steel Construction ; il
de la Meuse, président du Groupement s’attachera, en particulier, à l’étude
des Usines transformatrices du Fer et des derniers progrès réalisés dans le
de l’Acier de la Province de Liège, de- domaine de la construction des im-
meurant à Ramet, administrateur ; meubles à ossature métallique et de
10° M. Hector Dumont, administra- leur habillage rationnel.
teur-directeur de la S. A. des Ateliers M. Rucquoi a été présenté aux diffé-
de Construction de Jambes-Namur, rentes personnalités de l’industrie mé-
demeurant à Jambes, 90, avenue des tallurgique américaine, au cours d’un
Acacias, administrateur ; déjeuner offert en son honneur par
11° M. Louis Isaac, administrateur l’American Institute of Steel Construc-
délégué de la S. A. Métallurgique tion.
d’Enghien-Saint-Eloi, demeurant à On trouvera ci-dessous la traduction
Petit-Enghien, administrateur ; d’un rapport que. cet organisme nous
12° M. Lud. Janssens de Varebeke, a fait parvenir :
président du conseil d’administration M. L.-G. Rucquoi, de Bruxelles, di-
des Etablissements Nobels-Peelman, à recteur de l’Ossature Métallique, a été
Saint-Nicolas (Waes), demeurant à invité aujourd’hui à un déjeuner par
Saint-Nicolas (Waes), administrateur; l’A. I. S. C. dans le but de le présenter
13° Paul Devis, président du conseil aux différentes personnalités de l’in-
d’administration des Anciens Etablis- dustrie métallurgique américaine.
sements Paul Devis, vice-président de M. Rucquoi séjourna une première
l’Union des Marchands de Poutrelles fois aux Etats-Unis, de 1922 à 1924.
de Relgique, demeurant 1137, chaus- Il y fit des études de génie civil au
sée de Waterloo, à Uccle-Bruxelles, Massachusetts Institute of Technology
administrateur ;
où il obtint en 1923 le diplôme de
14° M. Fernand Courtoy, président Master of Science in Civil Engineering.
du conseil d’administration et admi-
Il effectua les visites des principales
nistrateur délégué du Bureau d’Etudes usines et des centrales hydro-électri-
Industrielles F. Courtoy (Soc. Coop.),
ques des Etats-Unis et du Canada
demeurant à Ixelles, 163, chaussée de
avant de retourner en Belgique.
Vleurgat, administrateur.
M. Rucquoi fut présenté par Mr.
(Annexe au « Moniteur Belge » Géo. E. J. Pistor qui prit contact pour
du 16 avril 1932.) la première fois avec l’organisme 43
belge en 1929 en qualité de délégué de léphoniques et télégraphiques, tra-
l’A. I. S. G. Répondant à la présenta- verses métalliques de chemins de fer
tion de M. Pistor, M. Rucquoi dit : et dans tous les autres domaines
■ le suis très heureux de revenir Hmme les meublôé en acier, leAem-
aux Etats-Unis après 8 ans d’absence. ballages métallique!', les voitures mé-
Cette fois, je viens pour étudier avec talliques de chemin de fer, les tubes
l'aide de l’A. I. S. C. les dernières réa- d’acier pour tous usages. »
lisations effectuées dans ce pays dans » Comme dans beaucoup d’autres
le domaine de la construction métal- domaines industriels, l’Amérique a
lique. montré la voie «fs dernières années,
» L'Ossature Métallique de Bruxel- dans la construction métallique.
les, organisme qui vient d’être créé, » Nous autres en Europe, ne som-
est l’Institut Belge de l’Acier, lequel mes pas encore à la veille de contem-
en dehors de tout but commercial, pler là construction de quelque gratte-
consacre son activité au développe- ciel capable de supporter la plus petite
ment du marché de l’acier en Bel- comparaison avec les monuments
gique et dans le Grand-Duché’ de étonnants qui font la gloire et l’or-
Luxembourg. gueil justifié des Etats-Unis et de New-
» L’Ossature Métallique" est soute- York en particulier.
nue par la totalité de l’industrie mé- » Pourtant on vient d’achever ré-
tallurgique de la Belgique et du cemment à Anvers le plus grand bâti-
Luxembourg, laminoirs, ateliers de ments à bureaux d’Europe à 26 étages.
construction et marchands de fer. Elle De nombreux bâtiments de 10 à
se proposé de développer la consom- 15 étagés sont en construction ou en
mation de l’acier, d’abord èn amélio- projet à Bruxelles, Liège et Anvers.
rant les méthodes de conception et de Nous croyons que l’acier constitue
construction des charpentes métal- pour de tels bâtiments la meilleure so-
liques, ensuite en documentant com- lution au point de vue technique
plètement les consommateurs, pro- comme au point de vue économique.
