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C0URS DE COMMERCE 4 EME ANNEE

CHAPITRE I : GENERALITES SUR LE COMMERCE


I. HISTORIQUE

Dans les temps anciens, l’homme se contentait d’une autosuffisance pour la


satisfaction de ses besoins. Tout ce qu’il retrouvait dans son environnement lui permettait de
survivre, car il transformait lui-même la nature pour son bien-être. Mais avec le temps, il a pu
observer ses limites en reconnaissant chez les autres des aptitudes plus élevées que les siennes
dans certains domaines. C’est ainsi que très rapidement, le bon chasseur s’est vu proposer ses
services de chasseur à un bon pécheur et vice versa. C’est de là que nait l’activité que l’on
appelle troc qui consiste à échanger directement des biens contre d’autres. Puis les échanges
se sont développés dans l’espace et dans la diversité des biens échangés et très vite on notera
plusieurs limites à ce troc.

II. LES LIMITES DU TROC

Les difficultés que les personnes pratiquant le troc rencontraient étaient de divers ordres,
notamment :

 Il n’existait aucun instrument de mesure commun permettant d’équilibrer l’échange ;


 Les besoins des parties ne coïncidaient pas toujours ;
 Le transport des besoins n’était pas toujours évident (biens volumineux) beaucoup de
biens périssaient avant d’être échangés ;
 Certains biens ne pouvaient être divisés en petites quantités pour être échangés.

Face à toutes ces difficultés, certains pays ont institué des « biens » comme instrument
d’échange tels que :

 Les cauris et le bétail, utilisés par les pays d’Afrique ;


 Le riz, utilisé au Japon ;
 Le sel utilisé en Inde et en Arabie Saoudite ;
 Le cuivre utilisé dans l’ancien Rome ;
 Le thé et le bœuf, utilisé en Chine. D’où la naissance du commerce.

III. LE COMMERCE

a- DEFINITION

Le commerce peut être définit comme étant l’activité qui a pour objet d’acheminer les
produits naturels ou manufacturés des centres de productions ou de collectes vers le
consommateur final. En plus des opérations d’achat-ventes, le commerce englobe toutes les
activités auxiliaires à la distribution des marchandises telles que :

 Les activités bancaires ;


 Les activités d’assurances ;
 Les activités de stockages ;

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 Les activités de transports ;


 Les activités de communications ;
 Les activités de publicités.

b- UTILITE DU COMMERCE

Au vue de la définition qui précède, on peut relever les utilités suivantes pour le commerce :

 Le commerce facilite la distribution des biens et services aux consommateurs ;


 Le commerce contribue au développement des échanges ;
 Il permet d’orienter la production et de stimuler la consommation ;
 Il crée des richesses ;
 Il contribue à l’exploitation des ressources du globe terrestre ;
 Il contribue au développement des infrastructures.

c- CLASSIFICATION DU COMMERCE

La classification du commerce peut se faire suivant deux critères à savoir :

 Le critère géographique ;
 Le critère nature de l’activité.

a- Le critère géographique

On distingue :

 Le commerce intérieur ;
 Le commerce extérieur.

Le commerce intérieur est celui qui s’effectue dans le territoire national.

Le commerce extérieur est celui qui va au-delà des frontières nationales : il comprend les
importations, les exportations et le transit.

b- Le critère nature de l’activité

D’après ce critère, on distingue :

 Le commerce proprement dit (achats et ventes des marchandises) ;


 Les prestations de services (ventes des services) ;
 Le commerce d’exploitation (exploitation des matières premières, les mines, de
l’or).

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CHAPITRE II : LES OPERATIONS D’ACHATS- VENTES

Les opérations d’achats – ventes décrivent le processus par lequel l’entreprise acquière
et redistribue les biens ou les services qui font l’objet de son activité commerciale. En effet,
l’entreprise se doit de s’appliquer avec minutie dans l’exécution de cette tache qui constitue
l’élément fondamental de la satisfaction des besoins de ses clients. Pour se faire, nous allons
nous attarder tout au long de ce chapitre sur l’étude de la documentation liée à la commande,
la documentation liée à la facturation, et enfin à la documentation liée aux règlements.

I.LES DOCUMENTS RELATIFS A LA COMMANDE

1) LA PREPARATION DE LA COMMANDE

L’acte d’achat nécessite une rigueur dans le processus de préparation de la commande.


