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ÉCOLE DE KINÉSITHÉRAPIE DE PARIS

Association pour le Développement et la Recherche en Rééducation Fonctionnelle (ADERF)

ANNALES et CORRIGÉS
des ÉPREUVES D’ADMISSION

2009
40 questions de biologie
20 questions de physique
10 questions de chimie

107 rue de Reuilly 75012 PARIS – Tél : 01 43 45 10 50 – www.aderf.fr

Annales 2009 APropriété exclusive de l’Ecole de Kinésithérapie de Paris (A.D.E.R.F.) - Reproduction interdite. 1
ÉPREUVE DE BIOLOGIE 2009

QUESTION N°1

Quelles sont les propositions exactes concernant la régulation de la glycémie ?


a) l’insuline est une hormone hypoglycémiante sécrétée par le foie
b) en cas d’hypoglycémie, l’augmentation de la sécrétion d’insuline est une réponse
physiologique de l’homéostat glycémique
c) un excès d’insuline est un facteur d’hypoglycémie
d) un excès de glucagon est un facteur d’hyperglycémie Ingestion continue de glucose

e) un apport alimentaire en glucose est un facteur d’augmentation de la libération


d’insuline par les cellules alpha du pancréas endocrine

Temps en minutes
QUESTION N°2

On dose chez un Mammifère la glycémie à jeun, puis après ingestion de glucose, dans deux
artères : l’une irrigue un muscle squelettique, la seconde le foie. La glycémie est également
dosée dans les veines issues de ces deux organes.
En considérant les graphiques ci-contre, quelles sont les propositions exactes Artère
concernant l’homéostat glycémique de ce Mammifère ? hépatique
a) la glycémie est une grandeur biologique dont la valeur peut varier
b) le muscle semble participer à la régulation de la glycémie
c) le débit de glucose sortant du foie est toujours supérieur au débit entrant
d) le débit de glucose entrant dans un muscle est toujours supérieur au débit sortant
e) le foie semble participer à la régulation de la glycémie

Ingestion continue de glucose

0 Temps en minutes 90
Évolution des concentrations sanguines en glucose chez un individu à jeun, avant puis au
cours d’une ingestion continue de glucose :
- graphique du haut : concentrations mesurées dans l’artère qui irrigue un muscle et dans
la veine qui en repart,
- graphique du bas : concentrations mesurées dans l’artère qui pénètre dans le foie et
dans la veine qui en repart.

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QUESTION N°3 d) les protéines présentent une activité biologique qui dépend de leur configuration
spatiale
Le tableau suivant compile l’évolution des réserves de glycogène, de l’utilisation et de
e) la configuration spatiale d’une protéine dépend de sa séquence primaire
l’excrétion du glucose par les cellules hépatiques et musculaires chez un individu durant les 26
heures suivant un repas unique.
QUESTION N°6
Durant cette période la glycémie du patient reste à une valeur proche de 1g/L ± 0,2 g/L.
Quelles propriétés sont classiquement attribuées au code génétique ?
Temps Utilisation de glucose Réserves en glucose sous Excrétion de glucose Le code génétique est classiquement considéré comme :
après le dans les cellules (g/h) forme de glycogène (g) par les cellules (g/h) a) équivoque
repas hépatique musculaire hépatique musculaire hépatique musculaire
(heures) b) univoque
8 12 20 95 220 20 0 c) universel
12 10 18 75 218 22 0 d) redondant
20 10 18 35 212 25 0 e) dégénéré
24 10 18 15 207 25 0
26 10 18 5 203 26 0
QUESTION N°7
Soit un fragment d’une molécule d’ADN (Acide Désoxyribo Nucléïque) qui comporte
En considérant uniquement les données précédentes, quelle est la proposition exacte
28 nucléotides au total. On a calculé le rapport suivant :
concernant l’homéostat glycémique humain ?
nombre de nucléotides à Adénine  nombre de nucléotides à Thymine 3
a) le foie et le muscle ne métabolisent pas le glucose 
b) le foie est un organe susceptible de mobiliser ses réserves de glycogène
nombre de nucléotides à Cytosine  nombre de nucléotides à Guanine 4
c) le glucose est utilisé par le foie ou les muscles pour reconstituer les réserves de Quelles propositions concernant la composition de cet ADN sont vraies ?
glycogène Dans cet ADN il peut y avoir :
d) le glycogène est utilisé par le foie ou les muscles pour reconstituer les réserves de a) 8 paires de nucléotides à Guanine ou à Cytosine complémentaires entre eux et 6
glucose paires de nucléotides à Adénine ou à Thymine complémentaires entre eux
e) le muscle libère du glycogène dans le sang b) 8 nucléotides à Thymine, 8 nucléotides à Guanine, 6 nucléotides à Adénine et 6
nucléotides à Cytosine
QUESTION N°4 c) 8 nucléotides à Cytosine, 8 nucléotides à Guanine, 6 nucléotides à Adénine et 6
nucléotides à Thymine
Quelles propositions sont vraies concernant les enzymes ?
d) 8 nucléotides à Adénine, 8 nucléotides à Thymine, 6 nucléotides à Cytosine et 6
a) l’activité des enzymes contribue à la réalisation du phénotype
nucléotides à Guanine
b) les enzymes sont des catalyseurs biologiques
e) 8 nucléotides à Cytosine, 8 nucléotides à Guanine, 6 nucléotides à Adénine et 6
c) les enzymes sont indispensables au métabolisme humain nucléotides à Uracile
d) des enzymes peuvent présenter une activité biologique modulée par le pH de la
solution dans laquelle elles agissent QUESTION N°8
e) le nombre de molécules enzymatiques présentes dans une solution peut être un Quelles propositions s’appliquent à la mitose ?
facteur limitant de la vitesse à laquelle se déroule la réaction enzymatique
a) des cellules en cours de mitose sont observables dans les méristèmes caulinaires
des Angiospermes
QUESTION N°5 b) les cellules végétales en cours de mitose sont toujours pourvues d’une paroi
Quelles propositions sont vraies concernant les protéines ? secondaire
a) les protéines sont constituées d’une succession ordonnée d’acides aminés c) durant toutes les étapes de la mitose, les cellules présentent une enveloppe nucléaire
b) la séquence des acides aminés d’une protéine est gouvernée par la séquence des d) une cellule haploïde donne naissance à deux cellules haploïdes après une mitose
nucléotides de l’ADN
e) la mitose peut être qualifiée de reproduction conforme et conduit à l’obtention de
c) les protéines représentent le niveau moléculaire d’expression du phénotype d’un être clones cellulaires
vivant
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QUESTION N°9 Document 2 : résultats expérimentaux à partir des zygotes précédents.
Voici une liste d’étapes de la méiose d’une cellule germinale animale et une liste de
Type 1 Production de 4 cellules haploïdes :

Différentes associations
faits se déroulant pendant certaines de ces étapes. À chaque étape ou ensemble

de cellules résultats de
+ +
2 de génotype (g , c-) et 2 de génotype (g- , c )
d’étapes de la liste 1 correspond un ou plusieurs faits de la liste 2.