priétaires, ingénieurs, architectes et » Le problème de la construction
entrepreneurs sur la manière dont des grands magasins, hôtels, théâtres,
l’acier peut résoudre le mieux leurs immeubles à appartements, garages,
problèmes. Les travaux entrepris par usines, même de petites maisons, re-
l’Ossature Métallique sont uniquement çoit la meilleure solution par l’utili-
du domaine scientifique. Nous dési- sation de la charpente en acier surtout
rons rassembler des données précises si l’on considère la possibilité que
et indiscutables, établies scientifique- fournit ce mode de construction pour
ment ou expérimentalement dans les les transformations nécessitées par les
domaines où l’acier est capable d’ap- exigences toujours changeantes des
porter les meilleures solutions aux dif- conditions de la vie moderne.
férents problèmes qui se présentent » J’ai la certitude que les réalisa-
actuellement dans la construction des tions américaines me fourniront pen-
buildings aussi bien que dans celle des dant les trois mois que je resterai aux
ponts, des pylônes pour lignes de Etats-Unis, des données du plus haut
44 transport de force motrice, lignes té- intérêt et qui me permettront de rap­
porter dans mon pays de nouvelles 7° Constructions mixtes en béton et
idées, de meilleures méthodes de cons- poutrelles en acier ;
truction et une organisation du tra- 8° Etude des sols de fondation.
vail plus efficace. M. le Professeur Eug. François, vice-
» L’importance de l’industrie mé- président de L’Ossature Métallique,
tallurgique belge — la principale in- président du premier Congrès de la
dustrie nationale — est clairement in- construction métallique, Liège 1930,
diquée par les chiffres suivants : membre du comité permanent de
» Production annuelle moyenne l’Association Internationale des Ponts
d’acier pour les 8 dernières années et Charpentes, membre du Bureau du
(Belgique et Luxembourg)= 6 mil- Groupement belge de l’Association
lions 200.000 tonnes (13,5 % de la Internationale dès Ponts et Charpentes
production américaine pendant la au sein de l’Association Belge pour
même période). l’Etude, l’Emploi et l’Essai des Maté-
» En rapportant cette production riaux, délégué officiel du Ministère
au nombre d’habitants on trouve pour belge des Colonies au Congrès de
la Belgique une production de 1.460 Paris, mai 1932, a été désigné comme
livres par habitant contre 760 livres vice-président de la 3e séance de tra-
par habitant aux Etats-Unis. » vail du Congrès, consacrée à la. sou-
dure dans les constructions en acier.
Premier Congrès de l’Associa- L’Ossature Métallique, qui inter-
tion Internationale des Ponts vient ainsi d’une manière active dans
et Charpentes, Paris 10 au la discussion des problèmes qui se
25 mai 1932. posent dans la construction moderne,
Ce Congrès organisé par l’Associa- retirera de sa participation, à cette ma-
tion Internationale des Ponts et Char- nifestation scientifique internationale,
pentes de Zurich, comprendra une des profits certains dont bénéficiera
séance d’ouverture et 7 séances de tra- l’industrie belge.
vail pour la discussion des 8 questions Premier Congrès Annuel des
suivantes prévues au programme du Offices de propagande pour
Congrès :
l’Acier (17 et 18 mai 1932, à
1° Stabilité et résistance des pièces
travaillant simultanément à la com- Paris).
pression et à la flexion ; Lès offices de propagande des di-
2° Dalles et constructions à parois vers pays :
minces en béton armé ; Allemagne : Beratungsstelle für
3° La soudure dans les constructions Stahlverwendung, Düsseldorf ;
en acier ; Amérique : American Institute of
4° Ponts à poutres en béton armé de Steel Construction, New-York ;
grandes dimensions ; Angleterre : Britisb Steelwok Asso-
5° Action des charges dynamiques ciation, Londres ;
sur les ponts ; Belgique : Ossature Métallique, Bru-
6° Influence des propriétés phy- xelles ;
siques des matériaux sur la statique France : L’Office Technique pour
du béton armé ; l’Utilisation de l’Acier, Paris ; 45
Hongrie : A. G. für Förderung der Construction en charpente sou-
Ung. Mehrproduktion, Budapest ; dée d’un nouveau bâtiment
Italie : Associazione Nazionale Fas- destiné à l’Université de Liège,
cista fra gli Industriali Metallurgici au Val-Benoît, Liège
Italiani, Milan Nous informons les ateliers de cons-
Pays-Bas : Staalbouwbureau E. A. truction, membres de L’Ossature Mé-
van Genderen Stort, La Haye ; tallique, qui suivent l’adjudication du
Pologne : Syndicat des Forges Po- nouveau corps de bâtiment destiné à
lonaises, Katowice ; l'Université de Liège, au Val-Benoît,
Tchécoslovaquie : Verkaufsstelle comportant environ 750 tonnes de
Vereinigter csl. Eisenwerke A. G., charpentes soudées, et dont l’architecte
ont décidé de se réunir annuellement est M. Moutschen, professeur à l’Ecole
et pour la première fois à Paris en d’Architecture de Liège, que nous
mai 1932, afin d’étudier les questions tenons à leur disposition une étude
relatives à la propagande en général sur la technique du calcul et sur la
et à la coopération éventuelle des bu- réalisation pratique des soudures à
reaux de propagande en particulier. l’arc électrique.

