Hélas, après l'été nous attendait le revers de la médaille. L'automne a été maussade pour les budgets et pour l'avenir de la
recherche, en France et surtout en Europe. Certes, le budget 2013 de la recherche est loin d'être mauvais, l'emploi sera préservé et la
création de mille postes - en verra-t-on jamais la couleur ? - dans les universités a été annoncée. Mais les budgets des organismes
sont à la peine et une dizaine d'universités sont à la limite du dépôt de bilan. Pour mon laboratoire, c'est une année très mauvaise
pour le budget et même pour l'emploi, qui s'ajoute aux deux précédentes, qui ne l'étaient pas moins. Je discutais récemment avec un
collègue qui, face à cette situation déprimante, me confiait son envie de fuir très loin pour... pouvoir continuer ses travaux.
Quand on regarde au-delà des frontières, le tableau est désolant. Les salaires des chercheurs en Grèce et en Espagne ont été
fortement réduits, parfois jusqu'à 30 %. Le budget de la recherche en Espagne a été diminué en quatre ans de 40 %. Partout en
Europe, la recherche publique est maltraitée, un peu comme tous les services
publics.
Toutefois, la santé, la préservation de l'environnement, l'éducation et la recherche ne sont pas de simples gadgets que notre
société peut réduire impunément. Il en va de la qualité de la vie de tous aujourd'hui et demain. Il est facile de prédire que
prochainement le monde aura besoin d'encore plus de chercheurs, d'ingénieurs et de personnels techniques qualifiés. Pourquoi
s'étonner du fait qu'une carrière scientifique ne soit pas plus prisée par les jeunes ? Ils savent qu'après la thèse les attendent des
années d'emploi précaire. Les bac + 8 qui gagnent le gros lot d'une embauche au CNRS se retrouveront avec un salaire (1 750 euros
par mois) qui est largement inférieur à celui d'un ingénieur dans le secteur privé.
Le choix de l'austérité pour ces secteurs est suicidaire : le cupio dissolvi ("désir de mourir") d'une civilisation ?
Alors que la science européenne atteint des niveaux mondialement reconnus, on choisit de la pénaliser. Derrière
ces décisions, il doit y avoir un bug dans le logiciel...
Une des raisons pour lesquelles l'information scientifique a la cote, c'est qu'elle permet de s'extraire de la grisaille du
quotidien. Ainsi la découverte du boson de Higgs, c'est un peu l'équivalent européen du premier
homme sur la Lune. Personne ne s'était aventuré jusque-là, et maintenant nous l'avons fait. A juste titre, nous
pouvons avoir un petit sentiment de satisfaction.
Quelles seront alors les découvertes en 2013 ? Le satellite Planck, qui étudie le rayonnement fossile de
l'Univers, dévoilera ses résultats très attendus. J'entends parler d'une possible mesure de la masse des neutrinos. Sans doute cette
moisson de mesures nous révélera la nature de l'Univers avec une précision inégalée. On peut aussi imaginer des résultats inattendus
dans les expériences LHC : les analyses continueront en effet pendant le long arrêt jusqu'à la fin 2014. La sagesse est comme la
chouette, elle prend son envol à la tombée de la nuit.
L’auteur déplore
A- L’excès d’individualisme freinant le progrès social global.
B- La polémique à caractère moral sur l’utilité de l’aide sociale.
C- La difficulté d’aborder objectivement la question de la solidarité.
D- L’inefficacité des systèmes régissant les plans d’action humanitaires.
Selon l’article,
A- Les obligations publiques sont assurées par la sphère privée.
B- L’échec de l’Etat providence modifie les valeurs de solidarité.
C- L’Etat finance des associations idéologiquement proches de lui.
D- La distribution des aides publiques nécessite des opérateurs privés.
Selon l’auteur
Le tout-Paris aveyronnais était convié par le cuisinier Michel Bras pour la dédicace de son luxueux
livre de recettes (éditions du Rouergue), jeudi 19 décembre, à la Maison de l'Aveyron. Estimés à quelque
300 000, les membres de cette communauté, qui, de cafés de quartier en grandes brasseries, constituent
la "bistrocratie aveyronnaise" ne manquent pas d'occasion de se retrouver. Leur légendaire solidarité perdure,
notamment dans les amicales, qui sont d'efficaces réseaux de relations.
C'est dans les années 1830-1840 que des paysans pauvres, qui parcouraient souvent à pied les
700 kilomètres entre l'Aveyron et Paris, commencent à s'y installer. Ils s'y font porteurs d'eau, hissant dans les
étages des immeubles des seaux de 10 à 15 litres. Plus tard, ils vendent le charbon ; l'épouse sert à boire aux
clients. Dès lors, la vocation de cafetier est née. A mesure que leur installation se fait plus confortable, les
Aveyronnais hébergent un jeune frère, un cousin, qui, plus tard, prendra à son tour une gérance.
Avant la première guerre mondiale, le système se consolide avec la création, par des Aveyronnais, des
entreprises qui assurent le commerce de gros des boissons. Tout en livrant le café, la bière et le vin, les
familles Tafanel, Richard et Bertrand jouent les rôles de banquier et d'agent immobilier. Grâce à leurs visites
régulières dans les cafés, ils repèrent les garçons efficaces et peuvent jouer les intermédiaires en cas de
cession.
Michel Bras
La particularité des Aveyronnais qui s’installaient à Paris à la fin du XIXe siècle est
A. Qu’ils ont tous gardé des petits commerces.
B. Que leurs femmes faisaient des travaux de couture.
C. Qu’ils sont entrés dans le même secteur professionnel.
D. Qu’avant d’arriver, ils travaillaient dans les mines de charbon.
Carrousel
« Carousel », dont l’histoire se situe sur la côte Est des Etats-Unis en 1873, raconte l’histoire d’amour de
Billy, aboyeur sur le manège d'une fête foraine, et Julie, une jeune ouvrière naïve. Licencié, le jeune homme
va se mettre à la battre. Julie est enceinte, alors Billy se met à voler pour survivre. Arrêté par la police, il se
suicide. Quinze ans plus tard, il quitte le purgatoire où il expiait ses péchés et revient sur terre le temps d’une
journée pour réparer ses erreurs, rencontrer sa fille Louise et obtenir le pardon de Julie. Un pardon qui lui
permettra de rejoindre enfin le Paradis.
Contrairement aux spectacles produits à l’époque à Broadway, « Carousel » est tout sauf une amourette.
Jusqu’à sa création en 1945, les comédies musicales évoquaient essentiellement la vie d’une société aisée ou
de célébrités. Rodgers et Hammerstein vont mettre la vie des exclus et des plus pauvres au cœur de leurs
histoires. Cette vision sombre de l’Amérique ne remit pas en cause l’immense succès de «Carousel » qui resta
à l'affiche à Broadway durant 890 représentations (dans sa première version).
Ce spectacle
Malheureusement, tout cela semble insuffisant pour modifier les habitudes alimentaires des 22 millions
d'enfants européens en surpoids. D'autant que les experts s'alarment : 1,3 million d'autres nouveaux petits Européens
seront en surpoids d'ici à deux ans. "On peut faire évoluer les choses à condition de ne pas se reposer sur le concept du
libre marché, il faut une intervention publique", répète Philip James, qui préside
l'International ObesityTask Force de l'OMS. Bon nombre de pays passent donc à la vitesse supérieure. Soutenus par
des filières de production, qui voient d'un œil gourmand ces nouveaux débouchés, ils considèrent qu'il est prioritaire
de développer des actions pédagogiques actives. Partout, il s'agit de cibler les enfants "victimes de la fracture
nutritionnelle". Autrement dit, ceux qui n'ont pas accès, pour des raisons culturelles et financières, aux fruits et
légumes frais. L'idée la plus partagée ? Commencer par distribuer gratuitement ces produits sur les lieux d'activité des
enfants.
En Nouvelle-Zélande, une étude sur un groupe de 3 000 enfants a permis de valider le fait que la distribution
gratuite d'un fruit par jour à l'école (coût : 17 centimes d'euro par enfant et par jour), permettait de développer une
prise de conscience et l'appétence pour ce type d'aliment.
Cet article a pour sujet
Le texte traite de
L’auteur redoute
Médicament
Selon l'Agence de santé américaine, un médicament sur dix vendu dans le monde serait un faux. Et
selon l'Organisation mondiale de la santé, … (P1)…. Sur la toile, 96% des pharmacies virtuelles sont
illégales... (P2) … et surtout pour analyser les stratégies mises en place par les réseaux criminels,
l'Institut international de recherche anti contrefaçon de médicaments (IRACM) vient de rendre un
rapport circonstancié.
La première surprise de cette étude, c'est qu'il y a de plus en plus d'individus isolés, cyniques et sans
scrupule, … (P3)... Ces « opportunistes en col blanc » se mettent tout simplement à importer des
médicaments contrefaits en provenance d'Inde ou de Chine pour les revendre à bas coût sur Internet.
C'est un moyen de gagner très vite beaucoup d'argent sans prendre trop de risques. … (P4)… et …
(P5)…, par rapport à celles attribuées aux trafiquants de drogue par exemple. Sept ans grands
maximum en France. Du coup, on voit des braqueurs se reconvertir dans ce nouveau métier, beaucoup
moins exposé.
