À PLUS 2

MÉTHODE DE FRANÇAIS
POUR ADOLESCENTS GUIDE PÉDAGOGIQUE

A2.1

AUTEURE
Sophie Lhomme
Sommaire

Introduction page 4

Unité 1. Connexions page 9

Unité 2. Toute la vie page 25

Test Unités 1 et 2 page 44

DNL Unité 1. Le français en cours d'informatique page 45

DNL Unité 2. Le français en cours de physique page 46

Communication page 48

Unité 3. Remonter le temps page 49

Unité 4. Après la pub page 67

Test Unités 3 et 4 page 83

DNL Unité 3. Le français en cours d'histoire page 84

DNL Unité 4. Le français en cours d'histoire des arts page 85

Communication page 86

Unité 5. Suspense... page 87

Unité 6. À demain ! page 105

Test Unités 5 et 6 page 121

DNL Unité 5. Le français en cours de littérature page 122

DNL Unité 6. Le français en cours de technologie page 123

Communication page 124

Jeux page 125

Évaluation finale page 131

Introduction
À plus est une méthode de français destinée aux adolescents qui s’appuie sur le Cadre
européen commun de référence pour les langues. Elle vise à faciliter l'apprentissage
du français et la découverte des cultures francophones. Ses objectifs sont de susciter
l’intérêt des apprenants, de leur donner le plaisir d’apprendre dans une perspective
actionnelle, c'est-à-dire avec des objectifs concrets et réalistes.

Pour les auteurs, la motivation est un ingrédient essentiel de l’apprentissage. À plus

propose donc des contenus variés, proches des centres d'intérêt des adolescents afin
de les impliquer intellectuellement et émotionnellement dans leur apprentissage. Afin
de leur donner confiance en eux, elle aide les élèves à prendre conscience de leurs
progrès et les encourage à développer des stratégies d'appropriation efficaces.

Les objectifs d'À plus 2 correspondent à ceux fixés par le Cadre européen commun de
référence pour les langues pour le niveau A2. Il s'agit donc de rendre les apprenants
capables de :
▪▪ comprendre l’idée générale et les informations les plus importantes de textes
oraux sur des sujets familiers ou des thèmes qui les intéressent  ; échanger
brièvement des informations et expériences, exprimer des opinions personnelles
de façon simple et adaptée au contexte de communication ;
▪▪ comprendre globalement des textes écrits sur des thèmes quotidiens ou familiers ;
repérer les informations utiles grâce aux éléments textuels et non textuels ;
rédiger des textes courts en utilisant les structures et le lexique appropriés ;
▪▪ identifier et s’approprier les aspects morphologiques, syntaxiques et phonologiques
du français ;
▪▪ identifier et s’approprier des stratégies efficaces pour s'approprier la langue ;
▪▪ 
utiliser de manière encadrée les technologies de l’information et de la
communication pour chercher des informations, produire des messages, etc. ;
▪▪ identifier et découvrir des éléments culturels propres aux sociétés et aux cultures
francophones.
Dans la méthode, l’accent est mis volontairement sur l’interaction pour que la classe
devienne un espace d’échange et de travail collaboratif. La plupart des activités sont
à réaliser en binômes ou en groupes afin de permettre aux apprenants de travailler
ensemble, de s’entraider, de partager et confronter des idées. Les apprenants deviennent
ainsi véritablement acteurs de leur apprentissage.

Les unités
La page d’ouverture
La première page de chaque unité annonce le thème central qui sera abordé dans les
pages à suivre, illustré par une photographie.
Dans un encadré titré « Notre projet final », elle expose de manière simple la tâche
finale, que les apprenants réaliseront en fin d’unité.

4
L’autre encadré, sur fond blanc, contient les objectifs de communication travaillés dans
l'unité. Sur cette page, les apprenants découvriront également la séquence vidéo qui
leur sera proposée dans les pages culturelles.

Les leçons
Chaque unité se compose de 3 leçons articulées autour d’une thématique. Chaque
leçon propose au moins deux textes écrits, audios ou visuels qui permettent d'observer
et comprendre l'usage de ressources linguistiques dans des contextes bien précis.
Les activités écrites et orales sont distribuées sur chaque double page de façon à
travailler les 4 compétences de manière variée. L’oral est mis en avant afin d'encourager
la prise de parole en classe. Pour chaque activité, une icône facilement identifiable
signale la compétence travaillée.

Les encadrés « Voc + » et « Le sais-tu ? » attirent l'attention sur des points lexicaux ou
culturels. Ils favorisent la compréhension et la contextualisation des textes exploités
dans les leçons.

Les encadrés «  Voc +  » permettent à l’apprenant d’enrichir son vocabulaire et de

découvrir des variations lexicales internes au monde francophone.

Les encadrés «  Le sais-tu  ?  » apportent des informations sur un point précis pour
mieux connaître les cultures des sociétés francophones.

À droite de chaque double page, une colonne intitulée «  Nos outils  » reprend les
principaux points grammaticaux traités dans la leçon. Elle permet une observation et
une réflexion sur le fonctionnement de la langue en contexte. En bas de cette colonne
se trouve un renvoi à la page « Nos outils » où ces points seront approfondis.

Les pages « Nos outils », situées après les leçons, permettent de mieux comprendre
les principaux points de grammaire grâce à des explications et exemples. Des activités
de systématisation variées visent à faciliter leur mémorisation par les apprenants en
vue d'une utilisation fluide et spontanée.
En haut de la page, un encadré renvoie à l’espace virtuel (  espacevirtuel.emdl.fr/),
qui propose de nombreuses activités complémentaires.
En bas de la page, des activités de phonétique permettent d'exercer la distinction et la
prononciation d'éléments difficiles pour beaucoup d'apprenants de français.

Les pages « Mag.com » offrent un éclairage différent sur un phénomène de société

en lien avec la thématique de l'unité. Sous la forme d’un magazine illustré, elles font
découvrir des éléments sociaux, artistiques ou historiques observables (entre autres)
dans les pays francophones. Choisis pour leur actualité et leur représentativité
générationnelle, ces sujets fournissent aux apprenants un support pour comparer,
raconter et faire des recherches sur leurs propres cultures et sociétés.

Dans cette même double page, le « Mag.TV » présente des activités de compréhension
et de production autour d’une séquence vidéo liée à la thématique de l’unité.

5
 Notre projet final
Enfin, chaque unité se conclut par la réalisation d’un projet collectif faisant appel
aux intelligences multiples (spatiale, interpersonnelle, musico-rythmique, etc.), aux
compétences et habiletés diverses et complémentaires des apprenants. En réalisant
ce projet, les apprenants réutilisent les ressources appropriées au fil de l'unité. Ils
mettent en œuvre des stratégies d’apprentissage afin de travailler à la fois en équipe et
en autonomie. Ils produisent ensemble un résultat concret (visible, audible, lisible, etc.)
qui matérialise leur progression et leur appropriation de la langue.

Toutes les deux unités

Une page de Test, portant sur les 2 unités vues en amont, permet de faire la synthèse
des acquis. Les apprenants peuvent ainsi évaluer leurs progrès et se remémorer des
points lexicaux et linguistiques.

Deux pages de DNL

Qu'est-ce qu'une discipline non linguistique (DNL) ? C’est une discipline enseignée
en langue étrangère : la physique en français pour des élèves non francophones,
par exemple. Les pages de DNL permettent aux élèves d'utiliser le français pour
acquérir d'autres connaissances et d'établir des passerelles entre les disciplines.
À plus 2 propose donc des activités ludiques et originales pour utiliser le français en
classe d'informatique, de physique, d'histoire, d'histoire des arts, de littérature et de
technologie. Les thèmes abordés ont été choisis pour l'intérêt qu'ils sont à même de
susciter chez les adolescents.

Enfin, la page de Communication fait le point sur les acquis communicatifs des 2
unités précédentes. Elle favorise l'autoévaluation individuelle et le bilan collectif des
ressources appropriées.

En fin de manuel
Le dossier Jeux propose une activité ludique en lien avec le thème de chaque unité.
Ces pages visent à réviser et systématiser les apprentissages avec une approche
complètement différente. En se concentrant sur les enjeux de l'activité, les élèves
oublient qu'ils sont en situation d'apprentissage et réutilisent les acquis de l'unité de
façon spontanée. Les jeux constituent donc une excellente préparation à l'usage du
français en situation authentique.
La fiche de chaque jeu contient le temps imparti, le matériel nécessaire et les outils
linguistiques sollicités par chacun d'eux.

Le précis grammatical
Les différents sujets traités dans les colonnes Nos outils sont repris et développés
dans le Précis grammatical.

Les pages Conjugaison répertorient, sous forme de tableau, un éventail de verbes vus
dans le manuel et leurs conjugaisons aux différents temps abordés dans la méthode.

6
En fin de livre se trouvent également les transcriptions de tous les enregistrements
sonores du manuel.

Le CD qui accompagne ce livre contient les dialogues en situation des différentes

activités, ainsi que les exercices de phonétique. Tous les apprenants ont le CD dans
leur livre. Il est donc possible de leur demander de faire une première écoute ou de
réécouter certaines activités de compréhension orale à la maison.

En complément de la méthode, À plus vous propose également :

Le pack DVD
Le DVD réunit les vidéos de la méthode et des vidéos supplémentaires. Ces vidéos
permettent de découvrir des phénomènes de société et des réalisations audiovisuelles
récentes qui intéressent les jeunes francophones. Le livret qui l'accompagne apporte,
pour chaque vidéo, une fiche d’activités pour l’apprenant et une fiche d’exploitation
pédagogique pour l’enseignant.

L'espace virtuel
Sur l’espace virtuel (  espacevirtuel.emdl.fr/), vous pourrez accéder à des ressources
complémentaires. Il propose notamment des activités auto correctives pour les
apprenants, ainsi que des évaluations, des propositions de plan de cours et de
nombreuses autres ressources pour les enseignants.

En espérant que ce guide vous accompagnera efficacement dans votre travail, nous
vous souhaitons des cours stimulants et riches d'échanges avec et entre les apprenants.

7
 1
Connexi
Unité ons

Objectifs de l’unité
Dans cette première unité, les élèves vont réviser des ressources vues dans À plus 1 afin de
demander et donner des renseignements. Ils vont notamment revoir le présent de l’indicatif et le
futur proche, ainsi que les principaux interrogatifs (qui, quoi, où, quand, combien, pourquoi, quel,
est-ce que et qu’est-ce que). Ils retrouveront et étendront leurs ressources pour exprimer leurs
préférences. Ils pourront demander ou comprendre des précisions grâce aux verbes savoir et
connaître, aux prépositions avec et sans et aux adverbes même et sauf. Ils apprendront en outre
à utiliser les pronoms indéfinis tout(e)(s), certain(e)(s), quelques, aucun(e)(s). Ils vont également
apprendre à communiquer par téléphone et à exprimer leur avis. Ils seront amenés à parler de
leurs usages des technologies et à réfléchir aux risques d’Internet. Ces actions et éléments leur
permettront de réaliser le projet final : une enquête sur les usages des technologies.

MISE EN ROUTE
Pour aborder cette unité, demandez aux apprenants de regarder la photo et de décrire les trois
personnes (Qui sont ces personnes ? Qu’est-ce qu’elles font ?). Dites-leur aussi de regarder le titre
et demandez-leur s’ils connaissent ce mot. Expliquez-leur le mot connexions en dessinant ou en
montrant un symbole de Wifi ( ) ou de réception de réseau sur un téléphone portable.

Contenus

Communicatifs Grammaire Lexique Phonétique

►►demander et donner ►►l’alternative : ou ►►les technologies de la ►►les sons [i] et [e/E]
des renseignements ►►les principaux communication
►►communiquer par interrogatifs (rappel) ►►la préférence
téléphone ►►avec/sans ►►la conversation
►►donner son avis ►►les pronoms indéfinis : téléphonique
tou(te)s, certain(e)s,
quelques, aucun(e)s
►►même et sauf
►►présent de l’indicatif et
futur proche (rappel)
►►savoir et connaître

Notre projet final

MAG
Les dangers d’Internet
Faire une enquête .COM
sur les usages des
technologies MAG Photos en ligne : fais
.tv attention !

9
 1
Papier ou écran ?
OBJECTIF DE LA LEÇON 1 
Demander et donner des renseignements
OBJECTIFS SPÉCIFIQUES des activités de la
double page
►►se familiariser avec le lexique des technologies de la
communication
►►exprimer ses préférences ou son indifférence
►►poser des questions sur les usages des technologies
►►parler de ses propres pratiques
1. Tu préfères quoi ?
Objectif de l’activité  d’une « boîte » ou « messagerie », le terme « courriel »
Parler d’usages de l’écrit et de leurs supports
Mise en route
Demandez aux apprenants d’observer le titre de la leçon  :
Papier ou écran  ? Vous pouvez les aider à comprendre ce
titre, en leur montrant une feuille ou un cahier, par exemple,
pour définir le mot «  papier  » et un écran (téléphone
portable, ordinateur...) afin de définir ce mot.
Ensuite, vous pouvez leur demander quels sont les objets
qu’ils utilisent sous leur forme papier (magazines, livres,
cartes, agendas, tickets, etc.) et quels sont les objets qu’ils
utilisent ayant un écran (télévision, téléphone mobile,
console de jeux, ordinateur, tablette, etc.).
Déroulement
A. des livres numériques. J’écris des cartes postales et
ll 
Invitez les apprenants à regarder les six images de
l’activité. Proposez-leur de chercher, en binômes, le
nom de chaque objet.
ll Faites une mise en commun.
1. Un livre (papier). 2. Un agenda (papier). 3. Un livre
numérique. 4. Un agenda de smartphone. 5. Un mail/
un e-mail/un courriel. 6. Une carte postale.
ll Ensuite, invitez les apprenants à lire les trois étiquettes
proposées par l’activité et à associer chaque fonction à
deux outils/objets.
Corrigés
Lire un roman : 1 et 3.
Écrire à quelqu’un : 5 et 6.
Noter un rendez-vous : 2 et 4.
10
Pour en savoir plus 
ll Pour parler d’un courrier électronique, envoyé à partir
est surtout utilisé au Québec. En Europe francophone,
on utilise plus fréquemment les mots «  mail  » ou
« e-mail ». Les messages écrits envoyés par téléphone
sont appelés «  textos  », «  SMS  » ou tout simplement
« messages ».
B.
ll 
Demandez aux apprenants de former des binômes et
d’indiquer s’ils utilisent les objets / outils évoqués en A
en se posant mutuellement des questions.
Moi, j’ai un agenda papier ; je n’ai pas d’agenda
électronique. Et toi ?
ll Vouspouvez en profiter pour rappeler les conjonctions
mais ou et aux apprenants, en leur proposant les
exemples suivants  : J’aime lire, mais je déteste lire
des mails.
ll 
Pour faire une mise en commun, vous pouvez par
exemple dessiner un tableau avec les six éléments
représentés sur les photos.
ll 
Demandez ensuite à la classe  : « Qui lit des livres
papier ? » Notez le nombre d’élèves qui en lisent. Moi,
je lis des livres papier.
ll Faites observer aux apprenants les résultats du tableau
et demandez-leur quel outil ou objet est le plus utilisé
par la classe.
C.
ll Invitez les apprenants à observer le texte, sans le lire.
Demandez-leur de déterminer le type de texte (il s’agit
d’un échange de messages Whatsapp, par téléphone
donc) et le nombre de personnes qui communiquent
(elles sont deux : Sara et Mélanie).

