Enseignement moral et civique Manuel p.

 392-423

I. Attendus généraux et programme d’EMC

Le programme d’EMC est conçu pour l’ensemble du cycle 4 et définit plusieurs finalités. Si les programmes
fixent les attendus de fin de cycle et laissent les enseignants libres de leurs constructions pédagogiques,
ils précisent aussi des repères annuels de progression.
En classe de 3e, ces repères sont le prolongement du travail effectué les années précédentes. Ils sont reliés
aux programmes d’histoire et de géographie et évalués dans le cadre du diplôme national du brevet (DNB).
Dans ce manuel, les trois chapitres correspondent donc aux finalités de l’enseignement de l’EMC. Le pro-
gramme distingue les principaux repères de progression utiles en complément des contenus d’histoire
et de géographie. La référence des repères annuels peut être consultée sur Éduscol : https://eduscol.
education.fr/137/attendus-de-fin-d-annee-et-reperes-annuels-de-progression-du-cp-la-3e
Les éléments présentés ici sont des pistes destinées à aider le professeur dans la mise en œuvre des activités
pédagogiques. Elles ne visent pas l’exhaustivité, pas plus qu’elles ne proposent de modèle type de correction.

1. Les finalités de l’enseignement moral et civique d’après le programme

L’enseignement moral et civique poursuit trois finalités qui sont intimement liées entre elles :
• Respecter autrui
• Acquérir et partager les valeurs de la République
• Construire une culture civique

2. Les 4 domaines de la culture civique d’après les programmes d’EMC

(BOEN no 31 du 30 juillet 2020)
« •  La culture de la sensibilité permet d’identifier et d’exprimer ce que l’on ressent, comme de com-
prendre ce que ressentent les autres. Elle permet de se mettre à la place de l’autre.
• La culture de la règle et du droit unit le respect des règles de la vie commune et la compréhension du sens
de ces règles. Elle conduit progressivement à une culture juridique et suppose la connaissance de la loi.
• La culture du jugement est une culture du discernement. Sur le plan éthique, le jugement s’exerce à partir
d’une compréhension des enjeux et des éventuels conflits de valeurs ; sur le plan intellectuel, il s’agit de
développer l’esprit critique des élèves, et en particulier de leur apprendre à s’informer de manière éclairée.
• La culture de l’engagement favorise l’action collective, la prise de responsabilités et l’initiative. Elle
développe chez l’élève le sens de la responsabilité par rapport à lui-même et par rapport aux autres, à
la nation et à l’environnement (climat, biodiversité…). »

3. Les compétences travaillées (BOEN no 31 du 30 juillet 2020)

« Culture de la sensibilité
• Identifier et exprimer en les régulant ses émotions et ses sentiments.
• S’estimer et être capable d’écoute et d’empathie.
• Exprimer son opinion et respecter l’opinion des autres.
• Accepter les différences.
• Être capable de coopérer.
• Se sentir membre d’une collectivité.

Culture de la règle et du droit

• Respecter les règles communes.
• Comprendre les raisons de l’obéissance aux règles et à la loi dans une société démocratique.
• Comprendre les principes et les valeurs de la République française et des sociétés démocratiques.
• Comprendre le rapport entre les règles et les valeurs.

Culture du jugement
© Magnard, 2021

• Développer les aptitudes au discernement et à la réflexion critique.

• Confronter ses jugements à ceux d’autrui dans une discussion ou un débat argumenté et réglé.
• S’informer de manière rigoureuse.
• Différencier son intérêt particulier de l’intérêt général.
• Avoir le sens de l’intérêt général.
Enseignement moral et civique 215
 Culture de l’engagement
• Être responsable de ses propres engagements.
• Être responsable envers autrui.
• S’engager et assumer des responsabilités dans l’école et dans l’établissement.
• Prendre en charge des aspects de la vie collective et de l’environnement et développer une conscience civique.
• Savoir s’intégrer dans une démarche collaborative et enrichir son travail ou sa réflexion grâce à cette
démarche. »

4. Une culture civique au cœur des enseignements (BOEN no 31 du 30 juillet 2020)

« Cette culture civique irrigue l’ensemble des enseignements, elle est au cœur de la vie de l’école et de
l’établissement, elle est portée par certaines des actions qui mettent les élèves au contact de la société.
En particulier, les actions concernant l’éducation au développement durable, au service de la prise de
conscience écologique, ont vocation à contribuer à la culture de l’engagement individuel comme collectif,
citoyen avant tout, au service du respect et de la protection de l’environnement à toutes les échelles, et à
court et moyen termes.
Dans des échanges contradictoires, pouvant prendre appui sur la littérature jeunesse, des écrits docu-
mentaires ou journalistiques, les élèves sont initiés à débattre de manière démocratique et à penser de
façon critique. Ils acquièrent dans ces débats les capacités à établir des liens entre des choix, des com-
portements et leurs impacts environnementaux (climat, biodiversité, développement durable) et à com-
prendre les perspectives des acteurs impliqués dans les problématiques abordées. Celles-ci prennent
appui sur les observations du vivant, les expériences vécues dans l’école et son environnement ou l’étude
de documents qui procèdent à une progressive “acculturation” écologique. »

5. Modalités pratiques et méthodes de l’enseignement moral et civique

(BOEN no 31 du 30 juillet 2020)
« L’enseignement moral et civique articule des valeurs, des savoirs (littéraires, scientifiques, historiques,
juridiques, etc.) et des pratiques. Il requiert l’acquisition de connaissances et de compétences dans les
quatre domaines de la culture civique et donne lieu à des traces écrites et à une évaluation.
L’enseignement moral et civique s’effectue, chaque fois que possible, à partir de l’analyse de situations
concrètes. La discussion réglée et le débat argumenté ont une place de premier choix pour permettre
aux élèves de comprendre, d’éprouver et de mettre en perspective les valeurs qui régissent notre société
démocratique. Ils comportent une prise d’informations selon les modalités choisies par le professeur, un
échange d’arguments dans un cadre défini et un retour sur les acquis permettant une trace écrite ou une
formalisation.
L’enseignement moral et civique se prête particulièrement aux travaux qui placent les élèves en situation
de coopération et de mutualisation favorisant les échanges d’arguments et la confrontation des idées.
L’enseignant exerce sa responsabilité pédagogique dans les choix de mise en œuvre en les adaptant à ses
objectifs et à ses élèves. »

6. Modalité d’évaluation de l’EMC dans le cadre du DNB (BOEN no 1 du 4 janvier 2018)

« Exercice 3 : Mobiliser des compétences relevant de l’enseignement moral et civique (10 points)
Une problématique d’enseignement moral et civique est posée à partir d’une situation pratique appuyée
sur un ou deux documents. Le questionnaire qui amène le candidat à y répondre comprend des questions
à réponse courte (comme des questionnaires à choix multiples, des tableaux à compléter, des questions
simples) et une réponse plus développée. »

BIBLIOGRAPHIE
- Plusieurs numéros de La Documentation photographique récents offrent un approfondissement et des mises
en œuvre pédagogiques :
• Mathilde Larrère, « Lieux et symboles de la République », La Documentation photographique no 8130,
CNRS éditions, 2019.
© Magnard, 2021

• Mathilde Larrère, « Voter en France de 1789 à nos jours », La Documentation photographique no 8122,
La Documentation française, 2018.
• Valentine Zuber, « La laïcité en France et dans le monde », La Documentation photographique no 8119,
La Documentation française, 2017.

216
 SITOGRAPHIE
- Les ressources régulièrement mises à jour sur Éduscol R https://eduscol.education.fr/2708/enseignement-
moral-et-civique-cycles-2-3-et-4
- Les sites académiques, à l’exemple de celui de la Délégation académique à la mémoire, à la citoyenneté et à
la défense de Paris R www.ac-paris.fr/portail/jcms/p2_810020/accueil
- Les sites des institutions républicaines permettent de suivre l’actualité institutionnelle et disposent souvent
d’une page dédiée à un public jeune ou scolaire R www.elysee.fr ; www.assemblee-nationale.fr ; www.senat.fr
- Le site du Conseil constitutionnel pour découvrir histoire et textes constitutionnels R www.conseil-
constitutionnel.fr
- InitiaDroit, association d’avocats bénévoles, propose des ressources et interventions pour faire comprendre
le droit R www.initiadroit.com
- Le site Chemin de mémoires réalisé par le ministère des Armée est consacré à la mémoire et à l’histoire :
R www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr
- Le portail intergouvernemental Vie publique propose de nombreuses fiches sur les institutions :
R www.vie-publique.fr/fiches/institutions-de-la-republique
- Le portail Lumni rassemble et met à jour des ressources numériques classées en relation avec les chapitres
du programme R www.lumni.fr/college/troisieme/enseignement-moral-et-civique
- Le Clémi (Centre pour l’éducation aux médias et à l’information) offre de nombreuses ressources liant EMC
et éducation aux médias et à l’information R www.clemi.fr
- Le projet Cartooning for Peace, animé notamment par le dessinateur Plantu, permet d’accéder à de nombreux
dessins de presse en relation avec l’actualité française et internationale R www.cartooningforpeace.org

