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LES OBJECTIFS DU MODULE
2
INTRODUCTION
3
L’ORDINATEUR
4
I- L’UNITE CENTRALE
5
I-1 LA CARTE MERE
Une carte mère avec au centre à gauche en blanc le support du microprocesseur, en bleu deux
connecteurs mémoire, à droite les connecteurs (PCI) pour les cartes d'extension
I-1-1 Définition
6
programme contenu dans le BIOS devant effectuer la configuration et le
démarrage correct de tous les équipements.
La carte mère est le composant principal de l'unité centrale. Le rôle de la
carte mère est de centraliser et traiter les données échangées dans un
ordinateur à l'aide du processeur, qui est fixé dessus. La carte mère gère
donc le disque dur, le clavier et la souris, le réseau, les ports USB...
I-1-2 Introduction
7
I-1-3 Organisation générale
le contrôleur USB .
le contrôleur Ethernet (qui permet de gérer le réseau fonctionnant
par câble) .
La puce audio (qui permet de gérer le son).
C'est ainsi que le grand public continue de parler de "cartes"1 alors que
lorsqu'une fonctionnalité (graphique, son, Wi-Fi) est incluse dans une
carte mère, elle l'est désormais sous forme de circuit intégré.
8
Ces connecteurs permettent d'acheminer le courant électrique du bloc
d'alimentation vers la carte mère. Chaque carte en compte deux :
I-1-8 Le chipset
10
Pour faire cohabiter et fonctionner tous ces composants, la carte mère
utilise un circuit spécifique appelé chipset. Celui-ci se divise en deux
parties distinctes :
Les bus pont nord et pont sud du microprocesseur utilisent chacun un bus
spécifique de la carte mère allant vers la mémoire et les périphériques
(internes et externes).
Depuis les années 1990 la carte mère s'est dotée du bus PCI qui permet
de connecter toutes les cartes d'extensions. Ce bus PCI se décline en
deux versions de vitesses différentes : le plus rapide étant le PCI Express
dédié, entre autres, aux cartes graphiques.
Les bus externes (E-SATA, USB, HDMI, etc.) sont reliés au bus PCI via
des connecteurs de la carte mère ou les panneaux d’accès externes.
11
Depuis les années 2000, le constructeur AMD utilise lui le bus Hyper
transport, pour relier le processeurs aux banques de mémoire, à l'instar
d'Intel qui utilise lui un bus QPI (Quick Ath InterConnect).
I-1-11 Le BIOS
12
périphériques de stockage de masse (CDROM, disque dur, SSD, clé
USB, etc.).
I-1-12 L'UEFI
13
I-1-13 Les connecteurs mémoire
14
Le bus PCI (Peripheral Component InterConnect) : apparu en 1994,
c'est le descendant du bus ISA. Il est toujours présent aujourd'hui
(années 2010) mais dans une version plus rapide et compacte : le
bus PCI Express.
Le bus AGP (Accelerated Graphics Port) : lancé en 1997 par Intel,
c'était un bus réservé aux cartes graphiques, créé afin de s'affranchir
du bus PCI que le fondeur jugeait trop lent pour l'affichage en 3D
temps réel. Il n'est aujourd'hui plus présent sur nos cartes mères car
il a été remplacé par le bus PCI Express, plus rapide et plus apte à
supporter les cartes graphiques (bien qu'il soit aussi capable de
supporter d'autres types de cartes).
Connecteur Floppy.
15
existe des lecteurs de disquettes qui peuvent se raccorder à
l'ordinateur en USB.
Connecteurs SATA.
Les connecteurs IDE (aussi appelé PATA pour Parallel ATA) : ces
connecteurs, qui sont plus longs que les connecteurs floppy (même
s'ils leur ressemblent au premier abord), permettent de connecter
deux types de périphériques : les disques durs IDE et les
lecteurs/graveurs de disques optiques à connectique IDE. Cette
interface créée en 1986 a été remplacée par le SATA, plus petit et
plus rapide.
Les connecteurs SATA (pour Serial ATA) : ces connecteurs
permettent de connecter trois types de périphériques : les disques
durs SATA, les SSD et les lecteurs-graveurs de disques optiques
(DVD) et Blu-Ray. Cette interface créée en 2003 est actuellement
en version trois.
Les connecteurs M.2 : amélioration du connecteur SATA, ces
connecteurs sont destinés à accueillir des cartes filles de type :
disques de stockage SSD / WIFI / Bluetooth, etc.
16
I-1-16 Le panneau d'entrées/sorties
17
Le connecteur DVI (Digital Visual Interface) : c'est un connecteur
vidéo numérique qui permet de relier un écran à l'ordinateur. Il est
lui aussi relié à l'IGP du processeur.
