Suites et fonctions
1) Soit α un nombre irrationnel et (xk ) définie par xk = kα. Montrer que (xk ) est équirépartie modulo 1.
2) Montrer que log10 (2) est irrationnel.
3) Soient n ∈ N, j ∈ [[1, 9]], X une variable aléatoire discrète suivant la loi uniforme sur [[1, n]]. Étudier le
comportement de P(le premier chiffre de 2X en base 10 est j) lorsque n tend vers l’infini.
Exercice 3. CCP (Mlle Robelin, Dijon)
1) Énoncer le théorème des accroissements finis.
2) Soit f : [a, b] → R et soit x0 ∈ ]a, b[. On suppose que f est continue sur [a, b] et que f est dérivable
sur ]a, x0 [ et sur ]x0 , b[. Démontrer que, si f0 admet une limite finie en x0 , alors f est dérivable en x0
et f0 (x0 ) = limx→x0 f0 (x).
3) Prouver que limplication : ( f est dérivable en x0 ) ⇒ (f0 admet une limite finie en x0 ) est fausse.
Indication : on pourra considérer la fonction g définie par : g(x) = x2 sin(1/x).
Calcul différentiel
Mn (C).
e est dérivable et en déduire qu’il existe A ∈ Mn (C) tel que ∀ t, ϕ(t)
2) Montrer que ϕ e = exp(tA).
3) Conclure.
Intégration
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Exercice 12. CCP (Pascalet, Dijon)
1) Soit h(x) = x ln(x) si x ∈ ]0, 1] et h(0) = 0. Montrer que khk∞ existe.
P∞ R1
2) Montrer que n=1 n−n = x=0 x−x dx.
Exercice 13. Mines (Combes, Dijon)
R +∞
Montrer l’existence et l’unicité d’un réel x tel que l’intégrale t=0 ln t dt soit convergente de valeur
et (1 + tx )
nulle.
Exercice 14. Mines (Mulot, Dijon)
R +∞ e−at − e−bt
Pour 0 < a < b et x ∈ R, on pose F(x) = t=0
cos(tx) dt.
t
1) Montrer que F est continue et dérivable sur R.
2) Expliciter F(x).
Exercice 15. Centrale (Robin, Dijon)
R 2π P(reιθ )
Pour P, Q ∈ R[X] avec Q(0) 6= 0, on pose I(r) = θ=0 Q(reιθ )
dθ. On suppose que Q admet des racines
de modules distincts et on les classe de sorte que 0 < |λ1 | < . . . < |λq |.
1) On prend P = 1, Q = X − a avec a ∈ R∗ .
a) Écrire un script Python calculant I(r) (un formulaire des fonctions Python, notament sur les
intégrales et les complexes était fourni).
b) Faire tracer r 7→ =(I(r)) pour plusieurs a. Conjecturer.
c) Faire tracer r 7→ <(I(r)) pour plusieurs a. Que constate-t-on ?
d) Reprendre les questions précédentes avec P = 2X − 3 et Q = X2 − 3X − 4.
2) Montrer que I(r) existe pour tout réel r ∈/ {|λ1 |, . . . , |λq |} et que I(r) est réel.
3) Calculer I(r) lorsque Q = 1.
4) Montrer que I(r) est constante sur chaque intervalle [0, |λ1 |[, ]|λ1 |, |λ2 |[, . . . ,]|λq−1 |, |λq |[, ]|λq |, +∞[
et préciser les constantes.
Exercice 16. Mines (Robin, Dijon)
R +∞
Pour x ∈ R, on pose f(x) = t=0 ln(1 + xe−t ) dt. Montrer que f est développable en série entière au
voisinage de 0 et préciser ce développement.
Équations différentielles
Algèbre générale
Arithmétique
Algèbre linéaire
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Exercice 19. CCP (Combes, Dijon)
Soit E un K-espace vectoriel et u ∈ L(E). On note P = {P(u), P ∈ K[X]} et C = {v ∈ L(E) tq u◦v = v◦u}.