DES OUTILS POUR LE CITOYEN font d’abord référence à l’identité républicaine et

 p. 392-393
Cette double page ouvre la partie EMC du manuel.
Elle peut être exploitée comme une liste de repères
utiles à la définition de la citoyenneté, des enjeux
principaux du programme et des notions fonda-
mentales. La citoyenneté est d’abord l’apparte-
nance à une même communauté politique. Les
droits et les devoirs sont définis par la loi, dont la
Constitution est la norme fondamentale. Le vote
fonde la légitimité du pouvoir politique et est l’ex-
pression du pouvoir populaire. Ainsi le « métier
de citoyen » passe-t-il par le vote et s’incarne-t-il
à l’occasion de journées mémorielles qui visent à
rassembler la nation.
1. Identifiez les principaux événements
de l’histoire de France auxquels font référence
les journées de commémoration.
Les journées de commémoration sont inscrites dans
© Magnard, 2021
démocratique de la France. Elles commémorent
aussi les principaux conflits de l’histoire nationale et
européenne. Ces journées visent à rassembler les
Français autour d’une histoire commune pour ren-
forcer l’unité et la cohésion du pays.
2. Relevez la place occupée par la mémoire
de la Révolution de 1789 dans les commémo-
rations et les lois de la République.
Les élèves sont invités à retrouver dans les docu-
ments les références à la fête nationale du 14 juillet
(prise de la Bastille, puis fête de la Fédération) et à
la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen,
inscrite dans le bloc de constitutionnalité.
3. Citez les dates des prochaines élections
organisées en France.
En s’appuyant sur l’actualité électorale, il est pos-
sible d’envisager un travail d’enquête et de suivi du
déroulement du scrutin pour présenter le fonction-

le calendrier et contribuent à faire vivre la commu-
nauté civique. Elles expriment une conscience de
l’histoire nationale et symbolisent des valeurs de la
République. Ainsi, elles sont une composante de la
culture citoyenne. Les journées de commémoration
nement du vote et son caractère démocratique. La
présentation des candidats peut être un bon moyen
d’étudier et d’incarner les principaux clivages qui
structurent la vie politique et la répartition des
compétences institutionnelles.
Enseignement moral et civique 217
 4. Justifiez, à l’aide des documents
et de vos connaissances acquises en histoire,
la raison pour laquelle la France est à la fois
une république et une démocratie.
Les deux termes doivent être définis et précisés
pour ce qu’ils sont. L’élève est invité à reprendre
les deux définitions proposées et à argumenter en
évoquant par exemple : vote au suffrage universel
218
comme fondement de la démocratie, pouvoir du
peuple, souveraineté populaire ; l’élection du chef
de l’État et des autres institutions représentatives
pour des mandats limités dans le temps comme
incarnation de la République. Les connaissances
acquises en histoire peuvent être réinvesties en
reprenant l’histoire des étapes du droit de vote
depuis la Révolution française.
© Magnard, 2021
 CHAPITRE 1 Respecter autrui Manuel p. 394-403

I. Place dans le programme

1. Convergences avec l’histoire
L’infographie d’ouverture, p. 394, permet d’identifier les connaissances d’histoire à réinvestir en EMC.

2. Finalités de l’enseignement moral et civique (BOEN no 31 du 30 juillet 2020)

« La morale enseignée à l’école est une morale civique en lien étroit avec les principes et les valeurs de
la citoyenneté républicaine et démocratique. L’adjectif “moral” de l’enseignement moral et civique ren-
voie au projet d’une appropriation par l’élève de principes garantissant le respect d’autrui. Cette morale
repose sur la conscience de la dignité et de l’intégrité de la personne humaine, qu’il s’agisse de soi ou des
autres, et nécessite l’existence d’un cadre définissant les droits et devoirs de chacun.
Respecter autrui, c’est respecter sa liberté, le considérer comme égal à soi en dignité, développer avec
lui des relations de fraternité. C’est aussi respecter ses convictions philosophiques et religieuses, ce que
permet la laïcité. »

3. Attendus de fin de cycle 4 (BOEN no 31 du 30 juillet 2020)

« • Identifier, comprendre les différents sentiments, leurs registres d’expression pour développer, en les
exprimant et en les régulant, ses émotions et ses sentiments permettant une capacité d’écoute et d’empathie.
• Prendre conscience du rapport de soi aux autres et savoir accepter des différences en ayant conscience
de la dignité et de l’intégrité de la personne humaine.
• Comprendre en situation le rôle de la loi et des règles dans un cadre qui définit les droits et devoirs de
chacun.
• Savoir identifier, rechercher les composantes et les critères de validité des jugements moraux.
• Être capable de confronter ses jugements à ceux d’autrui dans une discussion ou un débat argumenté
et réglé tout en développant des aptitudes au discernement et à la réflexion critique.
Au cycle 4, le travail autour de l’expression des sentiments et de leurs registres d’expression se poursuit
en continuité du cycle  3. La capacité d’écoute et d’empathie est à mobiliser sur les situations d’étude
selon les modalités choisies par l’enseignant. Le travail se conduit en situation, il ne peut avoir comme
seul objet la recherche d’émotions. L’identification et la compréhension de la prise de décision comme de
la responsabilité de ses paroles, de ses actes sont à mobiliser sur l’ensemble du cycle comme question-
nement ou grille d’analyse des objets étudiés. L’exercice du jugement moral s’appuie sur les questions
étudiées. Il se pratique en situation dans des discussions réglées ou des débats réglés pour confronter ses
jugements à ceux des autres et favoriser les aptitudes au discernement, ainsi qu’à la réflexion critique. »

SITOGRAPHIE
- Le site du Défenseur des droits présente des histoires vécues accessibles aux élèves :
R https://defenseurdesdroits.fr/fr/histoires-vecues
- Le site Égalité contre le racisme R www.egalitecontreracisme.fr
- Le site Éducadroit permet de mettre en activité les élèves autour de la question du droit et de la lutte contre
les discriminations R https://educadroit.fr
- La DILCRAH (Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT)
R www.gouvernement.fr/dilcrah
- Les sites associatifs ou d’ONG peuvent être consultés dans le cadre de la lutte contre les discriminations :
R www.licra.org ; https://sos-racisme.org ; www.sos-homophobie.org
- La Charte de la laïcité accompagnée de ressources complémentaires :
R https://eduscol.education.fr/1620/la-laicite-l-ecole-outils-et-ressources
- Le ministère de la Justice explique le fonctionnement de la justice des mineurs :
© Magnard, 2021

R www.ado.justice.gouv.fr/index.php
- La dimension internationale du droit peut être abordée par le biais de l’action de l’Unicef :
R www.unicef.fr/sites/default/files/convention-des-droits-de-lenfant.pdf

CHAPITRE 1 – Respecter autrui 219

 II. Repères annuels de progression
• « Le travail privilégie l’étude de la conscience et de la responsabilité individuelle et collective en lien avec
les discriminations, les questions morales et éthiques de la société dans un rapport à la loi. En lien avec
le programme d’histoire et en réinvestissant le travail mené en 5e et en 4e sur le respect, la tolérance et la
responsabilité individuelle et légale, les élèves travaillent sur l’antisémitisme, le racisme et la xénophobie.
• Les discriminations religieuses et les formes d’expression des convictions religieuses et philosophiques
sont étudiées dans leur rapport avec le principe de la laïcité. La lutte contre toutes les discriminations
dans la société d’aujourd’hui est à aborder sur le plan du respect de la dignité et de l’intégrité de la per-
sonne humaine. Dans le cas d’une discussion ou d’un débat réglé, les élèves sont amenés à argumenter
sur la responsabilité de chacun dans les situations de harcèlement ou de discrimination. Le rôle et l’im-
plication des acteurs étatiques et associatifs sont à considérer.
•  Les élèves connaissent le rôle de la loi dans la société et sont capables d’en identifier les finalités :
volonté de protection avec l’exemple de la mise en place de la justice des mineurs en France, volonté de
garantir l’égalité entre les individus pour ce qui est des lois reconnaissant et promouvant l’égalité femme-
homme. Le contexte d’instauration des droits sociaux et leur évolution sont travaillés en lien avec le pro-
gramme d’histoire.
• Les élèves découvrent, par des exemples concrets, la dimension internationale du droit. »

III. Réponse aux questions familles les plus pauvres, militantisme dans la

Les éléments présentés ici sont des pistes desti-
nées à aider le professeur dans la mise en œuvre
des activités pédagogiques. Elles ne visent pas
l’exhaustivité, pas plus qu’elles ne proposent de
modèle type de correction.
DOSSIER ENGAGEMENT.
La Défenseure des droits,
un engagement pour le respect
des libertés et de l’égalité p. 395
Les documents proposés permettent de présenter
la Défenseure des droits et de relever les princi-
pales missions qui sont les siennes. Ces missions
expriment un engagement au service du respect
d’autrui et de la lutte contre les discriminations.
1. Identifiez les principales missions
de la Défenseure des droits. (doc. 1 et 2)
La Défenseure des droits agit pour lutter contre les
discriminations. Les discriminations définies par
la loi sont contraires au principe d’égalité républi-
caine. Elles concernent des situations concrètes
vécues par les citoyens, qui peuvent alors s’adres-
ser à cette institution pour obtenir le respect de
leurs droits et libertés.
lutte contre la précarité et la pauvreté.
3. Citez d’autres associations ou organisations
qui agissent pour défendre les droits de chacun.
Le doc.  1 fait référence à ATD Quart Monde. Les
élèves peuvent en réaliser une présentation. Ils
sont aussi amenés à citer d’autres ONG, qu’elles
agissent en priorité au service des droits humains
(LDH, LICRA, Sos Racisme, Amnesty International,
SOS Homophobie, etc.) ; de la lutte contre la pau-
vreté (Restos du Cœur, Secours populaire, Secours
catholique,  etc.)  ; de l’aide d’urgence (Médecins
sans frontières, Médecins du monde…). Les élèves
peuvent aussi évoquer des associations ou organi-
sations à l’échelle locale dans des champs d’inter-
vention solidaire plus spécifiques.
4. Situation pratique. Pour quelle cause pourriez-
vous vous mobiliser ? Expliquez les raisons
de votre engagement en essayant de convaincre
vos camarades.
Cette mise en situation pratique peut prendre plu-
sieurs formes au choix de l’enseignant. Elle peut
être l’occasion d’amorcer un travail d’expres-
sion orale argumentée en temps limité. Elle peut
aussi introduire un débat réglé sur la question de
l’engagement.

