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Variante 1

Anatomie d’un plat


Avez-vous remarqué que votre tranche de saumon en super promo est souvent plus colorée qu’une tranche
de saumon sauvage qui, elle, tend plutôt vers le rose pâle du fait des crustacés chargés naturellement de
caroténoïdes que notre poisson mangeait auparavant ? Car les saumons d’élevage ont changé de régime et
sont aujourd’hui gavés de protéines végétales de soja. Résultat : les saumons domestiques sont tout gris.
Pour attirer les consommateurs il fallait donc ajouter un cocktail d’additifs chimiques comme l'astaxanthine,
également utilisée dans les autobronzants ou l’alimentation des poules pour redonner le jaune d’œuf. Pire,
le saumon norvégien, qui constitue 80% de notre consommation, est également plein de pesticides.
Agglomérés dans leurs fermes piscicoles, ils sont envahis par les poux de mer, d’où la nécessité de les
épouiller avec ces produits phytosanitaires intégrés dans leurs nourritures, mais susceptibles d’augmenter
les risques de cancer s’ils sont ingérés par l’homme.

D’après le Nouvel observateur

Question 17 : Cet article traite


A- Des pratiques en vigueur dans l’élevage de saumons
B- Des exigences alimentaires des consommateurs de saumons
C- De l’absence de contrôle sanitaire dans l’élevage des saumons
D- Des nouvelles contraintes alimentaires des saumons sauvages
Question18 : Les industriels
A- Alignent leurs prix sur ceux du marché norvégien
B- Vendent un poisson sans saveur mais sans toxines
C- Colorent le poisson pour le rendre plus apetissant
D- Nourrissent les poissons avec des protéines animales
Question 19 : Les traitements administrés aux poissons servent à
A- Les faire grossir plus rapidement
B- Améliorer la qualité de leur chair
C- Les débarrasser de leurs parasites
D- Augmenter leur taux de reproduction

Les hauts et les bas de la recherche


L'année 2012 a été contrastée. D'un côté, les sciences ont défrayé la chronique. La découverte du boson de Higgs, l'envoi de
la sonde Curiosity sur Mars, la mesure du dernier angle de mélange des neutrinos ont eu un
grand espace médiatique et ont même fait la "une" des JT. Cela a fait entrer la science dans beaucoup de foyers,
souvent avec une excellente qualité de vulgarisation.

Hélas, après l'été nous attendait le revers de la médaille. L'automne a été maussade pour les budgets et pour l'avenir de la
recherche, en France et surtout en Europe. Certes, le budget 2013 de la recherche est loin d'être mauvais, l'emploi sera préservé et la
création de mille postes - en verra-t-on jamais la couleur ? - dans les universités a été annoncée. Mais les budgets des organismes
sont à la peine et une dizaine d'universités sont à la limite du dépôt de bilan. Pour mon laboratoire, c'est une année très mauvaise
pour le budget et même pour l'emploi, qui s'ajoute aux deux précédentes, qui ne l'étaient pas moins. Je discutais récemment avec un
collègue qui, face à cette situation déprimante, me confiait son envie de fuir très loin pour... pouvoir continuer ses travaux.
Quand on regarde au-delà des frontières, le tableau est désolant. Les salaires des chercheurs en Grèce et en Espagne ont été
fortement réduits, parfois jusqu'à 30 %. Le budget de la recherche en Espagne a été diminué en quatre ans de 40 %. Partout en
Europe, la recherche publique est maltraitée, un peu comme tous les services
publics.

Toutefois, la santé, la préservation de l'environnement, l'éducation et la recherche ne sont pas de simples gadgets que notre
société peut réduire impunément. Il en va de la qualité de la vie de tous aujourd'hui et demain. Il est facile de prédire que
prochainement le monde aura besoin d'encore plus de chercheurs, d'ingénieurs et de personnels techniques qualifiés. Pourquoi
s'étonner du fait qu'une carrière scientifique ne soit pas plus prisée par les jeunes ? Ils savent qu'après la thèse les attendent des
années d'emploi précaire. Les bac + 8 qui gagnent le gros lot d'une embauche au CNRS se retrouveront avec un salaire (1 750 euros
par mois) qui est largement inférieur à celui d'un ingénieur dans le secteur privé.
Le choix de l'austérité pour ces secteurs est suicidaire : le cupio dissolvi ("désir de mourir") d'une civilisation ?
Alors que la science européenne atteint des niveaux mondialement reconnus, on choisit de la pénaliser. Derrière
ces décisions, il doit y avoir un bug dans le logiciel...

Une des raisons pour lesquelles l'information scientifique a la cote, c'est qu'elle permet de s'extraire de la grisaille du
quotidien. Ainsi la découverte du boson de Higgs, c'est un peu l'équivalent européen du premier
homme sur la Lune. Personne ne s'était aventuré jusque-là, et maintenant nous l'avons fait. A juste titre, nous
pouvons avoir un petit sentiment de satisfaction.

Quelles seront alors les découvertes en 2013 ? Le satellite Planck, qui étudie le rayonnement fossile de
l'Univers, dévoilera ses résultats très attendus. J'entends parler d'une possible mesure de la masse des neutrinos. Sans doute cette
moisson de mesures nous révélera la nature de l'Univers avec une précision inégalée. On peut aussi imaginer des résultats inattendus
dans les expériences LHC : les analyses continueront en effet pendant le long arrêt jusqu'à la fin 2014. La sagesse est comme la
chouette, elle prend son envol à la tombée de la nuit.

Cet article souligne

A- La situation précaire dans laquelle évolue la science


B- Les contradictions qui animent les débats scientifiques.
C- Le détournement des résultats scientifiques par les médias.
D- La mainmise de la finance sur les programmes de recherche.

Pour l’auteur, la science est


A- Médiatisée de façon anarchique.
B- Popularisée de manière médiocre.
C- Perçue comme un vulgaire divertissement.
D- vue comme une échappatoire à la morosité.

L’auteur met en regard


A- Les prouesses de la science et la défiance des citoyens à son égard.
B- Les sommes consacrées à la recherche et l’intérêt du public pour celle-ci
C- La renommée des universités françaises et l’employabilité des scientifiques.
D- La qualité de la recherche scientifique et son éloignement des besoins réels.
Selon l’auteur, l’avenir de la recherche est pénalisé par
A- Des coupes budgétaires inconséquentes.
B- Un manque flagrant de moyens technologiques.
C- Une course aux investissements peu structurée.
D- Une politique d’attribution des fonds inégalitaire.

L’accordéon de la philanthropie globale


AVEC la prolifération des initiatives dites « humanitaires », généreuses, solidaires, s’installe une certaine
confusion. Solidarité, aide, charité, urgence humanitaire : de quoi parle-t-on ? Derrière un chantage permanent à
l’indifférence à l’égard du malheur d’autrui, ne voit-on pas se dessiner et se développer une vaste entreprise de
formatage moral et global? Parce que ces débats se présentent comme éthiques, la critique est suspecte. Pourtant, le
contenu du devoir de solidarité mérite d’être interrogé.
Au XXe siècle, l’Etat dit « providence » met en œuvre des politiques visant à améliorer la vie des citoyens. La
pauvreté est alors vue comme un obstacle à l’accès à ce bien-être destiné à être partagé solidairement dans une
République sociale. A l’inverse, l’action humanitaire se penche relativement peu sur la condition sociale des victimes.
Elle s’intéresse au risque vital qui les guette, au danger absolu : la mort, en particulier celle provoquée par la famine,
risque emblématique qui déclenche les alertes — fondées ou erronées. En France, la visibilité médiatique des Restos du
cœur est supérieure à celle des aides publiques alimentaires, qu’on pourrait croire disparues tant l’emphase est mise sur
la générosité individuelle. Cette privatisation de l’aide sociale comme complément nécessaire de l’action publique ne
poserait pas question si elle n’apparaissait pas dans l’opinion comme une solution de rechange ou une substitution qui
ne dit pas son nom à l’Etat.
Un tel phénomène s’interprète dans un cadre idéologique global. Au-delà de la marginalisation de la figure
socialisante de l’Etat, qui résulte de l’implosion du communisme soviétique autant que des assauts du néolibéralisme,
apparaît l’objectif central des politiques d’aujourd’hui : une gestion des risques de plus en plus confiée à la
responsabilité individuelle.

L’auteur aborde dans le texte :


A- Promeut une nouvelle politique sociale au niveau de l’Etat.
B- Rend compte des aides humanitaires effectives en France.
C- Retrace l’évolution de l’altruisme et des pratiques humanitaires.
D- Traite de la socialisation et de la générosité de l’homme aujourd’hui.

L’auteur déplore
A- L’excès d’individualisme freinant le progrès social global.
B- La polémique à caractère moral sur l’utilité de l’aide sociale.
C- La difficulté d’aborder objectivement la question de la solidarité.
D- L’inefficacité des systèmes régissant les plans d’action humanitaires.

Aujourd’hui, les médias se donnent comme objectif de


A- Mettre en avant les alternatives à l’aide publique.
B- Renforcer l’engagement citoyen à grande échelle.
C- Donner davantage la parole aux personnes en détresse.
D- Révéler les causes économiques des disparités sociales.

Selon l’article,
A- Les obligations publiques sont assurées par la sphère privée.
B- L’échec de l’Etat providence modifie les valeurs de solidarité.
C- L’Etat finance des associations idéologiquement proches de lui.
D- La distribution des aides publiques nécessite des opérateurs privés.

La campagne française se peuple de « rurbains »


Les citadins sont de plus en plus nombreux à découvrir les charmes de la vie à la campagne en France où ils
s'installent définitivement au point de renverser la tendance à l'hémorragie démographique des régions
agricoles, selon un rapport officiel. Depuis vingt ans, entre deux et trois millions de citadins sur quelque 60
millions de Français ont quitté leurs villes tout en y conservant pour la majorité leurs emplois grâce aux
développements des transports et des télécommunications, selon l'institut français de statistiques (INSEE).
Mais si le monde rural n'a plus rien du lieu d'exode qu'il était jusque dans les années 60, l'agriculture ne cesse
de reculer et les situations économiques et sociales les plus disparates sont observées dans les campagnes.
Des zones entières avancent vers la désertification tandis que d'autres sont en plein développement grâce aux
activités tertiaires engendrées par l'arrivée des citadins, selon le rapport de la Délégation à l'aménagement du
territoire et à l'action régionale (DATAR) publié cette semaine.
Un Français sur quatre vit aujourd'hui à la campagne et un sur cinq y travaille. Le profil type de ces
"néo-ruraux" que l'on appelle aussi "rurbains", est celui d'un actif âgé entre 30 et 50 ans, vivant en famille et
aux revenus plutôt élevés, se sentant urbain mais à la recherche d'espaces verts et d'air non pollué. Cette
arrivée en masse des citadins à la campagne, habitués à des standards de vie élevés, n'est pas sans créer des
problèmes avec les ruraux dont ils ne partagent souvent ni les valeurs ni les niveaux de vie.
Selon un sondage IPSOS réalisé au début de 2003, 63% des maires craignent les demandes excessives
en matière d'équipements et de services formulées par ces nouveaux résidents. Le quotidien Le Figaro a publié
jeudi le témoignage d'une Française, diplômée en ingénierie agricole et mère de trois enfants qui avait décidé
de changer de vie et de s'installer à la campagne et d'y travailler.
Huit ans après, elle travaille toujours dans une grande ville voisine de son village d'élection car elle n'a
pu démarrer une activité d'agrotourisme, en butte aux tracasseries administratives et à l'hostilité de ses voisins
au point de regretter l'anonymat et l'indifférence de la grande ville.
Mais, pour les experts de la DATAR, si les nouveaux arrivants apportent du dynamisme dans les "nouvelles
campagnes", ils menacent aussi l'environnement par "les constructions anarchiques" et "les dégradations paysagères"
qu'ils engendrent. Pour réconcilier les intérêts des néo-ruraux et des ruraux et réduire les très fortes inégalités, le
gouvernement a présenté mercredi un projet de loi en faveur du développement des territoires ruraux. Des mesures
seront prises pour préserver les espaces agricoles et y maintenir l'activité agricole et développer internet et l'activité
économique. D'ici 4 ans, le gouvernement vise notamment une couverture de 99% de la population en téléphonie
mobile. Le principal syndicat d'agriculteurs, la FNSEA (proche du gouvernement de droite), a approuvé ce projet tout
en regrettant que dans son texte ne figure "aucun chiffre concernant son budget".

Les deux dernières décennies ont été caractérisées par


A- Un exode rural fortement marqué.
B- La désertification massive des villes.
C- Une explosion des activités agricoles.
D- La migration des urbains vers la campagne.
La tribu des « rurbains » se compose pour la plupart
A- De retraités qui s’installent à la compagne.
B- De nouveaux convertis aux métiers agricoles.
C- De ménages aisés voulant profiter de la nature.
D- De jeunes actifs à la recherche de leurs racines.
Les maisons que les néo ruraux font construire provoquent
A- La pollution des espaces verts.
B- Le recul constant de l’agriculture.
C- L’enlaidissement des sites natures.
D- La dégradation de la situation sociale.
Le gouvernement prévoit d’importantes subventions pour
A- Développer des techniques agricoles.
B- Préserver le paysage et les sites naturels.
C- Défendre les intérêts des nouveaux ruraux.
D- Atténuer les disparités dans les zones

Résurrection par la génétique


La résurrection d’espèces éteintes est une prospective intrigante à la fois pour le monde de la
science et le public général, explorée jusqu’au monde du cinéma avec Jurassic Park par exemple. Cependant,
même s’il est peut-être déjà possible d’accomplir un tel exploit grâce aux techniques avancées de la génétique
actuelle, la dé-extinction d’une espèce pourrait avoir des répercussions dangereuses. De la morale à l’impact
écologique, de nombreuses considérations devront être prises en dépit de la curiosité scientifique.
Depuis 4,5 milliards d’années, la Terre a vu des milliards d’espèces apparaître et s’éteindre ; en effet, on
estime que les espèces actuelles ne représentent qu’un millième de la biodiversité ayant existé. Ceci étant dit,
les scientifiques se posent la question de résurrection d’espèces disparues. Mais de nombreux impacts à la fois
éthiques, moraux et environnementaux découlent de cette idée.
En théorie, il y a deux manières d’accomplir cet exploit scientifique. La première, de cloner, est la plus
courante : on implante des cellules préservées de l’espèce disparue dans l’embryon de l’animal vivant le plus
similaire à cet être éteint. La deuxième consiste à modifier le génome d’un animal, afin qu’il conçoive une
progéniture de l’espèce disparue en question.
Cependant, il faut prendre en compte les nombreux impacts que cette résurrection aurait sur le
monde de la science, sur le public et l’environnement. En premier lieu, nous pouvons affirmer
que cet exploit représenterait une source infinie de savoir : le monde scientifique aurait accès à des aperçus de
l’évolution d’une certaine espèce, comme les êtres avec lesquels ils interagissent,leur habitat ou leur nutrition,
quelque chose d’actuellement impossible dans de nombreux cas. De plus, réaliser cet exploit à l’aide de la
deuxième méthode, la modification du génome d’un animal vivant, représenterait un pas en avant immense
dans le domaine de la modification génétique. Malheureusement, cette méthode présente plus de difficultés
que la première, et n’a jamais été réalisée.
Mis à part les impacts sur la science que cet acte aurait, nous pouvons aussi considérer les
avantages pour l’environnement. Avec l’aide de certaines espèces disparues à ce jour, des
écosystèmes menacé ou endommagé pourraient être restaurés. Certains écosystèmes ne peuvent pas survivre
sans une certaine espèce ; en faire réapparaître une pourrait sauvés des habitats. En dernier lieu, une
dimension éthique s’impose : si l’Homme a été celui à avoir un rôle dans la disparition d’une espèce, c’est
peut-être sa responsabilité de tenter de les faire revivre.
Malgré les avantages de cette résurrection, nous devons aussi réfléchir aux aspects néfastes
qu’elle aurait sur la planète. Premièrement, nous devons nous demander comment les animaux ressuscités
seraient traités ; s’ils sont exploités ou en captivité, est-ce que nous devons quand même tenter l’expérience ?
Beaucoup de personnes pensent que si les animaux sont maltraités, le mal l’emporte sur le bien : les
découvertes scientifiques ne valent pas l’inhumanité auxquels ils feront face.
Cette expérience pourrait aussi représenter un danger pour les humains : lorsqu’ils sont
ressuscités, les espèces pourraient transporter des pathogènes ou des virus, disparues de la surface de la Terre
depuis des millions d’années. Cela voudrait dire que cette découverte, qui paraît fascinante, peut avoir un
impact réellement dangereux sur l’homme. De plus, si elles ont disparu depuis une longue durée, les habitats
et sources de nourriture de ces animaux auront sans doute beaucoup changé, ainsi que leur rôle dans des
écosystèmes excessivement fragiles. Nous pouvons nous demander si ces espèces impacteraient négativement
l’environnement.
En dernier lieu, de ressusciter une espèce disparue depuis des milliers d’années peut nous pousser à poser la
question suivante : Est-ce que de faire revivre un animal n’est pas quelque chose d’anormal, qui pourrait
porter atteinte à l’équilibre du monde ? Est-ce que c’est à l’Homme de prendre cette décision qui pourrait
avoir des conséquences dont nous ne sommes même pas conscients ?
L’idée d’un jour pouvoir voire en personne un animal d’une espèce disparue à toujours fasciné l’Homme. La
littérature et le cinéma sont les preuves de cet émerveillement, comme Jurassic Parc par exemple. Mais c’est à
nous de réfléchir aux impacts que cette découverte pourrait avoir à la fois sur le monde scientifique, le public
et l’environnement. Une fois que nous connaîtrons toutes les conséquences de cette expérience nous pourrons
décider si cette fiction devrait devenir réalité.

Selon l’article, la recherche scientifique


A- a gagné en efficience ces dernières années.
B- subit l’influence croissante de la science –fiction.
C- est vulgarisée à moindre frais par les spécialistes.
D- se démocratise grâce aux nouvelles technologies.
Selon l’article

A- Sauvegarder les espèces reste trop onéreux.


B- Recréer des espèces est un projet dénué de sens.
C- La lutte contre des espèces est vouée à l’échec
D- Ressusciter des espèces est la vocation première de la science.

Selon l’auteur

A- La recréation d’espèces favorise la protection des milieux naturels.


B- La protection des milieux de vie est primordiale pour recréer des espèces.
C- La recherche d’espèces disparus nuit à la protection de l’environnement.
D- La préservation de l’environnement prime sur la restauration des espèces.
L’auteur de l’article

A- Craint une utilisation commerciale de la nature.


B- Regrette l’absence de débat public sur la bioéthique.
C- Déplore le détournement de la recherche à des fins politiques.
D- Met en garde contre la recherche axée sur les objectifs récréatifs.

Lutter contre l’obésité de l’enfant


De plus en plus d’enfants sont touchés par l’obésité. Pour prévenir les risques, les parents ne doivent pas
interdire certains aliments, mais réapprendre aux enfants les bons gestes. Il faut les habituer aux goûts neutres.
Les aliments solides sont, eux, à privilégier. Enfin, l’ambiance du repas est primordiale. Une étude américaine
a démontré que les enfants qui mangent devant la télé ont besoin de plus de simulation pour recevoir les
saveurs. Résultats : ils s’orientent vers des aliments gras et sucrés. De plus, ils sont moins à l’écoute du
sentiment de satiété et ingurgitent donc de plus grandes quantités. Autre piège, au-delà de quatre heures
passées devant le poste, la corpulence augmente indépendamment de ce qui est mangé. Les nutritionnistes
conseillent de ne pas dépasser deux heures de télé par jour et pratiquer un sport d’endurance. Si l’effort est
trop violent, ce sont les glucides qui sont brulés au lieu des lipides. L’idéal serait de la natation, de la marche
ou du vélo.
Pour écarter les risques d’obésité chez les enfants, les parents doivent
A. exclure tous les aliments gras.
B. leur interdire tous les aliments sucrés.
C. privilégier des plats légers et liquides.
D. leur faire apprécier les saveurs simples.

la télé favorise l’obésité des enfants parce qu’ils


A. mangent trop vite, assis devant le poste.
B. distinguent mieux les saveurs des aliments.
C. ne se rendent pas compte qu’ils n’ont plus faim.
D. ne respectent pas les horaires de repas habituels.

les risques d’obésité baissent sensiblement si les enfants


A. pratiquent une activité sportive très intense.
B. font des efforts physiques réguliers et prolongés.
C. font des activités qui brulent d’abord les glucides.
D. mangent léger quand ils regardent longtemps la télé

Le syndrome du tweet (Texte à trous)


La sociologue Monique Dagnaud a récemment publié sur le site de la plate-forme de débats Telos
une intéressante analyse du phénomène Twitter. Elle y donne d'abord quelques indications
statistiques sur les adeptes du gazouillis en 140 signes. Un internaute sur cinq aurait un compte
Twitter. … (P1) … : ils se contentent de suivre les messages des autres mais ne participent quasiment
pas aux échanges. … (P2) …, ce qui confirme l'impression que les réseaux sociaux forment une « foule
solitaire », selon l'expression que David Riesman avait forgée dès 1950 dans son maître ouvrage
dépeignant l'avenir des sociétés modernes. « Les twittos soliloquent plus qu'ils ne dialoguent »,
souligne Monique Dagnaud comme pour enfoncer le clou d'une illusoire communauté.
Un aspect plus surprenant du phénomène est sa connotation plutôt professionnelle. Le profil type
est un internaute de la région parisienne, assez jeune, travaillant dans les médias et maîtrisant donc
bien les codes de ce nouveau monde. Mais la partie la plus forte de l'analyse, et aussi la plus
préoccupante, concerne le contenu des messages. … (P3) …. On peut, bien sûr, estimé banal que, en
période de crise, de chômage et de dérive comportementale de certains membres de l'élite, une telle
tonalité soit prédominante. Mais est-ce la seule cause ? Il faut sans doute aller chercher aussi du côté
d'une explication chère à Régis Debray : la forme du message influence le fond. Ses ouvrages en ont
fait une démonstration éclatante à propos du passage de l'écrit vers l'image, du livre vers la télévision.
L'émotion suscitée par l'image se substitue nécessairement à la réflexion portée par le livre. … (P4) …
: en 140 signes, on est naturellement porté au simplisme et le simplisme porte à son tour vers la
polémique voire l'invective. … (P5) …, mais aussi la forme par laquelle elle s'exprime.
Partie 1 :
A- La plupart en font toutefois un usage passif
B- Et beaucoup d’entre eux en sont très satisfaites
C- Mais très peu d’utilisateurs peuvent s’en passer
D- Certains répondent même sur leur lieu de travail.
Partie 2 :
A- Les utilisateurs sont de plus en plus nombreux.
B- Les internautes y réagissent systématiquement.
C- Une majorité des tweets ne déclenchent aucune réaction.
D- Les tweets entrainement en outre de nombreuses interactions.
Partie 3 :
A- Ces derniers sont mal écrits et truffés d’approximations.
B- Ceux-ci ne sont absolument pas sérieux ni convaincants.
C- Les propos tenus y sont sarcastiques, polémiques voire antisystème.
D- Leur contenu s’avère inquiétant et laisse l’opinion publique perplexe.
Partie 4 :
A- Et les abonnés sont les premiers à en pâtir.
B- le fait de tweeter ne change rien à l’affaire.
C- D’où l’usage démesuré qu’en font les internautes.
D- Un phénomène de même nature existe avec le tweet.
Partie 5 :
A- Le principe du tweet n’est déjà plus à remettre en cause.
B- Chacun n’es reste pas moins l’unique responsable de ses propos.
C- On peut étendre ce reproche au monde dans lequel nous vivions.
D- L’époque à laquelle nous vivons n’est donc pas l’unique coupable.
Variante 2
Les Aveyronnais de Paris : du bougnat aux frères Costes

Le tout-Paris aveyronnais était convié par le cuisinier Michel Bras pour la dédicace de son luxueux
livre de recettes (éditions du Rouergue), jeudi 19 décembre, à la Maison de l'Aveyron. Estimés à quelque
300 000, les membres de cette communauté, qui, de cafés de quartier en grandes brasseries, constituent
la "bistrocratie aveyronnaise" ne manquent pas d'occasion de se retrouver. Leur légendaire solidarité perdure,
notamment dans les amicales, qui sont d'efficaces réseaux de relations.