Partie 1 :
A. Commander des médicaments en ligne réduirait les risques sanitaires.
B. Les pharmacies en ligne subissent des contrôles très fréquents.
C. Ce commerce causerait chaque année la mort de milliers de personnes.
D. La vente de médicaments est donc en forte baisse cette année.
Partie 2 :
A. Pour tester de nouveaux produits.
B. Pour fluidifier le commerce sur internet.
C. Pour accroitre à long terme ce phénomène.
D. Pour mieux comprendre l’ampleur du problème
Partie 3 :
A. Leur mode opératoire est encore inconnu.
B. Ces derniers sont nouveaux sur ce marché lucratif.
C. Ils dénoncent avec insistance le trafic de médicaments.
D. Ces réseaux internationaux sont parfaitement organisés.
Partie 4 :
A. La marchandise transite par voie postale, loin des contrôles.
B. Les faux médicaments sont vendus en pharmacie dans plusieurs pays.
C. Les produits sont écoulés par des trafiquants expérimentés.
D. Ils fabriquent en effet eux-mêmes leur propre marchandise.
Partie 5 :
A. Les recettes sont par ailleurs bien inférieures.
B. Les vendeurs sont en effet plus nombreux.
C. Les peines encourues sont en effet dérisoires.
D. Les clients sont par contre plus regardants.
Variante 3
Agriculture et consommation Bio
Si l’on entend par « bio » principalement l’agriculture biologique, sans engrais ni pesticides, il
s’agit également d’un projet de sociFD 6merce de denrées biologiques, tandis que « la » bio prend
également en considération les conditions de leur production.
On critique aujourd'hui l’agriculture conventionnelle ou intensive et ses conséquences environnementales
ainsi que les inégalités alimentaires qu’engendre le libre-échange agricole.
Face à la demande croissante, la production s’avère non seulement éclatée, mais extrêmement sensible aux
aléas climatiques : sécheresse, grands incendies, inondations, etc. Au contraire, l’agro écologie envisage
toute production agricole dans son contexte écologique et politique. Ses tenants affirment que c’est une
pratique où la science et les savoirs ancestraux paysans se répondent, invitant à réorienter la recherche
agronomique.
Mais les évolutions possibles doivent tenir compte de la situation réelle. Dans les années 60-70,
l’agriculture intensive a permis à de nombreux paysans de gagner moins péniblement leur vie, et l’arrivée
des produits chimiques a été vécue comme celle de l’électricité. Cela explique que le rejet de l’agriculture
conventionnelle soit parfois mal compris.
D'après Le Monde diplomatique
Lors d’une entrevue professionnelle, la première impression est capitale ! Ne vous habillez pas pour le poste
que vous occupez, mais pour celui auquel vous aspirez. Ainsi, vous manifestez déjà que vous avez la carrure
pour. Coté couleur, cela dépend du secteur économique. Traditionnel et conservateur comme la banque ?
Vous devez inspirer confiance et crédibilité, car vous êtes sensé véhiculé l'esprit de l’entreprise. Optez pour
du marine, du beige. Un milieu novateur comme la publicité ou la presse ? Osez la couleur ! Laissez
transparaitre votre créativité, sans exagérer afin de ne pas effrayer les recruteurs. Enfin, pour un poste dans
le social, les ressources humaines, où des gens sont amenés à venir vers vous, à se confier, vous devez
dégager un abord avenant et une tenue vestimentaire qui va avec.
Votre palette dépendra aussi de la position professionnelle que vous recherchez. Pour vous
mettre en valeur, répétez les teintes qui vous flattent.
LaTX8 de solips
C’est certainement, et de loin, le produit le plus utile et le plus méconnu de ces dernières années. Il
s’agit d’un appareil qui permet de Concentrer toutes les caractéristiques des télécommandes classiques un
seul appareil. Que votre poste de télévision ait été acheté un soir de promotion en grande surface ou que
votre chaine Hi-fi soit un petit bijou d’électronique hors de prix produit à seulement à quelques exemplaires,
la TX8 parviendra à faire le pont entre ces deux appareils
Certes elle est encore un peu difficile à trouver car elle n’est disponible que dans quelques boutiques
de spécialistes. Aujourd’hui, l’essentiel des ventes se fait sur des modèles capables de piloter entre six et
huit appareils. Mais lequel faut-il acheter ? Peut-on choisir le moins cher ? Il semble que oui car la
télécommande chez slips est de loin la plus intéressante parmi les huit proposées sur le marché. Son prix est
très adorable, elle bénéficie d’une présentation très simple et claire et en plus elle peut s'adapter à un grand
nombre de modèles d’appareils électroniques.
En sortir
Il faut lire le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG). Il faut le lire non pas tant pour en découvrir les
dispositions puisque celles-ci ont déjà fait l’objet d’abondantes présentations, mais pour être frappé par sa langue. Terrible
novlangue où les grands principes des considérants, supposés apporter à un texte le souffle d’une vision historique, ne sont plus
qu’une écœurante bouillie, où l’idéologie à peine travestie et présentée comme force d’évidence – « les parties contractantes
tenant compte du fait de la nécessité de maintenir des finances publiques saines et soutenables » (le fait de la nécessité dont nous
sommes bien obligés de tenir compte…) – le dispute au contentement répugnant – « se félicitant des propositions législatives
formulées le 23 novembre 2011 » –, à l’imposition sans fard – « rappelant la nécessité d’inciter et au besoin de contraindre les
Etats membres en déficit excessif » –, ou au mensonge pur et simple, presque rigolard – «désireuses de favoriser les conditions
d’une croissance économique » –, il faut lire ce texte, donc, pour se faire une idée assez exacte d’où en est la politique en Europe
et de ce qu’elle n’hésite pas à faire prétendument en notre nom. Il faut le lire aussi pour y trouver quelques perles encore mal
aperçues comme ces délicieux articles 7 et 8, le premier forçant les « parties contractantes » au soutien obligatoire de la
Commission quand elle met un pays à l’index et lui impose la purge (« les parties contractantes s’engagent à appuyer les
propositions ou recommandations soumises par la Commission européenne lorsque celle-ci estime qu’un Etat membre de l’Union
ne respecte pas le critère du déficit ») (1), le second, encore meilleur, instituant la délation entre les Etats-membres : « Lorsqu’une
partie contractante estime indépendamment du rapport de la Commission qu’une autre partie contractante n’a pas respecté [le
critère de déficit structurel], elle peut saisir la Cour de justice de cette question » (Art.8.1) ; « lorsque sur la base de sa propre
évaluation ou de celle de la Commission une partie contractante considère qu’une autre partie contractante n’a pas pris les
mesures nécessaires pour se conformer à l’arrêt de la Cour de justice visé au paragraphe 1 (précédent), elle peut saisir la Cour de
justice et demander que des sanctions financières soient infligées ». Et l’on voit d’ici l’excellente ambiance que ces petites lignes
vont répandre dans la chose qui se dit encore « Union » européenne : de sa seule initiative et d’après ses seules évaluations, un
Etat-membre pourra en balancer un autre auprès de la Cour de justice (CJUE) s’il estime que cet autre, insuffisamment orthodoxe,
ne s’est pas assez « structurellement ajusté », puis demander à cette même Cour de le pénaliser financièrement s’il continue de
regimber. Le pire est que dans l’atmosphère particulièrement amicale qui règne ces temps-ci dans la Désunion européenne, on
n’aura aucun mal à trouver une balance pour faire le sale boulot de saisine de la CJUE dont, soit dit en passant, la Commission se
lave courageusement les mains.
Question 36 :
A. Elle atteint une partie infime de la population.
B. Elle touche de façon chronique nombre de personnes.
C. Ce trouble rare existe pourtant depuis la nuit des temps.
D. On ignore encore l'importance des populations atteintes.
Question 37 :
A. Chaque année arrivent de nouvelles victimes.
B. Les symptômes sont multiples et assez mal définis.
C. Les personnes fragiles sont souvent Ies plus atteintes.
D. On commence souvent par blêmir puis par somnoler.
Question 38 :
A. La fréquence des malaises s'accroit.
B. Cet état ne dure que quelques minutes.
C. L'affection la plus déclarée est le mal de mer.
D. On restera prudent devant l'évanouissement.
Question 39 :
A. Sauf en cas d'allure non maitrisée.
B. L'homme n’est pas le seul à en être victime.
C. Ce triste privilège appartient seulement à l'homme.
D. Les espèces animales en sont curieusement protégées.
Question 40 :
A. Mais ce mal n'est plus une fatalité
B. Une fatalité à laquelle nul n'échappe.
C. Ils n'ont pas accès aux nouveaux remèdes
D. Ce malaise n'a pas fini de faire des dégâts
Variante 4
La fête de la musique
En 1982, Jack Lang, alors ministre de la Culture, Christian Dupavillon, membre de son cabinet et
Maurice Fleuret, directeur de la musique, décident d'organiser la première Fête de la musique. L'idée leur
est venue suite à une enquête révélant que 37 % des Français disposaient d'un instrument de musique et
qu'un jeune sur deux, de moins de 19 ans, en jouait régulièrement. Pour faire découvrir le panorama musical
de la France, les trois hommes décident de tout mettre en œuvre pour organiser cette manifestation. Le
rendez-vous est fixé au 21 juin, jour symbolique du solstice d'été, jour le plus long de l'année et ancienne
fête de la Saint-Jean. La préparation se déroule dans une grande précipitation, une vingtaine de jours à peine
après son annonce officielle, sans véritables moyens financiers ni logistiques. En dépit de la diligence et du
caractère spontané de l'événement, de nombreuses initiatives se mettent en place dans toute la France. Des
ensembles professionnels comme l'Opéra de Paris ou l'Orchestre philharmonique de Strasbourg finissent par
accepter de jouer gratuitement.