2. Présentez Claire Hédon. Pourquoi peut-on dire DOSSIER 1. Lutter contre toutes
qu’elle est engagée au service de l’égalité ? (doc. 1) les intolérances et les discriminations
Avant d’être nommée par le président de la Répu-  p. 396-397
© Magnard, 2021

blique en 2020, pour un mandat de six ans, Claire

Hédon était déjà engagée au service des droits des
citoyens et de l’égalité. Les documents permettent
de reconstituer son parcours : journalisme, action
en faveur de l’éducation des jeunes issus des
220
Les documents permettent de définir avec préci-
sion la notion de discrimination, d’en identifier des
formes et d’évoquer les moyens de s’y opposer par
la loi ou l’engagement civique.
 1. Relevez trois situations mentionnées
dans le doc. 3. Expliquez en quoi elles révèlent
une pratique de discrimination. (doc. 1 à 3)
Le doc. 3 est issu du site du Défenseur des droits. Il
reproduit plusieurs exemples concrets de discrimi-
nation. La question amène donc à définir le terme
et à confronter certaines de ces situations au texte
de la loi en citant précisément les documents : une
caractéristique réelle ou supposée, qui aboutit au
traitement différent et inégal d’une personne.
2. Relevez des informations précises qui
montrent que les discriminations sont contraires
aux principes de la République. (doc. 1 et 2)
Les doc.  1 et 2 citent textuellement les principes
républicains d’égalité et de liberté remis en cause
par les discriminations. Là encore, les exemples
tirés des documents permettent aux élèves d’illus-
trer précisément leur réponse.
3. Décrivez la manière dont la loi protège
les citoyens et lutte contre les discriminations,
les préjugés, les stéréotypes et l’intolérance.
Identifiez les actions évoquées par les
documents pour y faire face. (doc. 1 et 4)
La loi protège les Français en général en définis-
sant des règles communes et des sanctions en
cas de non-respect de celles-ci. Les inégalités de
droits, les discriminations ou les violences fon-
dées sur l’intolérance sont punies par la loi. Dans
le cas d’une discrimination, la condamnation peut
aller jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 €
d’amende. La justice peut donc être amenée à agir
lorsqu’une telle situation lui est signalée. La loi
permet aussi à tout citoyen de saisir le Défenseur
des droits ou de porter plainte.
4. Situation pratique. Avez-vous repéré dans
le collège ou dans votre entourage des situations
de rejet ou de discrimination ? Expliquez ce que
vous ressentez. Comment pourriez-vous agir
pour les combattre ?
Cette mise en situation pratique réinvestit les défi-
nitions étudiées dans ce dossier. En impliquant
les élèves, elle permet d’une part de vérifier la
compréhension de la notion de discrimination,
mais aussi de réfléchir à ce qui en est la source et
notamment des stéréotypes ou préjugés qui sont à
l’origine des propos ou attitudes discriminatoires.
DOSSIER 2. La laïcité :
© Magnard, 2021
un principe républicain  p. 398-399
La laïcité est un principe fondamental de la Répu-
blique qui contribue à garantir le respect des
convictions et des droits de chacun.
1. Indiquez le nom et la date du texte qui accorde
la liberté religieuse en France. (doc. 1 et 3)
La liberté religieuse est assurée depuis la Révolu-
tion française de 1789. La Déclaration des droits
de l’homme et du citoyen affirme la liberté reli-
gieuse en reconnaissant la liberté d’opinion dans
son article  11. D’autres lois seront ensuite adop-
tées pour préciser la définition et l’application du
principe de laïcité.
2. Décrivez la place occupée par l’école
dans l’histoire de la laïcité. (doc. 1)
La laïcité de l’État s’affirme progressivement. Elle
concerne d’abord le droit civil. L’école y occupe une
place centrale. Les lois scolaires de Jules Ferry
rendent l’école gratuite, obligatoire et laïque en
1881-1882. La laïcisation de l’école précède donc
la loi de séparation des Églises et de l’État de 1905.
L’interdiction du port des signes ostentatoires en
2004 et la publication de la Charte de la laïcité en
2013 renforcent la laïcité à l’école.
3. Identifiez les droits et les devoirs qui relèvent
de la laïcité. (doc. 1, 2 et 3)
La question amène à reprendre la définition pro-
posée de la laïcité en citant les documents. La laï-
cité n’est pas une opinion, elle est inscrite dans le
droit et s’impose à tous. En assurant la neutralité
de l’État, elle garantit la liberté de conscience, le
droit individuel de ne pas croire, de croire, ou de
pratiquer sa croyance. La laïcité impose aussi le
devoir de respecter les règles définies par l’État
pour garantir la liberté d’expression, protéger
l’égalité et lutter contre toutes les discriminations.
Les croyances sont du domaine de la vie privée et
ne doivent pas remettre en cause les lois laïques.
4. Choisissez un des articles de la charte
de la laïcité et expliquez comment il est appliqué
dans la vie de la classe et dans le collège.
En quoi cela permet-il de favoriser le respect
de chacun ? (doc. 3 et 4)
Ces articles de la Charte de la laïcité peuvent
être commentés en définissant chaque terme de
manière précise. Les élèves peuvent proposer une
reformulation simplifiée et adaptée à leur quoti-
dien. À l’échelle du collège, ils sont un des fonde-
ments du vivre ensemble et une condition du res-
pect de chacun.
5. Situation pratique. Le 9 décembre est la
journée anniversaire de la loi du 9 décembre 1905
concernant la séparation des Églises et de l’État.
Imaginez une action concrète pour y participer.
Cette situation pratique peut s’intégrer de manière
durable dans le projet d’établissement et être une
étape d’un parcours citoyen articulé autour des prin-
cipales journées commémoratives et mémorielles.
CHAPITRE 1 – Respecter autrui 221
 DOSSIER 3. Respecter la liberté
d’expression  p. 400-401
Le droit à la liberté d’expression permet le respect
de toutes les opinions et des droits républicains.
1. Relevez des expressions qui montrent
que la loi garantit la liberté de la presse. (doc. 1)
Des références précises aux trois documents sont
attendues. Elles permettent de reconnaitre la
place fondamentale de la liberté d’expression dans
le droit français en lien avec l’histoire des combats
démocratiques et de la République. Chacun est
libre d’écrire, de dessiner ou de s’exprimer, dans
les limites définies par la loi.
2. Identifiez les limites à la liberté d’expression
d’après la loi. Comment pouvez-vous
les expliquer ? (doc. 1)
Comme tous les droits, cette liberté est limitée par
des devoirs, définis avec précision par la loi. Les
élèves peuvent en relever certains et faire le lien
avec les dossiers précédents concernant la lutte
contre les discriminations ou la laïcité. Ainsi, les
limitations de la liberté d’expression ne sont tolé-
rées que pour garantir l’ordre public ou protéger
les droits et libertés. Tous les supports d’expres-
sion publique (presse écrite, audiovisuel, Internet
et réseaux sociaux) sont concernés par ces règles
de droit.
3. Identifiez, d’après le texte, les menaces qui
pèsent sur la liberté de la presse. Pourquoi
faut-il s’engager pour défendre cette liberté ?
(doc. 3)
La liberté de la presse concerne l’ensemble des
contenus d’une publication. La presse est donc
libre d’écrire ou de dessiner. Seule la loi peut
limiter ce droit en fonction des règles présentées
dans la réponse précédente. Défendre le droit à
la liberté d’expression et à la liberté de la presse
revient à défendre la liberté d’opinion. Sans liberté
de la presse, il n’y a pas de démocratie. Un lien
utile peut être fait avec certains chapitres du pro-
gramme d’histoire en rappelant la place centrale
de la censure dans le fonctionnement des régimes
totalitaires.
4. Pour comprendre un dessin de presse ou une
caricature, il faut l’analyser. Choisissez une des
illustrations et présentez-la en 4 étapes. (doc. 2)
Il est possible de choisir d’autres illustrations en
lien direct avec l’actualité. L’important est de pro-
poser une démarche qui vise à distinguer la des-
cription du commentaire pour comprendre le pro-
pos du dessinateur.
Exemple de réponses pour le dessin A réalisé par
Plantu.
222
a. Que voit-on sur ce dessin ? (observation
et description)
On peut décrire les trois parties du dessin en le
lisant par exemple de gauche à droite (une ville en
ruine, un Président épuisé, un hôpital en crise, etc.)
b. À quelle actualité le dessinateur fait-il référence ?
(contexte)
Publié en novembre  2020, ce dessin de presse
publié à la Une du quotidien Le Monde évoque la
situation française liée à la pandémie : une crise
économique et sociale liée à la baisse de l’activité
économique, une crise sanitaire majeure à l’hôpital
et dans les services de santé, etc.
c. Que veut nous dire le dessinateur
sur cet événement ? (interprétation)
Le dessinateur montre l’ampleur de la crise et
décrit les difficultés du président de la République
qui ne semble pas en mesure de répondre à la
demande des citoyens. Ces derniers réclament et
semblent se plaindre de toute part. En faisant le
grand écart entre enjeux économiques et sani-
taires, le pouvoir semble dépassé par les événe-
ments et incapable de trouver de bonnes solutions.
d. Qu’en pensez-vous ? Êtes-vous d’accord avec
le message porté par ce dessin ? (argumentation)
Le point de vue de l’auteur apparait alors pour ce
qu’il est, une opinion, que l’on est libre de parta-
ger ou pas. Cet exercice peut être l’occasion pour
les élèves de revenir sur leur perception de la crise
pandémique.
5. Situation pratique. Au collège, vous avez
le droit à une liberté d’opinion et d’expression.
Identifiez comment cette liberté est définie par
le règlement intérieur et pourquoi elle est limitée.
Cette mise en situation prolonge l’activité sur la
liberté d’expression et permet à l’élève de l’iden-
tifier à la vie du collège en fonction du projet
d’établissement.
ET EN EUROPE ? La Convention
européenne des droits de l’homme
(1950) p. 402
1. Relevez les droits définis dans le texte.
Expliquez pourquoi ces droits protègent
les libertés individuelles des Européens.
La Convention européenne des droits de l’homme a
© Magnard, 2021
été adoptée en 1950. Ces extraits font écho à cer-
tains des droits présentés dans le chapitre. Les
élèves peuvent donc citer des expressions proches
de celles du droit national, par exemple sur la
liberté d’expression et d’information.
 2. Identifiez la manière dont ce texte évoque
l’expression des convictions individuelles. À l’aide
des pages précédentes et de vos connaissances,
expliquez pourquoi les lois de la République
respectent ces droits européens.
La France applique cette convention comme
47 autres pays européens. La République reconnait
et doit respecter le droit européen et la compétence
de la Cour de justice installée à Strasbourg. Ainsi, la
liberté d’expression des convictions individuelles est
reconnue et confirme le contenu des lois françaises.
Les limites fixées par la loi sont aussi admises à
l’échelle européenne comme le détaille l’article 10. 2.
3. Connaissez-vous une autre organisation
internationale à laquelle la France appartient ?
Réalisez une recherche et décrivez comment
elle peut intervenir dans la vie des Français.
Il est possible ici de reprendre le travail réalisé en
histoire et en géographie concernant les traités sur
le fonctionnement de l’Union européenne et de réin-
vestir les connaissances des élèves sur le lien entre
droit français et droit européen. Les élèves peuvent
aussi évoquer l’Organisation internationale de la
francophonie, ou citer l’ONU et des organisations
qui y sont associées comme l’Unesco ou l’Unicef.
4. Situation pratique. La Convention internationale
des droits de l’enfant a été adoptée en 1988
par l’Unicef. Le texte est composé de 54 articles.
Choisissez un article précis, expliquez
ce que vous en comprenez et comment il est
appliqué au collège et dans votre vie.
Le texte de la Convention internationale des droits
de l’enfant permet à chaque élève de s’impliquer en
deux temps : d’abord le résumé ou la reformulation
d’un des articles, puis l’explication/explicitation de la
manière dont il est vécu. Le travail peut être réalisé
en groupe et donner lieu à une présentation orale.
BREVET. Sujet blanc :
La justice des mineurs en France p. 403
1. Identifiez deux circonstances précises
dans lesquelles un mineur peut être présenté
à la justice. (doc. 1)
Le mineur peut être présenté devant un juge s’il
commet une infraction (vol, violences, etc.) ou bien
s’il est en danger et a besoin d’être protégé. Depuis
© Magnard, 2021
1945, la justice des mineurs comporte donc deux
dimensions : une justice pénale pour sanctionner
les mineurs délinquants, une justice civile pour
protéger les mineurs en danger.
2. Citez une phrase du texte qui explique
que la justice des mineurs est différente
de celle des majeurs. (doc. 1)
La spécificité de la justice des mineurs peut être
évoquée par plusieurs références au document :
des règles particulières, un magistrat spécialisé,
des décisions qui insistent sur la dimension éduca-
tive de la justice, etc.
3. Relevez dans le texte deux exemples
de décisions qui peuvent être prises
par un juge des enfants. Comment peut-il
protéger un mineur ? (doc. 1)
Le mineur est responsable de ses actes. Ainsi, il
peut être arrêté et placé en garde à vue dès l’âge
de 13 ans. Le juge peut alors décider de le pour-
suivre devant un tribunal. Après un signalement
de mise en danger, le juge des enfants peut aussi
assurer la protection et l’assistance éducative d’un
mineur.
4. Expliquez pourquoi les sanctions sont
proportionnelles aux infractions. (doc. 2)
La justice en général prononce des sanctions
proportionnelles aux infractions commises. Les
faits les moins graves peuvent donner lieu à des
mesures de réparation. Pour les actes les plus
graves, les sanctions pénales peuvent être sévères
et inclure une peine d’emprisonnement.
5. Vous avez fait votre stage de 3e au tribunal
auprès d’un juge des enfants. Présentez à vos
camarades ce que vous avez observé. Expliquez-
leur que la justice peut les protéger en cas
de besoin. Utilisez des éléments issus
des documents ou vos connaissances
personnelles pour illustrer votre discours.
Il s’agit ici de reprendre les arguments tirés du
questionnement en proposant une présentation
qui réponde à la consigne. On peut évoquer par
exemple : une justice spécifique qui concerne les
mineurs ; une justice qui vise à protéger les jeunes
en danger  ; une justice qui peut prononcer les
peines adaptées pour favoriser une réparation.
CHAPITRE 1 – Respecter autrui 223
 CHAPITRE 2 A
 cquérir et faire partager les valeurs
de la République Manuel p. 404-413