ll 
Proposez aux apprenants de lire les messages
individuellement. Conseillez-leur de s’appuyer sur les
mots qu’ils connaissent déjà et les émoticônes pour
comprendre le sens global.
ll 
Ensuite, posez-leur des questions pour les aider à
comprendre l’échange  : Pourquoi Sara écrit-elle à
Mélanie ? Est-ce que Mélanie est libre ? Quelles sont
les deux options de Sara pour appeler Mélanie  ?
Quand vont-elles se parler ?
Sara écrit à Mélanie pour parler avec elle  / parce
qu’elle veut parler avec elle. Mélanie est libre 
/ ne
fait rien. Sara peut appeler Mélanie par Skype
ou par téléphone. Elles vont se parler tout de
suite / maintenant.
ll 
Enfin, proposez aux apprenants de répondre à la
question  : Est-ce qu’elles préfèrent s’appeler par
Skype ou par téléphone ? Comment le sait-on ?
ll Proposez-leur de s’aider du point sur la préférence dans
la colonne Nos outils (page 13) s’ils ont besoin d’un coup
de pouce.
Mélanie préfère le téléphone. Elle l’écrit dans son
message. Sara n’a pas de préférence ; elle écrit « Ça
m’est égal » et elle met un smiley sans expression.
ll Invitez maintenant les apprenants à relire l’échange et à
faire des hypothèses pour deviner le sens des mots qui
leur sont encore inconnus.
D. questionnaire, demandez-leur s’ils ont d’autres usages
ll 
Demandez aux apprenants de lire les étiquettes de
l’activité. Assurez-vous qu’ils comprennent bien le
vocabulaire proposé. Incitez-les à s’entraider, avant de
proposer une traduction ou explication, si aucun élève
ne connaît le mot non compris.
ll Ensuite, proposez-leur de réaliser l’activité, en binômes.
Passez dans la classe pour écouter les élèves, les aider
et les corriger si besoin.
Variante
ll Avec un groupe-classe restreint ou en formant de petits
groupes, vous pouvez rendre cette activité plus ludique,
à l’aide d’une petite balle en mousse. Chaque joueur
doit répondre à une question, avant de poser la question
suivante à un autre élève. Vous pouvez donner l’exemple
pour commencer : Moi, je préfère recevoir un mail. Toi,
tu préfères écrire à la main ou taper à l’ordinateur ?
ll Vous envoyez la balle à un élève pour qu’il réponde et
pose une question à un camarade, en lui envoyant la
balle.
Moi, je préfère écrire à la main. Toi, tu préfères lire
un magazine papier ou en ligne ?
ll 
Assurez-vous que tous les élèves participent et
reçoivent la balle de façon plus ou moins équilibrée.
1
2. Internet et moi
Objectif de l’activité 
Parler de ses usages d’Internet
Mise en route
Demandez aux apprenants s’ils utilisent Internet un peu ou
beaucoup (rappel d’À plus 1). Demandez-leur ensuite avec
quels supports ils se connectent en général  : téléphone,
ordinateur ou tablette. Laissez-les répondre librement et
donnez-leur des éléments de lexique si besoin.
Déroulement
A.
ll 
Expliquez aux apprenants qu’ils vont répondre à une
enquête sur leur utilisation d’Internet.
ll Lisez la liste des actions une première fois en groupe-
classe. Demandez aux apprenants s’ils ont compris le
sens de chaque action. Si aucun apprenant ne connaît
un terme, vous pouvez les aider par des dessins, des
mimes, des définitions, etc.
ll Demandez aux apprenants de cocher individuellement
les actions correspondant à leurs propres pratiques.
B.
ll 
Une fois que les apprenants ont répondu au
d’Internet que ceux figurant dans la liste. Le cas échéant,
notez leurs propositions au tableau et aidez-les avec le
vocabulaire si besoin.
ll Demandez-leur quelle est, selon eux, l’utilisation la plus
commune d’Internet. Écrivez-la au tableau.
ll Ensuite, faites une mise en commun des réponses au
questionnaire. Demandez par exemple  : Qui est-ce
qui utilise Internet pour appeler des proches (par
Skype, FaceTime, Whatsapp, etc.) ? Notez le nombre
d’apprenants qui répondent.
ll Après cette mise en commun, observez avec les élèves
si l’utilisation d’Internet la plus fréquente dans la classe
est celle à laquelle ils avaient pensé.
Pour aller plus loin 
ll 
Demandez aux apprenants de préparer des cartes
« verbes » (par exemple : « appeler ») et des cartes « noms »
(par exemple : « des proches ») avec les actions proposées
dans la liste et celles proposées par les apprenants.
ll Incitez-les à dessiner ou coller des illustrations sur les
cartes pour favoriser la compréhension et la mémorisation.
ll Demandez à la classe de former des groupes de 3 à 5
élèves. Photocopiez ou reproduisez les cartes de sorte
que chaque groupe ait un exemplaire de chaque carte.
ll Au sein de chaque groupe, les cartes sont mélangées
et les apprenants doivent d’abord retrouver les
expressions de la liste.
ll Ensuite, demandez-leur de chercher d’autres
combinaisons possibles avec les mêmes actions et
11
 1 Papie r o u éc ra n  ?
objets et d’écrire, au fur et à mesure, les combinaisons
qu’ils trouvent et qui leur semble correctes.
On peut envoyer et recevoir des mails/des messages/
des photos/des informations/de la musique/des
vidéos avec Internet.
On peut échanger des mails/des messages/des
photos/des informations/de la musique/des vidéos.
On peut partager des mails/des messages/des
photos/des informations/de la musique/des vidéos.
On peut lire ou écrire des mails/des messages/des
informations.
On peut chercher des gens (proches ou pas)/des
mails/des messages/des photos/des informations/de
la musique/des vidéos sur Internet.
ll 
Notez qu’on peut écouter des gens (et, éventuellement
des vidéos  : au Québec, on «  écoute  » un film ou la
télévision).
ll La liste des combinaisons possibles est, bien entendu,
à compléter avec les propositions préalablement faites
par les apprenants.
ll Faites une mise en commun. Le groupe qui a trouvé le
plus de combinaisons correctes a gagné.
ll Faites remarquer aux apprenants que plusieurs verbes
de la liste peuvent facilement se combiner avec
différents éléments  ; ce qui est très utile quand on
apprend une langue.
C. Piste 01
ll Invitez les élèves à lire la consigne et observer la photo
pour deviner combien de personnages ils vont entendre.
Deux personnes parce que c’est une interview.
Baptiste est un jeune/un garçon/un adolescent/un
ado.
ll 
Demandez ensuite aux élèves de deviner le thème de
l’interview, en s’aidant de la consigne.
Comment Baptiste utilise Internet./Baptiste et
Internet./Les usages d’Internet de Baptiste. etc.
ll Invitez les apprenants à écouter l’interview une première
fois, sans prise de notes.
ll Ensuite, demandez-leur, en groupe-classe, ce qu’ils ont
compris.
ll Pour aider les élèves à réaliser l’activité, vous pouvez
écrire au tableau les pronoms interrogatifs suivants :
est-ce que, comment, où, combien, pourquoi.
ll Faites-leur réécouter l’interview, en arrêtant
l’enregistrement après chaque question de la journaliste
pour leur laisser le temps de prendre des notes.
ll Invitez les apprenants à comparer les questions qu’ils
ont notées avec celles de leurs voisins.
12
ll Faites une mise en commun au tableau. Faites-leur
remarquer qu’on utilise la préposition sur après les verbes
aller (mais aussi chercher, regarder, trouver, etc.) quand
il s’agit d’Internet : « Comment tu vas sur Internet ? »
Corrigés
Est-ce que tu utilises Internet ?/Comment tu vas sur
Internet ?/Tu te connectes où ?/ Tu te connectes com-
bien de fois par jour ou par semaine ?/ Pourquoi ?
Voir transcription page 121 du livre.
ll 
Demandez aux apprenants de dire de mémoire, avec
leurs propres mots, ce qu’ils ont retenu des pratiques
de Baptiste. N’attendez pas des réponses trop précises,
puisqu’il leur était demandé de faire surtout attention
aux questions de la journaliste.
ll Demandez-leur ensuite s’ils n’y ont pas déjà répondu :
Est-ce que Baptiste utilise beaucoup Internet  ?
Qu’est-ce qu’il préfère ?
Non, Baptiste n’utilise pas beaucoup Internet.
Il préfère le sport.
ll 
Faites une troisième écoute pour que les apprenants
puissent vérifier leurs propositions de questions et de
réponses.
ll Attirez leur attention vers les termes avec et sans, et
faites-leur lire l’encadré correspondant dans la colonne
Nos outils. Vous pouvez ensuite leur proposer de faire
l’exercice 3 dans la double page Nos outils.
D.
ll Demandez aux apprenants de former des groupes de 3 à
6 et de se répartir les questions de la journaliste. Chaque
élève commence à répondre à la ou une des questions
qui lui reviennent avant de la poser à ses camarades.
Moi, j’utilise Internet. Et toi ? Est-ce que tu utilises
Internet ?
Pour aller plus loin 
ll Vous pouvez vous rendre sur http://www.french1959.
eu/archives/2014/11/03/30886130.html, projeter
la vidéo et donner la fiche correspondante à remplir
par les élèves, en binômes. Vous pouvez aussi choisir
d’exploiter cette vidéo après la Leçon 3, avant d’entrer
dans la double page Mag.com. Cette vidéo permet en
effet d’introduire le thème des risques d’Internet et des
moyens de se protéger.