La révolution numérique n’en finit pas de bousculer nos pratiques et nos représentations du travail. L’ubérisation de
certaines activités professionnelles est l’une des manifestations, sans doute la plus évidente aux yeux de tous, de ce que
les technologies de la communication peuvent faire au travail. S’il y a bien lieu de nourrir de multiples craintes, le
pessimisme n’est pourtant pas nécessairement de mise. La preuve nous en est apportée par le dynamisme du mouvement
« faire », dont l’impact est chaque jour grandissant.
Le « faire », traduction du make anglais, désigne un travail qui trouve en lui-même sa propre finalité. Ce type de
pratique se donne à voir dans des espaces aux noms variés – hackerspaces, fab lab (laboratoires de fabrication),
makerspaces, biohackerspaces… – où n’importe qui peut venir fabriquer librement à peu près n’importe quoi.
Le mouvement « faire » porte avec lui au moins deux enjeux majeurs. Le premier a trait aux modalités concrètes
d’organisation des activités productives et à la valeur accordée au travail. Les makers sont à la pointe du changement.
Ils bénéficient pour cela d’une éthique héritée des hackers, ces pionniers américains de l’informatique dont seule une
infime minorité peut être assimilée aux pirates qui font régulièrement la « une » des médias.
L’alternative est d’autant plus stimulante que les temps ne sont guère propices à la réjouissance. Dans la plupart des
entreprises, en effet, après une pause décelable entre 1998 et 2005, la course à l’intensification du travail a repris de plus
belle et sans discontinuer au cours de ces dernières années. Les contraintes, celles du marché comme celles des
hiérarchies organisationnelles, pèsent plus que jamais sur les épaules des salariés. Les fonctionnaires ne sont pas
épargnés, qui ont même dû subir des réorganisations plus pénibles que celles du secteur privé.
Le mouvement « faire » tranche par la radicalité des options qu’il promeut, mais surtout par ses effets concrets. De
nombreuses innovations ont vu et continuent de voir le jour dans les hackerspaces et les fab labs, là où l’autonomie
n’est entravée ni par la pression du marché ni par la lourdeur des appareils bureaucratiques. Ces tiers-lieux sont,
autrement dit, le creuset d’une nouvelle révolution du travail.
Le deuxième enjeu que porte avec lui le mouvement « faire » est la mise à l’épreuve de techniques de production qui
alimentent un nouveau paradigme industriel. Machines numériques, découpeuses laser ou imprimantes 3D, les outils
qu’affectionnent les makers permettent de localiser la fabrication jusque chez les particuliers et d’adapter sans surcoût la
production aux fluctuations quantitatives et qualitatives de la demande.
L’enjeu n’est pas que technique ou économique. Les makers inventent aussi une façon de recréer du commun. Ils
pratiquent, sur un mode collaboratif, le partage des savoirs et des savoir-faire, selon des règles qui bousculent les droits
de propriétés traditionnels. Le copyleft (« droit à la copie »), les creatives commons (licences gratuites permettant de
faire sans contrefaire) … constituent autant de pièces originales qui composent un modèle appelé à durer.
La philosophie du « faire » connaît actuellement un certain succès dans les mondes sociaux les plus variés : milieux
alternatifs, collectivités locales, entreprises, lycées et universités, associations d’éducation populaire, professionnels du
design… On devine, au simple énoncé d’une telle liste, que les déclinaisons concrètes du faire sont multiples, parfois
même contradictoires.
Certains, par exemple, sont attachés aux bidouillages émancipés de tout impératif de valorisation monétaire, à la gestion
libertaire de collectifs ouverts, à l’articulation entre le « faire » et la transformation politique… D’autres donnent la
priorité aux objectifs marchands. Aux Etats-Unis, en France et ailleurs, de nombreuses grandes entreprises ont
désormais leur fab lab.
Leur fonction première est d’accoucher de cultures organisationnelles capables de revitaliser le sens de la coopération et
de l’innovation. Quelle que soit l’orientation retenue, une chose est sûre néanmoins : parce qu’il nous invite à regarder
autrement le travail et qu’il est le creuset d’expérimentations démocratiques originales, le mouvement « faire » mérite
bien plus d’une attention distraite.
Question 36 :
A. Elle atteint une partie infime de la population.
B. Elle touche de façon chronique nombre de personnes.
C. Ce trouble rare existe pourtant depuis la nuit des temps.
D. On ignore encore l'importance des populations atteintes.
Question 37 :
A. Chaque année arrivent de nouvelles victimes.
B. Les symptômes sont multiples et assez mal définis.
C. Les personnes fragiles sont souvent Ies plus atteintes.
D. On commence souvent par blêmir puis par somnoler.
Question 38 :
A. La fréquence des malaises s'accroit.
B. Cet état ne dure que quelques minutes.
C. L'affection la plus déclarée est le mal de mer.
D. On restera prudent devant l'évanouissement.
Question 39 :
A. Sauf en cas d'allure non maitrisée.
B. L'homme n’est pas le seul à en être victime.
C. Ce triste privilège appartient seulement à l'homme.
D. Les espèces animales en sont curieusement protégées.
Question 40 :
A. Mais ce mal n'est plus une fatalité
B. Une fatalité à laquelle nul n'échappe.
C. Ils n'ont pas accès aux nouveaux remèdes
D. Ce malaise n'a pas fini de faire des dégâts
Variante 5
Les médecines douces à l'hôpital
Il est intéressant de rechercher ce que les différentes approches médicales peuvent avoir de complémentaire.
II semble qu'une réconciliation des médecines classique et parallèle soit déjà amorcé et cette rencontre se déroule
dans un lieu pour le moins inattendu : l’hôpital. Ce rapprochement permet au patient de ne plus se sentir pris en otage
et d'échapper enfin à l’éternel conflit de la plante contre la chimie. De très sérieux chefs de service d'hôpitaux vantent
les mérites de la médecine douce dans l'enceinte de l'orthodoxie médicale.
Question 18 : selon le texte, l’un des avantages du vélo sur la voiture est que
A- c’est plus écologique.
B- c’est plus économique.
C- c’est plus facile à garer.
D- c’est meilleur pour la forme.
La révolution numérique n’en finit pas de bousculer nos pratiques et nos représentations du travail.
L’ubérisation de certaines activités professionnelles est l’une des manifestations, sans doute la plus évidente
aux yeux de tous, de ce que les technologies de la communication peuvent faire au travail. S’il y a bien lieu de
nourrir de multiples craintes, le pessimisme n’est pourtant pas nécessairement de mise. La preuve nous en est
apportée par le dynamisme du mouvement « faire », dont l’impact est chaque jour grandissant.
Le « faire », traduction du make anglais, désigne un travail qui trouve en lui-même sa propre finalité. Ce type
de pratique se donne à voir dans des espaces aux noms variés – hackerspaces, fab lab (laboratoires de
fabrication), makerspaces, biohackerspaces… – où n’importe qui peut venir fabriquer librement à peu près
n’importe quoi.
Le mouvement « faire » porte avec lui au moins deux enjeux majeurs. Le premier a trait aux modalités
concrètes d’organisation des activités productives et à la valeur accordée au travail. Les makers sont à la
pointe du changement. Ils bénéficient pour cela d’une éthique héritée des hackers, ces pionniers américains de
l’informatique dont seule une infime minorité peut être assimilée aux pirates qui font régulièrement la « une »
des médias.
L’alternative est d’autant plus stimulante que les temps ne sont guère propices à la réjouissance. Dans la
plupart des entreprises, en effet, après une pause décelable entre 1998 et 2005, la course à l’intensification du
travail a repris de plus belle et sans discontinuer au cours de ces dernières années. Les contraintes, celles du
marché comme celles des hiérarchies organisationnelles, pèsent plus que jamais sur les épaules des salariés.
Les fonctionnaires ne sont pas épargnés, qui ont même dû subir des réorganisations plus pénibles que celles
du secteur privé.
Le mouvement « faire » tranche par la radicalité des options qu’il promeut, mais surtout par ses effets
concrets. De nombreuses innovations ont vu et continuent de voir le jour dans les hackerspaces et les fab labs,
là où l’autonomie n’est entravée ni par la pression du marché ni par la lourdeur des appareils bureaucratiques.
Ces tiers-lieux sont, autrement dit, le creuset d’une nouvelle révolution du travail.
Le deuxième enjeu que porte avec lui le mouvement « faire » est la mise à l’épreuve de techniques de
production qui alimentent un nouveau paradigme industriel. Machines numériques, découpeuses laser ou
imprimantes 3D, les outils qu’affectionnent les makers permettent de localiser la fabrication jusque chez les
particuliers et d’adapter sans surcoût la production aux fluctuations quantitatives et qualitatives de la
demande.