A cet effet, il existe trois principaux documents dont l’entreprise peut se servir pour bien
préparer sa commande :

 La demande d’achat ;
 La demande de renseignement ;
 L’appel d’offre.

a)La demande d’achat

C’est un document qui informe le service des achats des différents besoins des autres services
de l’entreprise. Elle est établie à partir du niveau de stock en magasin.

b) La demande de renseignement

Encore appelée demande de documentation, c’est une lettre par laquelle une personne qui a
besoin des biens ou des services demande à un fournisseur éventuel quelles sont les
conditions de son offre.

c)L’appel d’offre

C’est une sollicitation publique par laquelle l’acheteur invite les fournisseurs potentiels à
présenter leurs offres de produits ou de services.

d) APPLICATION

Le 30/09/2012 le chef du service comptable du CETIC – CA MR ARNAULD RIM informe


le service d’achat de leurs différents besoins, notamment :

 50 paquets de stylo à bille bleu de la marque Bic et de référence SBB 12 ;


 100 rames de papiers format A4 de référence PF A4 ;
 25 paquets de stylo à bille rouge de la marque Bic de référence SBR 12.

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Pour l’exécution de cette commande, MR ARNAULD précise qu’il souhaite avoir pour
fournisseur les magasins TSEKENIS Yaoundé, et être livré le 30/10/2012 au plus tard.

TAF : 1) Etablir la demande d’achat N0 132

2) Etablir la demande de renseignements que le service des achats adresse au magasin


TSEKENIS pour passer commande.

SOLUTION

DEMANDE D’ACHAT N0 132


SERVICE COMPTABLE DATE : 30/09/2012
Veuillez nous faire fournir aux dates indiquées les articles ci-après
Références Description Quantités Date de livraison
SBB 12 Stylo à bille bleu de marque bic 50 paquets 30/10/2012
PF A4 Papier format A4 100 rames 30/10/2012
SBR 12 Stylo à bille rouge de marque bic 25 paquets 30/10/2012
FOURNISSEUR SOLICITE : TSEKENIS SIGNATURE
YAOUNDE ARNAULD RIM
LE CHEF COMPTABLE

Demande de renseignement

CETIC CHARLES ATANGANA


BP :
TEL :
MAGASIN TSEKENIS
BP:
TEL:
OBJET: DEMANDE DE
RENSEIGNEMENTS
MESSIEURS,
Nous avons relevés votre adresse dans le magazine
AMINA N0 130 comme étant spécialiste en fournitures de bureau.
Veuillez nous faire parvenir par courrier retour
quelques échantillons de vos produits, ainsi qu’une documentation complète et illustrée,
présentant vos variétés de produits, leur conditionnement, ainsi que leur prix.
Nous attendons sans délais votre réponse afin de passer
commande.
Veuillez agréer, Messieurs, nos salutations distinguées.

LE CHEF DU SERVICE DES ACHATS

2) LA PASSATION DE LA COMMANDE

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Une fois l’entreprise a choisit le fournisseur, elle doit passer commande ou informer le dit
fournisseur du choix qu’elle a porté sur lui, et par la même occasion elle doit décrire à son
fournisseur avec détails et précisions les articles dont elle a besoin.

Pour passer commander l’entreprise peut utiliser un certain nombre de documents à savoir :

 La lettre de commande ;
 Le bon de commande ;
 Le bulletin de commande

a)La lettre de commande

C’est une simple lettre par laquelle le client passe commande à son fournisseur. Elle est
utilisée pour confirmer une commande passée oralement, ou par les petits commerçants qui
ne disposent pas d’imprimés pré – conçus.

Les inconvénients relatives à l’utilisation de cette lettre peuvent être le fait qu’elle est une
perte de temps, et qu’il ya risque d’oubli d’oublie de certaines mentions importantes.

b) Le bon de commande

C’est un imprimé portant l’entête de l’acheteur utilisé pour passer commande. Il faut relever
que la conception de cet imprimé varie d’une entreprise à une autre, néanmoins, il existe
certaines mentions qu’on devrait obligatoirement retrouver dans celui – ci.

Les avantages liés à l’utilisation des documents pré- imprimés sont :

 L’entreprise gagne en temps ;


 Il n’existe aucun risque d’oubli de certaines mentions.

c)Le bulletin de commande

C’est un imprimé que le fournisseur conçoit avec son entête, et met à la disposition de ses
clients afin de lui passer commande. Généralement, il est inséré dans les catalogues, les
journaux etc … Il est conçu de manière à faciliter au maximum son utilisation par le client,
ainsi, la liste des produits vendus par le fournisseur y est dressée, un espace laissé permettra
au client d’indiquer uniquement les quantités désirés, et éventuellement les montants.

APPLICATION

Le 05/10/2012 les magasins TSEKENIS réponde favorablement à la correspondance du


service des achats du CETIC- CA. Le dit service passe immédiatement commande le même
jour en expédiant le bon de commande N0 133 au magasin TSEKENIS. Les détails
d’informations relatives au CETIC CA sont les suivantes : BP : 33959, Tel : 22 23 36 26.
TAF : remplir le bon de commande en annexe.