Liste 1 Liste 2 Type 2 Production de 4 cellules


+ +
haploïdes :
2 de génotype (g , c ) et 2 de génotype (g- , c-)
A- Prophase I 1- Ségrégation aléatoire des chromosomes homologues
B- Division équationnelle 2- Réalisation éventuelle de crossing-over

méiose
+ +
C- Transition Métaphase II - Anaphase II 3- Brassage génétique inter-chromosomique Type 3 Production de 4 cellules haploïdes : 1 de génotype (g , c ),
+ +
1 de génotype (g- , c-), 1 de génotype (g- , c ) et 1 de génotype (g , c-)
D- Division réductionnelle 4- Ségrégation aléatoire des chromatides sœurs
E- Transition Métaphase I - Anaphase I 5- Brassage génétique intra-chromosomique
Quelles sont les propositions exactes déduites des données précédentes concernant le
Quelles associations entre les étapes de la liste 1 et les faits de la liste 2 sont vraies ?
déroulement de la méiose ?
a) A1-B2-C3-D4-E5
a) le zygote présente un génotype hétérozygote pour les 2 gènes étudiés
b) A1-B3-E4-D5-C2
b) les cellules haploïdes obtenues présentent un génotype hétérozygote
c) B1-A2-D3-C4-E5
c) les cellules de type 1 sont obtenues sans brassage chromosomique
d) A5-B4-C4-D2-E1
d) les cellules de type 2 sont obtenues avec brassage interchromosomique
e) A2-B4-C4-D5-E1 e) les cellules de type 3 sont obtenues avec brassage intrachromosomique

QUESTION N°10 L’énoncé suivant correspond aux questions 11 à 13.


Chlamydomonas est un organisme chlorophyllien qui présente une reproduction sexuée avec
Chez le Champignon ascomycète Sordaria, espèce à phase haploïde dominante, on admet
méiose et fécondation. L’œuf résultant de cette fécondation subit la méiose et il est possible que la couleur des spores est définie par un gène existant sous deux formes alléliques : s
d’analyser le génotype des quatre cellules issues de chaque méiose. définissant un phénotype de couleur sombre et c définissant un phénotype de couleur claire.
+ +
On étudie ces cellules haploïdes issues de zygotes dont le génotype est (g //g-, c //c-). Le croisement entre une souche de Sordaria à spore claire et une souche à spore sombre
+ +
g et g- sont deux allèles d’un gène impliqué dans la synthèse de l’arginine : g permet cette produit des fructifications appelées périthèces dont l’observation en microscopie optique après
- une ouverture minutieuse donne le résultat suivant :
synthèse et g ne la permet pas.
+ +
c et c- sont deux allèles d’un gène impliqué dans la synthèse de l’acétate : c permet cette
synthèse et c- ne la permet pas.

Document 1 : caryotype des zygotes étudiés.

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Le document suivant montre après agrandissement les différents types d’associations de huit QUESTION N°13
ascospores rencontrées : Quelles sont les propositions exactes concernant ce croisement ?
a) l’allèle s peut être considéré d’expression phénotypique dominante
b) les allèles c et s peuvent être considérés d’expression phénotypique codominante
c) le génotype, restreint au gène responsable de la coloration des spores de la cellule
œuf à l’origine des asques obtenus, est hétérozygote
d) le génotype, restreint au gène responsable de la coloration des spores, d’une spore
claire peut s’écrire : (c)
e) la coloration d’une spore indique le génotype correspondant de cette spore

L’énoncé ci dessous s’applique aux questions 14 à 18.


On étudie la transmission de couples d’allèles chez la Tomate au cours des générations
successives d’individus obtenus par reproduction sexuée.
Dans un premier temps on étudie la transmission de deux couples d’allèles qui correspondent
QUESTION N°11 chacun à un caractère :
+
Quelles sont les propositions exactes concernant ce champignon ou ce croisement ? * la couleur de la tige représentée par les allèles pourpre ou P et vert ou P
+
a) les enveloppes contenant les spores sont des asques * la forme de la feuille représentée par les allèles dentelée ou D et entière ou D
b) les spores sont associées par huit ce qui traduit le fait qu’elles sont le résultat de trois On réalise le croisement 1 suivant :
cycles de divisions successives d’une même cellule œuf P1 [tige pourpre, feuille dentelée] × P2 [tige verte, feuille entière]
c) les spores associées par huit sont le produit d’un cycle de division méiotique et de ↓
deux cycles de divisions mitotiques d’une même cellule œuf F1 : 100% de plants [tige pourpre, feuille dentelée]
d) les spores associées par huit sont le produit de deux cycles de divisions méiotiques
et d’un cycle de division mitotique d’une même cellule œuf QUESTION N°14
e) les spores associées par huit sont le produit d’un cycle de division méiotique et d’un Quelles propositions sont vraies et peuvent être déduites du seul croisement 1 ?
cycle de division mitotique d’une même cellule œuf a) le parent P1 est homozygote pour le caractère couleur de la tige
b) le parent P2 est hétérozygote pour le caractère forme de la feuille
QUESTION N°12 c) les deux parents sont de lignées pures pour les deux caractères étudiés
Quelles sont les propositions exactes concernant ce croisement en excluant toute d) les individus obtenus en F1 sont hétérozygotes pour les deux caractères étudiés
+ +
mutation pendant la formation de l’asque ? e) les allèles P et D sont respectivement d’expression phénotypique dominante sur les
a) les huit spores associées dans un asque ne pouvaient être obtenues qu’à parité de allèles P et D
coloration
b) iI est impossible d’obtenir une alternance d’une spore claire et d’une spore sombre On réalise ensuite le croisement 2 suivant :
répétée quatre fois dans un asque F1 [tige pourpre, feuille dentelée] × P2 [tige verte, feuille entière]
c) il n’existe que deux types d’asques : ceux à associations homogènes en coloration ↓
des spores par demi asque et ceux à association hétérogène en coloration de spores 118 plants [tige pourpre, feuille dentelée]
par demi asque 112 plants [tige pourpre, feuille entière]
d) les asques à association par moitié de quatre spores claires et de quatre spores 121 plants [tige verte, feuille dentelée]
sombres sont statistiquement les plus nombreux car obtenus sans aucun brassage 109 plants [tige verte, feuille entière]
génétique
e) les asques à association de deux moitiés hétérogènes de spores claires et de spores QUESTION N°15
sombres sont statistiquement les moins nombreux car obtenus après brassage
Quelles propositions sont vraies et peuvent être déduites des croisements 1 et 2 ?
intrachromosomique des allèles s et c
a) le croisement 2 est un croisement test
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b) tous les individus de la descendance obtenue dans le croisement 2, quel que soit leur b) certains plants seulement de phénotype [tige pourpre et glabre], obtenus dans la
phénotype, sont hétérozygotes pour les deux caractères étudiés descendance du croisement 4, le sont en conséquence de la survenue de crossing-
c) les plants de phénotype [tige pourpre, feuille entière], obtenus dans la descendance over durant la méiose qui conduit aux gamètes produits par le parent F’1 et à l’origine
du croisement 2, sont des individus dits de phénotype recombiné de cette génération
d) la diversité de la descendance obtenue dans le croisement 2 est le résultat du c) les plants de phénotype [tige verte et glabre], obtenus dans la descendance du
brassage inter-chromosomique qui se déroule au cours des étapes de la reproduction croisement 4, sont dits de phénotype parental
sexuée d) si on recommence le protocole d’ensemble des croisements 1 à 4, les plants de
e) ce croisement démontre que les deux loci étudiés sont indépendants l’un de l’autre phénotype [tige pourpre et glabre] et les plants de phénotype [tige verte et velue],
obtenus dans la descendance du croisement 4, seront toujours obtenus en quantités
statistiques non significativement différentes
On étudie par ailleurs le caractère : présence de poils sur la tige. Ce caractère présente deux
e) les deux loci des gènes codant les caractères couleur de la tige d’une part et
formes alléliques différentes : présence de poils sur la tige d’autre part sont liés sur la même paire de chromosomes
+
*la tige est velue : allèle Ve homologues
*la tige est sans poil ou glabre : allèle Ve
On réalise le croisement 3 suivant : À partir des résultats obtenus à l’issue des quatre croisements précédents, il est possible de
P’1 [tige pourpre et velue] × P’2 [tige verte et glabre] construire une carte génétique des trois gènes étudiés chez la Tomate. On peut la représenter
↓ comme indiqué par les schémas de la question 18 qui sont réalisés en prophase I de la
F’1 100% de plants [tige pourpre et velue] méiose avant la survenue de tout crossing-over et qui conduisent aux gamètes produits par les
parents utilisés dans chacun des croisements précédents.
QUESTION N°16
Quelles propositions sont vraies et peuvent être déduites des données et des résultats QUESTION N°18
du seul croisement 3 ? Parmi les cartes génétiques proposées, laquelle est compatible avec l’ensemble des
a) la génération F’1 est une génération double hybride données issues des croisements 1, 2, 3 et 4 ?
b) les parents P’1 et P’2 sont hétérozygotes pour l’un des caractères étudiés au moins a)
c) les gènes couleur de la tige d’une part et présence de poils sur la tige d’autre part
sont liés et portés par la même paire de chromosomes homologues P P P
+
P
+
+
d) l’allèle Ve est d’expression phénotypique récessive par rapport à l’allèle Ve
+
e) l’allèle P est d’expression phénotypique dominante par rapport à l’allèle P + + + +
Ve Ve Ve Ve D D D D
e
On réalise le croisement 4 ci-dessous : b)
F’1 [tige pourpre et velue] × P’2 [tige verte et glabre]

