Choix Doctrine

REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE
Union – Discipline - Travail
MINISTERE DU PETROLE, DE L’ENERGIE

ET DU DEVELOPPEMENT DES ENERGIES
RENOUVELABLES.
CHOIX TECHNIQUES ET DOCTRINE

DE LA PLANIFICATION DES RESEAUX
ELECTRIQUES DE DISTRIBUTION
EN COTE D’IVOIRE
A1-20_2015-document_doctrine_distribution-0001-01.00
COMITE DE REDACTION CI-ENERGIES - CIE
DE LA PLANIFICATION DES RESEAUX
ELECTRIQUES DE DISTRIBUTION
EN COTE D’IVOIRE
1
COMITE DE REDACTION CI-ENERGIES- CIE
Nom et Prénoms Fonction Direction Sociétés

1 DIARRASSOUBA Ahamed Chef service Etudes de Direction des Etudes et CI-ENERGIES
distribution Planification
2 BOTO Boto Eugène Chef service Direction des Etudes et CI-ENERGIES

Normalisation Planification
YAO M’bra Syllas Ingénieur Etudes de Direction des Etudes et CI-ENERGIES

distribution Planification
4 KONATE Seydou Ingénieur Réseaux de Direction de CI-ENERGIES

Distribution l’Equipement et du
Développement
5 DIARRASSOUBA Kahagnon Ingénieur Réseaux de Direction de CI-ENERGIES

Distribution l’Equipement et du
Développement
André Marie KACZMAREK Directeur Général Adjoint Direction Générale CIE

6 AMATCHA Charles Directeur Technique Direction Technique CIE
Adjoint Distribution
7 GNAN Sylvain Sous Directeur Etudes et Direction Technique CIE
Doctrine Distribution
2
FICHE DʼIDENTIFICATION DU DOCUMENT
TITRE DU DOCUMENT CHOIX TECHNIQUES ET DOCTRINE DISTRIBUTION
MOTS CLES Doctrine et choix techniques
DIRECTION DEP
SERVICE RESPONSABLE Service Etudes Distribution
NIVEAU DE CONFIDENTIALITE DG CIENERGIES
REFERENCES A1-20_2015-document_doctrine_distribution-0001-01.00
OBSERVATIONS RAS
VERSION Version 001
VALIDITE 2015 - 2020
ORDRE DE SERVICE SO
RECEPTION DU RAPPORT 04 Mars 2015
Diffusée le [Mars 2016]
Selon liste des destinataires : en interne
Libre X
En externe
3
SOMMAIRE
I. OBJECTIF DE LA DOCTRINE 8
II. LE CONTEXTE DU SECTEUR ELECTRIQUE IVOIRIEN 8
2.1 Le cadre institutionnel 8
2.2 Les lois et conventions applicables 9
III. LES CHOIX TECHNIQUES 9
3.1 Structure générale du réseau électrique 10
3.1.1 Le réseau de transport 10
3.1.1.1 Description générale du réseau de transport 10
3.1.1.2 Caractéristiques des conducteurs du réseau de transport 10
3.1.2 Le réseau de Distribution 11
3.1.2.1 Le réseau de Distribution HTA 11
3.1.2.2 Politique d’évolution de la tension 15 kV vers 20 kV. 11
3.1.2.3 Le réseau de Distribution BTA 11
3.1.2.4 Intensité maximum admissible dans les conducteurs 11
3.1.2.5 Caractéristiques des conducteurs du réseau de distribution 12
3. 2 Les principales normes de conception des réseaux électriques de distribution 13
3.2.1 L’UTE C11-001 : L’arrêté technique 13
3.2.2 Principales normes de conception des ouvrages de Distribution 13
3.2.3 : Elagage et largeur de layon à respecter pour une ligne aérienne HTA 14
IV. LA QUALITE DU PRODUIT 14
4.1 La Politique QP 14
4.1.1 Sécurité alimentation 14
4.1.2 Réactivité des interventions 15
4.1.3 Automatismes et télé conduite 15
4.2 Les indicateurs traditionnels de mesure de performance de la QP 15
4.2.1 Les Indicateurs de pilotage (ou indicateurs de suivi) 15
4.2.2 Indicateurs de reporting 15
4.2.3 L’Energie Non Distribuée (END) : 15
4.2.4 Le Temps moyen de coupure (TMC) : 15
4.3 Les indices universels de mesure de la fiabilité : 16
4.3.1 L’indice de durée moyenne d'interruption du système (System Average Interruption
Duration Index : SAIDI) 16
4.3.2 indice de fréquence moyenne d'interruption du système (System average interruption
frequency index SAIFI). 16
4.3.3 L’indice de durée moyenne d'interruption par client (Customer Average Interruption
Duration Index : CAIDI) 17
4.3.4 Recommandation 17
V. LES REGLES DE PLANIFICATION ET DE CONSTRUCTION DES POSTES SOURCES 17
5.1 Généralités sur les postes sources 17
5.1.2. Tension d’alimentation des postes sources 17
5.1.3. Technologie des postes sources 17-18
5.2 Eléments constitutifs du poste source 18
5.3 Configuration cible des postes sources 19
5.3.1 Alimentation HTB des postes sources 19
5.3.2 Capacité de transformation des postes sources 19
5.3.3 Schéma cible de la partie HTB des postes sources 19
4
SOMMAIRE
5.3.4 Courant de court-circuit 20

5.3.5 Régime de neutre 21
5.3.6 Réseau de terre des postes sources 21
VI. CONFIGURATION DES RAMES HTA DANS LES POSTES SOURCES 21

6.1 Méthode de détermination du courant moyen par départ HTA et du nombre de
départ par poste source 21
6.2 Configuration des rames 15 et 20 kV 22
6.2.2 Schémas avec 2 transformateurs HTB/15 ou 20 kV de 20 ou 24 MVA 22
6.2.3 Schémas avec 2 transformateurs HTB/15 ou 20 kV de 36 ou 40 MVA 23-24
6.2.4 Schéma avec 3 transformateurs HTB/15 ou 20 kV de 36 ou 40 MVA 26
6.2.5 Schéma avec 3 transformateurs HTB/15 ou 20 kV de 50 MVA ou 60 MVA 27
6.2.6 Schéma avec 3 transformateurs 225/15 ou 20 kV de 70 MVA 28
6.3 Configuration des rames 30 kV 29
6.3.1 Généralités 29
6.3.2 Schémas avec 1 transformateur de 20 ou 24 MVA 29
6.3.3 Schémas avec 2 transformateurs HTB/30 kV de 20 ou 24 MVA 30
6.3.4 Schémas avec 2 transformateurs HTB/30 kV de 36 ou 40 MVA 32
6.3.5 Schéma avec 3 transformateurs HTB/30 kV de 50 MVA ou 60 MVA 34
6.4 Classification des villes 35
6.5 Liaison transformateur tableau HTA 35
6.6 Disposition des salles HTA 36
VII. PUISSANCE GARANTIE 36

7.1 Définition de la notion de puissance garantie 36
7.2 Garantie ligne HTB 37
7.3 Garantie Transformateur 37
7.3.1 Définition de la garantie transformateur 37
7.3.2 Taux de charge admissible des transformateurs 37
7.3.3 Condition pour assurer la sécurité N-1 des transformateurs 37
7.4 Garantie réseau HTA 38
VIII. LA STRUCTURE DES RESEAUX HTA 38

8.1 Mode de raccordement des postes de distribution HTA/BT 38
8.2 Structures des départs HTA souterrains 39
8.2.1 Généralités sur les réseaux souterrains 39
8.2.2 La structure en coupure d’artère ou Faisceaux d’artères de source à source 40
8.3 Structures des départs HTA aériens 41
8.3.1 Généralités sur les réseaux aériens 41
8.3.2 La structure en « grappe » 41
5
SOMMAIRE
8.3.3 Puissance maximum des grappes de transformateurs 42

8.4 Taux de charge admissible des câbles et conducteurs HTA 42
8.5 Chute de tension admissible dans les câbles et conducteurs. 43
8.5.1 Longueur optimum des départs HTA souterrains 43
8.5.2 Longueur optimum des départs HTA aériens 43
8.5.3 Chute de tension admissible dans les câbles HTA 43
IX. LES POSTES DE DISTRIBUTION HTA/BT 44

9.1 Poste alimenté par un réseau aérien, raccordé en antenne 44
9.2 Poste alimenté par un réseau souterrain 44
9.3 Matériel contenu dans un poste 44
9.4 Guide du poste de distribution 44
9.5 Rayon d’action d’un poste de distribution 44
9.6 Limitation du nombre de postes de distribution 45
X. LES REGLES DE PLANIFICATION ET DE CONSTRUCTION

DES RESEAUX BT 45
10.1 Structure des réseaux BT 45
10.2 Les réseaux BT aériens 46
10.3 Les réseaux BT souterrains 46
10.4 Les branchements BT 47
XI. LES AUTOMATISMES ET TELECOMMUNICATIONS 47