I. Place dans le programme

1. Convergences avec l’histoire et la géographie
L’infographie d’ouverture, p. 404, permet d’identifier les connaissances d’histoire et de géographie à réin-
vestir en EMC.

2. Finalités de l’enseignement moral et civique (BOEN no 31 du 30 juillet 2020)

« Le code de l’éducation affirme “qu’outre la transmission des connaissances, la Nation fixe comme mis-
sion première à l’école de faire partager aux élèves les valeurs de la République” (article L 111-1). Cette
mission est réaffirmée dans le Socle commun de connaissances, de compétences et de culture : “L’École
a une responsabilité particulière dans la formation de l’élève en tant que personne et futur citoyen. Dans
une démarche de coéducation, elle ne se substitue pas aux familles, mais elle a pour tâche de transmettre
aux jeunes les valeurs fondamentales et les principes inscrits dans la Constitution de notre pays”.
Les valeurs et principes de la République fondent le pacte républicain garant de la cohésion nationale, en
même temps qu’ils protègent la liberté de chaque citoyen. Les transmettre et les faire partager est une
œuvre d’intégration républicaine ; ces valeurs et principes relient la France à la communauté des nations
démocratiques, à l’échelle européenne comme à l’échelle mondiale.
Les quatre valeurs et principes majeurs de la République française sont la liberté, l’égalité, la fraternité,
et la laïcité. S’en déduisent la solidarité, l’égalité entre les hommes et les femmes, ainsi que le refus de
toutes les formes de discriminations. L’enseignement moral et civique porte sur ces principes et valeurs,
qui sont nécessaires à la vie commune dans une société démocratique et constituent un bien commun
s’actualisant au fil des débats dont se nourrit la République. »

3. Attendus de fin de cycle 4 (BOEN no 31 du 30 juillet 2020)

« • Intégrer le rapport entre les règles et les valeurs pour comprendre les raisons de l’obéissance aux
règles et à la loi dans une société démocratique.
• Connaître et comprendre le fondement des principes et des valeurs de la République française et des
sociétés démocratiques.
• Comprendre que l’action politique met en jeu les valeurs en démocratie.
• Reconnaître et identifier ce qui permet de se sentir membre d’une communauté et qui favorise la cohé-
sion sociale.
Au cycle 4, la connaissance des valeurs et principes de la République est approfondie : l’élève comprend
par une réflexion en situation comment ils peuvent être mis en tension. Il saisit comment ils peuvent être
structurants pour l’action de l’État, la notion de nation et la diversité des appartenances sont abordées.
L’ensemble du cycle présente les différents moyens d’expression du citoyen. »

SITOGRAPHIE
- Le site du Panthéon R www.paris-pantheon.fr
- Les clés de la République propose des vidéos réalisées sur les valeurs républicaines et le fonctionnement
des institutions R http://lesclesdelarepublique.fr/lessymboles-2
- Le portail gouvernemental permet d’accéder à de nombreuses ressources en complément des autres sites
institutionnels indiqués en introduction R www.gouvernement.fr
- En ouverture sur les questions européennes, se référer au portail R www.touteleurope.eu
© Magnard, 2021

II. Repères annuels de progression

« • Le travail conduit est plus spécifiquement mené autour des composantes de la communauté natio-
nale : les élèves sont capables de faire le lien entre la fraternité et la cohésion sociale. Ils sont amenés
à identifier ce qui permet de se sentir membre de la communauté nationale.
CHAPITRE 2 – Acquérir et faire partager les valeurs de la République 225
 • Ce travail peut être mené en s’appuyant sur les temps forts de construction et d’identification nationale
qui favorisent la cohésion sociale comme par exemple les journées mémorielles.
• Les élèves étudient les institutions de la Ve République.
• La connaissance des fonctions régaliennes – défense, diplomatie, justice, police et fiscalité – de l’État
permet de comprendre le rôle de garant de la cohésion sociale qui lui revient.
• Les élèves savent que la France est une République laïque : ils étudient les grandes lois laïques et
savent identifier les enjeux de la laïcité.
• En travaillant sur le principe de la décentralisation et sur les rapports entre l’État et les collectivités
locales, les élèves comprennent que la communauté nationale qui se veut intégratrice prend aussi en
compte les particularités locales.
• Par l’étude de la francophonie, ils découvrent qu’elle est également ouverte sur le monde.
• Le travail de l’année permet de faire comprendre que les valeurs et les principes de la République
peuvent être identifiés dans le fonctionnement et les actions de l’État. »