SOLUTION

CETIC CHARLES ATANGANA

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BP : 33959
TEL : 22 23 36 26
TSEKENIS
BP: 022 YAOUNDE
TEL: 99 26 59 90
BON DE COMMANDE N0 133
YAOUNDE LE 05/10/2012
DESIGNATIONS UNITES QUANTITES OBSERVATIONS
Stylo à bille bleu Paquet 50
Rame de format A4 Rame 100
Stylo à bille rouge paquet 25
Règlement contre SIGNATURE
facture LE CHEF DU SERVICE DES ACHATS

3) LA RECEPTION ET L’EXECUTION DE LA COMMANDE

a-la réception de commande par le fournisseur

Lorsque le client passe commande, son souhait est que le fournisseur l’ait reçu et qu’il soit
d’accord avec les termes de son ordre d’achat. Il souhaite aussi que les marchandises
parviennent à temps. Ainsi, pour que le fournisseur informe son client de sa position sur la
commande, il retourne un document appelé « bon de commande ou accusé de réception ».
Parfois ce document est inséré par le client sur le bon de commande, sous forme de coupon
détachable vierge, que le fournisseur retournera après l’avoir rempli, s’il se sent capable
d’exécuter la commande. Ce document se présente ainsi :

ACCUSE RECEPTION DE LA COMMANDE

(Veuillez nous retourner ce coupon le plus tôt possible)


Commande N0 ………………………………..
RECUE PAR …………………………………….. DU ………………………..
OBSERVATIONS : ……………………………..
…………………………………………………………………………………………………
……
A ………………………………. LE ………………………..
SIGNATURE
…………………..
b) La livraison des marchandises par le fournisseur

Quand le client et le fournisseur son entièrement d’accord sur la livraison des marchandises,
le vendeur remplir dont son obligation qui est la livraison des marchandises. Les différents
documents que l’on peut rencontrer lors de la livraison des marchandises sont :

 Le bon de livraison ;
 Le bon de sortie ;

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 L’avis d’expédition.

LE BON DE LIVRAISON : C’est un document qui contient la liste des marchandises à


livrer. Il est généralement établi en trois exemplaires : le premier et le second exemplaire
accompagnent les marchandises et sont remis au client qui, après vérification de la livraison,
les vise, classe le premier exemplaire et retourne le second au fournisseur, qui à ce niveau
prend le nom de « bon réception » ; le troisième exemplaire est conservé par le fournisseur
dans le dossier client.

LE BON DE SORTIE : C’est un document qui est établie par le magasinier du fournisseur
lorsque celui-ci se doit de mettre à la disposition d’un autre service les marchandises
commandées.

L’AVIS D’EXPEDITION : C’est un document établi lorsque la durée de transport des


marchandises est assez longue. Le fournisseur avise le client de l’envoi des colis. Sur ce
document, il est précisé la date probable d’arrivée des marchandises ainsi que les références
du transporteur.

c) La réception des marchandises par le client

Lorsque le livreur arrive chez le client, ce dernier doit lui indiquer le magasin pour le
déchargement, et recevoir les deux copies du bon de livraison. Il doit comparer le double du
bon de commande au document reçu, puis payer le transporteur si la livraison est à sa charge.
Après que les marchandises soient livrées, le bon de réception sera remit au fournisseur. Ce
document servira de preuve de la réception des marchandises par le client.

d) Le stockage des marchandises reçues

Une fois les marchandises entrées en magasin, le problème de stockage se pose : il


faut contrôler les mouvements de stocks (entrées / sorties), calculer le niveau de stock
existant, déclencher le processus de réapprovisionnement.

Le stock est géré sur les fiches ou encore sur ordinateur. Les méthodes de gestion des stocks
sont les suivantes :

 La méthode PEPS ou FIFO ;


 La méthode du CMUP ;
 La méthode du CMUP de la période de stockage.

II. LES DOCUMENTS RELATIFS A LA FACTURATION

Après qu’une commande ait été exécutée, le fournisseur se doit de présenter les détail chiffrés
de la dite commande. Ces détails sont fournis dans un document appelé « facture ».

1) Définition

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La facture est un document établit par le fournisseur, précisant le détail des marchandises
achetées, leurs prix, le montant net à payer, et éventuellement les conditions de livraison et de
règlement.

2) Etablissement de la facture

Pour établir soigneusement une facture, on a besoin d’un certain nombre de document à
savoir :

 Le bon de commande qui nous permet d’identifier le client et son mode de


facturation ;
 Le bon de livraison qui certifie que le client a reçu et accepté les marchandises ;
 La liste des prix qui nous présente les prix unitaires de chaque article ;
 La fiche client dans laquelle sont consignées les différentes conditions spéciales
appliquées au client
 Le code fiscal qui nous indique les différentes taxes à appliquer au client.