11.1 Généralités 47
11.2 Architecture générale du réseau de télécommunication 47
11.3 Niveau supérieur : Dispatching Distribution (ou BCC) 48
11.4 Niveau secondaire : Réseau de télécommunication de la Distribution 48
11.4.1 Raccordement des postes de réflexion 48
11.4.2 Raccordement des postes de Distribution et des IAT 49
11.5 Niveau primaire : RTU Distribution 49
11.5.1 Priorisation des ouvrages de Distribution soumis à la téléconduite. 49
Compte tenu de la multiplicité des équipements de la distribution et pour optimiser
les coûts d’investissements seuls certains postes seront télécommandés 49
11.5.2 Principe de la télé conduite d’un départ HTA. 49
11.5.3 Configuration du réseau Télécommunication dans un poste source de Distribution 49
11.5.4 Configuration du réseau Télécommunication dans un poste de réflexion 50
11.5.5 Configuration du réseau Télécommunication dans un poste de Distribution publique 51
ANNEXES 52
Annexe 1 : Schéma du cadre institutionnel 52
Annexe 2 : chiffres clés du réseau électrique ivoirien 53
Annexe 3 : Données de Qualité du Produit 53
6
DE LA PLANIFICATION DES RESEAUX ELECTRIQUES
DE DISTRIBUTION EN COTE D’IVOIRE
------------------------
7
I. OBJECTIF DE LA DOCTRINE
Le présent document de doctrine a pour objectif de :
- exposer les principes qui régissent la structure du réseau de distribution

en Côte d’Ivoire ;
- faire le point des grands choix qui modèlent le réseau de distribution ;
- exposer les méthodes de calculs des indicateurs de qualité du produit ;
- décrire les caractéristiques du réseau public de distribution d’électricité ;
- présenter les principes qui guident la planification et le développement

des réseaux de distribution.
La présente note de doctrine ne définit pas les spécifications techniques des équipements qui sont
données dans les guides distribution.
II. LE CONTEXTE DU SECTEUR ELECTRIQUE IVOIRIEN
2.1 Le cadre institutionnel
Les activités du secteur de l’énergie électrique de la Côte d’Ivoire sont placées sous la tutelle technique du
Ministère du Pétrole et de l’Energie et sous la tutelle économique du Ministère de l’Economie et des
Finances et du Ministère du Budget.
Le secteur de l’électricité de la Côte d’Ivoire est actuellement régi par le Code de l’Electricité promulgué
en 2014. Ce code clarifie le rôle des acteurs du secteur, établit entre autres, des instruments de lutte contre
la fraude et offre une opportunité pour la libéralisation de tous les segments de ce secteur d’activités.
Deux sociétés d’Etat exercent les activités pour le compte de l’Etat. Il s’agit de :
- l’Autorité Nationale de Régulation du Secteur de l’Electricité (ANARE), chargée de la

régulation du secteur de l’électricité, du contrôle des conventions de concessions accordées
par l’Etat dans ledit secteur ainsi que de la défense des intérêts des consommateurs ;
- Côte d’Ivoire Energies (CI-ENERGIES) , qui a pour objet, en République de Côte d’Ivoire
et à l’étranger, d’assurer le suivi de la gestion des mouvements d’énergie électrique ainsi que
la maîtrise d’œuvre des travaux revenant à l’Etat en tant qu’autorité concédante.
concédante.
Le secteur de l’électricité de la Côte d’Ivoire comprend également quatre opérateurs privés dont quatre
producteurs indépendants d’électricité (CIPREL, AZITO Energie, et AGGREKO) et un opérateur du
réseau, la Compagnie Ivoirienne d’Electricité (CIE).
8
L'exploitation des réseaux et une partie de la production est assurée par la CIE, une entreprise privée
chargée dans le cadre d'un contrat d'affermage de l'exploitation et de l'entretien des infrastructures
électriques financées et propriété de l'ETAT.
Les producteurs indépendants participent pour une part croissante à la production d'électricité.
Les trois producteurs indépendants d’électricité exploitent des centrales thermiques au gaz naturel instal-
lées dans la zone d’Abidjan et vendent leur production à l’Etat dans le cadre de contrat de concession de
type BOOT (Build, Operate, Own and Transfer) en ce qui concerne CIPREL et AZITO ou de contrat de
location en ce qui concerne la société AGGREKO.
L’approvisionnement en gaz naturel du parc thermique de la Côte d’Ivoire est actuellement assuré par trois
opérateurs gaziers (Foxtrot International, PETROCI/CI-11 et CNR) qui exploitent des champs
d’hydrocarbures et off-shore au large des côtes ivoiriennes dans le cadre de contrats de partage de produc-
tion avec l’Etat.
Voir schéma du cadre institutionnel en annexe.
2.2 Les lois et conventions applicables
Les principales lois et décrets applicables au secteur électrique ivoirien sont :
- Loi N 2014-132 du 24 Mars 2014 portant code de l’électricité ;
- Arrêté du 30/12/99 sur les Conditions techniques de raccordement au réseau public de

transport (réseau de 400 kV exclu) des installations de production d'énergie électrique de
puissance installée inférieure ou égale à 120 MW ;
- Arrêté du15/04/99 sur les Conditions techniques de raccordement des installations

de production autonome d'énergie électrique aux réseaux publics HTA et BT non reliés
à un grand réseau interconnecté ;
- Décret 90-1389 du 25/10/90 portant Concession du service public de production,

de transport, de distribution, de transport, de distribution, d'exportation et
d'importation de l'énergie électrique
- ANNEXE 14.4 à la convention de concession : REGLEMENT DU SERVICE CONCEDE
- Loi 2000-10810/02/00 Modernisation et développement du service public de

l’électricité.
- Etc.
III. LES CHOIX TECHNIQUES
Ce chapitre fait le point des grands choix techniques qui sont à la base de la conception et de la gestion des
réseaux électriques de distribution. Ces choix sont inspirés pour l’essentiel de la technique française et du
plan directeur Distribution 2015-2030.
9
3.1 Structure générale du réseau électrique
Le réseau électrique est organisé autour de 3 segments principaux :

- La Production
- Le Transport
- Le Distribution
Si les ouvrages de Production sont localisés sur des espaces géographiques donnés, les réseaux de Trans-
port et de Distribution ont vocation à s’étendre sur l’ensemble du territoire.
Les postes sources sont à l’interface du Transport et de la Distribution.
3.1.1 Le réseau de transport

3.1.1.1 Description générale du réseau de transport
Le réseau de transport est destiné à alimenter les réseaux de distribution et les clients dont l’alimentation
nécessite une très forte puissance et qui, pour des contraintes techniques (de capacité de transit, de chute de
tension, pertes) ne peuvent pas être alimentés directement par un réseau de distribution.
Deux (2) niveaux de tension sont utilisés pour le transport en Côte d’Ivoire : 225 et 90 kV.
Le niveau 225 kV sert au grand transport entre les centres de production et les grands centres de consom-
mation et entre ces grands centres eux-mêmes.
Le niveau 90 kV sert au transport à l’intérieur d’une région pour la répartition de l’énergie.
Dans un futur proche le niveau de tension 330 kV sera utilisé pour l’interconnexion des réseaux de trans-
port de la sous-région Ouest Africaine.
Ainsi le transport se caractérise par 3 réseaux :

- un réseau d’interconnexion inter Etats en 330 kV ;
- un réseau de grand transport en 225 kV ;
- un réseau de répartition en 90 kV.
Le réseau de transport est bouclé en fonctionnement normal. Les lignes sont interconnectées entre elles, et
équipées de protections localisant les défauts.
3.1.1.2 Caractéristiques des conducteurs du réseau de transport

Les conducteurs utilisés sur le réseau de transport sont standardisés, leurs caractéristiques sont indiquées
dans le tableau ci-dessous.
Section Tension Intensité Capacité

Type de ligne
(mm²) (kV) maximale (A) (MVA)
L 225 kV 366mm ALM 366 225 630 245

L 225 kV 570mm ALM 570 225 840 327
L 90 kV 228mm ALAC 228 90 460 72
L 90 kV 228mm ALM 228 90 480 75
L 90 kV 366mm² ALM 366 90 630 98
L 90 kV 570mm² ALM 570 90 840 131
10
NB :
- ALM : Almélec
- ALAC : Alu acier
3.1.2 Le réseau de Distribution

Le réseau de Distribution achemine l’énergie des postes sources vers les clients consommateurs. On
distingue la distribution HTA et la distribution BT.
3.1.2.1 Le réseau de Distribution HTA

Ce réseau achemine l’énergie du poste source vers les postes de Distribution publique et les postes privés
appartenant généralement à des clients industriels.
On distingue 3 niveaux de tension HTA sur le réseau ivoirien :

- le niveau 15 kV pour la distribution à l’intérieur des centres urbains ;
- le niveau 30 kV pour la distribution rurale et récemment (2015), l’alimentation
des zones industrielles ;
- le niveau 19 kV pour le réseau monophasé utilisé pour la distribution rurale
Le réseau de distribution HTA a un mode de fonctionnement radial ou en boucle ouverte, l’énergie

circulant de l’amont vers l’aval. On parle de « départs » pour désigner les circuits issus des jeux de barres
des postes sources, indiquant par là la circulation à sens unique du courant électrique de la source vers les
utilisateurs.
Le réseau HTA est bouclable pour permettre l’alimentation des clients en secours par d’autres circuits en
cas de panne ou d’indisponibilité du circuit normal d’alimentation.
3.1.2.2 Politique d’évolution de la tension 15 kV vers 20 kV.