+ +
1191 plants [tige pourpre et velue] P P P P
299 plants [tige pourpre et glabre]
1209 plants [tige verte et glabre]
+ + + +
309 plants [tige verte et velue] D D D D Ve Ve Ve Ve

QUESTION N°17 c)
Quelles propositions sont vraies et peuvent être déduites de l’ensemble des
+ +
croisements précédents ? P P P P
a) tous les plants de phénotype [tige pourpre et glabre], obtenus dans la descendance
+ +
du croisement 4, sont le résultat de la survenue de crossing-over durant la méiose qui Ve Ve Ve Ve
conduit aux gamètes produits par le parent F’1 et à l’origine de cette génération
+ +
D D D D
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Document 3 : tableau du code génétique.
d) CODE GÉNÉTIQUE
Nom de l'acide Abréviations 1ère lettre 2ème lettre 3ème lettre
+ +
P P P P U C A G
Alanine Ala U UUU : Phe UCU : Ser UAU : Tyr UGU : Cys U
Ve Ve + + Arginine Arg UUC : Phe UCC : Ser UAC : Tyr UGC : Cys C
Ve Ve D D D
+
D
+
Asparagine Asn UUA : Leu UCA : Ser UAA : Stop UGA : Stop A
Ac. Aspartique Asp UUG : Leu UCG : Ser UAG : Stop UGG : Trp G
e) aucune des cartes génétiques proposées aux réponses a, b, c, d n’est possible Cystéine Cys
Glutamine Gln C CUU : Leu CCU : Pro CAU : His CGU : Arg U
Ac. Glutamique Glu CUC : Leu CCC : Pro CAC : His CGC : Arg C
L’énoncé ci-dessous s’applique aux questions 19 et 20. Glycine Gly CUA : Leu CCA : Pro CAA : Gln CGA : Arg A
L’hypophyse libère diverses hormones dont certaines sont des nonapeptides (molécules Histidine His CUG : Leu CCG : Pro CAG : Gln CGG : Arg G
Isoleucine Ile A AUU : Ile ACU : Thr AAU : Asn AGU : Ser U
composées de 9 acides aminés).
Leucine Leu
AUC : Ile ACC : Thr AAC : Asn AGC : Ser C
Lysine Lys
Document 1 : le tableau suivant indique les séquences en acides aminés de trois des AUA : Ile ACA : Thr AAA : Lys AGA : Arg A
Méthionine Met
hormones de l’hypophyse. Phénylalanine Phe AUG : Met ACG : Thr AAG : Lys AGG : Arg G

AVT = vasotocyne, OT = ocytocine et ADH = hormone anti diurétique Proline Pro G GUU : Val GCU : Ala GAU : Asp GGU : Gly U
Sérine Ser GUC : Val GCC : Ala GAC : Asp GGC : Gly C
Thréonine Thr GUA : Val GCA : Ala GAA : Glu GGA : Gly A
Tryptophane Trp GUG : Val GCG : Ala GAG : Glu GGG : Gly G
Tyrosine Tyr
Valine Val

QUESTION N°19
Quelles sont les propositions exactes concernant ces trois hormones ?
a) les différences dans la séquence des acides aminés traduisent des
différences génétiques entre les gènes codant ces trois hormones
Document 2 : répartition de ces hormones chez différents groupes de Vertébrés, ainsi que b) les différences dans la séquence des acides aminés ne mettent en évidence
aucune différence entre les gènes codant ces trois hormones
l’âge des plus anciens représentants fossiles des groupes étudiés.
c) ces trois hormones peuvent être considérées comme homologues
d) ces trois hormones résultent du phénomène de duplication génique
e) ces trois hormones sont une illustration du résultat de mutation(s)
génétique(s)

QUESTION N°20
Quelles sont les propositions exactes concernant ces trois hormones ?
a) l’hormone OT peut résulter de l’expression d’un gène dérivé de celui codant
l’hormone AVT suite à la substitution au sein du brin non transcrit d’un nucléotide à
guanine (G) par un nucléotide à thymine (T)
b) l’hormone OT peut résulter de l’expression d’un gène dérivé de celui codant
l’hormone AVT suite à la substitution au sein du brin non transcrit d’un nucléotide à
guanine (G) par un nucléotide à uracile (U)

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c) l’hormone ADH peut résulter de l’expression d’un gène dérivé de celui codant QUESTION N°23
l’hormone AVT suite à la substitution au sein du brin non transcrit d’un nucléotide à
Quelles sont les propositions exactes déductibles de ce tableau de comparaison de
guanine (G) par un nucléotide à thymine (T)
caractères ?
d) l’hormone ADH peut résulter de l’expression d’un gène dérivé de celui codant
l’hormone AVT suite à la substitution au sein du brin non transcrit d’un nucléotide à a) l’ancêtre commun à tous ces Vertébrés devait posséder des membres pairs
guanine (G) par un nucléotide à uracile (U) b) l’allaitement est un caractère dérivé distinctif de l’Homme
e) deux duplications géniques sont nécessaires pour expliquer la coexistence de ces c) ces Vertébrés sont tous des décapodes
trois hormones dans le métabolisme des Mammifères
d) l’absence de squelette osseux est un caractère dérivé distinctif du Requin
On considère pour les questions 21 à 25 les données du document suivant : e) l’Aigle, le Crocodile et l’Homme sont des amniotes

Document : comparaison de caractères homologues chez certains Vertébrés.