Le connecteur HDMI c'est un connecteur numérique, qui gère l'audio
et la vidéo en haute définition. Il permet de connecter un écran Haute
Définition à l'ordinateur.
Le connecteur Display Port : c'est un connecteur vidéo numérique
qui gère l'audio et la vidéo en haute définition (comme l'HDMI). Il
permet de connecter un écran Haute Définition à l'ordinateur.
Les connecteurs audio analogiques : connecteurs jack 3.5 mm
présents sur le bord du panneau. Ils permettent de relier un système
audio à l'ordinateur (comme un kit d'enceintes, un casque audio) ou
un microphone, de façon 'analogique'.
Les connecteurs audio numériques (SPDIF) : ces connecteurs
permettent de relier un système audio à l'ordinateur, via un flux de
données numérique (bit Stream).
Le connecteur FireWire (IEEE1394) : c'est un connecteur qui permet
de relier certains périphériques à l'ordinateur (disques durs
externes, caméscopes, etc.).
AS Rock
Asus
Bio star
Dell
EVGA
Giga byte Technology
Giga byte
Intel
MSI
Zotac
18
I-1-18 La Carte multiprocesseur
19
I-1-19 Les différents formats de carte mère
Au fur et à mesure de l'évolution de l'informatique, plusieurs formats
standardisés de carte mère ont vu le jour. Voici les principaux :
20
I-2 LE PROCESSEUR
Le processeur est le cerveau de l'ordinateur, c'est lui qui organise les
échanges de données entre les différents composants (disque dur,
mémoire RAM, carte graphique) et qui fait les calculs qui font que
l'ordinateur interagit avec vous et affiche votre système à l'écran. Sa
puissance est exprimée en Hz. Aujourd'hui, un processeur atteint les 3Ghz
(Giga, milliards) et certains ordinateurs sont équipés de plusieurs
processeurs.
21
Le processeur, le radiateur et le ventilateur superposés
22
Cependant, à force de miniaturiser les composants informatiques, les
processeurs ont atteint leur limite. Aujourd’hui les ordinateurs sont donc
équipés de plusieurs processeurs qui fonctionnent en parallèle afin
d’augmenter la puissance.
23
I-2-3 Carte mère et microprocesseur pour les novices
Pour comparer à un être humain on peut dire que la carte mère est le
système nerveux de l’ordinateur. Le processeur est le cerveau, le disque
dur est la mémoire à long terme et la RAM la mémoire à court terme.
24
I-2-4 Procédure
25
Le modèle originel de von Neumann pour l’architecture des ordinateurs.
27
Les seuls points communs de calculateurs RISC sont les suivants :
Les instructions de type Load et Store sont les seules qui permettent
d'accéder à la mémoire. Dès ce moment, le jeu d'instructions, tout
comme le CPU et la gestion de fautes de page, est très simplifié...
et le temps de cycle est diminué.
Les opérations entre les registres s'effectuent en un seul cycle, ce
qui permet un contrôle simple qui peut être définitivement câblé sans
recourir au microcode. Les opérations qui nécessitent plusieurs
cycles (virgule flottante par exemple) sont alors exécutées soit de
façon logicielle, soit dans un coprocesseur de façon à ne pas ralentir
le CPU.
Les instructions du CPU sont simples, ce qui facilite le décodage et
simplifie la gestion de la mémoire.
Conclusion
Voici les quelques concepts de base qui régissent les CPU RISC. Ces
concepts ne sont pas nouveaux, mais sont issus de réflexions des années
1975. Notamment, le supercalculateur CRAY-1 était bâti sur ces
constatations. Et son inventeur Seymour Cray déclarait :
"La plupart des machines ont un jeu d'instructions sophistiqué qui
nécessite beaucoup plus d'accès-mémoire dans les instructions que les
machines que j'ai conçues. Je suis pour la simplicité, quand c'est trop
compliqué, je ne peux pas comprendre."
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Voilà un bon résumé de la situation, et cela éclaire un peu la vision confuse
que nous avons généralement de ces fondations si importantes qui
animent nos ordinateurs. Les calculateurs RISC sont conçus pour être
exploitables le plus facilement possible, et en utilisant le plus possible
toutes les capacités hardware de la puce.
On constate que comme Mac OS, les processeurs RISC sont conçus pour
être exploitables plus facilement. A l'inverse, le CISC est peut-être plus
complet, mais son utilisation est plus complexe et plus chère. Et souvent,
les résultats sont moins brillants.
30
d'instructions réduit où chaque instruction effectue une seule opération
élémentaire. Le jeu d'instructions d'un processeur RISC est plus uniforme.