III. Réponse aux questions 4. En utilisant les documents, expliquez dans

Les éléments présentés ici sont des pistes desti-
nées à aider le professeur dans la mise en œuvre
des activités pédagogiques. Elles ne visent pas
l’exhaustivité, pas plus qu’elles ne proposent de
modèle type de correction.
DOSSIER ENGAGEMENT. Le Panthéon,
un lieu de mémoire républicain p. 405
Les cérémonies mémorielles organisées au Pan-
théon symbolisent les valeurs de la République.
1. Identifiez les symboles de la République
présents lors de cette cérémonie. (doc. 1 et 2)
Les documents permettent de repérer le drapeau
tricolore et l’hymne national. Ces symboles rap-
pellent l’histoire de la Révolution française de 1789.
2. Citez les valeurs de la République auxquelles
fait référence le discours présidentiel lors
de la cérémonie au Panthéon. (doc. 1 et 2)
En célébrant la mémoire de Simone Veil, le pré-
sident de la République fait référence à plusieurs
valeurs et principes républicains. Les élèves
peuvent les retrouver en tirant du texte les mots de
la devise républicaine : défense de la liberté, com-
bat pour l’égalité de toutes et tous, promotion de la
fraternité et d’une république sociale, défense de
la démocratie, etc.
3. Expliquez pourquoi ces valeurs et principes
sont inscrits dans la Constitution. (doc. 2)
Il est possible de reprendre la définition du mot
quelle mesure on peut affirmer que
les cérémonies au Panthéon rassemblent
les Français autour des valeurs de la République.
Le Panthéon affiche sur son fronton l’inscription
« Aux grands hommes, la patrie reconnaissante ».
Le monument contribue à distinguer des person-
nalités emblématiques de la République. Décidées
et conduites par le président de la République, les
cérémonies de panthéonisation sont un moment de
commémoration nationale. À travers la personnalité
honorée, ici Simone Veil, s’incarnent des valeurs.
L’objectif est de renforcer la cohésion nationale, le
sentiment d’unité autour d’une même histoire.
5. Situation pratique. Identifiez un monument
public proche de votre collège. Expliquez
les symboles républicains qui y sont représentés.
Cette mise en situation vise à expliciter les enjeux
de la mémoire locale en repérant et en décryptant
des monuments fréquentés parfois quotidienne-
ment sans que leur signification soit nécessaire-
ment comprise (monument aux morts, fronton d’un
bâtiment municipal, statue…). À cette occasion il
est important de distinguer ce qui relève du patri-
moine historique et de la mémoire républicaine
proprement dite.
DOSSIER 1. Être citoyen en France
 p. 406-407
Il s’agit ici de présenter certains des droits et
devoirs liés à nationalité.
1. Identifiez les quatre conditions d’accès
à la nationalité française. (doc. 1)
© Magnard, 2021