Téléphone, téléphone
OBJECTIF DE LA LEÇON 2 
Communiquer par téléphone
OBJECTIFS SPÉCIFIQUES des activités de la
double page
►►réviser les interrogatifs qui, quel, quand, qu’est-ce que
►►lire et comprendre un article de journal
►►parler des habitudes d’un groupe et établir des
distinctions à l’intérieur de ce groupe
►►exprimer l’inclusion et l’exclusion avec même et sauf
►►connaître les expressions utiles pour communiquer par
téléphone
►►s’initier aux variations lexicales dans les pays
francophones
1. A
 ccros au portable ?
Objectif de l’activité  ll 
Poser des questions sur l’usage du téléphone portable et
parler de ses propres pratiques
Mise en route
Demandez aux apprenants d’observer le titre de l’activité  1.
S’ils ne se souviennent pas du terme « accro », vu dans À
plus 1 (unité 5), vous pouvez leur dire qu’être accro à son
portable signifie qu’on ne peut pas vivre sans son téléphone.
Demandez-leur s’ils sont accros à quelque chose  : à un
sport, à une série, à des romans ou bandes dessinées, à la
musique en général ou un groupe en particulier, à un aliment
(chocolat, etc.), à un jeu...
Déroulement
A. jeune suisse sur vingt a un problème ; qu’est-ce que
ll 
Demandez aux apprenants d’observer le document
et d’indiquer de quel genre de texte il s’agit. Un
article de journal. Demandez-leur d’émettre des
hypothèses sur le thème de l’article à partir du titre
et de la photo : De qui parle cet article  ? De quoi
parle-t-il ? Est-ce que les adolescents de la photo
sont accros à leur portable ?
ll Demandez-leur aussi ce qu’ils savent de la Suisse et s’ils
peuvent repérer ce pays sur la carte des pages 126-127.
ll Vous pouvez faire remarquer aux apprenants que
dans l’énoncé de l’activité 1, on parle de «  portable  »,
alors qu’il est question du «  mobile  » dans le titre de
l’article. Invitez-les à consulter le cadre Voc + afin de
connaître les différents noms du téléphone personnel
dans quelques pays francophones. Demandez-leur si un
1
ou plusieurs de ces termes ressemblent à celui ou ceux
qui existent dans leurs langues pour désigner ce type
de téléphone.
Invitez les apprenants à lire individuellement l’article.
Il s’agit d’une compréhension globale. Rappelez-leur
qu’on peut accéder au sens général d’un texte sans
connaître la signification de tous les mots.
ll 
Après cette première lecture silencieuse, posez-
leur quelques questions pour vérifier ou aider à leur
compréhension globale  : Est-ce que beaucoup
d’adolescents ont un téléphone mobile en Suisse  ?
Oui : « presque tous ». Est-ce qu’ils l’utilisent
beaucoup ? Oui : « tous les jours ». Est-ce qu’ils vont
partout avec leur portable ? Presque partout. Sous la
douche aussi ? Oui, mais pas tous les adolescents vont
sous la douche avec leur téléphone. Quelles sont leurs
trois activités préférées avec leur mobile  ? Écouter
de la musique, aller sur Internet et téléphoner. Un
c’est ? Ils sont accros à leur mobile./Ils ne peuvent
pas vivre sans leur mobile.
ll Invitez maintenant vos apprenants à lire les propositions
du tableau, avant de relire l’article pour répondre par
Vrai ou Faux.
ll 
Proposez aux apprenants de comparer leur réponse
avec un camarade, avant de faire une mise en commun
des réponses.
Corrigés
1. Faux 3. Faux 5. Vrai
2. Vrai 4. Vrai
13
 1 Téléphon e , té léphone
ll Demandez-leur où les adoslescents utilisent leur
téléphone portable,  d’après l’article. Est-ce qu’il y a
des endroits où les jeunes Suisses n’utilisent pas leur
mobile ? Proposez alors aux élèves de déduire le sens
des mots sauf et même. Invitez-les à consulter la
colonne Nos outils page 15, puis rendez-vous à la page
19 pour réaliser l’activité du point 5.
ll Ensuite, invitez les apprenants à observer les passages
suivants dans l’article :
- En Suisse, presque tous les jeunes de 12 à 19 ans ont un
natel.
- Tous les jeunes qui ont un natel l’utilisent plusieurs fois
par jour.
- Certains dorment avec leur téléphone.
- Quelques adolescents le gardent même sous la douche.
ll Puis demandez-leur d’associer chaque passage à une
quantité :
- la totalité = tou(te)s
- une grande partie = presque tou(te)s
- une petite partie = certain(e)s
- une toute petite partie = quelques
ll Faites une mise en commun, puis rendez-vous à la
page 18 pour réaliser l’activité du point 2.
B. phrases et formules qu’ils utilisent dans leur(s) langue(s)
ll Demandez aux apprenants, en groupe-classe, de choisir
trois questions sur l’utilisation du téléphone (fixe ou
mobile, car tous les élèves n’ont pas nécessairement
un portable). Demandez-leur de varier les interrogatifs,
pour que les questions soient elles aussi plus diverses.
Écrivez les trois questions au tableau.
ll Invitez les apprenants à recopier ces questions, puis à
se les poser, en binômes, et à noter les réponses de leur
camarade. Vous pouvez circuler dans la classe pour les
aider à reformuler ces réponses si besoin.
C. ll 
ll 
Les apprenants lisent les réponses données par leur
camarade.
Elle utilise son téléphone pour faire des photos et des
vidéos.
ll 
Notez les réponses en regroupant celles qui se
ressemblent et le nombre de personnes qui ont répondu
de façon semblable.
ll 
Incitez-les à comparer les résultats de cette mini-
enquête avec ceux de l’article sur les adolescents
suisses.
Variante
ll 
Proposez aux élèves de former des binômes et de
choisir les trois questions au sein de chaque binôme.
Ensuite, invitez-les à poser leurs questions à 2 ou 3
autres binômes, en se relayant pour poser les questions
et noter les réponses.
14
Pour aller plus loin
ll 
Vous pouvez proposer aux apprenants de présenter
leurs résultats à la classe. Si cela est possible, ils
peuvent réaliser un graphique en barres à l’aide d’un
logiciel (Calc, OpenOffice, Microsoft Excel, etc.) pour
illustrer leur présentation.
ll 
Si la classe a un blog, proposez aux élèves qui le
souhaitent d’y poster leurs graphiques.
2. Fixe ou mobile ?
Objectif de l’activité 
Connaître différentes formules pour communiquer par
téléphone
Mise en route
Demandez aux élèves d’observer le titre de l’activité.
Montrez, projetez ou dessinez les images d’un téléphone
fixe et d’un téléphone portable ou dessinez-les au tableau.
Puis invitez-les à dire lequel est appelé fixe et lequel est
appelé portable, mobile, cellulaire, etc.
Ensuite, demandez aux apprenants de dire quelles sont les
quand ils sont au téléphone. Utilisent-ils des formules
différentes avec les téléphones fixes et les téléphones
mobiles ?
Déroulement 
A.
ll 
Invitez les apprenants à deviner pourquoi les phrases
sont dans des bulles. C’est des gens qui parlent./
Ce sont des phrases de conversation/de discussion.
ll Demandez aux apprenants de lire une première fois les
phrases, en silence.
Puis, demandez à différents élèves de lire les phrases
comme s’ils étaient au téléphone, en n’hésitant pas à
exagérer l’intonation.
ll 
Lisez la consigne avec vos apprenants puis invitez-les
à réaliser l’activité seuls ou en binômes, après avoir
recopié les phrases dans leur cahier ou sur une feuille
volante.
ll Faites une mise en commun.
 1
ll Demandez ensuite aux apprenants : Est-ce que Chloé a
Corrigés
un portable d’habitude ? Oui. Pourquoi est-ce qu’elle
appelle Arthur sur son fixe  ? Parce que quelqu’un
fixe mobile les 2 a volé son portable. Qu’est-ce qu’elle demande à
Allô ? x Arthur ? Son numéro (de portable).
ll 
Finalement, demandez aux apprenants d’écouter une
T’es où ? x troisième fois la conversation pour vérifier leurs réponses
C’est de la part de qui ? x et noter le numéro d’Arthur. 07 18 24 30 21.
Est-ce que je pourrais parler Pour en savoir plus
x
à Arthur, s’il vous plaît ? ll 
Un numéro commençant par 06 ou 07 en France est
Je te le passe. x toujours un numéro de portable. C’est même une façon
familière, chez les jeunes, de demander à quelqu’un son
Je ne t’entends pas bien : je
x numéro de téléphone : « C’est quoi ton 06 ? » signifiant
suis dans le métro.
« Tu me donnes ton numéro ? ».
Je n’ai plus de batterie, ça ll En Belgique, au Bénin, au Liban, au Luxembourg, au
x
va couper… Mali, au Maroc et à Maurice, on peut aussi savoir, en
regardant le numéro, s’il s’agit d’un fixe ou d’un mobile.
Tu peux me rappeler dans
x En revanche, au Canada, on ne peut pas différencier les
un quart d’heure ?
numéros de fixes de ceux des cellulaires.
Je te rappelle. x ll Demandez aux apprenants si les numéros de téléphone
des mobiles sont différents des numéros des fixes dans
leur(s) pays ou dans d’autres pays qu’ils connaissent.
ll 
Dans des situations particulières, certaines phrases
peuvent éventuellement être dites avec les deux C.
sortes de téléphone : on peut « passer » son portable ll 
Proposez aux apprenants de chercher, en binômes,
à quelqu’un, on peut ne plus avoir de batterie dans un des sujets de conversations téléphoniques  : invitation
téléphone fixe sans fil, etc. Mais les auteurs de l’activité à une fête, proposition de sortie le week-end, question
ont choisi de ne retenir que les contextes les plus sur un travail à faire en commun, demande du numéro
évidents et les plus fréquents de leur utilisation. de téléphone d’un-e ami-e, annonce d’un retard à un
rendez-vous, demande de partage d’un produit culturel
B. Piste 02 (chanson, live, vidéo...), etc.
ll Demandez aux apprenants d’observer les deux photos ll Chaque binôme choisit un seul sujet de conversation et
de l’activité et de faire des hypothèses sur le nombre décide du type de téléphone qui sera utilisé par chaque
de personnes qui vont parler et avec quoi elles personnage.
communiquent. ll Ils rédigent ensemble un court dialogue, en s’aidant des
ll Ensuite, invitez les élèves à écouter la conversation une phrases de l’activité A et de la transcription du dialogue
première fois sans prise de notes. de l’activité B.
ll Demandez aux élèves combien de personnes différentes ll Après s’être entraînés, les élèves jouent leur dialogue
ils ont entendues. Il y a trois personnes : le père d’Arthur, devant la classe. Un autre élève (changeant à chaque
Chloé et Arthur. fois) peut jouer le rôle du «  souffleur  » pour les aider
ll Demandez-leur si, après cette première écoute, ils s’ils en ont besoin.
peuvent indiquer s’il s’agit d’une conversation par ll À la fin de chaque dialogue joué, demandez aux autres
téléphone portable ou téléphone fixe. apprenants de dire quel est le téléphone de chaque
ll Maintenant, proposez aux élèves une deuxième écoute personnage.
de la conversation en cochant, sur leur feuille ou cahier,
les phrases et formules qu’ils entendent. Variante
ll Faites une mise en commun. ll 
Les binômes peuvent écrire leurs différentes idées de
sujets de conversation sur des petits papiers réunis
Corrigés dans une boîte « sujets de conversation au téléphone ».
ll Pendant ce temps, préparez des petits papiers (autant
qu’il y a d’élèves) sur lesquels vous écrivez « fixe » ou
Allô ? / C’est de la part de qui ? / Est-ce que je pourrais « portable ». Placez-les dans une boîte « téléphone ».
parler à Arthur, s’il vous plaît ?/ Je te le passe. ll Chaque binôme pioche un sujet de conversation et
chaque élève pioche un papier «  téléphone  ». Les
Voir transcription page 121 du livre. binômes rédigent alors un dialogue en fonction du
thème et des sortes de téléphone qu’ils ont piochés.

15
 1
Il y a un bug...
OBJECTIF DE LA LEÇON 3 
Donner son avis
OBJECTIFS SPÉCIFIQUES des activités
de la double page
►►parler de problèmes liés aux technologies
►►comprendre un problème et lui chercher une solution
►►comprendre et exprimer une opinion
►►parler des bons et des mauvais côtés de quelque
chose
►►différencier les verbes savoir et connaître
►►revoir le présent de l’indicatif et le futur proche
1. J
 e ne sais pas quoi faire
Objectif de l’activité  l’ont comprise. Ensuite, demandez-leur de lire le texte
Comprendre un problème et chercher une solution
Mise en route
Écrivez le mot «  bug  » au tableau et demandez aux
apprenants, en groupe-classe, s’ils en connaissent le sens.
S’ils ne le connaissent pas, encouragez-les à émettre des
hypothèses sur l’origine de ce mot (qui signifie « insecte »
en anglais, car il n’était pas rare que des insectes viennent
perturber le fonctionnement des machines au XIXe siècle et
début du XXe siècle), ainsi que sur sa ou ses significations
possibles en français. Amenez-les à deviner que «  bug  »
est le synonyme courant de « problème informatique » en
France et au Québec. Demandez aux élèves de citer des
problèmes qu’on peut rencontrer avec les ordinateurs, les
tablettes, les téléphones, les consoles, le WiFi, etc. D’après
eux, est-ce qu’il y en a un peu ? beaucoup ? trop ?
Déroulement
A. le texte en détail : Est-ce que c’est un petit ou un gros
ll Invitezles apprenants à observer le document (barre
de recherche, photos, prénoms en bleu, etc.) : Où
trouve-t-on ce genre de textes  ? Sur Internet./En
ligne. Combien y a-t-il de participants ? Quatre.
Quel est le type de texte ? C’est un forum./Ce sont
des messages.
ll Lisez ensemble le titre du forum « Un problème ? Une
solution ! » et demandez-leur À quoi sert ce forum ? À
discuter de problèmes./À demander de l’aide pour
un problème, etc.
ll Est-ce que ce sont les vrais prénoms des
participants ? Non. Ce sont des faux prénoms avec
des chiffres. Donnez-leur le terme « pseudonyme » et
16
sa signification : un nom ou prénom utilisé pour ne pas
donner sa vraie identité, notamment sur Internet.
ll 
Lisez ensemble la consigne et assurez-vous qu’ils
individuellement pour trouver le problème exposé et la
solution proposée. Rappelez-leur qu’ils n’ont pas besoin
de comprendre tous les mots pour comprendre le sens
global d’un texte.
ll 
Invitez les apprenants à comparer leurs réponses
avec celles d’un camarade, avant de faire une mise en
commun. Demandez-leur d’abord : Qui a un problème ?
Coco12 et Mila610.
ll Ensuite, demandez-leur quel est leur problème et quelle
est la solution proposée par les autres participants.
Corrigés
Problème : Coco12 et Mila610 ont effacé des fichiers.
Solution : 
Utiliser un logiciel pour récupérer les
données perdues.
ll Posez-leur des questions pour les aider à comprendre
problème pour Coco12  ? Est-ce que Mila610 a des
gens pour l’aider  ? Pourquoi Leslie56 conseille-t-
elle le logiciel en bleu ? Que pense Karim287 de ce
logiciel ? Est-ce que c’est un logiciel payant ? Est-ce
que Coco12 a déjà testé le logiciel ?
ll Encouragez les apprenants à s’expliquer mutuellement
le vocabulaire nouveau ou simplement oublié.
ll Pour les termes complètement inconnus, invitez-les à
faire des hypothèses avant d’aller confirmer ou infirmer
ces hypothèses avec un dictionnaire.
ll Demandez-leur enfin de relever les termes qui
appartiennent au champ de l’informatique  : clé USB,
fichiers, logiciel, données, site.
 1
B. ll 
Faites participer toute la classe, pour le cas où des
ll Proposez aux apprenants de souligner les phrases qui problèmes resteraient irrésolus, ou si d’autres élèves
comportent les verbes connaître et savoir dans les connaissent des solutions n’ayant pas été mentionnées.
messages du forum.
ll Ensuite, invitez vos apprenants à lire les étiquettes de Pour aller plus loin
l’activité. Demandez-leur quelle étiquette correspond à ll 
Vous pouvez proposer aux apprenants de créer un
chaque phrase soulignée dans le texte. article de blog avec les problèmes rencontrés et les
ll Incitez-les à s’aider mutuellement en cas de doute sur solutions proposées, puis de le poster sur le blog de la
le vocabulaire et demandez-leur de réaliser l’activité. classe s’il y en a un.
Ensuite, invitez-les à comparer leurs réponses avec ll 
Vous pouvez aussi proposer aux apprenants de créer
celles d’un camarade, avant la mise en commun. un fichier sur lequel ils pourront noter des questions ou
demander de l’aide s’ils ont un problème informatique
Corrigés ou technologique au sens large, ou s’ils connaissent des
astuces pour résoudre ce genre de problèmes.
on sait / on connaît /
on ne sait pas on ne connaît pas
2. Bons et mauvais côtés
- résoudre un problème - un logiciel
- si le logiciel est gratuit - une personne Objectif de l’activité 
- récupérer ses données - une solution Donner son avis lors d’un débat
- qui peut nous aider - un site Internet
Mise en route :
Organisez un brainstorming avec les apprenants afin de
ll 
La différence entre savoir et connaître est parfois revoir l’expression des goûts et sentiments : aimer, ne pas
subtile, donc n‘attendez pas que les apprenants aimer, détester, adorer, préférer, etc.). Ensuite, demandez-
maîtrisent parfaitement leur usage dès le niveau A2. En leur d’utiliser ces expressions pour dire s’ils aiment ou non
revanche, il est bien qu’ils sachent que ces deux verbes, Internet. Invitez-les à justifier leur réponse, de manière
quoique très proches, ont des utilisations différentes. brève, en utilisant parce que.
Invitez-les donc à lire les explications du point 4 de la
page 19 et à réaliser les activités correspondantes. A.
ll 
Invitez les apprenants à lire la consigne. Puis,
C. demandez-leur de déduire, grâce aux émoticônes, le
ll Lisez ensemble la consigne de l’activité. Demandez-leur sens des expressions : « avis positif », « avis négatif »,
de réfléchir individuellement à un problème qui leur est « avis neutre ».
arrivé ou dont ils ont entendu parler, puis de l’écrire sur ll Proposez aux apprenants de réaliser l’activité, avant de
un bout de papier. comparer leurs réponses avec celles de leur voisin.
ll Encouragez les apprenants à chercher dans un ll Faites une mise en commun. Lors de la correction,
dictionnaire pour trouver les mots qui leur manquent. demandez aux élèves quel(s) mot(s) de chaque phrase
ll Ensuite, proposez-leur de former des binômes et de indique(nt) que l’opinion est positive, négative ou neutre.
corriger les phrases de leur camarade.
ll Circulez entre les groupes pour les aider à reformuler Corrigés
leurs problèmes, si besoin.
Avis Avis Avis
D. positif neutre négatif
ll Quand chacun a écrit son problème, mélangez tous les
papiers dans une grande boîte.
ll Dites aux apprenants de former des groupes de 3 à 5.
Je hais Internet. x
Invitez chaque apprenant à tirer un papier au hasard.
ll À tour de rôle, les apprenants demandent à leurs C’est génial, Internet ! x
camarades de groupe s’ils connaissent une ou plusieurs Je pense que c’est nul. x
solutions au problème proposé, s’ils savent comment le
résoudre. Je trouve que c’est bien. x
ll Chacun note les idées et conseils de ses camarades. Je ne sais pas. x
Ceux qui ne savent pas le disent, tout simplement.
ll Lors de la mise en commun, chaque apprenant lit le Ça a des bons et des
x
problème qu’il a tiré et les solutions proposées par son mauvais côtés.
groupe.