Toutes les instructions sont codées sur la même taille et toutes s'exécute
dans le même temps (un cycle d'horloge en général). L'organisation du
jeu d'instructions est souvent appelé ISA pour Instruction Set Architecture
CISC RISC
Alpha (DEC)
S/360 (IBM)
PowerPC (Motorola)
La VAX (DEC)
MIPS
68xx, 680x0 (Motorola)
PA-RISC (Hewlett-Packard)
x86, Pentium (Intel)
SPARC
Microprocesseur AMD K6
33
I-2-14 Processeur 64 bits
34
I-2-15 Méthodes de refroidissement pour ordinateur
le microprocesseur (CPU) ;
le processeur graphique (GPU) ;
la mémoire vive (RAM) ;
le disque dur ;
le bloc d'alimentation.
- Refroidissement à air
- Refroidissement liquide
- Pâte thermique
I-3 LA PILE
36
I-4 LES MEMOIRES INFORMATIQUES
La mémoire RAM
37
informatique qui a besoin d'alimentation électrique continue pour
conserver l'information qui y est enregistrée. Lorsque l'alimentation
électrique est interrompue, l'information contenue dans la mémoire volatile
est quasiment immédiatement perdue. Il y a deux types principaux de
mémoire vive :
38
I-4-3 Les formats de barrettes
La classification des barrettes pour PC est assez compliquée, les
différences entre barrettes étant nombreuses. Dans les grandes lignes,
trois distinctions sont importantes.
Les barrettes pour PC sont appelées des barrettes SIMM ou DIMM. Les
barrettes SIMM ont des puces sur une seule face de la barrette. Les
39
barrettes de mémoires FPM et EDO-RAM étaient des barrettes SIMM.
Elles existaient en deux versions : une version 72 broches, et une version
30 broches. Pour information, la tension d'alimentation des mémoires
FPM était de 5 volts. Pour les mémoires EDO, cela variait entre 5 et 3.3
volts.
SIMM recto
SIMM verso.
SIMM 30 broches
Pour les curieux, voici en détail à quoi servent les broches de la SIMM 30
broches. Si vous vous amusez à compter les nombres de bits pour le bus
de donnée et pour le bus d'adresse, vous remarquerez que le bus
40
d'adresse contient 12 bits et que le bus de données en fait 8. Les
mémoires 72 broches contiennent plus de bits pour le bus de données :
32 pour être précis. Par contre le bus d'adresse ne change pas : il reste
de 12 bits. D'autres bits pour ou moins importants ont étés rajoutés : les
bits RAS et CAS sont en plusieurs exemplaires et on trouve 4 fois plus de
bits de parité (un par octet transférable sur le bus de données).
Socket (4 )
41
Emplacement des connecteurs sur la carte mère
Une mémoire vive statique est une mémoire vive qui n'a pas besoin de
rafraîchissement.
42
Dual Ported Random Access Memory (DPRAM)
Une mémoire vive dynamique est une mémoire vive qui a besoin de
rafraîchissement.
43
Les mémoires mortes (ROM)
ROM
ROM est un circuit intégré dont le contenu est déterminé une fois pour
toute au moment de la fabrication. Le coût relativement élevé de leur
fabrication impose une fabrication en grandes séries, ce qui complique la
mise à jour de leur contenu. Au départ, ces mémoires étaient utilisées pour
stocker les parties bas-niveau du système d’exploitation de l’ordinateur
(BIOS du PC par exemple).
44
un programmateur de PROM, utilisé pour enregistrer son contenu. Le
circuit PROM ne peut plus être modifié par la suite.
45
Version de
Equipement
Windows
Sorti en 2012. Configuration courante (pour le jeu) : 8
Windows 8 et Go de mémoire DDR3
8.1 Comme pour Windows 7, en version 64 bits,
Windows 8 peut exploiter jusqu'à 8 ou 16 Go de RAM
Sorti en 2009. Configuration classique : 4 Go de
mémoire DDR3
Windows 7
C'est en version 64 bits que Windows 7 peut exploiter
4 Go et plus de RAM.
Sorti en 2007. Configuration classique : 2 Go de
mémoire DDR2
Similaire à Windows 7. On trouve des configurations
de Windows Vista avec 1 Go de mémoire. C'est
insuffisant, car Vista est beaucoup plus gourmand
Windows Vista
que Windows XP.
L'interface Aero (transparence) consomme de la
mémoire. Elle est dés activable dans les propriétés
d'affichage. Elle n'est pas disponible sur les Windows
Vista Basique.
Sorti en 2001. Configuration classique : 1 Go de
mémoire DDR (ou DDR2)
Windows XP On trouve souvent moins : 512 Mo est courant.
En dessous, XP est vraiment lent : 256 Mo est un
minimum.
Sorti en 1998 / 2000. Configuration classique : 128
Mo de SDRAM
Windows 98 /
On peut trouver des Windows 98 / Me avec 256, 512
Me
Mo de RAM. On sera limité par les possibilités de la
carte mère.
