TECHNIQUES
ESSENTIELLES
POUR
VAINCRE
L'ANXIÉTÉ
SOMMAIRE
INTRODUCTION........................................................................................................................3
#2 - L'ÉMOTION CACHÉE.......................................................................................................8
#3 - LE CONTENANT...............................................................................................................11
#4 - LE LIEU CALME.................................................................................................................13
#6 - L’EFT .....................................................................................................................................17
#7 - LE TAPPING SUBOCULAIRE........................................................................................19
- Une mise en garde importante : l’une des difficultés récurrentes que l’on rencontre
en thérapie c’est qu’étonnamment les personnes oublient d’appliquer ce qu’on leur a
enseigné alors qu’elles ont déjà constaté que ces stratégies étaient efficaces ! J’ai
fait cette observation des dizaines de fois. C’est que notre cerveau est un organe
tellement occupé à traiter des millions d’informations en continu et que ce travail
est si coûteux en termes d’énergie qu’il a besoin de s’économiser. Pour cela nous
utilisons tous des routines de fonctionnement et des habitudes même si celles-ci
s’avèrent source de difficultés. C’est l’une des raisons pour lesquelles tout
changement est si difficile à produire ou à maintenir et pourquoi nous revenons si
facilement à nos vieilles habitudes problématiques. Au courage et à la
détermination il vous faudra donc ajouter la ténacité.
Voici ce que je vous propose pour vous y aider : notez sur un petit bout de papier
(plastifié ou cartonné si possible) les 3 techniques qui sont les plus efficaces pour
vous contre l’anxiété. Conservez ce papier dans votre sac, votre portefeuille, collez-
le sur votre réfrigérateur : donnez-vous mille occasions de tomber dessus. Vous
rappeler que vous disposez de ce petit arsenal thérapeutique est encore le
meilleur moyen de l’utiliser.
- Nous pensons tous en général qu’il faut affronter les problèmes et en régler les
causes. C’est tout à fait vrai mais parfois le contexte ne le permet pas. Il peut être
alors judicieux d’utiliser la distraction comme une ressource contre l’anxiété.
N’importe quelle activité fera l’affaire du moment que votre esprit est empêché de
penser aux motifs anxiogènes ou bien que vous prenez soin de vous d’une manière
apaisante. En bientôt 20 ans de pratique de la psychothérapie j’ai appris à n’avoir de
mépris pour aucune solution ! Ne négligez donc pas d’essayer des activités aussi
banales que : écouter de la musique, prendre un bain, faire du yoga, cuisiner, appeler
un ami, dessiner, peindre (ou n’importe quelle autre activité artistique ou manuelle
que vous appréciez), nettoyer votre véhicule ou faire du ménage (plusieurs
personnes m’ont confié que c’était l’activité la plus efficace contre l’anxiété qu’elles
connaissaient !), avoir une activité sexuelle, écrire, marcher, faire de la méditation,
faire un exercice de relaxation, faire du sport, demander un câlin à votre partenaire,
regarder une comédie, une série ou un film dans un genre que vous appréciez,
caresser votre chien ou votre chat, vous offrir quelque chose, faire un sodoku, etc.
Une dernière chose: si vous souffrez d'attaques de panique, ces énormes crises
d'angoisse terrifiantes, ne manquez pas ma mini-série de 4 vidéos offertes sur ce
trouble anxieux. Cliquez ici pour recevoir vos 4 vidéos!
Didier Havé
Psychologue et psychothérapeute
Superviseur en thérapie EMDR
[1] L’emploi du masculin est utilisé dans ce guide uniquement pour ne pas alourdir le texte, chères lectrices ne
m’en tenez pas rigueur !
Tous les prénoms utilisés pour les exemples cliniques ainsi que certains détails ont été volontairement modifiés
afin de préserver l’anonymat.
Recommandations
Cet exercice très simple peut être répété plusieurs fois par jour parce qu’il est très
rapide. Toutefois vous devez être pleinement dédié à la tâche d’observation de vos
sensations corporelles pendant ces 20 secondes. Il est très important de ne pas
juger et de ne pas interpréter vos sensations.