17
 1 Il y a un b u g...

ll 
Maintenant, demandez aux élèves de relever deux Élodie Yann Nora
verbes servant à introduire une opinion : penser (que),
trouver (que). 1. C’est génial, Internet. oui non oui
2. Internet, c’est nul. non oui oui
B. Piste 03
3. On n’est jamais tranquilles
ll 
Invitez les apprenants à prendre connaissance de oui oui ?
avec Internet.
l’énoncé afin d’établir le contexte de la conversation
qu’ils vont écouter. À partir de la photo et de la consigne, 4. Internet a de bons et de
oui non oui
ils peuvent déjà faire des hypothèses sur le nombre de mauvais côtés.
personnes qui vont parler et leur sujet de conversation.
ll Faites une première écoute sans prise de notes pour ll Amenez les apprenants à remarquer que Yann et Élodie
vérifier leurs hypothèses. n’ont pas le même avis sur Internet en général, mais
ll Proposez aux apprenants d’écrire le prénom de qu’ils sont du même avis sur un point : ce n’est pas bien
chaque personne, ainsi que les 3 types d’avis vus dans d’être tout le temps connecté ; il ne faut pas trop utiliser
l’activité  A  : «  avis positif  », «  avis négatif  », «  avis Internet.
neutre ». Attirez leur attention sur l’expression être d’accord
ll 
ll Faites une deuxième écoute ; les apprenants identifient (avec), par exemple en leur faisant lire la troisième
l’avis de chacun des amis. phrase de l’encadré «  Donner son opinion  » dans la
ll Procédez à la mise en commun et demandez aux colonne Nos outils, ou en leur rappelant que Karim287
apprenants si Élodie, Yann et Nora ont le même avis sur utilise cette expression dans le forum de la page 16.
Internet. ll 
Encouragez-les à faire des hypothèses pour trouver
le contraire de cette expression. Aidez-les un peu
si besoin, jusqu’à ce qu’ils puissent utiliser les deux
Corrigés
phrases suivantes  : «  Je suis d’accord (avec toi).  » et
Élodie : avis positif. « Je ne suis pas d’accord (avec toi). »
Yann : avis négatif.
Nora : avis neutre. C.
ll Invitez les apprenants, en binômes, à donner leur opinion
Voir transcriptions page 121 du livre. générale sur Internet, en disant s’ils sont d’accord avec
Élodie, Yann ou Nora.
ll 
Proposez-leur les phrases suivantes ou un tableau de ll Laissez quelques minutes aux apprenants pour exposer
ce type. Assurez-vous que les apprenants comprennent leurs idées en binômes. Puis, proposez aux élèves qui le
les phrases. souhaitent de partager leur opinion avec la classe.

Élodie Yann Nora D.

ll 
Invitez les apprenants à prendre connaissance de
1. C’est génial, Internet.
l’énoncé de l’exercice.
2. Internet, c’est nul. ll Ensuite, invitez-les à former des groupes de 3 à 5, pour
3. O
 n n’est jamais tranquilles chercher ensemble 3 bons et 3 mauvais côtés d’Internet.
avec Internet. ll Vous pouvez donner un dictionnaire, imprimé ou
4. Internet a de bons et de numérique, à chaque groupe pour qu’il puisse chercher
mauvais côtés. les mots qui manquent.
ll Vous pouvez proposer aux apprenants de présenter leur
ll 
Puis, faites-leur écouter une troisième fois liste sous forme de carte mentale, à la main ou sous
l’enregistrement, pour indiquer qui, parmi ces trois forme numérique — par exemple en utilisant le logiciel
jeunes, peut dire «  oui  » ou «  non  » à chaque phrase. Xmind http://www.xmind.fr.
Précisez qu’ils peuvent mettre un point d’interrogation ll Puis, demandez à chaque groupe de présenter sa liste
si l’opinion du jeune n’est pas claire. au reste de la classe. Notez les bons et mauvais côtés
d’Internet selon les élèves.
ll Observez tous ensemble les propositions qui se
retrouvent d’une liste à une autre. Amenez les élèves à
remarquer les éventuelles propositions contradictoires.
ll Enfin, vous pouvez afficher les cartes mentales de vos
élèves dans la classe ou les poster sur le blog de la
classe, s’il y en a un.

18
 1
Nos outils
RÉCAPITULATIF DES POINTS DE
GRAMMAIRE ET DE PHONÉTIQUE
►►rappel des principaux interrogatifs
►►rappel du présent de l’indicatif et du futur proche
►►les adjectifs et pronoms indéfinis : tou(te)s,
certain(e)s, quelques, aucun(e)
►►l’alternative : ou
►►les prépositions avec et sans
►►les verbes savoir et connaître
►►les prépositions même et sauf
►►les sons [i] et [e/E]

1. Les interrogatifs 3. A
 vec ou sans
A. D.
Proposition de corrigé :
avec sans
1. Tu as combien de chansons dans ton ordinateur ? les 2
Internet Internet
2. Allô ? T’es où ?
3. Quand est-ce que tu éteins ton téléphone ? 1. Faire du sport x
4. Tu préfères quoi ?/Qu’est-ce que tu préfères ? 2. Publier une photo en ligne x
5. Pourquoi tu préfères les mails aux cartes postales ?
6. Tu téléphones à qui ? 3. Discuter avec ses amis x
7. Comment tu notes tes rendez-vous ?
4. Envoyer un mail x
B. 5. Écouter de la musique x
Questions et réponses libres.
6. Faire la fête x

2. Adjectifs et pronoms
4. Savoir et connaître
indéfinis
E.
C.  .  Ils savent tout faire  : réparer les ordinateurs, créer des
1
1.  Je n’ai aucun problème de connexion. 2.  Quelques   / logiciels, lancer des sites, etc. 2.  Tu connais Jeanne ? Elle
Certaines vidéos de cette chaîne sont très intéressantes. a un blog génial sur la Martinique  ! 3.  Je sais qu’il arrive
3. J’ai trouvé quelques/certains conseils sur un forum en demain, il m’a envoyé un message pour me le dire. 4. Vous
ligne. 4. Toutes les options de ce logiciel sont gratuites. 5. Je connaissez ce réseau social ? Il est très bien. 5. Je connais
vais ajouter quelques amis dans notre groupe. 6. Certains toutes les blogueuses de ce site.
smartphones sont très chers. 7. Je connais tous les blogs
sur ce thème. 8. Je n’ai essayé aucun de ces logiciels. F.
Réponses libres.
Lors de la mise en commun, faites remarquer que quelques
et certain(e)s sont souvent interchangeables et qu’ils
peuvent être remplacés par des dans la plupart des cas. 5. Sauf et même
G.
1. c. 2. a. 3. b.

19
 1 N o s ou tils
Phonétique
Les sons [i] et [e/E]
Objectif
Différencier les sons [i] et [e/E].
Mise en route
Expliquez aux apprenants qu’ils vont travailler les sons [i] et
[e/E]. Indiquez-leur que la prononciation des sons [e] et [E] en
français varie d’un pays ou d’une région à l’autre. En France,
de très nombreux Français ne les distinguent pas (dans le
Sud notamment). Il peut être utile de faire la différence entre
[e] et [E] si on y arrive, mais ce n’est pas indispensable pour
communiquer en français, car les confusions entre [e] et [E]
n’ont presque jamais de conséquence sur la communication.
En revanche, la différence entre [i] et [e/E] est très
importante, car elle a une influence sur le sens. Elle permet
par exemple d’éviter des malentendus entre il et elle, entre
« Je vais à Paris » et « Je vis à Paris », etc.
Ensuite, proposez aux apprenants de faire un remue-
méninges pour trouver un maximum de mots comportant
le son [i] (lire, utiliser, il, magazine, fixe, si, mobile, batterie,
informatique, site, etc.). Demandez-leur de trouver un
maximum de mots qui comportent le son [e/E] (aimer, côté,
elle, génial, clé, problème, et, données, aider, téléphone,
même, préférer, écouter, etc.) Notez à part les éventuelles
propositions de mots contenant les deux sons, suggérez-en
quelques-uns si les apprenants n’en ont pas proposé (écrire,
cinéma, vidéo...).
Déroulement
A. Piste 04
ll 
Attirez l’attention des apprenants vers les mots
comportant les deux sons [i] et [e/E] et invitez-les à dire
lequel des deux sons apparaît le premier dans chacun.
ll Faites-leur lire la consigne de l’activité de Phonétique,
page 19. Assurez-vous qu’ils ont compris qu’ils doivent
seulement marquer le premier son qui apparaît, car les
deux seront présents dans les phrases.
ll Faites une première écoute pendant laquelle les élèves
ne prennent pas de notes.
ll Effectuez une seconde écoute pour qu’ils puissent
compléter ou vérifier leurs réponses.
ll Faites une mise en commun en groupe-classe.
20
Corrigés
1 2 3 4
[i] [e/E] [i] [i]
Voir transcriptions page 121 du livre.
ll 
Demandez-leur s’ils ont compris le sens de chaque
phrase et proposez-leur de les réécouter, puis de les
répéter.
B.
ll 
Invitez les apprenants à se mettre en binômes et à
chercher 3 mots qui comportent les deux sons, [i] et
[e/E]. Dites-leur de s’entraîner à les prononcer en se
corrigeant mutuellement si besoin.
ll 
Faites une mise en commun de tous les mots en
les notant au tableau. Proposez-leur de choisir
individuellement le mot qui leur plaît le plus dans la
liste et de le partager avec la classe.
Pour aller plus loin 
ll 
Demandez aux apprenants d’écrire leurs mots sur un
papier. Ramassez les papiers et mélangez-les dans une
grande boîte.
ll Faites deux équipes (A et B). Demandez à un joueur
de l’équipe A de piocher un papier et de le lire. S’il lit
correctement, l’équipe A remporte un point. Demandez
à un joueur de l’équipe B d’écrire le mot au tableau (ses
coéquipiers peuvent l’aider en cas de doute). Si le mot
est correctement écrit, l’équipe B marque un point.
ll Ensuite, proposez à un joueur de l’équipe B de piocher
un mot à dire et à un joueur de l’équipe A de l’écrire.
ll Faites autant de tours que nécessaire, l’équipe qui a le
plus de points à la fin du dernier tour a gagné.
Pour en savoir plus
[i] : ce phonème se prononce avec la langue en avant, les
lèvres et la bouche étirées ;
[e] : ce phonème se prononce avec la langue en avant et la
bouche plus ouverte que pour le [ ] ;
[ ] : ce phonème se prononce avec la langue au centre, les
lèvres arrondies, la bouche peu ouverte.

MAG.
com
Les dangers d’Internet
Objectif 
Comprendre quelques risques liés à Internet et
pouvoir en discuter
Présentation des documents 
►►statistiques sur 3 inconvénients d’Internet
►►3 illustrations (2 montages et une photographie)
Mise en route
Invitez les apprenants à se rappeler des bons et mauvais
côtés d’Internet évoqués durant la Leçon 3. Si les élèves ne la
mentionnent pas d’eux-mêmes, introduisez l’idée de risque,
de danger. Pour les aider à comprendre, vous
pouvez dessiner ou montrer un panneau
de signalisation signifiant «  Attention  !  »,
Demandez-leur si, à leur avis, Internet est
un espace sans danger, un peu dangereux
ou très dangereux.
Déroulement  le troisième encadré, en faisant le point sur le lexique
ll Invitezles apprenants à lire le texte introducteur de la
double page Mag.com et d’essayer de le comprendre
globalement, sans nécessairement comprendre chaque
mot ou chaque phrase.
ll 
Après cette première lecture, aidez-les à comprendre
le texte en leur posant les questions suivantes : Est-ce
que ce texte parle des bons côtés d’Internet  ? Oui.
Un peu ou beaucoup  ? Un peu. Est-ce que ce texte
parle des mauvais côtés ? Oui. Un peu ou beaucoup ?
Beaucoup. Combien de problèmes sont cités dans
le texte ? Six : les courriers indésirables, les fausses
nouvelles, le piratage de comptes en banque, le
cyberharcèlement, les vols d’identité, les appels à la
haine et la violence. Quels sont les problèmes que
vous comprenez ?
ll Proposez aux apprenants de formuler des hypothèses,
par deux, sur les termes inconnus désignant des
dangers d’Internet. Faites une mise en commun. Aidez-
les à comprendre le sens des mots qu’aucun binôme n’a
pu trouver. Faites appel aux synonymes, aux mimes, aux
images, etc.
ll Proposez-leur d’attribuer un degré de dangerosité
à chaque problème, en dessinant des panneaux
1
«  Attention  !  »  : 0 panneau pour «  sans danger  »,
1 panneau pour «  un peu dangereux  », 2  panneaux
pour «  assez dangereux  », 3 panneaux pour «  très
dangereux ». Faites une mise en commun pour faire le
« Top » des dangers d’Internet selon la classe.
ll Ensuite, invitez les apprenants à lire le premier
encadré. Encouragez-les à s’aider mutuellement pour
comprendre les infographies. Vous pouvez écrire au
tableau 200 milliards en chiffres (200  000  000  000)
pour qu’ils en visualisent l’importance.
ll Puis invitez les apprenants à lire le second encadré et
nouveau ou oublié après chaque moment de lecture.
ll Assurez-vous que les apprenants ont compris les
informations données et demandez-leur s’ils les
connaissaient ou si elles les surprennent, comme
suggéré dans la rubrique : « Les dangers ».
ll Proposez-leur ensuite d’associer à chaque encadré un
des trois titres proposés dans la rubrique « Pour faire
attention ».
ll Invitez-les ensuite à lire les conseils et à les associer à
chaque titre.
Corrigés
1. b. - 2. c. - 3. a.
ll Faitesune mise en commun et demandez-leur s’ils
appliquent ces conseils dans leurs usages d’Internet.
Pour aller plus loin 
ll 
Demandez aux apprenants s’ils connaissent d’autres
dangers d’Internet et complétez la liste des dangers
évoqués dans la double page Mag.com.
21
 1
ll 
Avant d’aborder la dernière activité, proposez aux
apprenants de visionner la vidéo suivante  : http://
www.1jour1actu.com/info-animee/dangers-internet/.
ll 
Distribuez-leur une grille de ce type avant de leur
faire visionner la vidéo. Proposez-leur de la lire pour
associer les actions des internautes aux risques qui leur
correspondent, selon la vidéo.
en consultant la page 109 du Précis de grammaire de
leur livre ou la Conjugaison, pages 117-120.
ll Invitez chaque groupe à présenter ses recherches et à
répondre aux questions du reste de la classe, s’il y en a.
ll Les supports des présentations, en version papier ou
numérique, peuvent ensuite être affichés dans la salle
ou postés sur le blog de la classe.