Différentes études ont montré l’intérêt du passage à 20 kV du réseau 15 kV d’Abidjan.
Les nouveaux postes sources du Grand Abidjan devront être réalisés en 20 kV. Les nouveaux départs à créer
pour alimenter les zones d’extension seront en 20 kV. Une stratégie de passage en 20 kV de la partie
centrale d’Abidjan devra être définie pour qu’à l’horizon 2030 tous les réseaux 15 kV soient en 20 kV.
NB : Tous les nouveaux équipements devront être définis en isolement 24kV pour tenir compte du passage
futur en 20kV.
3.1.2.3 Le réseau de Distribution BT

Ce réseau achemine l’énergie des postes de Distribution publique vers les clients alimentés en monophasé
220 V ou en triphasé 380 V. Les types de clients alimentés en BT sont :
- les clients domestiques ;
- les clients professionnels (petits commerces) ;
- l’éclairage public.
3.1.2.4 Intensité maximum admissible dans les conducteurs

Conducteurs aériens HTA –
L’échauffement produit un allongement des conducteurs et une diminution de la hauteur sous les lignes. La
hauteur de sécurité doit être respectée quel que soit le transit électrique jusqu’à une température ambiante
de 40 °C.
11
Câbles isolés :
L’échauffement provoque la détérioration des isolants et réduit la durée de vie du câble.
un coefficient de réduction doit être appliqué sur l’intensité admissible lorsque les câbles sont enterrés en
nappe, à proximité les uns des autres (distance réglementaire 20 cm). Pour deux câbles, la réduction est
de 15%, pour trois de 22%, pour quatre de 28%.
3.1.2.5 Caractéristiques des conducteurs du réseau de distribution
Lignes aériennes ALMELEC (ALM)

SECTION CABLE (mm²) 34,4 54,6 93,3 148
Intensité maximale (A) 153 204 285 379
Les sections retenues pour les réseaux futurs sont 54,6 mm², 93,3 mm² et 148 mm²
Caractéristiques des conducteurs HTA souterrains existants sur le réseau
Câbles souterrains CUIVRE (CU) ALUMINIUM (ALU)

SECTION CABLE (mm²) 25 50 70 95 25 50 70 95 150 240 630
Intensité maximale (A) 124 188 230 277 90 118 179 215 283 375 675
Les sections retenues pour les réseaux futurs sont : 240 mm² Alu et 630 mm² Alu
Caractéristiques des conducteurs BT
Câble aluminium torsadé pour réseau BT aérien

3 phases + 1 EP Neutre Intensité maximale (A)
Phase EP
3x35+1x16 mm² 54,6 mm² 149 83
3x70+1x16 mm² 54,6 mm² 192 83
3x150+1x16 mm² 70 mm² 344 83
Câble aluminium torsadé pour branchement BT aérien

phase Neutre Intensité maximale (A)
3x16 mm² 16 83
3x25 mm² 25 101
12
Câble aluminium pour réseau BT souterrain
3x50 mm² 35 mm² 150
3x95 mm² 50 mm² 235
3x150 mm² 70 mm² 300
3x240 mm² 95 mm² 393
Câble aluminium pour branchement BT souterrain

3x16 mm² 16 mm² 85
3x25 mm² 25 mm² 110
3x35 mm² 35 mm² 133
1x16 mm² 16 mm² 100
1x25 mm² 25 mm² 126
3. 2 Les principales normes de conception des réseaux électriques de distribution
3.2.1 L’UTE C11-001 : L’arrêté technique

L’arrêté technique traite notamment :
− de la protection contre les contacts directs et indirects et des mises à la terre,
− de la robustesse mécanique des ouvrages,
− des distances à respecter entre les ouvrages électriques et leur environnement,
− des régimes du neutre BT, HTA et HTB.
3.2.2 Principales normes de conception des ouvrages de Distribution

Les principales normes relatives à la conception et la réalisation des ouvrages sont :
− NF C 11-201 d’octobre 1996 (et son Amendement A1 de décembre 2004) réseaux
de distribution d’énergie électrique (règles de construction),
− NF C 13-000 d’avril 2003 installations électriques de tensions nominales > à 1 kV
en courant alternatif,
− NF C 13-100 d’avril 2003 postes de livraison établis à l'intérieur d'un bâtiment et
alimenté par un réseau de distribution publique de deuxième catégorie,
− NF C 13-200 d’avril 1987 installations électriques à haute tension (et rectificatif de
mai 1987),
− NF C 14-100 branchements, pour leur partie située entre le réseau et l'origine de
l'installation intérieure,
− NF C 17-200 Installations d’Eclairage Public,
− NFC 18-510 : Opérations sur les ouvrages et installations électriques et dans un
environnement électrique, Prévention du risque électrique.
13
3.2.3 : Elagage et largeur de layon à respecter pour une ligne aérienne HTA
L’Arrêté technique définit une zone interdite à la végétation autour des conducteurs avec aucun surplomb
de la végétation sur le couloir de l’emprise de la ligne. La largeur de cette zone est de 2m pour les
réseaux HTA nus. La Norme NF C11-201 définit des distances maximales légales de recul de la végéta-
tion par rapport au réseau (distance à la création de l’ouvrage). Pour les réseaux HTA nus en technique
suspendu ces distances sont :
- 5 m lorsque la hauteur arbres supérieure à celle de la ligne

- 3m lorsque la hauteur arbres inférieure à celle de la ligne.
Voir le schéma ci-après.
IV. LA QUALITE DU PRODUIT
4.1 La Politique QP
4.1.1 Sécurité d’alimentation

Défaillance de structure :
Le réseau doit être conçu de façon à offrir une ou plusieurs possibilités d’alimentation des clients. En effet
en cas de travaux ou d’incidents sur un ouvrage, les clients normalement desservis par cet ouvrage, ne
doivent subir aucune interruption de leur fourniture. La sécurité N-1, impose que chaque groupe de clients
ait au moins 2 sources d’alimentation qui fiabilisent alternativement leur alimentation électrique en cas de
travaux ou d’incident sur l’une des 2 sources. On parle de défaillance de structure lorsque la structure du
réseau ne permet pas l’alimentation des clients en cas d’indisponibilité de leur circuit normal
d’alimentation.
Le principe pour le réseau ivoirien est d’annuler toute défaillance de structure.
Défaillance de manœuvre :
Lorsqu’il y a un incident sur le réseau entraînant le déclenchement d’une portion du réseau, toutes les mesures
doivent être prises pour réalimenter immédiatement les clients qui étaient sur cette portion de réseau.
L’exploitant doit réaliser un certain nombre de manœuvres. L’interruption de service résultant des délais
de réalisation de ces manœuvres sera appelée « défaillance de manœuvre ».
Le principe pour le réseau ivoirien c’est de réduire à leur strict minimum les différents délais d’intervention :
- Temps de 1ère manœuvre (télécommandée, manuelle)
- Temps de localisation du tronçon de réseau défectueux et de la reprise de la clientèle
- Temps d’isolement du tronçon de réseau défectueux
- Temps de recherche du point du défaut (visible ou avec camion de recherche)
- Temps de réparation du défaut
- Temps de remise en schéma normal d’exploitation
14
4.1.2 Réactivité des interventions
La réactivité se mesure par la réduction des différents temps cités plus haut.
4.1.3 Automatismes et télé conduite
Les automatismes et la télé conduite permettent à l’exploitant de :
- détecter et d’isoler très rapidement les défauts.
- de réalimenter automatiquement les clients affectés par les défauts à travers d’autres circuits.
Le Plan Directeur Distribution et la doctrine des automatismes et la télé conduite définissent les orienta-
tions et politiques adoptées pour le réseau ivoirien.
Le chapitre 9 du présent document présente les principaux points de ces orientations et politiques.
4.2 Les indicateurs traditionnels de mesure de performance de la QP
Pour mesurer les performances du réseau ivoirien, des indicateurs de performances sont définis et suivis
régulièrement. Il y a 2 catégories d’indicateurs :
4.2.1 Les Indicateurs de pilotage (ou indicateurs de suivi)

Ces indicateurs sont des outils à la disposition de l’exploitant pour piloter son système et son organisation
il s’agit entre autres de :
- délai Moyen de Dépannage (DMD),

- durée des indisponibilités,
- durée moyenne d’intervention
- taux de défaillance des ouvrages
- nombre d’incidents aux 100 km de réseau
- etc.
4.2.2 Indicateurs de reporting

Ce sont des indicateurs officiels du système électrique ivoirien :
- Energie Non Distribuée (END),

- Temps Moyen de Coupure (TMC).
Nous indiquons ci-après la définition des indicateurs de performance :
4.2.3 L’Energie Non Distribuée (END) :

Les énergies non distribuées sont calculées sur chaque départ HTA source impliquée dans la coupure par
la formule suivante :
Avec :
- END : Energie Non Distribuée en kWh
- Ti : Date de retrait (ou du déclenchement) du départ (en jj/hh/mn)
- Tf : Date de retour (ou du rétablissement) du départ à l'exploitation (en jj/hh/mn)
- Tf-Ti : Différence des dates exprimée en minutes (durée d’interruption du service)
- Pc : Puissance Coupée en kW
4.2.4 Le Temps moyen de coupure (TMC) :

Le TMC est la durée de coupure subite par la clientèle sur le réseau électrique observé sur une période bien
définie.
TMC= END×D
EL
15
Avec :
- TMC : Temps moyen de coupure en heures

- END : Energie Non Distribuée de la période en kWh
-D : Durée de la période en heures
- EL : Energie livrée sur la période en kWh
4.3 Les indices universels de mesure de la fiabilité :

Depuis plus de 2 décennies des indices de fiabilité définis par l’IEEE (Institute of Electrical and Electronic
Engineers) tendent à devenir universels et permettent de comparer les performances de différentes entre-
prises de distribution de l’électricité.
3 indices sont couramment utilisés à travers le monde, ce sont le SAIDI, le SAIFI et le CAIDI. Leurs
définitions sont données ci-dessous :
4.3.1 L’indice de durée moyenne d'interruption du système (System Average Interruption Duration
Index : SAIDI)
Le SAIDI mesure la durée totale en minutes d’interruption pour un client moyen sur une période donnée,
généralement l’année :
Avec :
di : durée d’interruption de l’incident i (en minutes)
Ni : nombre de clients coupés pendant la l’incident i
N : nombre total de clients du réseau observé
4.3.2 indice de fréquence moyenne d'interruption du système (System average interruption frequency
index SAIFI).
Le SAIFI est le nombre moyen de fois qu’un client est coupé sur la période d’observation, généralement
l’année, ou combien de fois le client moyen subit une interruption :
Avec :
- λi : nombre d’interruption
- Ni : nombre de clients coupés pour λi interruptions
- N : nombre total de clients du réseau observé
16
4.3.3 L’indice de durée moyenne d'interruption par client (Customer Average Interruption Duration Index : CAIDI)
Le CAIDI mesure la durée moyenne en minutes d’interruption par client coupé sur une période donnée,
généralement l’année. Le CAIDI est aussi le délai moyen de rétablissement de la fourniture après une inter-
ruption :
∑di x Ni
CAIDI=
∑λi Ni
Avec :
- di : durée d’interruption de la période i (en minutes)
- Ni : nombre de clients coupés pendant l’incident i
- λi : nombre d’interruption.
Le CAIDI est aussi le rapport entre le SAIDI et le SAIFI :
SAIDI
CAIDI =
SAIFI
Les interruptions considérées pour le calcul des indices SAIFI, SAIDI et CAIDI sont les interruptions
dites permanentes. Une interruption permanente est celle qui a une durée de plus de 5 minutes.
Quand l’interruption dure moins de 5 minutes elle est dite temporaire ou momentanée.
4.3.4 Recommandation
Pour permettre au système électrique ivoirien d’être comparé à celui des autres pays, il est nécessaire que
nous utilisions les indices ci-dessus pour mesurer sa performance.
V. LES REGLES DE PLANIFICATION ET DE CONSTRUCTION DES POSTES SOURCES
5.1 Généralités sur les postes sources
5.1.2. Tension d’alimentation des postes sources