QUESTION N°24
Les caractères présents sont considérés comme des états dérivés.
Quel arbre phylogénétique correct peut-être construit à partir des données intégrales ou
Aigle Crocodile Homme Requin Salamandre Sardine partielles de ce tableau de comparaison de caractères ?
Allaitement (a) absent absent présent absent absent absent a)
Amnios (b) présent présent présent absent absent absent
Cloison oreillette (c) présent présent présent absent présent absent
Fenêtre mandibulaire (d) présent présent absent absent absent absent
Membres pairs (e) présent présent présent présent présent présent
Placenta (f) absent absent présent absent absent absent
Squelette osseux (g) présent présent présent absent présent présent
Bréchet (h) présent absent absent absent absent absent
(d’après le logiciel Phylogène)
b)
QUESTION N°21
Quelle est la proposition exacte déductible de ce tableau de comparaison de
caractères ?
a) l’Homme et l’Aigle ont le degré de parenté le plus important
b) l’Homme et le Crocodile ont le degré de parenté le plus important
c) l’Homme et la Salamandre ont le degré de parenté le plus important
d) l’Aigle et le Crocodile ont le degré de parenté le plus important
e) la Salamandre et la Sardine ont le degré de parenté le plus faible
c)
QUESTION N°22
Quelles sont les propositions exactes déductibles de ce tableau de comparaison de
caractères ?
a) l’ancêtre commun direct de tous ces Vertébrés devait posséder un bréchet
b) l’ancêtre commun direct de tous ces Vertébrés devait posséder un squelette osseux
c) tous ces Vertébrés ont un ancêtre commun
d) l’Aigle et le Crocodile ont un ancêtre commun direct
e) l’Homme et le Crocodile partagent un ancêtre commun plus proche entre eux que
chacun avec la Salamandre
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d) d) l’Homme et le Tyrannosaure partagent un ancêtre commun plus proche entre eux
qu’avec la Sardine
e) l’Aigle, le Crocodile et le Tyrannosaure sont les plus étroitement apparentés des
Vertébrés pris en exemple

QUESTION N°26
Quelle est la proposition exacte concernant la lignée humaine ?
a) Homo sapiens a coexisté avec Homo neanderthalensis
b) des traces fossiles d’habitat permanent et de foyer ont été retrouvées associées à
des fossiles d’Homo habilis en Tanzanie
c) les plus anciens représentants connus du genre Australopithecus correspondent aux
formes fossiles décrites comme « Homme de Java »
e)
d) les plus anciens représentants connus du genre Australopithecus correspondent aux
formes fossiles décrites comme « sinanthropus »
e) Homo sapiens dérive d’une évolution en ligne directe de plusieurs millions d’années à
partir de formes ancestrales dont une des plus anciennes connues est
Australopithecus

QUESTION N°27
Quelles structures entrent dans l’organisation du VIH (Virus de l’Immunodéficience
Humaine) ?
a) des mitochondries
On s’interroge sur les liens de parenté entre les Vertébrés précédents et le b) des molécules d’ARN (Acide Ribo Nucléïque)
Tyrannosaure, une espèce de vertébré fossile du groupe des Dinosaures qui c) des ribosomes
présentait les caractères suivants : d) du reticulum endoplasmique rugueux
Tyrannosaure e) des molécules de transcriptase inverse
Allaitement (a) absent
Amnios (b) présent QUESTION N°28
Cloison oreillette (c) présent
Parmi les modes de contamination suivants, lesquels sont ceux classiquement utilisés
Fenêtre mandibulaire (d) présent
par le VIH (Virus de l’Immunodéficience Humaine) pour infecter un être humain ?
Membres pairs (e) présent
On peut être infecté en :
Placenta (f) absent
a) buvant de l’eau souillée par le VIH
Squelette osseux (g) présent
b) mangeant des conserves non stériles contaminées par le VIH
Bréchet (h) absent
c) échangeant des liquides sexuels avec un partenaire contaminé par le VIH
QUESTION N°25 d) recevant sans précaution du sang d’un donneur qui a déclaré avoir eu uniquement
des relations sexuelles de type hétérosexuel
Quelles sont les propositions exactes concernant les relations phylogénétiques du
Tyrannosaure avec les autres Vertébrés étudiés ? e) ayant recours à une fécondation in vitro accompagnée de transfert d’embryons qui
aurait utilisé le sperme dit « non lavé » d’un homme de statut sérologique inconnu vis
a) le Tyrannosaure est un vertébré, amniote, placentaire à vis du VIH
b) le Tyrannosaure est un vertébré, amniote
c) le Tyrannosaure et le Crocodile partagent un ancêtre commun plus proche entre eux
qu’avec l’Aigle
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L’énoncé ci-dessous s’applique aux questions 29 et 30. c) le protocole expérimental mis en œuvre dans l’expérience 5 illustre la notion de
On a réalisé les expériences rapportées dans le tableau ci-dessous afin de préciser certaines spécificité des mécanismes immunitaires développés contre un antigène donné
propriétés de la réponse immunitaire. d) on peut mettre en évidence des complexes immuns associant des lymphocytes et du
BK à partir d’un prélèvement sanguin effectué sur les souris de l’expérience 3
Résultats 10 jours après la e) les anticorps anti BCG synthétisés par les Souris de l’expérience 2 leur confèrent une
Expériences Protocoles
dernière injection immunité contre le BK lors d’un contact ultérieur avec cet antigène
1 Injection unique du BK à des Souris Mort de toutes les Souris traitées
Injection du BCG à des Souris, suivie 1 mois plus Survie de la majorité des Souris QUESTION N°31
2
tard d’une injection de BK. traitées.
Quelles sont les propositions exactes concernant la mise en place du phénotype sexuel
Prélèvement de sérum sur des Souris qui ont
survécu au protocole de l’expérience 2. Ce sérum Mort de toutes les Souris dans l’espèce humaine ?
3
est injecté, simultanément avec du BK, à des Souris traitées. a) l’apparition du sexe phénotypique masculin s’accompagne de la régression des
qui n’ont jamais été en contact avec le BK. canaux de Wolff sous l’effet d’une hormone testiculaire
Prélèvement de lymphocytes T sur des Souris qui
b) un sujet de sexe génétique XY ne développe des caractères phénotypiques
ont survécu au protocole de l’expérience 2. Ces
Survie de toutes les Souris masculins que s’il possède un testicule sécrétant la protéine TDF (Facteur de
4 lymphocytes sont injectés, simultanément à du BK, à
traitées. Différenciation Testiculaire)
des Souris qui n’ont jamais été en contact avec le
BK. c) en l’absence de gène SRY il n’y pas sécrétion de protéine TDF
Injection de Pneumocoques à des Souris qui ont Mort de toutes les Souris d) en situation physiologique, le futur sexe phénotypique est déterminé dès la
5
survécu au protocole de l’expérience 2. traitées. fécondation
e) les caractères phénotypiques féminins apparaissent une dizaine de jours après la
Rappels : Le BK est le Bacille de Koch, agent infectieux de la tuberculose. Le BCG est le
nidation du zygote
Bacille de Calmette et Guérin, forme atténuée du BK. Toutes les Souris utilisées dans les
expériences précédentes sont aussi identiques que possible, notamment du point de vue
génétique. QUESTION N°32
Parmi les cellules suivantes, lesquelles présentent des récepteurs moléculaires
QUESTION N°29 spécifiques des œstrogènes localisés au niveau de leur membrane plasmique ?
Quelles propositions exactes peuvent être déduites de l’ensemble des expériences a) des cellules formant l’épithélium du col de l’utérus
précédentes ? b) des cellules de l’hypophyse antérieure
a) l’expérience 1 est considérée comme une expérience témoin si on la compare à c) des cellules des glandes mammaires
l’expérience 2 d) des cellules de la muqueuse utérine
b) l’expérience 2 illustre le principe de la sérothérapie
e) aucun des types cellulaires proposés dans les réponses a, b, c et d
c) l’expérience 2 illustre le principe de la vaccination
d) lors de l’expérience 2 une réponse immunitaire acquise s’est déroulée
QUESTION N°33
e) l’expérience 2 peut être un argument en faveur de l’existence d’une mémoire Quelles structures pourrait-on voir, à n’importe quel moment du cycle menstruel, si on
immunitaire
observait au microscope optique, une coupe histologique d’ovaire prélevé sur une
femme pubère de 20 ans, sans pathologie connue, ayant un cycle menstruel régulier,
QUESTION N°30
n’utilisant aucun contraceptif chimique et qui n’a jamais eu d’enfant ?
Quelles propositions exactes peuvent être déduites de l’ensemble des expériences
a) des follicules primordiaux
précédentes ?
b) un ou plusieurs follicules secondaires
a) la réponse immunitaire développée contre le BK est une réponse immunitaire acquise
à médiation humorale c) un ou plusieurs follicules primaires
b) la réponse immunitaire développée contre le BK est une réponse immunitaire acquise d) un corps jaune
à médiation cellulaire e) aucune des structures précédentes