L’Ossature Métallique sera représen- Publications sur l’acier


tée à ce Congrès par son vice-présidenl La Fédération des constructeurs
M. E ug. François. hollandais (Groep Constructiewerk-
plaatsen van de Vereeniging van
Metaalindustrieelen) vient de faire
Immeubles à appartements du paraître en langue néerlandaise l’ou-
vrage de M. Van Genderen Stort
Bd Saint-Michel, à Etterbeek
Staal als Bouwmateriaal. Nous tenons
cette brochure — dont nous nous pro-
Nous signalons que l’adoption de
posons d’effectuer la traduction en
l’ossature métallique pour la cons-
langue française -— à la disposition
truction de ces immeubles, dont une
des personnes qui désireraient la con-
description est publiée dans ce bulle-
sulter.
tin, a été décidée par le maître de
l’œuvre, en raison des avantages de ce Révision des 3 règlements de
procédé de construction que l’Ossature l’Association Belge de Standar
Métallique s’est employée à mettre en disation pour la construction
lumière. des ponts, charpentes et réser-
L’Ossature Métallique se tient à la voirs métalliques.
la disposition des architectes, cons- Ces trois règlements publiés en
tructeurs d’immeubles et entrepre- 1920, doivent conformément aux sta-
neurs que ce mode de construction tuts de l’Association Belge de Standar-
est susceptible d’intéresser, pour leui disation, être révisés périodiquement
fournir — gratuitement et sans enga- en vue d’y apporter les modifications
gement de leur part —toute étude que justifieraient les progrès de la
ou documentation et leur faciliter technique.
1 ’açcès des chantiers où la charpente Une première révision des trois
46 métallique a été mise en œuvre. règlements précités fut effectuée en
1923. Une seconde révision, décidée S. A. des Usines de Thy-le-Château et
en janvier 1929, sera entreprise à bref Marcinelle, à Marcinelle.
délai. Aciéries luxembourgeoises.
Les délégués de L’Ossature Métal-
Arbed-Terres Bouges, à Luxembourg.
lique au sein de la Commission Tech-
Hadir, à Differdange.
nique chargée des travaux de révision
Bodange, (Ougrée-Marihaye),
seront : M. le professeur Eugène
François, vice-président de L’Ossature T ransjormateurs
Métallique et M. Rucquoi, ingénieur, Boulonneries. et Laminoirs du Buau,
directeur de L’Ossature Métallique. à Monceau-s/Sambre.
Forges et Laminoirs de Baume, à
Conférence faite par M. Haine-Saint-Pierre.
Rucquoi, le 26 janvier 1932, à Laminoirs du Châtelet, à Châtelet.
l’Association des Architectes et Usines de et à Colonster.
Dessinateurs d’Art de Belgique S." A. des Tôleries Delloye-Matthieu,
Cette conférence sur « La solution à Marchin (Huy).
du problème de la construction mo- S. A. des Laminoirs du Longtain, à
derne par l’Ossature Métallique», sera La Croyère (Bois d’Haine).
publiée prochainement in extenso S. A. des Usines Gilson, à La Croyère.
dans la revue Le Document organe de S. A. des Usines à Tubes de la Meuse,
l’Association des Architectes et Des- à Flémalle-Haute.
sinateurs d’Art de Belgique. S. A. des Laminoirs du Monceau, à
Mery (Tilff).
Liste des membres inscrits dès S. A. des Forges de et à Nimy (près
à présent à « l’Ossature Métal- Mons).
lique » suivant ordre alphabé- Ateliers de construction.
tique S. A. d’Angleur-Athus, à Tilleur-
Aciéries belges. lez-Liège.
S. A. d’Angleur-Athus, à Tilleur-lez- S. A. Awans-François, à Awans-Bier-
Liège. set.
S. A. des Usines Gustave Boël, à La S. A. de Baume et Marpent, à Haine-
Louvière. Saint-Pierre.