3) LES DIFFERENTES TYPES DE FACTURES

Il existe plusieurs types de facture qu’on peut regrouper en deux catégories à savoir :

 Les factures courantes ;


 Les factures spéciales.

a)Les factures courantes

Il s’agit des factures utilisées régulièrement dans le processus d’achat vente. Il s’agit de :

 La facture simple ou facture doit qui est généralement établie lorsque le client et son
fournisseur sont dans la même ville ;
 La facture d’envoi qui est toujours une facture doit, mais ici les parties sont dans des
villes différentes
 La facture d’avoir ou note de crédit : elle constate la dette du fournisseur vis-à-vis
de son client, à l’occasion soit d’un retour au fournisseur des marchandises non
conformes, soit des réductions accordées hors factures ;
 Le relevé de facture qui est utilisé pour les clients qui font plusieurs achats
journaliers ou hebdomadaires chez le même fournisseur. Ce document regroupe toutes
ces transactions pendant une période précise, et fait l’objet d’un règlement unique.

b) les factures spéciales

 LA facture pro forma : il présente le montant net d’un futur achat. Utilisée dans le
commerce international, elle permet de trouver l’origine des marchandises.
 La facture conditionnelle : dans le commerce international, elle permet au
fournisseur qui ne dispose pas de tous les éléments nécessaires pour constituer une
facture, de donner une idée estimative du prix à son client.

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 La facture consulaire: c’est une facture utilisée dans le commerce international pour
prouver l’origine des marchandises. Elle préfigure les marchandises.
 La facture à la commission: C’est une facture établie par les auxiliaires du
commerce.
 La facture protestable: c’est une facture assortie d’une procédure de recouvrement
par l’intermédiaire d’une banque ou d’un établissement financier assimilé.
 La facture acquittée: c’est une facture payée en espèce et sur laquelle le fournisseur a
mentionné l’acquittement. Exemple d’acquit de facture : pour acquit ; reçu la somme
de …

APPLICATION

Le 1er décembre 2012, le super marché SNOB BAZAR BP 112 Yaoundé, téléphone 24 25 45
13 situé au carrefour EMIA se fait livré les marchandises ci-après  par les ETS NZIKO BP
1423 Yaoundé tél 28 43 33 12 :

 5boites de olvatine GM à 5 000F la boite ;


 3 cartons de savons CCC 200grammes 26 000F le carton ;
 20 boites de lait NIDO à 1 700F la boite ;
 20 paquets de sucre à 580F le paquet ;
 10 kgs de farime à 400F le kg ;
 13 soupières à 1700F l’une ;

SNOB BAZAR bénéficie souvent d’une remise de 5% et d’un escompte de 2%. Etablir la
facture doit N0 120 qui accompagne les marchandises.

III. LES DOCUMENTS RELATIFS AUX REGLEMENTS

Les opérations d’achat ventes de marchandises font naitre les règlements. Le règlement
consiste pour l’acheteur de payer au vendeur le prix qui est porté sur la facture. Il existe deux
types de règlements à savoir :

 Les règlements au comptant ;


 Les règlements à terme c'est-à-dire à crédit.

I.LES REGLEMENTS AU COMPTANT

Il existe plusieurs types de règlements au comptant à savoir :

 Le règlement en espèce ;
 Le règlement par chèque bancaire ;
 Le règlement par chèque postal ;
 Le règlement par virement bancaire.
1) Le règlement en espèce
a) définition

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Le règlement en espèce est le fait pour le client de payer son fournisseur à l’aide de la
monnaie (billets de banque, et pièces d’argent).

b) Principe

le règlement en espèce est régulier dans le commerce en détail. Ici, l’acheteur utilise les billets
de banque ou les pièces.

c) Les documents utilisés

Les documents utilisés sont de trois ordres à savoir :

 le reçu ;
 la quittance ;
 le ticket de caisse.

LE RECU est un écrit qui constate la remise d’une somme d’argent, d’un chèque ou d’un
objet quel conque. Il se présente ainsi :

………… Le ………. BPF……


Reçu de MR……………………………
La somme de …………………………
Pour ………………………………
N0 ……… Signature

EXEMPLE : le 18/02 MR KAMTA remet à l’intendant du CETIC CA une somme de 20000F


pour l’inscription de son fils. En retour, l’intendant lui délivre un reçu N0 150. Etablissez le
reçu.