Je n’ai pas placé cet exercice en premier par hasard : je sais que sans une insistance
de ma part vous le trouverez trop simple pour être utile. Vous avez tort. Pratiqué
régulièrement c’est une véritable rééducation de votre système nerveux qui peu à
peu va vous aider à réguler vos émotions les plus intenses. Cette brève plongée
dans votre corps ne vise donc pas seulement à prendre une brève pause de vos
pensées. Faites et refaites encore et encore ce petit exercice, plusieurs fois par jour
et vous en constaterez vite les bienfaits.
Ma pratique clinique m’a montré que dans un nombre significatif de cas, l’anxiété
sert d’émotion tampon à une autre émotion qui reste tapie dans l’ombre. L’anxiété
se déclenche alors sans raison apparente : on parle d’anxiété inconsciente, car elle
agit comme un signal automatique qui s’active pour s’opposer au risque perçu par
notre cerveau qu’une autre émotion intolérable se déclenche.
Les raisons pour lesquelles vous avez appris à court-circuiter cette émotion cachée
sous votre anxiété dépassent largement ce petit guide qui se veut un répertoire
pratique d’outils efficaces contre l’anxiété. Sachez seulement que ces raisons se
trouvent la plupart du temps dans votre enfance : par exemple si un petit garçon se
fait moquer de lui de manière répétitive par son père ou sa mère parce qu’il pleure
et se sent triste alors cet enfant comprend que la tristesse n’est pas tolérable. En
grandissant, il apprendra à ne pas ressentir sa tristesse et être anxieux plutôt que
triste sera une voie possible pour lui dans son développement psychoaffectif.
Essayer d’identifier l’émotion cachée est la clé pour dénouer ce type d’anxiété.
Au fond de lui, Dany était profondément déçu et furieux mais il n’avait appris
ni à s’affirmer ni à reconnaitre sa colère qu’il enfouissait en lui et dont il
n’avait aucunement conscience.
La découverte pour lui que la colère était une émotion parfaitement légitime
et nécessaire et qu’elle n’avait rien à voir avec la violence a été une
stupéfaction. En apprenant à reconnaitre que son anxiété agissait comme un
signal d’une colère sous-jacente, Dany a pu s’ouvrir beaucoup plus à son
expérience interne ce qui a entrainé des transformations nécessaires et
épanouissantes dans toutes ses relations. A chaque fois qu’il devenait
anxieux, Dany avait appris à prendre une pause, à repenser aux interactions
qu’il avait eues dans la journée, à scanner son corps pour chercher l’émotion
sous-jacente et à chaque fois il trouvait la colère. Ainsi la plupart du temps
son anxiété l’informait qu’il ressentait de la colère. De ce fait Dany savait
que l’un de ses besoins (un besoin de connexion à l’autre, un projet qui lui
tenait à cœur, un désir sexuel, etc.) venait d’être bafoué. En comprenant son
anxiété il a appris à mieux se connaitre lui-même et à respecter ce qui était
important pour lui au lieu de laisser les autres en décider. En apprenant
quelques techniques d’affirmation de soi il a cessé d’être gentil quand cela
n’était pas nécessaire pour être lui-même. « Être anxieux est l’une des
meilleures choses qui me soit arrivé dans la vie » a conclu nos rencontres.
Essayez de localiser cette émotion dans votre corps : si vous la localisez dans
votre tête, il est plus que probable que vous soyez en train de réfléchir et non en
train de ressentir et d’observer. Donnez-vous quelques instants supplémentaires,
fermez les yeux et scannez votre corps de la tête aux pieds à un rythme très lent.
Imaginez ensuite parler directement à l’émotion que vous avez identifiée comme
vous le feriez à un proche : Qu’est-ce qui te rend triste ? De quoi as-tu peur ? etc.
Pleinement accéder à vos émotions vous permettra non seulement d’être
authentique mais aussi vous découvrirez que votre vitalité et votre énergie en
seront grandement augmentées.