C'est dans les années 1830-1840 que des paysans pauvres, qui parcouraient souvent à pied les
700 kilomètres entre l'Aveyron et Paris, commencent à s'y installer. Ils s'y font porteurs d'eau, hissant dans les
étages des immeubles des seaux de 10 à 15 litres. Plus tard, ils vendent le charbon ; l'épouse sert à boire aux
clients. Dès lors, la vocation de cafetier est née. A mesure que leur installation se fait plus confortable, les
Aveyronnais hébergent un jeune frère, un cousin, qui, plus tard, prendra à son tour une gérance.

Avant la première guerre mondiale, le système se consolide avec la création, par des Aveyronnais, des
entreprises qui assurent le commerce de gros des boissons. Tout en livrant le café, la bière et le vin, les
familles Tafanel, Richard et Bertrand jouent les rôles de banquier et d'agent immobilier. Grâce à leurs visites
régulières dans les cafés, ils repèrent les garçons efficaces et peuvent jouer les intermédiaires en cas de
cession.

Michel Bras

A. A invité à diner la communauté aveyronnaise chez lui.


B. A écrit un livre sur l’histoire des Aveyronnais de Paris.
C. A signé un ouvrage consacré à la cuisine aveyronnaise.
D. Est chef au restaurant parisien « la maison de l’Aveyron ».

Les Aveyronnais sont connus pour

A. Leur côté dépensier.


B. Leur goût pour l’alcool.
C. Leur sens de l’entraide.
D. Leur mauvais caractère.

La particularité des Aveyronnais qui s’installaient à Paris à la fin du XIXe siècle est
A. Qu’ils ont tous gardé des petits commerces.
B. Que leurs femmes faisaient des travaux de couture.
C. Qu’ils sont entrés dans le même secteur professionnel.
D. Qu’avant d’arriver, ils travaillaient dans les mines de charbon.

Les Aveyronnais apparaissent ici comme

A. Une communauté peu intégrée.


B. Des artisans relativement doués.
C. Un réseau extrêmement organisé.
D. De bons vivants assez paresseux.

Carrousel
« Carousel », dont l’histoire se situe sur la côte Est des Etats-Unis en 1873, raconte l’histoire d’amour de
Billy, aboyeur sur le manège d'une fête foraine, et Julie, une jeune ouvrière naïve. Licencié, le jeune homme
va se mettre à la battre. Julie est enceinte, alors Billy se met à voler pour survivre. Arrêté par la police, il se
suicide. Quinze ans plus tard, il quitte le purgatoire où il expiait ses péchés et revient sur terre le temps d’une
journée pour réparer ses erreurs, rencontrer sa fille Louise et obtenir le pardon de Julie. Un pardon qui lui
permettra de rejoindre enfin le Paradis.
Contrairement aux spectacles produits à l’époque à Broadway, « Carousel » est tout sauf une amourette.
Jusqu’à sa création en 1945, les comédies musicales évoquaient essentiellement la vie d’une société aisée ou
de célébrités. Rodgers et Hammerstein vont mettre la vie des exclus et des plus pauvres au cœur de leurs
histoires. Cette vision sombre de l’Amérique ne remit pas en cause l’immense succès de «Carousel » qui resta
à l'affiche à Broadway durant 890 représentations (dans sa première version).

Ce spectacle

A. Met en lumière les inégalités sociales.


B. Choque la bourgeoisie lors de sa sortie.
C. Révèle le quotidien des exclus de la société.
D. Dénonce la violence des forces de police.

Cet œuvre raconte une histoire d’amour

A. Illégale aux yeux des autorités.


B. impossible entre deux êtres opposés.
C. Contrariée par des problèmes sociaux.
D. Condamnée par la société du XIXe siècle.

Cet article présente une œuvre qui

A. Symbolise la fin du rêve américain.


B. S’inspire d’un célèbre conte populaire.
C. Prend sa source dans un fait divers.
D. Bouscule les codes de la comédie classique
Les fruits et légumes frais au secours de l'obésité infantile
Le Sommet mondial des fruits et légumes, organisé du 27 au 30 mai à l'Unesco, et les 28 000 dégustations-
animations de la semaine "Fraîch'attitude", qui se dérouleront jusqu'au dimanche 8 juin, propulsent carottes, tomates,
fraises et autres courgettes comme armes absolues dans la lutte contre l'obésité.
Depuis deux ans, les initiatives se multiplient pour faire consommer aux Français les 400 grammes quotidiens
minimum de fruits et légumes recommandés par l'Organisation mondiale de la santé(OMS). Ces aliments, essentiels
pour un régime équilibré, sont scientifiquement reconnus comme bénéfiques pour la santé. Ils limitent la survenue de
certaines maladies cardio-vasculaires et les risques de cancer.
En France, le Plan national nutrition santé (PNNS) recommande depuis plusieurs années d'en manger
cinq portions par jour. Des messages à vocation sanitaire figurent désormais sur les publicités alimentaires. Et les
distributeurs automatiques de snacks et confiseries sont censés avoir quitté les établissements scolaires.

Malheureusement, tout cela semble insuffisant pour modifier les habitudes alimentaires des 22 millions
d'enfants européens en surpoids. D'autant que les experts s'alarment : 1,3 million d'autres nouveaux petits Européens
seront en surpoids d'ici à deux ans. "On peut faire évoluer les choses à condition de ne pas se reposer sur le concept du
libre marché, il faut une intervention publique", répète Philip James, qui préside
l'International ObesityTask Force de l'OMS. Bon nombre de pays passent donc à la vitesse supérieure. Soutenus par
des filières de production, qui voient d'un œil gourmand ces nouveaux débouchés, ils considèrent qu'il est prioritaire
de développer des actions pédagogiques actives. Partout, il s'agit de cibler les enfants "victimes de la fracture
nutritionnelle". Autrement dit, ceux qui n'ont pas accès, pour des raisons culturelles et financières, aux fruits et
légumes frais. L'idée la plus partagée ? Commencer par distribuer gratuitement ces produits sur les lieux d'activité des
enfants.
En Nouvelle-Zélande, une étude sur un groupe de 3 000 enfants a permis de valider le fait que la distribution
gratuite d'un fruit par jour à l'école (coût : 17 centimes d'euro par enfant et par jour), permettait de développer une
prise de conscience et l'appétence pour ce type d'aliment.
Cet article a pour sujet

A. Les problèmes liés à l’excédent de poids chez les jeunes.


B. Les aliments qui provoquent des cancers chez les jeunes.
C. Les politiques sanitaires européennes pour lutter contre le cancer.
D. Les opérations publicitaires pour développer la vente de produits frais.

Les actions successives ont

A. Renforcé les pratiques alimentaires existantes.


B. Créé de nouvelles habitudes alimentaires chez les jeunes.
C. Insisté sur l’importance de la consommation de produits frais.
D. Fait connaitre les préférences alimentaires des jeunes Européens.

La dernière action consiste à

A. Multiplier les campagnes publicitaires dans les écoles.


B. Donner une aide aux parents pour l’achat de produits frais.
C. Analyse les gouts alimentaires des jeunes selon les cultures.
D. Faire déguster gratuitement les fruits et légumes aux écoliers
En sortir
Il faut lire le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG). Il faut le lire non pas tant pour en découvrir
les dispositions puisque celles-ci ont déjà fait l’objet d’abondantes présentations, mais pour être frappé par sa langue. Terrible
novlangue où les grands principes des considérants, supposés apporter à un texte le souffle d’une vision historique, ne sont plus
qu’une écœurante bouillie, où l’idéologie à peine travestie et présentée comme force d’évidence – « les parties contractantes
tenant compte du fait de la nécessité de maintenir des finances publiques saines et soutenables » (le fait de la nécessité dont nous
sommes bien obligés de tenir compte…) – le dispute au contentement répugnant – « se félicitant des propositions législatives
formulées le 23 novembre 2011 » –, à l’imposition sans fard – « rappelant la nécessité d’inciter et au besoin de contraindre les
Etats membres en déficit excessif » –, ou au mensonge pur et simple, presque rigolard – « désireuses de favoriser les conditions
d’une croissance économique » –, il faut lire ce texte, donc, pour se faire une idée assez exacte d’où en est la politique en Europe
et de ce qu’elle n’hésite pas à faire prétendument en notre nom. Il faut le lire aussi pour y trouver quelques perles encore mal
aperçues comme ces délicieux articles 7 et 8, le premier forçant les « parties contractantes » au soutien obligatoire de la
Commission quand elle met un pays à l’index et lui impose la purge (« les parties contractantes s’engagent à appuyer les
propositions ou recommandations soumises par la Commission européenne lorsque celle-ci estime qu’un Etat membre de l’Union
ne respecte pas le critère du déficit ») (1), le second, encore meilleur, instituant la délation entre les Etats-membres : « Lorsqu’une
partie contractante estime indépendamment du rapport de la Commission qu’une autre partie contractante n’a pas respecté [le
critère de déficit structurel], elle peut saisir la Cour de justice de cette question » (Art.8.1) ; « lorsque sur la base de sa propre
évaluation ou de celle de la Commission une partie contractante considère qu’une autre partie contractante n’a pas pris les
mesures nécessaires pour se conformer à l’arrêt de la Cour de justice visé au paragraphe 1 (précédent), elle peut saisir la Cour de
justice et demander que des sanctions financières soient infligées ». Et l’on voit d’ici l’excellente ambiance que ces petites lignes
vont répandre dans la chose qui se dit encore « Union » européenne : de sa seule initiative et d’après ses seules évaluations, un
Etat-membre pourra en balancer un autre auprès de la Cour de justice (CJUE) s’il estime que cet autre, insuffisamment orthodoxe,
ne s’est pas assez « structurellement ajusté », puis demander à cette même Cour de le pénaliser financièrement s’il continue de
regimber. Le pire est que dans l’atmosphère particulièrement amicale qui règne ces temps-ci dans la Désunion européenne, on
n’aura aucun mal à trouver une balance pour faire le sale boulot de saisine de la CJUE dont, soit dit en passant, la Commission se
lave courageusement les mains.

Cet article est


A. Un pamphlet contre les dérives de la justice européenne.
B. Une analyse subjective de pourparlers des européens.
C. un réquisitoire contre les dispositions d’un pacte européen.
D. Un plaidoyer pour des institutions européennes plus transparentes.

L’auteur souligne avec insistance


A. La précision du protocole et ses applications concrètes.
B. La complexité extrême des articles et leurs incohérences.
C. Le caractère artificiel de la langue et son vide idéologique.
D. L’hypocrisie du langage utilisé et son caractère dogmatique.

Selon l’article, les institutions européennes appellent à


A. Recourir à un tiers pour auditer les Etats membres.
B. Résoudre les contentieux sans recourir à la commission.
C. Dénoncer un contrevenant par la saisie du tribunal européen.
D. Soutenir les Etats membres par la médiation de la commission.

L’auteur ironise sur


A. Le consensus apparent des diverses institutions.
B. Les orientations européistes et technocrates du traité.
C. La prétendue liberté de décision des Etats signataires.
D. L’objectif de stabilité économique de l’Union européenne
Université au-delà des querelles
S’aborder sa langue au nom de la compétition universitaire internationale ? Nombreux sont les pays
qui ont dû se poser la question. En France, l’idée d’introduire des cursus entièrement en anglais à l’université n’en finit
plus de faire des vagues. Elle a beau être la destination des jeunes gens étudiant à l’étranger, la France voudrait attirer
encore, notamment les étudiants des puissances montantes, prendre toute sa part dans la formation des futures élites
mondiales et assurer le rayonnement du pays quoi que l’objectif final soit commun à tous, on se déchire sur les
moyens à mettre en œuvre pour l’atteindre face à une réalité que personne ne conteste-la suprématie de l’anglais
dans les échanges internationaux et dans le monde de la recherche en particulier. Deux visions s’affrontent. S’ouvrir
car la connaissance n’est pas une denrée périssable qui se flétrirait au contact de l’extérieur ou qui s’éteindrait une
fois traduite en anglais, ou résister pour éviter que d’ici quelques décennies l’anglais n’ait envahit le quotidien,
reléguant ainsi le français au statut de la langue folklorique parlée par une poignée de ringards. Si d’aucuns pensent
que s’isoler de l’anglais reviendrait à empêcher la jeunesse d’entrer aisément sur la scène économique internationale ;
d’autres inquiètent de la probable dégradation de la qualité des contenus des cours à cause du niveau en langues
parfois insuffisant des enseignants et étudiants français. Le corollaire, réserver ses cursus en anglais à une poignée de
locuteurs bilingues, reviendrait à créer une nouvelle élite. Peut-être y a - t- il d’autres leviers à actionner avant
d’imposer à l’étudiant français lambda un enseignant au rabais ? Citons parmi d’autres, une meilleure promotion des
formations, un accueil plus structuré, ou encore des coûts moins élevés, autant de pistes qui restent à explorer.

Le texte traite de

A. L’instauration d’une filière d’élite pour les étudiants étrangers.


B. La création de cours spécifiques pour les étudiants anglophones.
C. L’introduction de l’anglais dans l’ensemble des cursus francophones.
D. La mise en place de cours en anglais dans les universités françaises.

Les enjeux pour la France sont

A. D’encourager la mobilité des étudiants français.


B. De moderniser son image dans les pays émergents.
C. D’accroitre son attractivité dans un secteur concurrentiel.
D. De stimuler les échanges commerciaux avec les pays concernés.

L’auteur redoute

A. La stratégie élitiste sous-jacente à cette future décision.


B. La réaction négative de l’élite universitaire traditionnelle.
C. La mainmise des élites anglophones sur les programmes français.
D. La perte de repères des jeunes au sein d’une université mondialisée.

Il déplore également le fait que

A. La qualité globale des cours soit en chute libre.


B. D’autres voies ne soient toujours pas à l’étude.
C. Les anglophones soient l’objet d’un traitement de faveur.
D. Trop d’étudiants français rechignent à se mettre à l’anglais
Le Royaume-Uni songe à exporter... ses hôpitaux
Dans le cadre d’un ambitieux projet qui sera lancé à l’automne, une sorte de “service de rencontres”, composé de
fonctionnaires du ministère de la Santé et de membres de UK Trade and Investment (l’agence officielle chargée de la promotion du
commerce et des investissements au Royaume-Uni), sera chargé de mettre en rapport les hôpitaux qui souhaitent se développer à
l’étranger et les Etats étrangers intéressés par les services médicaux britanniques. La mesure permettrait à des institutions
réputées comme Great Ormond Street, Royal Marsden et Guy’s and St Thomas’ de s’implanter aux quatre coins du monde. Ces
hôpitaux publics autonomes seraient tenus de rapatrier au Royaume-Uni tous les bénéfices réalisés à l’étranger. Les contrées de la
planète jugées essentielles à la réussite du projet comprennent le Golfe persique, où la qualité des marques médicales
britanniques est bien reconnue, ainsi que la Chine, le Brésil, la Libye et l’Inde. L’hôpital londonien MoorfieldsEye a d’ores et déjà
établi une tête de pont à Dubaï, tandis qu’Imperial gère deux prospères centres spécialisés dans le traitement du diabète à Abou
Dhabi. Un risque de dispersion Mais dans le secteur de la santé, d’aucuns estiment qu’en ces temps de sévères restrictions
financières, les hôpitaux publics ne devraient pas se laisser distraire de leurs tâches domestique par la recherche d’investissements
à l’étranger, qui pourraient se révéler aussi complexes que risqués. “Le NHS devrait avant tout s’assurer que les soins aux patients
priment sur les profits”, soutient Katherine Murphy, directrice de la Patients Association. “Alors que le système de santé subit de
profonds bouleversements, que les délais d’attente pour un rendez-vous ne cessent de s’allonger et que les hôpitaux se voient
demander de faire 20 milliards de livres d’économies, on va encore se disperser dangereusement avec ce projet. Il est à espérer
que le recrutement, pour le nouveau projet, des médecins formés au Royaume-Uni ne détournent pas des ressources nécessaires
dans le pays. Un nouvel organisme intergouvernemental, Healthcare UK, servira d’intermédiaire entre les hôpitaux britanniques
visant une croissance à l’international et les gouvernements étrangers dont les besoins sont décelés par les diplomates
britanniques chargés du commerce, en poste dans ces pays. Le projet est né de la conviction qu’à l’avenir, les habitants du Golfe
persique et les riches citoyens des pays en développement préfèreront se faire soigner sur place plutôt qu’à l’étranger. De crainte
de perdre les précieux revenus procurés par ces patients privés, les hôpitaux publics sont décidés d’agir avant que d’autres
groupes privés n’entrent en scène pour combler le vide

Cet article a pour thème


A. L’implantation d’hôpitaux britanniques à l’étranger.
B. L’exportation du système de santé britannique à l’étranger.
C. Le rachat d’hôpitaux britanniques par des groupes étrangers.
D. Le recrutement par les hôpitaux britanniques de médecins étrangers.
Ce projet anticipe la demande
A. De pays étrangers de rendre leur système de santé plus performant.
B. D’étrangers d’avoir dans leur pays des hôpitaux de qualité britannique.
C. D’étrangers vivant au Royaume-Uni d’être soignés par des compatriotes.
D. De britanniques expatriés d’avoir la même qualité de soins qu’à domicile.
Il aurait l’avantage
A. De répondre aux problèmes de recrutement dans les hôpitaux britanniques.
B. De permettre l’ouverture de nouveaux hôpitaux publics en Grande-Bretagne.
C. De promouvoir le modèle de santé britannique dans certains pays étrangers.
D. D’améliorer la qualité des hôpitaux britanniques grâce à de nouveaux revenus.

Médicament
Selon l'Agence de santé américaine, un médicament sur dix vendu dans le monde serait un faux. Et
selon l'Organisation mondiale de la santé, … (P1)…. Sur la toile, 96% des pharmacies virtuelles sont
illégales... (P2) … et surtout pour analyser les stratégies mises en place par les réseaux criminels,
l'Institut international de recherche anti contrefaçon de médicaments (IRACM) vient de rendre un
rapport circonstancié.
La première surprise de cette étude, c'est qu'il y a de plus en plus d'individus isolés, cyniques et sans
scrupule, … (P3)... Ces « opportunistes en col blanc » se mettent tout simplement à importer des
médicaments contrefaits en provenance d'Inde ou de Chine pour les revendre à bas coût sur Internet.
C'est un moyen de gagner très vite beaucoup d'argent sans prendre trop de risques. … (P4)… et …
(P5)…, par rapport à celles attribuées aux trafiquants de drogue par exemple. Sept ans grands
maximum en France. Du coup, on voit des braqueurs se reconvertir dans ce nouveau métier, beaucoup
moins exposé.
Partie 1 :
A. Commander des médicaments en ligne réduirait les risques sanitaires.
B. Les pharmacies en ligne subissent des contrôles très fréquents.
C. Ce commerce causerait chaque année la mort de milliers de personnes.
D. La vente de médicaments est donc en forte baisse cette année.
Partie 2 :
A. Pour tester de nouveaux produits.
B. Pour fluidifier le commerce sur internet.
C. Pour accroitre à long terme ce phénomène.
D. Pour mieux comprendre l’ampleur du problème
Partie 3 :
A. Leur mode opératoire est encore inconnu.
B. Ces derniers sont nouveaux sur ce marché lucratif.
C. Ils dénoncent avec insistance le trafic de médicaments.
D. Ces réseaux internationaux sont parfaitement organisés.
Partie 4 :
A. La marchandise transite par voie postale, loin des contrôles.
B. Les faux médicaments sont vendus en pharmacie dans plusieurs pays.
C. Les produits sont écoulés par des trafiquants expérimentés.
D. Ils fabriquent en effet eux-mêmes leur propre marchandise.
Partie 5 :
A. Les recettes sont par ailleurs bien inférieures.
B. Les vendeurs sont en effet plus nombreux.
C. Les peines encourues sont en effet dérisoires.
D. Les clients sont par contre plus regardants.
Variante 3
Agriculture et consommation Bio

Si l’on entend par « bio » principalement l’agriculture biologique, sans engrais ni pesticides, il
s’agit également d’un projet de sociFD 6merce de denrées biologiques, tandis que « la » bio prend
également en considération les conditions de leur production.
On critique aujourd'hui l’agriculture conventionnelle ou intensive et ses conséquences environnementales
ainsi que les inégalités alimentaires qu’engendre le libre-échange agricole.
Face à la demande croissante, la production s’avère non seulement éclatée, mais extrêmement sensible aux
aléas climatiques : sécheresse, grands incendies, inondations, etc. Au contraire, l’agro écologie envisage
toute production agricole dans son contexte écologique et politique. Ses tenants affirment que c’est une
pratique où la science et les savoirs ancestraux paysans se répondent, invitant à réorienter la recherche
agronomique.
Mais les évolutions possibles doivent tenir compte de la situation réelle. Dans les années 60-70,
l’agriculture intensive a permis à de nombreux paysans de gagner moins péniblement leur vie, et l’arrivée
des produits chimiques a été vécue comme celle de l’électricité. Cela explique que le rejet de l’agriculture
conventionnelle soit parfois mal compris.
D'après Le Monde diplomatique

Question 20 : Cet article


A. expose les problématiques liées à l’agriculture bio.
B. analyse les atouts et faiblesses de l’agriculture bio.
C. explique l’engouement actuel pour les produits bio.
D. compare les produits issus du bio et du conventionnel.
Question 21 : L’auteur reproche à l’agriculture intensive
A. un surplus de production dû à l’exploitation intensive.
B. une confusion entre les différents produits du marché.
C. une perte croissante des bénéfices de l’agriculture intensive.
D. une production agricole fragile et des disparités alimentaires.
Question 22 : L’un des défis de l’agroécologie consiste à
A. revenir au savoir-faire agricoles oubliés.
B. intensifier la production sans la dénaturer.
C. soustraire l’agriculture aux variations climatiques.
D. combiner tradition et expérimentation scientifique.
Question 23 : Pour l’ancienne génération, l’agriculture conventionnelle
A. s’adapte mal aux impératifs de développement durable.
B. reste un modèle de développement économique considérable.
C. présente en fin de compte un bilan économique très contrasté.
D. est responsable d’une dégradation importante de l’environnement.
Le travail et les couleurs

Lors d’une entrevue professionnelle, la première impression est capitale ! Ne vous habillez pas pour le poste
que vous occupez, mais pour celui auquel vous aspirez. Ainsi, vous manifestez déjà que vous avez la carrure
pour. Coté couleur, cela dépend du secteur économique. Traditionnel et conservateur comme la banque ?
Vous devez inspirer confiance et crédibilité, car vous êtes sensé véhiculé l'esprit de l’entreprise. Optez pour
du marine, du beige. Un milieu novateur comme la publicité ou la presse ? Osez la couleur ! Laissez
transparaitre votre créativité, sans exagérer afin de ne pas effrayer les recruteurs. Enfin, pour un poste dans
le social, les ressources humaines, où des gens sont amenés à venir vers vous, à se confier, vous devez
dégager un abord avenant et une tenue vestimentaire qui va avec.
Votre palette dépendra aussi de la position professionnelle que vous recherchez. Pour vous
mettre en valeur, répétez les teintes qui vous flattent.