ACTIONS DANGERS

envoyer un mail
utilisation de ces photos MAG Photos en ligne : fais
.tv
contre moi
vente d’informations
attention !
utiliser une application
ma vie personnelle

donner des informations vol d’informations Objectifs 

sur des réseaux sociaux publicités ciblées
envoyer ou poster espionnage, localisation
des photos (on sait où je suis)
ll 
Après deux visionnages de la vidéo pour réaliser
l’activité, mettez en commun. Ensuite, montrez la vidéo
une troisième fois en demandant aux apprenants de
noter les conseils donnés pour se protéger.
ll 
Demandez-leur enfin s’ils sont d’accord avec ces
conseils et pourquoi. Demandez-leur s’ils connaissent
d’autres façons de se protéger.
Conseils donnés dans la vidéo
- ne pas donner de photos
- ne pas accepter de rendez-vous
- ne pas donner mon adresse
- utiliser un pseudonyme
ll Invitez les apprenants à former des groupes de 2 à 5.
Proposez-leur de faire des recherches sur Internet pour
présenter un risque lié à Internet à la classe et donner
au moins un conseil pratique à leurs camarades pour
s’en protéger.
ll Assurez-vous que les dangers choisis soient variés et
faites-leur choisir entre plusieurs autres options si ce
n’est pas le cas.
ll Vous pouvez les inviter à consulter les sites suivants :
http://www.droitsenfant.fr/principaux_dangers.htm
http://www.fais-gaffe.fr
http://www.monquotidien.fr/infos/2012/02/15/l-info-
du-jour/internet-protege-toi-pour-bien-surfer-a1289
ll Pour présenter leurs recherches, proposez aux
apprenants de mettre en valeur le chiffre et le danger
et de rédiger un texte explicatif. Ils doivent terminer en
proposant au moins un conseil pratique.
ll Conseillez-leur d’accompagner leur présentation d’une
illustration. Invitez-les à utiliser l’impératif pour donner
plus de force à leur(s) conseil(s) - ils peuvent le revoir
Voir et comprendre une vidéo de prévention
Discuter des risques liés à la publication de photos
sur Internet
Présentation du document
Vidéo de prévention canadienne pour inciter les jeunes à
réfléchir avant de publier des photos en ligne.
Mise en route
Avant le premier visionnage, demandez à vos apprenants
s’ils postent des photos d’eux ou de leurs proches en ligne :
Est-ce que vous avez des comptes dans des réseaux
sociaux (Facebook, Whatsapp, Twitter, etc.) ? Est-ce que
l’image de votre profil est une photo de vous ? Est-ce que
vous postez des photos de vous, seul(e) ou avec d’autres
personnes, sur Internet ?
Compréhension globale
1.
ll Montrez la première image de la vidéo aux apprenants
et mettez la vidéo sur «  pause  ». Demandez aux
apprenants de repérer le logo (« adosanté.org ») et le
titre de la vidéo : « N’oublie pas... une fois affiché, c’est
permanent ! »
ll Demandez-leur quels sont les mots qu’ils comprennent
et de faire des hypothèses sur le sens du titre, le
thème de la vidéo et le type de vidéo qu’ils vont voir,
en choisissant parmi les 3 options proposées dans la
question a.
ll Laissez les apprenants répondre librement. Ne leur
donnez pas les réponses ou explications, dites-leur que
vous en reparlerez après avoir regardé la vidéo.
ll Faites-leur visionner la vidéo une première fois puis,
demandez-leur à nouveau quel est le thème et le genre
de la vidéo.
Corrigés
Il s’agit d’une vidéo de prévention.
La vidéo parle des photos postées sur Internet.

22

Compréhension détaillée
2.
ll Invitezles apprenants à prendre connaissance des trois
questions de l’exercice 2. Encouragez-les à s’expliquer
mutuellement le lexique des questions et propositions,
aidez-les pour les termes qu’aucun élève ne peut
expliquer aux autres.
ll Visionnez une deuxième fois la vidéo, puis laissez
quelques minutes aux apprenants pour qu’ils puissent
répondre individuellement.
ll Faites une mise en commun, demandez aux apprenants
quels éléments de la vidéo les ont aidés à répondre.
Corrigés
a. Les photos que tu postes sur les réseaux sociaux
sont très difficiles à effacer.
b. Elle ne peut pas effacer la photo qu’elle a postée.
ll 
Revenez alors au titre de la vidéo et demandez aux
apprenants de comparer avec leurs hypothèses de
départ. Aidez-les alors à comprendre chaque mot du
titre : « N’oublie pas... une fois affiché, c’est permanent ! »
ll Proposez aux élèves de discuter, à deux, à la question c.
ll Ensuite, faites une mise en commun, en invitant chaque
binôme à présenter ses hypothèses. Les autres élèves
de la classe peuvent prendre la parole pour indiquer
s’ils sont d’accord ou pas avec ces hypothèses.
1
3.
ll Demandez aux apprenants : si vous postez des pho-
tos de vous sur Internet, est-ce que vous êtes seuls
ou avec d’autres personnes, sur ces photos ? Est-ce
que ces autres personnes sont d’accord ? Vous leur
avez demandé avant de poster la photo ? Est-ce que
d’autres personnes (famille, amis, camarades, etc.)
ont mis des photos de vous en ligne ? Est-ce qu’ils
vous ont demandé votre accord avant de le faire ?
ll Proposez aux apprenants de former des groupes de 3 à
5 pour chercher des solutions au problème des photos
qu’on ne peut pas effacer, aux photos volées, aux photos
postées ou partagées sans l’accord des personnes.
ll Ensuite, laissez-leur quelques minutes afin de chercher
le vocabulaire dont ils ont besoin dans un dictionnaire
imprimé ou numérique. Vous pouvez aussi passer dans
la classe pour les aider à formuler leurs conseils si
besoin.
ll Faites une mise en commun à l’oral.
Retrouvez les vidéos d’À plus 2, accompagnées de
plus d’activités et de vidéos supplémentaires
dans le PACK DVD d’À plus 2.
23
 Notre projet final
Faire une enquête sur
les usages des technologies
OBJECTIFS 
►►poser des questions sur des pratiques
►►donner des informations sur ses pratiques
►►parler des technologies
►►présenter les résultats d’une enquête
Matériel 
►►bloc-notes, stylos
►►selon les choix des élèves et le matériel disponible  :
grandes feuilles, feutres, ordinateur, projecteur
Déroulement par phases
Avant de commencer, lisez avec les apprenants le titre
du projet final. Demandez-leur s’ils comprennent le mot
enquête. Aidez-les à comprendre la différence entre
poser des questions à une personne sans réfléchir,
comme dans une conversation, et poser des questions
choisies, dans un ordre précis, à plusieurs personnes
pour noter leurs réponses, comme dans une enquête
journalistique ou scientifique.
Dites-leur qu’ils vont devoir travailler en autonomie,
mais que vous serez là pour les aider en cas de besoin.
Si vous le jugez nécessaire, faites avec vos apprenants
une récapitulation rapide des ressources qu’ils devront
mobiliser dans cette activité. Vous pouvez aussi leur
signaler où se trouvent, dans le livre, le lexique et la
grammaire dont ils auront besoin.
PHASE 1   sous forme synthétique et visuellement attractive (en
Le questionnaire
ll Les apprenants forment des groupes de 3 à 5 et
chaque groupe choisit un support technologique, un
outil sur lequel se concentrer. Si besoin, vous pouvez
ajouter des thèmes comme les boîtes mail, les
réseaux sociaux, une application très populaire, etc.
ll Dites-leur de réfléchir à ce qu’ils veulent apprendre
grâce à leur enquête. Combien d’élèves de la classe
ont un ordinateur ? Quel est le premier réseau
social utilisé par leurs camarades ? etc.
ll 
Chaque groupe fait un brainstorming pour trouver
un large choix de questions. Ensuite, ils discutent
pour choisir entre 3 et 5 questions, parmi les plus
compréhensibles et les plus intéressantes selon eux.
Est-ce que tu as un smartphone ? Tu écris beaucoup
de mails ? Tu aimes regarder la télévision ?
ll Rappelezque l’ordre des questions est important et
conseillez-leur de les numéroter.
24
PHASE 2
L’enquête
ll Chaque apprenant recopie les questions choisies
par son groupe et va interviewer 1 ou 2 camarades
d’autres groupes.
ll Un élève pose toutes ses questions à l’autre et note
les réponses données. Puis ils inversent les rôles.
PHASE 3 
La mise en commun
ll Ensuite, les groupes se reforment pour comparer les
réponses obtenues par chaque élève. Dites-leur bien
de regarder toutes les réponses question par question,
pour pouvoir rédiger les résultats de chacune.
ll 
Selon le matériel disponible et les préférences des
élèves, chaque groupe met ses résultats par écrit
mettant en avant les chiffres, les mots-clés, avec des
illustrations éventuellement, etc.).
ll 
Chaque groupe présente ses résultats à la classe.
Veillez à ce que plusieurs élèves de chaque groupe
prennent la parole.
ll 
Après chaque présentation, demandez aux autres
élèves si les résultats ressemblent ou non à ceux
qu’ils ont trouvés pour leur support.
Et maintenant…
ll 
Incitez les élèves à discuter les résultats de
leur enquête, à résumer ensemble le «  profil  »
technologique de la classe, à rappeler les résultats
les plus étonnants, etc.
ll Encouragez-les aussi à s’exprimer sur l’enquête elle-
même. Est-ce qu’ils ont appris des choses  ? Est-ce
que les questions se ressemblaient d’un groupe à
l’autre ? etc.
 2
Toute la
Unité vie

Objectifs de l’unité
Dans cette unité, les apprenants vont apprendre à raconter des vies, des souvenirs, des
trajectoires personnelles en français. Pour évoquer des actions et des événements passés, ils
reverront le passé composé avec avoir puis avec être, les verbes décider de, commencer à,
continuer à et arrêter de. Ils utiliseront les grandes périodes de la vie, ainsi que les adverbes de
temps déjà, jamais, encore et toujours. Ils acquerront les indéfinis tout, quelque chose et rien,
sans oublier les principaux verbes liés à la mémoire. Les élèves apprendront à comprendre et
réaliser une interview (l’un des moyens de connaître la vie d’une personne), ce qui consolidera
leur appropriation des interrogatifs. Ils utiliseront alors le vouvoiement, ainsi que les termes de
politesse Madame et Monsieur. La tâche finale les amènera à raconter en groupes et en images
la vie d’un personnage fictif ou d’une personne célèbre.

MISE EN ROUTE
Demandez aux apprenants s’ils aiment ou non les biographies ou les autobiographies. Préfèrent-
ils les biographies fictives ou réelles ? Est-ce que la vie des autres les intéresse ? Ou est-ce qu’ils
trouvent ces histoires ennuyeuses ? Les préfèrent-ils sous forme de livres, de films, de séries, de
vidéos, d’interviews, de blogs, de bandes dessinées, etc. ?

Contenus

Communicatifs Grammaire Lexique Phonétique

►►comprendre ►►le passé composé ►►les périodes de la vie ►►les nasales (1)
et réaliser une ►►le vouvoiement [ã] et [õ]
►►les remerciements
interview
►►commencer à, continuer
►►les excuses
►►utiliser le à, décider de, arrêter de
vouvoiement et le ►►les adverbes de temps : ►►les termes d’adresse :
tutoiement déjà, encore, toujours, Madame, Monsieur...
►►évoquer des actions jamais ►►les verbes de la
et des événements ►►non ? Si. mémoire
passés ►►tout, quelque chose, rien
►►parler d’un souvenir
ou d’un oubli

Notre projet final

Dessiner la vie
MAG Les nouvelles stars du Net :
.COM vlogueurs et vlogueuses
d’un personnage
fictif ou d’une MAG Le « Draw my life »
célébrité .tv de Natacha Birds

25
 2
Lignes de vie
OBJECTIF DE LA LEÇON 1 
Comprendre et réaliser une interview
OBJECTIFS SPÉCIFIQUES des activités de la
double page
►►situer et évoquer différentes périodes de la vie
►►parler d’événements passés
►►comprendre et réaliser une interview
►►utiliser le vouvoiement dans les contextes adéquats
►►parler de passions et de vocations
1. Un héros inconnu
Objectif de l’activité  comme travail/métier ? Joueur de basket. Qu’est-ce
Évoquer des périodes et événements d’une vie
Mise en route
Écrivez les mots « héros » et « héroïne » au tableau, demandez
aux élèves s’ils savent ce que signifient ces mots. Encouragez-
les à s’appuyer sur d’autres langues qu’ils connaissent (anglais,
espagnol, portugais, etc.) pour en deviner le sens. Demandez-
leur ensuite ce que leur évoquent ces termes, à quels autres
mots de français ou d’autres langues ils les rattachent. Enfin,
demandez-leur quels sont leurs héros et leurs héroïnes à eux
(fictifs ou réels, célèbres ou proches d’eux, etc.).
Déroulement
A. ll 
ll Invitez les apprenants à observer le paratexte avant de
lire l’interview. Posez-leur des questions pour guider
leur observation. De quel type de texte s’agit-il ? Un
article de journal./Une interview dans un magazine...
De quel pays vient le journal/magazine ? De Belgique.
Quelle est la rubrique (le thème) de cette page ? La
rubrique s’appelle « Héros inconnus ».
ll Invitez-les à décrire l’image. On voit un homme/un
adulte/un sportif/un basketteur. Il tient un ballon
de basket dans ses mains. Il est en fauteuil roulant.
Comment s’appelle-t-il  ? Saïd Darkal. Qui c’est  ?
Qu’est-ce qu’il fait dans la vie  ? « Entraîneur de
basket en fauteuil roulant ». Où est-ce qu’il travaille ?
À Liège. Proposez-leur de chercher la ville de Liège sur
une carte de la Belgique.
ll Une fois que les élèves ont bien compris ces éléments
principaux, proposez-leur de lire, individuellement,
l’introduction à l’interview.
26
ll 
Posez-leur des questions pour les aider à mieux
comprendre le texte. Qu’est-ce qui est arrivé à Saïd
Darkal ? Un accident de voiture. Qu’est-ce qu’il a fait
qu’il fait maintenant ? Il entraîne d’autres joueurs / des
joueurs handicapés / une équipe de basket.
ll 
Invitez ensuite les apprenants à lire individuellement
l’interview pour répondre à la question : Pourquoi Saïd
Darkal est-il un héros pour le journaliste  ? De très
nombreuses réponses sont possibles, car la question
est volontairement subjective. Parce que Saïd a eu
une vie difficile. Parce qu’il est positif. Parce qu’il est
courageux. Parce qu’il a fait beaucoup de choses dans
sa vie. Parce qu’il a continué à jouer au basket après
son accident, etc.
B.
Proposez aux apprenants de relire l’interview afin de
trouver les réponses aux questions suivantes : Quelle
est la ville d’enfance de Saïd  ? Bruxelles. À quel âge
a-t-il appris à jouer au basket ? À sept ans. Avec qui ?
Avec sa sœur. À quel âge a-t-il eu son accident ? À dix-
neuf ans. À quel âge a-t-il fini/terminé sa rééducation ?
À vingt-et-un ans. Qu’est-ce qu’il a fait après sa
rééducation  ? Il a recommencé à jouer au basket.
À quel âge va-t-il prendre sa retraite  ? À 70 ou 75
ans. Qu’est-ce qu’il va faire ? Regarder les matchs de
basket à la télé.
ll 
Proposez aux apprenants de lire les étiquettes de
gauche, celles qui correspondent aux époques de la
vie. Vous pouvez les aider à en comprendre le sens en
leur montrant ou en les invitant à chercher des images
d’enfants, d’adolescents, d’adultes et de personnes
âgées.
ll Demandez-leur d’associer une tranche d’âge à chaque
époque. Vous pouvez leur proposer des pistes, mais il