Les postes sources desservant les réseaux de distribution HTA sont alimentés par le réseau de transport
sous la tension HTB, en 90 kV pour la quasi-totalité des postes, et récemment en 225 kV, pour les zones à
forte densité de charge notamment à Abidjan.
Tout poste source est construit, en version cible, selon le principe de la « garantie ligne HTB» et de la
« garantie transformateur ».
5.1.3. Technologie des postes sources

Les postes sources sont de type ouvert avec les travées lignes à l’air libre. Dans un futur proche, les postes
de type compacts ou blindés feront leur apparition à Abidjan, avec la rareté et la chèreté des espaces pour
les postes de types ouverts. Cette technique est plus coûteuse mais s’impose quand la surface disponible est
très réduite.
17
Les transformateurs HTB/HTA ont un régleur en charge qui permet de rattraper une variation de tension
allant jusqu’à 16 % pour les transformateurs alimentés en 225 kV. Le régleur fonctionne automatiquement
de façon à maintenir la tension HTA du départ poste source à la valeur affichée, un peu au-dessus de la
tension nominale de façon à rattraper en partie la chute de tension côté HTA.
Les liaisons HTA entre l’aval des transformateurs HTB/HTA et les rames de répartition sont réalisées par
une ,deux ou trois liaisons en câble sec unipolaire et conducteur en aluminium de section 1x 630 mm² ou
3x 630 mm² par phase suivant la puissance du transformateur HTB/HTA.
Les rames HTA sont généralement scindées en deux demi-rames, comprenant chacune une cellule
d’arrivée transformateur équipé d’un disjoncteur. Le courant nominal de ce disjoncteur est fonction de
la puissance du transformateur. Il est de 1 250 A pour les transformateurs de puissance inférieurs ou égale
36 MVA, 2 500 A pour les transformateurs de 40 à 60 MVA et 3 000 A pour les transformateurs de 70
MVA. Ces valeurs de courant sont également retenues pour la spécification technique des jeux de barres
du tableau HTA.
Deux demi-rames de 2 transformateurs différents sont réunies par une cellule de couplage avec disjoncteur
complété par un sectionneur.
On installe ensuite habituellement sur chaque demi-rame 3 à 5 cellules, disjoncteurs de départ de courant
nominal 400 A ou exceptionnellement 630 A pour les départs sur le réseau. Dans certains cas particuliers
(départs spéciaux pour des clients appelant une très forte puissance à proximité du poste), on installe des
cellules 1250A.
Une ou plusieurs cellules alimentent chacune une batterie de condensateurs de 7,2 MVAR de puissance
totale comportant trois gradins de 2,4 MVAR chacun. Ces gradins sont mis en et hors service par un inter-
rupteur.
Une cellule de mesure équipée d’un Transformateur de tension (TT Barre) est installée sur chaque demi-
rame.
Le couplage entre demi-rames de deux transformateurs différents se fait via un disjoncteur de couplage et
un pont de barre.
Dans des conditions particulières à étudier, des batteries de condensateurs ou des régulateurs de tension
peuvent être installés hors des postes sources sur des départs HTA.
5.2 Eléments constitutifs du poste source

Les postes sources sont constitués des éléments suivants :
• l’appareillage de coupure HTB : disjoncteurs, interrupteurs, sectionneurs,
• les jeux de barres HTB,
• les transformateurs HTB/HTA,
• les câbles de liaison HTA entre les transformateurs et les jeux de barres,
• les jeux de barres HTA,
• l’appareillage de coupure HTA : disjoncteurs, sectionneurs,
• les installations de protection et contrôle commande,
• les équipements de surveillance et commande à distance,
• les services auxiliaires,
18
• les condensateurs HTA,
• un interface HMI
• Les circuits de terre
5.3 Configuration cible des postes sources
5.3.1 Alimentation HTB des postes sources

Pour assurer la « garantie ligne HTB », tous les postes sources sont alimentés par au moins 2 lignes HTB.
En règle générale, si le poste est alimenté par N lignes, en cas de pertes d’une des lignes, les N-1 lignes
restantes doivent pouvoir reprendre la totalité de la charge du poste.
5.3.2 Capacité de transformation des postes sources

Les postes sources seront conçus pour recevoir à terme (schéma cible) au maximum :
− 3 x 70 MVA pour une alimentation en 225 kV, avec les puissances standards de 50 et 70 MVA.
− 3 x 50 MVA pour une alimentation en 90 kV, avec les puissances standards de 24, 36, 40 et
50 MVA.
L’alimentation directe en 225 kV sans passer par le 90 kV sera préférée dans les zones à forte densité de
charge, particulièrement à Abidjan.
5.3.3 schéma cible de la partie HTB des postes sources
19
5.3.4 Courant de court-circuit
Le courant de court-circuit maximum admissible sur le réseau HTA est de 12.5 kA.
Ce courant sert de référence pour le dimensionnement des équipements HTA et BT en aval des transforma-
teurs. Les transformateurs HTB/HTA, notamment leurs tensions de court-circuit (Ucc %) doivent être
choisies de manière à respecter la valeur du courant de court-circuit maximum.
Ce qui donne pour les différentes puissances envisageables sur le réseau ivoirien, les valeurs d’Ucc ci-
dessous en fonction de la puissance du transformateur :
Réseau 15 kV, Icc = 12.5 kA

S (MVA) 16 24 36 40 50 60 70
Ucc ≥ 4,9% 7,4% 11,1% 12,3% 15,4% 18,5% 20%

S (MVA) 16 24 36 40 50 60 70
Ucc ≥ 3,7% 5,5% 8,3% 9,2% 11,5% 13,9% 16,2%

S (MVA) 16 24 36 40 50 60 70
Ucc ≥ 2,0% 3,0% 4,5% 5,0% 6,3% 7,6% 8,8%
20
5.3.5 Régime de neutre
Le neutre HTA des transformateurs des postes sources est mis à la terre par une résistance limitant le
courant à une valeur de 300 A pour des réseaux aériens et à une valeur de 1000 A pour des réseaux souter-
rains et les réseaux mixtes.
Cette technique permet la sélection et l'élimination des défauts de terre au moyen de protections non
complexes, le plus souvent de simples relais à maximum d’intensité.
5.3.6 Réseau de terre des postes sources

La structure du réseau de terre est maillée. La valeur de la résistance de terre doit être inférieure ou égale 1 Ohm.
Le tableau ci-dessous indique les sections de câbles correspondant à chaque niveau de court-circuit normalisé :
Icc eff 20 kA 31,5 kA 40 kA 63 kA

Section 74,9 mm² 116 mm² 146 mm² 182 mm²
Les sections minimales des raccordements de l'appareillage au réseau de terre sont les suivantes :
- appareillage HTB et HTA : 95 mm²

- transformateurs de puissance : 95 mm²
- tableaux BT : 95 mm²
- portes clôtures : 50 mm²
- étagères à câbles, coffrets de regroupement de filerie : 16 mm²
- circuits de protection des câbles BT : 16 mm²
VI. CONFIGURATION DES RAMES HTA DANS LES POSTES SOURCES
6.1 Méthode de détermination du courant moyen par départ HTA et du nombre de départ par poste source
Les configurations des rames par types de transformateurs sont indiquées en fonctions des données ci-après :
- La puissance moyenne Pmoy du poste source est la somme des puissances en

MVA des N-1 transformateurs (N étant le nombre total de transformateurs du poste)
- En fonctionnement normale les départs HTA sont chargés à l’optimum et à 65%
au maximum (soit 244 A correspondant à 6,3 MVA sous 15 kV et 12,7 MVA sous 30kV)
- Le coefficient de foisonnement des départs est pris égal à 0,75
- Le courant moyen Imoy par départ déduit des hypothèses ci-dessus est de :
375 x 0,65 x 0,75 = 183 A correspondant à 4,7 MVA sous 15 kV et 9,5 MVA
sous 30kV. (375 = courant maximum admissible pour CIS 240 mm², comme indiqué plus haut)
- Le nombre de départs actifs ndépart par poste est donnée par la formule :
Pmoy
ndépart =
√3×U×Imoy
21
6.2 Configuration des rames 15 et 20 kV
6.2.2 Schémas avec 2 transformateurs HTB/15 ou 20 kV de 20 ou 24 MVA

Cette configuration est destinée aux zones de faibles charges disposant en général d’un seul poste source
et où les secours par le réseau HTA via un autre poste source sont inexistants. Elle concerne donc
exclusivement les postes de l’intérieur du pays pour les villes secondaires.
Poste avec 2 transformateurs de 24 MVA, 15 kV qui peut être chargé à 24 MVA en moyenne, soit :
• 4 départs actifs 400 A chargés en moyenne à 183 A ou 6 MVA en 15 kV

• 2 câbles secours : A raison d’un câble secours pour 2 câbles charges
• 2 arrivées 1250 A
• 1 couplage 1250 A
• 1 remontée de barre
• 2 départs condensateurs
• 2 cellules réserve
• 2 cellules TT pour mesure
Le besoin est par conséquent de 16 unités fonctionnelles organisées par groupes de 2x ½ rames dont une
par transformateur. Chaque ½ rame est composée de 8 unités :
• 2 départs actifs 400 A chargés en moyenne à 183 A soit 6 MVA