Question 17 : Cet article


A. Incite les employés à porter des habits colorés
B. Conseille aux entreprises de se créer une identité vestimentaire
C. Dresse un portrait des salariés selon leur place dans l'entreprise
D. Informe sur les codes vestimentaires à adopter face aux recruteurs
Question 18 : Selon cet article, le candidat à un emploi doit
A. Adapter sa tenue au secteur professionnel qu’il cible
B. S’habiller avec des couleurs vives pour être remarqué
C. Porter des vêtements classiques pour être pris au sérieux
D. Opter pour un style correspondant à son expérience professionnelle.
Question 19 : L’article recommande également au candidat
A. De porter les couleurs qui lui vont bien
B. De viser un secteur qui correspond à son style
C. De ne pas craindre les excès lors du recrutement
D. De prendre conseil auprès de ses futurs collègues

LaTX8 de solips
C’est certainement, et de loin, le produit le plus utile et le plus méconnu de ces dernières années. Il
s’agit d’un appareil qui permet de Concentrer toutes les caractéristiques des télécommandes classiques un
seul appareil. Que votre poste de télévision ait été acheté un soir de promotion en grande surface ou que
votre chaine Hi-fi soit un petit bijou d’électronique hors de prix produit à seulement à quelques exemplaires,
la TX8 parviendra à faire le pont entre ces deux appareils
Certes elle est encore un peu difficile à trouver car elle n’est disponible que dans quelques boutiques
de spécialistes. Aujourd’hui, l’essentiel des ventes se fait sur des modèles capables de piloter entre six et
huit appareils. Mais lequel faut-il acheter ? Peut-on choisir le moins cher ? Il semble que oui car la
télécommande chez slips est de loin la plus intéressante parmi les huit proposées sur le marché. Son prix est
très adorable, elle bénéficie d’une présentation très simple et claire et en plus elle peut s'adapter à un grand
nombre de modèles d’appareils électroniques.

Question 24 : L’appareil dont il est question est


A. Un ordinateur
B. Une chaine hi-fi
C. Une télécommande
D. Un poste de télévision
Question 25 : On peut acheter cet appareil
A. Sur les marchés
B. Par correspondance
C. Dans les grandes surfaces
D. Dans les magasins spécialisés
Question 26 : Selon les informations données, la TX8 est
A. Un produit inabordable
B. Un appareil très pratique
C. Un objet difficile à utiliser
D. Un modèle largement diffus
Question 27 : Cet article s'adresse
A. Principalement aux commerçants
B. Seulement aux spécialistes en électronique
C. Uniquement aux ingénieurs en informatique
D. Surtout aux utilisateurs de matériel audio et vidéo

Une saison estivale en demi-teinte


La fin de l’été permettra-t-elle de sauver la saison touristique ? Telle est l’interrogation actuelle des hôteliers,
restaurateurs ou syndicats d’initiative pour qui la période estivale de cette année a pris un mauvais départ en France.
Fin juillet, Léon Bertrand, ministre délégué au tourisme, admettait que la « saison estivale touristique (était)
contrastée. » Très peu de chiffres étayent la tendance, hormis ceux recueillis jusqu’au 19 juillet par trois grands
organismes professionnels – la Fédération nationale des offices de tourisme et syndicats d’initiative, l’Observatoire
national du tourisme et l’Association nationale des maires des stations de montagne. « La perception de la saison est
en nette dégradation par rapport à l’année passée », note le document réalisé en sondant 631 offices de tourisme
répartis sur le territoire.
Toutes les régions ne sont cependant pas logées à la même enseigne. A l’ouest, du littoral de la côte d’Opale
jusqu’au sud de l’arc atlantique en passant par la Normandie et la Bretagne, les demandes de réservation françaises ou
étrangères pour le mois d’aout sont jugées en hausse. En revanche, un tiers des offices situés essentiellement dans le
quart sud-est de la France notent que les demandes étrangères de réservation sont en recul.
Les professionnels espèrent que le mois d’aout et l’arrière-saison pourront permettre de renverser la tendance.
Pourtant, cet été n’est pas victime d’aléas divers, contrairement à la saison estivale précédente : pas de marée noire,
de canicule, d’annulation de festival, d’incendie massif, de grève des transports… Bref, si la fréquentation se révélait
en baisse au cours de cet été, il faudrait trouver d’autres raisons, qui sont peut-être la qualité de l’accueil, les tarifs
déraisonnables pratiqués dans certaines régions et… une compétitivité de plus en plus agressive de destinations
étrangères presque limitrophes. En effet, pour la troisième année consécutive, davantage de Français partent à
l’étranger. Autre tendance désormais bien ancrée chez le touriste hexagonal : la vente de dernière minute. Ainsi, le
voyagiste FRAM de la région de Toulouse a réalisé la moitié de son chiffre d’affaires du mois d’aout sur les dix derniers
jours de juillet.

Question 1 : Concernant la saison estivale de cette année, on apprend


A. que les résultats du bilan établi au début de l’été sont pour le moins mitigés
B. qu’elle a démarré lentement mais les professionnels du secteur sont optimistes
C. que la crise est si grave que le ministre du tourisme a réuni un comité d’experts
D. qu’elle s’annonce globalement bien meilleure que la saison estivale précédente
Question 2 : Selon les organismes professionnels,
A. la Normandie et la Bretagne ont été particulièrement touchées
B. l’ouest de la France est mieux loti cet été que le sud-est du pays
C. toutes les régions françaises sont concernées par le phénomène
D. la capitale française semble délaissée au profit des autres régions
Question 3 : La situation actuelle est en partie due à
A. d’importants mouvements sociaux
B. la forte concurrence des pays voisins
C. un manque d’infrastructures adaptées
D. la vague de chaleur et aux feux de forêts
Question 4 : Cette situation est aussi liée au fait que
A. les hôtels ne sont pas très bien desservis par les transports publics
B. les réservations de dernière minute ne sont pas toujours acceptées
C. les prix sont parfois excessivement élevés pour les services proposés
D. les conditions d’hygiène dans les établissements laissent souvent à désirer

En sortir
Il faut lire le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG). Il faut le lire non pas tant pour en découvrir les
dispositions puisque celles-ci ont déjà fait l’objet d’abondantes présentations, mais pour être frappé par sa langue. Terrible
novlangue où les grands principes des considérants, supposés apporter à un texte le souffle d’une vision historique, ne sont plus
qu’une écœurante bouillie, où l’idéologie à peine travestie et présentée comme force d’évidence – « les parties contractantes
tenant compte du fait de la nécessité de maintenir des finances publiques saines et soutenables » (le fait de la nécessité dont nous
sommes bien obligés de tenir compte…) – le dispute au contentement répugnant – « se félicitant des propositions législatives
formulées le 23 novembre 2011 » –, à l’imposition sans fard – « rappelant la nécessité d’inciter et au besoin de contraindre les
Etats membres en déficit excessif » –, ou au mensonge pur et simple, presque rigolard – «désireuses de favoriser les conditions
d’une croissance économique » –, il faut lire ce texte, donc, pour se faire une idée assez exacte d’où en est la politique en Europe
et de ce qu’elle n’hésite pas à faire prétendument en notre nom. Il faut le lire aussi pour y trouver quelques perles encore mal
aperçues comme ces délicieux articles 7 et 8, le premier forçant les « parties contractantes » au soutien obligatoire de la
Commission quand elle met un pays à l’index et lui impose la purge (« les parties contractantes s’engagent à appuyer les
propositions ou recommandations soumises par la Commission européenne lorsque celle-ci estime qu’un Etat membre de l’Union
ne respecte pas le critère du déficit ») (1), le second, encore meilleur, instituant la délation entre les Etats-membres : « Lorsqu’une
partie contractante estime indépendamment du rapport de la Commission qu’une autre partie contractante n’a pas respecté [le
critère de déficit structurel], elle peut saisir la Cour de justice de cette question » (Art.8.1) ; « lorsque sur la base de sa propre
évaluation ou de celle de la Commission une partie contractante considère qu’une autre partie contractante n’a pas pris les
mesures nécessaires pour se conformer à l’arrêt de la Cour de justice visé au paragraphe 1 (précédent), elle peut saisir la Cour de
justice et demander que des sanctions financières soient infligées ». Et l’on voit d’ici l’excellente ambiance que ces petites lignes
vont répandre dans la chose qui se dit encore « Union » européenne : de sa seule initiative et d’après ses seules évaluations, un
Etat-membre pourra en balancer un autre auprès de la Cour de justice (CJUE) s’il estime que cet autre, insuffisamment orthodoxe,
ne s’est pas assez « structurellement ajusté », puis demander à cette même Cour de le pénaliser financièrement s’il continue de
regimber. Le pire est que dans l’atmosphère particulièrement amicale qui règne ces temps-ci dans la Désunion européenne, on
n’aura aucun mal à trouver une balance pour faire le sale boulot de saisine de la CJUE dont, soit dit en passant, la Commission se
lave courageusement les mains.

Cet article est


A. Un pamphlet contre les dérives de la justice européenne.
B. Une analyse subjective de pourparlers des européens.
C. un réquisitoire contre les dispositions d’un pacte européen.
D. Un plaidoyer pour des institutions européennes plus transparentes.
L’auteur souligne avec insistance
A. La précision du protocole et ses applications concrètes.
B. La complexité extrême des articles et leurs incohérences.
C. Le caractère artificiel de la langue et son vide idéologique.
D. L’hypocrisie du langage utilisé et son caractère dogmatique.
Selon l’article, les institutions européennes appellent à
A. Recourir à un tiers pour auditer les Etats membres.
B. Résoudre les contentieux sans recourir à la commission.
C. Dénoncer un contrevenant par la saisie du tribunal européen.
D. Soutenir les Etats membres par la médiation de la commission.
L’auteur ironise sur
A. Le consensus apparent des diverses institutions.
B. Les orientations européistes et technocrates du traité.
C. La prétendue liberté de décision des Etats signataires.
D. L’objectif de stabilité économique de l’Union européenne

Résurrection par la génétique


La résurrection d’espèces éteintes est une prospective intrigante à la fois pour le monde de la science et le
public général, explorée jusqu’au monde du cinéma avec Jurassic Park par exemple. Cependant, même s’il est peut-
être déjà possible d’accomplir un tel exploit grâce aux techniques avancées de la génétique actuelle, la déextinction
d’une espèce pourrait avoir des répercussions dangereuses. De la morale à l’impact écologique, de nombreuses
considérations devront être prises en dépit de la curiosité scientifique.
Depuis 4,5 milliards d’années, la Terre a vu des milliards d’espèces apparaître et s’éteindre ; en effet, on
estime que les espèces actuelles ne représentent qu’un millième de la biodiversité ayant existé. Ceci étant dit, les
scientifiques se posent la question de résurrection d’espèces disparues. Mais de nombreux impacts à la fois éthiques,
moraux et environnementaux découlent de cette idée.
En théorie, il y a deux manières d’accomplir cet exploit scientifique. La première, de cloner, est la plus courante : on
implante des cellules préservées de l’espèce disparue dans l’embryon de l’animal vivant le plus similaire à cet être
éteint. La deuxième consiste à modifier le génome d’un animal, afin qu’il conçoive une progéniture de l’espèce
disparue en question.
Cependant, il faut prendre en compte les nombreux impacts que cette résurrection aurait sur le monde de la
science, sur le public et l’environnement. En premier lieu, nous pouvons affirmer que cet exploit représenterait une
source infinie de savoir : le monde scientifique aurait accès à des aperçus de l’évolution d’une certaine espèce, comme
les êtres avec lesquels ils interagissent, leur habitat ou leur nutrition, quelque chose d’actuellement impossible dans
de nombreux cas. De plus, réaliser cet exploit à l’aide de la deuxième méthode, la modification du génome d’un animal
vivant, représenterait un pas en avant immense dans le domaine de la modification génétique.
Malheureusement, cette méthode présente plus de difficultés que la première, et n’a jamais été réalisée. Mis à
part les impacts sur la science que cet acte aurait, nous pouvons aussi considérer les avantages pour l’environnement.
Avec l’aide de certaines espèces disparues à ce jour, des écosystèmes menacé ou endommagé pourraient être
restaurés. Certains écosystèmes ne peuvent pas survivre sans une certaine espèce ; en faire réapparaître une pourrait
sauvés des habitats. En dernier lieu, une dimension éthique s’impose : si l’Homme a été celui à avoir un rôle dans la
disparition d’une espèce, c’est peut-être sa responsabilité de tenter de les faire revivre. Malgré les avantages de cette
résurrection, nous devons aussi réfléchir aux aspects néfastes qu’elle aurait sur la planète. Premièrement, nous
devons nous demander comment les animaux ressuscités seraient traités ; s’ils sont exploités ou en captivité, est-ce
que nous devons quand même tenter l’expérience ? Beaucoup de personnes pensent que si les animaux sont
maltraités, le mal l’emporte sur le bien : les découvertes scientifiques ne valent pas l’inhumanité auxquels ils feront
face.
Cette expérience pourrait aussi représenter un danger pour les humains : lorsqu’ils sont ressuscités, les
espèces pourraient transporter des pathogènes ou des virus, disparues de la surface de la Terre depuis des millions
d’années. Cela voudrait dire que cette découverte, qui paraît fascinante, peut avoir un impact réellement dangereux
sur l’homme. De plus, si elles ont disparu depuis une longue durée, les habitats et sources de nourriture de ces
animaux auront sans doute beaucoup changé, ainsi que leur rôle dans des écosystèmes excessivement fragiles. Nous
pouvons nous demander si ces espèces impacteraient négativement l’environnement.
En dernier lieu, de ressusciter une espèce disparue depuis des milliers d’années peut nous pousser à poser la
question suivante : Est-ce que faire revivre un animal n’est pas quelque chose d’anormal, qui pourrait porter atteinte à
l’équilibre du monde ? Est-ce que c’est à l’Homme de prendre cette décision qui pourrait avoir des conséquences dont
nous ne sommes mêmes pas conscients ?
L’idée d’un jour pouvoir voire en personne un animal d’une espèce disparue a toujours fasciné l’Homme. La
littérature et le cinéma sont les preuves de cet émerveillement, comme Jurassic Parc par exemple. Mais c’est à nous
de réfléchir aux impacts que cette découverte pourrait avoir à la fois sur le monde scientifique, le public et
l’environnement. Une fois que nous connaîtrons toutes les conséquences de cette expérience nous pourrons décider si
cette fiction devrait devenir réalité.

Selon l’article, la recherche scientifique


A- a gagné en efficience ces dernières années.
B- subit l’influence croissante de la science –fiction.
C- est vulgarisée à moindre frais par les spécialistes.
D- se démocratise grâce aux nouvelles technologies.
Selon l’article
A- Sauvegarder les espèces reste trop onéreux.
B- Recréer des espèces est un projet dénué de sens.
C- La lutte contre des espèces est vouée à l’échec
D- Ressusciter des espèces est la vocation première de la science.
Selon l’auteur
A- La recréation d’espèces favorise la protection des milieux naturels.
B- La protection des milieux de vie est primordiale pour recréer des espèces.
C- La recherche d’espèces disparus nuit à la protection de l’environnement.
D- La préservation de l’environnement prime sur la restauration des espèces.
L’auteur de l’article
A- Craint une utilisation commerciale de la nature.
B- Regrette l’absence de débat public sur la bioéthique.
C- Déplore le détournement de la recherche à des fins politiques.
D- Met en garde contre la recherche axée sur les objectifs récréatifs.

Le mal des transports (texte à trous)


Le mal des transports est une affection courante. — (Phrase36) — On considère qu’une personne sur
trois en souffrira au moins une fois dans sa vie. Les femmes et les enfants sont plus souvent atteins
que les hommes, les nouveau-nés et les personnes âgées. — (Phrase 37) — Ensuite viennent les
nausées et les vomissements. On a froid, il arrive que l’on salive beaucoup et que la pupille se dilate.
On peut même se trouver en état de semisyncope : certains vont jusqu'à perdre connaissance
brutalement. — (Phrase 38) — Suivent alors le mal de l'air, puis le mal de voiture (chez les enfants)
ou de train. On peut en souffrir lorsque l'on est à dos de chameau ou d'éléphant, mais rarement à
cheval.
— (Phrase 39) — : nos amies les bêtes, notamment les chevaux, vaches, chiens et chats y
sont également sensibles. — (Phrase 40) — : on peut désormais que traiter en quelques
séances de rééducation vestibulaire.

Question 36 :
A. Elle atteint une partie infime de la population.
B. Elle touche de façon chronique nombre de personnes.
C. Ce trouble rare existe pourtant depuis la nuit des temps.
D. On ignore encore l'importance des populations atteintes.
Question 37 :
A. Chaque année arrivent de nouvelles victimes.
B. Les symptômes sont multiples et assez mal définis.
C. Les personnes fragiles sont souvent Ies plus atteintes.
D. On commence souvent par blêmir puis par somnoler.
Question 38 :
A. La fréquence des malaises s'accroit.
B. Cet état ne dure que quelques minutes.
C. L'affection la plus déclarée est le mal de mer.
D. On restera prudent devant l'évanouissement.
Question 39 :
A. Sauf en cas d'allure non maitrisée.
B. L'homme n’est pas le seul à en être victime.
C. Ce triste privilège appartient seulement à l'homme.
D. Les espèces animales en sont curieusement protégées.
Question 40 :
A. Mais ce mal n'est plus une fatalité
B. Une fatalité à laquelle nul n'échappe.
C. Ils n'ont pas accès aux nouveaux remèdes
D. Ce malaise n'a pas fini de faire des dégâts
Variante 4
La fête de la musique
En 1982, Jack Lang, alors ministre de la Culture, Christian Dupavillon, membre de son cabinet et
Maurice Fleuret, directeur de la musique, décident d'organiser la première Fête de la musique. L'idée leur
est venue suite à une enquête révélant que 37 % des Français disposaient d'un instrument de musique et
qu'un jeune sur deux, de moins de 19 ans, en jouait régulièrement. Pour faire découvrir le panorama musical
de la France, les trois hommes décident de tout mettre en œuvre pour organiser cette manifestation. Le
rendez-vous est fixé au 21 juin, jour symbolique du solstice d'été, jour le plus long de l'année et ancienne
fête de la Saint-Jean. La préparation se déroule dans une grande précipitation, une vingtaine de jours à peine
après son annonce officielle, sans véritables moyens financiers ni logistiques. En dépit de la diligence et du
caractère spontané de l'événement, de nombreuses initiatives se mettent en place dans toute la France. Des
ensembles professionnels comme l'Opéra de Paris ou l'Orchestre philharmonique de Strasbourg finissent par
accepter de jouer gratuitement.

Question 17 : L’idée de la fête de la musique est née


A- après avoir effectué un sondage.
B- à la demande de 37 % des Français.
C- d'une rencontre entre le ministre et les jeunes
D- sur l'initiative de musiciens de moins de 19 ans.
Question 18 : Elle a été créée pour
A- financer les musiciens professionnels débutants.
B- faire connaître les talents musicaux des Français.
C- mettre en valeur la chanson française dans le monde.
D- inciter les jeunes à jouer d'un instrument de musique.
Question 19 : La première Fête de la musique
A- a été plus ou moins improvisée
B- n'a pas été annoncée officiellement
C- a été organisée très longtemps à l'avance.
D- a nécessité un apport financier important

Brésil – Une Plateforme pétrolière sombre


Le mardi 20 mars au matin, dans une mer démontée, à 150 km des côtes brésiliennes, la plus grande
plateforme pétrolière du monde, la P 36 (120 mètre de haut et 100 de large), exploitée par la compagnie
Petropal, a coulé en 10 minutes au fond de l’océan Atlantique. Elle repose désormais par 1360 mètres de
fond et renferme les corps de huit ouvriers disparus lors de l’explosion de gaz qui a causé la catastrophe
dans la nuit du 15 mars. Les causes de l’explosion demeurent inconnues. Un député brésilien aurait évoqué
un sabotage : cette plateforme aurait permis au brésil de produire le pétrole dont il avait besoin et, ainsi,
d’éviter les importations.
Les experts penchent pour un accident. Ils sont unanimes pour écarter tout risque de marée noire. Les
puits du forage sont complètement fermés, et les 1,5 millions de litres de brut retenus dans les oléoducs,
s’ils s’échappaient, seraient pompés par huit bateaux dépêchés sur place.

Question 24 : cet article rapporte :


A) que la compagnie brésilienne Pétropal a coulé.
B) qu’une plateforme pétrolière a disparu en mer.
C) qu’une explosion de gaz a détruit le siège de Pétropal.
D) qu’une plateforme pétrolière a essuyé une grosse tempête.
Question 25 : huit ouvriers brésiliens
A) ont échappé de justesse à l’accident.
B) ont perdu la vie dans la catastrophe.
C) sont suspectés de sabotage par un député.
D) ont attaqué la compagnie Petropal en justice.
Question 26 : la plus grande plate-forme pétrolière du monde :
A) devrait être inaugurée le 20 mars.
B) était une source de richesse pour le Brésil.
C) s’éloignait de plus en plus des côtes brésiliennes.
D) avait été démontée puis remontée à 150 km des côtes
Question 27 : selon les experts,
A) le risque d’une marée noire est à prévoir.
B) la probabilité d’une marée noire est très faible.
C) la marée noire a été vite maitrisée par pompage.
D) une marée noire serait catastrophique dans cette région.
Tourisme : « on visitera avant de payer »
Dans l’industrie touristique, le bouleversement ne viendra pas de nouvelles destinations mais du
consumérisme des voyageurs. Car le temps disponible augmentera bien plus vite que les revenus du
tourisme moyen. En 2020 ou 2030, celui-ci visitera donc toujours, en priorité, son propre pays, avec un gout
encore plus prononcé qu’aujourd’hui pour le tourisme rural en réaction à l’urbanisation et à la
mondialisation. Même quand il ne partira pas à l’étranger, le vacancier de demain n’aura plus les mêmes
priorités. L’hébergement lui importera moins que la souplesse dans l’organisation du voyage. Il voudra aussi
voir avant de se décider. « Visiter » des hôtels par internet, ou comparer TAJ MAHAL et chutes du Niagara,
en chaussant un casque virtuel dans son agence de voyage. Autre exigence : combiner la prise en charge des
séjours « tout compris » avec la liberté du touriste individuel, qui choisit sa date de départ et ne paie que
pour les activités qu’il consomme effectivement.
Question 20 : selon l’auteur, les futurs touristes auront
A) beaucoup plus d’argent et beaucoup plus de temps libre
B) beaucoup plus d’argent mais peu de temps libre supplémentaire.
C) beaucoup plus de temps libre mais pas plus d’argent.
D) beaucoup moins d’argent et beaucoup moins de temps libre.
Question 21 : dans dix ans, les touristes
A) visiteront principalement les pays étrangers.
B) iront surtout dans les grandes capitales culturelles.
C) préféreront les compagnes aux villes.
D) Privilégieront les sites connus.
Question 22 : À l’avenir, le plus important sera
A) La façon dont les touristes seront logés.
B) La flexibilité des formules proposées.
C) Le service tout au long du séjour.
D) Le rapport qualité/prix.
Question 23 : selon cet article,
A) les touristes voyageront virtuellement avant de choisir leur destination.
B) les lieux touristiques ne seront plus du tout les mêmes qu’aujourd’hui.
C) chacun réservera par Internet et les agences de voyages disparaitront.
D) Le tourisme individuel primera sur les séjours organisés.