L’enjeu n’est pas que technique ou économique. Les makers inventent aussi une façon de recréer du commun.
Ils pratiquent, sur un mode collaboratif, le partage des savoirs et des savoir-faire, selon des règles qui
bousculent les droits de propriétés traditionnels. Le copyleft (« droit à la copie »), les creatives commons
(licences gratuites permettant de faire sans contrefaire) … constituent autant de pièces originales qui
composent un modèle appelé à durer.
La philosophie du « faire » connaît actuellement un certain succès dans les mondes sociaux les plus variés :
milieux alternatifs, collectivités locales, entreprises, lycées et universités, associations d’éducation populaire,
professionnels du design… On devine, au simple énoncé d’une telle liste, que les déclinaisons concrètes du
faire sont multiples, parfois même contradictoires.
Certains, par exemple, sont attachés aux bidouillages émancipés de tout impératif de valorisation monétaire, à
la gestion libertaire de collectifs ouverts, à l’articulation entre le « faire » et la transformation politique…
D’autres donnent la priorité aux objectifs marchands. Aux Etats-Unis, en France et ailleurs, de nombreuses
grandes entreprises ont désormais leur fab lab.
Leur fonction première est d’accoucher de cultures organisationnelles capables de revitaliser le sens de la
coopération et de l’innovation. Quelle que soit l’orientation retenue, une chose est sûre néanmoins : parce
qu’il nous invite à regarder autrement le travail et qu’il est le creuset d’expérimentations démocratiques
originales, le mouvement « faire » mérite bien plus d’une attention distraite.
Le texte s’adresse
A- Aux chasseurs
B- Aux écologistes
C- Aux amoureux de la nature
D- Aux pêcheurs professionnels
Depuis longtemps, on entend dire que 61% des salariés déclarent avoir un travail stressant et depuis
peu, on entend aussi ceux qui calculent que le stress coûte chaque année 80 milliards d’euros du PIB (selon la
Caisse nationale d’assurance maladie).
Choquant de parler de la souffrance des travailleurs en termes de coûts ? C’est pourtant l’un des tout
premiers arguments syndicaux dans les négociations sur le stress dont le troisième volet s’est tenu hier, entre
patronat et syndicat. Objectif : transcrire dans le droit français un accord européen en 2004 sur la détection et
la prévention du stress au travail.
Bonne nouvelle, les positions des uns et des autres se rapprochent. Selon Jean-François Naton de la
CGT, les employeurs semblent accepter de reprendre des amendements syndicaux qui vont plus loin que le
texte européen. Auparavant, le patronat était dans le déni et l’illusion du stress positif qui stimulerait le
salarié. Tout cela semble fini mais pas au point d’engager trop en avant la responsabilité des employeurs. Le
MEDEF refuse pour l’instant que le stress soit reconnu comme maladie professionnelle, ce que demandait la
CFE-CGC. Car, sur le sujet, deux conceptions s’opposent. Ceux qui estiment que le stress est avant tout un
problème individuel : beaucoup d’employeurs, mais aussi pléthore de consultants experts en stress, qui
renvoient les salariés au bord de la crise de nerf vers le coaching. Et ceux, qui expliquent que la souffrance est
surtout due à l’organisation du travail et à la pression managériale. Cette fois, il y a du nouveau. Alors que le
texte européen insistait sur l’aspect individuel du stress, le patronat accepterait d’y préciser que l’organisation
du travail peut être un facteur parmi d’autres. On note à présent une remise en cause de toute la théorisation
du management par la peur, l’évaluation et les objectifs. Le patronat, selon la CGT, accepte de s’interroger sur
les limites de son management car économiquement, le stress met le système en difficulté.
Le texte français :
Le patronat :
Week-end au Mont-Saint-Michel
Ne craignez rien ! Les eaux de la baie Mont-Saint-Michel ne sont pas glacées, seulement fraîches, revigorantes.
Et puis, c'est le petit prix à payer pour se mettre dans les pas des miquelots, ces fervents pèlerins pédestres de jadis,
dont le premier, un nommé Bernard, revenu de Jérusalem, est attesté vers l’an 865. Les aménagements avaient
commencé autour de 710 pour transmuter ce « rocher de Satan » en une « sainte pyramide des mers », bientôt et
pour longtemps premier pèlerinage de l'Hexagone. Aujourd'hui, plus de trois millions de visiteurs annuels assiègent
littéralement ces remparts vertigineux qui, de Saint Louis à Charles IX, virent défiler quasi toute la France historique et
jusqu'à Mme Tiphaine Du Guesclin, réfugiée chez les moines montois pendant que son connétable de mari
pourchassait les Godons, alias les Anglais. En dépit de trente ans de siège, ils ne parvinrent pas à s'emparer du Mont, «
protégé par saint Michel, chef de la Milice céleste ». Cultivés, les guides des « Chemins de la Baie » en savent long sur
la tumultueuse existence de ce lieu où s'entendirent foi, architecture, politique, littérature et gastronomie. Ajoutons-y
de nos jours l'écologie, enfin triomphante ici, puisque les travaux de désensablement de la baie, après des décennies
de parlotes, devraient commencer cette année. Cette entreprise titanesque, étalée sur un lustre au moins, écartera en
principe à jamais le cauchemar imaginé en 1921 par Maurice Leblanc, dont Le Formidable Événement décrit même un
assèchement total de la Manche jusqu'au littoral britannique...
Ce retour à la case départ océanique ne fera que fouetter la vogue présente des traversées pédestres de la
baie, accessibles à tout marcheur moyen et réalisées en deux heures, sauf si on s'arrête en route à l’ilot demeuré
sauvage de Tomblaine. Se munir d'un bâton, tels les miquelots, n'est pas un vain folklore, car le courant des vagues ou
des ruisseaux conserve une certaine force, même à marée basse; en outre, quelques passages sont légèrement
vaseux. La vue sur le « dos », sur la « face sans voitures » du Mont, ainsi que la contemplaient les miquelots, est à elle
seule une formidable récompense esthétique et spirituelle. Après une pause à pied sec, s'impose de grimper jusqu'à
l'abbatiale suspendue, où ne se hissent que moins de 10 % des visiteurs du XXIe siècle, alors qu'elle fut le but ultime du
pèlerinage durant mille ans.
Mouvement syndical
(Texte manquant)
Le sel, un poison bon marché qui profite aux multinationales
Dans l’Hexagone, l’industrie agroalimentaire s’emploie à éviter toute limitation de ce dangereux exhausteur de
goût (lundi 12 janvier à 22 h 25 sur Canal+) Il n’oublie jamais de s’inviter à table. Le sel donne du goût aux plats. Mais il
peut aussi tuer : responsable de 20 000 morts à New York chaque année, selon son ancien maire Michael Bloomberg,
et de 700 000 aux Etats-Unis. Un chiffre qui, dans le monde, s’élève à 1,7 million, ainsi que l’a affirmé, en 2014, une
revue scientifique, The New England Journal of Medicine. Et quand le sel ne tue pas, il peut accentuer l’hypertension,
accélérer le vieillissement des reins ou fatiguer sévèrement le coeur.
Conscients de ce danger, certains pays ont pris des mesures. La Belgique s’est ainsi dotée d’une législation qui
réglemente la teneur en sel dans les aliments. La baguette ne doit pas en contenir plus de 2,5 g. Et gare aux
contrôleurs de l’agence alimentaire : si la teneur n’est pas respectée, les commerçants tels que les boulangers risquent
une amende (450 euros) et, en cas de récidive, l’ouverture d’une procédure judiciaire et la fermeture de leur boutique.
Aucun contrôle ni réglementation !
La Finlande a réussi à diminuer de moitié sa consommation quotidienne de sel en quarante ans (7 g aujourd’hui).
Résultat, l’espérance de vie a grimpé de dix ans et le pays a enregistré une baisse de 80 % des accidents cardio-
vasculaires. Et en France ? Rien. Aucun contrôle, aucune réglementation. Et pourtant, un Français consomme en
moyenne 10 g de sel par jour, ce qui est beaucoup lorsque l’on sait que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en
préconise la moitié.
Cet exhausteur de goût – le moins cher du marché – est partout : dans les plats cuisinés, la charcuterie, les
viennoiseries… Le documentaire montre qu’il est difficile pour certains pays, comme le nôtre, de légiférer, à cause,
notamment, du lobbying pratiqué par les multinationales del’agroalimentaire. Car si les gouvernements de grandes
nations imposaient partout une réglementation contraignante, ces groupes perdraient des milliards de dollars. Réduire
de 30 % le sel dans notre alimentation sauverait des milliers de vies en France et ferait également diminuer d’un demi-
litre la consommation de sodas par jour et par personne. L’impact sur la santé serait
considérable, sur le portefeuille des multinationales aussi.
Variante 7
Le français a colonisé l’anglais
Henriette Walter, linguiste vient de publier un essai sur les relations tumultueuses entre l’anglais et le
français.
Journaliste : À vous lire. Sans jeanne d’Arc. Le français occuperait aujourd’hui la place de l’anglais dans le
monde.