• 1 câble secours
• 1 arrivée 1250 A
• 1 couplage 1250 A ou 1 remontée de barre
• 1 départ condensateurs
• 1 cellule réserve
• 1 cellule TT pour mesure tension barre.
Voir le schéma ci-après :
22
6.2.3 Schémas avec 2 transformateurs HTB/15 ou 20 kV de 36 ou 40 MVA
a) Avec une seule rame (2x ½ Rames) à simple attache
Cette configuration concerne exclusivement les postes de l’intérieur du pays pour les villes relativement
importantes où la densité de charge est moyenne, et ne disposant en général que d’un seul poste source
où les secours par le réseau HTA via un autre poste source sont pratiquement inexistants.
Poste avec 2 transformateurs de 40 MVA, 15kV qui peut être chargé à 40 MVA en moyenne, soit :
• 8 départs actifs 400 A chargés en moyenne à 183 A ou 6MVA en 15 kV

• 2 arrivées 2500A
• 1 couplage 2500A
• 1 pont de barre 2500A
• 2 cellules départs réserves
• 2 cellules TT pour mesure tension barre
par transformateur. Chaque ½ rame est composée de 10 unités :
• 4 départs actifs 400 A chargés en moyenne à 183 A soit 6MVA

• 1 arrivée 2500A
• 1 couplage 2500A ou 1 remontée de barre 2500A
• 1 cellule TT pour mesure tension barre
23
b) Avec deux rames (2x ½ Rames) à double attaches
Cette configuration concerne exclusivement les postes de l’intérieur du pays pour les villes importantes
où la densité de charge est moyenne et disposant de plus d’un poste source (N ≥ 2) où les secours sont
possibles par le réseau HTA via un autre poste source.
Poste avec 2 transformateurs de 40 MVA, 15kV qui peut être chargé à 40 MVA en moyenne, soit :
• 8 départs actifs 400 A chargés en moyenne à 183 A ou 6MVA en 15 kV

• 2 couplages 2500A
• 2 ponts de barres 2500A
• 2 cellules départs réserves
rame par transformateur. Chaque rame est composée de 14 unités fonctionnelles :
• 4 départs actifs 400 A chargés en moyenne à 183 A soit 6MVA

• 2 câbles secours
• 1 remontée de barre 2500A
24
25
6.2.4 Schéma avec 3 transformateurs HTB/15 ou 20 kV de 36 ou 40 MVA
Cette configuration concerne les postes des grandes villes de l’intérieur du pays disposant de plusieurs
postes sources (N ≥ 2) avec des possibilités de secours par le réseau HTA.
• 3 couplages 2500 A
• 3 remontées de barre
• 3 cellules réserves
Le besoin est par conséquent de 48 unités fonctionnelles organisées par groupes de 3 rames dont une par
transformateur. Chaque rame est composée de deux demi-rames de 8 unités fonctionnelles :
• 1 départ condensateurs ou 1 cellule disjoncteur réserve
• 1 cellule TT pour mesure
26
6.2.5 Schéma avec 3 transformateurs HTB/15 ou 20 kV de 50 MVA ou 60 MVA
Cette configuration concerne les postes d’Abidjan où les possibilités de secours par les postes sources
adjacents via les départs HTA existent.
Le besoin est par conséquent de 54 unités organisées par groupes de 3 rames dont une par transformateur.
Chaque rame est composée de deux demi-rames de 9 unités :
27
6.2.6 Schéma avec 3 transformateurs 225/15 ou 20 kV de 70 MVA
Cette configuration concerne les postes d’Abidjan où les possibilités de secours par les postes sources
adjacents via les départs HTA existent.
• 6 couplages de 2500 A
sées par groupes de 3 rames dont une par
9 unités :
Le besoin est par conséquent de 81 unités fonctionnelles organi
transformateur. Chaque rame est composée de deux demi-rames de

28
6.3 Configuration des rames 30 kV
6.3.1 Généralités
Le réseau 30 kV est destinée à l’alimentation des zones industrielles (fortes concentration de puissance)
et des villages et villes secondaires (longues artères) à partir des postes sources situées dans les villes
primaires.
6.3.2 Schémas avec 1 transformateur de 20 ou 24 MVA

Cette configuration est une situation transitoire, destinée aux zones de faibles charges disposant en
général d’un seul poste source et où les secours par le réseau HTA via un autre poste source sont inexis-
tants. Elle concerne donc exclusivement les postes de l’intérieur du pays pour les villes secondaires.
En cas d’indisponibilité du seul transformateur, le secours devrait être assuré par le réseau 15 kV via un
autotransformateur 15/30 kV.
29
Poste avec 1 transformateur de 24 MVA, 30 kV qui peut être chargé à 24 MVA en moyenne, soit :
• 3 départs actifs 400 A, chargés en moyenne à 183 A ou 12,5MVA en 30 kV
• 2 arrivées 1250 A (1 arrivée pour HTB/30 kv et 1 arrivée pour transfo 30/15 kV)
• 1 cellule condensateur
Le besoin est par conséquent de 1 rame de 8 unités fonctionnelles :
• 3 départs actifs 400 A chargés en moyenne à 183 A soit 12,6 MVA

6.3.3 Schémas avec 2 transformateurs HTB/30 kV de 20 ou 24 MVA

Cette configuration est destinée aux zones de faibles charges disposant en général d’un seul poste source
et où les secours par le réseau HTA via un autre poste source sont inexistants. Elle concerne donc
exclusivement les postes de l’intérieur du pays pour les villes secondaires.
30
Poste avec 2 transformateurs de 24MVA, 30kV qui peut être chargé à 24 MVA en moyenne, soit :
• 3 départs actifs 400 A chargés en moyenne à 183 A ou 9,5 MVA en 30 kV
• 1 cellules réserve
Le besoin est par conséquent de 12 unités fonctionnelles organisées par groupes de 2x ½ rames dont une par
transformateur. Chaque ½ rame est composée de 6 unités :
Pour la demi-rame 1 :
• 2 départs actifs 400 A chargés en moyenne à 183 A soit 9,5MVA
• 1 départ actif chargé en moyenne à 183 A soit 9,5MVA
31
6.3.4 Schémas avec 2 transformateurs HTB/30 kV de 36 ou 40 MVA
Cette configuration est destinée aux zones disposant en général d’un seul poste source et où les secours par le
réseau HTA via un autre poste source sont inexistants. Elle concerne donc exclusivement les postes de
l’intérieur du pays pour les villes primaires et secondaires.
Poste avec 2 transformateurs de 40MVA, 30kV qui peut être chargé à 40 MVA en moyenne, soit :
• 5 départs actifs 400 A chargés en moyenne à 183 A ou 9,5 MVA en 30 kV

Le besoin est par conséquent de 14 unités fonctionnelles organisées par groupes de 2x ½ rames dont une par
transformateur. Chaque ½ rame est composée de 7 unités :
32
6.3.5 Schéma avec 3 transformateurs HTB/30 kV de 50 MVA ou 60 MVA
Cette configuration destinée aux zones industrielles, concerne les postes d’Abidjan où les possibilités de
secours par les postes sources adjacents via les départs HTA existent.
• 18 départs actifs 400 A chargés en moyenne à 183 A ou 9,5MVA en 33 kV

• 6 arrivées 2500 A (2 câbles 630 mm² par phase)
Le besoin est par conséquent de 48 unités organisées par groupes de 3 rames dont une par transformateur.
Chaque rame est composée de deux demi-rames de 8 unités :
• 3 départs actifs 400 A chargés en moyenne à 183 A soit 9,5 MVA en 33 kV

33
6.4 Classification des villes
Comme on l’a vu plus haut la structure du poste dépend de la charge à transiter qui elle-même est dépen-
dante de la taille et de l’importance de la ou des villes alimentées.
A titre indicatif nous donnons la classification suivante :
Catégorie 1 - capitale économique : Abidjan

Catégorie 2 - Grandes villes : Yamoussoukro, Bouaké et San Pedro.
Catégorie 3 - villes primaires : ce sont les chefs lieu de région où sont généralement implantés les postes sources
Catégorie 4 - villes secondaires : ce sont généralement les chefs lieu de département.
6.5 Liaison transformateur tableau HTA
La liaison transformateur est dimensionnée en fonction du courant maximum délivré par un transformateur.
Ce courant est obtenu lorsque le transformateur fonctionne en régime de surcharge temporaire à 115% de
sa capacité. La liaison est faite avec le câble sec unipolaire CIS Alu 630mm².
Le nombre N de câbles par phase est donné par la formule ci-après :
1.15×Stfo
N=
√3×U×Imad
34
Où :
- Stfo est la puissance du transformateur
- Imad est l’intensité maximum admissible du câble sec unipolaire CIS Alu 630 mm²
(cette intensité est égale à 675 A)
- U est la tension au secondaire du transformateur.
Le tableau ci-dessous donne par niveau de tension et puissance transformateurs, le nombre câble de liaison par
phase :
Puissance installé Nombre de câble 630 mm² par