Le travail et les couleurs


Lors d’une entrevue professionnelle, la première impression est capitale ! Ne vous habillez pas
pour le poste que vous occupez, mais pour celui auquel vous aspirez. Ainsi, vous manifestez déjà que
vous avez la carrure pour. Coté couleur, cela dépend du secteur économique. Traditionnel et
conservateur comme la banque ? Vous devez inspirer confiance et crédibilité, car vous êtes sensé
véhiculé l'esprit de l’entreprise. Optez pour du marine, du beige. Un milieu novateur comme la
publicité ou la presse ? Osez la couleur ! Laissez transparaitre votre créativité, sans exagérer afin de
ne pas effrayer les recruteurs. Enfin, pour un poste dans le social, les ressources humaines, où des
gens sont amenés à venir vers vous, à se confier, vous devez dégager un abord avenant et une tenue
vestimentaire qui va avec. Votre palette dépendra aussi de la position professionnelle que vous
recherchez. Pour vous mettre en valeur, répétez les teintes qui vous flattent.

Question 17 : Cet article


A. Incite les employés à porter des habits colorés
B. Conseille aux entreprises de se créer une identité vestimentaire
C. Dresse un portrait des salariés selon leur place dans l'entreprise
D. Informe sur les codes vestimentaires à adopter face aux recruteurs
Question 18 : Selon cet article, le candidat à un emploi doit
A. Adapter sa tenue au secteur professionnel qu’il cible
B. S’habiller avec des couleurs vives pour être remarqué
C. Porter des vêtements classiques pour être pris au sérieux
D. Opter pour un style correspondant à son expérience professionnelle.
Question 19 : L’article recommande également au candidat
A. De porter les couleurs qui lui vont bien
B. De viser un secteur qui correspond à son style
C. De ne pas craindre les excès lors du recrutement
D. De prendre conseil auprès de ses futurs collègues
Le pari du « faire », creuset de la révolution du travail
Venu des Etats-Unis, le mouvement des « makers » réinvente une production collective dans des organisations non
hiérarchisées, porteuses du « bien commun », explique l’économiste Michel Lallement.

La révolution numérique n’en finit pas de bousculer nos pratiques et nos représentations du travail. L’ubérisation de
certaines activités professionnelles est l’une des manifestations, sans doute la plus évidente aux yeux de tous, de ce que
les technologies de la communication peuvent faire au travail. S’il y a bien lieu de nourrir de multiples craintes, le
pessimisme n’est pourtant pas nécessairement de mise. La preuve nous en est apportée par le dynamisme du mouvement
« faire », dont l’impact est chaque jour grandissant.

Le « faire », traduction du make anglais, désigne un travail qui trouve en lui-même sa propre finalité. Ce type de
pratique se donne à voir dans des espaces aux noms variés – hackerspaces, fab lab (laboratoires de fabrication),
makerspaces, biohackerspaces… – où n’importe qui peut venir fabriquer librement à peu près n’importe quoi.

Le mouvement « faire » porte avec lui au moins deux enjeux majeurs. Le premier a trait aux modalités concrètes
d’organisation des activités productives et à la valeur accordée au travail. Les makers sont à la pointe du changement.
Ils bénéficient pour cela d’une éthique héritée des hackers, ces pionniers américains de l’informatique dont seule une
infime minorité peut être assimilée aux pirates qui font régulièrement la « une » des médias.
L’alternative est d’autant plus stimulante que les temps ne sont guère propices à la réjouissance. Dans la plupart des
entreprises, en effet, après une pause décelable entre 1998 et 2005, la course à l’intensification du travail a repris de plus
belle et sans discontinuer au cours de ces dernières années. Les contraintes, celles du marché comme celles des
hiérarchies organisationnelles, pèsent plus que jamais sur les épaules des salariés. Les fonctionnaires ne sont pas
épargnés, qui ont même dû subir des réorganisations plus pénibles que celles du secteur privé.

Le mouvement « faire » tranche par la radicalité des options qu’il promeut, mais surtout par ses effets concrets. De
nombreuses innovations ont vu et continuent de voir le jour dans les hackerspaces et les fab labs, là où l’autonomie
n’est entravée ni par la pression du marché ni par la lourdeur des appareils bureaucratiques. Ces tiers-lieux sont,
autrement dit, le creuset d’une nouvelle révolution du travail.

Le deuxième enjeu que porte avec lui le mouvement « faire » est la mise à l’épreuve de techniques de production qui
alimentent un nouveau paradigme industriel. Machines numériques, découpeuses laser ou imprimantes 3D, les outils
qu’affectionnent les makers permettent de localiser la fabrication jusque chez les particuliers et d’adapter sans surcoût la
production aux fluctuations quantitatives et qualitatives de la demande.

L’enjeu n’est pas que technique ou économique. Les makers inventent aussi une façon de recréer du commun. Ils
pratiquent, sur un mode collaboratif, le partage des savoirs et des savoir-faire, selon des règles qui bousculent les droits
de propriétés traditionnels. Le copyleft (« droit à la copie »), les creatives commons (licences gratuites permettant de
faire sans contrefaire) … constituent autant de pièces originales qui composent un modèle appelé à durer.

La philosophie du « faire » connaît actuellement un certain succès dans les mondes sociaux les plus variés : milieux
alternatifs, collectivités locales, entreprises, lycées et universités, associations d’éducation populaire, professionnels du
design… On devine, au simple énoncé d’une telle liste, que les déclinaisons concrètes du faire sont multiples, parfois
même contradictoires.

Certains, par exemple, sont attachés aux bidouillages émancipés de tout impératif de valorisation monétaire, à la gestion
libertaire de collectifs ouverts, à l’articulation entre le « faire » et la transformation politique… D’autres donnent la
priorité aux objectifs marchands. Aux Etats-Unis, en France et ailleurs, de nombreuses grandes entreprises ont
désormais leur fab lab.

Leur fonction première est d’accoucher de cultures organisationnelles capables de revitaliser le sens de la coopération et
de l’innovation. Quelle que soit l’orientation retenue, une chose est sûre néanmoins : parce qu’il nous invite à regarder
autrement le travail et qu’il est le creuset d’expérimentations démocratiques originales, le mouvement « faire » mérite
bien plus d’une attention distraite.

Question 1 : cet article traite :


A. Du rejet des outils issus de l’industrie
B. Emergence d’un nouveau modèle de production
C. Des revendications d’une nouvelle génération
D. Création d’une entreprise co-gérée par les militants.
Question 2 : Le mouvement faire :
A. Met en œuvre le concept du partage
B. Donne un nouveau sens au bénévolat
C. S’expose à des procès de la part des industriels
D. Concurrence déloyalement les entreprises locales.

Question 3 : D’après le texte les techniques utilisées :


A. Transgressent les règles du marché
B. Garantissent la quantité des produits.
C. Valorise les démarches écologiques
D. Sont récupérés par le secteur industriel
Question 4 : Selon l’auteur ce phénomène :
A. Revalorise le travail artisanal
B. Peut créer de nouveaux emplois
C. S’inspire d’un modèle préformant
D. Modifie les valeurs accordées au travail
L’économiste dans la cité (Incomplet)
Pourquoi écouter les économistes ? N'ont-ils pas été incapables de prévoir la crise de 2008 ? Il est vrai que
la lucidité de la profession a été limitée, c'est un euphémisme. Les avertissements sur les crises récurrentes, voire la
crise finale du capitalisme, de la part de certains fidèles de la tradition marxiste était de moins en moins fréquente et
de moins en moins convaincus.
Maurice Allais, Prix Nobel d'économie 1988, et Nouriel ROubini avaient mis en garde contre les
dérèglements du système financier mais, réputation de Cassandre oblige, Ils étaient peu écoutés. Peu suspecté de
pessimisme systématique, l'économiste indien Raghuram Rajan fera pourtant, en 2007, un constat prémonitoire qui lui
vaudra d'être vivement rabroué.
Paradoxalement, cette cécité sur la crise n'a pas discrédité les économistes mais a, semble-t-il, renforcé
l'intérêt pour leurs analyses. Serait-ce avec juste raison ? Parce que, en dépit de ses défaillances, le
savoir économique serait utile, voir essentiel.
En dépit de la variété de son inspiration, le savoir économique a une forte identité dans le monde des
sciences sociales. Son image contemporaine fait écho au succès d'une innovation méthodologique, portée par la
Société d'économétrie, créée en 1930. Cette société savante a promu l'usage des mathématiques, associant
théorisation à modélisation, et investigations empiriques à statistiques.
Ce modèle de travail, très minoritaire à l’origine, même s’il a eu l’appui de personnalités aussi différentes que
John Maynard Keynes et Joseph Schumpeter, est devenu, à partir du milieu des années 1980, dominant dans le monde
voire hégémonique. Et ce, même s’il est en régression depuis le début des années 2000.
L’histoire marque donc fortement la personnalité de la discipline, sans en faire pour autant un espace
intellectuel homogène. Aujourd’hui continuent à coexister sensibilités intellectuelles politiques et options
épistémologiques différentes. Et aux marges des unes et des autres, les frontières entre orthodoxie et hétérodoxies
sont floues.
La mathématisation s’est faite, pour le meilleur, en créant un large espace de laïcité intellectuelle grâce à un outil
neutre et puissant, et, pour le moins bon, en risquant de rendre le savoir moins accessible à l’extérieur, plus balkanisé
à l’intérieur.
Au cours de son développement, le savoir économique s’est en effet peu à peu parcellisé. Il y a une économie du
travail, une économie industrielle, une macroéconomie… et l’expertise passe par la spécialisation. La conquête de
nouveaux domaines et une logique perverse de compétition hyperspécialisée ont, dans un passé récent, fait monter le
niveau du risque de balkanisation. Certains ont d’ailleurs vu la cécité sur la crise comme l’effet d’un émiettement du
savoir sur le monde de la finance.
De fait, cette cécité représentait aussi et plutôt l’effet de la « vague libérale ». Le tsunami qui a suivi la chute du mur
de Berlin a aussi touché le monde savant, occultant, jusqu’à ce que la crise les remettre à l’ordre du jour, les points de
vue critiques sur le marché.
Le dernier, mais non le moindre, des obstacles à la légitimité des sciences économiques est constitué des limites
objectives de notre savoir sur la société. Elles sont évidentes dans les temps courts, comme celui des bulles, comme
dans le temps long, celui de la mondialisation. Reconnaître ses vraies limites ne conduit pas à nier une forte
accumulation de savoir, un savoir indispensable pour apporter plus de lucidité à la marche de nos sociétés.
Les économistes peuvent donc éclairer le débat public. Et non seulement ils le peuvent, mais ils le doivent. La
recette d’une bonne communication n’est pas pour autant aisée. Parce que les spécialistes ont des talents différents
pour communiquer et parce que les plus agiles ou les plus prévisibles – les économistes médiatiques – sont rarement
les plus fiables.
Il faut ensuite, sur chaque sujet, trouver un double équilibre, celui des regards spécialisés et celui des sensibilités
intellectuelles et politiques. Il faut éviter de donner au public le sentiment qu’il y a une vérité économique universelle
qui imposerait sa conclusion. Ce n’est pas le cas : sur beaucoup de grands sujets, comme l’euro, la mondialisation, la
dette, les inégalités, il n’y a pas de consensus entre économistes. Mais le débat n’est intéressant que s’il mobilise des
avis divergents légitimes, et qu’il s’appuie sur la compétence, fût-ce au détriment du brio.
Des recettes plus difficiles à mettre en place qu’à évoquer : nous voilà revenus aux défis des Journées
de l’économie de Lyon.

Le mal des transports (texte à trous)


Le mal des transports est une affection courante. — (Phrase36) — On considère qu’une personne sur
trois en souffrira au moins une fois dans sa vie. Les femmes et les enfants sont plus souvent atteins
que les hommes, les nouveau-nés et les personnes âgées. — (Phrase 37) — Ensuite viennent les
nausées et les vomissements. On a froid, il arrive que l’on salive beaucoup et que la pupille se dilate.
On peut même se trouver en état de semisyncope : certains vont jusqu'à perdre connaissance
brutalement. — (Phrase 38) — Suivent alors le mal de l'air, puis le mal de voiture (chez les enfants)
ou de train. On peut en souffrir lorsque l'on est à dos de chameau ou d'éléphant, mais rarement à
cheval.
— (Phrase 39) — : nos amies les bêtes, notamment les chevaux, vaches, chiens et chats y
sont également sensibles. — (Phrase 40) — : on peut désormais que traiter en quelques
séances de rééducation vestibulaire.

Question 36 :
A. Elle atteint une partie infime de la population.
B. Elle touche de façon chronique nombre de personnes.
C. Ce trouble rare existe pourtant depuis la nuit des temps.
D. On ignore encore l'importance des populations atteintes.
Question 37 :
A. Chaque année arrivent de nouvelles victimes.
B. Les symptômes sont multiples et assez mal définis.
C. Les personnes fragiles sont souvent Ies plus atteintes.
D. On commence souvent par blêmir puis par somnoler.
Question 38 :
A. La fréquence des malaises s'accroit.
B. Cet état ne dure que quelques minutes.
C. L'affection la plus déclarée est le mal de mer.
D. On restera prudent devant l'évanouissement.
Question 39 :
A. Sauf en cas d'allure non maitrisée.
B. L'homme n’est pas le seul à en être victime.
C. Ce triste privilège appartient seulement à l'homme.
D. Les espèces animales en sont curieusement protégées.
Question 40 :
A. Mais ce mal n'est plus une fatalité
B. Une fatalité à laquelle nul n'échappe.
C. Ils n'ont pas accès aux nouveaux remèdes
D. Ce malaise n'a pas fini de faire des dégâts
Variante 5
Les médecines douces à l'hôpital
Il est intéressant de rechercher ce que les différentes approches médicales peuvent avoir de complémentaire.
II semble qu'une réconciliation des médecines classique et parallèle soit déjà amorcé et cette rencontre se déroule
dans un lieu pour le moins inattendu : l’hôpital. Ce rapprochement permet au patient de ne plus se sentir pris en otage
et d'échapper enfin à l’éternel conflit de la plante contre la chimie. De très sérieux chefs de service d'hôpitaux vantent
les mérites de la médecine douce dans l'enceinte de l'orthodoxie médicale.

A l’origine de ce changement : la bénéfique pression de patients et d'associations de malades souffrant de


pathologies sévères, Même si les médecines douces manquent de validations scientifiques, la réalité de leurs effets est
indéniable. Il serait par conséquent regrettable de priver les malades du confort qu'elles peuvent leur apporter.
D'autant que, pour homéopathe, il n'existe ni interactions médicamenteuses avec les traitements classiques ni effets
secondaires Elle peut en revanche aider à soulager les effets Induits par les médications habituelles. C'est
particulièrement dans le domaine de la lutte contre la douleur que les médecines douces font leurs preuves. Grâce à
des thérapeutes qui ont refusé de nier ce qui de toute façon existe à l'extérieur de l’hôpital, des consultations
d'acupuncture, d'auriculothérapie ou encore d’hypnose se développent peu à peu. En outre, l'exercice de ces
pratiques en cadre hospitalier permet d'assurer une formation sérieuse des praticiens. Tous sont docteurs en
médecine, ce qui permet de faire le tri entre charlatans autoproclamés et praticiens valables.
Cela permettra aussi de faire la part entre les disciplines reconnues et certaines thérapies farfelues dont la pratique
peut se révéler dangereuse. Même si les patients sont de plus en plus nombreux à recourir aux médecines douces, la
prudence reste de mise.
B. Cagnat

Question 32 : De plus en plus de médecins travaillent dans les hôpitaux


A- Restent profondément hostiles à l'introduction des médecines douces.
B- S'efforcent de dissuader les malades de recourir aux médecines douces.
C- Recommencent à intégrer les médecines douces aux traitements classiques
D- Attendent que les bienfaits des médecines douces soient scientifiquement prouvés
avant de les administrer.
Question 33 : Les bienfaits des médecines douces
A- sont catégoriquement niées par le corps médical.
B- font l'objet de recherches scientifiques sérieuses.
C- restent extrêmement douteux et variables selon les individus.
D- sont incontestables bien que difficiles à prouver scientifiquement.
Question 34 : Les médecines douces sont utilisées à l'hôpital
A- seulement pour les maladies bénignes.
B- quelle que soit la gravité de la pathologie.
C- essentiellement pour diminuer la douleur.
D- uniquement en cas d'échec d'un traitement classique.
Question 35 : Introduire les médecines douces l'hôpital permet
A- de tester de nouvelles thérapies sur les malades.
B- de guérir les patients plus vite et sans risque de rechute.
C- d'être soigné par un médecin compétent et convenablement formé.
D- de réduire considérablement le nombre de médicaments chimiques prescrits.

Le vélo du Docteur Pineda


Ce jour-là le téléphone a sonné vers midi : une infection urinaire à 2 km de son cabinet, dans le 5 -ème
arrondissement de Paris. Le temps de prendre son matériel et le docteur Roland Pineda a sauté sur son vélo.
« J’y étais en moins de dix minutes », assure-t-il : « quelle que soit l’urgence, je pars à bicyclette ». Comme
cette autre fois où trois habitants du 13 -ème arrondissement avaient été intoxiqués à l’oxyde de Carbone.
SAMU, pompiers, police et le docteur Pineda avaient été prévenus : « je suis arrivé cinq minutes avant tout
le monde ». Pour Roland Pineda, médecin généraliste et urgentiste à l’hôpital des Gardiens de la paix, le
vélo, « c’est un choix idéologique ». Il « hait » la voiture : elle « pollue », « rend irritable », parce qu’elle
coupe le conducteur des autres usagers de la rue. Bref, « c’est tout sauf convivial et fraternel ». À la
différence du vélo, synonyme de gain de temps et de « sensation de liberté »

Question 17 : le docteur Pineda se sert de son vélo


A- à l’occasion.
B- en toute occasion.
C- seulement en cas d’urgence
D- si la situation n’est pas trop urgente.

Question 18 : selon le texte, l’un des avantages du vélo sur la voiture est que
A- c’est plus écologique.
B- c’est plus économique.
C- c’est plus facile à garer.
D- c’est meilleur pour la forme.

Question 19 : selon le docteur Pineda


A- le seul avantage de la voiture, c’est sa rapidité.
B- la voiture isole les êtres humains les uns des autres.
C- la voiture apporte une grande liberté à ses utilisateurs.
D- il est urgent de réduire le nombre de voitures dans les villes.

Le portable c’est tout un roman


Lire des romans sur un portable ? L’idée peut paraitre redoutable, elle séduit pourtant de plus en plus de
jeunes Nippons. Plusieurs maisons d’édition ont lancé des revues littéraires spécialisés dans les publications
pour mobiles, et certains fournisseurs de contenu, devenus libraire, commencent à penser que la littérature
pourrait Rivaliser avec la musique et les jeux. La lecture sur portable attire surtout les femmes de 15 à 39
ans, une catégorie peu représentée dans le lectorat des magazines littéraires traditionnels. Les visites les
plus nombreuses se situent entre 22 heures et 1 heure. Initialement, on pensait que les gens liraient leurs
heures perdues ou dans les transports en commun. En fait, ils lisent très sérieusement. La sophistication
croissante des portables a largement contribué à l’avancée des livre conçus pour ce support. Avec le haut
débit et le système du tarif forfaitaire, les frais de téléchargement ne sont plus un problème. Avec la haute
définition, les textes apparaissent très lisiblement à l'écran, même en tout petits caractères. Les données
peuvent être conservées : on peut stocker l'équivalent d'une dizaine de livres de poche.
À terme, l’objectif des fournisseurs est de créer un nouveau type de librairie en collaboration avec les
maisons d’éditions.
D’après Courrier international
Question24 : Les romans pour le mobile
A- Ne résistent pas à la concurrence de la littérature traditionnelle
B- N’ont aucune chance de s’imposer face à la music et aux jeux
C- Grignotent des parts de marché aux autres contenus téléchargeables
D- Tendent à éliminer complètement les maisons d’édition traditionnelles
Question 25 : Le nouveau support à un succès particulier auprès
A- Des adolescents en âge scolaire
B- Du lectorat traditionnel
C- Des femmes inactives
D- Des jeunes lectrices
Question 26 : Les utilisateurs de ce nouveau service cherchent
A- Lire de façon régulière
B- Lutter contre l'insomnie
C- Meubler le temps d'attente
D- Rentabiliser le temps du trajet
Question 27 : La particularité technique des téléphones portables
A- Empêche la bonne visualisation des petits caractères
B- Constituent un frein à l'essor de ces nouveaux livres
C- Permettent de constituer une petite bibliothèque
D- Ralentissent le téléchargement d’un long texte

Précautions, ondes magnétiques

C’est article a pour thème :


- Le développement spectaculaire des appareils sans fils.
- L’utilité de modérer le niveau des ondes autour de nous
- Les méfaits de la téléphonie mobile sur notre quotidien
- Les maladies provoquées par les technologies modernes
Les autorités sanitaires estiment que
- Les ondes électromagnétiques pourraient être nocives.
- L’utilisation excessive du portable provoque des cancers.
- Les radiofréquences n’ont pas d’effets avérés sur la santé.
- Les conclusions des études ne sont pas suffisamment étayées.
L’orientation préconisée permettrait
- D’encadrer légalement l’exposition aux ondes.
- De limiter la prolifération des technologies sans fil.
- De protéger la population en créant des zones sans ondes.
- D’imposer l’utilisation d’un équipement limitant l’exposition.
Ce type de décision
- Est encore relativement inédit.
- Légitime les inquiétudes des citoyens.
- Freine le développement économique.
- Est insuffisant pour protéger la population.

Le pari du « faire », creuset de la révolution du travail


Venu des Etats-Unis, le mouvement des « makers » réinvente une production collective dans des organisations
non hiérarchisées, porteuses du « bien commun », explique l’économiste Michel Lallement.

La révolution numérique n’en finit pas de bousculer nos pratiques et nos représentations du travail.
L’ubérisation de certaines activités professionnelles est l’une des manifestations, sans doute la plus évidente
aux yeux de tous, de ce que les technologies de la communication peuvent faire au travail. S’il y a bien lieu de
nourrir de multiples craintes, le pessimisme n’est pourtant pas nécessairement de mise. La preuve nous en est
apportée par le dynamisme du mouvement « faire », dont l’impact est chaque jour grandissant.

Le « faire », traduction du make anglais, désigne un travail qui trouve en lui-même sa propre finalité. Ce type
de pratique se donne à voir dans des espaces aux noms variés – hackerspaces, fab lab (laboratoires de
fabrication), makerspaces, biohackerspaces… – où n’importe qui peut venir fabriquer librement à peu près
n’importe quoi.

Le mouvement « faire » porte avec lui au moins deux enjeux majeurs. Le premier a trait aux modalités
concrètes d’organisation des activités productives et à la valeur accordée au travail. Les makers sont à la
pointe du changement. Ils bénéficient pour cela d’une éthique héritée des hackers, ces pionniers américains de
l’informatique dont seule une infime minorité peut être assimilée aux pirates qui font régulièrement la « une »
des médias.

L’alternative est d’autant plus stimulante que les temps ne sont guère propices à la réjouissance. Dans la
plupart des entreprises, en effet, après une pause décelable entre 1998 et 2005, la course à l’intensification du
travail a repris de plus belle et sans discontinuer au cours de ces dernières années. Les contraintes, celles du
marché comme celles des hiérarchies organisationnelles, pèsent plus que jamais sur les épaules des salariés.
Les fonctionnaires ne sont pas épargnés, qui ont même dû subir des réorganisations plus pénibles que celles
du secteur privé.