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QUESTION N°34 e) sa polarité varie au cours du temps
Quelles propositions s’appliquent à la LH (Hormone Lutéale) chez un homme adulte
fertile et sans pathologie connue ? QUESTION N°38
La LH est une hormone qui : Parmi les adjectifs suivants, lesquels peuvent s’appliquer au réflexe myotatique ?
a) appartient au groupe des gonadostimulines a) automatique
b) se lie classiquement à des récepteurs moléculaires spécifiques localisés au niveau de b) prévisible
la membrane plasmique des cellules de Sertoli c) stéréotypé
c) appartient au groupe des molécules stéroïdes d) conditionné
d) est produite par des cellules localisées dans l’hypophyse antérieure e) inné
e) est produite en plus grande quantité que chez le garçon impubère
QUESTION N°39
QUESTION N°35 Quelles propositions concernant le potentiel d’action nerveux sont vraies ?
Quelles structures ou cellules font partie de l’organisation d’un follicule ovarien de type a) il est généré automatiquement lorsqu’un neurone est stimulé
secondaire dans l’espèce humaine ? b) il se propage sans amortissement de son amplitude le long de la membrane axonique
a) la corona radiata du neurone étudié après que celui ci a été stimulé efficacement
b) la granulosa c) il représente le signal élémentaire du message nerveux axonique
c) l’antrum d) il est associé à une inversion temporaire de la polarité membranaire de l’axone du
d) le cumulus oophorus neurone étudié
e) un ovocyte e) il se propage de façon unidirectionnelle le long d’un axone isolé et placé dans une
cuve à nerf si la stimulation efficace est portée au milieu du segment d’axone
considéré
QUESTION N°36
Quelles sont les propositions exactes concernant la maîtrise de la reproduction
QUESTION N°40
humaine ?
Quelles sont les propositions exactes à propos des messages nerveux ?
a) les « pilules combinées » contiennent une association oestroprogestative
a) le long des axones, le message nerveux est codé en amplitude
b) l’utérus est un organe cible visé par l’emploi des contraceptifs connus sous le terme
de « micropilules » qui ne contiennent qu’un progestatif b) au niveau d’une synapse, la quantité de neurotransmetteur libérée par unité de temps
c) les « pilules du lendemain » sont sans efficacité contraceptive si la nidation a eu lieu est indépendante de la fréquence des potentiels d’action arrivant à cette synapse
avant leur prise c) il existe des situations dans lesquelles aucun potentiel d’action n’est enregistré le long
d) les contraceptifs oestroprogestatifs ont un effet protecteur vis-à-vis de la d’une fibre nerveuse
contamination par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) d) le potentiel postsynaptique est un potentiel électrique observé au niveau de la
e) après la nidation, seul l’emploi d’une technique contragestive médicamenteuse membrane cellulaire postsynaptique
permet d’éviter le développement d’une grossesse e) il peut exister des variations de potentiel postsynaptique qui ne déclenchent pas de
potentiels d’action au niveau de l’axone du neurone postsynaptique
QUESTION N°37
Quelles propositions s’appliquent au potentiel transmembranaire de repos enregistré au
niveau d’une cellule vivante ?
- Fin de l’épreuve de biologie -
a) c’est un potentiel de membrane enregistrable uniquement au niveau de la membrane
plasmique des cellules excitables
b) c’est une propriété commune des cellules vivantes eucaryotes
c) sa valeur est conventionnellement positive
d) sa valeur est conventionnellement négative
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QUESTION N°44
ÉPREUVE DE PHYSIQUE 2009 Un dispositif optique est constitué de deux lentilles minces convergentes de grands diamètres
L1 et L2, de distances focales respectives f’1 = 4,0 cm et f’2 = 8,0 cm, placées à 12 cm l’une de
1
On prendra pour le champ de pesanteur g = 10 N.kg- . l’autre. Les axes optiques des lentilles sont confondus. Un faisceau cylindrique de lumière, de
On pourra utiliser les approximations : 1,4 = 2 ; 2,2 = 5 ;  = 10.
2 2 2
diamètre D = 5,0 mm, formé de rayons parallèles à l’axe optique, traverse la lentille L1 en
premier.
QUESTION N°41 Que peut-on dire du faisceau de lumière à la sortie du dispositif optique ?
Une perturbation transversale, de durée Δt = 20 ms, est provoquée à la date t = 0 s à a) il n’y a pas de lumière à la sortie du dispositif
l’extrémité d’une corde de longueur AB = 10 m. Une onde est ainsi produite et se propage à la b) c’est un faisceau conique
1
célérité v = 25 m.s- . Un dispositif empêche l’onde de se réfléchir à l’extrémité de la corde. c) c’est un faisceau cylindrique, de diamètre D’ = 2,5 mm
Quelles sont les affirmations exactes ? d) c’est un faisceau cylindrique, de diamètre D’ = 5,0 mm
a) l’onde atteint l’extrémité de la corde à l’instant t = 4,0 s e) c’est un faisceau cylindrique, de diamètre D’ = 10 mm
b) un point M situé à 4,0 m de la source est au repos pour t > 0,16 s
c) l’onde aura disparu pour t > 0,42 s QUESTION N°45
d) une tension supérieure de la corde ne modifie pas la célérité Un condensateur de capacité C1 = 200 µF, initialement chargé, est relié aux deux bornes d’un
e) si on double le diamètre de la corde, la célérité est modifiée dipôle R-C2 série constitué d’une résistance R = 10 Ω et d’un condensateur, non chargé, de
capacité C2 = 100 µF.
QUESTION N°42 Quand l’équilibre électrique sera atteint, quelle fraction de l’énergie initiale de C1, le
On éclaire en lumière blanche une fente de petite largeur. condensateur de capacité C2 aura-t-il emmagasinée ?
Comment apparaît la tache centrale de la figure de diffraction ? a) 2/9
a) de différentes couleurs au centre et blanche sur les bords b) 1/3
c) 1/2
b) blanche avec des irisations sur les bords
d) 2/3
c) constituée de bandes parallèles alternativement blanches et noires
e) 3/4
d) d’une coloration uniforme
e) uniformément blanche QUESTION N°46
Une source de tension continue de f.é.m. E = 12 V alimente un bobinage d’inductance L = 1 H
QUESTION N°43 en série avec une résistance r = 100 . L’interrupteur K est fermé.
Une caténaire de TGV est constituée d’un câble en cuivre de masse par unité de longueur µ Un oscilloscope de résistance interne Re = 1 M est branché aux bornes de K.
L
soumis à une force de tension T . Au passage du train la caténaire est soumise à des ondes K
A B
transversales se propageant à la vitesse v de la forme : v = µ.T. r
Re
Quelles sont les valeurs de  et de  ?
oscilloscope
a)  = -1  = 1 E