46
(environ)
DDR : ordinateurs sous Windows XP
SDRAM : ordinateur sous Windows 98
Windows et la mémoire
47
Exemples de barrettes mémoires
DDR :
SDRAM :
48
Mémoire SDRAM (2 détrompeurs)
50
4. LE DISQUE DUR
Définition
4-1 Historique
En 1956, le premier système de disque dur s'appelle l'IBM 350. Il est utilisé
dans le RAMAC 305 (RAMAC pour « Random Access Method of
Accounting and Control »). Il est dévoilé au public par IBM. La production
commerciale commence en juin 1957 et, jusqu’en 1961, plus d’un millier
d’unités sont vendues. Son prix est alors de 10 000 dollars par mégaoctet.
Le RAMAC 305 était constitué de 50 disques de 24 pouces de diamètre,
deux têtes de lecture/écriture qui pouvaient se déplacer d’un plateau à un
autre en moins d’une seconde. La capacité totale était de cinq millions de
caractères.
Fin 1969, trois ingénieurs réfléchissent à ce qui pourrait être pour eux le
système disque idéal. Ils tombent d’accord sur un modèle composé de
deux disques de 30 Mo chacun, l’un amovible, l’autre fixe. On le nomme
« 30 - 30 », comme celui d'un modèle de carabine Winchester. Le nom est
resté, et encore aujourd’hui un disque « Winchester » désigne un disque
dur non amovible (soit quasiment tous les disques internes depuis les
années 1990).
Dans les années 1970, HP sort ses premiers disques à têtes mobiles ;
d'abord le HP-7900A, suivi des HP-7905, 7920 et 7925, tous ces disques
possèdent des cartouches amovibles.
À cette époque sont apparus des disques reliés directement sur les
réseaux NAS et SAN, suivis par d'autres applications dans lesquelles le
52
disque dur a trouvé son utilité : stockage d'information de caméscopes, de
lecteurs/enregistreurs de DVD de salon, de consoles de jeux vidéo, etc.
53
4-2 Structure logique d'un disque dur
Introduction
Lorsque vous utilisez votre ordinateur, vos données sont organisées sous
forme de fichiers et de répertoires, selon une structure arborescente et
ces éléments sont stockés sur votre disque dur.
C'est votre système d'exploitation qui gère tout cela sachant que votre
disque dur ne renferme ni plus ni moins que des octets.
Un disque dur doit donc posséder une organisation particulière et
compréhensible pour votre système et c'est cette organisation que nous
allons découvrir. Notez que pour comprendre l'organisation logique d'un
disque dur, il est préférable d'en connaître déjà l'organisation physique du
disque. Cela pourra vous être utile pour savoir ce qu'est un cylindre, un
secteur et une tête par exemple.
Évolution de la capacité de stockage (en Go) du disque dur depuis le premier disque dur en 1956.
Les disques durs ayant les capacités les plus importantes sur le marché
dépassent les 14 To (téraoctets) (2017) et 16 To en 2019. La capacité des
disques durs a augmenté beaucoup plus vite que leur rapidité, limitée par
la mécanique. Le temps d'accès en lecture est lié à la vitesse de rotation
du disque et au temps de positionnement des têtes de lectures. En
revanche, le débit d'information ensuite est d'autant meilleur que la densité
du disque et la vitesse de rotation sont élevées.
56
Vers 2002, les disques durs de 40 Go sont courants pour des PC de
bureau.
En 2009, le standard pour les PC de bureau est de 1 To (à partir de
0,1 €/Go en août 2008) et de 500 Go pour les PC portables.
En 2010, 1,5 à 2 To sont devenus courants. Pour les « faibles
capacités » de moins de 100 Go environ, ils sont remplacés, de plus
en plus, par des mémoires électroniques de type carte SD ou «
disques » SSD.
57
En 2,5 pouces (2,5") :
Dès 1956, dans un disque dur, on trouve des plateaux rigides en rotation.
Chaque plateau est constitué d’un disque réalisé généralement en
aluminium, qui a les avantages d’être léger, facilement usinable et
paramagnétique. À partir de 1990, de nouvelles techniques utilisent le
verre ou la céramique, qui permettent des états de surface encore plus
lisses que ceux de l’aluminium. Les faces de ces plateaux sont
recouvertes d’une couche magnétique, sur laquelle sont stockées les
données. Ces données sont écrites en code binaire {0/1} sur le disque
grâce à une tête de lecture/écriture, petite antenne très proche du
matériau magnétique. Suivant le courant électrique qui la traverse, cette
tête modifie le champ magnétique local pour écrire soit un 1, soit un 0, à
la surface du disque. Pour lire, le même matériel est utilisé, mais dans
l’autre sens : le mouvement du champ magnétique local engendre aux
bornes de la tête un potentiel électrique qui dépend de la valeur
précédemment écrite, on peut ainsi lire un 1 ou un 0.