Le mouvement « faire » tranche par la radicalité des options qu’il promeut, mais surtout par ses effets
concrets. De nombreuses innovations ont vu et continuent de voir le jour dans les hackerspaces et les fab labs,
là où l’autonomie n’est entravée ni par la pression du marché ni par la lourdeur des appareils bureaucratiques.
Ces tiers-lieux sont, autrement dit, le creuset d’une nouvelle révolution du travail.

Le deuxième enjeu que porte avec lui le mouvement « faire » est la mise à l’épreuve de techniques de
production qui alimentent un nouveau paradigme industriel. Machines numériques, découpeuses laser ou
imprimantes 3D, les outils qu’affectionnent les makers permettent de localiser la fabrication jusque chez les
particuliers et d’adapter sans surcoût la production aux fluctuations quantitatives et qualitatives de la
demande.

L’enjeu n’est pas que technique ou économique. Les makers inventent aussi une façon de recréer du commun.
Ils pratiquent, sur un mode collaboratif, le partage des savoirs et des savoir-faire, selon des règles qui
bousculent les droits de propriétés traditionnels. Le copyleft (« droit à la copie »), les creatives commons
(licences gratuites permettant de faire sans contrefaire) … constituent autant de pièces originales qui
composent un modèle appelé à durer.

La philosophie du « faire » connaît actuellement un certain succès dans les mondes sociaux les plus variés :
milieux alternatifs, collectivités locales, entreprises, lycées et universités, associations d’éducation populaire,
professionnels du design… On devine, au simple énoncé d’une telle liste, que les déclinaisons concrètes du
faire sont multiples, parfois même contradictoires.

Certains, par exemple, sont attachés aux bidouillages émancipés de tout impératif de valorisation monétaire, à
la gestion libertaire de collectifs ouverts, à l’articulation entre le « faire » et la transformation politique…
D’autres donnent la priorité aux objectifs marchands. Aux Etats-Unis, en France et ailleurs, de nombreuses
grandes entreprises ont désormais leur fab lab.

Leur fonction première est d’accoucher de cultures organisationnelles capables de revitaliser le sens de la
coopération et de l’innovation. Quelle que soit l’orientation retenue, une chose est sûre néanmoins : parce
qu’il nous invite à regarder autrement le travail et qu’il est le creuset d’expérimentations démocratiques
originales, le mouvement « faire » mérite bien plus d’une attention distraite.

Question 1 : cet article traite :


E. Du rejet des outils issus de l’industrie
F. Emergence d’un nouveau modèle de production
G. Des revendications d’une nouvelle génération
H. Création d’une entreprise co-gérée par les militants.
Question 2 : Le mouvement faire :
E. Met en œuvre le concept du partage
F. Donne un nouveau sens au bénévolat
G. S’expose à des procès de la part des industriels
H. Concurrence déloyalement les entreprises locales.

Question 3 : D’après le texte les techniques utilisées :


E. Transgressent les règles du marché
F. Garantissent la quantité des produits.
G. Valorise les démarches écologiques
H. Sont récupérés par le secteur industriel
Question 4 : Selon l’auteur ce phénomène :
E. Revalorise le travail artisanal
F. Peut créer de nouveaux emplois
G. S’inspire d’un modèle préformant
H. Modifie les valeurs accordées au travail

Des espions partout


« Des espions partout » Du sommet de l'État à notre employeur, tout le monde peut nous surveiller. Et personne n'est
à l'abri... Vous soupçonnez votre mari d'avoir une maîtresse ? Un micro-espion délicatement glissé au coin de sa
boutonnière et vous serez fixée. La nouvelle nounou des enfants est-elle sérieuse ? Un traceur caché dans le talon de
sa chaussure vous permettra de vérifier qu'elle va bien consoler bébé quand il pleure. Vos employés prendraient-ils
une pause-café sur leur temps de travail ? Pour en avoir le cœur net, rien de tel qu'un joli stylo-micro comme cadeau
de fin d'année. À Londres, où l'industrie de la surveillance a pignon sur rue, rien de plus facile que de se les procurer.
Des épiceries de « l'espionnite » proposent ces gadgets à des prix accessibles à toutes les bourses.
Aux États-Unis, Net Détective, un CD-Rom vendu pour la modique somme de 30 euros, ouvre à qui veut les portes
du monde magique des dossiers médicaux, casiers judiciaires et autres données confidentielles. Le tout dans le plus
strict respect de la loi. Pourquoi se gêner ? Des pratiques encore plus sophistiquées ne sont-elles pas utilisées au
sommet de l'État quand la sécurité nationale exige de surveiller les citoyens ? Le flicage n'est plus l'apanage des seuls
gouvernements mais une pratique dont nombre d'entreprises privées sont aujourd'hui aussi adeptes et qui pourrait
devenir un mode de comportement banal dans les années à venir.
Face à une violence émanant de plus en plus d'individus pris séparément et non plus de groupes politiques ou
sociaux déterminés. Les États ont désormais tendance à considérer chaque citoyen comme un déviant potentiel. Aux
grands maux les grands remèdes. Dans une petite bourgade de la banlieue de Londres, les rues sont constellées de
caméras qui scannent les visages des passants et les croisent avec des photos de suspects connus des services de
police.
En France, malgré une réticence plus marquée que dans les pays anglo-saxons, 160 000 caméras surveillent tout
de même les lieux publics. Mais ce n'est rien face aux outils déployés par de nombreuses entreprises privées.
Comment s'étonner dès lors que la paranoïa gagne nos concitoyens ?
Question 28 : La surveillance électronique est utilisée
A) uniquement par les services de police pour lutter contre la criminalité.
B) essentiellement par les gouvernements lors de crises politiques majeures.
C) par les services secrets de certains pays en guerre.
D) indifféremment par les entreprises, les particuliers ou les États.
Question 29 : Dans certains pays anglo-saxons, la vente d'instruments de surveillance
A) est ouverte à tous et les prix proposés sont abordables.
B) est strictement réservée aux professionnels de la sécurité.
C) est sur le point d'être réglementée suite à de nombreux abus.
D) est officiellement interdite mais existe illégalement.
Question 30 : On assiste dans de nombreux pays à une recrudescence
A) de la violence émanant de groupes organisés.
B) de la criminalité provenant d'individus isolés.
C) de l’espionnage industriel entre firmes concurrentes.
D) des attentats terroristes dans les lieux publics.
Question 31 : En France l’utilisation d'instruments de surveillance
A) est nettement supérieure à celle des pays anglo-saxons dans les lieux publics
B) se heurte à un refus catégorique de la part des entreprises publiques et privées.
C) reste limitée dans les endroits publics mais connait un vif succès auprès de
certaines entreprises
D) Stagne en raison de violentes critiques émanant d'association de défense de
libertés

Les potins ? C’est aussi de l’info (texte à trous)


Les sociologues britanniques ont effectué une étude sur les conversations qui se
déroulent sur le lieu de travail. (...36...) Neuf personnes sur dix ont déjà révélé des confidences au travail. Il
s'agit dans la moitié des cas d'informations personnelles. (...37...) Questions confidentielles, promotions et
augmentations, mutations et licenciements — rien n'est épargné. Pourquoi les salariés sont-ils donc prêts à
risquer leur carrière en révélant des informations sensibles ? (...38...) Ils utilisent l'information pour garder le
contrôle.
Les commérages peuvent coûter cher à l'entreprise. (...39...) Près d'une société sur six a déjà mis
formellement en garde ses salariés à ce sujet. (...40...) Dans certains cas, le responsable de service ne
découvre un problème interne qu'en bavardant avec les gens au café, après le travail. De cette façon on peut
discrètement faire passer l'information au supérieur hiérarchique.
Question 36
A- Selon cette étude, 80% des conversations sont consacrées aux commérages.
B- Selon cette étude, 80% des salariés communiquent difficilement entre eux.
C- Selon cette étude, 80% des salariés manquent de contact avec l'administration.
D- Selon cette étude, la communication améliore la rentabilité de l'entreprise de 80%.
Question 37
A- Mais un tiers porte sur les problèmes d'argent et de santé.
B- Mais un tiers touche les problèmes familiaux et les enfants.
C- Mais un tiers de ces conversations concernent le travail.
D- Mais un tiers des cas recensés ont un rapport à la politique.
Question 38
A- Certains agissent par peur de l'administration.
B- Certains cherchent à acquérir du pouvoir.
C- Certains essayent de soutenir leurs collègues.
D- Certains le font sans aucun objectif particulier.
Question 39
A- Les employeurs voient donc les colporteurs de rumeurs d'un très mauvais œil
B- Aussi les patrons examinent-ils chaque information avec beaucoup de réserve
C- De ce fait, l'administration favorise la circulation des potins par tous les moyens.
D- Les employeurs se montrent donc assez condescendants envers ce genre de potins.
Question 40
A- De surcroit, l'information officieuse induit régulièrement l'administration en erreur.
B- Par ailleurs, par le biais des commérages, l'employeur fait passer les mesures impopulaires.
C- Cependant, cette forme d'échanges représente l'unique moyen de pression sur l'employeur.
D- Pourtant, les canaux d'information informels sont parfois le seul moyen de repérer les problèmes.
Variante 6
La randonnée
La randonnée avec guide s’adresse à tous ceux qui aiment et désirent effectuer une rencontre véritable
avec la nature. Il s’agit de confier votre passion à un professionnel de sa région qui connait les meilleurs
chemins pour vous faire découvrir son pays.
La randonnée guidée c’est aussi le moyen pour vous de rencontrer des hommes et des femmes qui
partagent la même passion.
En couple, en famille, entre amis ou individuellement nos guides recrutés sur place sauront vous mener
dès l’aube vers de grands espaces naturels et authentiques tout en vous faisant découvrir la faune et
la flore locale.
L’hébergement et les repas peuvent si vous le désirez, être pris en charge. Un système de location de
chalets et de gites mais aussi d’hébergement chez l’habitant a été récemment mis en place.
Enfin, cette année nous mettions à votre disposition des guides de pêche pour les régions côtières.

Le texte s’adresse

A- Aux chasseurs
B- Aux écologistes
C- Aux amoureux de la nature
D- Aux pêcheurs professionnels

Pour apprécier les activités proposées il faut

A- Faire la grasse matinée


B- Le confort
C- Marcher
D- Manger

L’aventure nature accueille

A- Seulement les enfants


B- Uniquement les familles
C- Généralement tout le monde
D- En priorité les professionnels.

Des espions partout


« Des espions partout » Du sommet de l'État à notre employeur, tout le monde peut nous surveiller. Et personne n'est
à l'abri... Vous soupçonnez votre mari d'avoir une maîtresse ? Un micro-espion délicatement glissé au coin de sa
boutonnière et vous serez fixée. La nouvelle nounou des enfants est-elle sérieuse ? Un traceur caché dans le talon de
sa chaussure vous permettra de vérifier qu'elle va bien consoler bébé quand il pleure. Vos employés prendraient-ils
une pause-café sur leur temps de travail ? Pour en avoir le cœur net, rien de tel qu'un joli stylo-micro comme cadeau
de fin d'année. À Londres, où l'industrie de la surveillance a pignon sur rue, rien de plus facile que de se les procurer.
Des épiceries de « l'espionnite » proposent ces gadgets à des prix accessibles à toutes les bourses.
Aux États-Unis, Net Détective, un CD-Rom vendu pour la modique somme de 30 euros, ouvre à qui veut les portes
du monde magique des dossiers médicaux, casiers judiciaires et autres données confidentielles. Le tout dans le plus
strict respect de la loi. Pourquoi se gêner ? Des pratiques encore plus sophistiquées ne sont-elles pas utilisées au
sommet de l'État quand la sécurité nationale exige de surveiller les citoyens ? Le flicage n'est plus l'apanage des seuls
gouvernements mais une pratique dont nombre d'entreprises privées sont aujourd'hui aussi adeptes et qui pourrait
devenir un mode de comportement banal dans les années à venir.
Face à une violence émanant de plus en plus d'individus pris séparément et non plus de groupes politiques ou
sociaux déterminés. Les États ont désormais tendance à considérer chaque citoyen comme un déviant potentiel. Aux
grands maux les grands remèdes. Dans une petite bourgade de la banlieue de Londres, les rues sont constellées de
caméras qui scannent les visages des passants et les croisent avec des photos de suspects connus des services de
police.
En France, malgré une réticence plus marquée que dans les pays anglo-saxons, 160 000 caméras surveillent tout
de même les lieux publics. Mais ce n'est rien face aux outils déployés par de nombreuses entreprises privées.
Comment s'étonner dès lors que la paranoïa gagne nos concitoyens ?
Question 28 : La surveillance électronique est utilisée
A) uniquement par les services de police pour lutter contre la criminalité.
B) essentiellement par les gouvernements lors de crises politiques majeures.
C) par les services secrets de certains pays en guerre.
D) indifféremment par les entreprises, les particuliers ou les États.
Question 29 : Dans certains pays anglo-saxons, la vente d'instruments de surveillance
A) est ouverte à tous et les prix proposés sont abordables.
B) est strictement réservée aux professionnels de la sécurité.
C) est sur le point d'être réglementée suite à de nombreux abus.
D) est officiellement interdite mais existe illégalement.
Question 30 : On assiste dans de nombreux pays à une recrudescence
A) de la violence émanant de groupes organisés.
B) de la criminalité provenant d'individus isolés.
C) de l’espionnage industriel entre firmes concurrentes.
D) des attentats terroristes dans les lieux publics.
Question 31 : En France l’utilisation d'instruments de surveillance
A) est nettement supérieure à celle des pays anglo-saxons dans les lieux publics
B) se heurte à un refus catégorique de la part des entreprises publiques et privées.
C) reste limitée dans les endroits publics mais connait un vif succès auprès de
certaines entreprises
D) Stagne en raison de violentes critiques émanant d'association de défense de
libertés

Syndicats et patronat se défendent sur le stress au travail

Depuis longtemps, on entend dire que 61% des salariés déclarent avoir un travail stressant et depuis
peu, on entend aussi ceux qui calculent que le stress coûte chaque année 80 milliards d’euros du PIB (selon la
Caisse nationale d’assurance maladie).

Choquant de parler de la souffrance des travailleurs en termes de coûts ? C’est pourtant l’un des tout
premiers arguments syndicaux dans les négociations sur le stress dont le troisième volet s’est tenu hier, entre
patronat et syndicat. Objectif : transcrire dans le droit français un accord européen en 2004 sur la détection et
la prévention du stress au travail.

Bonne nouvelle, les positions des uns et des autres se rapprochent. Selon Jean-François Naton de la
CGT, les employeurs semblent accepter de reprendre des amendements syndicaux qui vont plus loin que le
texte européen. Auparavant, le patronat était dans le déni et l’illusion du stress positif qui stimulerait le
salarié. Tout cela semble fini mais pas au point d’engager trop en avant la responsabilité des employeurs. Le
MEDEF refuse pour l’instant que le stress soit reconnu comme maladie professionnelle, ce que demandait la
CFE-CGC. Car, sur le sujet, deux conceptions s’opposent. Ceux qui estiment que le stress est avant tout un
problème individuel : beaucoup d’employeurs, mais aussi pléthore de consultants experts en stress, qui
renvoient les salariés au bord de la crise de nerf vers le coaching. Et ceux, qui expliquent que la souffrance est
surtout due à l’organisation du travail et à la pression managériale. Cette fois, il y a du nouveau. Alors que le
texte européen insistait sur l’aspect individuel du stress, le patronat accepterait d’y préciser que l’organisation
du travail peut être un facteur parmi d’autres. On note à présent une remise en cause de toute la théorisation
du management par la peur, l’évaluation et les objectifs. Le patronat, selon la CGT, accepte de s’interroger sur
les limites de son management car économiquement, le stress met le système en difficulté.

Ce document rend compte :

A- Du coût de la pénibilité du travail pour les grandes et petites entreprises


B- Des pourparlers entre les représentants syndicaux et patronaux sur le stress
C- De la prévention des situations stressantes dans le monde professionnel
D- De la nécessité des pratiques stressantes pour améliorer la productivité au travail

La rencontre a pour but :

A- D’accorder le droit français du travail avec le droit européen


B- D’instaurer des techniques de relaxation au sein de l’entreprise
C- De supprimer les facteurs qui génèrent de la pression au travail
D- D’harmoniser les techniques de management dans l’Union Européenne

Le texte français :

A- Affirmerait que la souffrance au travail est un problème individuel


B- Serait en tout point identique au texte européen existant
C- Omettrait de mentionner la notion de stress au travail
D- Préciserait que le stress peut être lié au management

Le patronat :

A- Reconnait que le stress est une maladie du travail


B- Remet en question les pratiques managériales stressantes
C- Dénie que le stress entraine une souffrance chez le travailleur
D- Estime que les retombées économiques du stress sont insignifiantes

Week-end au Mont-Saint-Michel
Ne craignez rien ! Les eaux de la baie Mont-Saint-Michel ne sont pas glacées, seulement fraîches, revigorantes.
Et puis, c'est le petit prix à payer pour se mettre dans les pas des miquelots, ces fervents pèlerins pédestres de jadis,
dont le premier, un nommé Bernard, revenu de Jérusalem, est attesté vers l’an 865. Les aménagements avaient
commencé autour de 710 pour transmuter ce « rocher de Satan » en une « sainte pyramide des mers », bientôt et
pour longtemps premier pèlerinage de l'Hexagone. Aujourd'hui, plus de trois millions de visiteurs annuels assiègent
littéralement ces remparts vertigineux qui, de Saint Louis à Charles IX, virent défiler quasi toute la France historique et
jusqu'à Mme Tiphaine Du Guesclin, réfugiée chez les moines montois pendant que son connétable de mari
pourchassait les Godons, alias les Anglais. En dépit de trente ans de siège, ils ne parvinrent pas à s'emparer du Mont, «
protégé par saint Michel, chef de la Milice céleste ». Cultivés, les guides des « Chemins de la Baie » en savent long sur
la tumultueuse existence de ce lieu où s'entendirent foi, architecture, politique, littérature et gastronomie. Ajoutons-y
de nos jours l'écologie, enfin triomphante ici, puisque les travaux de désensablement de la baie, après des décennies
de parlotes, devraient commencer cette année. Cette entreprise titanesque, étalée sur un lustre au moins, écartera en
principe à jamais le cauchemar imaginé en 1921 par Maurice Leblanc, dont Le Formidable Événement décrit même un
assèchement total de la Manche jusqu'au littoral britannique...
Ce retour à la case départ océanique ne fera que fouetter la vogue présente des traversées pédestres de la
baie, accessibles à tout marcheur moyen et réalisées en deux heures, sauf si on s'arrête en route à l’ilot demeuré
sauvage de Tomblaine. Se munir d'un bâton, tels les miquelots, n'est pas un vain folklore, car le courant des vagues ou
des ruisseaux conserve une certaine force, même à marée basse; en outre, quelques passages sont légèrement
vaseux. La vue sur le « dos », sur la « face sans voitures » du Mont, ainsi que la contemplaient les miquelots, est à elle
seule une formidable récompense esthétique et spirituelle. Après une pause à pied sec, s'impose de grimper jusqu'à
l'abbatiale suspendue, où ne se hissent que moins de 10 % des visiteurs du XXIe siècle, alors qu'elle fut le but ultime du
pèlerinage durant mille ans.

Question 32 : L’auteur de l'article


A- retrace l'historique du lieu depuis la préhistoire jusqu'au vingt et unième siècle.
B- établit un parallèle entre les pèlerins d'antan et les randonneurs d'aujourd'hui.
C- propose aux visiteurs un certain nombre de circuits en fonction de leurs goûts.
D- s'insurge contre le déferlement des flots de touristes vers le site historique.
Question 33 : une seule de ces propositions est vraie. Laquelle ?
A- le Mont-Saint-Michel a été le lieu de nombreux miracles.
B- le Mont-Saint-Michel est tombé jadis aux mains des Anglais.
C- le Mont-Saint-Michel est dominé par une imposante cathédrale.
D- le Mont-Saint-Michel est un des sites les plus visités de France.
Question 34 : concernant les travaux, l'auteur explique
A- qu'on en a parlé pendant des années sans entreprendre la moindre action.
B- que le scénario catastrophe imaginé en 1921 va finir par se réaliser.
C- qu'ils seront provisoires car la nature reprendra un jour ses droits.
D- qu'ils sont indispensables mais vont coûter extrêmement cher.
Question 35 : une seule de ces affirmations est vraie. Laquelle ?
A- Il est recommandé de ne pas s'arrêter lorsque qu'on veut traverser la baie.
B- Un nombre limité de personnes se risque à traverser la baie.
C- Il est préférable d'apporter un bâton avec soi si l'on décide de traverser la baie.
D- Un entraînement physique important est exigé pour traverser la baie.

Une réussite sans bavure


Comment un baron futé rentabilisa un objet qu’il n’avait pas inventé en proposant son stylo bille au
prix d’une cartouche d’encre. En 1973, lorsque le baron Marcel Bich introduit la société Bic en bourse, peu
de gens savent que le baron n’a pas inventé le style à bille. Mais les actionnaires comprennent que le brave
Marcel a eu un coup de génie. L’inventeur s’appelle John Loud, comme le prouve une licence déposée aux
USA en 1988. À l’origine, il cherchait à fabriquer un objet capable de laisser des traces sur des matériaux
rugueux comme le cuir. Son stylo n’intéressa personne car il faisait trop de taches. Cinquante ans après, le
journaliste hongrois Laszlo Biro aidé de son frère chimiste, perfectionne l’invention en Argentine. Une copie
de son Birolen fut, aux USA, le premier stylo à bille jamais vendu. Mais là ou Marcel Bich frappe fort, c’est
sous l’introduction du concept « jetable ». En ces heures dorées de la reconstruction d’après-guerre, le
baron propose son stylo-bille au prix d’une cartouche d’encre. Jusqu’alors il s’occupait avec ce dénommé
Edouard Buffard d’une usine parisienne produisant des pièces détachées de styloplumes et de portes mines.
La licence permet à l’objet de supplanter le vieux stylo-plume Sergent Major, Fortune est faite
lorsque l’Education nationale accepte l’utilisation du Bic en classe, en 1965. Depuis, l’art d’écrire s’est révélé
très lucratif pour l’entreprise. Aujourd’hui, elle vend, chaque jour, plus de 21 millions d’articles de papeterie
à travers le monde, auxquels s’ajoutent quatre millions de briquets et neuf millions de rasoirs.
D’après Rebondir
Question 20 : l’idée de génie de baron Bitch a été
A- d’inventer le style à bille.
B- de spéculer sur le stylo Bic.
C- de vendre le stylo-bille bon marché
D- d’introduire une cartouche d’encre dans un stylo.
Question 21 : le premier modèle de stylo-bille n’a intéressé personne car
A- Il était trop salissant.
B- Il était trop encombrant.
C- son cout était trop élevé.
D- Il n’était pas assez solide.
Question 22 : À la fin des années 40, le baron Bitch
A- dirigeait une fabrique avec un associé.
B- était inspecteur à l’éducation nationale.
C- possédait une boutique spécialisée à Paris.
D- travaillait pour Sergent Major aux USA.
Question 23 : le premier événement décisif pour la société Bic a été
A- sa cotation en bourse.
B- la vente du stylo aux USA.
C- le rachat de la Sté par le Sergent Major.
D- l’introduction du stylo dans les écoles.