SOLUTION

Yaoundé Le 18/02/2012 BPF 20 000


Reçu de MR… KAMTA
La somme de …vingt mille francs
Pour … inscription
N0 … 150 Signature
L’intendant

2) Le règlement par chèque bancaire

Dans les opérations d’achats – ventes, l’acheteur peut aussi régler sa facture par un chèque
bancaire. Ce cheque permet au fournisseur d’entrer en possession de son argent.

i) définition

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Le chèque bancaire est un écrit par lequel une personne appelée tireur quia constitué des fonds
chez une personne appelée tiré, donne l’ordre à cette personne de payer une somme
déterminée à elle même ou à une troisième personne appelée bénéficiaire.

ii) personnes intervenant dans l’utilisation du chèque


 Le tireur : c’est celui qui émet le chèque ;
 Le tiré : c’est la banque qui garde les fonds déposés par le tireur, et qui procède au
paiement ;
 Le bénéficiaire : c’est la personne au profit de qui le chèque est émit.
iii) présentation du chèque

EXEMPLE : BOUBA émet un chèque à l’ordre de MESSI d’un montant de 500 000F payable
à la BICEC agence centrale. TAF : Etablir le chèque

BANQUE INTERNATIONALE POUR B.P.F. 500 000


F CFA 500 000 L’EPARGNE ET LE CREDIT
Ordre MESSI Payer contre ce chèque non endossable sauf au profit d’un
…………………… établissement de crédit la somme de CINQ CENT MILLES FRANCS
………………….. A l’ordre de MESSI
Date 20 /01/2005 Payable à Date 20 /01/2005
AGENCE CENTRALE BOUBA

c)Règlement par la poste

Les commerçants peuvent passer par les postes et télécommunication pour effectuer des
recouvrements ou paiement par mandat poste, chèque et virement postal.

i) Le mandat poste

Définition

Le mandat poste est un document utilisé pour transférer des fonds d’un bureau de poste à un
autre, pour le compte du bénéficiaire.

Les types de régimes

Le terme régime indique la zone géographique concernée par la transaction. Au Cameroun, on


distingue trois types de régimes :

 Le régime intérieur : concerne les opérations effectuées à l’intérieur du Cameroun.


 Le régime extérieur : regroupe les pays ayant des relations préférentielles en matière
postale avec le Cameroun. Exemple la France, les pays de la CEMAC, la cote d’ivoire,
le Togo, le Sénégal ;
 Le régime international : il regroupe les autres pays du monde qui n’ont pas de
relations préférentielles avec le Cameroun.

Les différents types de mandats

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 Le mandat lettre : on parle de mandat lettre lorsque le titre du mandat est envoyé au
bénéficiaire par l’expéditeur ;
 Le mandat carte : on parle de mandat carte lorsque la poste se charge d’envoyer le titre
de mandat au bénéficiaire ou destinataire ;
 Le mandat télégraphique : dans le cas du mandat télégraphique, la somme et les
adresses sont transmises au bénéficiaire sous forme de message télégraphique.

NB : le délai de validité du mandat est de deux mois.

ii) Le chèque postal

Le chèque postal est un écrit par lequel une personne appelée tireur quia constitué des fonds
dans un centre de chèques postaux appelé tiré, donne l’ordre à cette personne de payer une
somme déterminée à elle même ou à une troisième personne appelée bénéficiaire. Quand le
bénéficiaire du chèque postal n’est pas titulaire d’un compte courant bancaire ou d’un compte
courant postal, ou s’il préfère encaisser le montant du chèque en espèce, le chèque prend le
nom de chèque d’assignation ; dans le cas contraire il porte le nom de chèque de virement.

SECTION II : LES REGLEMENTS A TERMES : LES EFFETS DE COMMERCE

I.DEFINITION ET COMPTES UTILISES

1) DEFINITION

Un effet de commerce est un moyen de paiement utilisé dans le commerce pour les moyens de
règlement des créances. Ou encore ce sont des titres négociables, permettant la réalisation
d’un paiement ou la mobilisation d’une créance. On dit qu’une créance est mobilisable
lorsqu’elle est matérialisée sous forme d’un effet de commerce négociable, c'est-à-dire
vendable ou escomptable. Il existe deux types d’effet de commerce :

LA LETTRE DE CHANGE OU TRAITE qui est un écrit par lequel une personne appelée
tireur donne l’ordre à une autre personne appelée tiré de payer une somme déterminée à une
certaine échéance, à quelqu’un qui peut être le tireur lui-même ou un tiers.

LE BILLET A ORDRE qui est un écrit par lequel une personne appelée souscripteur
s’engage à payer une somme déterminée à une certaine échéance, à l’ordre d’un bénéficiaire.

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CHAPITRE III : GENERALITES SUR LE CREDIT

I.DEFINITION

Dans le domaine du commerce, la définition du terme crédit peut se faire sous deux volets :

Accorder un crédit à une personne signifie lui vendre des marchandises en contre partie d’un
engagement écrit ou oral selon lequel il paiera ultérieurement ;

Accorder un crédit à une personne consiste à lui prêter de l’argent pour un remboursement
ultérieur. Ainsi, cette opération de prêt peut se faire entre deux personnes ou entre un
établissement de crédit et son client.