S. A. des Forges de Clabecq, à Cla- Les Ateliers Beckers, à Haren.
becq. Ateliers Paul Bracke, rue de l’Abon-
S. A. Jobn Cockerill, à Seraing-s-M. dance, à Bruxelles.
S. A. d’Espérance-Longdoz, à Liège. S. A. John Cockerill, â Seraing-s-M.
S. A. des Usines Gilson, à La Croyère. Ateliers La Brugeoise et Nicaise et Del-
S. A. des Forges de la Providence, à cuve, à La Louvière.
Marchienne-au-Pont. Compagnie Centrale de Construction,
Les Usines Métallurgiques du Hai- à Haine-Saint-Pierre.
naut, à Couillet. Ateliers Detombay, à Marcinelle.
Les Usines de Moncheret, à Acoz. Etablissements Delvaux Fils, à Ver-
S. A. d’Ougrée-Marihaye, à Ougrée. viers.
Société Métallurgique de Sambre et Ateliers Georges Dubois, à Jemeppe-
Moselle, à Montigny-s/Sambre. s/Meuse. 47
Sté Métallurgique d’Enghien Saint- Collectivement
Eloy, à Petit-Enghien. Union professionnelle des Marchands
Ancien^ Etablissements Th. Finet, à de fer et de poutrelles de Belgique.
Jambes, Namur.
Architectes
Ateliers de et à Familleureux.
Ateliers de et à Hal. M. Eggerickx, rue de Suisse, à Bru-
Ateliers de Construction de Mortsel, xelles.
à Mortsel-lez-Anvers. M. V an Hoenacker, rue Vénus, à An-
Ateliers de et à Malines. vers.
Ateliers du Nord de Liège, à Liège. Bureaux d’Eludes et Ingénieurs Con-
Ateliers de et à Nivelles. seils.
Anciens Etablissements Nobels-Peel- Bureau d’Etudes Industrielles F. Cour-
man, à Saint-Nicolas (Waés). toy, 43, rue des Colonies, Bruxelles.
S. A. d’Ougrée-Marihaye, à Ougrée. Bureau d’Etudes Bené Nicolaï,
Ateliers Arthur Sougniez Fils, 42, rue 16, quai des Etats-Unis, Liège.
des Forgerons, Marcinelle. M. Léon Lemaire, ingénieur-conseil,
Chaudronnerie Smulders, à Grâce- 245, rue Saint-Laurent, Liège.
Berleur. S. A. Technische Studiëbureel « Cons-
Chaurobel S. A., 35, quai aux Pierres tructor», rue Arenberg, 24, Anvers.
de Taille, Bruxelles. M. Yan der Haeghen, ingénieur-con-
Société « Sacoméi », rue du Marais, 78, seil, 20, avenue Michel-Ange, Bru-
à Bruxelles. xelles.
Tôleries Automobiles Belges, boule- M. Van Genderen-Stort, ingénieur-
vard Clovis, Bruxelles. conseil, 5, Madoerastraat, La Haye.
Ateliers de et à Viesville. Membres divers.
Ateliers de et à Willebroeck
Anciens Etablissements Paul Würth, Davum-Exportation, 25, quai Jor-
à Luxembourg. daens, à Anvers.
M. Eugène François, Professeur à
Marchands de fer et de poutrelles. l’Université, Bruxelles.
M. Jean François, membre associé de
Individuellement : la firme François Fils, rue du Cor-
Anciens Etablissements Paul Devis, net, à Bruxelles.
à Bruxelles. M. Francart, administrateur-gérant
Etablissements Delvaux Fils, à Ver- des Tuileries et Briqueteries « Notre-
viers. Dame», Tongres.
Etablissements Geerts et Yan Aalst M. César Geeraert, ingénieur, avenue
réunis, Mortsel-lez-Anvers. Albert, à Bruxelles.
Etablissement Gilot-Hustin, à Namur. M. Gevaert, Directeur-Général hono-
Les Métaux Galler, avenue d’Italie, à raire des Ponts et Chaussées, à Bru-
Anvers. xelles.
S. A. Fers et Aciers Pante et Masque- La Soudure Electrique Autogène « Ar-
lier, à Gand. cos», à Bruxelles.
MM. Valcke Frères, rue de la Chapelle, S. A. Electro-Soudure Thermarc, rue
48 à Ostende. Gillekens, à Vilvorde.
L’OSSATURE METALLIQUE
Association sans but lucratif

POUR DÉVELOPPER LES EMPLOIS DE L’ACIER

43, Rue des Colonies, Bruxelles


Téléphone: 12.30.85. Adresse télégraphique : Ossature-Bruxelles
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Imp. G. Thone, Liège

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