3) Prenez maintenant quelques instants pour laisser aller à l’intérieur tous les
soucis, toutes les préoccupations, toutes les difficultés actuels à l’intérieur. Il
n’est pas obligatoire de les détailler, vous pouvez imaginer que tous ces
problèmes sont représentés par un liquide, du sable, de la poussière, un
objet ou un symbole. Votre inconscient n’a pas besoin de plus d’instructions
du moment que vous avez simplement l’intention de mettre de côté ces
difficultés.
Recommandations
Cet exercice peut également être utilisé pour les victimes d’événements
traumatiques pour y disposer les traumas du passé. Dans ce cas, vous pouvez
imaginer vous adresser aux traumas que vous avez placés dans le contenant et
leur envoyer ces messages : « Je n’oublie pas ce qui s’est passé, je l’entrepose ici
pour pouvoir y revenir plus tard, quand je serai prêt à travailler dessus ».
- Dernière recommandation : dans tous les cas, vous n’imaginerez jamais placer
votre contenant dans votre lieu calme imaginaire ou dans votre lieu de vie actuel,
choisissez un endroit neutre ou imaginaire tels que ceux que je vous ai proposés à
l’étape 5.
Cet exercice est bien connu des thérapeutes de différentes orientations, il est très
utile et très facile à mettre en place.
3) Prenez le temps de détailler ce que vous voyez : d’abord les éléments les
plus évidents, les couleurs dominantes puis des petits détails au loin.
Concentrez-vous ensuite sur les sons. N’hésitez pas à imaginer le bruit du
ressac des vagues, des oiseaux, du vent dans les feuilles, etc.
Notez les odeurs agréables et donnez-vous quelques secondes pour vous
en imprégner.
Imaginez enfin les sensations sur votre peau : les rayons du soleil sur vos
joues ou vos bras, ou la légère fraîcheur si vous préférez. Si vous avez choisi
une plage, imaginez plonger vos doigts dans le sable et jouer avec ou vos pieds
dans l’eau et vos orteils dans le sable mou.
Vous pouvez si vous le souhaitez ajouter un goût : déguster un fruit, un
verre de vin, etc.
4) Lorsque vous vous sentez bien dans votre lieu calme, notez les sensations
physiques agréables dans votre corps et laissez-les s’installer et diffuser en
vous.
Recommandations
Cet exercice est très efficace pour s’apaiser et de nombreuses variations sont
possibles : certaines personnes par exemple apprécient le réaliser en écoutant une
musique douce. D’autres personnes qui ont vécu des événements traumatiques
ont besoin de se sentir en sécurité pour se sentir calme : si vous en faites partie je
vous suggère d’imaginer que votre lieu calme est protégé par des gardes ou par un
champ magnétique en forme de sphère infranchissable. Vous pouvez jouer avec
votre imagination à l’infini.
Nous sommes biologiquement câblés pour être en lien avec autrui. Les liens
d’attachement de notre petite enfance sont la matrice dans laquelle nous
apprenons à construire une représentation de nous-même, des autres et du monde.
Pour le meilleur et malheureusement aussi pour le pire si nous avons été victimes
de maltraitance ou de négligence. C’est aussi dans les liens d’attachement que nous
construisons notre capacité de régulation émotionnelle c’est-à-dire la capacité que
nous avons à ressentir, à exprimer et à apaiser nos émotions. Dès lors, il n’est pas
surprenant que les techniques suivantes soient si efficaces.
Une version légèrement plus élaborée de cet exercice est également extrêmement
puissante.
3) Imaginez maintenant que cette personne exprime à son tour des vœux
similaires à votre égard : « Je te souhaite d’être heureux, en paix et en pleine
santé et libéré de toute souffrance ». Je vous suggère de rajouter à cette
étape des énoncés en lien avec l’anxiété tels que « Que tu puisses trouver la
paix intérieure, que tu puisses accepter tes peurs et ton anxiété. Je te souhaite
d’apprendre à ne plus craindre ton anxiété, à la laisser être présente sans la
combattre ».
Recommandations
- La personne aimante que vous choisirez peut faire partie de votre vie réelle
actuelle ou passée. Si vous optez pour une personne de votre passé assurez-vous
de ne pas activer un deuil non résolu.