b)  = 1  = -1
1
c) =2 = u AB
2
1 1 Vp
d) = =-
2 2
t
1 1
e)  = - = 0 10 µs
2 2
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À la date t = 0, on ouvre brutalement l’interrupteur K. La tension uAB = f(t) enregistrée à QUESTION N°49
+

l’oscilloscope présente un pic de valeur Vp à t = 0 . Pendant le régime transitoire qui suit Un proton, animé d’une vitesse V , est soumis à une seule force de valeur constante et dont la
l’ouverture de l’interrupteur on pourra négliger la tension E devant uAB(t). direction reste constamment perpendiculaire au vecteur vitesse.
Quelle est la valeur numérique de Vp ?
Quel type de mouvement est possible ?
a) 12 V a) rectiligne uniforme
b) 120 V b) rectiligne accéléré
c) 1,2 kV c) circulaire uniforme
d) 12 kV d) parabolique non uniforme
e) 120 kV e) sinusoïdal non uniforme

QUESTION N°47 QUESTION N°50


1
Soit le circuit ci-après comportant un générateur de tension idéal de f.é.m. E, un interrupteur K, Un solide est lancé dans l’air à l’instant t = 0 s avec la vitesse v0 = 5,0 m.s- dans une direction
une bobine (L, r) et une résistance R. inclinée d’un angle  par rapport à l’horizontale.
On ferme K à t = 0. Les frottements dans l’air sont négligeables.
L = 100 mH ; r = 1 k  DONNÉES : sin  = 0,25 ; cos  = 0,97.
À quelle date le solide passera-t-il par le sommet de sa trajectoire ?
a) 0,05 s
b) 0,13 s
E = 10 V R = 1 k
c) 0,17 s
d) 0,25 s
K e) 1,0 s
Quelle est la constante de temps du circuit ?
a) 50 µs QUESTION N°51
b) 0,10 ms On lâche sans vitesse initiale une bille de plomb de masse m = 50 g du haut de la tour Eiffel
c) 2,0 s de hauteur h = 300 m. On estime que la bille est soumise à une seule action de l’air, de
d) 200 s 3
direction verticale et d’intensité f = kv², où v est la vitesse de la bille et k = 5.10- u.S.I.
e) 5,6 h Quelle vitesse maximale pourrait atteindre la bille si elle ne touchait pas le sol avant ?
1
a) 10 m.s-
QUESTION N°48 b) 50 m.s-
1

Les mouvements du train et du voyageur considérés dans cette question ont des trajectoires 1
c) 78 m.s-
rectilignes et parallèles. Un voyageur en retard court le long du quai à la vitesse constante v = 1
1 d) 100 m.s-
6 m.s- . Quand il est à 20 m de la dernière voiture, le train démarre avec une accélération 8 1
2 e) 3.10 m.s-
constante a = 1 m.s- .
Quelle sera la distance minimale entre le voyageur et la dernière voiture ?
QUESTION N°52
a) 0m
Un astronaute arrive dans son véhicule spatial au voisinage d’une planète inconnue autour de
b) 2m
laquelle il met son véhicule en orbite circulaire.
c) 5m
Il mesure le rayon de l’orbite et connaît la valeur de la constante de la gravitation universelle.
d) 7m
La planète est considérée comme sphérique homogène.
e) 20 m
L’astronaute cherche à déterminer la masse de la planète.
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Quelle donnée lui manque-t-il ? 0,20 T, règne dans l’espace environnant le dispositif. Un courant électrique d’intensité I = 10 A,
a) la masse de son véhicule parcourt la barre et les rails.
b) la période de rotation de son véhicule autour de la planète par rapport à un référentiel Quelle est la valeur de l’accélération de la barre ?
géocentrique a) 1,0 m.s-
2