est préférable que les élèves débattent et discutent
ensemble des âges de chaque époque de la vie, car il
s’agit toujours d’un découpage subjectif et changeant
(l’âge de 35 ans, par exemple, n’est pas perçu de la
même façon selon qu’on a 13 ou 47 ans).
ll 
Demandez aux apprenants à quelle époque de sa
vie se trouve Saïd Darkal au moment de l’interview.
Demandez-leur quelles sont les périodes de sa vie
qui appartiennent, pour lui, au passé, au présent et au
futur.
ll 
Puis invitez les apprenants à prendre connaissance
des étiquettes de droite. Indiquez-leur que souligner
le temps verbal les aidera beaucoup pour réaliser
l’exercice.
ll 
Laissez-leur quelques minutes pour faire l’exercice,
puis faites une mise en commun.
Corrigés
L’enfance : il a commencé à jouer au basket.
L’adolescence : il a eu un accident de voiture.
L’âge adulte : il est entraîneur de basket en fauteuil.
La vieillesse : il va prendre sa retraite.
C. ll 
ll 
Invitez les apprenants à relever le pronom personnel
dans les questions de l’interview. Proposez-leur de
consulter la colonne Nos outils page 25. Demandez-leur
de faire des hypothèses sur la fonction de ce « vous »
singulier. Demandez-leur s’il existe ou non une façon
de marquer le respect ou la distance dans les autres
langues qu’ils connaissent.
ll 
Demandez-leur d’élaborer des hypothèses pour
déterminer quand utiliser le vouvoiement et le
tutoiement en français. Écrivez leurs hypothèses au
tableau, puis rendez-vous à la page 30 pour comparer
leurs hypothèses avec les explications du point 2. Vous
pouvez faire les activités correspondantes à ce moment-
là ou ultérieurement.
ll 
Une fois que les apprenants ont bien compris le
vouvoiement, proposez-leur d’écrire chacun, sur un
morceau de papier, une question qu’ils pourraient
poser à Saïd Darkal. Dites-leur que ces questions
peuvent porter sur son passé, son présent ou son
futur, sa carrière de sportif, l’équipe qu’il entraîne, son
quotidien, sa vie affective, etc, mais que le journaliste
doit vouvoyer Saïd Darkal (ce sont deux adultes et ils ne
se connaissent pas bien).
ll 
Passez dans la classe pour aider les élèves qui le
souhaitent et proposez-leur éventuellement de
consulter un dictionnaire.
ll 
Ramassez toutes les questions et mélangez-les dans
une boîte ou un chapeau.
2
D.
ll 
Faites tirer un papier au hasard à chaque élève et
invitez-les à former des groupes de 3 à 5.
ll Au sein de chaque groupe, un élève lit sa question et les
autres doivent imaginer, à l’oral, les réponses de Saïd
Darkal à cette question.
ll Quand tous les élèves du groupe ont fait une proposition,
un autre apprenant lit sa question, et ainsi de suite.
Variante
ll Au sein de chaque groupe, les élèves choisissent et, si
besoin, arrangent un peu, la meilleure réponse à chaque
question. Ils l’écrivent sur un papier différent de celui de
la question. Ils mélangent ensuite leurs papiers et les
laissent sur leur(s) table(s) commune(s).
- Est-ce que vous avez des enfants ?
- Oui ! J’ai une fille de treize ans, qui joue aussi au
basket, et un fils de neuf ans. Mais lui, il déteste
le basket.
ll 
Les groupes changent de place ou, tout au moins, de
papiers. Ils doivent alors associer les réponses et les
questions inventées par leurs camarades. L’équipe qui
réussit à réunir correctement les questions et réponses
d’un autre groupe a gagné.
Pour en savoir plus 
Les Jeux paralympiques sont les Jeux olympiques pour
les athlètes ayant un handicap physique ou mental. Ils
ont lieu tous les quatre ans, comme les Jeux olympiques.
Des épreuves sportives internationales pour athlètes
handicapés existent depuis 1948. Les premiers Jeux
paralympiques d’été se sont déroulés à Rome en 1960 et
les premiers Jeux d’hiver, à Örnsköldsvik en Suède, en 1976.
Pour aller plus loin
ll Demandez aux apprenants s’ils connaissent des sportifs
qui participent ou ont participé aux Jeux paralympiques.
Proposez-leur de faire des recherches soit un sport des
Jeux paralympiques, soit sur sur un champion ou une
championne de leur pays ou d’autres pays.
2. J’ai découvert ma vocation
Objectif de l’activité 
Comprendre et imaginer un parcours professionnel
Mise en route
Demandez aux apprenants quel(s) métier(s)/profession(s)
ils veulent faire plus tard. Incitez-les à chercher les noms
de ces métiers en français.
Déroulement
A.
ll 
Indiquez aux apprenants qu’ils vont associer les
étiquettes avec les images. Invitez-les à prendre
connaissance des étiquettes.
27
 2 o
Mig
L i
n, c
e ’
sedst…
e v ie
ll 
Demandez aux apprenants de réaliser l’activité
individuellement puis proposez-leur de vérifier leurs
réponses en les comparant avec celles de leur voisin.
ll Faites une mise en commun.
Corrigés
De gauche à droite et de haut en bas  : vétérinaire,
étudiante en musique, reporter de guerre.
ll Demandez aux apprenants ce qu’ils pensent de ces trois
professions, si ce sont des métiers qui leur plaisent ou
non et pourquoi.
Moi, je ne veux pas être vétérinaire, parce que je
n’aime pas les animaux.
Moi, je veux être musicien, parce que j’adore la
musique !
B. Piste 05
ll 
Demandez aux apprenants de lire l’énoncé et de
déterminer le type de document qu’ils vont écouter.
Une interview. Dites-leur que la personne interviewée
est une des trois personnes de l’activité précédente.
ll Faites-leur écouter une première fois le document pour
en avoir une compréhension globale. Les apprenants
doivent seulement déterminer qui est l’invitée de
l’émission de radio et se familiariser avec les thèmes
de l’interview.
Corrigés
La personne interviewée est reporter de guerre.
Voir transcription page 121 du livre.
ll 
Proposez aux apprenants de lire individuellement les
étiquettes. Puis demandez à plusieurs élèves de les lire
à voix haute. Pour se préparer à la lecture des chiffres,
ils peuvent consulter la page 104 du livre. Assurez-vous
qu’ils ont bien compris les informations écrites dans les
étiquettes.
ll Faites une deuxième écoute. Laissez quelques minutes
aux apprenants pour associer les étiquettes.
ll Faites une troisième écoute si besoin avant la mise en
commun.
Corrigés
En 1999, elle a fait son premier reportage de guerre.
En 2006, elle a été blessée.
En 2014, une famille lui a sauvé la vie.
28
ll Faites une dernière écoute pour réécouter les réponses.
Demandez préalablement aux apprenants de faire bien
attention à la fin de l’interview.
ll Attirez leur attention sur les remerciements finaux.
Comparez-les avec ceux de l’interview écrite de Saïd
Darkal, sur la page 24. Faites-leur ainsi remarquer qu’il
existe plusieurs façons de remercier et de répondre à
des remerciements en français. Le cadre Voc + en donne
quelques exemples. Vous pouvez leur faire chercher
l’élément commun aux trois formules proposées pour
remercier (« merci »).
ll «  Merci  » n’est pas seulement un mot français, on le
trouve dans d’autres langues comme le bulgare, le
catalan, le mauricien, etc. Demandez aux apprenants
s’ils connaissent d’autres langues dans lesquelles on
dit « merci ». Demandez-leur s’ils connaissent d’autres
façons de remercier qui existent ou se ressemblent
beaucoup dans plusieurs langues qu’ils connaissent.
ll Demandez-leur aussi si les réponses aux remerciements
proposées ressemblent (si on les traduit mot à mot)
à celles qui s’utilisent dans les autres langues qu’ils
connaissent.
C.
ll 
Lisez l’énoncé de l’activité avec les apprenants, ainsi
que l’exemple proposé dans le manuel. Attirez leur
attention sur le verbe commencer à. Proposez-leur de
consulter le dernier encadré de la colonne Nos outils.
ll Dites aux élèves de former des binômes. Invitez chaque
binôme à choisir qui il veut interviewer : le vétérinaire ou
l’étudiante en musique ?
ll Demandez-leur d’écrire ensemble une interview, entre
personnes qui se vouvoient, comportant au moins 3
questions et un échange final de remerciements.
ll Passez dans la classe pour aider les élèves à reformuler
leurs propositions si nécessaire.
D.
ll Proposez aux binômes de jouer, tour à tour, leur interview
devant la classe. Les autres apprenants prennent des
notes sur les points communs et différences entre les
interviews.
ll Quand tout le monde est passé, demandez aux élèves
quelles sont les ressemblances et différences qu’ils ont
pu relever entre les différentes interviews.
ll Vous pouvez poster les transcriptions des interviews
sur le blog de la classe, s’il y en a un.
Variante
ll 
Proposez de filmer la performance des apprenants
qui le souhaitent (seulement ceux qui le souhaitent) et
donnez-leur ensuite la vidéo de leur performance.
 2
Dessine ta vie !
OBJECTIF DE LA LEÇON 2 
Évoquer des actions et des événements passés

OBJECTIFS SPÉCIFIQUES des activités de la

double page

►►présenter les moments importants de sa vie,

en français et en images
►►évoquer des expériences personnelles ponctuelles ou
extraordinaires
►►ancrer ces expériences personnelles dans le temps
avec les adverbes déjà, jamais, toujours et encore
►►inventer et distinguer des mensonges et des vérités

dans le dessin, marqué par des titres et sous-titres, ou

1. M
 a vie en dessins remplacé par un dialogue. La musique et l’humour sont
aussi des ingrédients importants dans de nombreux
Objectif de l’activité  « Draw my life ».
Présenter des moments marquants de sa vie en images
Déroulement
Matériel  A.
Feuilles blanches et matériel de dessin (crayons, ll 
Invitez les apprenants à regarder les six images.
gommes, feutres, etc.). Proposez-leur d’attribuer, en binômes, un mot-clé à
chaque image (par exemple : naissance/bébé, jumeaux/
Mise en route  bébés, ski/neige/montagne, amis, lecture/BD, voyage,
Demandez aux apprenants s’ils savent ce qu’est un «  Draw etc.).
my life », s’ils en ont déjà vu, voire déjà fait. Si ce genre leur ll Faites une mise en commun à l’oral.
est familier, demandez-leur ce qu’ils en pensent, s’ils ont des ll 
Invitez les élèves à lire l’énoncé de l’activité . Puis
« Draw my life » préférés ou qu’ils n’aiment pas, etc. Si ce genre dites-leur d’associer chaque légende au dessin
ne leur est pas familier, incitez-les à faire des hypothèses sur correspondant.
ce genre audiovisuel, puis des recherches en ligne, en groupes,
pour trouver des exemples de « Draw my life » en français. Corrigés
Pour en savoir plus De gauche à droite et de haut en bas :
ll 
Le «  Draw my life  » (souvent traduit par «  Ma vie en 1. J
 e suis née à Grenoble, en France, en 2003.
dessins  ») est un genre audiovisuel. Apparu dans les 2. Mes deux frères sont nés en 2005… Eh oui, ils sont
années 2010, il est devenu rapidement populaire sur jumeaux !
Internet. Il consiste à raconter une vie en dessins et à 3. À six ans, j’ai fait du ski pour la première fois.
la première personne du singulier. Cette vie peut être la 4. J’ai rencontré Ahmed, mon meilleur ami, à l’école
mienne ou celle d’une célébrité, d’un personnage fictif primaire.
ou de toute autre chose (la planète Terre, par exemple). 5. À neuf ans, je suis devenue accro aux bandes
ll La différence avec un dessin animé, c’est que les dessinées. C’est ma passion !
personnes qui réalisent un « Draw my life » se filment 6. M es frères et moi, on est allés en Italie l’été dernier.
en train de faire le dessin (soit à la main, soit grâce à
un logiciel) : l’apparition progressive des dessins et leur
enchaînement fait partie intégrante de l’histoire. ll 
Vous pouvez inciter les élèves à chercher la ville de
ll Dans un « Draw my life » classique, le récit est souvent Grenoble sur une carte de France. Vous pouvez aussi
raconté par une voix off, mais il peut aussi être écrit leur demander de deviner, grâce au dessin, dans quelle