1) Montrer que P et C sont des sev de L(E) et que P ⊂ C.
2) Soit x ∈ E.Déterminer Fx , le plus petit sev de E stable par u et contenant x.
L(E) −→ E
3) Soit ϕx :
v 7−→ v(x).
a) Montrer que Fx = E ⇔ ϕx|P est surjective.
b) Montrer que Fx = E ⇒ P = C.
Exercice 20. Centrale (Mlle Robelin, Dijon)
1) Déterminer les morphismes d’agèbre de R[X] dans R.
2) Soit ϕ : R[X] → R un morphisme d’algèbre, déterminer tous les endomorphismes de dérivation δ qui
sont tels que :
∀ P, Q ∈ R[X], δ(PQ) = ϕ(P)δ(Q) + ϕ(Q)δ(P).
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Exercice 27. CCP (Barreaux, Dijon)
Soient n > 3 et A, B ∈ Mn (C).
1) On suppose rg(A) = n − 1 et rg(B) = 1.
a) Montrer qu’il existe U, V ∈ Mn,1 (C) tels que B = Ut V.
b) Montrer que AB = 0 ⇒ ker(A) = vect(U).
2) On suppose B = t com(A).
a) Démontrer les équivalences suivantes :
rg(A) = n ⇔ rg(B) = n ; rg(A) = n − 1 ⇔ rg(B) = 1 ; rg(A) 6 n − 2 ⇔ rg(B) = 0.
b) Montrer que tout vecteur propre pour A l’est aussi pour B. Étudier la réciproque.
c) Exprimer sp(B) en fonction de sp(A).
d) Exprimer χB en fonction de χA .
Algèbre bilinéaire
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Exercice 30. Centrale (Mlle Robelin, Dijon)
Soit G un sous-groupe de On (R). On note tr(G) = {tr(A), A ∈ G}. On dit que G est d’exposant fini
s’il existe un entier m ∈ N∗ tel que Am = In pour tout A ∈ G. Le but de cet exercice est de prouver que
l’on a :
(G est fini ) ⇔ (tr(G) est fini ) ⇔ (G est d’exposant fini).
1) Ici n = 2 et on note Rθ la matrice de la rotation d’angle θ ∈ R.
a) Écrire une fonction Python donnant Rθ .
b) Écrire une fonction Python prenant en argument deux matrices A, B et renvoyant la liste des
matrices appartenant au groupe engendré par A et B.
Indications :
- Pour éviter les boucles infinies, on effectuera les boucles sur une copie de la liste.
- On considérera que deux matrices sont égales si chacun de leurs coefficients sont distants d’au
plus 10−6 (instruction Python pour le vérifier donnée).
- On s’arrêtera à 100 éléments dans la liste si le groupe en contient davantage.
c) Vérifier que le groupe engendré par Rπ/3 et Rπ/5 est fini de cardinal 30.
d) Conjecturer le cardinal du groupe engendré par Rπ/n et Rπ/m lorsque m et n sont premiers entre
eux et le démontrer.
2) Soit G un sous-groupe de On (R). Montrer que si G est fini, alors tr(G) est fini et G est d’exposant
fini.
3) Soit A ∈ On (R) et u l’endomorphisme de Rn canoniquement associé.
a) Montrer qu’il existe des sous-espaces de dimension 1 ou 2 stables par u (étudier le polynôme
minimal de u).
b) Montrer qu’il existe F1 , ..., Fr des sous-espaces stables par u orthogonaux, de dimensions 1 ou 2,
tels que Rn = ⊕ri=1 Fi .
c) Soit G un sous-groupe de On (R) d’exposant fini. Montrer que tr(G) est fini.
4) Soit G un sous-groupe infini de On (R).
a) Montrer qu’il existe une suite (Ak ) d’éléments de G tous distincts et convergente.
b) En considérant la suite (tr(A−1 k Ak+1 )), montrer que tr(G) est infini.
5) Prouver les équivalences indiquées en début d’énoncé.
Probabilités
Géométrie
Informatique
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Divers
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solutions
Exercice 1.