Mouvement syndical
(Texte manquant)
Le sel, un poison bon marché qui profite aux multinationales
Dans l’Hexagone, l’industrie agroalimentaire s’emploie à éviter toute limitation de ce dangereux exhausteur de
goût (lundi 12 janvier à 22 h 25 sur Canal+) Il n’oublie jamais de s’inviter à table. Le sel donne du goût aux plats. Mais il
peut aussi tuer : responsable de 20 000 morts à New York chaque année, selon son ancien maire Michael Bloomberg,
et de 700 000 aux Etats-Unis. Un chiffre qui, dans le monde, s’élève à 1,7 million, ainsi que l’a affirmé, en 2014, une
revue scientifique, The New England Journal of Medicine. Et quand le sel ne tue pas, il peut accentuer l’hypertension,
accélérer le vieillissement des reins ou fatiguer sévèrement le coeur.
Conscients de ce danger, certains pays ont pris des mesures. La Belgique s’est ainsi dotée d’une législation qui
réglemente la teneur en sel dans les aliments. La baguette ne doit pas en contenir plus de 2,5 g. Et gare aux
contrôleurs de l’agence alimentaire : si la teneur n’est pas respectée, les commerçants tels que les boulangers risquent
une amende (450 euros) et, en cas de récidive, l’ouverture d’une procédure judiciaire et la fermeture de leur boutique.
Aucun contrôle ni réglementation !
La Finlande a réussi à diminuer de moitié sa consommation quotidienne de sel en quarante ans (7 g aujourd’hui).
Résultat, l’espérance de vie a grimpé de dix ans et le pays a enregistré une baisse de 80 % des accidents cardio-
vasculaires. Et en France ? Rien. Aucun contrôle, aucune réglementation. Et pourtant, un Français consomme en
moyenne 10 g de sel par jour, ce qui est beaucoup lorsque l’on sait que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en
préconise la moitié.
Cet exhausteur de goût – le moins cher du marché – est partout : dans les plats cuisinés, la charcuterie, les
viennoiseries… Le documentaire montre qu’il est difficile pour certains pays, comme le nôtre, de légiférer, à cause,
notamment, du lobbying pratiqué par les multinationales del’agroalimentaire. Car si les gouvernements de grandes
nations imposaient partout une réglementation contraignante, ces groupes perdraient des milliards de dollars. Réduire
de 30 % le sel dans notre alimentation sauverait des milliers de vies en France et ferait également diminuer d’un demi-
litre la consommation de sodas par jour et par personne. L’impact sur la santé serait
considérable, sur le portefeuille des multinationales aussi.
Variante 7
Le français a colonisé l’anglais
Henriette Walter, linguiste vient de publier un essai sur les relations tumultueuses entre l’anglais et le
français.
Journaliste : À vous lire. Sans jeanne d’Arc. Le français occuperait aujourd’hui la place de l’anglais dans le
monde.
H.Walter : presque ! En boutant les Anglais hors de France, Jeanne d’Arc fait perdre à la langue française ses
chances d’expansion mondiale. Si son intervention n’avait pas eu lieu, le roi d’Angleterre, Henri V aurait été
couronné à Reims et serait devenu roi de France à la place du dauphin. Le français aurait pu devenir la
langue des deux pays réunis en un seul royaume.
Journaliste : Car, pendant très longtemps les anglais ont parlé le français ?
H.Walter : Henri IV, en 1395, est le premier roi en trois siècles et demi à parler l’anglais, jusqu’au XIV e siècle
(ou 14 e siècle), le français domine, c’est la langue élégante ; la parler prouve qu’on a le bras long. Les
tribunaux anglais n’ont cessé de siéger en français qu’en 1731.
Journaliste : Donc, le français a colonisé l’anglais ?
H.Walter Exactement. Les anglais, eux, auraient vraiment des raisons de se plaindre ! Ouvrez un dictionnaire
anglais : plus d’un terme sur deux est d’origine française, alors que les 55 000 mots du Robert, 2500 à peine
sont anglais. Il faut rétablir la vérité!
Journaliste : Quand les Français commencent ils à être attitrés par l’anglais ?
H.Walter au XVIII e siècle (ou 18 éme siècle), parce que l’élite était en admiration devant le régime
parlementaire britannique. La première apparition du franglais, nous la devons aux sans culottes. Ensuite, il y
a eu le sport, au début du XIX e siècle (ou 19 e siècle), et puis la mode. Avec la mondialisation, le langage qui
s’élabore est constitué en grande partie des français par le biais du latin. Dans l’informatique, par exemple,
80 % du vocabulaire est d’origine latine. Mais qui le sait ?

Question 24 : Selon H.Walter, Jeanne d’Arc pourrait être tenue responsable de


A) l’abandon de la royauté en France.
B) la faible place de l’anglais en France.
C) l’importance de la royauté en Angleterre.
D) la large expansion de l’Anglais dans le monde.
Question 25 : Avant Le XIV e siècle (ou 14 e siècle), quand un Anglais parlait français, cela signifiait qu’il
A) était étranger.
B) était royaliste.
C) avait du pouvoir.
D) venait d’un milieu populaire.
Question 26 : d’après Henriette Walter,
A) le français est menacé par l’anglais.
B) peu de mots anglais viennent de la langue française.
C) une majorité de mots français sont d’origine anglaise.
D) la moitié du vocabulaire anglais est d’origine française.
Question 27 : Les Français ont commencé à s’intéresser à la langue anglaise en raison
A) de l’intérêt des Anglais pour le sport.
B) du développement de l’informatique.
C) de l’invasion de la mode américaine en France
D) de leur intérêt pour le système politique en Grande-Bretagne

Fauconnier pour faire fuir les oiseaux nuisibles


La mairie a pris des mesures contre les nuisances des volatiles. Une première intervention du fauconnier par un
professionnel devrait avoir lieu vendredi.

Face à une importante présence d'oiseaux et en particulier d'étourneaux ou autres pigeons en centre-ville, la
municipalité a pris des mesures. Très présent dans les arbres, les volatiles se sont rendus coupables de nombreuses
gênes pour les habitants, allant du bruit à la saleté causée par leurs excréments, malgré le nettoyage quotidien des
services techniques de la ville. Sur la place du14 juillet ainsi que place de la libération (gare), de nombreuses fientes
sont déposées quotidiennement par les nées d'étourneaux qui ont élu domicile dans les arbres.

Soucieuse donc de la salubrité des rues du village, mais également du respect de la protection animale,
délégation portée par la deuxième adjointe Corinne Cantat, la municipalité va faire intervenir un fauconnier afin
d'effaroucher les étourneaux. Une techniques des plus 'naturelles', et se présentant comme le moyen le plus
écologique de lutter contre ces nuisances. Le faucon est un prédateur naturel pour ces volatiles et devrait donc
permettre, de façon non invasive, de lutter contre la présence accrue des oiseaux dans la commune. Cette procédure
permettra de modifier les habitudes de nidification des oiseaux en les forçant à aller s'installer ailleurs. Différents
rapaces pourront sans doute être utilisés, en fonction du lieu et des espèces à effaroucher. Par ailleurs pour les
problèmes liés aux pigeons on sait qu'une consultation est en cours, elle concerne l'implantation la plus adéquate
possible de pigeonniers stérilisateurs. Ces structures contraceptives sont un nouveau genre de pigeonniers conçus
pour réguler les populations de volatiles éponymes, en ville, en effectuant une stérilisation des oeufs. Défendu par les
associations de protection d'animaux, il voit son développement accru depuis plusieurs années au sein des communes
préférant agir sur la stérilisation des oeufs, plutôt que d'autres techniques jugées plus barbares. Le pigeonnier
contraceptif régule sans éradiquer les colonies de pigeon en ville en accordant les pros et anti-pigeons. Un gage de
bonne citoyenneté entre habitants. Cette technique présente de surcroît un coût moindre par rapport à la capture par
filets et effarouchement.
En complément de l'intervention des rapaces pour éloigner les étourneaux, des moyens pyrotechniques
seront mis en oeuvre. Il s'agit de fusées qui seront lancées à proximité des lieux de nidification. Les riverains du centre-
ville sont toutefois avertis que des tirs retentiront dans la soirée. Cette intervention sera réalisée par un professionnel
accompagné de la police municipale, dans le respect des règles de sécurité.
Sauf contraintes météorologiques, le fauconnier devrait intervenir les 23, 24, 25,27 et 28 Octobre prochains, en soirée.

Réponses aux questions :


1- Qu’est ce qui pourrait rendre l’opération efficace ?
Que les rapaces effraient les volatiles
2- Le rôle des faucons :
L’assainissement de la ville
3- Qui fait appelle au fauconnier ?
Différentes institutions

D’entre bras
(Texte manquant)
Écran de fumée pour paquet de cigarettes
Les nouveaux paquets de tabac estampillés de l'avertissement « Fumer tue » dérangent les accros. Alors, pour
fuir la culpabilité ou assouvir son vice en paix, nombreux sont les fumeurs à trouver des subterfuges pour escamoter
ces deux mots glaçants. Puisqu'ils perturbent, cachons-les ! Dernier concept en vogue : les Crazypack, des étuis
fantaisie qui viennent masquer les avertissements légaux. Au choix, vous pouvez habiller votre paquet avec l'effigie de
Che Guevara, façon celtique, flower power, scarabée, damier... En tout, huit visuels différents mis en vente dans toute
la France et conçus par un designer, Christophe Blanc. « Les nouveaux paquets de cigarettes sont mutilés par les
avertissements sanitaires », estime le créateur. D'où son idée de les « embellir » en les stylisant, son objectif étant à
terme d'offrir chaque mois un nouveau modèle adapté aux tendances du moment. À l'instar des téléphones portables
et des briquets, Christophe Blanc entend personnaliser le paquet de cigarettes. Cette idée lui est venue il y a déjà plus
d'un an. Mais, à l'époque, les buralistes ne voulaient pas prendre le risque de lancer ce nouveau produit. Il aura fallu
l'application en février dernier d'une directive européenne, datant du 5 juin 2007 et obligeant les fabricants de
cigarettes à consacrer 30 % de la face avant et 40 % de la face arrière des paquets à des avertissements écrits, du type
« Fumer provoque une mort lente et douloureuse », pour que les vendeurs de cigarettes décident enfin de mettre ces
étuis en rayons. Évidemment, ces gadgets connaissent aujourd'hui un franc succès.

Depuis fin février, deux autres sociétés proposent les mêmes produits, et Crazypack a déjà vendu un million
d'exemplaires aux débits de tabac. Les buralistes, eux-mêmes, se laissent tenter par le concept. Certains cherchent
déjà des partenaires pour créer des étuis avec le logo de la maison. Côté client, on s'amuse de ce pied de nez aux
autorités sanitaires. « Désormais, à chaque fois que j'ouvre mon paquet, je n'ai plus à faire face à ces avis de décès
siciliens », plaisante une fumeuse séduite. En luttant contre le tabagisme, l'Union européenne a créé à son insu une
nouvelle mode. Une mode qui a inspiré un collectif d'artistes, Made in Utopia. Ils exposent dans une librairie
parisienne (Artazart, 83, quai de Valmy, 75010 Paris), une trentaine de boîtiers pour
« habiller dignement » les paquets de cigarettes.
Question 32 : Le titre « Écran de fumée pour paquet de cigarettes » signifie ici que

A- Les discours politiques cherchent à amplifier les conséquences du tabagisme.


B- Le sort des paquets de cigarettes en France est entouré d'un nuage de doute
C- L'Union européenne va faire partir en fumée cette nouvelle mode des étuis
D- Les fumeurs cherchent à camoufler les messages de prévention sanitaire

Question 33 : selon l'article, les Crazypack sont en vente en France

A- Depuis plus d'un an.


B- Depuis le 5 juin 2007.
C- Depuis février dernier.
D- Depuis plusieurs années.

Question 34 : En lançant ces nouveaux produits, les créateurs cherchent à

A- réagir à des mesures politiques qu'ils jugent inefficaces.


B- soutenir les revendications des fumeurs européens.
C- réconcilier les fumeurs avec l'Union européenne.
D- contourner avec ironie les mesures sanitaires.

Question 35 : Cette nouvelle mode suscite aujourd'hui

A- La méfiance des buralistes qui considèrent ces produits comme de simples gadgets.
B- L'intérêt des buralistes qui vont pouvoir exploiter cette invention à des fins publicitaires.
C- L'indignation de l'Union européenne qui voit d'un mauvais œil toute incitation à fumer.
D- Un sentiment de soulagement chez les buralistes car ils vont enfin augmenter leurs ventes.
Week-end au Mont-Saint-Michel
Ne craignez rien ! Les eaux de la baie Mont-Saint-Michel ne sont pas glacées, seulement fraîches, revigorantes.
Et puis, c'est le petit prix à payer pour se mettre dans les pas des miquelots, ces fervents pèlerins pédestres de jadis,
dont le premier, un nommé Bernard, revenu de Jérusalem, est attesté vers l’an 865. Les aménagements avaient
commencé autour de 710 pour transmuter ce « rocher de Satan » en une « sainte pyramide des mers », bientôt et
pour longtemps premier pèlerinage de l'Hexagone. Aujourd'hui, plus de trois millions de visiteurs annuels assiègent
littéralement ces remparts vertigineux qui, de Saint Louis à Charles IX, virent défiler quasi toute la France historique et
jusqu'à Mme Tiphaine Du Guesclin, réfugiée chez les moines montois pendant que son connétable de mari
pourchassait les Godons, alias les Anglais. En dépit de trente ans de siège, ils ne parvinrent pas à s'emparer du Mont, «
protégé par saint Michel, chef de la Milice céleste ». Cultivés, les guides des « Chemins de la Baie » en savent long sur
la tumultueuse existence de ce lieu où s'entendirent foi, architecture, politique, littérature et gastronomie. Ajoutons-y
de nos jours l'écologie, enfin triomphante ici, puisque les travaux de désensablement de la baie, après des décennies
de parlotes, devraient commencer cette année. Cette entreprise titanesque, étalée sur un lustre au moins, écartera en
principe à jamais le cauchemar imaginé en 1921 par Maurice Leblanc, dont Le Formidable Événement décrit même un
assèchement total de la Manche jusqu'au littoral britannique...
Ce retour à la case départ océanique ne fera que fouetter la vogue présente des traversées pédestres de la
baie, accessibles à tout marcheur moyen et réalisées en deux heures, sauf si on s'arrête en route à l’ilot demeuré
sauvage de Tomblaine. Se munir d'un bâton, tels les miquelots, n'est pas un vain folklore, car le courant des vagues ou
des ruisseaux conserve une certaine force, même à marée basse; en outre, quelques passages sont légèrement
vaseux. La vue sur le « dos », sur la « face sans voitures » du Mont, ainsi que la contemplaient les miquelots, est à elle
seule une formidable récompense esthétique et spirituelle. Après une pause à pied sec, s'impose de grimper jusqu'à
l'abbatiale suspendue, où ne se hissent que moins de 10 % des visiteurs du XXIe siècle, alors qu'elle fut le but ultime du
pèlerinage durant mille ans.

Question 32 : L’auteur de l'article


E- retrace l'historique du lieu depuis la préhistoire jusqu'au vingt et unième siècle.
F- établit un parallèle entre les pèlerins d'antan et les randonneurs d'aujourd'hui.
G- propose aux visiteurs un certain nombre de circuits en fonction de leurs goûts.
H- s'insurge contre le déferlement des flots de touristes vers le site historique.
Question 33 : une seule de ces propositions est vraie. Laquelle ?
E- le Mont-Saint-Michel a été le lieu de nombreux miracles.
F- le Mont-Saint-Michel est tombé jadis aux mains des Anglais.
G- le Mont-Saint-Michel est dominé par une imposante cathédrale.
H- le Mont-Saint-Michel est un des sites les plus visités de France.
Question 34 : concernant les travaux, l'auteur explique
E- qu'on en a parlé pendant des années sans entreprendre la moindre action.
F- que le scénario catastrophe imaginé en 1921 va finir par se réaliser.
G- qu'ils seront provisoires car la nature reprendra un jour ses droits.
H- qu'ils sont indispensables mais vont coûter extrêmement cher.
Question 35 : une seule de ces affirmations est vraie. Laquelle ?
E- Il est recommandé de ne pas s'arrêter lorsque qu'on veut traverser la baie.
F- Un nombre limité de personnes se risque à traverser la baie.
G- Il est préférable d'apporter un bâton avec soi si l'on décide de traverser la baie.
H- Un entraînement physique important est exigé pour traverser la baie.
Deux frères cuisiniers
(Texte manquant)

La lecture (texte à trous)


(Texte manquant)
Variante 8
Écran de fumée pour paquet de cigarettes
Les nouveaux paquets de tabac estampillés de l'avertissement « Fumer tue » dérangent les accros. Alors, pour fuir la
culpabilité ou assouvir son vice en paix, nombreux sont les fumeurs à trouver des subterfuges pour escamoter ces deux mots
glaçants. Puisqu'ils perturbent, cachons-les ! Dernier concept en vogue : les Crazypack, des étuis fantaisie qui viennent masquer les
avertissements légaux. Au choix, vous pouvez habiller votre paquet avec l'effigie de Che Guevara, façon celtique, flower power,
scarabée, damier... En tout, huit visuels différents mis en vente dans toute la France et conçus par un designer, Christophe Blanc. «
Les nouveaux paquets de cigarettes sont mutilés par les avertissements sanitaires », estime le créateur. D'où son idée de les «
embellir » en les stylisant, son objectif étant à terme d'offrir chaque mois un nouveau modèle adapté aux tendances du moment.
À l'instar des téléphones portables et des briquets, Christophe Blanc entend personnaliser le paquet de cigarettes. Cette idée lui
est venue il y a déjà plus d'un an. Mais, à l'époque, les buralistes ne voulaient pas prendre le risque de lancer ce nouveau produit.
Il aura fallu l'application en février dernier d'une directive européenne, datant du 5 juin 2007 et obligeant les fabricants de
cigarettes à consacrer 30 % de la face avant et 40 % de la face arrière des paquets à des avertissements écrits, du type « Fumer
provoque une mort lente et douloureuse », pour que les vendeurs de cigarettes décident enfin de mettre ces étuis en rayons.
Évidemment, ces gadgets connaissent aujourd'hui un franc succès.

Depuis fin février, deux autres sociétés proposent les mêmes produits, et Crazypack a déjà vendu un million d'exemplaires
aux débits de tabac. Les buralistes, eux-mêmes, se laissent tenter par le concept. Certains cherchent déjà des partenaires pour
créer des étuis avec le logo de la maison. Côté client, on s'amuse de ce pied de nez aux autorités sanitaires. « Désormais, à chaque
fois que j'ouvre mon paquet, je n'ai plus à faire face à ces avis de décès siciliens », plaisante une fumeuse séduite. En luttant contre
le tabagisme, l'Union européenne a créé à son insu une nouvelle mode. Une mode qui a inspiré un collectif d'artistes, Made in
Utopia. Ils exposent dans une librairie parisienne (Artazart, 83, quai de Valmy, 75010 Paris), une trentaine de boîtiers pour
« habiller dignement » les paquets de cigarettes.
Question 32 : Le titre « Écran de fumée pour paquet de cigarettes » signifie ici que

E- Les discours politiques cherchent à amplifier les conséquences du tabagisme.


F- Le sort des paquets de cigarettes en France est entouré d'un nuage de doute
G- L'Union européenne va faire partir en fumée cette nouvelle mode des étuis
H- Les fumeurs cherchent à camoufler les messages de prévention sanitaire

Question 33 : selon l'article, les Crazypack sont en vente en France

E- Depuis plus d'un an.


F- Depuis le 5 juin 2007.
G- Depuis février dernier.
H- Depuis plusieurs années.

Question 34 : En lançant ces nouveaux produits, les créateurs cherchent à

A- réagir à des mesures politiques qu'ils jugent inefficaces.


B- soutenir les revendications des fumeurs européens.
C- réconcilier les fumeurs avec l'Union européenne.
D- contourner avec ironie les mesures sanitaires.

Question 35 : Cette nouvelle mode suscite aujourd'hui

E- La méfiance des buralistes qui considèrent ces produits comme de simples gadgets.
F- L'intérêt des buralistes qui vont pouvoir exploiter cette invention à des fins publicitaires.
G- L'indignation de l'Union européenne qui voit d'un mauvais œil toute incitation à fumer.
H- Un sentiment de soulagement chez les buralistes car ils vont enfin augmenter leurs ventes.

La randonnée
La randonnée avec guide s’adresse à tous ceux qui aiment et désirent effectuer une rencontre véritable
avec la nature. Il s’agit de confier votre passion à un professionnel de sa région qui connait les meilleurs
chemins pour vous faire découvrir son pays.
La randonnée guidée c’est aussi le moyen pour vous de rencontrer des hommes et des femmes qui
partagent la même passion.
En couple, en famille, entre amis ou individuellement nos guides recrutés sur place sauront vous mener
dès l’aube vers de grands espaces naturels et authentiques tout en vous faisant découvrir la faune et
la flore locale.
L’hébergement et les repas peuvent si vous le désirez, être pris en charge. Un système de location de
chalets et de gites mais aussi d’hébergement chez l’habitant a été récemment mis en place.
Enfin, cette année nous mettions à votre disposition des guides de pêche pour les régions côtières.
Le texte s’adresse

A- Aux chasseurs
B- Aux écologistes
C- Aux amoureux de la nature
D- Aux pêcheurs professionnels

Pour apprécier les activités proposées il faut

A- Faire la grasse matinée


B- Le confort
C- Marcher
D- Manger

L’aventure nature accueille

A- Seulement les enfants


B- Uniquement les familles
C- Généralement tout le monde
D- En priorité les professionnels.

Fauconnier pour faire fuir les oiseaux nuisibles


La mairie a pris des mesures contre les nuisances des volatiles. Une première intervention du fauconnier par un
professionnel devrait avoir lieu vendredi.

Face à une importante présence d'oiseaux et en particulier d'étourneaux ou autres pigeons en centre-ville, la
municipalité a pris des mesures. Très présent dans les arbres, les volatiles se sont rendus coupables de nombreuses
gênes pour les habitants, allant du bruit à la saleté causée par leurs excréments, malgré le nettoyage quotidien des
services techniques de la ville. Sur la place du14 juillet ainsi que place de la libération (gare), de nombreuses fientes
sont déposées quotidiennement par les nées d'étourneaux qui ont élu domicile dans les arbres.

Soucieuse donc de la salubrité des rues du village, mais également du respect de la protection animale,
délégation portée par la deuxième adjointe Corinne Cantat, la municipalité va faire intervenir un fauconnier afin
d'effaroucher les étourneaux. Une techniques des plus 'naturelles', et se présentant comme le moyen le plus
écologique de lutter contre ces nuisances. Le faucon est un prédateur naturel pour ces volatiles et devrait donc
permettre, de façon non invasive, de lutter contre la présence accrue des oiseaux dans la commune. Cette procédure
permettra de modifier les habitudes de nidification des oiseaux en les forçant à aller s'installer ailleurs. Différents
rapaces pourront sans doute être utilisés, en fonction du lieu et des espèces à effaroucher. Par ailleurs pour les
problèmes liés aux pigeons on sait qu'une consultation est en cours, elle concerne l'implantation la plus adéquate
possible de pigeonniers stérilisateurs. Ces structures contraceptives sont un nouveau genre de pigeonniers conçus
pour réguler les populations de volatiles éponymes, en ville, en effectuant une stérilisation des oeufs. Défendu par les
associations de protection d'animaux, il voit son développement accru depuis plusieurs années au sein des communes
préférant agir sur la stérilisation des oeufs, plutôt que d'autres techniques jugées plus barbares. Le pigeonnier
contraceptif régule sans éradiquer les colonies de pigeon en ville en accordant les pros et anti-pigeons. Un gage de
bonne citoyenneté entre habitants. Cette technique présente de surcroît un coût moindre par rapport à la capture par
filets et effarouchement.
En complément de l'intervention des rapaces pour éloigner les étourneaux, des moyens pyrotechniques
seront mis en oeuvre. Il s'agit de fusées qui seront lancées à proximité des lieux de nidification. Les riverains du centre-
ville sont toutefois avertis que des tirs retentiront dans la soirée. Cette intervention sera réalisée par un professionnel
accompagné de la police municipale, dans le respect des règles de sécurité.
Sauf contraintes météorologiques, le fauconnier devrait intervenir les 23, 24, 25,27 et 28 Octobre prochains, en soirée.

