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December 1, 2019
Ce chapitre comporte deux sections principales. La première porte sur la définition des
concepts en vue de permettre nos lecteurs de mieux comprendre l’angle dans lequel ces
concepts sont abordés.
Cette première est subdivisé en deux sous-sections l’un traite sur l’audit dans sa globalité
et l’autre sur notion sur la micro finance en fin la différence entre banque, IMF et
coopérative.
La deuxième partie traite sur les études antérieures ayant trait à notre thème de
recherche surtout que nous ne sommes pas le premier à traiter ce thème.
Audit vient du latin « audire » qui signifie « écouter » ; le verbe anglais « to audit » est
traduit par « vérifier, surveiller, inspecter ». Les organisations économiques ont toujours
été contraintes à se faire contrôler.
L’audit financier est sans conteste, l’aspect de l’audit le plus connu et le plus ancien.
L’activité d’audit s’est ensuite étendue à tous les aspects du fonctionnement de
l’entreprise : audit social, audit juridique, audit industriel etc (WHANNOU, 2013).
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La compétence du professionnel découlant d’une formation et d’une expérience
pertinente ;
L’utilisation d’une méthodologie, de techniques et d’outils pour conduire l’examen
(AHOUANGANSI, sd).
• La régularité, qui est la conformité à des règles, procédures et principes qui peuvent
être internes ou externes à l’entité émettrice de l’information (on parle aussi d’audit de
conformité). Ex règles comptables, droit fiscal, droit social, etc.
• La sincérité (ou fidélité) avec laquelle les faits sont traduits dans l’information. C’est
l’objectivité et la bonne foi dans l’application des règles et procédures.
L’audit est donc un abrégé d’auditing. Certains auteurs utilisent le terme contrôle
comptable et le définissent comme étant une activité qui, par un examen systématique
des livres et documents d’une entreprise, permet :
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→ de relever les erreurs et les fraudes;
→ de s’assurer que la comptabilité est claire et fiable, bien tenue et que le contrôle
interne fonctionne régulièrement;
→ d’apprécier dans quelle mesure la comptabilité est à même de remplir son
principal rôle d’outil de gestion;
→ de commenter et interpréter dans un rapport des postes de bilan en lieu et place
du chef d’entreprise;
→ d’effectuer un contrôle économique appelé aussi « critique de gestion ».
Les anglo-saxons utilisent le terme « auditing » qu’ils définissent comme étant l’examen
systématique des états financiers et des opérations effectuées, pendant un moment
donné, afin d’en déterminer la concordance avec les principes comptables généralement
admis, les instructions de la direction et la réglementation en vigueur (Mpere, 2011) cité
par (ASSOLY NZOHO, 2009).
Selon MERTON cité (ASSOLY NZOHO, 2009), un chercheur conscient de ses besoins
ne peut passer outre la nécessité de clarifier, car une exigence essentielle de la
recherche est que le concept soit défini avec une clarté suffisante pour lui permettre de
progresser.
L’audit est une action qui consiste à s’assurer du caractère complet, sincère et régulier
des comptes d’une entreprise, à s’en porter garant auprès des divers partenaires
intéressés de la firme et, plus généralement, à porter un jugement au-delà des seuls
aspects financiers, à la qualité et à la rigueur d’une gestion.
D’après le (Petit Larousse illustré, 1994), l’audit est une procédure de contrôle de la
comptabilité et de la gestion d’une entreprise et en vue d’apprécier l’atteinte de ses
objectifs.
Actuellement, le terme « audit » est utilisé dans plusieurs domaines. En effet, la notion
d’audit est plurielle, car elle est fonction d’un certain nombre des facteurs, notamment la
matière à auditer, la position de l’auditeur, la dynamique de la profession, la nature
juridique d’engagement ainsi que la périodicité.
La notion d’audit étant devenue plus large, nous nous limiterons ici à la définition de
quelques aspects faisant état du domaine d’audit, en plus de l’audit externe.