1) Pour x ∈ X, n ∈ N on a |g(x) − gn (x)| 6 kg − gn k∞ 6 cste car la suite (kg − gn k∞ ) converge vers 0.
On en déduit |g(x)| 6 |g0 (x)|+ cste 6 kg0 k∞ + cste.
2) La limlite simple est f définie par f(x) = 1/x si x 6= 0 et f(0) = 0. Il n’y a pas convergence uniforme
car ni la continuité, ni le caractère borné ne sont conservés.
Exercice 2.
2ipπα
1) k=1 e2ipπxk = e
Pn − e2ipπα(n+1) = O(1).
1 − e2ipπα
2) Si log10 (2) = p/q alors 10p = 2q ce qui est impossible avec p, q entiers non tous deux nuls.
3) Le premier chiffre de 2x est égal à j si et seulement s’il existe k ∈ N tel que j × 10k 6 2x < (j + 1) × 10k ,
donc si et seulement si log10 (j) 6 {x log10 (2)} < log10 (j + 1). Par irrationnalité de log10 (2) et
équirépartition modulo 1, le nombre d’entiers x ∈ [[1, n]] vérifiant ceci est équivalent à n log10 (1 + 1/j)
et donc la probabilité à étudier tend vers log10 (1 + 1/j) quand n → ∞.
Exercice 4.
1) A q fixé, le nombre d’entiers p tels que 0 6 p 6 q et p ∧ q = 1 est au plus égal à q donc la famille
(f(p/q)/q3 )p,q est dominée par la famille (kfk∞ /q2 )q qui est sommable. On en déduit que H1 (f)
existe et |H1 (f)| 6 kfk∞ ζ(2). Étant manifestement linéaire, H1 est continue.
2) Étant croissante, g est majorée sur tout intervalle non vide et majoré, donc H2 (f) est bien défini.
Si g est discontinue à gauche en un point a alors pour toute fonction f telle que sup(f) = a, on a
H2 (f − 1/n) 6 g(a − 1/n) 6 g(a− ) < g(a) = H2 (f) pour n ∈ N∗ , donc H2 est discontinue en f. De
même si g est discontinue à droite en a.
Si g est continue en un point a et sup(f) = a alors pour toute suite (fn ) convergeant uniformément
vers f on a sup(fn ) → sup(f) = a puis par continuité de g, H2 (fn ) → H2 (f) et H2 est continue en f.
En conclusion, H2 est continue en f si et seulement si g l’est en sup f.
Exercice 5.
1) Continuité de ϕe en 0.
2) Cf. cours sur les morphismes continus de R dans A∗ où A est une algèbre normée de dimension finie.
3) On doit avoir exp(2πA) = In , ce qui amène une discussion sur les valeurs propres complexes de A.
Cette condition étant remplie, il vient ϕ(z) = exp(tA) pour tout réel t tel que z = eit .
Exercice 7.
1) f(x) = 4 + 3 .
(x + 1)2 x+1
P∞
2) ∀ x ∈ ] − 1, 1[, f(x) = n=0 (−1)n (4n + 7)xn .
Exercice 8.
3) vn+1 (x) − vn (x) = 1 ln(1 + 1/u (x)) = o(1/2n+1 ). S’agissant de séries à termes réels positifs, on
n
2n+1
peut sommer : la série de terme général vn+1 (x) − vn (x) converge ; la suite
P∞de terme général vn (x)
converge vers un réel α(x) et toujours par sommation, α(x) − vn (x) = o( k=n 1/2k+1 ) = o(1/2n ).
On en déduit un (x) ∼ exp(2n α(x)).
5) En tant que fonctions de x, un puis vn sont croissantes.
6) La série donnée en 4) est localement normalement convergente.
7) 1/(2x).
8) α(x) = ln(x) + 1/(2x) + O(1/x2 ).
Exercice 9.
1) R \ {0}.
2) f(x) + f(x + 1) = 1/x.
3) f(x) = 1/|x| + Ox→0 (1), f(x) ∼ 1/(2x) en +∞ par décroissance.