Réponses aux questions :


1- Qu’est ce qui pourrait rendre l’opération efficace ?
Que les rapaces effraient les volatiles
2- Le rôle des faucons :
L’assainissement de la ville
3- Qui fait appelle au fauconnier ?
Différentes institutions

L'exposition Chine : l'énigme de l'homme de bronze


(Incomplet)
Archéologie du Sichuan (XIIe-IIIe s.av. J.-C), un des sommets de l’année de la chine en France, eut lieu du 14 Octobre
2003 au 28 Janvier 2004 à la salle Saint-Jean de l'Hôtel de Ville de Paris. Elle avait pour commissaires Gilles Béguin,
directeur du musée Cernuschi et Alain Thote, directeur d'études à l'école des hautes études (IVe section).

Le Sichuan est une grande province du Sud-ouest de la Chine, excentrée, protégée, mais pas
complètement isolée. Les sites Shang et Zhou du centre du pays ont longtemps dominé notre vision de l'âge du bronze
en Chine. Avec les trouvailles du Sanxingdui (1986) et de Jinsha (2001), près de Chengdu, c'est une civilisation rivale
qui apparaît. Son éclosion, ce qui fait sa singularité, sa disparition inexpliquée et ce qui lui succède après une longue
interruption, faisaient donc ici l'objet d'une exposition de soixante-cinq pièces rigoureusement sélectionnées.

On savait que Sanxingdui était une ville aux murs de terre damée, comparable en dimensions à celles de la
Chine centrale. Mais la découverte, en 1986, de deux fosses remplies d'os d'animaux, de défenses d'éléphants, de
jades, de bronzes brisés et brûlés a surpris. Pourquoi tout cela a-t-il été réduit avant d'être enterré : catastrophe subie
ou envoi rituel d'objets précieux dans l'au-delà ? Les objets sont déroutant : masques monumentaux aux larges oreilles
et aux pupilles protubérantes, têtes humaines aux traits stylisés, une statue de deux mères cinquante (la seule de
l'antiquité pré-impériale), de grands arbres représentés ici par les oiseaux les clochettes qui s'y trouvaient
accrochées...Tout cela, qui est en bronze, est inconnu en Chine centrale ; mais la technique première, elle, en provient.
Le Bronze est fondu dans des moules segmentés qu'on agence autour d'un noyau pour faire les vases divers destinés
au culte des ancêtres. Trois séries de vases à boisson ...
1- Comment la découverte a été faite ?
- Par hasard grâce à des travaux agricoles mécanisés.
2- ?
Parlait de l’exclusivité de l’exposition.
3- ?
La statue représentait une personnalité officielle

Chef étoilé
(Texte manquant)

4G, débranchez-le
C’est le mantra de la rentrée, à l’issue d’un été sans 4G. Après la bombance numérique, une diète salutaire s’impose.
65% des sondés en rêvent, affirme une récente étude selon un sondage, 59% se sentent même dépendants de leurs
outils numériques et ont sueur froides à l’idée de se séparer de leurs portables ;leurs prothèses.

Le monde se transforme en une immense salle d’attente : on regarde tous nos portables en continue. Comme si
quelque chose allait se passer. On n’observe plus ce qui se passe autour de soi.

Voyer aux concerts, on ne profite pas de l’instant, on l’enregistre. C’est comble du comble, dans les creux du Silicon
Valley, l’incubateur américain où les docteurs Frankenstein du Web ont invité les google, Facebook et twitter qui nous
ont aliéné, que le mouvement « off » est né. Car tel furent pris qui croyait prendre ! N’est il pas cocasse de les voir
dénoncer aujourd’hui les danger de la connexion qui rend dépendant ? des conférences ‘’Sagesse2.0’’ ont essaimé
dans tout le pays pour apprendre à gérer sa relation web, une sorte de thérapie de couple homme-machine.

Réponses :

1- La 4G a freiné l’utilisation d’autres formes de la technologie.


2- Les anciens maîtres de l’informatique alertent contre les dangers de la connexion.
3- L’homme perd le contact avec ce qui l’entoure
4- Il est trop tard pour prendre des mesures contre les dangers de la hyperconnexion.

La lecture (texte à trous)


(Texte manquant)

Variante 9
La carte verte à 6000 dollars
Depuis toujours, Stanley rêvait d’aller travailler aux USA. Après quelques voyages sur le continent
de ses rêves, le jeune homme avait décidé de s’expatrier. Malheureusement, il lui manquait la Carte
Verte, plus communément appelée Green Card.
Un jour comme Stanley voit une petite annonce qui concerne la recherche d’un manager de
restaurant, il envoie son CV. Une certaine Sophie le contacte rapidement pour lui dire que son profil est
parfait et qu’elle a des facilités pour obtenir une Green Card. Il faut passer par un avocat sur place qui
aurait la possibilité d’obtenir la carte en peu de temps. Toutefois, pour bénéficier de cette aide, Stanley
doit verser 3000 dollars. Après avoir pris les précautions d’usage, Stanley accepte de payer l’argent
demandé par Sophie. Mais cette dernière prétend qu’il doit régler 6000 dollars au total pour résoudre
certains problèmes administratifs. Stanley doit emprunter de l’argent à ses parents pour régler la facture.
Quand il se rend à l’Ambassade des USA, pour vérifier la validité de son document, il apprend qu’il
s’agit d’un faux. Aussitôt, il contacte le restaurant. La place était prise depuis longtemps et la véritable
propriétaire du restaurant explique à Stanley qu’elle avait elle-même été victime d’un détournement de
son annonce.
D’après Stop arnaques
Question 17 : cet article donne des informations sur
A- la manière d’obtenir facilement une Carte Verte.
B- le temps à prévoir pour recevoir une carte Verte.
C- les tarifs pratiqués lorsqu’on a besoin d’une carte Verte.
D- les risques possibles quand on demande une Carte Verte.
Question 18 : en faisant appel aux services de Sophie, Stanley :
A- a pu s’expatrier aux USA.
B- a perdu son temps et son argent.
C- a dépensé deux fois plus d’argent.
D- a obtenu rapidement sa carte Verte.
Question 19 : aux USA, la propriétaire du restaurant :
A- a appris à Stanley qu’on avait utilisé frauduleusement son annonce.
B- a annoncé à Stanley qu’elle avait été victime d’un grave cambriolage.
C- a pensé que Stanley téléphonait pour confirmer son arrivée aux USA.
D- a confirmé que Sophie avait bien transmis le dossier de candidature de Stanley.

Une saison estivale en demi-teinte


La fin de l’été permettra-t-elle de sauver la saison touristique ? Telle est l’interrogation actuelle des
hôteliers, restaurateurs ou syndicats d’initiative pour qui la période estivale de cette année a pris un mauvais
départ en France. Fin juillet, Léon Bertrand, ministre délégué au tourisme, admettait que la « saison estivale
touristique (était) contrastée. » Très peu de chiffres étayent la tendance, hormis ceux recueillis jusqu’au 19
juillet par trois grands organismes professionnels – la Fédération nationale des offices de tourisme et
syndicats d’initiative, l’Observatoire national du tourisme et l’Association nationale des maires des stations
de montagne. « La perception de la saison est en nette dégradation par rapport à l’année passée », note le
document réalisé en sondant 631 offices de tourisme répartis sur le territoire.
Toutes les régions ne sont cependant pas logées à la même enseigne. A l’ouest, du littoral de la côte
d’Opale jusqu’au sud de l’arc atlantique en passant par la Normandie et la Bretagne, les demandes de
réservation françaises ou étrangères pour le mois d’aout sont jugées en hausse. En revanche, un tiers des
offices situés essentiellement dans le quart sud-est de la France notent que les demandes étrangères de
réservation sont en recul.
Les professionnels espèrent que le mois d’aout et l’arrière-saison pourront permettre de renverser la
tendance. Pourtant, cet été n’est pas victime d’aléas divers, contrairement à la saison estivale précédente :
pas de marée noire, de canicule, d’annulation de festival, d’incendie massif, de grève des transports… Bref, si
la fréquentation se révélait en baisse au cours de cet été, il faudrait trouver d’autres raisons, qui sont peut-
être la qualité de l’accueil, les tarifs déraisonnables pratiqués dans certaines régions et… une compétitivité
de plus en plus agressive de destinations étrangères presque limitrophes. En effet, pour la troisième année
consécutive, davantage de Français partent à l’étranger. Autre tendance désormais bien ancrée chez le
touriste hexagonal : la vente de dernière minute. Ainsi, le voyagiste FRAM de la région de Toulouse a réalisé
la moitié de son chiffre d’affaires du mois d’aout sur les dix derniers jours de juillet.

Question 1 : Concernant la saison estivale de cette année, on apprend


A. que les résultats du bilan établi au début de l’été sont pour le moins mitigés
B. qu’elle a démarré lentement mais les professionnels du secteur sont optimistes
C. que la crise est si grave que le ministre du tourisme a réuni un comité d’experts
D. qu’elle s’annonce globalement bien meilleure que la saison estivale précédente
Question 2 : Selon les organismes professionnels,
A. la Normandie et la Bretagne ont été particulièrement touchées
B. l’ouest de la France est mieux loti cet été que le sud-est du pays
C. toutes les régions françaises sont concernées par le phénomène
D. la capitale française semble délaissée au profit des autres régions
Question 3 : La situation actuelle est en partie due à
A. d’importants mouvements sociaux
B. la forte concurrence des pays voisins
C. un manque d’infrastructures adaptées
D. la vague de chaleur et aux feux de forêts
Question 4 : Cette situation est aussi liée au fait que
A. les hôtels ne sont pas très bien desservis par les transports publics
B. les réservations de dernière minute ne sont pas toujours acceptées
C. les prix sont parfois excessivement élevés pour les services proposés
D. les conditions d’hygiène dans les établissements laissent souvent à désirer

Philatélie, image de marque, nouveaux usages... le timbre un objet en


pleine mutation (sans questions)
Pour compenser la baisse de la correspondance papier, La Poste a augmenté les tarifs des timbres et
propose désormais de nouvelles solutions en ligne. Pas de quoi altérer la passion des philatelistes
qui célébreront ce week-end les 80 ans de la Fête du timbre

J'ai 67 ans, dans ma jeunesse, on recevait du courrier tous les jours, c'est comme ça que j'ai
commencé à aimer les timbres», confie le président de la Fédération française des associations
philatéliques, Claude Desarménien. Il n'est pas le seul à être passionné par ces œuvres d'art format
réduit. Ce week-end a lieu la Fête du Timbre un peu partout en France. L'occasion pour les
philatélistes les plus chevronnés et les flâneurs du dimanche de célébrer ce petit bout de papier.

L'événement a une saveur «vintage» à l'heure des réseaux sociaux et de leur messagerie instantanée.
D'ailleurs, cette année la Fête du timbre aura pour thème les voitures anciennes, un autre clin d'œil
au temps qui passe. «Il est clair qu'avec la concurrence d'Internet, à terme, il y aura de moins en
moins de correspondance papier», déplore Claude Desarménien. «Toutefois, je pense que le timbre
a encore de l'avenir», poursuit-il. En 2017, La Poste a émis près de 5,88 milliards de timbres au total,
dont un milliard de Marianne - les vignettes rouges, vertes et grises — et environs 400 millions de
carnets de douze «beaux timbres», auxquels il faut ajouter quelque 80 millions de timbres de
collection. «Environs 65% des lettres sont affranchis avec des timbres verts et 35% avec des timbres
rouges», précise La Poste. «Les usagers plébiscitent de plus en plus le timbre vert car il est
écologique et moins cher», indique l'entreprise.

Le prix du timbre rouge a augmenté de 40% en dix ans (sans


questions)
Dans le détail, en 2018, le timbre vert coûte 0,80 euro pour une lettre distribuée en 48 heures sans
utiliser l'avion, soit une augmentation de 23% de son prix depuis son lancement en 2011. Tandis que
le timbre rouge coûte aujourd'hui 0,95 euro pour une lettre «prioritaire» livrée en 24 heures, soit
une hausse de son prix de 40% depuis 2008. Face au déclin du courrier, la poste a relevé ses tarifs,
«au lieu d'essayer de diminuer ses coûts de fonctionnement, La Poste augmente le prix des timbres,
ce qui fera encore baisser le volume de lettre», explique Laurent Jiot, membre de Timbres
Magazine et philatéliste.
l faut dire que la concurrence est rude. «Aujourd'hui, les documents administratifs et les factures
sont dématérialisés, c'est normal que le volume de courrier baisse, et ça va continuer», déclare
Claude Desarménien. De plus, selon les chiffres du Syndicat national de la communication direct
(SNCD), en 2017, 90% des internautes français possèdent et utilisent régulièrement une boîte mail.
Par ailleurs, l'Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes estiment
qu'en 2015, environs 202,5 milliards de SMS ont été envoyés en France. Pas de quoi encourager les
usagers à user du papier. Même si «une lettre d'amour ça se garde, pas un texto» comme le rappelle
Claude Desarménien, La Poste a donc dû s'adapter. Elle propose désormais d'imprimer ses timbres
en ligne, à partir de 0,77 euro. «En 2017, 30 millions de timbres en ligne ont été acheté», indique les
services postaux. Un service de personnalisation de timbre baptisé « MonTimbreaMoi» a également
été mis en place. «C'est normal les usages changent», constate Laurent Jiot. «La nouvelle génération
a grandi avec le numérique, pour les adolescents d'aujourd'hui prendre une feuille et un stylo puis
affranchir une enveloppe pour la poster, ça doit paraître archaïque», plaisante-t-il.

L’économiste dans la cité (Incomplet)


Pourquoi écouter les économistes ? N'ont-ils pas été incapables de prévoir la crise de 2008 ? Il est vrai que
la lucidité de la profession a été limitée, c'est un euphémisme. Les avertissements sur les crises récurrentes, voire la
crise finale du capitalisme, de la part de certains fidèles de la tradition marxiste était de moins en moins fréquente et
de moins en moins convaincus.
Maurice Allais, Prix Nobel d'économie 1988, et Nouriel ROubini avaient mis en garde contre les
dérèglements du système financier mais, réputation de Cassandre oblige, Ils étaient peu écoutés. Peu suspecté de
pessimisme systématique, l'économiste indien Raghuram Rajan fera pourtant, en 2007, un constat prémonitoire qui lui
vaudra d'être vivement rabroué.
Paradoxalement, cette cécité sur la crise n'a pas discrédité les économistes mais a, semble-t-il, renforcé
l'intérêt pour leurs analyses. Serait-ce avec juste raison ? Parce que, en dépit de ses défaillances, le
savoir économique serait utile, voir essentiel.
En dépit de la variété de son inspiration, le savoir économique a une forte identité dans le monde des
sciences sociales. Son image contemporaine fait écho au succès d'une innovation méthodologique, portée par la
Société d'économétrie, créée en 1930. Cette société savante a promu l'usage des mathématiques, associant
théorisation à modélisation, et investigations empiriques à statistiques.
Ce modèle de travail, très minoritaire à l’origine, même s’il a eu l’appui de personnalités aussi différentes que
John Maynard Keynes et Joseph Schumpeter, est devenu, à partir du milieu des années 1980, dominant dans le monde
voire hégémonique. Et ce, même s’il est en régression depuis le début des années 2000.
L’histoire marque donc fortement la personnalité de la discipline, sans en faire pour autant un espace
intellectuel homogène. Aujourd’hui continuent à coexister sensibilités intellectuelles politiques et options
épistémologiques différentes. Et aux marges des unes et des autres, les frontières entre orthodoxie et hétérodoxies
sont floues.
La mathématisation s’est faite, pour le meilleur, en créant un large espace de laïcité intellectuelle grâce à un outil
neutre et puissant, et, pour le moins bon, en risquant de rendre le savoir moins accessible à l’extérieur, plus balkanisé
à l’intérieur.
Au cours de son développement, le savoir économique s’est en effet peu à peu parcellisé. Il y a une économie du
travail, une économie industrielle, une macroéconomie… et l’expertise passe par la spécialisation. La conquête de
nouveaux domaines et une logique perverse de compétition hyperspécialisée ont, dans un passé récent, fait monter le
niveau du risque de balkanisation. Certains ont d’ailleurs vu la cécité sur la crise comme l’effet d’un émiettement du
savoir sur le monde de la finance.
De fait, cette cécité représentait aussi et plutôt l’effet de la « vague libérale ». Le tsunami qui a suivi la chute du mur
de Berlin a aussi touché le monde savant, occultant, jusqu’à ce que la crise les remettre à l’ordre du jour, les points de
vue critiques sur le marché.
Le dernier, mais non le moindre, des obstacles à la légitimité des sciences économiques est constitué des limites
objectives de notre savoir sur la société. Elles sont évidentes dans les temps courts, comme celui des bulles, comme
dans le temps long, celui de la mondialisation. Reconnaître ses vraies limites ne conduit pas à nier une forte
accumulation de savoir, un savoir indispensable pour apporter plus de lucidité à la marche de nos sociétés.
Les économistes peuvent donc éclairer le débat public. Et non seulement ils le peuvent, mais ils le doivent. La
recette d’une bonne communication n’est pas pour autant aisée. Parce que les spécialistes ont des talents différents
pour communiquer et parce que les plus agiles ou les plus prévisibles – les économistes médiatiques – sont rarement
les plus fiables.
Il faut ensuite, sur chaque sujet, trouver un double équilibre, celui des regards spécialisés et celui des sensibilités
intellectuelles et politiques. Il faut éviter de donner au public le sentiment qu’il y a une vérité économique universelle
qui imposerait sa conclusion. Ce n’est pas le cas : sur beaucoup de grands sujets, comme l’euro, la mondialisation, la
dette, les inégalités, il n’y a pas de consensus entre économistes. Mais le débat n’est intéressant que s’il mobilise des
avis divergents légitimes, et qu’il s’appuie sur la compétence, fût-ce au détriment du brio.
Des recettes plus difficiles à mettre en place qu’à évoquer : nous voilà revenus aux défis des Journées
de l’économie de Lyon.

Q1: L'auteur s'interroge sur la légitimité des sciences économiques.


-Q2 : Une question demande si on doit faire confiance aux économistes
Q3 : Autre question sur les contraintes du savoir économique; aux opinions très différentes.
Q4 : Le sens de la dernière c'est que dans la conclusion l'auteur valorise les sciences économiques
comme s'il admet leur valeur ajoutée, et valorise ce qu'elles apportent au monde.

4G, débranchez-le
C’est le mantra de la rentrée, à l’issue d’un été sans 4G. Après la bombance numérique, une diète salutaire s’impose.
65% des sondés en rêvent, affirme une récente étude selon un sondage, 59% se sentent même dépendants de leurs
outils numériques et ont sueur froides à l’idée de se séparer de leurs portables ;leurs prothèses.
Le monde se transforme en une immense salle d’attente : on regarde tous nos portables en continue. Comme si
quelque chose allait se passer. On n’observe plus ce qui se passe autour de soi.

Voyer aux concerts, on ne profite pas de l’instant, on l’enregistre. C’est comble du comble, dans les creux du Silicon
Valley, l’incubateur américain où les docteurs Frankenstein du Web ont invité les google, Facebook et twitter qui nous
ont aliéné, que le mouvement « off » est né. Car tel furent pris qui croyait prendre ! N’est il pas cocasse de les voir
dénoncer aujourd’hui les danger de la connexion qui rend dépendant ? des conférences ‘’Sagesse2.0’’ ont essaimé
dans tout le pays pour apprendre à gérer sa relation web, une sorte de thérapie de couple homme-machine.

Réponses :

1- La 4G a freiné l’utilisation d’autres formes de la technologie.


2- Les anciens maîtres de l’informatique alertent contre les dangers de la connexion.
3- L’homme perd le contact avec ce qui l’entoure
4- Il est trop tard pour prendre des mesures contre les dangers de la hyperconnexion.

Projets de loi controversés - Le bâillon au nom de l'urgence


Québec — Le gouvernement Charest s'apprêtait, hier, à imposer le bâillon visant l'adoption à toute
vapeur de huit projets de loi qui ont soulevé la controverse. Au même moment, environ 1500 syndiqués
de toutes les centrales syndicales manifestaient devant le parlement pour protester contre cette
précipitation «anti-démocratique».

En déposant en matinée, hier, la motion qui impose le bâillon, le leader parlementaire du gouvernement, Jacques
Dupuis, a évoqué « l’urgence de la situation » pour adopter ces huit projets de loi qui ont tous soulevé, à des degrés
divers, l'opposition des syndicats alors que le projet de loi pour hausser les tarifs des services de garde a été dénoncé
par les parents. Au moment de mettre sous presse, le président de l'Assemblée nationale, Michel Bissonnet, n'avait
pas encore rendu sa décision sur la recevabilité de la motion du gouvernement, l'opposition officielle ayant argué
qu'elle n'était pas recevable. Si la décision est affirmative, comme il est probable, la motion aura été adoptée en
soirée.

«Allons-nous reprocher au gouvernement d'avoir indiqué à la population ce qu'on allait faire et de le faire? C'est le
monde à l'envers», a livré M. Dupuis à l'entrée de la réunion du caucus des députés libéraux. Le Parti libéral a gagné
les élections et son programme était connu. «Les gens s'attendent à ce qu'on fait», estime le leader parlementaire.
«Ça ne nous donne pas tous les droits. Nous écoutons les gens», s'est-il défendu.

Le leader parlementaire de l'opposition officielle, André Boisclair, a accusé le premier ministre Jean Charest d'avoir
«leurré» la population et les syndicats quand il a lancé son appel au calme et au dialogue. «Le gouvernement, dans le
cadre d'une stratégie longuement planifiée, vient de mettre un terme au dialogue», a-t-il dit.

En 2001, le gouvernement Landry avait accepté de mettre fin à la règle du bâillon général qui pouvait englober une
série de projets de loi. En vertu de la nouvelle règle, chacun des bâillons ne s'appliquait qu'à un seul projet de loi à la
fois. Le gouvernement ne pouvait donc en adopter que quelques-uns à la fois, et chacun de ces projets de loi faisait
l'objet d'un débat de 12 à 16 heures à l'Assemblée nationale. Les députés avaient adopté à l'unanimité cette nouvelle
règle de façon temporaire. En novembre dernier, le gouvernement libéral avait refusé d'appuyer une motion pour
reconduire cette règle..

Devant le président de l'Assemblée nationale, André Boisclair a invoqué ce précédent d'un bâillon par projet de loi afin
de convaincre M. Bissonnet d'empêcher le gouvernement d'imposer un bâillon général. «La vieille façon de faire
n'était pas respectueuse de la population», a-t-il dit.

«On se souvient des plaidoyers de Pierre Paradis [leader parlementaire des libéraux dans l'opposition] contre les
bâillons», a souligné le chef de l'Action démocratique du Québec, Mario Dumont. «Le gouvernement est en train de
prouver que les gens dans la rue ont raison en leur disant: "nous n'écouterons pas, nous ne consulterons pas et nous
adopterons le projet de loi quoi qu'il arrive".»
Le bâillon touche le projet de loi 31 qui modifie le Code du travail pour favoriser la sous-traitance. Il vise les projets de
loi 7, 25 et 30, dans le secteur de la santé, qui empêchent la syndicalisation de certains travailleurs et fusionnent les
établissements de santé tout en imposant de nouvelles unités d'accréditation et en modifiant le régime de négociation
par l'abolition partielle du droit de grève. Le bâillon comprend les projets de loi 8 et 32 ciblant le réseau des garderies,
restreignant le droit à la syndicalisation et haussant les tarifs de 5 $ à 7 $. Enfin, le projet de loi 9 sur les défusions
municipales et le projet de loi 43 sur les régions font également partie des pièces législatives prioritaires du
gouvernement Charest.