Les Sumériens du deuxième millénaire avant J.C. avaient déjà compris l’utilité d’établir
une information objective entre partenaires économiques.
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Le fameux code d’Hammourabi ne se contentait pas de définir des lois commerciales et
sociales générales, mais mentionnait explicitement l’obligation d’utiliser un plan
comptable et de respecter des normes de présentation afin d’établir un support fiable de
communication financière.
Plus tard, dès le IIIème siècle avant J.C., les gouverneurs romains ont nommé des
questeurs chargés de contrôler les comptabilités de toutes les provinces.
C’est de cette époque que provient l’origine du terme « audit », dérivé du latin audire qui
veut dire « écouter ». Les questeurs rendaient en effet compte de leur mission devant
une assemblée constituée d’« auditeurs » (Raffegeau, Dufils, & Ménonville, 1994).
Ce n’est cependant qu’à partir du XIXe siècle que ces pratiques se sont développées de
manière systématique tant dans leur ampleur que dans leurs méthodes en parallèle avec
l’émergence de l’entreprise moderne.
C’est à cette époque que remonte l’apparition progressive de l’audit sous la forme qu’il
connaît actuellement. Ce développement s’est effectué selon trois grandes phases
historiques (Carpenter & Dirsmith 1993) :
1. jusqu’à la fin du XIXe siècle, la finalité de l’audit était orientée principalement vers la
recherche de la fraude.
Les modes de contrôle étaient donc axés vers la vérification détaillée, voire
exhaustive, des pièces comptables ;
2. à partir du début du XXe siècle, la recherche de fraudes ou d’erreurs mis à part, les
méthodes de sondages sur les pièces justificatives, par opposition à leur vérification
détaillée, font leur apparition.
Cette évolution a été imposée par la forte croissance de la taille des organisations
contrôlées qui a augmenté le coût des audits ;
3. après le milieu du XXe siècle, la finalité affirmée de l’audit se limite désormais à
l’émission d’un jugement sur la validité des comptes annuels.
En outre, l’importance donnée à la revue des procédures de fonctionnement de
l’entreprise s’accroît progressivement pour devenir aujourd’hui primordiale.
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(Collins & Valin, 1997)
Il y a quelques années, que le rôle de l’auditeur était limité à détecter les fraudes. Cette
préoccupation est devenue une action secondaire, l’action principale étant de délivrer un
certificat attestant la fiabilité et la sincérité des comptes présentés par les gestionnaires.
L’audit répond à un besoin de contrôle que l’on peut difficilement dissocier de l’activité
économique. Depuis son existence, les domaines d’application de l’audit ne font que
s’élargir. Initialement, l’audit s’identifiait au contrôle externe des comptes.
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La recrudescence de l’information comptable et le progrès technologique réalisés dans le
monde des affaires ont rendu impossible la vérification exhaustive des états financiers.
Ainsi, la fonction de l’audit a-t-elle développé la technique du sondage dont les bases et
l’importance sont déterminées par le système de contrôle interne institué au sein de
l’entreprise.
Se bornant à examiner tout ce qu’on lui donne, l’auditeur doit être sûr que rien n’a été
oublié. On redoute également le dépassement de certaines informations au moment de
l’établissement préliminaire remonte à l’établissement du rapport final (Alberto SILLERO,
2000).
L’audit interne est la révision périodique des instruments dont dispose une entreprise
pour contrôler et gérer une entreprise.
En d’autres termes, le concept d’audit connaît aujourd’hui une grande fortune même si
globalement la réflexion sur les extensions possibles de l’audit avance plus rapidement
que les travaux en vue de la mise en œœuvre de ces missions.
En matière de l’audit comptable, les critères utilisés sont bien connus. L’opinion de
l’auditeur doit exprimer en termes de régularité et de sincérité des états financiers.
Dans une perspective d’utilisation de l’audit à des fins de gestion, le critère d’efficacité fut
récemment mis en évidence (WHANNOU, 2013).
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