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Introduction...........................................................................................................................................2
I. Angle général du talus.........................................................................................................................3
II. Description des modes de rupture potentiels....................................................................................4
II.1 Rupture plane...............................................................................................................................5
II.2. Rupture plane et facteur de Sécurité...........................................................................................5
1er cas : étude d’un bloc en forme de parallélogramme........................................................5
Facteur de sécurité.................................................................................................................6
TD : démonstration de la F.............................................................................................................7
2eme cas : étude d’un bloc de forme triangulaire.....................................................................7
TP : simulation sur Excel du Facteur de Sécurité............................................................................8
Facteur de sécurité.........................................................................................................................8
TD : Démonstration du facteur de sécurité....................................................................................9
II.3 Influence de l’eau.........................................................................................................................9
II.4 Glissement circulaire..................................................................................................................11
a- Glissement à court terme et à long terme (talus de déblais)................................................12
b- Méthode de calcul le long d’un cercle de glissement...............................................................13
c- La méthode des tranches..........................................................................................................14
Hypothèse simplifiée de Bishop (1954).........................................................................................16
Simulation des données sur Excel de la Méthode de Bishop et Fellenius.....................................16
TP : logiciel géostudio..........................................................................................................................17
Introduction
D’un point de vue stabilité, l’étude d’une exploitation à ciel ouvert se ramène au
dimensionnement des talus de la fosse.
Une fosse possède plusieurs talus qui ont des orientations différentes et qui
souvent rencontrent des terrains pouvant avoir des caractéristiques
géotechniques différentes. Son dimensionnement consiste donc à définir les
angles de ces talus de manière à assurer la stabilité générale.
Le dimensionnement d’un talus consiste tout d’abord à définir l’angle général αT pour la
profondeur ultime de la fosse H. Une fois cet angle défini, les autres
paramètres du talus (gradins, banquettes, rampe d’accès) seront choisis de
manière à respecter l’angle général.
Un gradin est analysé comme un talus de faible hauteur. Son angle αg est donc
défini de la même façon qu’un talus. La hauteur du gradin hg est déterminée en
prenant en compte essentiellement des considérations techniques (équipements
disponibles, critères de sélectivité, ….).
Il est évident que pour un talus donné, il y a une relation géométrique entre la
profondeur H, l’angle général "T, la hauteur hg, l’angle αg et la largeur des
banquettes (avec éventuellement la rampe).
La largeur des banquettes est généralement définie en dernier lieu. Elle doit
permettre la circulation et le croisement des engins utilisés dans l’exploitation.
C’est l’un des modes de rupture le plus dangereux surtout lorsqu’il se produit le
long d’une faille principale. Des volumes de roche importants peuvent être
déplacés dans ce cas.
Facteur de sécurité
Le massif hachuré est soumis aux force suivantes:
-les réactions latérales PA et PM qui sont égales (principe de l’action et de la réaction);
-le poids W (de composantes WN et WT) ;
-la réaction R s’exerçant sur le plan (AM), de composantes normale R N et tangentielle RT;
Le glissement du massif est dû à la force motrice W T, il y a lieu selon le plan (AM). La
force résistante notée Test la résultante de la contrainte de cisaillement Ʈ s’exerçant sur la
surface de glissement. On définit le coefficient de sécurité F par le rapport :
T est la force due à la résistance au cisaillement du sol, qui est exprimée par :
T= CL + Rn (tgϕ N)
Où :
(CL) est le terme de cohésion ;
(R tg N ϕ) est le terme de frottement.
Sachant que l’on a : R W cosβ en tenant compte de (3), l’expression du coefficient de
sécurité d’après (2) s’écrit :
On remarque que F est une fonction linéaire en K. D’autre part, on vérifie que si β
augmente
le coefficient de sécurité, ce qui est évident.
TD : démonstration de la F
2eme cas : étude d’un bloc de forme triangulaire
Facteur de sécurité
Le facteur de sécurité est défini comme étant le rapport entre les forces de
résistance et les forces actives:
L’eau joue un rôle primordial dans la stabilité d’une exploitation à ciel ouvert.
En effet, l’eau intervient à 3 niveaux différents:
• En général, l’eau réduit la résistance au cisaillement de la roche
(réduction de la cohésion C et de l’angle de frottement N). Certaines
roches sont beaucoup plus sensibles à l’eau que d’autres (argiles,
schistes, …)
• En l’absence d’écoulement, l’eau induit des pressions interstitielles qui
modifient les conditions de stabilité
On étudie la rupture suivant une surface circulaire d’un talus, constitué d’un sol purement
cohérent, angle β avec l’horizontale. Le cercle est supposé centré en O (figure 4) et de
rayon
R tel que :
Dans ce cas on définit le coefficient de sécurité F par le rapport des moments par rapport à
O,
entre les forces résistantes et les forces motrices. On a:
où:
u
C est la cohésion non drainée ;
G est le centre de gravité de la masse de sol en rupture.
En utilisant (4b), en obtient :
a- Glissement à court terme et à long terme (talus de déblais)
Après réalisation d’un talus de déblais, la période au cours de laquelle peuvent se produire
des glissements dépend essentiellement de la nature de sol.
* Cas des sols pulvérulents (sable et gravier) : Leur perméabilité est élevée, la nappe prend
la forme d’équilibre au fur et à mesure de l’exécution des travaux (figure 5). Les calculs
de stabilité sont fait en contrainte effectives, ou n’intervient que l’angle de frottement
interne du sable.
Figure 12 : Force exercées sur une masse de sol en rupture par glissement circulaire
avec :
DRv= RVn-1- RVn-1 DRH = RHn-1 – RHn+1
où
ln est la largeur de la tranche de la tranche « n ».
Dans l’équation (8a) « u » représente la valeur moyenne de la pression interstitielle s’exerçant
sur la longueur ln /cosα
; u est déterminée à partir du réseau d’écoulement.
A partir du système d’équations (8a) et (8b), on tire l’expression de σ’ en fonction de
DRV seulement.
L’équation des moments par rapport à O (en supposant que R OG = i, i 1, n =) des forces
agissant sur toutes les tranches donne :
En remplaçant σ′ (par sa valeur trouvée précédemment) dans l’équation (9), on détermine
l’expression du coefficient de sécurité en fonction des paramètres géométriques de la tranche
« n » et des caractéristiques du sol.
Hypothèses sur les forces s’exerçant entre les tranches :
Dans l’équation (11), le terme « (C'l /F) tgαtgφ’ a été négligé, dans le sens de la sécurité.
L’équation (11) est implicite en F dont la valeur finale s’obtient par itérations successives à
partir d’une valeur initiale connue F0. Cette dernière est généralement calculée avec
l’hypothèse de Fellenius. Le calcul est fait souvent sur micro-ordinateur ; son principe est le
suivant :
- Choisir un centre O1 , puis faire varier le rayon du cercle jusqu’à arriver au cercle le plus
grand qui passe près du substratum dont le niveau est fixé à l’avance. On détermine pour
chaque cercle le coefficient de sécurité correspondant.
- Faire varier la position du centre du cercle et faire d’autres calculs de la même façon que
précédemment.
La surface de rupture probable est localisée dans un fuseau d’arcs de cercle dont les
coefficients de sécurité respectifs sont inférieurs ou égaux à l’unité (Figure 12).
On peut faire les calculs de F en posant DRV ≠ 0 ≠ , mais il faudrait dans ce cas faire une
hypothèse supplémentaire pour déterminer DRV , Philipponat (1978).