phase arrivée transformateurs
15 kV 20 kV 30 kV
2 x 24 MVA 2 x 630 2 x 630 1 x 630
2 x 36 MVA 3 x 630 2 x 630 1 x 630
2 x 40 MVA 3 x 630 2 x 630 1 x 630
3 x 36 MVA 3 x 630 2 x 630 1 x 630
3 x 40 MVA 3 x 630 2 x 630 1 x 630
3 x 50 MVA 3 x 630 2 x 630 1 x 630
3 x 60 MVA 3 x 630 3 x 630 2 x 630
3 x 70 MVA 4 x 630 3 x 630 2 x 630
6.6 Disposition des salles HTA
Chaque demi-rame doit être installée dans une salle HTA séparée par des murs et portes pare-feu d’avec les
autres demi-rames, de sorte à éviter la propagation d’incendie et ses conséquences.
Voir exemple ci-dessous :
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VII. PUISSANCE GARANTIE
7.1 Définition de la notion de puissance garantie
Un poste source est dit à « puissance garantie » (PG) si la puissance qu’il délivre en service normal n’est pas
affectée lors d’un incident simple (perte d’une alimentation HTB ou d’un transformateur HTB/HTA). Cela
implique que le poste ait au moins une alimentation HTB et un transformateur HTB/HTA de réserve, de façon
que chacun d’eux puissent se substituer à l’élément défaillant en service.
Un poste source est dit à « puissance non garantie » (PNG) si la puissance qu’il délivre en service normal est
totalement coupée lors d’un incident simple (perte d’une alimentation HTB ou d’un transformateur HTB/HTA).
Par définition ce poste ne comporte qu’une ligne HTB ou qu’un seul transformateur HTB/HTA.
Un poste source est dit à « puissance partiellement garantie » (PPG) si la puissance qu’il délivre en service normal
est partiellement coupée lors d’un incident simple (perte d’une alimentation HTB ou d’un transformateur
HTB/HTA).
36
7.2 Garantie ligne HTB
En cas de défaillance d’une ligne de transport, le secours est assuré par au moins une autre ligne HTB.
Ce qui implique que chaque poste source est desservi par au moins 2 lignes HTB en schéma cible.
La capacité de chacune des lignes étant supérieure à la puissance totale appelée dans le poste.
Voir le tableau ci-dessous.
Type de ligne Puissance de pointe Puissance maxi des

maxi du poste (MVA) Transformateurs poste (MVA)
L 225 kV 366mm² ALM 245 3 x 70

L 225 kV 570mm² ALM 327 3 x 70
L 90 kV 228mm² ALAC 72 3 x 36
L 90 kV 228mm² ALM 75 3 x 36
L 90 kV 366mm² ALM 98 3 x 50
L 90 kV 570mm² ALM 131 3 x 50
7.3 Garantie Transformateur
7.3.1 Définition de la garantie transformateur

Normalement le poste est conçu pour qu’en cas de perte d’un transformateur, la charge alimentée en situation
normale reste desservie par les autres transformateurs. Autrement si le poste comporte 2 transformateurs, l’un des
2 doit pouvoir alimenter la charge du poste en cas de perte ou d’indisponibilité de l’autre. De même lorsque le
poste comporte 3 transformateurs, les 2 autres doivent pouvoir alimenter la charge du poste en cas de perte ou
d’indisponibilité de l’un.
7.3.2 Taux de charge admissible des transformateurs

La charge maximale admissible dans les transformateurs est 100% en régime d’exploitation normale et 115% en
régime de secours.
• Dans un poste source on installera de préférence des transformateurs ayant des

puissances nominales et des couplages (indice horaire) identiques; de plus les charges
doivent être équitablement réparties sur ces transformateurs.
7.3.3 Condition pour assurer la sécurité N-1 des transformateurs

• Dans un poste à 2 transformateurs lorsque la charge atteint 50% de la puissance nominale
desdits transformateurs, en situation de fonctionnement normal, leur renforcement doit être
planifié.
planifié.
37
planifié.
7.4 Garantie réseau HTA
En plus de la garantie ligne HTB et transformateur, le poste source doit être sécurisé au maximum par le
réseau HTA. La structure du réseau HTA adoptée doit permettre de reprendre au moins 60% de la charge
d’un poste totalement indisponible à partir des postes voisins. Dans ce cas un fonctionnement en régime
dégradé est autorisé.
VIII. LA STRUCTURE DES RESEAUX HTA
8.1 Mode de raccordement des postes de distribution HTA/BT
De nombreux types de structures HTA existent :

- Structure en antenne ou en simple dérivation : Chaque poste de transformation est alimenté
en « simple dérivation » sur une artère principale ou secondaire.
- les postes en coupure d’artère : les postes HTA/BT sont branchés en dérivation sur une
boucle ouverte en un point (dit point de coupure) proche de son milieu.
Tous les appareils de coupure de l’artère, sauf un, sont donc fermés en fonctionnement
normal.
38
- les postes en double dérivation : Chaque poste est alimenté par deux câbles avec
permutation automatique en cas de manque de tension sur l’une des deux arrivées.
Seuls les deux premiers types sont utilisés sur le réseau ivoirien.
Les postes des zones rurales sont généralement raccordés en antenne, tandis que les postes des zones urbaines
sont raccordés en coupure d’artère cette structure offrant 2 possibilités d’alimentation.
8.2 Structures des départs HTA souterrains
8.2.1 Généralités sur les réseaux souterrains

Les réseaux HTA d’Abidjan et des grandes villes doivent à terme être enterrés. Des études spécifiques (plans
directeurs, études décisionnelles) définiront la stratégie de passage en souterrain :
- justificatifs technico économiques
- coûts et échéanciers d’enfouissement des réseaux aériens
- etc.
Les villes qui sont concernées sont dans l’ordre de priorité, Abidjan, Yamoussoukro, Bouaké et San Pedro.
Compte tenu des bouclages possibles impliquant les changements de sens du courant, une seule et unique
section de câble est normalisée pour le réseau ivoirien, à savoir le câble CIS ALU 240 mm².
Les départs HTA issus d’un poste-source aboutissent en général à un autre poste source via un poste de
réflexion.
Le but est d’assurer par une deuxième alimentation :
- le secours des clients raccordés sur ce départ,
- le secours du poste-source lui-même.
39
Selon que l’on est en distribution urbaine ou rurale, de nombreuses variantes peuvent exister en respectant plus
ou moins ce principe.
En zone urbaine dense, plusieurs schémas de réseaux sont possibles ; nous évoquons les 2
structures ci-après :
8.2.2 La structure en coupure d’artère ou Faisceaux d’artères de source à source

Les câbles d’alimentation sont issus de deux postes sources HTB/HTA différents.
8.2.3 La structure en fuseau ou épi (fuseau avec secours spécialisé)

Dans une structure en fuseau, tous les câbles de travail, issus d’un ou plusieurs postes HTB/HTA, convergent
vers un poste unique dit « poste de réflexion ». Le secours des câbles de travail est assuré par un câble spécia-
lisé. Il existe plusieurs variantes de cette structure. Celle retenue pour le réseau ivoirien est représenté ci-des-
sous. Les câbles de travail formant un fuseau sont issus d’un même poste source, et le câble secours est issu
d’un autre poste source.
40
Les départs d’un même fuseau doivent provenir de demi-rames différentes et de préférence, de
transformateurs différents.
Pas de liaison entre demi-rames alimentées par un même transformateur.
8.3 Structures des départs HTA aériens
8.3.1 Généralités sur les réseaux aériens

Les réseaux HTA aériens sont destinés aux villes secondaires alimentées en 15 kV, et aux zones rurales
alimentées en 33 kV.
8.3.2 La structure en « grappe »

La structure en « grappe » est celle utilisée en zone urbaine de faible densité (villes secondaires), les
liaisons poste source à poste source peuvent être remplacées par des liaisons sur le même poste, sur deux
demi-jeux de barres différents. Des portions de départs peuvent ne pas être bouclées.
Dans une telle structure, le départ est constitué d’une ossature principale ou « artère principale » sur
laquelle des dérivations constituées de groupes ou « grappes » de postes aériens dits « poste H61 ». En
amont de chaque grappe, il y a un organe de coupure télécommandé ou non. Les organes de coupure
télécommandés sont désignés sous le vocable « Interrupteurs aériens télécommandés (IAT) ». Quant aux
organes de coupure non télécommandés ils sont désignés sous le vocable « Interrupteurs aériens à
commande manuelle (IACM) ».
41
Le principe de l’utilisation systématique d’un IACM en amont de chaque transformateur H61 doit être abandon-
née car les IACM constituent des points faibles du réseau en plus des coûts prohibitifs induits.
8.3.3 Puissance maximum des grappes de transformateurs

La puissance maximum des transformateurs installés dans une même grappe ne doit pas dépasser 500 kVA. Cette
limitation a pour objet d’éviter que les dérivations aient des longueurs trop grandes avec des chutes de tension
élevées.
8.4 Taux de charge admissible des câbles et conducteurs HTA
Les sections de conducteurs normalisées pour le réseau HTA ivoirien sont :

- Le câble CIS ALU 240 mm² des lignes souterraines.
- L’Almélec 148 mm² pour les artères principales ou artères d’ossature des lignes aériennes.
- L’Almélec 93 mm² pour les dérivations primaires raccordées directement à l’ossature
principale ou alimentant des clients industriels.
- L’Almélec 54 mm² pour les dérivations secondaires issues des dérivations de 93 mm².
Ceci est illustré par le schéma suivant :
42
Le taux de charge optimum pour les câbles de travail est compris entre 60% et 65%.
Lorsqu’un câble de travail est chargé en situation normale d’exploitation, à plus de 50%, son dédoublement
doit être planifié.
Les câbles de secours peuvent être chargés au maximum à 110% de leur courant nominal.
8.5 Chute de tension admissible dans les câbles et conducteurs.
8.5.1 Longueur optimum des départs HTA souterrains

La longueur optimum des départs HTA est de 5 km. En effet c’est avec une telle longueur que les chutes
de tension et les pertes techniques sont minimisées. Cela suppose que le rayon d’action des postes sources
doit varier autour de 5 km ; en d’autres termes 2 postes sources adjacents seront distants en moyenne de 10
km en zone urbaine.
Dans la pratique la longueur des départs HTA souterrains pourra varier entre 5 et 7 km.
8.5.2 Longueur optimum des départs HTA aériens

La longueur maximum de l’ossature principale des départs aériens 15 kV ne devrait pas dépasser 20 km.
La longueur maximum de l’ossature principale des départs aériens 30 kV ne devrait pas dépasser 70 km.
8.5.3 Chute de tension admissible dans les câbles HTA