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Exercice 10. P
1) S’il y a convergence normale, alors M = Pkfn k∞ convient. S’il n’y a pas convergence normale et si
toutes les fonctions fn sont bornées, alors kfn k∞ = +∞ et on peut trouver P pour chaque n > 1 un
élément un ∈ X tel que |fn (un )| > kfn k∞ − 1/n2 . Avec un tel choix, on a |fn (un )| = +∞. Enfin,
s’il existe une fonction fn0 non bornée,
P on peut trouver xk ∈ X tel que |fn0 (xk )| > k, puis pour toute
suite (un ) telle que un0 = xk on a |fn (un )| > k.
2) Prendre des fonctions à valeurs réelles positives et à supports disjoints.
Exercice 11.
2) Soit ϕ(t) = sin2 t − 1 pour t ∈ ]0, 1]. ϕ est prolongeable par continuité en 0 donc 0 ϕ est convergente,
R1
t t
ce qui donne t=x 2 dt = − ln(x) + O(1) et on peut rentrer t=1 sin2 t dt dans le O(1).
R 1 sin t R +∞
t t
3) Intégrer deux fois par parties.
Exercice 12.
1) Fonction continue sur un compact. Par étude de fonction, on trouve khk∞ = 1/e, atteint pour
x = 1/e.
P∞ (−h(x))n
2) x−x = n=0 et on peut intégrer terme à terme, cas réel positif.
n!
R1
Le calcul x=0 (−h(x))n dx = n! se traite par intégrations par parties successives.
(n + 1)n+1
Exercice 13.
L’intégrale est convergente pour tout x ∈ R et définit une fonction strictement décroissante de x (par
dérivation sous le signe intégral ou par étude de variation en coupant l’intégrale à t = 1).
Par convergence monoyone par morceaux et donc dominée, l’intégrale a pour limites t=0 lntt dt < 0 en
R1
e
R +∞ ln t
+∞ et t=1 t dt > 0 en −∞.
e
Exercice 14. R
+∞
2) F0 (x) = t=0 (e−bt − e−at ) sin(tx) dt = = 1 − 1 = 2 x 2 − 2 x 2.
b − ix a − ix b +x a +x
2 2
Il vient F(x) = 1
2 ln b2 + x2 + cste.
a +x
On a aussi par intégration par parties :
h e−at − e−bt sin(tx) i+∞
Z +∞
d e−at − e−bt sin(tx)
F(x) = × − × dt = O(1/x)
t x t=0 t=0 dt t x
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Exercice 16.
L’intégrale définissant f(x) n’est convergente que pour x > −1. Par interversion intégrale-série, on obtient
P∞ (−1)n+1 n
f(x) = n=1 x pour tout x ∈ [−1, 1].
n2
Exercice 18.
1) BA = A−1 (AB)A.
1 1 1 1
2) Non. Avec A = 1 1
et B = −1 −1
, on a AB = (0) 6= BA.
Exercice 19.
2) Fx = huk (x), k ∈ Ni.
3) b) Si Fx = E et v ∈ C, soit P ∈ K[X] tel que v(x) = P(u)(x). Alors pour tout polynôme Q, on a
v(Q(u)(x)) = Q(u)(v(x)) = Q(u) ◦ P(u)(x) = P(u) ◦ Q(u)(x), d’où v = P(u) car Q(u)(x) décrit E.
Exercice 20.
1) Si f est un tel morphisme alors c’est en particulier une forme linéaire non nulle (car f(1) = 1), donc
ker(f) est un hyperplan de R[X]. C’est aussi un idéal, engendré par un polynôme unitaire P0 et le
caractère hyperplan impose deg(P0 ) = 1, soit P0 = X − a pour un certain a ∈ R.
Pour P ∈ R[X] on a P = (X − a)Q + P(a) (division euclidienne), d’où f(P) = P(a)f(1) = P(a). Ainsi
les seuls morphismes envisageables sont les morphismes d’évaluation, et de fait ceux-cis conviennent.