29
 2 Dess in e ta v ie !
ville d’Italie Sarah et ses frères sont allés en vacances
(il s’agit de Rome) et de la situer sur une carte.
ll Dissipez les doutes quant au lexique des légendes, en
incitant les apprenants qui connaissent ou qui ont deviné
le sens des termes inconnus à les expliquer, dessiner ou
mimer à leurs camarades.
ll Demandez ensuite aux élèves de souligner les actions de
chaque légende et posez-leur les questions suivantes. À
quel temps sont presque tous les verbes ? Au passé
composé. Dans ces phrases, quels sont les verbes
conjugués avec l’auxiliaire avoir  ? « J’ai fait » et
« j’ai rencontré ». Quels sont les verbes conjugués
avec l’auxiliaire être ? « Je suis née », « mes deux
frères sont nés », « je suis devenue », « on est
allés ». Qu’arrive-t-il au participe quand le verbe est
conjugué avec être ? Il s’accorde./Il change./Il se met
au féminin ou au pluriel...
ll Invitez les apprenants à consulter le point 1 de la double
page Nos outils (page 30) et à réaliser les activités
proposées.
B.
ll Dites aux apprenants de choisir 4 événements de leur
vie qu’ils ont envie de dessiner ou tout au moins de
représenter dans leur «  Draw my life  ». Si des élèves
vous demandent des idées, vous pouvez leur indiquer
les exemples suivants : un déménagement, un voyage,
l’arrivée d’un animal de compagnie, la première fois
qu’ils ont fait quelque chose, goûté un plat, lu un livre,
essayé un sport, parlé une langue, etc.
ll 
Quand les apprenants ont choisi leurs quatre
événements, distribuez-leur des feuilles blanches A4
(au moins 3 par élève). En coupant deux de ces feuilles,
ils obtiennent des feuilles de format A5 pour réaliser
leurs dessins (prévoyez-en plus pour qu’ils puissent les
refaire si besoin).
ll Sur la troisième feuille, coupée en 4, chaque élève
écrit ses légendes (une phrase pour expliquer chaque
événement). Aidez-les à reformuler leurs phrases si
besoin.
Variantes
ll Si certains de vos élèves se sentent plus à l’aise avec
un écran qu’une feuille de papier, et que les outils leur
sont accessibles, proposez à ceux qui le souhaitent
de réaliser leurs dessins en version numérique. De
nombreuses applications le permettent, entre autres  :
http://drawisland.com  ; http://flockdraw.com  ;
https://www.artrage.com. Les légendes peuvent
alors être écrites avec un logiciel de traitement de texte
et l’échange entre apprenants se faire en échangeant
les fichiers générés en format PNG ou PDF, par exemple.
ll Les élèves qui n’aiment pas du tout le dessin peuvent,
pour leur part, privilégier les collages manuels ou
numériques à partir de photos apportées en classe, ou
encore d’images trouvées en ligne, imprimées et/ou
découpées.
30
C.
ll 
Invitez les apprenants à former des binômes pour
échanger leurs dessins et légendes. Chacun associe les
légendes et dessins de l’autre et tâche de les replacer
dans l’ordre chronologique. En transformant la légende
écrite. « J’ai appris à nager à cinq ans, avec ma
sœur. », devenant un commentaire oral : « Tu as appris
à nager à six ans. ». Ceci permet à l’auteur-e du dessin
de vérifier la bonne compréhension de l’information.
ll 
Si l’élève qui parle a des doutes sur l’ordre des
événements, il peut également s’aider des légendes
pour demander des précisions « Tu as appris à nager
avant ton premier voyage au Portugal ? ».
Pour aller plus loin
ll 
Vous pouvez proposer aux apprenants de réunir leurs
dessins et légendes sur une grande feuille A3 et de
donner un titre à leur « Draw my life ».
ll Les apprenants qui le souhaitent peuvent évidemment
réaliser leur « Draw my life » en vidéo et le présenter à
la classe.
2. Est-ce que tu as déjà... ?
Objectif de l’activité 
Évoquer des expériences ponctuelles ou extraordinaires
Mise en route
Lisez avec les apprenants le titre de l’activité. Demandez-
leur s’ils ont déjà joué à un jeu basé sur cette question.
Vous pouvez ensuite leur faire tirer au hasard des papiers
sur lesquels vous aurez marqué des questions amusantes
ou valorisantes pour les apprenants, en mélangeant
propositions réalistes et propositions absurdes ou
extraordinaires. Évitez surtout les questions gênantes et il
n’est pas question de dévoiler leur vie privée en classe.
Voici dix propositions, qui peuvent évidemment être posées
plusieurs fois par et à différents élèves, être complétées et/
ou adaptées au contexte des élèves.
- Est-ce que tu as déjà chanté dans un karaoké ?
- Est-ce que tu as déjà dormi dans un igloo ?
- Est-ce que tu as déjà fabriqué un objet avec tes mains ?
- Est-ce que tu as déjà rêvé en français ?
- Est-ce que tu es déjà allé(e) dans un autre pays ?
- Est-ce que tu as déjà vu une star en vrai ?
- Est-ce que tu as déjà passé une nuit sans dormir ?
- Est-ce que tu es déjà monté(e) sur un éléphant ?
- Est-ce que tu es déjà passé(e) à la télé ?
- Est-ce que tu as déjà fait un « Draw my life » ?
Posez une question à un premier élève. Il y répond avant
de poser la question qu’il a tirée à un autre élève, et ainsi
de suite jusqu’à ce que tout le monde ait répondu à une
question et en ait posé une autre.

Déroulement  Nos outils (page 31) et à en réaliser les activités.
A. Piste 06
ll Demandez aux apprenants de lire l’énoncé de l’activité,
afin de deviner combien de personnes ils vont entendre
dans le document audio (3 personnes) et à quoi va
ressembler leur conversation (un jeu).
ll Annoncez aux apprenants qu’ils vont devoir essayer
d’identifier le nom du jeu, mais aussi son principe.
ll Passez les vingt premières secondes de l’enregistrement
(deux fois si nécessaire). Demandez-leur quel est le
nom du jeu.
Corrigés
Ils jouent au « détecteur de mensonges ».
Voir transcription page 122 du livre.
ll 
Demandez-leur ensuite : c’est quoi, comme jeu  ?
Qu’est-ce qu’ils font ? Une personne dit une phrase.
Les autres doivent deviner si c’est vrai ou si c’est
faux.
ll 
Pour aider les apprenants à comprendre le principe du
jeu, vous pouvez écrire au tableau :
Vrai ≠ faux
Vérité ≠ mensonge
Dire la vérité ≠ mentir
B. Piste 06
ll 
Invitez les apprenants à prendre connaissance de
l’énoncé et des propositions du tableau. Assurez-vous
qu’ils les comprennent.
ll Écoutez la conversation en entier. Laissez le temps aux
élèves de réaliser l’activité.
ll Faites une nouvelle écoute de la conversation en entier
pour que les apprenants complètent et vérifient leurs
réponses.
ll Faites une mise en commun.
Corrigés
1. Vrai.
2. Vrai.
3. Faux (son rêve était un mensonge).
4. Vrai (il n’a jamais rêvé d’aller au collège en pyjama).
ll 
Faites une dernière écoute en attirant l’attention des
apprenants sur les adverbes déjà, jamais, toujours et
encore.
ll Demandez aux élèves de se les expliquer mutuellement
(ou tout au moins de faire des hypothèses), en s’appuyant
sur les phrases de l’activité et celles du deuxième
encadré de la colonne « Nos outils » page 27.
2
ll Puis invitez-les à consulter le point 4 de la double page
ll Maintenant, demandez aux apprenants de consulter le
dernier cadre de la colonne « Nos outils » page 27.
ll Écrivez au tableau non, oui et si. Demandez aux
apprenants si si remplace oui ou non (oui). Demandez-
leur quel est le plus fréquent en français (oui). Enfin,
proposez-leur de faire des hypothèses sur les contextes
où on emploie si. Ils peuvent s’exprimer dans d’autres
langues que le français si besoin.
ll Faites une mise en commun, puis invitez les apprenants
à vérifier leurs hypothèses en se rendant au point 3 de
la page 31, avant d’en réaliser l’activité.
C.
ll 
Invitez les apprenants à lire l’énoncé de l’activité et à
rédiger trois expériences personnelles : deux vraies et
une fausse.
ll Si les élèves vous demandent du vocabulaire, n’hésitez
pas à les aider ou encouragez-les à consulter un
dictionnaire.
ll Une fois que les apprenants ont rédigé leurs expériences,
proposez-leur de former des binômes pour se corriger
mutuellement.
D.
ll Les élèves forment des groupes de 3 à 5 apprenants.
ll 
Une personne commence à lire une expérience. Elle
explique les termes nouveaux si elle en a utilisé pour
rédiger son expérience.
ll Après lecture de chaque proposition, les autres doivent
deviner si elle est vraie ou fausse. Ceux qui devinent
juste gagnent un point.
Pour aller plus loin
ll En groupes ou en binômes, les apprenants choisissent
une célébrité ou un personnage fictif. Après quelques
recherches en ligne, ils écrivent quatre phrases en son
nom en utilisant un adverbe dans chacune. Les phrases
doivent être vraies.
ll À tour de rôle, les élèves de chaque équipe lisent leurs
quatre phrases (ou cinq/six s’il y a des groupes de
trois, cinq ou six élèves). Les élèves des autres équipes
doivent deviner de qui il s’agit. Par exemple :
Élève 1 d’une équipe : J’ai toujours aimé chanter.
Élève 2 de la même équipe : Je n’ai jamais chanté avec
Michael Jackson.
Élève 3 de la même équipe : J’ai déjà chanté avec Emi-
nem et avec Shakira.
Élève 4 de la même équipe  : J’ai encore changé de
coupe de cheveux.
Élève d’une autre équipe : Rihanna !
Élève de la première équipe : Oui !
31
 2
Au fil du temps
OBJECTIF DE LA LEÇON 3 
Parler d’un souvenir ou d’un oubli
OBJECTIFS SPÉCIFIQUES des activités
de la double page
►►parler de collections et de leur constitution
►►pouvoir s’excuser et comprendre des excuses
►►choisir des mots qui nous plaisent en français
►►parler de la mémoire
►►évoquer des souvenirs et des oublis
►►utiliser les indéfinis tout, quelque chose, rien
1. L
 es collections
Objectif de l’activité 
Parler de collections et de leur constitution
Mise en route
Si vous avez une collection, vous pouvez en apporter une
photo en classe. Dites aux apprenants  : Je collectionne
les... et montrez-leur votre collection. Puis demandez-
leur si eux-mêmes font une collection. Proposez-leur
d’expliquer ou de dessiner les choses qu’ils collectionnent
pour demander le nom de ces choses en français. Écrivez
au tableau les collections déclarées par les élèves. Si aucun
ne déclare de collection, vous pouvez leur demander, d’une
façon plus générale, quelles sont les choses fréquemment
collectionnées (timbres, maillots de foot, peluches, voitures
miniatures, etc.).
Déroulement
A. question à plusieurs personnes — souvent dans la rue,
ll Proposez aux élèves d’observer les images de l’activité.
S’ils connaissent déjà certains termes, encouragez-les
à les donner dès ce moment-là. Demandez-leur  : Ces
photos représentent des collections ? Oui. À quoi le
voit-on ? Il y a beaucoup de choses sur les photos.
ll Ensuite, demandez aux apprenants de lire les étiquettes.
Proposez aux élèves de se répartir les mots nouveaux
dans des dictionnaires, pour s’expliquer mutuellement
leur sens sans passer par les images. Voici quelques
exemples de définitions :
- U n porte-clés, c’est pour accrocher des clés.
- Un cerf-volant est un objet en toile ; on le tient
avec une ficelle et il vole dans le ciel.
- Un hérisson est un animal. Il pique.
- On utilise les pièces de monnaie pour payer.
32
ll Demandez aux élèves de réaliser l’activité
individuellement avant de faire une mise en commun.
Corrigés
De gauche à droite et de haut en bas : des cerfs-volants,
des timbres, des pièces de monnaie, des porte-clés,
des cartes postales, des mots, des hérissons.
ll 
Demandez-leur leurs opinions sur les six collections,
quelles sont celles qu’ils trouvent belles ou pas,
intéressantes ou pas, originales ou pas, faciles ou
difficiles, etc.
B. Piste 07
ll 
Invitez les apprenants à lire l’énoncé et assurez-vous
qu’ils le comprennent. Expliquez-leur qu’un micro-
trottoir, c’est quand un journaliste pose la même
mais pas toujours (salons, plages, écoles, cafés, etc.).
ll 
Annoncez aux élèves qu’ils vont faire une première
écoute du micro-trottoir pour répondre à la première
question de l’énoncé  : Quels objets collectionne
chaque personne ?
ll 
Demandez les réponses à différents apprenants.
Les objets collectionnés sont  : les cerfs-volants, les
hérissons, les mots.
ll Invitez
les apprenants à lire les étiquettes de l’activité.
Assurez-vous que les élèves les comprennent  : ils
doivent associer une collection à chaque personne et
l’âge auquel elle a commencé ou arrêté sa collection.
ll 
Invitez les élèves à faire des hypothèses sur le
sens du verbe «  décider  » (en s’appuyant sur leurs
compétences en anglais, entre autres). Faites observer