En effet, le mot crédit dérive du vocable CREDERE qui signifie croire ou faire confiance.
Ce qui signifie une prise importante de risque pour le vendeur qui peut ne jamais être payé, ou
pour le prêteur qui peut ne jamais être remboursé. A cet effet, certaines précautions sont prises
pour éviter ce type de désagrément, notamment :

 La collecte des renseignements sur la personne du débiteur (honorabilité, profession,


régime matrimonial, taille de son entreprise) ;
 Obtention de certaines garanties, telles que les garanties personnelles (avaliste),
garantie financière (caution), garantie matérielle (hypothèque, nantissement).

II.CLASSIFICATION DES CREDITS

Il existe plusieurs types de crédit, mais classifiés selon des critères précis à savoir :

Selon la forme du crédit, on distingue :

 Le crédit commercial : il est accordé par le commerçant vendeur, à son client, qui
peut être un commerçant ou un particulier ;
 Le crédit bancaire : il est accordé par les établissements de crédit agrées, soit aux
particuliers, soit aux commerçants.

Selon l’utilisation prévue du crédit, on distingue :

 Le crédit à la consommation : il est destiné à un usage personnel. Exemple : achat d’un


logement, d’une voiture, d’un vêtement ;
 Le crédit à la production : il est accordé exclusivement par les banques et permet à son
bénéficiaire d’effectuer des investissements productifs.

Selon la durée de remboursement du crédit on distingue :

 Le crédit à court terme : c’est celui dont la durée est inférieur à 4 ans ;
 Le crédit à moyen terme : c’est celui dont la durée est compris entre 4 et 7 ans ;

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 Le crédit à long terme : c’est celui dont la durée est supérieure à 7 ans.

CHAPITRE IV : LES INTERMEDIAIRES DE COMMERCE

I.DEFINITION

Les intermédiaires de commerce sont des personnes qui mettent en rapport deux autres
personnes en vue de la conclusion d’un contrat.

Ils sont aussi des personnes qui posent des actes pour le compte d’autres personnes appelées
commettant, et de qui elles reçoivent une rémunération.

II.LES DIFFERENTS INTERMEDIAIRES DE COMMERCE

Les principaux intermédiaires de commerce sont :

 Les coursiers ;
 Les commissionnaires
 Les agents commerciaux ;
 Les représentants ;
 Les conseillers.

1) LES COURSIERS

Le coursier est un intermédiaire qui rapproche deux personnes pour faciliter la conclusion
d’un contrat entre elles.

N’agissant pas en son propre nom, le coursier reçoit une rémunération appelée « courtage »,
qui est un pourcentage de la valeur de l’opération réalisée. La dite rémunération est supportée
par les deux parties contractantes. Exemple les opérations d’achats – ventes de
marchandises, de fond de commerce, contrat publicitaire, les assurances terrestres et
maritimes. A cet effet on distingue plusieurs types de coursiers à savoir :

 Les coursiers en marchandises : qui mettent en présence l’acheteur et le vendeur ;


 Les coursiers assermentés : qui sont des coursiers en marchandises, agrées par le
tribunal de commerce de leur ressort, devant lequel ils prêtent serment. Exemple la
vente aux enchères, la vente en gros, le constat des couts officiels de
marchandises ;
 Les coursiers privilégiés : ce sont des officiers ministériels qui jouissent d’un
monopole dans leurs activités et bénéficient d’un statut particulier. Exemple les
coursiers en assurance maritime, et les coutiers maritimes ;
 Les coursiers ordinaires : ils peuvent rapprocher les parties contractantes dans tous les
autres domaines de la vie commerciale. Exemple le transport terrestre,
l’immobilier etc …

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2) LES COMMISSIONNAIRES

Le commissionnaire est un intermédiaire de commerce qui s’engage à effectuer pour le


compte d’une autre personne (commettant) une ou plusieurs opérations.

Il agit en son nom propre, et perçoit une rémunération appelée « commission ». A cet effet, le
commissionnaire est tenu d’une part d’exécuter l’ordre du commettant, aux conditions que ce
dernier fixe ; il doit rendre compte au commettant du déroulement de l’opération, et il ne peut
se porter contre partie du commettant, sans l’en prévenir.