« Constitution » pour répondre à la question. Le

texte de loi fondamental affirme des valeurs et des
principes qui doivent être respectés en toute cir-
constance par les institutions et inspirer toutes les
lois votées et appliquées.
226
La question appelle un prélèvement d’informations
et une reformulation des quatre situations présen-
tées dans le document : droit du sang, droit du sol,
mariage, naturalisation.
 2. Expliquez où et comment se déroule
une cérémonie de naturalisation. Identifiez
les symboles républicains évoqués. (doc. 2)
L’acquisition de la nationalité française par natura-
lisation n’est pas automatique, c’est une décision
prise par l’administration. Elle concerne des étran-
gers qui en font la demande, souvent après de nom-
breuses années de résidence en France. Les céré-
monies de naturalisation sont publiques. Ici, elle se
déroule dans une salle de la préfecture et s’accom-
pagne d’une mise en scène symbolique : un accueil
par le représentant de l’État dans le département,
la présence du buste de Marianne, le drapeau trico-
lore et l’hymne national, la distribution d’une copie
des textes fondamentaux de la République, etc. En
recevant sa nouvelle nationalité, le naturalisé reçoit
des papiers, mais est également intégré dans une
communauté de valeurs et de symboles.
3. Relevez les droits et les devoirs liés
à la citoyenneté française. (doc. 3 et 4)
Les documents permettent de relever le fait que
la citoyenneté garantit des droits, mais implique
aussi des devoirs. Les élèves peuvent en détailler
plusieurs parmi les droits politiques, civiques, éco-
nomiques et sociaux. Ces droits s’accompagnent
de nombreux devoirs comme : le devoir de respec-
ter les lois, de participer à la Défense nationale, de
contribuer à l’exercice de la justice, d’accomplir son
devoir civique, de payer des impôts et des cotisations
sociales, etc. La Déclaration des droits de l’homme
et du citoyen de 1789 associait déjà droits et devoirs.
L’article 4 affirmait ainsi que « la liberté consiste à
pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ».
4. Expliquez dans quelle mesure ces droits
et devoirs illustrent les trois mots de la devise
républicaine. (doc. 4)
Les élèves peuvent réinvestir leurs connaissances
historiques issues du chapitre sur la refondation
républicaine de 1946. Il est possible de relever les
liens entre la création de la Sécurité sociale et les
termes de la devise républicaine. Par exemple, elle
garantit la liberté de chacun en assurant une protec-
tion contre les accidents de la vie, assure une égalité
de tous dans l’accès à la santé, exprime la fraternité
d’une société républicaine solidaire. Égalité et frater-
nité sont confortées par le mode de financement juste
et proportionné des dépenses de sécurité sociale.
5. Situation pratique. Créez un support de votre
choix (affichette, dépliant, panneau…) sur lequel
vous présenterez un exemple concret pour
favoriser le civisme au collège : « Et pour moi,
le civisme c’est… »
© Magnard, 2021
Les élèves peuvent s’inspirer des droits et devoirs
évoqués dans les doc. 3 et 4. Ils peuvent aussi se
référer aux dossiers du chapitre précédent concer-
nant la lutte contre les discriminations.
CHAPITRE 2 – Acquérir et faire partager les valeurs de la République
DOSSIER 2. La Ve République, des
institutions démocratiques  p. 408-409
La présentation des institutions permet de prolon-
ger le travail fait en histoire dans le cadre de l’étude
de la Ve République.
1. Identifiez les principaux pouvoirs du président de
la République d’après la Constitution. (doc. 1 et 2)
Ces extraits de la Constitution permettent d’identi-
fier plusieurs composantes du pouvoir présidentiel
en citant des expressions tirées du texte : chef de
l’État ; placé à la tête du pouvoir exécutif (nomina-
tion du Premier ministre et du Gouvernement)  ;
chef des armées et responsable de la politique
étrangère ; équilibre du pouvoir législatif (droit de
dissolution de l’Assemblée nationale, de référen-
dum et promulgation des lois) ; disposant de pou-
voirs exceptionnels (droit de grâce), etc.
L’ampleur de ces pouvoirs est liée à leur origine
démocratique, le Président étant élu pour 5 ans au
suffrage universel direct renouvelable une fois.
2. Identifiez les relations entre le Président
et le Parlement. (doc. 1, 2 et 3)
Si les pouvoirs exécutif et législatif sont répartis en
plusieurs institutions différentes, ils ne sont pas
totalement séparés : le président de la République
peut dissoudre l’Assemblée nationale et il nomme
le Premier ministre et le Gouvernement. Il peut
aussi proposer de faire voter directement les Fran-
çais par l’organisation de référendums.
3. Présentez les deux chambres du pouvoir
législatif et identifiez leurs trois fonctions
principales. (doc. 3, 4 et 5)
Les documents permettent de différencier Assem-
blée nationale et Sénat sur plusieurs aspects : suf-
frage, durée du mandat, différence de relation au
gouvernement et dans le processus de finalisation
de l’approbation de la loi, etc.
Les trois fonctions principales sont : la discus-
sion et le vote de la loi ; le contrôle du gouverne-
ment  ; la représentation nationale des Français.
Les députés de l’Assemblée nationale étant élus au
suffrage universel direct, il est normal que ce soit
la chambre qui dispose du pouvoir de censure du
gouvernement et du dernier mot en cas de désac-
cord avec le Sénat dans le processus législatif.
4. Expliquez quelles sont les étapes du vote
de la loi en France. Montrez que le vote de la loi
est démocratique. (doc. 4 et 5)
Les élèves reprennent ici les principales étapes du
vote de la loi en suivant son déroulement de l’ori-
gine à l’exécution. Le schéma peut être complété
par un exemple tiré de l’actualité, mettant en évi-
dence les enjeux d’un débat politique concret.
227
 Plusieurs éléments témoignent du caractère démo-
cratique du vote de la loi en France : la diversité et
la séparation des acteurs politiques, le temps du
débat et de la discussion devant les deux chambres
parlementaires, la possibilité d’amendement, le
vote par des représentants élus par les citoyens,
une vérification de la conformité du texte de loi à la
Constitution et aux droits fondamentaux, etc.
5. Situation pratique. « Le président
de la République a beaucoup de pouvoir, mais il
n’a pas tous les pouvoirs », François Mitterrand,
9 décembre 1981. Vous êtes chargé d’expliquer
cette déclaration d’un ancien Président
à vos camarades. Relevez dans les documents
des éléments qui montrent d’abord l’importance
des pouvoirs du Président, puis des éléments
qui révèlent leurs limites.
Cette situation pratique peut prendre la forme
d’une expression orale. Elle s’apparente à un exer-
cice de synthèse des documents qui peut être orga-
nisée en deux temps : les pouvoirs présidentiels
éminents  ; les limites par les autres institutions.
Si le président de la République est le « chef de
l’État », il est élu pour représenter le peuple : son
pouvoir est donc limité dans le temps et dans les
faits par l’équilibre avec les autres institutions.
DOSSIER 3. L’État et les collectivités
territoriales  p. 410-411
En complément du travail effectué en géographie,
les documents visent à montrer comment le fonc-
tionnement de l’État permet de prendre en compte
les particularités locales.
1. Identifiez les acteurs en charge
du fonctionnement des écoles, des collèges
et des lycées. (doc. 1 et 3)
Depuis la loi de décentralisation de 1982, si l’édu-
cation demeure nationale (par exemple dans la
définition de ses programmes, des diplômes et
des règles laïques), elle est décentralisée en ce qui
concerne la gestion et l’équipement des bâtiments.
Ainsi les écoles relèvent des communes, les col-
lèges du département et les lycées de la région.
2. Relevez les moyens dont dispose
le Gouvernement pour faire appliquer la loi
sur tout le territoire. Expliquez ce qu’est
une fonction régalienne. (doc. 1 et 2)
La République étant indivisible, la loi est la même
pour tous et sur tout le territoire. Le pouvoir des
ministères s’applique partout. Les représentants
de l’État et les agents de la fonction publique
garantissent une application égale de la loi. Il est
possible de reprendre un des exemples précis du
doc.  1 pour expliciter le rôle de l’administration
228
centrale et des services publics dans l’exécution
des lois.
Comme le précise le doc.  1, les fonctions réga-
liennes sont les missions dont les actions relèvent
uniquement de l’État (la défense, la politique étran-
gère, la police, la justice, les impôts). Le terme fait
référence au fait que ces fonctions datent de la
mise en place de l’État royal sous l’Ancien Régime.
3. Présentez les relations entre l’État
et les collectivités territoriales. (doc. 1, 2 et 4)
La loi a une portée nationale. Elle définit des com-
pétences spécifiques transférées par l’État aux
collectivités territoriales. Les collectivités territo-
riales sont administrées par des conseils élus dont
les pouvoirs sont définis par la loi. Dans chaque
territoire un représentant du gouvernement (préfet
de région ou de département) est chargé de contrô-
ler l’action de ces collectivités et de vérifier que les
lois sont respectées.
4. Situation pratique. Réalisez une recherche
et une courte présentation orale : identifiez
les deux conseillers départementaux
qui représentent le canton du collège. Expliquez
comment ils interviennent dans la politique
éducative à l’échelle locale.
Cette mise en situation a pour objectif de mieux
faire comprendre aux élèves les compétences
du conseil départemental et l’action des élus à
l’échelle locale. Les représentants du département
au conseil d’administration du collège peuvent
éventuellement être sollicités et venir dans la
classe à la rencontre des élèves.
ET EN EUROPE ? Valeurs et symboles
de la citoyenneté européenne p. 412
1. Identifiez les conditions à remplir pour être
citoyen de l’Union européenne.
Cet extrait permet de faire un parallèle entre
citoyenneté française et citoyenneté européenne.
Sont citoyens de l’Union européenne tous les
citoyens des 27 pays membres de l’UE.
2. Relevez les droits politiques et les libertés liés
à cette citoyenneté européenne. Connaissez-vous
d’autres droits liés à cette appartenance
de la France à l’Union européenne ?
La citoyenneté européenne implique des droits
politiques dans l’ensemble des pays membres. Cet
extrait du traité de Lisbonne permet de mettre en
© Magnard, 2021
évidence le droit de vote et d’éligibilité aux élec-
tions municipales et européennes sur le lieu de
résidence. Parmi les libertés liées à l’Union, on
peut citer la liberté de circulation et de vie dans
l’ensemble de l’espace politique européen. En
 parallèle au programme d’histoire et de géogra-
phie, les élèves doivent être en mesure de citer
d’autres composantes du droit européen comme
la mobilité étudiante ou l’équivalence des diplômes
universitaires.
3. Identifiez les symboles de l’Union européenne.
Expliquez dans quelle mesure ils peuvent
permettre de créer un sentiment d’appartenance
à une même communauté.
Les traités européens définissent des symboles qui
ont pour objectif de créer un sentiment de commu-
nauté d’appartenance. Ainsi l’Union européenne
dispose d’un drapeau, d’un hymne et d’une journée
de l’Europe fixée le 9 mai, lendemain de l’anniver-
saire de la capitulation nazie, exprimant ainsi son
ambition première de pacification continentale.
4. Situation pratique : pour célébrer le 9 mai,
le collège organise une fête de l’Europe.
Choisissez un pays de l’Union européenne et
réalisez une présentation orale de ses symboles :
son drapeau, sa devise, son hymne et la date
de sa fête nationale. De quand datent-ils
et quelle est leur signification ?
Cette mise en situation peut être envisagée en
association avec les professeurs de langues
vivantes, une fête de l’Europe pouvant s’intégrer
dans une semaine des cultures des langues ensei-
gnées dans l’établissement. À défaut, des groupes
d’élèves peuvent incarner et représenter chacun
un pays membre de l’Union européenne.
BREVET. Sujet blanc : Le Conseil
constitutionnel et les valeurs
de la République p. 413
1. Relevez le nombre de membres du Conseil
constitutionnel et identifiez par qui ils sont
nommés. (doc. 1)
Le Conseil constitutionnel est composé de
9  membres nommés pour 9  ans. Les élèves sont
invités à relever que 3 sont désignés par le pré-
sident de la République – et parmi eux le président
© Magnard, 2021
CHAPITRE 2 – Acquérir et faire partager les valeurs de la République
de l’institution –, 3 par le président de l’Assemblée
nationale et 3 par le président du Sénat.
2. Identifiez la décision concrète prise
par le Conseil constitutionnel. (doc. 2)
Le doc. 2 évoque une décision prise par le Conseil
constitutionnel à la suite d’une requête en question
prioritaire de constitutionnalité (QPC). Ici, l’aug-
mentation des droits d’inscription à l’université est
déclarée inconstitutionnelle. Les « sages » s’ap-
puient sur le préambule de la Constitution de 1946,
intégré au bloc de constitutionnalité et affirmant la
gratuité de l’éducation.
3. Relevez dans chaque document une fonction
précise exercée par le Conseil constitutionnel.
(doc. 1 et 2)
Les élèves peuvent relever plusieurs éléments pré-
cis et notamment le contrôle de la validité consti-
tutionnelle des lois votées par le Parlement, ou
bien la proclamation des résultats des élections
présidentielles.
4. Présentez les valeurs de la République
sur lesquelles se base le Conseil pour prendre
ses décisions.
Le Conseil constitutionnel prend ses décisions en
faisant référence au texte de la Constitution. Ainsi,
il doit en respecter tous les principes, dont ceux de
la devise républicaine : Liberté, Égalité, Fraternité.
5. Expliquez à l’aide des documents et
de vos connaissances pourquoi on peut dire que
le Conseil constitutionnel est le « protecteur
de la Constitution et de l’État de droit ».
Cette question amène à rédiger un paragraphe
de synthèse qui reprend l’essentiel des réponses
tirées de l’étude de ces documents concernant le
Conseil constitutionnel. Ce paragraphe peut par
exemple évoquer : la composition du Conseil  ;
son rôle pour vérifier la constitutionnalité/légalité
des lois  ; sa compétence dans le jugement de la
régularité/validité des élection nationales. Ainsi, il
protège la Constitution, la démocratie et le droit de
tous les citoyens.
229
 CHAPITRE 3 Construire une conscience civique Manuel p. 414-423

I. Place dans le programme

1. Convergences avec l’histoire et la géographie
L’infographie d’ouverture, p. 414, permet d’identifier les connaissances d’histoire et de géographie à réin-
vestir en EMC.