Un disque dur typique contient un axe central autour duquel les plateaux
tournent à une vitesse de rotation constante. Toutes les têtes de
lecture/écriture sont reliées à une armature qui se déplace à la surface
des plateaux, avec une ou deux têtes par plateau (une tête par face
utilisée). L’armature déplace les têtes radialement à travers les plateaux
pendant qu’ils tournent, permettant ainsi d’accéder à la totalité de leur
58
surface. Le disque peut être positionné horizontalement ou verticalement
selon le boîtier.
Capacités de stockage
Depuis les années 70, la marque Western Digital s’est taillée une place
parmi les plus grands concepteurs de disques durs. Aujourd’hui, elle fait
jeu serré avec Seagate Technology. Mais jusqu’à preuve du contraire,
elle devance sa concurrente depuis son acquisition du géant américain
SanDisk en 2015.
59
Seagate technology n°2
Ceux qui ont contribué à son expansion : Philippe Stark, Ziba design,
Porsche Design GmbH, Ora-ïto, Karim Rashid et du designer écossais
60
Neil Poulton pour sa gamme professionnelle (Rugged, d2, 2big, 5 big,
8big Rack). Allez jeter un œil à la sélection des Meilleurs Disques Durs
Externes Mac ou encore sur ma page du Meilleur Disque Dur SSD
Portable ! J’y ai sélectionné pas mal de disques LaCie!
61
Un disque dur 1to est un espace où vous pouvez stocker des données.
On entend par données, des fichiers numériques comme les images, les
vidéos, les documents etc. Depuis 1956, date de son invention, ce support
de stockage a connu de nombreuses transformations aussi bien au niveau
du design qu’à celui de la capacité de stockage. Ainsi, il existe différents
types de disque dur ayant chacun des caractéristiques bien
particulières. Sur le marché, il y’a trois grands types de disque dur : IDE,
SATA, SSD.
IDE (Integrated Drive Electronics) est un disque dur qui se relie à la carte-
mère de l’ordinateur grâce à une nappe souple sur laquelle on retrouve
des connecteurs 40 points. Il tourne approximativement à 130 Mo/s. Il faut
noter que la production de ce type de disque dur a été arrêtée depuis 5
ans.
62
4-9 Le disque dur SSD
SSD (Solid State Drive) est totalement différent des deux premiers, car il
incorpore une mémoire flash. C’est grâce à cette mémoire, qu’il est plus
facile de mouvoir le disque dur même lors du déplacement de l’ordinateur.
Plus de crainte concernant la déconnection subite du disque de votre
appareil. Ici, la vitesse de lecture/écriture s’étend de 27 Mo/s à 3 Go/s.Les
disques durs sont essentiels dans la vie d'aujourd'hui. Qu'ils soient
internes ou externes, IDE, SATA ou SSD, ils permettent la conservation
pérenne de vos précieuses informations
La capacité de stockage.
La densité des plateaux (plus les plateaux sont dense, mieux c'est)
La vitesse d'accès (8.5 millisecondes)
La vitesse de rotation des plateaux (7200 rpm ou 10 000 rpm pour
round per minute)
Le taux de transfert (en lecture et en écriture)
Le disque dur – ou Hard Drive Disk (HDD)- est l'un des éléments
clés de l'ordinateur. ...
CLE USB. ...
SSD. ...
Serveur RAID/NAS. ...
Les cartes mémoires. ...
Les smartphones/tablettes.
63
4-12 Disque dur - Externe ou interne
Le disque dur (HDD en anglais pour Hard Disk Drive) est l'organe de
l'ordinateur servant à conserver les données de manière permanente,
contrairement à la mémoire vive, qui s'efface à chaque redémarrage de
l'ordinateur, c'est la raison pour laquelle on parle parfois de mémoire de
masse pour désigner les disques durs. Le disque dur est relié à la carte-
mère par l'intermédiaire d'un contrôleur de disque dur faisant l'interface
entre le processeur et le disque dur. Le contrôleur de disque dur gère les
disques qui lui sont reliés, interprète les commandes envoyées par le
processeur et les achemine au disque concerné.
Un disque dur est constitué non pas d'un seul disque, mais de plusieurs
disques rigides (en anglais hard disk signifie disque dur) en métal, en verre
ou en céramique, empilés à une très faible distance les uns des autres et
appelés plateaux (en anglais platters).