Fait à souligner, plusieurs de ces projets de loi, notamment le projet de loi modifiant le Code du travail, n'avaient pas
été appelés pour l'étude article par article en commission parlementaire. Ce bâillon «est assez exceptionnel parce que,
généralement, le bâillon est mis sur des projets de loi qui sont en commission parlementaire depuis des jours et des
jours et pour lesquels la commission parlementaire avance peu», a fait observer M. Dumont.

Bravant la tempête, les 1500 syndiqués qui ont manifesté devant le parlement, forçant les barrières et se postant à
une dizaine de mètres de l'édifice protégé par un cordon de policiers, auraient dû être plus nombreux: des dizaines
d'autobus remplis de manifestants sont restés bloqués sur les routes. Les six principales organisations syndicales
avaient fait front commun pour l'occasion: la FTQ, la CSN, la CSQ, la CSD, le Syndicat de la fonction publique du Québec
(SFPQ) et la Fédération des infirmières et des infirmiers du Québec (FIIQ).

Dans leurs discours en début de soirée devant les manifestants, les chefs syndicaux ont promis au gouvernement
Charest une bataille de tous les instants en 2004. Le gouvernement «vient de nous dire qu'il a choisi la voie de
l'affrontement. Il annonce une année 2004 houleuse», a dit la présidente de la CSN, Claudette Carbonneau. «Ce n'est
pas la fin, c'est le début», a lancé le président la FTQ, Henri Massé. «On a peut-être un oeil au beurre noir, mais on
n'est pas knock-out.» Jamais le mouvement syndical «ne va lâcher ce gouvernement-là», a-t-il prédit. «Il n'y aura
jamais un h... de bâillon assez grand pour museler le mouvement ouvrier au Québec.» Selon M. Massé, «cette colère
noire, cette colère sourde va continuer à s'exprimer».

***

À propos du bâillon

Le bâillon permet au gouvernement de suspendre les règles habituelles de l'Assemblée nationale afin d'adopter en
bloc une série de projets de loi à la fin d'une session parlementaire.

En imposant le bâillon, la majorité ministérielle empêche l'opposition d'utiliser diverses méthodes dilatoires pour
retarder l'adoption des projets de loi. Sans le bâillon, l'adoption de plusieurs projets de loi, qui ne font pas l'unanimité,
pourrait être reportée à une session ultérieure, ce qui retarderait l'action du gouvernement.

Depuis 1985, les gouvernements successifs ont eu recours au bâillon à 40 reprises. Les péquistes l'ont utilisé 28 fois et
les libéraux 17 fois, si on compte le bâillon de la présente session. Ce sont les libéraux qui ont imposé un bâillon qui
visait le plus grand nombre de projets de loi, soit 28 en 1992. Mais, lors de la session du printemps 2001, le
gouvernement péquiste avait aussi fracassé un record: il avait imposé un bâillon pour neuf projets de loi qui
comprenaient 800 amendements, dont 300 pour modifier le projet de loi sur les fusions municipales de Louise Harel.
Les députés n'avaient eu que 24 heures pour étudier l'ensemble de ces amendements.

Par la suite, le gouvernement Landry avait fait son mea-culpa et avait proposé de restreindre le recours au bâillon.
Finis les bâillons englobant plusieurs projets de loi: chaque bâillon ne devait plus viser qu'un seul projet de loi à la fois.
Les débats, visant l'adoption de chacun des projets de loi, pouvaient durer de 12 à 16 heures.

Le David de Michel ange menace de s'écrouler


(Incomplet)
Le "David", de Michel-Ange, exposé pendant plus de trois siècles devant le Palazzo Vecchio, à Florence,
est installé à l'Académie des Beaux-Arts de la ville. CC Roger Wollstadt.
Le musculeux David de Michel-Ange, incarnation de l'idéal masculin de la Renaissance italienne et
symbole de la ville de Florence, menacerait de s'effondrer sous son propre poids. Pas celui qui se dresse
actuellement devant le Palazzo Vecchio, qui est une réplique, mais l'original, dévoilé en 1504 et abrité
depuis 1873 à l'Académie des Baux-Arts, la Galleria del l'Accademia.
La sculpture en marbre blanc de Carrare de plus de 5,5 tonnes et de 5 mètres de haut souffrirait de
"micro-fractures" dans les jambes, et notamment dans sa cheville gauche, explique le quotidien italien
La repubblica, dont l'information a été reprise par la BBC. La souche d'arbre sculptée qui apparaît au
pied du colosse et supporte en grande partie le poids de la statue serait également touchée par ces
craquelures, selon les résultats d'une étude récente du Conseil national de recherche italien (CNR) et
de l'université de Florence publiée dans le journal of Cultural Heritage.
Après une série de tests réalisés avec des répliques en plâtre de 10cm, les scientifiques ont également
diagnostiqué une faiblesse aux chevilles, qui seraient trop fines pour supporter le colosse.
Les fissures qui ont été recouvertes de plâtre au fil du temps ont d'ailleurs tendance à réapparaître.
La fragilité de la statue, sculptée par Michel-Ange en trois ans, remonterait à sa conception : elle serait
due à la mauvaise qualité du bloc de marbre, à son poids et à sa pose décentrée, rapporte la Gazzetta
del Sud. Mais les chercheurs suspectent que les altérations se sont développées lorsque David fut
exposé, plus de trois siècles durant, sur la grande place de la ville, la Piazza della Signoria, avant d'être
remplacé par une copie. La sculpture aurait alors été trop penchée en avant.
Ce n'est pas le premier ennui de santé de la statue. Elle avait en effet été touchée lors d'une bataille
entre le peuple florentin et les troupes des Médicis, en 1527. Son bras gauche s'était alors brisé en
trois morceaux, avant d'être restauré une quinzaine d'années plus tard. Au début du XIXe siècle, l'état
de dégradation causé par son exposition en plein air avait suscité des inquiétudes. Or, les traitements
choisis pour la protéger n'ont fait que l'endommager : encaustique, puis acide chlorhydrique ont
détruit sa patine d'origine, d'où le choix de la placer dans un musée.
Aujourd'hui, un tremblement de terre ou les vibrations d'un chantier alentour pourraient lui être fatals,
affirment les scientifiques. Ces derniers préconisent de placer la sculpture dans une pièce protégée
des tremblements de terre, en sous-sol, ou de la déménager dans un site hors de la ville.

Variante 10
Les médecines douces à l'hôpital
Il est intéressant de rechercher ce que les différentes approches médicales peuvent avoir de complémentaire.
II semble qu'une réconciliation des médecines classique et parallèle soit déjà amorcé et cette rencontre se déroule
dans un lieu pour le moins inattendu : l’hôpital. Ce rapprochement permet au patient de ne plus se sentir pris en otage
et d'échapper enfin à l’éternel conflit de la plante contre la chimie. De très sérieux chefs de service d'hôpitaux vantent
les mérites de la médecine douce dans l'enceinte de l'orthodoxie médicale.

A l’origine de ce changement : la bénéfique pression de patients et d'associations de malades souffrant de


pathologies sévères, Même si les médecines douces manquent de validations scientifiques, la réalité de leurs effets est
indéniable. Il serait par conséquent regrettable de priver les malades du confort qu'elles peuvent leur apporter.
D'autant que, pour homéopathe, il n'existe ni interactions médicamenteuses avec les traitements classiques ni effets
secondaires Elle peut en revanche aider à soulager les effets Induits par les médications habituelles. C'est
particulièrement dans le domaine de la lutte contre la douleur que les médecines douces font leurs preuves. Grâce à
des thérapeutes qui ont refusé de nier ce qui de toute façon existe à l'extérieur de l’hôpital, des consultations
d'acupuncture, d'auriculothérapie ou encore d’hypnose se développent peu à peu. En outre, l'exercice de ces
pratiques en cadre hospitalier permet d'assurer une formation sérieuse des praticiens. Tous sont docteurs en
médecine, ce qui permet de faire le tri entre charlatans autoproclamés et praticiens valables.
Cela permettra aussi de faire la part entre les disciplines reconnues et certaines thérapies farfelues dont la pratique
peut se révéler dangereuse. Même si les patients sont de plus en plus nombreux à recourir aux médecines douces, la
prudence reste de mise.
B. Cagnat

Question 32 : De plus en plus de médecins travaillent dans les hôpitaux

A- Restent profondément hostiles à l'introduction des médecines douces.


B- S'efforcent de dissuader les malades de recourir aux médecines douces.
C- Recommencent à intégrer les médecines douces aux traitements classiques
D- Attendent que les bienfaits des médecines douces soient scientifiquement prouvés
avant de les administrer.

Question 33 : Les bienfaits des médecines douces

A- sont catégoriquement niées par le corps médical.


B- font l'objet de recherches scientifiques sérieuses.
C- restent extrêmement douteux et variables selon les individus.
D- sont incontestables bien que difficiles à prouver scientifiquement.

Question 34 : Les médecines douces sont utilisées à l'hôpital

A- seulement pour les maladies bénignes.


B- quelle que soit la gravité de la pathologie.
C- essentiellement pour diminuer la douleur.
D- uniquement en cas d'échec d'un traitement classique.

Question 35 : Introduire les médecines douces l'hôpital permet

A- de tester de nouvelles thérapies sur les malades.


B- de guérir les patients plus vite et sans risque de rechute.
C- d'être soigné par un médecin compétent et convenablement formé.
D- de réduire considérablement le nombre de médicaments chimiques prescrits.

Philatélie, image de marque, nouveaux usages... le timbre un objet en


pleine mutation (sans questions)
Pour compenser la baisse de la correspondance papier, La Poste a augmenté les tarifs des
timbres et propose désormais de nouvelles solutions en ligne. Pas de quoi altérer la passion des
philatelistes qui célébreront ce week-end les 80 ans de la Fête du timbre

J'ai 67 ans, dans ma jeunesse, on recevait du courrier tous les jours, c'est comme ça que j'ai
commencé à aimer les timbres», confie le président de la Fédération française des associations
philatéliques, Claude Desarménien. Il n'est pas le seul à être passionné par ces œuvres d'art format
réduit. Ce week-end a lieu la Fête du Timbre un peu partout en France. L'occasion pour les
philatélistes les plus chevronnés et les flâneurs du dimanche de célébrer ce petit bout de papier.

L'événement a une saveur «vintage» à l'heure des réseaux sociaux et de leur messagerie
instantanée. D'ailleurs, cette année la Fête du timbre aura pour thème les voitures anciennes, un
autre clin d'œil au temps qui passe. «Il est clair qu'avec la concurrence d'Internet, à terme, il y aura
de moins en moins de correspondance papier», déplore Claude Desarménien. «Toutefois, je pense
que le timbre a encore de l'avenir», poursuit-il. En 2017, La Poste a émis près de 5,88 milliards de
timbres au total, dont un milliard de Marianne - les vignettes rouges, vertes et grises — et environs
400 millions de carnets de douze «beaux timbres», auxquels il faut ajouter quelque 80 millions de
timbres de collection. «Environs 65% des lettres sont affranchis avec des timbres verts et 35% avec
des timbres rouges», précise La Poste. «Les usagers plébiscitent de plus en plus le timbre vert car il
est écologique et moins cher», indique l'entreprise.

Le prix du timbre rouge a augmenté de 40% en dix ans (sans questions)


Dans le détail, en 2018, le timbre vert coûte 0,80 euro pour une lettre distribuée en 48 heures
sans utiliser l'avion, soit une augmentation de 23% de son prix depuis son lancement en 2011.
Tandis que le timbre rouge coûte aujourd'hui 0,95 euro pour une lettre «prioritaire» livrée en 24
heures, soit une hausse de son prix de 40% depuis 2008. Face au déclin du courrier, la poste a relevé
ses tarifs, «au lieu d'essayer de diminuer ses coûts de fonctionnement, La Poste augmente le prix
des timbres, ce qui fera encore baisser le volume de lettre», explique Laurent Jiot, membre
de Timbres Magazine et philatéliste.
Il faut dire que la concurrence est rude. «Aujourd'hui, les documents administratifs et les
factures sont dématérialisés, c'est normal que le volume de courrier baisse, et ça va continuer»,
déclare Claude Desarménien. De plus, selon les chiffres du Syndicat national de la communication
direct (SNCD), en 2017, 90% des internautes français possèdent et utilisent régulièrement une boîte
mail. Par ailleurs, l'Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes estiment
qu'en 2015, environs 202,5 milliards de SMS ont été envoyés en France. Pas de quoi encourager les
usagers à user du papier. Même si «une lettre d'amour ça se garde, pas un texto» comme le rappelle
Claude Desarménien, La Poste a donc dû s'adapter. Elle propose désormais d'imprimer ses timbres
en ligne, à partir de 0,77 euro. «En 2017, 30 millions de timbres en ligne ont été acheté», indique les
services postaux. Un service de personnalisation de timbre baptisé « MonTimbreaMoi» a également
été mis en place. «C'est normal les usages changent», constate Laurent Jiot. «La nouvelle génération
a grandi avec le numérique, pour les adolescents d'aujourd'hui prendre une feuille et un stylo puis
affranchir une enveloppe pour la poster, ça doit paraître archaïque», plaisante-t-il.
Précautions, ondes magnétiques
C’est article a pour thème :
- Le développement spectaculaire des appareils sans fils.
- L’utilité de modérer le niveau des ondes autour de nous
- Les méfaits de la téléphonie mobile sur notre quotidien
- Les maladies provoquées par les technologies modernes
Les autorités sanitaires estiment que
- Les ondes électromagnétiques pourraient être nocives.
- L’utilisation excessive du portable provoque des cancers.
- Les radiofréquences n’ont pas d’effets avérés sur la santé.
- Les conclusions des études ne sont pas suffisamment étayées.
L’orientation préconisée permettrait
- D’encadrer légalement l’exposition aux ondes.
- De limiter la prolifération des technologies sans fil.
- De protéger la population en créant des zones sans ondes.
- D’imposer l’utilisation d’un équipement limitant l’exposition.
Ce type de décision
- Est encore relativement inédit.
- Légitime les inquiétudes des citoyens.
- Freine le développement économique.
- Est insuffisant pour protéger la population.

Le vélo du Docteur Pineda


Ce jour-là le téléphone a sonné vers midi : une infection urinaire à 2 km de son cabinet, dans le 5
-ème arrondissement de Paris. Le temps de prendre son matériel et le docteur Roland Pineda a sauté sur son
vélo. « J’y étais en moins de dix minutes », assure-t-il : « quelle que soit l’urgence, je pars à bicyclette ».
Comme cette autre fois où trois habitants du 13 -ème arrondissement avaient été intoxiqués à l’oxyde de
Carbone. SAMU, pompiers, police et le docteur Pineda avaient été prévenus : « je suis arrivé cinq minutes
avant tout le monde ». Pour Roland Pineda, médecin généraliste et urgentiste à l’hôpital des Gardiens de la
paix, le vélo, « c’est un choix idéologique ». Il « hait » la voiture : elle « pollue », « rend irritable », parce
qu’elle coupe le conducteur des autres usagers de la rue. Bref, « c’est tout sauf convivial et fraternel ». À la
différence du vélo, synonyme de gain de temps et de « sensation de liberté »

Question 17 : le docteur Pineda se sert de son vélo


E- à l’occasion.
F- en toute occasion.
G- seulement en cas d’urgence
H- si la situation n’est pas trop urgente.

Question 18 : selon le texte, l’un des avantages du vélo sur la voiture est que
E- c’est plus écologique.
F- c’est plus économique.
G- c’est plus facile à garer.
H- c’est meilleur pour la forme.
Question 19 : selon le docteur Pineda
E- le seul avantage de la voiture, c’est sa rapidité.
F- la voiture isole les êtres humains les uns des autres.
G- la voiture apporte une grande liberté à ses utilisateurs.
H- il est urgent de réduire le nombre de voitures dans les villes
Le pari du « faire », creuset de la révolution du travail
Venu des Etats-Unis, le mouvement des « makers » réinvente une production collective dans des organisations
non hiérarchisées, porteuses du « bien commun », explique l’économiste Michel Lallement.

La révolution numérique n’en finit pas de bousculer nos pratiques et nos représentations du travail.
L’ubérisation de certaines activités professionnelles est l’une des manifestations, sans doute la plus évidente
aux yeux de tous, de ce que les technologies de la communication peuvent faire au travail. S’il y a bien lieu de
nourrir de multiples craintes, le pessimisme n’est pourtant pas nécessairement de mise. La preuve nous en est
apportée par le dynamisme du mouvement « faire », dont l’impact est chaque jour grandissant.

Le « faire », traduction du make anglais, désigne un travail qui trouve en lui-même sa propre finalité. Ce type
de pratique se donne à voir dans des espaces aux noms variés – hackerspaces, fab lab (laboratoires de
fabrication), makerspaces, biohackerspaces… – où n’importe qui peut venir fabriquer librement à peu près
n’importe quoi.

Le mouvement « faire » porte avec lui au moins deux enjeux majeurs. Le premier a trait aux modalités
concrètes d’organisation des activités productives et à la valeur accordée au travail. Les makers sont à la
pointe du changement. Ils bénéficient pour cela d’une éthique héritée des hackers, ces pionniers américains de
l’informatique dont seule une infime minorité peut être assimilée aux pirates qui font régulièrement la « une »
des médias.

L’alternative est d’autant plus stimulante que les temps ne sont guère propices à la réjouissance. Dans la
plupart des entreprises, en effet, après une pause décelable entre 1998 et 2005, la course à l’intensification du
travail a repris de plus belle et sans discontinuer au cours de ces dernières années. Les contraintes, celles du
marché comme celles des hiérarchies organisationnelles, pèsent plus que jamais sur les épaules des salariés.
Les fonctionnaires ne sont pas épargnés, qui ont même dû subir des réorganisations plus pénibles que celles
du secteur privé.

Le mouvement « faire » tranche par la radicalité des options qu’il promeut, mais surtout par ses effets
concrets. De nombreuses innovations ont vu et continuent de voir le jour dans les hackerspaces et les fab labs,
là où l’autonomie n’est entravée ni par la pression du marché ni par la lourdeur des appareils bureaucratiques.
Ces tiers-lieux sont, autrement dit, le creuset d’une nouvelle révolution du travail.

Le deuxième enjeu que porte avec lui le mouvement « faire » est la mise à l’épreuve de techniques de
production qui alimentent un nouveau paradigme industriel. Machines numériques, découpeuses laser ou
imprimantes 3D, les outils qu’affectionnent les makers permettent de localiser la fabrication jusque chez les
particuliers et d’adapter sans surcoût la production aux fluctuations quantitatives et qualitatives de la
demande.

L’enjeu n’est pas que technique ou économique. Les makers inventent aussi une façon de recréer du commun.
Ils pratiquent, sur un mode collaboratif, le partage des savoirs et des savoir-faire, selon des règles qui
bousculent les droits de propriétés traditionnels. Le copyleft (« droit à la copie »), les creatives commons
(licences gratuites permettant de faire sans contrefaire) … constituent autant de pièces originales qui
composent un modèle appelé à durer.

La philosophie du « faire » connaît actuellement un certain succès dans les mondes sociaux les plus variés :
milieux alternatifs, collectivités locales, entreprises, lycées et universités, associations d’éducation populaire,
professionnels du design… On devine, au simple énoncé d’une telle liste, que les déclinaisons concrètes du
faire sont multiples, parfois même contradictoires.

Certains, par exemple, sont attachés aux bidouillages émancipés de tout impératif de valorisation monétaire, à
la gestion libertaire de collectifs ouverts, à l’articulation entre le « faire » et la transformation politique…
D’autres donnent la priorité aux objectifs marchands. Aux Etats-Unis, en France et ailleurs, de nombreuses
grandes entreprises ont désormais leur fab lab.

Leur fonction première est d’accoucher de cultures organisationnelles capables de revitaliser le sens de la
coopération et de l’innovation. Quelle que soit l’orientation retenue, une chose est sûre néanmoins : parce
qu’il nous invite à regarder autrement le travail et qu’il est le creuset d’expérimentations démocratiques
originales, le mouvement « faire » mérite bien plus d’une attention distraite.

Question 1 : cet article traite :


I. Du rejet des outils issus de l’industrie
J. Emergence d’un nouveau modèle de production
K. Des revendications d’une nouvelle génération
L. Création d’une entreprise co-gérée par les militants.
Question 2 : Le mouvement faire :
I. Met en œuvre le concept du partage
J. Donne un nouveau sens au bénévolat
K. S’expose à des procès de la part des industriels
L. Concurrence déloyalement les entreprises locales.

Question 3 : D’après le texte les techniques utilisées :


I. Transgressent les règles du marché
J. Garantissent la quantité des produits.
K. Valorise les démarches écologiques
L. Sont récupérés par le secteur industriel
Question 4 : Selon l’auteur ce phénomène :
I. Revalorise le travail artisanal
J. Peut créer de nouveaux emplois
K. S’inspire d’un modèle préformant
L. Modifie les valeurs accordées au travail

Les potins ? C’est aussi de l’info (texte à trous)


Les sociologues britanniques ont effectué une étude sur les conversations qui se
déroulent sur le lieu de travail. (...36...) Neuf personnes sur dix ont déjà révélé des confidences au travail. Il
s'agit dans la moitié des cas d'informations personnelles. (...37...) Questions confidentielles, promotions et
augmentations, mutations et licenciements — rien n'est épargné. Pourquoi les salariés sont-ils donc prêts à
risquer leur carrière en révélant des informations sensibles ? (...38...) Ils utilisent l'information pour garder le
contrôle.
Les commérages peuvent coûter cher à l'entreprise. (...39...) Près d'une société sur six a déjà mis
formellement en garde ses salariés à ce sujet. (...40...) Dans certains cas, le responsable de service ne
découvre un problème interne qu'en bavardant avec les gens au café, après le travail. De cette façon on peut
discrètement faire passer l'information au supérieur hiérarchique.
Question 36
A- Selon cette étude, 80% des conversations sont consacrées aux commérages.
B- Selon cette étude, 80% des salariés communiquent difficilement entre eux.
C- Selon cette étude, 80% des salariés manquent de contact avec l'administration.
D- Selon cette étude, la communication améliore la rentabilité de l'entreprise de 80%.
Question 37
A- Mais un tiers porte sur les problèmes d'argent et de santé.
B- Mais un tiers touche les problèmes familiaux et les enfants.
C- Mais un tiers de ces conversations concernent le travail.
D- Mais un tiers des cas recensés ont un rapport à la politique.
Question 38
A- Certains agissent par peur de l'administration.
B- Certains cherchent à acquérir du pouvoir.
C- Certains essayent de soutenir leurs collègues.
D- Certains le font sans aucun objectif particulier.
Question 39
A- Les employeurs voient donc les colporteurs de rumeurs d'un très mauvais œil
B- Aussi les patrons examinent-ils chaque information avec beaucoup de réserve
C- De ce fait, l'administration favorise la circulation des potins par tous les moyens.
D- Les employeurs se montrent donc assez condescendants envers ce genre de potins.
Question 40
A- De surcroit, l'information officieuse induit régulièrement l'administration en erreur.
B- Par ailleurs, par le biais des commérages, l'employeur fait passer les mesures impopulaires.
C- Cependant, cette forme d'échanges représente l'unique moyen de pression sur l'employeur.
D- Pourtant, les canaux d'information informels sont parfois le seul moyen de repérer les problèmes.

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