2. Finalités de l’enseignement moral et civique (BOEN no 31 du 30 juillet 2020)

« La conception républicaine de la citoyenneté insiste à la fois sur l’autonomie du citoyen et sur son appar-
tenance à la communauté politique formée autour des valeurs et principes de la République. Elle signale
l’importance de la loi et du droit, tout en étant ouverte à l’éthique de la discussion qui caractérise l’espace
démocratique.
Elle trouve son expression dans le Socle commun de connaissances, de compétences et de culture, selon
lequel l’École “permet à l’élève d’acquérir la capacité à juger par lui-même, en même temps que le sen-
timent d’appartenance à la société”. Ce faisant, elle permet à l’élève de développer dans les situations
concrètes de la vie scolaire son aptitude à vivre de manière autonome, à participer activement à l’amélio-
ration de la vie commune et à préparer son engagement en tant que citoyen. »

3. Attendus de fin de cycle 4 (BOEN no 31 du 30 juillet 2020)

« • Exprimer son opinion et respecter l’opinion des autres dans une discussion réglée ou un débat réglé.
• Développer une aptitude à la réflexion critique pour construire son jugement et différencier son intérêt
particulier de l’intérêt général.
• Être responsable par rapport à ses propres engagements notamment en coopérant à un travail de groupe.
• Construire le sentiment d’appartenance à la collectivité.
• Comprendre les raisons de l’obéissance aux règles et à la loi dans une société démocratique.
• S’engager et assumer des responsabilités dans l’établissement et prendre en charge des aspects de la
vie collective et de l’environnement et développer une conscience civique, sociale et écologique (rôle et
action des éco-délégués en établissement et en classe).
• Avoir conscience des droits et de devoirs de l’individu comme citoyen dans une société démocratique.
• Comprendre et connaître les principes et les valeurs de la République pour favoriser la cohésion sociale.
• Comprendre le lien entre la défense de la République et la Défense nationale.
Au cycle 4, l’objectif est d’appréhender progressivement tous les aspects de la culture civique dans une
dimension pratique, afin que les élèves, après une prise de conscience, comprennent le sens de la res-
ponsabilité liée à l’engagement dans une société démocratique. »

SITOGRAPHIE
- Le portail consacré aux éco-délégués :
R www.education.gouv.fr/des-eleves-eco-delegues-pour-agir-en-faveur-du-developpement-durable-10835
- Le déroulement et le résultat des élections référencés par le ministère de l’Intérieur :
R www.interieur.gouv.fr/Elections
- Une présentation pédagogique des missions de la Défense nationale :
R www.defense.gouv.fr/portail/liste-acces-directs-profils/jeunes/la-defense
- Une vidéo de présentation des OPEX :
R www.cheminsdememoire.gouv.fr/sites/default/files/editeur/Commemoration_Opex_Web.mp4
- Les corps de l’armée françaises décrivent leurs missions :
R www.etremarin.fr ; www.sengager.fr/ambassadeurs ; https://devenir-aviateur.fr
© Magnard, 2021

- Une présentation de la JDC dans le cadre du parcours de citoyenneté :

R www.defense.gouv.fr/jdc/parcours-citoyennete
- Le service civique R www.service-civique.gouv.fr

CHAPITRE 3 – Construire une conscience civique 231

 II. Repères annuels de progression
« •  En lien avec les programmes d’histoire et l’étude des institutions de la Ve  République, les élèves
abordent la place et le rôle du vote, de la représentation et la question de l’opinion publique dans le
débat démocratique. Ils comprennent ce qu’est une démocratie représentative. L’étude de l’opinion
publique est enrichie par la prise en compte du contexte actuel qui est celui d’une société numérique
marquée par l’importance des réseaux sociaux.
• Dans le cadre du parcours de citoyen les élèves acquièrent des connaissances sur la Défense et la sécu-
rité nationales, les enjeux et le cadrage des engagements militaires européens et internationaux de la
France.
• Les élèves étudient les différentes modalités de l’engagement : associatif, politique, syndical, au service
de l’État et de la nation et affermissent ainsi leur connaissance de la démocratie participative. »

III. Réponse aux questions et les hommes, la lutte contre l’homophobie, la

Les éléments présentés ici sont des pistes desti-
nées à aider le professeur dans la mise en œuvre
des activités pédagogiques. Elles ne visent pas
l’exhaustivité, pas plus qu’elles ne proposent de
modèle type de correction.
DOSSIER ENGAGEMENT.
Agir en citoyen pour le développement
durable p. 415
Les documents proposés mettent en évidence une
diversité des formes de l’engagement des jeunes
pour le développement durable.
1. Relevez deux slogans mis en avant par
les jeunes sur cette photographie. (doc. p. 414)
Cette photographie a été prise lors d’une manifes-
tation organisée dans le contexte d’un mouvement
international de jeunes militants visant à faire
pression sur les gouvernements pour intensifier la
lutte contre le réchauffement climatique. Plusieurs
slogans expriment avec légèreté et humour des
préoccupations sérieuses. L’utilisation de l’anglais
témoigne aussi des enjeux internationaux de cette
mobilisation.
2. Relevez trois missions d’un éco-délégué.
(doc. 1)
Au sein des établissements scolaires, les éco-
délégués remplissent quatre missions essentielles
présentées dans ce document. Les élèves doivent
en relever trois au choix pour montrer la place qui
peut être la leur dans un engagement écorespon-
sable à l’échelle du collège.
défense du droit des migrants, la solidarité envers
les personnes les plus pauvres ou touchées par la
précarité. L’ensemble témoigne d’une conscience
des enjeux de société.
4. Décrivez les formes et les moyens de
mobilisation de la jeunesse. (doc. p. 414, 1 et 2)
Les jeunes disposent du droit de vote à partir de
18  ans. Pourtant, l’abstention des jeunes élec-
teurs est importante. L’expression électorale n’est
donc pas le seul moyen de mobilisation et d’enga-
gement et concerne aussi les mineurs : partici-
pation à des manifestations et des mobilisations
citoyennes, engagement auprès d’associations,
prise de position et relai numérique sur des sujets
de société, comportements et choix responsables
de consommation, etc.
5. Situation pratique. Vous souhaitez devenir
éco-délégué :
• Rédigez un texte ou une affiche pour expliquer
vos motivations.
• Présentez votre programme à vos camarades.
Ici, les élèves sont invités à s’exprimer. Ils sont
amenés à synthétiser le contenu des documents,
mais surtout à expliquer ce qui leur tient à cœur
et qui donne ou pourrait donner lieu à un enga-
gement personnel. Les élèves peuvent donc faire
référence à leur propre expérience. Cette mise en
situation peut aussi s’appuyer sur le projet d’éta-
blissement et des perspectives d’aménagement
débattues dans le cadre du conseil d’administra-
tion du collège.