64
Les disques tournent très rapidement autour d'un axe (à plusieurs milliers
de tours par minute actuellement) dans le sens inverse des aiguilles d'une
montre. Un ordinateur fonctionne de manière binaire, c'est-à-dire que les
données sont stockées sous forme de 0 et de 1 (appelés bits). Il existe sur
les disques durs des millions de ces bits, stockés très proches les uns des
autres sur une fine couche magnétique de quelques microns d'épaisseur,
elle-même recouverte d'un film protecteur.
4-14 Fonctionnement
65
Les têtes commencent à inscrire des données à la périphérie du disque
(piste 0), puis avancent vers le centre. Les données sont organisées en
cercles concentriques appelés « pistes », créées par le formatage de bas
niveau.
Les pistes sont séparées en quartiers (entre deux rayons) que l'on appelle
secteurs, contenant les données (au minimum 512 octets par secteur en
général).
On appelle cylindre l'ensemble des données situées sur une même piste
sur des plateaux différents (c'est-à-dire placé verticalement les unes aux
dessus des autres) car cela forme un "cylindre" de données dans l'espace.
66
On appelle enfin cluster (ou en français unité d'allocation) la zone
minimale que peut occuper un fichier sur le disque. En effet le système
d'exploitation exploite des blocs qui sont en fait plusieurs secteurs (entre
1 et 16 secteurs). Un fichier minuscule devra donc occuper plusieurs
secteurs (un cluster).
67
utilité que sous d'anciens systèmes d'exploitation (tels que MS-DOS), car
les systèmes d'exploitation récents utilisent leur propre gestionnaire de
disque dur, ce qui rend ce gestionnaire obsolète.
Une option du BIOS (IDE HDD block mode ou Multi Sector Transfer)
permet parfois de déterminer le nombre de blocs pouvant être gérés
simultanément. Ce nombre se situe entre 2 et 32. Si vous ne le connaissez
pas, plusieurs solutions s'offrent à vous :
Le mode bloc peut toutefois générer des erreurs sous certains systèmes,
à cause d'une redondance de gestionnaire de disque dur. La solution
consiste alors à désactiver l'un des deux gestionnaires :
68
plus possible de choisir le mode, car la carte mère détermine
automatiquement le type de mode à adopter en fonction du type de disque
dur.
Interne
Par défaut le disque dur est interne, c'est-à-dire intégré à l'ordinateur et
directement branché sur la carte-mère. Sauf changement de la part de
l'utilisateur, c'est sur ce disque que le système d'exploitation démarre. Un
disque dur interne est généralement branché en utilisant un port SATA de
la carte mère.
Externe
Un disque dur peut être externe, c'est-à-dire qu'il s'agit d'un disque dur
supplémentaire branché sur un des ports d'entrée-sortie de l'ordinateur,
généralement le port USB. Techniquement, un disque dur externe, est
généralement un disque dur (interne) placé dans un boîtier lui permettant
d'être branché sur un des ports d'entrée-sortie de la carte-mère.
69
Capacité
Volume de données pouvant être stockées sur le disque.
Vitesse de rotation
Vitesse à laquelle les plateaux tournent, exprimée en tours par minutes
(notés rpm pour rotations par minute). La vitesse des disques durs est de
l'ordre de 7200 à 15000 rpm. Plus la vitesse de rotation d'un disque est
élevée meilleur est le débit du disque. En revanche, un disque possédant
une vitesse de rotation élevé est généralement plus bruyant et chauffe
plus facilement.
Temps de latence
Aussi appelé délai rotationnel : temps écoulé entre le moment où le disque
trouve la piste et le moment où il trouve les données.
Densité radiale
Nombre de pistes par pouce (tpi: Track per Inch).
Densité linéaire
Nombre de bits par pouce sur une piste donnée (bpi: Bit per Inch).
70
Densité surfacique
Rapport de la densité linéaire sur la densité radiale (s'exprime en bits par
pouce carré).
Interface
Il s'agit de la connectique du disque dur. Les principales interfaces pour
disques durs sont les suivantes :
71
les meilleurs disques durs sont fins et ont une bonne durée de vie, avec
une fonction de sauvegarde sans fil. Les gens qui ne connaissent pas bien
la technologie peuvent facilement apprendre à utiliser un disque dur.
Spécifications : – Avec ce disque qui fait partie des plus gros disques
durs externes, vous pouvez facilement sauvegarder du contenu depuis
vos réseaux sociaux. Seagate Backup plus Slim pour MAC est compatible
avec l'USB 2.0. Il offre beaucoup de place pour stocker de la musique. En
plus de ça, il permet des transferts de données jusqu'à 4.8 GB/s via USB
3.0. Vous pouvez facilement sauvegarder vos photos, musiques, vidéos
par le tableau de bord de Seagate. Un accès de deux ans à OneDrive
vous permet d'utiliser 200 GB de stockage sur le cloud pour chaque achat,
vous permettant de partager vos données facilement. Ainsi, le disque dur
Seagate backup plus vous permet de stocker toutes vos données
numériques. Il offre une bonne vitesse et est fiable.