- Vous pouvez tout à fait choisir une personne célèbre (mère Theresa, Gandhi, le
Dalaï-lama, Martin Luther King) ou imaginaire comme un personnage de fiction ou
encore une divinité ou un prophète.
1. Identifier une et une seule chose qui vous rend anxieux : une réunion de
travail, un examen, un conflit, une pensée, etc.
3. A voix haute si possible dites : « Même si j’ai cette anxiété par rapport
à/de__________ (nommer le problème identifié) je m’aime et je m’accepte
comme je suis » et tapotez le point karaté (cf. page suivante). Vous devez
énoncer la phrase à 3 reprises.
Recommandations
- La condition fondamentale pour que la technique fonctionne est que vous soyez
connecté émotionnellement et physiquement à ce qui vous perturbe. Permettez-
vous donc de ressentir pleinement l’anxiété et de la localiser dans votre corps
(boule dans la gorge, serrement dans la poitrine, etc.) pendant que vous procédez
aux tapotements des points.
- Vous pouvez effectuer les tapotements de manière bilatérale ou d’un seul côté.
- Chaque point devrait être tapoté environ 7 fois rapidement.
- Je vous suggère de tapoter avec plusieurs doigts afin d’être certain de toucher le
point ciblé.
Je vous parle de l'EFT en vidéo en cliquant ici!
La première fois que j’ai entendu parler de cette technique j’avoue avoir souri
d’incrédulité. Puis, une thérapeute canadienne (April Steele) pour qui j’ai la plus
grande estime a partagé son enthousiasme pour cette technique et j’ai alors
commencé à l’utiliser pour moi-même puis à l’enseigner à mes patients : les
résultats sont surprenants ! Comme pour l’EFT, mettez votre rationalité de côté
quelques instants et suivez le bref protocole suivant.
Cette technique est très simplifiée par rapport à l’EFT puisqu’ici c’est un seul point
qui est tapoté. Ainsi il est quasiment impossible de se tromper puisqu’il n’y a aucune
séquence complexe.
3. Localisez les sensations de cette émotion dans votre corps (cette étape
est très importante, ne la négligez pas !).
4. Localisez l’os qui se trouve sous vos globes oculaires et tapotez-le (un seul
ou les deux) avec deux ou trois doigts de manière rapide et à environ 25
reprises.
Nous ne pouvons pas changer ce dont nous n’avons pas pleinement conscience.
En matière d’anxiété, certains comportements sont délétères et c’est seulement
lorsque vous prenez pleinement conscience de leur impact que vous pouvez alors
les modifier. Voici quelques exemples tirés de ma pratique psychothérapeutique.
La compassion pour soi est si importante que pour certains thérapeutes elle serait
la finalité de toute thérapie. Qu’elle soit une fin ou un moyen nous importe peu ici si
l’on convient que ressentir de la compassion pour soi constitue dans tous les cas
une forme puissante d’apaisement pour votre anxiété.
1) Pensez à une particularité que vous n’aimez pas de vous-même, qui vous
fait honte ou vous fait sentir que vous n’êtes pas « assez bien ». Cela peut
concerner votre physique, vos relations, votre sexualité, votre personnalité, etc.
Notez les émotions que vous ressentez (anxiété, honte, tristesse, colère,
culpabilité, dégoût…).
3) Écrivez une lettre en vous plaçant du point de vue de cet ami tout en
pensant au défaut identifié au point 1). Que penserait cet ami de ce défaut
dans son immense compassion ? Comment vous exprimerait-il celle-ci ?
Comment vous exprimerait-il cette compassion lorsqu’il vous entend être dur
envers vous ? Qu’est-ce qu’il vous écrirait pour vous rappeler que vous n’êtes
qu’un être humain comme les autres avec ses forces et ses faiblesses ? Et s’il
vous proposait de changer certaines choses, de quelle façon ses suggestions
refléteraient-elles sa compréhension et sa compassion ?
4) Une fois la lettre rédigée, mettez-la de côté quelque temps. Quand vous
déciderez de la relire faites-le très lentement et laissez chaque mot vous
imprégner.