H.Walter : presque ! En boutant les Anglais hors de France, Jeanne d’Arc fait perdre à la langue française ses
chances d’expansion mondiale. Si son intervention n’avait pas eu lieu, le roi d’Angleterre, Henri V aurait été
couronné à Reims et serait devenu roi de France à la place du dauphin. Le français aurait pu devenir la
langue des deux pays réunis en un seul royaume.
Journaliste : Car, pendant très longtemps les anglais ont parlé le français ?
H.Walter : Henri IV, en 1395, est le premier roi en trois siècles et demi à parler l’anglais, jusqu’au XIV e siècle
(ou 14 e siècle), le français domine, c’est la langue élégante ; la parler prouve qu’on a le bras long. Les
tribunaux anglais n’ont cessé de siéger en français qu’en 1731.
Journaliste : Donc, le français a colonisé l’anglais ?
H.Walter Exactement. Les anglais, eux, auraient vraiment des raisons de se plaindre ! Ouvrez un dictionnaire
anglais : plus d’un terme sur deux est d’origine française, alors que les 55 000 mots du Robert, 2500 à peine
sont anglais. Il faut rétablir la vérité!
Journaliste : Quand les Français commencent ils à être attitrés par l’anglais ?
H.Walter au XVIII e siècle (ou 18 éme siècle), parce que l’élite était en admiration devant le régime
parlementaire britannique. La première apparition du franglais, nous la devons aux sans culottes. Ensuite, il y
a eu le sport, au début du XIX e siècle (ou 19 e siècle), et puis la mode. Avec la mondialisation, le langage qui
s’élabore est constitué en grande partie des français par le biais du latin. Dans l’informatique, par exemple,
80 % du vocabulaire est d’origine latine. Mais qui le sait ?
Face à une importante présence d'oiseaux et en particulier d'étourneaux ou autres pigeons en centre-ville, la
municipalité a pris des mesures. Très présent dans les arbres, les volatiles se sont rendus coupables de nombreuses
gênes pour les habitants, allant du bruit à la saleté causée par leurs excréments, malgré le nettoyage quotidien des
services techniques de la ville. Sur la place du14 juillet ainsi que place de la libération (gare), de nombreuses fientes
sont déposées quotidiennement par les nées d'étourneaux qui ont élu domicile dans les arbres.
Soucieuse donc de la salubrité des rues du village, mais également du respect de la protection animale,
délégation portée par la deuxième adjointe Corinne Cantat, la municipalité va faire intervenir un fauconnier afin
d'effaroucher les étourneaux. Une techniques des plus 'naturelles', et se présentant comme le moyen le plus
écologique de lutter contre ces nuisances. Le faucon est un prédateur naturel pour ces volatiles et devrait donc
permettre, de façon non invasive, de lutter contre la présence accrue des oiseaux dans la commune. Cette procédure
permettra de modifier les habitudes de nidification des oiseaux en les forçant à aller s'installer ailleurs. Différents
rapaces pourront sans doute être utilisés, en fonction du lieu et des espèces à effaroucher. Par ailleurs pour les
problèmes liés aux pigeons on sait qu'une consultation est en cours, elle concerne l'implantation la plus adéquate
possible de pigeonniers stérilisateurs. Ces structures contraceptives sont un nouveau genre de pigeonniers conçus
pour réguler les populations de volatiles éponymes, en ville, en effectuant une stérilisation des oeufs. Défendu par les
associations de protection d'animaux, il voit son développement accru depuis plusieurs années au sein des communes
préférant agir sur la stérilisation des oeufs, plutôt que d'autres techniques jugées plus barbares. Le pigeonnier
contraceptif régule sans éradiquer les colonies de pigeon en ville en accordant les pros et anti-pigeons. Un gage de
bonne citoyenneté entre habitants. Cette technique présente de surcroît un coût moindre par rapport à la capture par
filets et effarouchement.
En complément de l'intervention des rapaces pour éloigner les étourneaux, des moyens pyrotechniques
seront mis en oeuvre. Il s'agit de fusées qui seront lancées à proximité des lieux de nidification. Les riverains du centre-
ville sont toutefois avertis que des tirs retentiront dans la soirée. Cette intervention sera réalisée par un professionnel
accompagné de la police municipale, dans le respect des règles de sécurité.
Sauf contraintes météorologiques, le fauconnier devrait intervenir les 23, 24, 25,27 et 28 Octobre prochains, en soirée.
D’entre bras
(Texte manquant)
Écran de fumée pour paquet de cigarettes
Les nouveaux paquets de tabac estampillés de l'avertissement « Fumer tue » dérangent les accros. Alors, pour
fuir la culpabilité ou assouvir son vice en paix, nombreux sont les fumeurs à trouver des subterfuges pour escamoter
ces deux mots glaçants. Puisqu'ils perturbent, cachons-les ! Dernier concept en vogue : les Crazypack, des étuis
fantaisie qui viennent masquer les avertissements légaux. Au choix, vous pouvez habiller votre paquet avec l'effigie de
Che Guevara, façon celtique, flower power, scarabée, damier... En tout, huit visuels différents mis en vente dans toute
la France et conçus par un designer, Christophe Blanc. « Les nouveaux paquets de cigarettes sont mutilés par les
avertissements sanitaires », estime le créateur. D'où son idée de les « embellir » en les stylisant, son objectif étant à
terme d'offrir chaque mois un nouveau modèle adapté aux tendances du moment. À l'instar des téléphones portables
et des briquets, Christophe Blanc entend personnaliser le paquet de cigarettes. Cette idée lui est venue il y a déjà plus
d'un an. Mais, à l'époque, les buralistes ne voulaient pas prendre le risque de lancer ce nouveau produit. Il aura fallu
l'application en février dernier d'une directive européenne, datant du 5 juin 2007 et obligeant les fabricants de
cigarettes à consacrer 30 % de la face avant et 40 % de la face arrière des paquets à des avertissements écrits, du type
« Fumer provoque une mort lente et douloureuse », pour que les vendeurs de cigarettes décident enfin de mettre ces
étuis en rayons. Évidemment, ces gadgets connaissent aujourd'hui un franc succès.
Depuis fin février, deux autres sociétés proposent les mêmes produits, et Crazypack a déjà vendu un million
d'exemplaires aux débits de tabac. Les buralistes, eux-mêmes, se laissent tenter par le concept. Certains cherchent
déjà des partenaires pour créer des étuis avec le logo de la maison. Côté client, on s'amuse de ce pied de nez aux
autorités sanitaires. « Désormais, à chaque fois que j'ouvre mon paquet, je n'ai plus à faire face à ces avis de décès
siciliens », plaisante une fumeuse séduite. En luttant contre le tabagisme, l'Union européenne a créé à son insu une
nouvelle mode. Une mode qui a inspiré un collectif d'artistes, Made in Utopia. Ils exposent dans une librairie
parisienne (Artazart, 83, quai de Valmy, 75010 Paris), une trentaine de boîtiers pour
« habiller dignement » les paquets de cigarettes.
Question 32 : Le titre « Écran de fumée pour paquet de cigarettes » signifie ici que
A- La méfiance des buralistes qui considèrent ces produits comme de simples gadgets.
B- L'intérêt des buralistes qui vont pouvoir exploiter cette invention à des fins publicitaires.
C- L'indignation de l'Union européenne qui voit d'un mauvais œil toute incitation à fumer.
D- Un sentiment de soulagement chez les buralistes car ils vont enfin augmenter leurs ventes.
Week-end au Mont-Saint-Michel
Ne craignez rien ! Les eaux de la baie Mont-Saint-Michel ne sont pas glacées, seulement fraîches, revigorantes.
Et puis, c'est le petit prix à payer pour se mettre dans les pas des miquelots, ces fervents pèlerins pédestres de jadis,
dont le premier, un nommé Bernard, revenu de Jérusalem, est attesté vers l’an 865. Les aménagements avaient
commencé autour de 710 pour transmuter ce « rocher de Satan » en une « sainte pyramide des mers », bientôt et
pour longtemps premier pèlerinage de l'Hexagone. Aujourd'hui, plus de trois millions de visiteurs annuels assiègent
littéralement ces remparts vertigineux qui, de Saint Louis à Charles IX, virent défiler quasi toute la France historique et
jusqu'à Mme Tiphaine Du Guesclin, réfugiée chez les moines montois pendant que son connétable de mari
pourchassait les Godons, alias les Anglais. En dépit de trente ans de siège, ils ne parvinrent pas à s'emparer du Mont, «
protégé par saint Michel, chef de la Milice céleste ». Cultivés, les guides des « Chemins de la Baie » en savent long sur
la tumultueuse existence de ce lieu où s'entendirent foi, architecture, politique, littérature et gastronomie. Ajoutons-y
de nos jours l'écologie, enfin triomphante ici, puisque les travaux de désensablement de la baie, après des décennies
de parlotes, devraient commencer cette année. Cette entreprise titanesque, étalée sur un lustre au moins, écartera en
principe à jamais le cauchemar imaginé en 1921 par Maurice Leblanc, dont Le Formidable Événement décrit même un
assèchement total de la Manche jusqu'au littoral britannique...