c) le rayon de la planète 2
b) 2,0 m.s-
d) la force de gravitation entre son véhicule et la planète -2
c) 5,0 m.s
e) l’accélération de son véhicule par rapport à un référentiel galiléen
2
d) 10 m.s-
2
QUESTION N°53 e) 15 m.s-
Un pendule simple est constitué d’une petite bille de masse m, attachée à un fil de longueur L.
On note , l’angle entre le fil et la verticale à tout instant. QUESTION N°56
Le fil est écarté de la position verticale de l’angle 0 puis le solide est lâché sans vitesse Un skieur, de masse 80,0 kg, est tiré par un bateau à l’aide d’une corde parallèle à la surface
initiale. Les frottements sont négligés. horizontale de l’eau. Il démarre sans vitesse initiale d’un point O. Le bateau a un mouvement
Quelle expression représente la valeur de la force exercée par le fil sur le solide lorsque rectiligne.
celui-ci passe par sa position d’équilibre ? Le skieur lâche la corde en un point A (situé à 200 m de O) où il commence à monter sur un
a) mg(3 + 2 cos α 0 ) tremplin. Il arrive en B en haut du tremplin, à une altitude de 1,25 m au-dessus de la surface
1
de l’eau, avec une vitesse de valeur 72,0 km.h- .
b) mg(5 + 2 cos α 0 ) On suppose qu’entre O et A, la force de traction de la corde est constante, et que l’ensemble
c) 2mg(1 - cos α 0 ) des forces de frottement équivaut à une force unique, constante, opposée au déplacement et
de valeur 100 N. Au delà du point A, les frottements sont négligeables.
d) mg(5 - 3 cos α 0 )
Quelle est la valeur de la force de traction de la corde ?
e) mg(3 - 2 cos α 0 ) a) 104 N
b) 156 N
QUESTION N°54 c) 185 N
Une tour de 500 m de haut peut osciller sous l’effet des rafales de vent. On suppose que les
d) 227 N
oscillations horizontales du sommet de la tour sont sinusoïdales de fréquence f = 0,15 Hz et
e) 290 N
d’amplitude A = 10 cm.
Quelle est la valeur maximale, en m.s-2, de l’accélération horizontale du sommet de la
QUESTION N°57
tour ?
Sur route horizontale, la distance de freinage L d’une voiture de masse M, de vitesse initiale v,
a) 0,02 2
est proportionnelle au carré de la vitesse : L = C v .
b) 0,09 Dans la phase de freinage, la voiture subit une force de freinage constante de valeur f M g où f
c) 0,22 est le coefficient de frottement caractéristique de l’interface pneumatique-route.
d) 1,50 Quelle est l’expression de C ?
e) 9,40 f Mg
a)
2
QUESTION N°55 b) 2 f g
Une barre conductrice horizontale, de masse m = 20 g, de longueur L = 15 cm, est disposée Mg
c)
perpendiculairement sur deux rails conducteurs horizontaux parallèles, distants de d = 10 cm, f
et sur lesquels elle peut glisser sans frottement. Un champ magnétique B vertical, de valeur
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2f QUESTION N°60
d) 2
g Dans le Soleil, la réaction de fusion entre un noyau de deutérium 1
H et un noyau de tritium
1 3 4
H conduit à la formation d’un noyau d’hélium He et d’une autre particule.
e) 1 2
2f g
DONNÉES :
2 3 4
Noyau 1
H 1
H 2
He
QUESTION N°58
Le rayon du noyau d’un atome, supposé sphérique, de nombre de masse A est donné par la El/A (MeV/nucléon) 1,2 2,8 7,1
1/3
formule empirique R = R0A , où R0 est une constante.
27 Quelle est l’énergie libérée par la formation d’un noyau d’hélium?
DONNÉES : R0 ≈ 1 fm ; masse d’un nucléon ≈ 2.10- kg.
Quel est l’ordre de grandeur de la masse volumique de la matière nucléaire ? a) 2,1 MeV
3 b) 3,1 MeV
a) 1 kg.m-
b)
3
1.10 kg.m-
3 c) 3,8 MeV
c)
3
2.10 kg.m-
3 d) 10,8 MeV
d) 5.10
17
kg.m-
3 e) 17,6 MeV
27 3
e) 2.10 kg.m-

QUESTION N°59 - Fin de l’épreuve de physique -


Une gamma-caméra détecte des photons émis par un traceur radioactif injecté dans le sang
d’un patient. Chaque photon émis a une énergie voisine de 150 keV.
DONNÉES :
34
Constante de Planck : h = 6,6.10- J.s
8 1
Vitesse de la lumière : c = 3.10 m.s-
-19
Charge élémentaire : e = 1,6.10 C
Quelle est, en mètre, la longueur d’onde  du rayonnement émis associé au photon ?
12
a) 8.10-
10
b) 2.10-
9
c) 3.10-
8
d) 8.10-
7
e) 2.10-

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Parmi les réponses suivantes, quelles sont celles qui correspondent à la concentration
+
ÉPREUVE DE CHIMIE 2009 en ions H3O de cette solution ?
1 3
a) 5,0.10 - mol.m -
QUESTION N°61 b)
4
5,0.10 - mol.L-
1

A propos des solutions d’acides… c) 5,0.10 -5


mol.L -1

On dispose de quatre bechers B1, B2, B3 et B4 contenant respectivement les solutions S1, S2, -6 1
d) 5,0.10 mol.L-
S3 et S4. -2 3
2 1 e) 5,0.10 mol.m -
S1 : 100 mL d’acide chlorhydrique de concentration C1 = 1,0.10 - mol.L-
-3 -1
S2 : 100 mL d’acide chlorhydrique de concentration C2 = 1,0.10 mol.L
2 1 QUESTION N°64
S3 : 100 mL d’acide éthanoïque de concentration C3 = 1,0.10 - mol.L-
-3 -1 On étudie la cinétique de la réaction entre le zinc métallique Zn et une solution de diiode I2. On
S4 : 100 mL d’acide éthanoïque de concentration C4 = 1,0.10 mol.L
observe, au bout d’un temps assez long, une attaque du zinc et une décoloration de la
Quelles sont les affirmations exactes ?
solution. L’équation de la transformation chimique est :
a) le pH de la solution S1 est égal au pH de la solution S3 2+
Zn(s) + I2(aq) = Zn (aq) + 2I -(aq)
b) le pH de la solution S2 est égal au pH de la solution S1 augmenté d’une unité
On réalise cette expérience dans des conditions expérimentales différentes décrites dans le
c) le pH de la solution S3 est supérieur au pH de la solution S1
tableau suivant :
d) le pH de la solution S3 est inférieur au pH de la solution S4
e) le pH de la solution S3 satisfait la relation pH = - log C3 Mélange 1 2 3 4
Masse de zinc en g 0,65 0,65 0,65 0,65
QUESTION N°62 Volume de solution de I2 en mL 50 100 100 50
Une solution aqueuse d’hydroxyde de potassium est obtenue en dissolvant totalement 0,56 g Volume d’eau en mL 100 50 100 100
d’hydroxyde de potassium KOH dans 100 mL d’eau. Température en °C 20 20 20 70
1
DONNÉES : pKe = 14,0 à 25°C. - Masse molaire de KOH : 56 g.mol - .
Agitation oui oui oui oui
Quelle est la valeur du pH de la solution obtenue ?
DONNÉES :
a) 1,0
Masse molaire atomique du zinc : 65 g.mol - .
1

b) 5,6 1 1
Concentration de la solution de diiode c = 2,0.10 - mol.L- .
c) 7,0 Quelles sont les affirmations exactes ?
d) 12 a) le mélange 4 se décolore plus vite que le mélange 1
e) 13 b) la quantité d’ions iodure obtenus à la fin de l’expérience dans les mélanges 1 et 3 est
la même
QUESTION N°63 c) le temps de demi réaction dans le mélange 1 est le même que le temps de demi
réaction dans le mélange 2
La cellule d’un conductimètre plonge dans une solution d’acide benzoïque C6H5COOH de
3 1 d) le temps de demi réaction dans le mélange 1 est inférieur au temps de demi réaction
concentration C = 5,0.10 - mol.L- .
dans le mélange 2
L’équation de dissociation de cet acide dans l’eau est la suivante : e) dans chacun des mélanges la vitesse de la réaction diminue au cours du temps
+
C6H5COOH(aq) + H2O(l) = C6H5COO -(aq) + H3O (aq)
On relève la valeur de la conductivité σ de la solution. QUESTION N°65
1
On trouve σ = 20 mS.m - . 2+
On réalise une pile électrochimique à partir des couples d’oxydoréduction Cu (aq) / Cu(s)
DONNÉES : 2+
et Fe (aq) / Fe(s). Cette pile peut être schématisée de la façon suivante :
2 1
Conductivités molaires ioniques des ions en solution en S.m .mol- : Θ Fe(s) / Fe (aq), SO 24  (aq) // Cu (aq), SO 24  (aq) / Cu(s) .
2+ 2+
+ -2 -3
λ(H3O ) = 3,5.10 et λ(C6H5COO ) = 5,0.10 .
-