72
2. Western Digital My Passport pour MAC :
73
3. Synology Disk Station DS214+
74
4. Transcend 1TB Military-Grade Shock Resistance
75
5. Samsung 16TB SSD
76
Lorsqu'il s'agit d'acheter un disque dur, les gens optent pour les plus gros
disques durs externes pour des raisons d'espace. Plus d'espace permet
plus d'options. Ainsi, si vous souhaitez acheter un nouveau disque dur,
prenez en compte cette liste des plus gros disques durs externes pour
vous aider à faire le meilleur choix.
77
5 ALIMENTATION D’UN ORDINATEUR
Si la mission d’une alimentation pour ordinateur est la même quel que soit
le modèle, toutes ne le font pas de la même façon. Et elles ne vont
également pas dans tous les PC.
78
Plus petites mais tout aussi performantes, les alimentations SFX peuvent
aussi être modulaires.
5-2 Refroidissement
79
niveau sonore (pour peu qu’il soit communiqué par le constructeur).
Privilégiez également les références avec un ventilateur le plus grand
possible et avec une grille à structure en nid d’abeilles. Leur avantage est
qu’elles affichent généralement un bon rapport qualité/prix.
80
Ces derniers ont ainsi tous les câbles déjà connectés au bloc
d’alimentation et ils ne peuvent être ôtés. Résultat, si la connectique de
votre alimentation est plus fournie que vos besoins, vous vous retrouverez
avec de nombreux câbles inutilisés qu’il faudra agencer soigneusement
pour ne pas qu’ils trainent dans le boîtier.
81
management voire même la ventilation du boîtier qui n’est pas encombrée.
De plus, si vous faites un boîtier très personnalisé, il est alors possible
d’opter pour d’autres câbles, colorés, gainés ou esthétiquement adaptés
à votre configuration.
Toutes les alimentations sont fournies avec des câbles. Mais pour qui
souhaite réaliser un PC véritablement personnalisé, il est possible d’opter
pour des câbles colorés et harmonisés avec le reste de votre
configuration. Evidemment, l’opération ne vaut que pour les alimentations
modulaires.
82
6- LES PERIPHERIQUES OU ORGANES ENTREES/SORTIES
6-1 LA SOURIS
5-1-1 Définition
En informatique, une souris est un dispositif de pointage doté d’un ou
plusieurs boutons qui permet de déplacer le curseur sur l'écran mais aussi
de sélectionner, de déplacer et de manipuler des objets. Nous vous
proposons de découvrir l’histoire de cette invention.
5-1-2 Présentation
La souris ou "pointing device" en anglais est un périphérique de pointage
pour ordinateur. Elle permet de gérer le déplacement du curseur sur
l'écran de l'ordinateur et d’effectuer diverses actions (sélection, activation,
ouverture de menus) par pression ou "click" sur ses boutons.
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Ce boîtier conçu pour tenir dans la main fait partie des nombreux
systèmes imaginés pour effectuer des actions à l’écran (crayon optique,
écran tactile, tablette tactile, boule, joystick, molettes diverses, Tablette
graphique et trackpoint).
Alors que certains de ces dispositifs donnent un pointage absolu, la souris
d’ordinateur détecte les déplacements et donne une position relative. Ce
périphérique de pointage fournit seulement deux coordonnées (x et y) et
n’offre donc pas un déplacement spatial de précision.
5-1-3 Invention
La souris a été inventée et mise au point en 1963 par l’américain Douglas
Engelbart du Stanford Research Institute (SRI). Le tout premier modèle,
inspiré du trackball, était un boîtier en bois contenant deux disques
perpendiculaires et relié à l'ordinateur par une paire de fils torsadés.
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5-1-4 Evolutions
Les premiers modèles de souris étaient de simples trackballs inversées
permettant le mouvement du pointeur sur l’écran grâce à la friction de la
boule contre la table.
De nos jours, les souris à boules ou souris "mécaniques", qui nécessitent
un support homogène et ont pour inconvénient de s’encrasser rapidement,
sont peu à peu remplacées par des souris optiques. On distingue donc
plusieurs types de périphériques de pointage :
- les dispositifs mécaniques fonctionnent grâce à une boule en Plastique
ou en Caoutchouc qui transmet le mouvement à deux rouleaux
- les dispositifs optiques déterminent le mouvement par analyse visuelle
de la surface sur laquelle ils glissent.
Les connecteurs ont également évolué. On distingue ainsi les souris à
câble qui utilisent le port USB et les souris sans fil qui utilisent différentes
technologies (liaison infrarouge,
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Bluetooth ou radio) pour s’affranchir d’une connexion physique avec
l’ordinateur.