Ce retour à la case départ océanique ne fera que fouetter la vogue présente des traversées pédestres de la
baie, accessibles à tout marcheur moyen et réalisées en deux heures, sauf si on s'arrête en route à l’ilot demeuré
sauvage de Tomblaine. Se munir d'un bâton, tels les miquelots, n'est pas un vain folklore, car le courant des vagues ou
des ruisseaux conserve une certaine force, même à marée basse; en outre, quelques passages sont légèrement
vaseux. La vue sur le « dos », sur la « face sans voitures » du Mont, ainsi que la contemplaient les miquelots, est à elle
seule une formidable récompense esthétique et spirituelle. Après une pause à pied sec, s'impose de grimper jusqu'à
l'abbatiale suspendue, où ne se hissent que moins de 10 % des visiteurs du XXIe siècle, alors qu'elle fut le but ultime du
pèlerinage durant mille ans.
Depuis fin février, deux autres sociétés proposent les mêmes produits, et Crazypack a déjà vendu un million d'exemplaires
aux débits de tabac. Les buralistes, eux-mêmes, se laissent tenter par le concept. Certains cherchent déjà des partenaires pour
créer des étuis avec le logo de la maison. Côté client, on s'amuse de ce pied de nez aux autorités sanitaires. « Désormais, à chaque
fois que j'ouvre mon paquet, je n'ai plus à faire face à ces avis de décès siciliens », plaisante une fumeuse séduite. En luttant contre
le tabagisme, l'Union européenne a créé à son insu une nouvelle mode. Une mode qui a inspiré un collectif d'artistes, Made in
Utopia. Ils exposent dans une librairie parisienne (Artazart, 83, quai de Valmy, 75010 Paris), une trentaine de boîtiers pour
« habiller dignement » les paquets de cigarettes.
Question 32 : Le titre « Écran de fumée pour paquet de cigarettes » signifie ici que
E- La méfiance des buralistes qui considèrent ces produits comme de simples gadgets.
F- L'intérêt des buralistes qui vont pouvoir exploiter cette invention à des fins publicitaires.
G- L'indignation de l'Union européenne qui voit d'un mauvais œil toute incitation à fumer.
H- Un sentiment de soulagement chez les buralistes car ils vont enfin augmenter leurs ventes.
La randonnée
La randonnée avec guide s’adresse à tous ceux qui aiment et désirent effectuer une rencontre véritable
avec la nature. Il s’agit de confier votre passion à un professionnel de sa région qui connait les meilleurs
chemins pour vous faire découvrir son pays.
La randonnée guidée c’est aussi le moyen pour vous de rencontrer des hommes et des femmes qui
partagent la même passion.
En couple, en famille, entre amis ou individuellement nos guides recrutés sur place sauront vous mener
dès l’aube vers de grands espaces naturels et authentiques tout en vous faisant découvrir la faune et
la flore locale.
L’hébergement et les repas peuvent si vous le désirez, être pris en charge. Un système de location de
chalets et de gites mais aussi d’hébergement chez l’habitant a été récemment mis en place.
Enfin, cette année nous mettions à votre disposition des guides de pêche pour les régions côtières.
Le texte s’adresse
A- Aux chasseurs
B- Aux écologistes
C- Aux amoureux de la nature
D- Aux pêcheurs professionnels
Face à une importante présence d'oiseaux et en particulier d'étourneaux ou autres pigeons en centre-ville, la
municipalité a pris des mesures. Très présent dans les arbres, les volatiles se sont rendus coupables de nombreuses
gênes pour les habitants, allant du bruit à la saleté causée par leurs excréments, malgré le nettoyage quotidien des
services techniques de la ville. Sur la place du14 juillet ainsi que place de la libération (gare), de nombreuses fientes
sont déposées quotidiennement par les nées d'étourneaux qui ont élu domicile dans les arbres.
Soucieuse donc de la salubrité des rues du village, mais également du respect de la protection animale,
délégation portée par la deuxième adjointe Corinne Cantat, la municipalité va faire intervenir un fauconnier afin
d'effaroucher les étourneaux. Une techniques des plus 'naturelles', et se présentant comme le moyen le plus
écologique de lutter contre ces nuisances. Le faucon est un prédateur naturel pour ces volatiles et devrait donc
permettre, de façon non invasive, de lutter contre la présence accrue des oiseaux dans la commune. Cette procédure
permettra de modifier les habitudes de nidification des oiseaux en les forçant à aller s'installer ailleurs. Différents
rapaces pourront sans doute être utilisés, en fonction du lieu et des espèces à effaroucher. Par ailleurs pour les
problèmes liés aux pigeons on sait qu'une consultation est en cours, elle concerne l'implantation la plus adéquate
possible de pigeonniers stérilisateurs. Ces structures contraceptives sont un nouveau genre de pigeonniers conçus
pour réguler les populations de volatiles éponymes, en ville, en effectuant une stérilisation des oeufs. Défendu par les
associations de protection d'animaux, il voit son développement accru depuis plusieurs années au sein des communes
préférant agir sur la stérilisation des oeufs, plutôt que d'autres techniques jugées plus barbares. Le pigeonnier
contraceptif régule sans éradiquer les colonies de pigeon en ville en accordant les pros et anti-pigeons. Un gage de
bonne citoyenneté entre habitants. Cette technique présente de surcroît un coût moindre par rapport à la capture par
filets et effarouchement.
En complément de l'intervention des rapaces pour éloigner les étourneaux, des moyens pyrotechniques
seront mis en oeuvre. Il s'agit de fusées qui seront lancées à proximité des lieux de nidification. Les riverains du centre-
ville sont toutefois avertis que des tirs retentiront dans la soirée. Cette intervention sera réalisée par un professionnel
accompagné de la police municipale, dans le respect des règles de sécurité.
Sauf contraintes météorologiques, le fauconnier devrait intervenir les 23, 24, 25,27 et 28 Octobre prochains, en soirée.
Le Sichuan est une grande province du Sud-ouest de la Chine, excentrée, protégée, mais pas
complètement isolée. Les sites Shang et Zhou du centre du pays ont longtemps dominé notre vision de l'âge du bronze
en Chine. Avec les trouvailles du Sanxingdui (1986) et de Jinsha (2001), près de Chengdu, c'est une civilisation rivale
qui apparaît. Son éclosion, ce qui fait sa singularité, sa disparition inexpliquée et ce qui lui succède après une longue
interruption, faisaient donc ici l'objet d'une exposition de soixante-cinq pièces rigoureusement sélectionnées.
On savait que Sanxingdui était une ville aux murs de terre damée, comparable en dimensions à celles de la
Chine centrale. Mais la découverte, en 1986, de deux fosses remplies d'os d'animaux, de défenses d'éléphants, de
jades, de bronzes brisés et brûlés a surpris. Pourquoi tout cela a-t-il été réduit avant d'être enterré : catastrophe subie
ou envoi rituel d'objets précieux dans l'au-delà ? Les objets sont déroutant : masques monumentaux aux larges oreilles
et aux pupilles protubérantes, têtes humaines aux traits stylisés, une statue de deux mères cinquante (la seule de
l'antiquité pré-impériale), de grands arbres représentés ici par les oiseaux les clochettes qui s'y trouvaient
accrochées...Tout cela, qui est en bronze, est inconnu en Chine centrale ; mais la technique première, elle, en provient.
Le Bronze est fondu dans des moules segmentés qu'on agence autour d'un noyau pour faire les vases divers destinés
au culte des ancêtres. Trois séries de vases à boisson ...
1- Comment la découverte a été faite ?
- Par hasard grâce à des travaux agricoles mécanisés.
2- ?
Parlait de l’exclusivité de l’exposition.
3- ?
La statue représentait une personnalité officielle
Chef étoilé
(Texte manquant)
4G, débranchez-le
C’est le mantra de la rentrée, à l’issue d’un été sans 4G. Après la bombance numérique, une diète salutaire s’impose.
65% des sondés en rêvent, affirme une récente étude selon un sondage, 59% se sentent même dépendants de leurs
outils numériques et ont sueur froides à l’idée de se séparer de leurs portables ;leurs prothèses.
Le monde se transforme en une immense salle d’attente : on regarde tous nos portables en continue. Comme si
quelque chose allait se passer. On n’observe plus ce qui se passe autour de soi.
Voyer aux concerts, on ne profite pas de l’instant, on l’enregistre. C’est comble du comble, dans les creux du Silicon
Valley, l’incubateur américain où les docteurs Frankenstein du Web ont invité les google, Facebook et twitter qui nous
ont aliéné, que le mouvement « off » est né. Car tel furent pris qui croyait prendre ! N’est il pas cocasse de les voir
dénoncer aujourd’hui les danger de la connexion qui rend dépendant ? des conférences ‘’Sagesse2.0’’ ont essaimé
dans tout le pays pour apprendre à gérer sa relation web, une sorte de thérapie de couple homme-machine.
Réponses :
Variante 9
La carte verte à 6000 dollars
Depuis toujours, Stanley rêvait d’aller travailler aux USA. Après quelques voyages sur le continent
de ses rêves, le jeune homme avait décidé de s’expatrier. Malheureusement, il lui manquait la Carte
Verte, plus communément appelée Green Card.