2) En notant ϕ(P) = P(a), on doit avoir avec P = (X − a)p et Q = (X − a)q :
n
En particulier δ((X − a)P ) = 0 pour tout n > 2 ainsi que pour n = 0. Si P ∈ R[X], avec la
formule de Taylor : P = k P(k) (a)(X − a)k /k!, il vient δ(P) = P0 (a)δ(X − a) pour tout polynôme P.
Réciproquement, pour tout choix d’un polynôme δ(X − a) ∈ R[X], l’application P 7→ P0 (a)δ(X − a)
convient.
Exercice 21.
1) L’intégrale est faussement généralisée.
2) sp(T ) = ]0, 1] et Eλ est la droite engendrée par x 7→ x1/λ .
Exercice 22.
2) Cayley-Hamilton.
Exercice 23.
1) Prendre u tel que fn−1 (u) 6= 0.
3) detB (Bu ) est le déterminant de Vandermonde des valeurs propres de f.
Exercice 24.
3) On sait que χA (A) = 0 et par factorisation,
Pn χA (B)Pest inversible.
n
Soient C = −χA (B)−1 et χA = k=0 ak Xk , d’où k=0 ak (Ak C − CBk ) = In . Or,
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Exercice 25.
Soit P le polynôme minimal de M2 , à racines simples par hypothèse. Si 0 n’est
Qpas racine de P, en
écrivant P = (X − λ) et en choisissant pour chaque λ une racine carrée µ, on a (M2 − µ2 In ) = 0 ce
Q
qui fournit un annulateur scindé simple pour M. Dans ce cas, M2 étant inversible, M l’est aussi et les
noyaux sont égaux à {0}.
Si 0 est racine de P, en écrivant P = XQ on obtient M2 Q(M2 ) = 0 et Q(X2 ) est scindé simple comme
précédement. Reste le facteur M2 . Notons que Im(Q(M2 )) ⊂ ker(M2 ).
Si ker(M) = ker(M2 ) alors Im(Q(M2 )) ⊂ ker(M) donc MQ(M2 ) = 0 et on a trouvé un annulateur scindé
simple ; M est diagonalisable.
Si M est diagonalisable alors M et M2 sont simultanément diagonalisables et on a ker(M) = ker(M2 )
par examen dans une base propre.
Exercice 26.
Si AP = PB alors par récurrence Ak P = PBk pour tout k ∈ N, puis par combinaison Q(A)P = PQ(B)
pour tout polynôme Q. En particulier, 0 = χA (A)P = PχA (B). Ayant P 6= 0, on en déduit que χA (B)
est non inversible, puis qu’il existe λ ∈ sp(A) tel que B − λIn est non inversible. On a alors λ ∈ sp(B).
Si λ ∈ sp(A) ∩ sp(B), soient X, Y deux colonnes non nulles telles que AX = λX et t BY = λY. Alors
P = Xt Y convient.
Exercice 27.
1) a) Prendre pour U une colonne non nulle de B. Toutes les colonnes de B sont alors proportionnelles
à celle-la ; placer les coefficients de proportionalité dans V.
b) Ces deux espaces ont même dimension 1 et AB = 0 donne une inclusion.
2) a) Le rang est la plus grande taille d’un déterminant extrait non nul.
b) Si rg(A) 6 n − 2, n’importe quel vecteur non nul est vecteur propre pour B. Dans ce cas, il n’y a
pas réciprocité.
Si rg(A) = n, alors B est proportionnelle à A−1 qui a mêmes vecteurs propres que A. Dans ce cas,
il y a réciprocité.
Si rg(A) = n − 1 et AX = 0 avec X 6= 0, alors ABX = BAX = 0 donc BX ∈ ker(A) qui est de
dimension 1, engendré par X, et X est vecteur propre pour B.