Chute de tension admissible en situation normale dans les câbles HTA est de 7,5%.
Chute de tension admissible en situation de secours est de 10%.
43
IX. LES POSTES DE DISTRIBUTION HTA/BT
Les postes de transformation peuvent se classer en 2 catégories selon le raccordement au réseau amont.
9.1 Poste alimenté par un réseau aérien, raccordé en antenne
- Le poste sur poteau (H61) pour une puissance de 50, 100 ou 160 kVA
- Le poste bas de poteau simplifié avec une remontée aéro-souterraine, pour une puissance
de 100 ; 160, 250 kVA ou 400 kVA.
- Le poste préfabriqué, maçonné ou en immeuble avec une remontée aéro-souterraine, pour
une puissance de 250, 400, 630 ou 800 kVA.
9.2 Poste alimenté par un réseau souterrain
Le poste préfabriqué, maçonné ou en immeuble, raccordé en antenne ou en coupure d’artère, pour une puissance
de 250, 400, 630 ou 800 kVA.
9.3 Matériel contenu dans un poste
Un poste contient :
- 1 transformateur en règle générale, 2 au maximum ; Pour des raisons de sécurité,
l’utilisation de 2 transformateurs dans un poste sera réservé à des cas exceptionnels étudiés
spécifiquement.
- 8 départs maximum par transformateur de puissance supérieure ou égale à 400 kVA;
- 4 départs maximum par transformateur de puissance inférieure ou égale à 250 kVA ;
- 1 à 2 départs pour un poste H61
9.4 Guide du poste de distribution
Les modalités pratiques de mise en œuvre des normes de référence pour la construction et le choix du matériel
des poste HTA/BT sont définies dans « le guide poste de distribution » du secteur électrique ivoirien.
9.5 Rayon d’action d’un poste de distribution
La création d’un nouveau poste résulte, soit de l’apparition d’une nouvelle charge importante (raccordement de
nouveaux clients), soit de l’évolution des charges existantes, provoquant une contrainte sur le réseau : contrainte
thermique ou chute de tension hors norme.
44
Le plan Distribution a recommandé une longueur moyenne de 230 m pour les départs BT. Pour éviter les abus
actuels et minimiser les contraintes du réseau pour une meilleure qualité du produit, les rayons d’action recom-
mandés pour le réseau ivoirien sont donnés ci-après.
Le rayon d’action d’un poste variera entre 400 et 500 m en zone urbaine secondaire et en zone rurale, de 150 à
350 m en zone urbaine dense.
9.6 Limitation du nombre de postes de distribution
Le nombre de postes à créer est à limiter, en privilégiant la création d’un gros poste plutôt que plusieurs petits
postes dans une zone à alimenter. Autrement, l’augmentation de la taille des transformateurs dans les postes
HTA/BT existants et à créer, l’augmentation du nombre de départs BT par poste est à privilégier pour répondre
aux accroissements de charge.
Les terrains étant en général difficiles à trouver pour créer de nouveaux postes HTA/BT,
les raccordements d’immeubles et d’opérations immobilières sont autant d’opportunités à étudier pour négocier
un local ou un emplacement avec le promoteur en s’appuyant le code de l’urbanisme.
En zone urbaine le nombre de postes HTA/BT sur un départ devrait être compris en 15 et 20.
En zone péri urbaine et rurale le nombre de postes ne doit pas excéder 100. Il s’agit généralement de postes H61
dont la puissance est comprise entre 50 et 100 kVA.
X. LES REGLES DE PLANIFICATION ET DE CONSTRUCTION DES RESEAUX BT
10.1 Structure des réseaux BT
Le réseau BT est composé des départs issus des postes de transformation HTA/BT.
On rencontre 3 structures de réseaux BT :

- La structure arborescente ;
- La structure bouclable ;
- La structure maillée.
L’architecture des réseaux BT est largement conditionnée par la voirie, la nature et la densité des
constructions. Sauf cas particulier, la meilleure structure et la plus simple est celle de type arborescent. Elle
présente le moins de longueur possible avec des sections des conducteurs uniques ou décroissantes.
Le schéma ci-dessous illustre la structure des réseaux BT à réaliser en urbain comme en rural. Elle fonc-
tionne quelle que soit la densité de puissance et permet d’assurer une continuité de service satisfaisante.
45
Les lignes aériennes sont construites en faisceaux de conducteurs isolés sur poteaux. La structure du réseau
BT est radiale, comme le réseau HTA. Les liaisons de secours entre lignes BT sont réservées aux cas parti-
culiers à étudier spécifiquement. Le mode de protection est du type « TT », avec neutre distribué en réseau,
neutre et masses métalliques étant mis à la terre par des prises distinctes.
Suivant les contraintes d’environnement, les ouvrages peuvent être réalisés soit en lignes aériennes, soit en
câbles enterrés. Cette dernière technique est plus coûteuse, mais c’est la seule qui puisse être employée en
zone urbaine dense ; les câbles sont en général de forte section, 150 ou 240 mm² en prévision des aléas
d’évolution des charges.
10.2 Les réseaux BT aériens
Dans les zones urbaines de faibles densités de charges et les zones rurales, les charges sont disséminées
avec une répartition aléatoire. Le réseau sera généralement aérien.
Bien que l’on rencontre encore des réseaux BT équipés de conducteurs nus, la technique des conducteurs
isolés préassemblés en faisceau doit être appliquée pour tout nouveau réseau à construire et pour les
renouvellements. Les lignes aériennes sont construites en faisceaux de conducteurs isolés sur poteaux.
Cette technique, présente de nombreux avantages : meilleure fiabilité, meilleure qualité de service, exploi-
tation plus aisée, amélioration de la sécurité des tiers et des intervenants.
Les sections de conducteurs Alu préassemblé recommandés pour le réseau ivoirien sont :
- 3x150+1x16 mm² à utiliser pour l’ossature principale des départs BT
- 3x70+1x16 mm² à utiliser pour les dérivations.
10.3 Les réseaux BT souterrains
Les réseaux BT souterrains sont réservés pour les zones urbaines denses.
Les sections de conducteurs souterrains recommandés pour le réseau ivoirien sont les CIS Alu :
- 3x240 mm² à utiliser pour l’ossature principale des départs BT
- 3x150 mm² à utiliser pour les dérivations
46
10.4 Les branchements BT
Le branchement BT est l'ouvrage compris entre le réseau BT et l'origine de l'installation intérieure des
utilisateurs. Le branchement peut être individuel ou collectif.
Les sections de conducteurs Alu préassemblé recommandés pour le réseau ivoirien sont,
- 2x16 mm² utilisé pour les branchements monophasés et mono comptage jusqu’à 60 A.
- 4x16 mm², utilisé pour les branchements triphasés et mono comptage jusqu’à 60 A ou pour
branchement collectif monophasé avec 4 comptages jusqu’à 60 A.
- 4x25 mm², utilisé pour les branchements collectifs triphasés avec 2 comptages jusqu’à 60 A ou
pour branchement collectif monophasé avec 6 comptages jusqu’à 60 A.
- 4x35 mm², utilisé pour les branchements collectifs triphasés avec 4 comptages jusqu’à 60 A ou
pour branchement collectif monophasé avec 12 comptages jusqu’à 60 A.
XI. LES AUTOMATISMES ET TELECOMMUNICATIONS
11.1 Généralités
Le système de conduite et de téléconduite est en général constitué de 3 parties appelés niveaux :

- Le Niveau Supérieur
Constitué par le centre: de conduite (Dispatching pour le transport et Bureau de Conduite
Centralisée pour la Distribution)
- Le niveau secondaire :
Constitué par le réseau de télécommunication (Fibres Optiques, CPL, Radio, Réseau
Téléphonique Commuté, GSM, etc.)
- Le niveau primaire :
Constitué par les RTU (Remote Terminal Unit) et CCN (contrôle commande numérique)
11.2 Architecture générale du réseau de télécommunication
47
11.3 Niveau supérieur : Dispatching Distribution (ou BCC)
Les deux Centres de Conduite Distribution possèdent une architecture matérielle entièrement identique.
Elles sont localisées sur de nouveaux sites, le premier dans la région d'Abidjan, le second dans l'intérieur
du pays. Les 2 centres acquièrent les mêmes informations; leur bases de données sont donc identiques.
En fonctionnement normal, le BCC d'Abidjan couvre la région d'Abidjan et celui l'intérieur du pays couvre
l'intérieur du pays. En cas d’indisponibilité d’un BCC l’autre dispose des fonctionnalités pour couvrir
l’ensemble du pays. Chaque Direction Régionale dispose d’un Centre de Conduite Régional équipé de
postes opérateurs de visualisation de son réseau. Sous l'autorité de l'Opérateur du BCC, et conformément
au Code général des manœuvres, des télécommandes peuvent être émises à partir de ces Centres de
Conduite Régionaux.
L’acquisition des télésignalisations et télémesures, permettent, les télécommandes, sur l'ensemble du

territoire:
• Des postes Sources HTB/HTA.
• Des postes de Réflexion HTA/HTA.
• Des organes de manœuvres télécommandés dans les postes de Distribution équipés d'un RTU tels que les
Cellules interrupteurs motorisés, Interrupteurs aériens Télécommandés (IAT).
11.4 Niveau secondaire : Réseau de télécommunication de la Distribution
Les télé informations des équipements de la distribution sont acheminés au BCC via les postes sources où
elles sont connectées au réseau Fibre Optique permettant des liaisons à haut débit.
11.4.1 Raccordement des postes de réflexion

Le raccordement des postes de Réflexion au poste Source se fera via des Fibres Optiques (FO) si elles
existent (posées dans le cadre d'autres projets, éventuellement par des tiers) et en l’absence de FO, par radio
HF ou par CPL.
11.4.2 Raccordement des postes de Distribution et des IAT

Le raccordement au poste Source des postes de Distribution Publique, des postes aériens communicants,
des interrupteurs aériens et des détecteurs de défauts sera réalisé par des liaisons du type GSM. Si cela
s'avère impossible, ce raccordement sera fait par radio HF.
48
11.5 Niveau primaire : RTU Distribution
11.5.1 Priorisation des ouvrages de Distribution soumis à la téléconduite.