D’autres parts le commettant est tenu d’exécuter les engagements pris en son nom par le
commissionnaire, puis il doit payer la commission convenue et rembourser les frais engagés.
On distingue plusieurs types de commissionnaires à savoir :

 Les commissionnaires en marchandises : qui achètent ou vendent sous leur propre


nom, mais pour le compte de son commettant. Exemple les commissionnaires
acheteurs et les commissionnaires vendeurs ;
 Les commissionnaires officiels : exemples les mandataires qui organisent la vente ne
gros des denrées alimentaires ; les agents de change qui s’occupent des transactions à
la bourse des valeurs ;
 Les commissionnaires de transport : ils s’occupent de l’expédition et de la réception
des marchandises.
 Les commissionnaires en douanes : encore appelés transitaires, ils règlent les
formalités douanières.

3) LES REPRESENTANTS : VRP

Le représentant est un intermédiaire non – commerçant qui vend ou achète pour le compte du
commettant auquel il est lié par un contrat de travail. Son salaire est généralement mixte, on y
retrouve un salaire fixe, plus une commission sur les ventes réalisées. Il peut être attaché à
une ou plusieurs maisons commettants.

 On parle de placier lorsqu’il est attaché à une seule entreprise et visite la clientèle
locale ;
 On parle de représentant lorsqu’il visite la clientèle dans un secteur déterminé, à
l’exemple d’une région ;
 On parle de voyageur lorsqu’il visite une clientèle repartie sur plusieurs régions, ou
plusieurs secteurs déterminés.

4) LES AGENTS COMMERCIAUX

L’agent commercial est un mandataire qui achète ou vend pour le compte d’un ou de plusieurs
mandants auxquels le lie un contrat à durée déterminée ou nom.

L’agent commercial reçoit de son mandant une carte lui permettant d’opérer dans une région
déterminée ou il peut éventuellement bénéficier de l’exclusivité qu’il facture au nom de ses

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mandants, et perçoit un pourcentage sur les opérations réalisées. Il doit être immatriculé au
registre du commerce, et peut exercer une activité commerciale en son propre nom.

5) LES CONSEILLERS

Ce sont des spécialistes qui aident le commerçant à prendre certaines décisions et à remplir
certaines formalités. On distingue :

 Les conseillers juridiques et fiscaux ;


 Les conseillers en assurances ;
 Les conseillers en étude de marché ;
 Les conseillers publicitaires ;
 Les conseillers financiers.

CHAPITRE V : LES BANQUES

I.DEFINITION ET ROLE DE LA BANQUE

La banque est une entreprise ou un établissement qui fait profession habituelle de recevoir des
fonds du public, qu’elle emploi pour son propre compte.

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Le banquier est un commerçant qui vend des capitaux à travers des opérations d’escompte, de
crédits, des opérations financières ou de placement. Ainsi, le rôle de la banque se résume en
deux principaux aspects :

 Le rôle d’intermédiaire entre ceux qui possèdent des capitaux excédentaires et ceux
qui en ont besoin pour leur investissement ;
 Le rôle de caissier déposant qui peut effectuer des paiements et des recouvrements
face à elle.

De ce fait, les bénéfices de la banque résultent d’une part de la différence entre l’intérêt versé
aux déposants et celui reçu des emprunteurs, d’autres parts les commissions reçues pour les
services qu’elle rend, notamment le recouvrement, le paiement pour le compte de ses clients,
la garde des objets précieux …

II.REGLEMENTATION DE LA PROFESSION BANCAIRE

Pour permettre que la profession bancaire soit assainit dans l’intérêt du public et de
l’économie nationale, certaines règles sont à respecter telles que :

Les interdits bancaires : ce sont des personnes auxquelles il n’est pas permit d’exercer la
profession bancaire, ou encore d’effectuer certaines opérations à la banque. C’est le cas des
personnes frappées de condamnation (vol, abus de confiance, escroquerie, émission de
chèques sans provision …), les gérants et administrateurs des sociétés tombées en faillite ;

Les règles selon lesquelles seules les établissements qui figurent sur une liste officielle des
banquiers ont le droit d’exercer la dites profession ;

La constitution juridiques des banques se fait sous des formes biens précises, notamment les
SA, les SNC, les SCS, les sociétés coopératives etc …

Le capital minimum des banques est fixé suivant leur forme juridique, leur classification, et le
nombre de leur siège d’exploitation.

III.CLASSIFICATION DES BANQUES

Les institutions financières peuvent être classées en deux principales catégories à savoir :

Les banques d’émission : encore appelée banque centrale, qui détient le privilège au sein d’un
territoire précis, d’émettre de la monnaie fiduciaire. En Afrique centrale, ce rôle est assuré par
la BEAC ;

Les banques commerciales : qui sont des établissements financiers chargés de la collecte des
fonds du public et des opérations financières à court, moyen et long termes. Exemple La
SGBC, la BICEC.

Par ailleurs, il existe une catégorie d’établissement qui, sans émettre, ni créer de la monnaie
jouent un rôle dans la collecte et la circulation de la monnaie. Ce sont :

 Les centres de chèques postaux ;

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 Les caisses d’épargne ;


 Les organismes de financement.