Un jour comme Stanley voit une petite annonce qui concerne la recherche d’un manager de
restaurant, il envoie son CV. Une certaine Sophie le contacte rapidement pour lui dire que son profil est
parfait et qu’elle a des facilités pour obtenir une Green Card. Il faut passer par un avocat sur place qui
aurait la possibilité d’obtenir la carte en peu de temps. Toutefois, pour bénéficier de cette aide, Stanley
doit verser 3000 dollars. Après avoir pris les précautions d’usage, Stanley accepte de payer l’argent
demandé par Sophie. Mais cette dernière prétend qu’il doit régler 6000 dollars au total pour résoudre
certains problèmes administratifs. Stanley doit emprunter de l’argent à ses parents pour régler la facture.
Quand il se rend à l’Ambassade des USA, pour vérifier la validité de son document, il apprend qu’il
s’agit d’un faux. Aussitôt, il contacte le restaurant. La place était prise depuis longtemps et la véritable
propriétaire du restaurant explique à Stanley qu’elle avait elle-même été victime d’un détournement de
son annonce.
D’après Stop arnaques
Question 17 : cet article donne des informations sur
A- la manière d’obtenir facilement une Carte Verte.
B- le temps à prévoir pour recevoir une carte Verte.
C- les tarifs pratiqués lorsqu’on a besoin d’une carte Verte.
D- les risques possibles quand on demande une Carte Verte.
Question 18 : en faisant appel aux services de Sophie, Stanley :
A- a pu s’expatrier aux USA.
B- a perdu son temps et son argent.
C- a dépensé deux fois plus d’argent.
D- a obtenu rapidement sa carte Verte.
Question 19 : aux USA, la propriétaire du restaurant :
A- a appris à Stanley qu’on avait utilisé frauduleusement son annonce.
B- a annoncé à Stanley qu’elle avait été victime d’un grave cambriolage.
C- a pensé que Stanley téléphonait pour confirmer son arrivée aux USA.
D- a confirmé que Sophie avait bien transmis le dossier de candidature de Stanley.
J'ai 67 ans, dans ma jeunesse, on recevait du courrier tous les jours, c'est comme ça que j'ai
commencé à aimer les timbres», confie le président de la Fédération française des associations
philatéliques, Claude Desarménien. Il n'est pas le seul à être passionné par ces œuvres d'art format
réduit. Ce week-end a lieu la Fête du Timbre un peu partout en France. L'occasion pour les
philatélistes les plus chevronnés et les flâneurs du dimanche de célébrer ce petit bout de papier.
L'événement a une saveur «vintage» à l'heure des réseaux sociaux et de leur messagerie instantanée.
D'ailleurs, cette année la Fête du timbre aura pour thème les voitures anciennes, un autre clin d'œil
au temps qui passe. «Il est clair qu'avec la concurrence d'Internet, à terme, il y aura de moins en
moins de correspondance papier», déplore Claude Desarménien. «Toutefois, je pense que le timbre
a encore de l'avenir», poursuit-il. En 2017, La Poste a émis près de 5,88 milliards de timbres au total,
dont un milliard de Marianne - les vignettes rouges, vertes et grises — et environs 400 millions de
carnets de douze «beaux timbres», auxquels il faut ajouter quelque 80 millions de timbres de
collection. «Environs 65% des lettres sont affranchis avec des timbres verts et 35% avec des timbres
rouges», précise La Poste. «Les usagers plébiscitent de plus en plus le timbre vert car il est
écologique et moins cher», indique l'entreprise.
4G, débranchez-le
C’est le mantra de la rentrée, à l’issue d’un été sans 4G. Après la bombance numérique, une diète salutaire s’impose.
65% des sondés en rêvent, affirme une récente étude selon un sondage, 59% se sentent même dépendants de leurs
outils numériques et ont sueur froides à l’idée de se séparer de leurs portables ;leurs prothèses.
Le monde se transforme en une immense salle d’attente : on regarde tous nos portables en continue. Comme si
quelque chose allait se passer. On n’observe plus ce qui se passe autour de soi.
Voyer aux concerts, on ne profite pas de l’instant, on l’enregistre. C’est comble du comble, dans les creux du Silicon
Valley, l’incubateur américain où les docteurs Frankenstein du Web ont invité les google, Facebook et twitter qui nous
ont aliéné, que le mouvement « off » est né. Car tel furent pris qui croyait prendre ! N’est il pas cocasse de les voir
dénoncer aujourd’hui les danger de la connexion qui rend dépendant ? des conférences ‘’Sagesse2.0’’ ont essaimé
dans tout le pays pour apprendre à gérer sa relation web, une sorte de thérapie de couple homme-machine.
Réponses :
En déposant en matinée, hier, la motion qui impose le bâillon, le leader parlementaire du gouvernement, Jacques
Dupuis, a évoqué « l’urgence de la situation » pour adopter ces huit projets de loi qui ont tous soulevé, à des degrés
divers, l'opposition des syndicats alors que le projet de loi pour hausser les tarifs des services de garde a été dénoncé
par les parents. Au moment de mettre sous presse, le président de l'Assemblée nationale, Michel Bissonnet, n'avait
pas encore rendu sa décision sur la recevabilité de la motion du gouvernement, l'opposition officielle ayant argué
qu'elle n'était pas recevable. Si la décision est affirmative, comme il est probable, la motion aura été adoptée en
soirée.
«Allons-nous reprocher au gouvernement d'avoir indiqué à la population ce qu'on allait faire et de le faire? C'est le
monde à l'envers», a livré M. Dupuis à l'entrée de la réunion du caucus des députés libéraux. Le Parti libéral a gagné
les élections et son programme était connu. «Les gens s'attendent à ce qu'on fait», estime le leader parlementaire.
«Ça ne nous donne pas tous les droits. Nous écoutons les gens», s'est-il défendu.
Le leader parlementaire de l'opposition officielle, André Boisclair, a accusé le premier ministre Jean Charest d'avoir
«leurré» la population et les syndicats quand il a lancé son appel au calme et au dialogue. «Le gouvernement, dans le
cadre d'une stratégie longuement planifiée, vient de mettre un terme au dialogue», a-t-il dit.
En 2001, le gouvernement Landry avait accepté de mettre fin à la règle du bâillon général qui pouvait englober une
série de projets de loi. En vertu de la nouvelle règle, chacun des bâillons ne s'appliquait qu'à un seul projet de loi à la
fois. Le gouvernement ne pouvait donc en adopter que quelques-uns à la fois, et chacun de ces projets de loi faisait
l'objet d'un débat de 12 à 16 heures à l'Assemblée nationale. Les députés avaient adopté à l'unanimité cette nouvelle
règle de façon temporaire. En novembre dernier, le gouvernement libéral avait refusé d'appuyer une motion pour
reconduire cette règle..
Devant le président de l'Assemblée nationale, André Boisclair a invoqué ce précédent d'un bâillon par projet de loi afin
de convaincre M. Bissonnet d'empêcher le gouvernement d'imposer un bâillon général. «La vieille façon de faire
n'était pas respectueuse de la population», a-t-il dit.
«On se souvient des plaidoyers de Pierre Paradis [leader parlementaire des libéraux dans l'opposition] contre les
bâillons», a souligné le chef de l'Action démocratique du Québec, Mario Dumont. «Le gouvernement est en train de
prouver que les gens dans la rue ont raison en leur disant: "nous n'écouterons pas, nous ne consulterons pas et nous
adopterons le projet de loi quoi qu'il arrive".»
Le bâillon touche le projet de loi 31 qui modifie le Code du travail pour favoriser la sous-traitance. Il vise les projets de
loi 7, 25 et 30, dans le secteur de la santé, qui empêchent la syndicalisation de certains travailleurs et fusionnent les
établissements de santé tout en imposant de nouvelles unités d'accréditation et en modifiant le régime de négociation
par l'abolition partielle du droit de grève. Le bâillon comprend les projets de loi 8 et 32 ciblant le réseau des garderies,
restreignant le droit à la syndicalisation et haussant les tarifs de 5 $ à 7 $. Enfin, le projet de loi 9 sur les défusions
municipales et le projet de loi 43 sur les régions font également partie des pièces législatives prioritaires du
gouvernement Charest.
Fait à souligner, plusieurs de ces projets de loi, notamment le projet de loi modifiant le Code du travail, n'avaient pas
été appelés pour l'étude article par article en commission parlementaire. Ce bâillon «est assez exceptionnel parce que,
généralement, le bâillon est mis sur des projets de loi qui sont en commission parlementaire depuis des jours et des
jours et pour lesquels la commission parlementaire avance peu», a fait observer M. Dumont.
Bravant la tempête, les 1500 syndiqués qui ont manifesté devant le parlement, forçant les barrières et se postant à
une dizaine de mètres de l'édifice protégé par un cordon de policiers, auraient dû être plus nombreux: des dizaines
d'autobus remplis de manifestants sont restés bloqués sur les routes. Les six principales organisations syndicales
avaient fait front commun pour l'occasion: la FTQ, la CSN, la CSQ, la CSD, le Syndicat de la fonction publique du Québec
(SFPQ) et la Fédération des infirmières et des infirmiers du Québec (FIIQ).