Enfin, les modèles standards pour PC sont aujourd’hui dotés d’une
molette située entre les deux boutons. En août 2005, Apple a même lancé
une souris à quatre boutons : la Mighty Mouse.
6-2-1 Historique
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- terminaux à boules, avec ou sans mise en tampon d'une ligne de
texte avant envoi (exemple IBM 2741) ;
- claviers couplés à un écran-tampon ;
- claviers de type télétype, avec ou sans lecteur/perforateur de ruban
(ASR33, KSR33) ;
Vers la fin des années 1970, le texte prenant de plus en plus d'importance
dans les données traitées, les claviers furent systématiquement
personnalisés en fonction des pays, soit par les grands constructeurs eux-
mêmes, soit par des entreprises locales (il n'en coûtait que le brûlage
d'une ROM et la sérigraphie de quelques touches).
Les claviers informatiques sont similaires en apparence, et parfois dans
leur fonctionnement, aux claviers des machines à écrire afin de ne pas
dérouter les utilisateurs. Dans les années 1980, chaque ordinateur familial
avait le clavier intégré dans l'unité centrale.
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6-3-1 L'ancêtre des imprimantes : matricielles ou à aiguilles
Bien qu'il ait existé d'autres technologies auparavant, l'imprimante
matricielle est devenue la référence au moment où l'informatique a pris
son essor dans les grandes entreprises. Ces avantages sont :
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6-3-2 L'imprimante à jet d'encre
Elles n’ont pas que des avantages, mais aussi des inconvénients :
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Prix élevé des cartouches (qui souvent contiennent la tête
d'impression).
Ne peut rester trop longtemps sans être utilisée : risque de
bouchage des têtes d'impression.
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6-3-3 L'imprimante laser
Apparue sur le marché à peu près en même temps que l'imprimante à jet
d'encre, l'imprimante laser a mis plus de temps à se développer et à se
démocratiser. D'un prix sensiblement plus élevé, elle ne peut intéresser
que les personnes ayant des volumes d'impression plus élevés,
nécessitant également une grande qualité. Un rayon laser "dessine" sur
un tambour spécial le dessin de la page à imprimer. Une encre en poudre
appelée "toner" est ensuite saupoudrée sur ce tambour, où chaque
élément du dessin au laser retient cette encre (charges électrostatiques).
Par un transfert (charges électrostatiques à nouveau), cette encre va se
retrouver sur le papier, où elle sera ensuite fixée par chauffage : l'encre
fond et se fixe sur le papier. D'où une excellente qualité et une grande
rapidité, sans bruit parasite. La couleur s'obtient par le principe de la
quadrichromie, et nécessite donc 4 passages successifs pour obtenir le
résultat. Ainsi on obtient une cadence moins élevée en tirage couleurs.
Avantages
Inconvénients
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6-3-4 Les imprimantes spéciales
1- Imprimantes thermiques
3- Imprimantes à sublimation
Dérivée de la technologie à jet d'encre, cette technologie fait passer
l'encre à base de cire, de l'état solide à l'état gazeux, et c'est au contact
du papier que l'encre va se solidifier instantanément. Si le respect des
couleurs d'origine est quasiment parfait, la finesse reste moindre que celle
obtenue avec le jet d'encre, et le noir (du noir et blanc) est imparfaitement
rendu.
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d'impression peut ainsi se déplacer à tout endroit, et donc dessiner, tracer
à la demande.
Bien d'autres projets ont existé ou continuent de voir le jour ; il s'agit
toujours de trouver une technologie qui n'aurait... que des avantages !
Conclusions
Comme toujours, la réflexion doit précéder l'éventuel achat d'une
imprimante. Il faut bien cerner ses besoins, définir ses exigences quant à
ce périphérique. Il faut essayer de quantifier ses volumes d'impression, et
les types de documents à imprimer. Cette réflexion devrait permettre à
chacun de déterminer quel type d'imprimante peut convenir à son usage.
7- LES ECRANS
Définition
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7-1 Les différents types d'écrans
On trouve actuellement deux types d'écrans (moniteurs): à tube
cathodique (CRT, disparus), à cristaux liquides (TFT et dérivés, LCD et
LED) mais aussi plasma et OLED (basés sur une technologie différente).
Débutons par les caractéristiques globales. La première est la taille
(dimension).
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7-3 Définitions selon la taille de l’écran
Définitions de dalles de moniteurs au rapport classique 4/3 (la largeur est
1,33 fois plus grande que la hauteur)
Définition SD
Définition compatible HD 720 (min. 1 280 × 720)
Définition compatible HD 1080 (min. 1 920 × 1 080)
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