Si rg(A) = n − 1 et AX = λX avec λ 6= 0 et X 6= 0, alors λBX = BAX = ABX = det(A)X = 0
donc BX = 0 et X est vecteur propre pour B. Il n’y a pas réciprocité car si X, Y sont deux vecteurs
propres pour A associés à des valeurs propres non nulles et distinctes, alors Z = X + Y n’est pas
vecteur propre pour A mais on a quand même BZ = 0.
c) Méthode MP∗ : il est bien connu que lorsque deux matrices sont semblables, alors leurs transcoma-
trices le sont (avec la même matrice de changement de base, mais ce fait n’est pas utile ici). Étant
dans C, on peut donc supposer A triangulaire supérieure. Alors B l’est aussi et a pour coefficients
diagonaux les produits de n − 1 coefficients diagonaux de A. Le spectre de B est donc l’ensemble
des produits de n − 1 éléments pris dans la liste des n valeurs propres de A.
Méthode conforme au programme : les cas rg(A) 6 n − 2 et rg(A) = n sont élémentaires. Dans le
cas rg(A) = n − 1, on a rg(B) = 1 donc 0 est valeur propre de multiplicité au moins n − 1 et la
dernière valeur propre est tr(B), c’est-à-dire la somme des mineurs diagonaux de A, ou aussi, au
signe près, l’avant-dernier coefficient de χA . C’est le produit des valeurs propres non nulles de A
s’il y en a n − 1 et 0 s’il y en a moins.
d) Utiliser la méthode MP∗ de la réponse précédente.
Exercice
28.
1 0 0 1
2) −1
, 1 .
0 0
0 1
3) 1 0 .
√
4) C’est la norme de la matrice précédente, soit 2.
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Exercice 29.
2) A = Xt X avec X = t (x1 · · · xn ) donc pour U matrice colonne, AU = (X|U)X c’est-à-dire le projeté
orthogonal de U sur hXi. Ainsi 2A − In représente la symétrie orthogonale par rapport à hXi.
Exercice 30.
1) d) Avec un + vm = 1, on a Rvπ/n Ru π/m = Rπ/mn donc le groupe engendré par Rπ/n et Rπ/m contient
celui engendré par Rπ/mn qui est manifestement de cardinal 2mn. L’inclusion réciproque est
triviale.
2) Thm de Lagrange.
3) a) Soit P un facteur irréductible de ce polynôme minimal (donc de degré 1 ou 2) et x ∈ ker(P(u))\{0}.
Le sous-espace engendré par x, u(x) est de dimension 1 ou 2 et est stable par u.
b) cours ou récurrence.
c) Pour A ∈ G, la réduction précédente donne des restrictions de A à des sous-espaces de dimensions
1 ou 2 qui sont d’ordres finis. Dans le cas de la dimension 2, il s’agit de rotations dont l’angle est
un multiple rationnel de π et leurs traces varient dans un ensemble fini.
4) a) Thm de Bolzano-Weierstrass.
b) tr(A−1 −1 −1
k Ak+1 ) 7−→ tr(In ) = n et tr(Ak Ak+1 ) 6= n car Ak Ak+1 ∈ On (R) \ {In }.
k→∞
5) Fait.
Exercice 31. P
K
3) E(Mn ) = k=1 (1 − ( k−1 n
7−→ K.
K ) ) n→∞
P∞ Pn
4) E(Mn ) = k=1 (1 − (1 − (1 − p)k−1 )n ) = i=1 (−1)i+1 n
× 1 .
i 1 − (1 − p)i
5) P(mn > k) = P(X > k)n .
Exercice 32.
E(Y) = p/q × argth(q).
Exercice 33.
Sn étant non vide fini, maximum et minimum existent.
pP pP
k = 16 n(n+1)(2n+1) avec égalité
P 2
Avec l’inégalité de Cauchy-Schwarz, f(s) 6 s2 (k) σ2 (k) =
lorsque s = σ. C’est donc le maximum de f.
En ce qui concerne le minimum, considérons pour s ∈ Sn la permutation s0 définie par s0 (k) = n+1−s(k) :
on a f(s0 ) = 12 n(n + 1)2 − f(s) 6 16 n(n + 1)(2n + 1), d’où f(s) > 16 n(n + 1)(n + 2) avec égalité si s = σ0 .
C’est le minimum de f.
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