Dans leurs discours en début de soirée devant les manifestants, les chefs syndicaux ont promis au gouvernement
Charest une bataille de tous les instants en 2004. Le gouvernement «vient de nous dire qu'il a choisi la voie de
l'affrontement. Il annonce une année 2004 houleuse», a dit la présidente de la CSN, Claudette Carbonneau. «Ce n'est
pas la fin, c'est le début», a lancé le président la FTQ, Henri Massé. «On a peut-être un oeil au beurre noir, mais on
n'est pas knock-out.» Jamais le mouvement syndical «ne va lâcher ce gouvernement-là», a-t-il prédit. «Il n'y aura
jamais un h... de bâillon assez grand pour museler le mouvement ouvrier au Québec.» Selon M. Massé, «cette colère
noire, cette colère sourde va continuer à s'exprimer».
***
À propos du bâillon
Le bâillon permet au gouvernement de suspendre les règles habituelles de l'Assemblée nationale afin d'adopter en
bloc une série de projets de loi à la fin d'une session parlementaire.
En imposant le bâillon, la majorité ministérielle empêche l'opposition d'utiliser diverses méthodes dilatoires pour
retarder l'adoption des projets de loi. Sans le bâillon, l'adoption de plusieurs projets de loi, qui ne font pas l'unanimité,
pourrait être reportée à une session ultérieure, ce qui retarderait l'action du gouvernement.
Depuis 1985, les gouvernements successifs ont eu recours au bâillon à 40 reprises. Les péquistes l'ont utilisé 28 fois et
les libéraux 17 fois, si on compte le bâillon de la présente session. Ce sont les libéraux qui ont imposé un bâillon qui
visait le plus grand nombre de projets de loi, soit 28 en 1992. Mais, lors de la session du printemps 2001, le
gouvernement péquiste avait aussi fracassé un record: il avait imposé un bâillon pour neuf projets de loi qui
comprenaient 800 amendements, dont 300 pour modifier le projet de loi sur les fusions municipales de Louise Harel.
Les députés n'avaient eu que 24 heures pour étudier l'ensemble de ces amendements.
Par la suite, le gouvernement Landry avait fait son mea-culpa et avait proposé de restreindre le recours au bâillon.
Finis les bâillons englobant plusieurs projets de loi: chaque bâillon ne devait plus viser qu'un seul projet de loi à la fois.
Les débats, visant l'adoption de chacun des projets de loi, pouvaient durer de 12 à 16 heures.
Variante 10
Les médecines douces à l'hôpital
Il est intéressant de rechercher ce que les différentes approches médicales peuvent avoir de complémentaire.
II semble qu'une réconciliation des médecines classique et parallèle soit déjà amorcé et cette rencontre se déroule
dans un lieu pour le moins inattendu : l’hôpital. Ce rapprochement permet au patient de ne plus se sentir pris en otage
et d'échapper enfin à l’éternel conflit de la plante contre la chimie. De très sérieux chefs de service d'hôpitaux vantent
les mérites de la médecine douce dans l'enceinte de l'orthodoxie médicale.
J'ai 67 ans, dans ma jeunesse, on recevait du courrier tous les jours, c'est comme ça que j'ai
commencé à aimer les timbres», confie le président de la Fédération française des associations
philatéliques, Claude Desarménien. Il n'est pas le seul à être passionné par ces œuvres d'art format
réduit. Ce week-end a lieu la Fête du Timbre un peu partout en France. L'occasion pour les
philatélistes les plus chevronnés et les flâneurs du dimanche de célébrer ce petit bout de papier.
L'événement a une saveur «vintage» à l'heure des réseaux sociaux et de leur messagerie
instantanée. D'ailleurs, cette année la Fête du timbre aura pour thème les voitures anciennes, un
autre clin d'œil au temps qui passe. «Il est clair qu'avec la concurrence d'Internet, à terme, il y aura
de moins en moins de correspondance papier», déplore Claude Desarménien. «Toutefois, je pense
que le timbre a encore de l'avenir», poursuit-il. En 2017, La Poste a émis près de 5,88 milliards de
timbres au total, dont un milliard de Marianne - les vignettes rouges, vertes et grises — et environs
400 millions de carnets de douze «beaux timbres», auxquels il faut ajouter quelque 80 millions de
timbres de collection. «Environs 65% des lettres sont affranchis avec des timbres verts et 35% avec
des timbres rouges», précise La Poste. «Les usagers plébiscitent de plus en plus le timbre vert car il
est écologique et moins cher», indique l'entreprise.
Question 18 : selon le texte, l’un des avantages du vélo sur la voiture est que
E- c’est plus écologique.
F- c’est plus économique.
G- c’est plus facile à garer.
H- c’est meilleur pour la forme.
Question 19 : selon le docteur Pineda
E- le seul avantage de la voiture, c’est sa rapidité.
F- la voiture isole les êtres humains les uns des autres.
G- la voiture apporte une grande liberté à ses utilisateurs.
H- il est urgent de réduire le nombre de voitures dans les villes
Le pari du « faire », creuset de la révolution du travail
Venu des Etats-Unis, le mouvement des « makers » réinvente une production collective dans des organisations
non hiérarchisées, porteuses du « bien commun », explique l’économiste Michel Lallement.
La révolution numérique n’en finit pas de bousculer nos pratiques et nos représentations du travail.
L’ubérisation de certaines activités professionnelles est l’une des manifestations, sans doute la plus évidente
aux yeux de tous, de ce que les technologies de la communication peuvent faire au travail. S’il y a bien lieu de
nourrir de multiples craintes, le pessimisme n’est pourtant pas nécessairement de mise. La preuve nous en est
apportée par le dynamisme du mouvement « faire », dont l’impact est chaque jour grandissant.
Le « faire », traduction du make anglais, désigne un travail qui trouve en lui-même sa propre finalité. Ce type
de pratique se donne à voir dans des espaces aux noms variés – hackerspaces, fab lab (laboratoires de
fabrication), makerspaces, biohackerspaces… – où n’importe qui peut venir fabriquer librement à peu près
n’importe quoi.
Le mouvement « faire » porte avec lui au moins deux enjeux majeurs. Le premier a trait aux modalités
concrètes d’organisation des activités productives et à la valeur accordée au travail. Les makers sont à la
pointe du changement. Ils bénéficient pour cela d’une éthique héritée des hackers, ces pionniers américains de
l’informatique dont seule une infime minorité peut être assimilée aux pirates qui font régulièrement la « une »
des médias.
L’alternative est d’autant plus stimulante que les temps ne sont guère propices à la réjouissance. Dans la
plupart des entreprises, en effet, après une pause décelable entre 1998 et 2005, la course à l’intensification du
travail a repris de plus belle et sans discontinuer au cours de ces dernières années. Les contraintes, celles du
marché comme celles des hiérarchies organisationnelles, pèsent plus que jamais sur les épaules des salariés.
Les fonctionnaires ne sont pas épargnés, qui ont même dû subir des réorganisations plus pénibles que celles
du secteur privé.
Le mouvement « faire » tranche par la radicalité des options qu’il promeut, mais surtout par ses effets
concrets. De nombreuses innovations ont vu et continuent de voir le jour dans les hackerspaces et les fab labs,
là où l’autonomie n’est entravée ni par la pression du marché ni par la lourdeur des appareils bureaucratiques.
Ces tiers-lieux sont, autrement dit, le creuset d’une nouvelle révolution du travail.
Le deuxième enjeu que porte avec lui le mouvement « faire » est la mise à l’épreuve de techniques de
production qui alimentent un nouveau paradigme industriel. Machines numériques, découpeuses laser ou
imprimantes 3D, les outils qu’affectionnent les makers permettent de localiser la fabrication jusque chez les
particuliers et d’adapter sans surcoût la production aux fluctuations quantitatives et qualitatives de la
demande.
L’enjeu n’est pas que technique ou économique. Les makers inventent aussi une façon de recréer du commun.
Ils pratiquent, sur un mode collaboratif, le partage des savoirs et des savoir-faire, selon des règles qui
bousculent les droits de propriétés traditionnels. Le copyleft (« droit à la copie »), les creatives commons
(licences gratuites permettant de faire sans contrefaire) … constituent autant de pièces originales qui
composent un modèle appelé à durer.
La philosophie du « faire » connaît actuellement un certain succès dans les mondes sociaux les plus variés :
milieux alternatifs, collectivités locales, entreprises, lycées et universités, associations d’éducation populaire,
professionnels du design… On devine, au simple énoncé d’une telle liste, que les déclinaisons concrètes du
faire sont multiples, parfois même contradictoires.
Certains, par exemple, sont attachés aux bidouillages émancipés de tout impératif de valorisation monétaire, à
la gestion libertaire de collectifs ouverts, à l’articulation entre le « faire » et la transformation politique…
D’autres donnent la priorité aux objectifs marchands. Aux Etats-Unis, en France et ailleurs, de nombreuses
grandes entreprises ont désormais leur fab lab.
Leur fonction première est d’accoucher de cultures organisationnelles capables de revitaliser le sens de la
coopération et de l’innovation. Quelle que soit l’orientation retenue, une chose est sûre néanmoins : parce
qu’il nous invite à regarder autrement le travail et qu’il est le creuset d’expérimentations démocratiques
originales, le mouvement « faire » mérite bien plus d’une attention distraite.