3. Identifiez d’autres thématiques qui mobilisent DOSSIER 1. Le vote des citoyens

les jeunes. (doc. 2) dans une démocratie représentative
© Magnard, 2021

L’article du journal Le Monde met en évidence plu-  p. 416-417

sieurs thématiques qui peuvent mobiliser la jeu-
nesse en dehors de la lutte contre le réchauffement
climatique, et cite par exemple : le combat contre
les discriminations, l’égalité entre les femmes
232
La diversité des candidatures et des partis poli-
tiques qui s’expriment pendant les campagnes
électorales permet aux citoyens de choisir
 librement en fonction de leurs attentes et de leurs
convictions.
1. Relevez deux éléments qui montrent
que la France est une démocratie représentative.
(doc. 1, 2, 3 et 4)
Les documents mettent en évidence le rôle central
des élections dans le fonctionnement du système
démocratique. Le rappel de la définition de la notion
de démocratie représentative est illustré par des
exemples précis : suffrage universel direct, partis
politiques qui expriment une diversité d’opinions,
élection du candidat disposant d’une majorité des
voix, mandat électoral limité dans le temps, etc.
2. Décrivez comment les campagnes électorales
assurent la liberté de choix politique. (doc. 1, 2 et 4)
L’organisation des campagnes électorales est
encadrée par la loi afin de garantir la libre expres-
sion des opinions politiques et de permettre que
les élections se déroulent dans les conditions les
plus démocratiques possibles : liberté de candida-
ture dans les limites fixées par la loi, publication
des programmes électoraux, sensibilisation des
électeurs par la diffusion de tracts et l’organisation
de réunions publiques, égalité du temps de parole
à la radio et la télévision, etc.
3. Présentez les différentes étapes du vote
et du dépouillement. (doc. 2 et 3)
Le vote est libre, égal et secret. Ainsi, il est pos-
sible de repérer plusieurs éléments qui assurent le
respect de la souveraineté populaire : vérification
d’identité à l’entrée du bureau de vote, neutralité de
comportement des assesseurs, isoloir, enveloppe
touchée exclusivement par l’électeur, signature de
la liste d’émargement, comptage et dépouillement
public des bulletins, etc. À l’issue du dépouillement
les résultats sont annoncés dans chaque bureau
de vote en détaillant : inscrits, votants, suffrages
exprimés et suffrages obtenus par chaque candi-
dat. Ici, les documents permettent de rappeler aux
élèves la différence entre ces termes et d’évoquer
les bulletins blancs et nuls.
4. Expliquez dans quelle mesure la participation
des citoyens est indispensable à la vie
démocratique. (doc. 1 et 5)
La démocratie étant synonyme de pouvoir au
peuple selon son étymologie grecque, la volonté
des citoyens doit être respectée afin de fonder une
légitimité populaire au pouvoir et de garantir l’ex-
pression de la souveraineté nationale. Les docu-
© Magnard, 2021
ments mettent en évidence plusieurs éléments qui
peuvent être repérés : assurer la représentation de
toutes les opinions, faire en sorte que le vainqueur
de l’élection soit véritablement majoritaire et donc
légitime, etc.
5. Situation pratique. Vous êtes stagiaire dans
un journal local. À la demande de son directeur,
réalisez une fiche de présentation de
la prochaine élection organisée en France :
date, mode de scrutin, principaux candidats
et leurs partis politiques. Puis, choisissez
un des candidats et relevez deux propositions
de son programme dans le domaine de
l’éducation et pour les jeunes.
Cette mise en situation s’appuie directement sur
l’actualité politique. Elle vise à sensibiliser les
élèves aux enjeux d’une campagne électorale et
à la compréhension de la diversité des opinions
politiques.
DOSSIER 2. L’organisation
de la Défense nationale  p. 418-419
La Constitution précise comment s’organise la
Défense nationale et la loi votée par le parlement
en fixe les principales missions. Les armées sont
donc intégrées au système démocratique.
1. Qui est le chef des armées ? (doc. 1 à 3)
D’après la Constitution, c’est le président de la
République qui est le chef des armées. La politique
de défense est ensuite conduite par le Premier
ministre et le ministre des Armées. Le Parlement
contrôle les décisions du gouvernement, vote le
budget militaire et déclare la guerre.
2. Relevez trois missions de la Défense nationale.
(doc. 2)
La loi définit les missions principales de la Défense
nationale. Les élèves peuvent en préciser certaines
à l’aide du texte : identifier les menaces, proté-
ger la population, assurer l’intégrité du territoire,
défendre les institutions de la République. Le budget
de la défense représente environ 50 milliards d’eu-
ros et finance une armée qui dispose par exemple
d’un porte-avion, de 9  sous-marins nucléaires, et
de plus de 200 chars et avions de chasse.
3. Expliquez le rôle de la JDC et son importance
pour développer un esprit de défense auprès
des jeunes. (doc. 4)
La Journée Défense et Citoyenneté est une des
composantes du parcours de citoyenneté. Tous
les jeunes Français de plus de 16  ans doivent se
faire recenser et participent ensuite à cette jour-
née obligatoire. Toute une classe d’âge reçoit ainsi
des informations sur les missions de la Défense
nationale et les carrières offertes dans le cadre des
armées. Cette journée est l’occasion d’une prise de
conscience des enjeux de défense et de la place
que chacun peut y occuper.
CHAPITRE 3 – Construire une conscience civique 233
 4. Situation pratique. Dans le cadre
des parcours avenir et citoyen, vous présentez
à l’oral un métier de la Défense nationale
à la classe. Sur les sites defense.gouv.fr
ou sengager.fr, choisissez un exemple et relevez :
le nom du métier, la formation et les modes de
recrutement, les qualités nécessaires,
les missions, les avantages et inconvénients.
En s’appuyant sur les liens proposés, les élèves
s’informent et s’exercent à une présentation orale
qui peut s’intégrer dans le cadre du parcours
citoyen de l’oral du brevet.
Les militaires évoluent dans des environnements
d’une grande diversité selon la force armée dans
laquelle ils sont engagés. L’armée française est
composée de près de 270 000 femmes et hommes,
dont 200  000  militaires dit « actifs » répartis en
4 corps d’armée. La Défense nationale emploie aussi
de nombreux civils spécialisés dans des métiers
accessibles à tous selon le niveau de diplôme.
DOSSIER 3. Les engagements
de la Défense nationale p. 420-421
Les missions assurées par les armées évoluent
pour s’adapter aux enjeux contemporains et faire
face aux menaces qui pèsent contre les Français et
les intérêts de la France.
1. Identifiez les territoires où interviennent
les armées françaises. (doc. 1, 3 et 4)
Les armées françaises interviennent d’abord sur le
territoire national, en métropole ou en Outre-mer.
Elles assurent aussi des opérations extérieures,
les OPEX, dans le cadre des engagements inter-
nationaux de la France auprès de ses alliés (par
exemple l’OTAN) ou au service du maintien de la
paix dans le cadre de l’ONU. Le doc. 1 cite l’inter-
vention Barkhane au Sahel où la France est mili-
tairement engagée aux côtés de 5 États africains.
2. Expliquez et illustrez chacune des 3 missions
suivantes assurées par les armées françaises :
protéger, dissuader, intervenir. (doc. 1, 2 et 3)
Plusieurs éléments peuvent être relevés sur les
documents pour évoquer les modalités d’interven-
tion des armées : la protection des Français face
à la menace terroriste, la dissuasion pour contrer
des menaces venues de l’extérieur, l’intervention
dans des situations d’urgence en métropole ou
dans le cadre des OPEX.
3. Décrivez les menaces qui pèsent sur la France.
(doc. 2, 3 et 4)
La France doit s’adapter en permanence aux enjeux
internationaux et à des menaces qui visent le
pays. Les documents évoquent spécifiquement la
234
menace terroriste et djihadiste, les cyberattaques,
et la crise sanitaire provoquée par la pandémie
de Covid-19. La réponse peut être développée en
faisant le lien avec le programme d’histoire et les
enjeux géopolitiques actuels.
4. Expliquez comment la Défense nationale s’adapte
pour faire face à ces menaces. (doc. 2, 3 et 4)
Face à ces menaces, les armées s’adaptent en
modernisant les équipements de défense et en
déployant des moyens matériels et humains le
plus rapidement possible sur les théâtres d’opéra-
tion attendus. Les armées s’appuient aussi sur les
alliances de la France.
5. Situation pratique. L’un de vos professeurs
de langues vivantes vous charge d’expliquer
à un correspondant étranger ce que vous avez
retenu du rôle de l’armée dans la défense de la
France. Rédigez un argumentaire en présentant
les motivations, la diversité des missions
et le bilan de l’action des soldats français.
La forme de cette activité est laissée à la libre appré-
ciation du professeur. Elle revient à réaliser une syn-
thèse des connaissances acquises ici, mais peut aussi
donner lieu à une exploitation plus approfondie dans
le cadre du parcours citoyen. Trois éléments peuvent
être mis en évidence pour respecter la consigne :
l’organisation de la Défense nationale  ; ses princi-
pales missions ; la diversité des actions menées par
les armées françaises face aux menaces.
ET EN EUROPE ? La politique
européenne de sécurité
et de défense commune p. 422
1. Relevez les objectifs de la politique
européenne de sécurité commune et l’action
des États membres.
La Politique de sécurité et de défense commune
(PSDC) donne à l’Union européenne la possibi-
lité d’utiliser des moyens militaires et civils pour
répondre aux crises internationales. Elle peut
être engagée au service de la protection d’un pays
membre qui serait menacé.
Les pays membres mobilisent des moyens mili-
taires et agissent au nom de l’UE. En 2021, 17 opé-
rations sont en cours en Europe, en Afrique et au
Proche et Moyen-Orient.
2. Identifiez les partenaires et alliés qui sont associés
à l’UE pour assurer la sécurité des Européens.
© Magnard, 2021
L’UE mène une politique de promotion de la paix
qui contribue à protéger ses habitants. La sécurité
des populations européennes est aussi assurée par
les alliances militaires auxquelles appartiennent la
majorité des États membres de l’UE. L’OTAN en est
 la plus importante, en rassemblant 28 pays euro-
péens, les États-Unis et le Canada.
3. Confrontez et établissez les points communs
et les différences qui existent entre cette défense
européenne et ce que vous avez appris
de la Défense nationale.
La Défense nationale est un des fondements de la
souveraineté française. L’armée française bénéfi-
cie de moyens matériels et humains importants. La
France est la seule puissance de l’UE à disposer d’un
porte-avions et de la force de dissuasion nucléaire.
En revanche, même si elle se fixe des objectifs
ambitieux, la défense européenne est encore très
limitée dans ses moyens et ses capacités d’inter-
vention. Elle doit composer avec les intérêts par-
fois divergents des pays qui constituent l’UE. Ainsi,
la défense n’occupe pas une place centrale dans la
politique européenne.
4. Sélectionnez une des opérations à laquelle
participe l’UE et relevez ses objectifs,
ses missions et les acteurs qui y participent.
Pour entamer leur travail de recherche et de présen-
tation, les élèves peuvent consulter la page consacrée
aux questions de défense sur le site toute.leurope.eu :
www.touteleurope.eu/l-ue-dans-le-monde/la-poli-
tique-de-securite-et-de-defense-commune-psdc/
BREVET. Sujet blanc : Le Service
Civique et l’engagement des jeunes
 p. 423
1. Relevez une définition du Service Civique. (doc. 1)
Le premier paragraphe du doc. 1 peut être cité par
les élèves en évoquant : « un engagement volon-
taire […] au service de l’intérêt général ».
2. Identifiez deux caractéristiques des volontaires
qui participent au Service Civique. (doc. 1 et 2)
Depuis sa création en 2010, le Service Civique a
mobilisé plus de 430 000 jeunes. Plusieurs éléments
© Magnard, 2021
peuvent être relevés pour caractériser les partici-
pants : ce sont des volontaires, âgés de 16 à 25 ans,
engagés pour une mission précise auprès d’un
organisme collectif, n’ayant pas besoin de diplôme
spécialisé, etc.
3. Décrivez deux domaines d’action et deux
exemples de missions confiées aux bénévoles
du Service Civique. (doc. 1 et 2)
Les missions sont confiées par des associations,
des collectivités ou des organismes publics. Elles
peuvent correspondre à 9 domaines d’action cités
par le doc.  1. Les illustrations et le doc.  2 per-
mettent d’identifier l’aide auprès des SDF, l’accom-
pagnement d’un groupe sportif ou des actions de
soutien scolaire.
4. Expliquez le slogan utilisé dans cette
campagne de communication : « Une mission
pour chacun au service de tous. » (doc. 1 et 2)
Le slogan cité fait référence à la campagne de
communication lancée pour les 10 ans du Service
Civique. Les missions servent la collectivité. Elles
sont donc au service de tous. Ceux qui s’y engagent
trouvent leur place et peuvent acquérir une expé-
rience utile qui complète leur parcours scolaire.
Cet engagement offre une place à tous ceux qui
souhaitent y participer.
5. Situation pratique. Vous souhaitez devenir
volontaire du Service Civique. Rédigez une courte
lettre de motivation en expliquant les raisons
de votre engagement et le domaine d’action
dans lequel vous souhaitez exercer votre
mission. Inspirez-vous des expériences évoquées
dans les documents pour expliquer votre choix.
Au croisement du parcours citoyen et du parcours
avenir, cette mise en situation synthétise des
connaissances acquises sur le sujet et fait appel
à l’engagement personnel. Les trois parties pro-
posées peuvent amener l’élève à expliciter pour-
quoi, comment et dans quel domaine il envisage un
engagement au service d’une cause collective.
CHAPITRE 3 – Construire une conscience civique 235