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Le Boulet de canon (Couroupita guianensis)

est un arbre à feuillage persistant, originaire du nord


d'Amérique du Sud, d'Amérique tropicale et du sud des
Caraïbes.

Il atteint 30 à 35 m de hauteur, avec des tiges terminées


par des feuilles disposées en rosette.
Feuillage

Fleurs
et
fruits
Cet arbre se pare directement sur le tronc
de grappes de fleurs mesurant 3 m de
longueur.
Ces belles fleurs, hermaphrodites,
font 10 cm de diamètre.
Elles sont composées de six pétales épais cirés et charnus
de couleur rouge écarlate ou jaune orangé à l’extérieur,
et rose ivoire à l’intérieur.
Le centre de la fleur est assez étrange,
avec un grand disque jaune pâle
recouvert à l’intérieur de petits crochets
et des étamines roses pâle sur le dessus.
Elles sont agréablement parfumées,
surtout le soir.
Le Couroupita est utilisé en pharmacopée traditionnelle
par les indigènes amazoniens pour traiter :

l’hypertension, les tumeurs, les douleurs et les


inflammations, les rhumes, les maux d’estomac, les
affections de la peau et des plaies, le paludisme, et les
maux de dents.
Les fruits sont disposés, solitaires
ou par grappes de 2 ou 4, à même
le tronc et sur les grosses
branches.
Sphériques et ligneux, de la grosseur et la forme
d’un boulet de canon (15 à 24 cm de diamètre),
ils peuvent peser jusqu’à 6 kg.
Ils sont à maturité au bout de 18 mois,
mais mettent plus de 2 ans ½ pour se
détacher de l’arbre.
Les fruits sont parfois consommés, mais l’odeur
nauséabonde de la chair blanchâtre qui bleuit à l’air
libre est décourageante.

Ils contiennent de nombreuses graines (200 à 300).


La pulpe rafraîchissante sert à combattre la fièvre.

La décoction de cette même pulpe prise en


lavement est utilisée pour soigner la diarrhée, la
dysenterie et les inflammations intestinales.
Comme les cocotiers, ces arbres ne devraient pas
être plantés à proximité des chemins ou des zones
de circulation, car ses lourdes noix sont connues
pour tomber soudainement.
Son surnom de Cannon ball ou Boulet de canon
vient de la forme bien arrondie de ses fruits, mais
surtout du fait que lorsqu’ils s’entrechoquent au
vent on croit entendre comme le grondement
d’un canon, sourd et lointain.
Fin

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