Quand les pensées anxiogènes vous envahissent vous avez peut-être parfois le
sentiment de perdre contact avec vous-même. En mettant votre focus sur votre
cœur plutôt que sur les pensées qui vous assaillent vous pourrez sortir de ce
brouillard mental plus rapidement que vous ne l’imaginez. Vous constaterez
probablement aussi que vous êtes capable d’avoir plus de distance avec ces
pensées qui vous submergeaient quelques instants auparavant. La clé de cet
exercice est l’accès au sentiment de gratitude. En faisant cet exercice chaque jour
vous le cultiverez. Plantez donc aujourd’hui cette petite graine dans votre cœur et
arrosez la tous les jours.
Recommandations
- Il est possible qu’en évoquant votre partenaire de vie, un membre de votre famille
ou un ami proche vous ne ressentiez pas ce sentiment de gratitude. Ne vous
formalisez pas pour cela, c’est tout à fait fréquent et cela ne dit rien de la qualité de
ces relations. Parfois, ressentir de la gratitude devant un grand ciel bleu, le soleil qui
chauffe délicatement votre peau ou l’odeur de cet eucalyptus sera simplement plus
accessible et plus simple.
- Ne vous donnez aucune limite de temps pour cet exercice. Parfois vous aurez un
accès immédiat à ce sentiment de gratitude et il durera plusieurs minutes. D’autres
fois, l’accès vous demandera de longues minutes et ce sentiment sera très bref.
Parfois vous n’y aurez pas du tout accès. Ces différents scénarios sont tout à fait
normaux, n’ayez pas d’attente et ne vous mettez aucune pression à performer.
- Concevez la gratitude comme un joyau émotionnel que vous avez en vous et que
vous pouvez apprendre à développer par une pratique régulière.
Pensées Comportements
Emotions
Recommandations
Notez que l’exercice ne consiste pas du tout ici à chercher à vous rassurer à tout
prix ou bien à penser de manière positive. Par exemple, si vous êtes terrifié à l’idée
de conduire sur l’autoroute il ne s’agit pas d’écrire dans cette case « Je ne risque
absolument rien sur l’autoroute » (ce qui serait un autre biais exagérément positif
celui-ci) mais quelque chose de réaliste comme « Je peux conduire de manière
prudente en respectant les distances de sécurité et ma vitesse sur l’autoroute et
effectuer mon trajet de manière sécuritaire. En cas de problème je peux ralentir et
prendre la prochaine sortie en généralement moins de 10 minutes car elles sont
très nombreuses. Si ma voiture tombait complètement en panne je peux me mettre
sur le bas-côté et appeler un dépanneur. Cela m’occasionnera des frais non prévus
mais ce serait la seule conséquence négative ».
En répétant cet exercice, vous constaterez peu à peu que votre monologue
intérieur lors des situations anxiogènes aura tendance à être beaucoup plus
distancé et émotionnellement se rapprochera du neutre.
Pensée dichotomique (principe du « tout ou rien ») : les choses, les personnes et les
événements sont pensées de manière absolue, en noir ou blanc, sans nuances. "Si je
n'ai pas été embauché, c'est que je ne vaux rien", "Je n’ai que la moyenne à cet
examen parce que je suis un raté".
Abstraction sélective : filtre mental qui ne laisse percevoir que le côté négatif des
choses. On se focalise sur les détails déplaisants, ce qui nous conduit à voir
l'ensemble en négatif, comme une seule goute d’encre noire diffuse dans un petit
récipient d’eau. Exemple : une personne passe une soirée avec des gens agréables
et intéressants, elle s'amuse, elle danse, lorsque quelqu'un renverse du café sur sa
chemise. A cause de cet incident, elle en conclut que la soirée est totalement
gâchée.
Raisonnement émotionnel : les sentiments sont interprétés comme des preuves. "Je
me sens désespéré, donc mes problèmes doivent être impossibles à résoudre", "Si
je me sens dégoûté de ce monde, c'est parce qu'il n'a rien à m'offrir".
A bientôt
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www.didier-have.com