Compte tenu de la multiplicité des équipements de la distribution et pour optimiser les coûts
d’investissements seuls certains postes seront télécommandés.
L’ordre de priorité défini est le suivant :
- priorité 1 : les disjoncteurs de départ de tous les postes sources

- priorité 2 : tous les postes de réflexions
- priorité 3 : trois postes seront télécommandables par départ permettant de réduire les temps
d’intervention. Le choix des trois postes sera fonction du plan de dépannage.
- priorité 4 : certains postes sensibles.
11.5.2 Principe de la télé conduite d’un départ HTA.

Un départ sera tronçonné en 3 parties :
- les postes encadrant chaque tiers de départ seront équipés d’interrupteurs motorisés et de RTU.
- Les poste au milieu d’un tiers du départ sera équipé d’un détecteur de défaut communicant.
- Tous les autres postes seront équipés de détecteur de défaut non communicants
Ainsi en cas de défaut les exploitants ne feront la recherche de défaut que sur 2 postes DP situés entre un
poste télécommandés et un poste équipé de détecteur de défaut communicant; c’est-à-dire que seul le
sixième du départ sera visité soit une moyenne de 1 km.
Le schéma ci-dessous illustre ce qui est décrit plus haut.
11.5.3 Configuration du réseau Télécommunication dans un poste source de Distribution

Dans les postes Sources HTB/HTA, on installera systématiquement un RTU indépendant de celui du Trans-
port. Ce RTU communiquera avec le Centre de Conduite Distribution via le réseau de Télécommunications
pour les équipements HTA.
49
SCHÉMA DE LA STRUCTURE PROTECTIONS ET RTUS DU RÉSEAU HTA DANS POSTE SOURCE HTB/HTA
11.5.4 Configuration du réseau Télécommunication dans un poste de réflexion

Les organes de coupures du poste de Réflexion (interrupteurs, disjoncteurs) doivent être télécommandés
quelle que soit la topologie du réseau.
Les postes de Réflexion, doivent tous être équipés d'un équipement de conduite locale et de Téléconduite
communiquant avec le BCC.
SCHÉMA DE LA STRUCTURE TELECONDUITE DU RÉSEAU HTA DANS UN POSTE DE RÉFLEXION
50
11.5.5 Configuration du réseau Télécommunication dans un poste de Distribution publique
51
ANNEXES
Annexe 1 : Schéma du cadre institutionnel
/5K!C2MNLOMOPOMQNNCR2KP2LC/OCP!2KC2R4CRC/O!M/MOC
+
FMNMLOC!C
5P@!CL2KP2@!CFMC!2
FMNMLO!C?2/T5!UCL2KP2VPKUCO
FMNMLOC!C2KP2@CO!QRC2CO2KC2
FMNMLOC!C25P@!CL2KP2@!CFMC!2 R4CNC!UMC
FMNMLO!C?2/T5!UC2KC2R4C/QNQFMC2 WK(086'()*2U"*"0&%82382 %4C*80#(82
, KUCX2
CO2KCL2IMN5N/CL
OPOCRRCL
F(1828*2;%&68234$*26&3082(*1'('$'()**8%28'2%"#&%?2F(1828*2G$>0828'21$(>(23812
;0)#0&==81?2!<#%8=8*'?26)*'0:%828'2)0(8*'&'()*2382%&2;0)3$6'()*?23$2
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);"0&'8$01E /)*'0:%8 382%4"\$(%(H082 J(*&*6(80
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2222222222222!838>&*68 IQP!NMLLCP!L KC2U5Y2N5OP!CR
K4CRC/O!M/MOC
/M@!CR @CO!Q/M2/M
, --
Q@C!5OCP!L2@!MSCL /QF@5UNMC2MSQM!MCNNC2
5YMOQ K4CRC/O!M/MOC
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2 00% 31.- 4$%+)%+ 2 00% 31.- 4$%+)%+
567898!:6 8; 567898!:6 8;
/&*&3(&*N&'()*&%2
5UU!CZQ !811)$0681
8'.-2 *%&%'(* )%*+,-.(/0%*
/QNLQFF5OCP!L
/RMCNOL
&)+',-.
Annexe 2 : chiffres clés du réseau électrique ivoirien
DESIGNATION unité 2011 2014 Variation

2014/2011 %
Puissance Installée MW 1 391 1 632 17%
hydraulique MW 604 604 0%
thermique MW 787 1 028 31%
Production Totale GWh 6 034 8 215 36%
Production Hydraulique GWh 1 774 1 914 8%
Production Thermique GWh 2 452 6 288 156%
Exportation d'énergie GWh 615 897 46%
Pointe Consommation MW 925 1 148 24%
Ventes Nationales GWh 3 699 5569,37 51%
Pertes % 29 21 -28%
TMC heures 47 40,03 -15%
Nombre d'incident Nbr 959 969 1%
Longueur Lignes km 40 578 45 184 11%
Nbre Postes225 kV et 90 kV Nbr 45 46 2%
Nbre Foyers d'Eclairage Public Nbr 372 671 413 843 11%
Nbre localités Electrifiés Nbr 2 847 3 682 29%
taux de couverture (nbr loc élec/nbr loc tot) % 33 43 30%
taux d'accès (pop loc élec/pop tot) % 74 77 4%
Prix moyen de vente HT FCFA/kWh 60 65 8%
Annexe 3 : Données de Qualité du Produit

Année Rendement TMC (heures) Chiffres DTD END (MWh)
à vérifier avec DME
global distribution global distribution global distribution
2010 78,50% 77,54 43,15 18,2 21h54 32,9 8,859

2011 71,25% 72,87 47,42 15,3 27h24 27,5 3,640
2012 73,66% 76,31 45,9 19,8 24h45 30,7 5,467
2013 77,07% 80,35 49,32 23,3 23h57 35,3 6,860
2014 78,50% 82,43 40,03 18,7 19h55 30,8 5,912
(Source : rapports annuels d’exploitation de CIE)
53
Approuvé par
M. Amidou TRAORE
Directeur Général
CÔTE D’IVOIRE ENERGIES
CI-ENERGIES
Signature
Abidjan le
54

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REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE

Union – Discipline - Travail

MINISTERE DU PETROLE, DE L’ENERGIE

CHOIX TECHNIQUES ET DOCTRINE

Nom et Prénoms Fonction Direction Sociétés

2 BOTO Boto Eugène Chef service Direction des Etudes et CI-ENERGIES

YAO M’bra Syllas Ingénieur Etudes de Direction des Etudes et CI-ENERGIES

4 KONATE Seydou Ingénieur Réseaux de Direction de CI-ENERGIES

5 DIARRASSOUBA Kahagnon Ingénieur Réseaux de Direction de CI-ENERGIES

André Marie KACZMAREK Directeur Général Adjoint Direction Générale CIE

TITRE DU DOCUMENT CHOIX TECHNIQUES ET DOCTRINE DISTRIBUTION

MOTS CLES Doctrine et choix techniques

SERVICE RESPONSABLE Service Etudes Distribution

NIVEAU DE CONFIDENTIALITE DG CIENERGIES

VERSION Version 001

VALIDITE 2015 - 2020

RECEPTION DU RAPPORT 04 Mars 2015

Diffusée le [Mars 2016]

Selon liste des destinataires : en interne

5.3.4 Courant de court-circuit 20

VI. CONFIGURATION DES RAMES HTA DANS LES POSTES SOURCES 21

VII. PUISSANCE GARANTIE 36

VIII. LA STRUCTURE DES RESEAUX HTA 38

8.3.3 Puissance maximum des grappes de transformateurs 42

IX. LES POSTES DE DISTRIBUTION HTA/BT 44

X. LES REGLES DE PLANIFICATION ET DE CONSTRUCTION

XI. LES AUTOMATISMES ET TELECOMMUNICATIONS 47

Le présent document de doctrine a pour objectif de :

- exposer les principes qui régissent la structure du réseau de distribution

- faire le point des grands choix qui modèlent le réseau de distribution ;

- exposer les méthodes de calculs des indicateurs de qualité du produit ;

- décrire les caractéristiques du réseau public de distribution d’électricité ;

- présenter les principes qui guident la planification et le développement

II. LE CONTEXTE DU SECTEUR ELECTRIQUE IVOIRIEN

2.1 Le cadre institutionnel

- l’Autorité Nationale de Régulation du Secteur de l’Electricité (ANARE), chargée de la

2.2 Les lois et conventions applicables

Les principales lois et décrets applicables au secteur électrique ivoirien sont :

- Loi N 2014-132 du 24 Mars 2014 portant code de l’électricité ;

- Arrêté du 30/12/99 sur les Conditions techniques de raccordement au réseau public de

- Arrêté du15/04/99 sur les Conditions techniques de raccordement des installations

- Décret 90-1389 du 25/10/90 portant Concession du service public de production,

- ANNEXE 14.4 à la convention de concession : REGLEMENT DU SERVICE CONCEDE

- Loi 2000-10810/02/00 Modernisation et développement du service public de

III. LES CHOIX TECHNIQUES

Le réseau électrique est organisé autour de 3 segments principaux :

3.1.1 Le réseau de transport

Ainsi le transport se caractérise par 3 réseaux :

3.1.1.2 Caractéristiques des conducteurs du réseau de transport

Section Tension Intensité Capacité

L 225 kV 366mm ALM 366 225 630 245

3.1.2 Le réseau de Distribution

3.1.2.1 Le réseau de Distribution HTA

On distingue 3 niveaux de tension HTA sur le réseau ivoirien :

Le réseau de distribution HTA a un mode de fonctionnement radial ou en boucle ouverte, l’énergie

3.1.2.2 Politique d’évolution de la tension 15 kV vers 20 kV.

3.1.2.3 Le réseau de Distribution BT

3.1.2.4 Intensité maximum admissible dans les conducteurs

3.1.2.5 Caractéristiques des conducteurs du réseau de distribution

Lignes aériennes ALMELEC (ALM)

Caractéristiques des conducteurs HTA souterrains existants sur le réseau

Câbles souterrains CUIVRE (CU) ALUMINIUM (ALU)

Caractéristiques des conducteurs BT

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