II EME PARTIE : INITIATION A LA FONCTION


COMMERCIALE
CHAPITRE I : LE MARCHE
I.DEFINITION DU MARCHE

Le marché est un lieu de rencontre entre les offreurs et les demandeurs d’un produit ou d’un
bien ou service.

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Etudier un marché c’est donc d’abord repérer, puis caractériser les acteurs de la demande,
ensuite c’est étudier l’offre (concurrents et distributeurs) et également s’intéresser à
l’environnement de l’entreprise.

Le marché peut aussi être définit selon PHILIPPE COTLER comme « l’ensemble des
clients capables et désireux de procéder à un échange leur permettant de satisfaire un
besoin ou un désir ».

Dans un marché, on retrouve divers intervenants tels que :

 Le consommateur : c’est celui qui utilise le service ou le produit en dernier ressort ;


 Le consommateur actuel qui consomme ou a consommer dans un passé proche un
produit donné ;
 Le consommateur potentiel : c’est celui qui est susceptible de consommer le produit
parce qu’il en a besoin ;
 Le nom consommateur relatif : il est susceptible d’acheter un produit donné et de le
consommer, mais pour cela il lui faut un mobile ;
 Le nom consommateur absolu : c’est celui qui achètera, mais ne consommera jamais
un produit donné ;
 Les producteurs : c’est ceux qui produisent et alimentent le marché en fonction des
besoins ;
 Les distributeurs : c’est ceux qui servent de liens entre les producteurs et les
consommateurs. Exemple les coursiers, les grossistes, les détaillants, les centrales
d’achats ;
 Les prescripteurs : il s’agit d’intervenants influençant de façon importante les achats,
par leur profession ou leur situation. Exemple un médecin, un architecte.

Dans un marché, l’offre est considérée comme la quantité d’un bien ou d’un service qui peut
être vendu sur un marché, à un prix donné. La demande quand à elle est la quantité de biens
ou de services que les consommateurs sont disposés à acquérir à un prix donné. Ainsi, la loi
de l’offre et de la demande est une loi économique qui permet de déterminer un prix selon que
le volume de l’offre d’un produit ou d’un service soit égal au volume de sa demande.

II.ETUDE DU MARCHE

Etudier le marché consiste à entreprendre des démarches méthodiques qui permettent à


l’entreprise de bien connaitre les individus auxquels elle s’adressera pendant son activité. En
marketing, on compte un bon nombre de techniques regroupées en deux ensembles distincts à
savoir :

 Les études qualitatives ;


 Les études quantitatives.
1) LES ETUDES QUALITATIVES

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Elles permettent à l’entreprise d’expliquer les raisons du comportement des consommateurs,


et les raisons qui les poussent à décider. Dans cette étude, deux principales techniques sont
utilisées :

 La technique de l’entretien ;
 La technique du test.

a) La technique de l’entretien

Dans cette technique on retrouve :

 L’entretien individuel qui s’effectue face à un individu choisi ;


 L’entretien de groupe qui s’effectue auprès d’une douzaine de personnes ne se
connaissant pas, mais ayant des centres intérêt commun.

b) La technique du test

Ici on retrouve :

 Les tests projectifs et associatifs : il permet à une personne de projeter ses motivations
et ses besoins à partir d’une photo ou d’une description par exemple ;
 Les tests expérimentaux : ils permettent de mesurer l’intérêt manifesté par une
personne, pour un emballage, un produit, une publicité, etc…

2) LES ETUDES QUANTITATIVES

Ces études ont pour but de permettre à l’entreprise d’obtenir des informations chiffrées et
d’apporter des réponses à certaines questions. A cet effet, on utilise les techniques telles que :

 Les enquêtes ;
 Le sondage ;
 Le recensement.

III. LA SEGMENTATION DU MARCHE

Le marché d’une entreprise étant vaste et évolutif, elle se doit de mettre en place un marketing
de ciblage pour bien vendre ses produits et services. C’est dans cette logique que s’inscrit la
politique de la « segmentation du marché ».

D’après PHILIPPE KOTLER : « segmenter un marché consiste à le découper en sous


ensembles distincts, chacun des groupes de clientèles pouvant raisonnablement être
choisi comme cible à atteindre à l’aide d’un marchéage spécifique ».

L’entreprise à donc le choix entre trois stratégies :

 La stratégie concentrée : qui consiste à s’attaquer à un seul segment de marché, dans le


but d’être spécialiste dans le domaine.

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 La stratégie différentielle : qui consiste à s’attaquer à plusieurs segments du marché,


en vue de s’adapter aux diverses attentes des consommateurs.
 La stratégie in différentielle : qui consiste à minimiser les différences entre les divers
segments du marché visé.

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