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On fait débiter cette pile dans une résistance R. - La totalité du diiode I2 formé au cours de la transformation précédente est dosée à l’aide
d’une solution de thiosulfate de sodium Na (aq) + S 2O 32  (aq) de concentration C = 1 mol.L-1.
+
DONNÉES :
Les concentrations des solutions de sulfate de cuivre II et de sulfate de fer II sont identiques et L’équation de la réaction support du titrage est :
1
égales à C = 1,0 mol.L- . I2(aq) + 2 S 2O 32  (aq)  2 I-(aq) + S 4 O 26  (aq)
Les volumes des deux solutions sont égaux à V = 250 mL.
- Lorsque l’on s’approche de l’équivalence du dosage précédent, on ajoute quelques gouttes
Le pont électrolytique est assuré par une solution de chlorure de potassium.
d’empois d’amidon, lequel colore le diiode en bleu.
Quelles sont les affirmations exactes ?
Le volume à l’équivalence vaut 10 mL.
a) le courant I débité par la pile sort par l’électrode de fer Quelles sont les affirmations exactes ?
b) l’électrode de cuivre est oxydée quand la pile fonctionne a) on utilise de l’empois d’amidon pour repérer l’équivalence car le diiode est incolore
c) l’équation chimique de fonctionnement de la pile est b) à l’équivalence, le mélange dosé passe du bleu à l’incolore
2+ 2+ 1
Cu (aq) + Fe(s) = Cu(s) + Fe (aq) c) la concentration de l’eau de Javel dosée est de 0,5 mol.L-
d) l’équation chimique de fonctionnement de la pile est d) la concentration de l’eau de Javel dosée est de 1 mol.L -1
2+ 2+
Cu(s) + Fe (aq) = Cu (aq) + Fe(s) e) la concentration de l’eau de Javel dosée est de 2 mol.L-
1

e) la masse de l’électrode de cuivre augmente lors du fonctionnement de la pile


QUESTION N°68
QUESTION N°66 Un alcool commercial est un mélange de tous les alcools isomères de formule brute C4H9OH.
2+
On réalise l’électrolyse de 200 mL d’une solution aqueuse de bromure de cuivre Cu (aq) Quelles sont les affirmations exactes ?
+ 2 Br -(aq) contenue dans un becher. Pour se faire, on plonge dans la solution deux a) l’un de ces isomères est le propan- 2- ol
électrodes en graphite, reliées aux bornes d’un générateur de force électromotrice E = 6 V. b) l’un de ces isomères est le 2-méthylpropan- 2- ol
DONNÉES : quelques couples d’oxydoréduction : c) cet alcool commercial contient un mélange de quatre isomères
2+ -
Cu (aq) / Cu(s). - Br2(aq) / Br (aq). - O2(g) / H2O(l). - H2O(l) / H2(g). d) le butan- 2- ol est un alcool primaire
Quelles sont les affirmations exactes ? e) l’oxydation ménagée du butan- 2- ol peut donner de la butan- 2- one
a) une réduction a lieu au niveau de l’électrode réliée au pôle négatif du générateur
b) l’électrode négative de cet électrolyseur est l’anode QUESTION N°69
c) du cuivre pourrait se déposer sur l’électrode négative Un composé organique A, non cyclique, a pour formule brute CnH2n avec n entier strictement
d) du dibrome pourrait se former sur l’électrode positive supérieur à 1.
e) un dégagement de dihydrogène pourrait se produire au niveau de l’électrode négative On réalise à partir de A la série de transformations chimiques suivantes :
- A réagit avec l’eau en présence d’acide sulfurique. Cette transformation peut conduire à 2
QUESTION N°67 produits différents notés B et C. C est le produit majoritairement obtenu.
L’eau de Javel est un mélange d’une solution aqueuse d’hypochlorite de sodium - B donne D par action d’un excès d’une solution peu concentrée de permanganate de
+ +
Na (aq) + ClO- (aq) et d’une solution aqueuse de chlorure de sodium Na (aq) + Cl- (aq). Les potassium en milieu acide.
ions hypochlorite et chlorure sont en quantité équimolaire dans ce mélange. - D donne avec B l’ester CH3- CH(CH3)- COO-CH2- CH(CH3)2 et de l’eau.
Le dosage des ions hypochlorite contenus dans une eau de Javel à 12° chlorométrique peut Quelles sont les affirmations exactes ?
être réalisé par titrage indirect selon le protocole suivant : a) B a pour formule CH3- CH(CH3)- COOH
- On fait réagir 10 mL de l’eau de Javel commerciale avec un excès d’ions iodure en milieu b) D est l’acide 2- méthylpropanoïque
acide. L’équation de la réaction totale ayant lieu est : c) A est un alcène
+
ClO -(aq) + 2 I -(aq) + 2 H (aq)  Cl -(aq) + I2(aq) + H2O(l) d) A a pour formule CH3- CH=C(CH3)2
e) C est un alcool secondaire
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QUESTION N°70
On souhaite réaliser l’hydrolyse du propanoate de méthyle. Pour ce faire, on mélange dans un
ballon monocol 2 mol de cet ester avec 2 mol d’eau. On ajoute 1 mL d’acide sulfurique à 18
1
mol.L- . Le mélange est chauffé à reflux pendant 1 heure.
Après refroidissement du mélange réactionnel, on réalise le dosage de l’acide carboxylique
produit au cours de cette transformation. On trouve qu’il s’en est formé 0,66 mol.
Quelle est l’affirmation exacte ?
a) le rendement de cette réaction est de 66 %
b) les réactifs de cette transformation chimique sont l’eau, l’ester et l’acide sulfurique
c) les produits de cette transformation chimique sont le propan-1-ol et l’acide
méthanoïque
d) les produits de cette transformation chimique sont le méthanol et l’acide propanoïque
e) le rendement de cette transformation aurait été meilleur en faisant réagir 4 mol d’ester
et 4 mol d’eau au lieu de 2 mol de chaque

- Fin de l’épreuve de chimie -

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CORRIGÉ DES ÉPREUVES D'ADMISSION DU 18 AVRIL 2 0 0 9

BIOLOGIE PHYSIQUE CHIMIE

1 CD 21 D 41 CE 51 A 61 BCD
2 ADE 22 CDE 42 B 52 B 62 E
3 B 23 ABE 43 E 53 E 63 AB
4 ABCDE 24 E 44 E 54 B 64 ABE
5 ABCDE 25 BDE 45 A 55 D 65 CE
6 BCDE 26 A 46 E 56 C 66 ACDE
7 AC 27 BE 47 A 57 E 67 BC
8 ADE 28 CDE 48 B 58 D 68 BCE
9 DE 29 ACDE 49 C 59 A 69 BC
10 ADE 30 BC 50 B 60 E 70 D
11 ABE 31 CD
12 ABCE 32 E
13 CDE 33 ABC
14 ACDE 34 ADE
15 ACDE 35 ABE
16 ADE 36 ABC
17 ACDE 37 BD
18 E 38 ABCE
19 ACDE 39 BCD
20 AE 40 CDE

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