aux apprenants les constructions mises en valeur dans
le premier encadré de la colonne « Nos outils » :
- arrêter
- arrêter de + verbe à l’infinitif  Canada.
- décider de + verbe à l’infinitif
ll Rappelez-leur les constructions vues dans la leçon 1 :
- commencer
- commencer à + verbe à l’infinitif  leur entourage (famille, amis, voisins, connaissances).
- continuer
- continuer à / de + verbe à l’infinitif
ll Faites une deuxième écoute en arrêtant l’enregistrement
après chaque interview, pour laisser aux apprenants le
temps de réunir les informations données par chaque
collectionneur.
ll Faites une deuxième écoute pour que les apprenants
puissent compléter et vérifier leurs réponses.
ll Faites une mise en commun.
Corrigés
La femme adulte a commencé à collectionner les
cerfs-volants à vingt-sept ans.
L’homme adulte a arrêté de collectionner les hérissons
à quarante ans.
L’adolescente a décidé de collectionner des mots à
douze ans.
Voir transcription page 122 du livre.
ll 
Maintenant, proposez aux élèves d’écouter le micro-
trottoir une fois de plus et de relever la façon dont le
journaliste s’adresse à chaque personne.
Il tutoie l’adolescente, mais il vouvoie l’homme et la
femme adulte.
Aux adultes, il dit « Monsieur » et « Madame ».
Il s’excuse avant de parler aux personnes.
ll 
Proposez aux apprenants de consulter le deuxième
encadré de la colonne « Nos outils » page 29, ainsi que
le cadre « Voc + » pour connaître différentes manières
de s’excuser en français.
Pour en savoir plus
ll 
En Europe francophone, les termes «  Monsieur  »
(pour les hommes) et «  Madame  » (pour les femmes)
s’utilisent, comme le vouvoiement, pour marquer le
respect et/ou la distance. On les utilise donc surtout
avec les gens qu’on ne connaît pas ou peu et toujours
en vouvoyant (on ne tutoie pas quelqu’un qu’on appelle
ainsi). Dans certains contextes, ils sont très fréquents,
les élèves français appellent souvent leur professeur(e)
« Monsieur » ou « Madame ».
ll 
Le terme «  Mademoiselle  » servait, autrefois, pour
s’adresser aux femmes qui n’étaient pas encore
mariées (ou dont on supposait qu’elles n’étaient pas
mariées). Ce terme est très malpoli dans plusieurs pays
francophones, dont la Suisse et le Québec. Il est de plus
en plus controversé en France et en Belgique. Dans ces
2
deux pays et au Luxembourg, l’option « Mademoiselle »
a d’ailleurs été supprimée des documents officiels,
comme c’était depuis longtemps le cas en Suisse et au
C.
ll 
Demandez aux apprenants de penser à une collection
qu’ils font eux-mêmes ou que fait une personne de
Proposez aux apprenants qui n’ont pas de collectionneurs
autour d’eux ou qui ne veulent pas parler de leur
collection personnelle, de discuter de collections de
célébrités (voir variante ci-après).
ll Demandez aux apprenants de former des binômes et
de s’interroger mutuellement sur la collection qu’ils ont
choisie (la leur ou celle d’une autre personne). Les élèves
peuvent chercher le lexique dont ils ont besoin dans un
dictionnaire ; aidez-les s’ils ont du mal à le trouver.
ll L’apprenant qui interroge et écoute prend des notes afin
de pouvoir répondre aux questions suivantes :
- Qui fait cette collection ?
- Quels sont les objets collectionnés ?
- Quand est-ce que cette collection a commencé ?
- Combien d’objets y a-t-il (plus ou moins) dans cette
collection ?
- Est-ce que cette collection continue encore ?
ll Si les élèves ne connaissent pas toutes les réponses
à ces questions, ils peuvent inventer ou dire tout
simplement qu’ils ne savent pas.
Pour aller plus loin
ll Quand chacun des deux élèves a parlé de sa collection
à l’autre, il ou elle se tourne vers son voisin et lui décrit
la collection présentée par son camarade, en précisant
quand son camarade ne savait pas. Par exemple :
La mère de Jad collectionne les bandes dessinées.
Elle collectionne surtout les BD de science-fiction et
les mangas. Elle a commencé à trente ans. Elle a
beaucoup de BD, mais Jad ne sait pas combien. Elle
continue sa collection ; elle n’a pas arrêté.
Variante
ll 
Pour aller plus loin ou pour aider les élèves qui soit
n’ont pas de collection, soit ne désirent pas en parler en
classe, vous pouvez leur proposer des cartes avec des
collections de stars. Comme celles-ci, par exemple :
La chanteuse Ève Angeli collectionne les poupées
manga.
La chanteuse Beyoncé collectionne les perruques.
Le chanteur Johnny Halliday collectionne les bottes.
L’acteur Tom Hanks collectionne les machines à écrire.
L’actrice Nicole Kidman collectionne les pièces de
monnaie.
L’actrice Demi Moore collectionne les poupées en
porcelaine.
L’actrice Laura Smet collectionne les anges.
Le réalisateur Quentin Tarantino collectionne les jeux
de société. Etc.
33
 2 i
f
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enptse
ll Les apprenants peuvent aussi faire des recherches pour
voir si des célébrités qu’ils aiment ont une collection
et partager les informations qu’ils trouvent sur cette
collection de star.
D. ll 
ll 
Demandez aux apprenants si, parmi les objets
collectionnés, il y a des mots qui leur ont plu (anges,
hérissons, mangas, timbres, etc.) et notez leurs
réponses au tableau.
ll Dites alors à chacun de choisir individuellement une
expression ou un mot existant en français (n’importe
lequel). Il s’agit d’un choix subjectif : ils choisissent une
expression ou un mot qui leur plaît ou les intéresse
particulièrement parce qu’il est beau, drôle, utile, bizarre,
etc., soit par sa sonorité, soit par sa ou ses significations.
ll Invitez maintenant vos apprenants à l’écrire, en vérifiant
son orthographe dans un dictionnaire si besoin.
ll Formez des groupes de 3 à 5 et demandez aux
apprenants de comparer leur choix.
Pour aller plus loin
ll Engroupes, les apprenants peuvent réaliser une affiche
avec leurs mots ou expressions, en leur choisissant des
formes d’écritures, des couleurs, des illustrations...
ll 
Une autre option est la création d’un nuage de mots.
Plusieurs logiciels ou sites permettent d’en générer
facilement. Entre autres  : Wordle  : http://www.
wordle.net/  ; Tagxedo  : http://www.tagxedo.com/  ;
Worditout : http://worditout.com
ll 
Quand le nuage ou l’affiche de chaque groupe est
terminée, affichez ou projetez-les et invitez les élèves
à présenter leurs créations à la classe (chacun disant
quelque chose à propos du mot qu’il a choisi).
Pour aller plus loin (bis)
ll Proposez aux apprenants de faire leur propre collection
de mots tout au long de l’année, en notant les mots et
expressions qui leur plaisent ou qui les intéressent dans
un carnet, dans leur téléphone, etc.
ll Si l’idée leur plaît, faites un suivi régulier des collections
en proposant, à chaque cours, à un élève de partager
une pièce de sa collection avec la classe.
2. Souvenirs souvenirs
Objectif de l’activité  directement, suivis de de, ou suivis de que/quand/qui/
Évoquer des souvenirs et des oublis
Mise en route
Écrivez le mot «  souvenirs  » au tableau. Demandez aux
apprenants s’ils connaissent ce mot et ce à quoi il leur
fait penser. Si les souvenirs sont, pour eux, seulement des
objets, amenez-les à faire des hypothèses jusqu’à ce qu’ils
trouvent aussi l’autre signification, plus immatérielle : des
choses qu’on retient, qu’on garde en mémoire.
34
A.
ll 
Invitez
les apprenants à observer le document.
Demandez-leur de déterminer le type du document et
combien de personnes s’expriment.
Ce sont des messages Whatsapp. Il y a 3 personnes.
Ensuite, demandez aux apprenants de faire une
première lecture des messages. Dites-leur de s’aider du
contexte et de s’appuyer sur les mots qu’ils connaissent
déjà, ainsi que sur les émoticônes pour comprendre le
sens global.
ll Invitez-les à répondre à la question de l’énoncé. Faites
une mise en commun.
Corrigés
Ils parlent de leur premier souvenir.
B.
ll Invitezles apprenants à lire l’énoncé et les étiquettes.
Demandez-leur de chercher, par deux ou en groupes, un
exemple pour chaque étiquette. Quand les apprenants
ne comprennent pas certains mots, incitez-les à s’aider
mutuellement et, si aucun d’entre eux ne peut donner
le sens d’un terme, à chercher dans un dictionnaire (le
premier qui trouve la signification a gagné).
ll 
Maintenant, proposez aux apprenants de réaliser
l’exercice. Puis faites une mise en commun.
Corrigés
Xian se souvient d’un lieu et d’une odeur.
Tanja se souvient d’un événement.

ll Demandez aux apprenants si Léo se souvient de
quelque chose. Non. Comment le sait-on  ? Incitez-
les à relever, dans les messages, trois verbes liés à la
mémoire. Notez leurs réponses au tableau : se souvenir,
se rappeler, oublier.
ll Invitez-les
à consulter la colonne « Nos outils » page 29
pour vérifier leurs réponses.
Pour en savoir plus
ll En principe, on se souvient de quelque chose et on se
rappelle quelque chose (sans de). Mais la plupart des
francophones emploient spontanément les deux verbes
combien etc., sans distinction et sans aucune gêne
pour la communication. Le plus important est donc que
les apprenants retiennent que ces deux verbes sont
synonymes et qu’ils peuvent s’en servir lorsqu’ils en
auront besoin en français.
ll 
Demandez-leur lesquels de ces verbes ont la même
signification (se souvenir et se rappeler)  ; puis, quel
verbe signifie le contraire (oublier).

ll 
Invitez alors les apprenants à observer les phrases
suivantes :
J’ai tout oublié.
Je ne me souviens de rien.
ll 
Amenez-les à comprendre que ces deux phrases
expriment la même chose et que tout et rien sont aussi
des contraires.
ll 
Vous pouvez proposer aux apprenants, en groupes,
de combiner différemment les éléments de ces deux
phrases pour exprimer l’idée contraire. Donnez-leur en
exemple : J’ai tout oublié ≠ Je n’ai rien oublié.
ll Faites une mise en commun.
Je ne me souviens de rien. ≠ Je me souviens de tout.
ll Proposez aux apprenants de se rendre à la page 31 pour
réaliser l’activité du point 5.
ll 
Pour faciliter la transition avec l’activité C, demandez
aux apprenants qui, dans les messages, se souvient de
choses vécues avant six ans (Xian), à l’âge de six ans
(Tanja) et seulement après six ans (Léo).
ll Demandez-leur alors s’ils ont des souvenirs de leur petite
enfance, avant l’âge de six ans. N’attendez qu’une réponse
2
par oui ou non (sauf évidemment si des apprenants
veulent en dire plus : l’expression spontanée est une des
meilleures façons d’apprendre) et passez au point C.
C.
ll 
Invitezles apprenants à lire l’énoncé et les exemples.
Quand ils les ont compris, invitez les élèves à discuter,
en binômes, de leurs premiers souvenirs.
ll 
Ils peuvent s’aider des catégories proposées en B si
aucun souvenir ne leur vient aisément à l’esprit. Ils
peuvent aussi inventer un souvenir s’ils le souhaitent.
ll 
Passez dans la classe pour répondre aux éventuelles
questions des apprenants et les aider s’ils ont besoin
d’un coup de pouce.
Pour aller plus loin
ll 
Proposez aux apprenants de ramener un objet, une
photo en relation avec un souvenir et de le présenter à
la classe.
C’est un lapin en peluche. Il s’appelle Pitchoun.
Mon frère me l’a offert quand je suis née.
35
 2
Nos outils
RÉCAPITULATIF DES POINTS DE
GRAMMAIRE ET DE PHONÉTIQUE
►►le passé composé
►►vouvoiement et tutoiement
►►oui et si
►►les adverbes de temps : déjà, jamais, encore,
toujours
►►les sons [ã] et [õ]

1. Le passé composé 3. Oui et si

A. F.
Jeanne est née à Lyon. Elle a grandi à Lille. Elle a fait ses 1. Oui. / Non. (selon expérience personnelle de l’apprenant)
études à Bordeaux. Après, elle a déménagé à Paris. Elle est 2. Oui. / Non.
souvent partie en vacances en Allemagne. Il y a deux ans, 3. Si. / Non.
elle est revenue à Lyon où elle a trouvé du travail. 4. Oui. / Non.
5. Si. / Non.
Vous pouvez profiter de la correction de cet exercice pour 6. Si. / Non.
indiquer aux apprenants que, lorsque le verbe au passé
composé est accompagné d’un adverbe, ce dernier se place
souvent au milieu du verbe conjugué, soit entre l’auxiliaire et 4. Les adverbes de temps
le participe. Mais ne pénalisez pas les élèves s’ils placent les
adverbes de façon anarchique : l’objectif de cet exercice est G.
d’apprendre les formes du passé composé, pas la place des 1. – As-tu déjà rencontré une personne célèbre dans la
adverbes. rue ? – Non, jamais.
2. J ’ai toujours adoré le violoncelle ; c’est ma passion.
B. 3. Elle a encore risqué sa vie, cette année. Elle fait un
Récits libres, à l’oral. métier dangereux.
4. Je n’ai jamais oublié mes amis de l’école primaire.
C. 5. T u as encore perdu tes clefs ? Tu perds toujours tout !
Productions libres, à l’écrit.
H.
Productions orales libres.
2. Vouvoiement et tutoiement
D. 5. Tout, quelque chose, rien
1. Tutoiement.
2. Vouvoiement. I.
3. Tutoiement. 1. – Tu as trouvé quelque chose pour compléter ta
4. Vouvoiement. collection ? – Non, rien !
5. Tutoiement. 2. – Il ne vous manque rien pour le match de demain ?
– Non, c’est bon, on a tout !
E. 3. Raconte-moi quelque chose . Un souvenir de ton
Productions orales libres. enfance, par exemple.
4. Il lui est arrivé quelque chose qui a changé sa vie.

36

Phonétique
Les nasales [ã] et [õ]
Objectif
Identifier et prononcer les sons [ã] et [õ]
Mise en route
En groupe-classe, à l’oral seulement, expliquez aux apprenants
que vous allez travailler les sons [ã] (comme dans « encore »)
et [õ] (comme dans «  non  »). Demandez-leur quels sont les
mots qu’ils connaissent qui comportent ces sons.
Écrivez les propositions au tableau en les organisant en 3
colonnes : une colonne pour les mots avec [ã], une pour les
mots avec [õ] et une troisième colonne pour les mots avec
les deux sons (pour le cas où ils en proposeraient, même
s’ils sont beaucoup moins nombreux).
En les soulignant, faites observer aux apprenants les
différentes graphies de ces deux sons : en/an/em/am pour
[ã] ; on/om pour [õ].
Faites prononcer les mots réunis par les apprenants.
Encouragez-les à exagérer si cela leur rend la prononciation
plus facile ou plus ludique.
Gardez les mots au tableau comme aide-mémoire durant
l’activité de phonétique.
Déroulement Piste 08
ll Proposez aux élèves d’ouvrir le livre à la page 31 et de lire à
voix haute les mots écrits dans le tableau, colonne par colonne.
ll Demandez-leur s’ils comprennent ces mots. Incitez-
les à s’expliquer mutuellement les mots inconnus ou
oubliés (avant de chercher dans le dictionnaire ou de
leur donner vous-même l’explication). La plupart de ces
mots ont été vus dans l’unité, mais il est normal que
les apprenants ne retiennent pas l’ensemble du lexique.
L’entraide entre apprenants est primordiale parce
qu’elle permet de renforcer à la fois la compréhension
de ceux qui écoutent l’explication de leurs pairs, et la
mémorisation des élèves qui expliquent.
ll Invitez-les à lire l’énoncé et assurez-vous qu’ils ont bien
compris l’activité. Ils vont entendre quatre phrases et le
dernier mot de chacune sera l’une des propositions de
chaque colonne. À eux de noter sur leur cahier de quel
mot il s’agit.
ll Maintenant, expliquez aux apprenants qu’ils vont
entendre un des mots de chaque colonne dans une
phrase et qu’ils doivent deviner de quel mot il s’agit.
ll Faites écouter les phrases aux apprenants une première
fois.
ll Faites une deuxième écoute en faisant une pause après
chaque phrase pour laisser le temps aux apprenants de
noter ou cocher le mot entendu.
ll Demandez aux apprenants de vérifier leurs réponses en
les comparant avec leur voisin.
2
ll Si nécessaire, faites une troisième écoute.
ll Faites
ll 
une mise en commun.
Demandez-leur s’ils ont compris le sens de chaque
phrase, encouragez-les à se les expliquer mutuellement
si besoin. Montrez-leur que ces phrases n’auraient aucun
sens si elles finissaient par les autres mots proposés
dans le tableau (il n’existe pas de cailloux blonds, sauf
dans la poésie  ; on ne dit pas des messages, on les
laisse, les écrit ou les envoie, etc.)
Corrigés
1 2 3 4
passion volants blancs mensonges
Voir transcriptions page 122 du livre.
ll 
Faitesune dernière écoute pour que les apprenants
puissent ré-entendre les mots en contexte après la
correction commune. Proposez-leur de répéter les
phrases entières.
Pour aller plus loin 
ll 
Faites ajouter par les élèves les mots de l’activité au
tableau, en les rangeant dans les colonnes dessinées
lors de la « mise en route ». Le mot « mensonge » va
dans la colonne des mots contenant les deux sons, que
vous pouvez appeler la colonne « Joker ».
ll Éventuellement, les élèves peuvent compléter les 3
colonnes par d’autres mots auxquels ils auront pensé
durant l’activité. Ils peuvent aussi ajouter des mots
contenant ces sons glanés dans les pages de l’unité
(« Argentine », « concours », « quarante », « collection »,
etc.)
ll Si la colonne «  Joker  » est trop vide, vous pouvez les
amener à trouver quelques mots contenant les deux
sons grâce aux devinettes suivantes.
ll 
Les chanteurs et chanteuses chantent des...
(chansons).
ll Quand je ne suis pas triste, je suis... (content/
contente).
ll Quand ça dure beaucoup de temps, ça dure...
(longtemps).
ll Dans un sandwich parisien classique, il y a du beurre
et du... (jambon).
ll Si je danse avec toi, nous... (dansons).
ll Laissez aux apprenants le temps de bien lire tous les
mots écrits au tableau. En mémoriser quelques-uns les
aidera à réussir le jeu suivant.
ll Effacez ou cachez le tableau.
ll Expliquez aux apprenants que le but du jeu est de
réaliser, tous ensemble, une chaîne de mots en alternant
des mots avec [ã] et des mots avec [õ], sans répétition
possible (les jokers, en revanche, sont autorisés), et que
si un élève se trompe, il faudra tout reprendre au début.
37
 2 N o s ou tils
ll Placez-vous dans un coin de la salle. Commencez par
dire un mot vu dans l’unité (« enfance » par exemple). Si
vous avez commencé par un mot en [ã], l’élève le plus
proche doit dire un mot en [õ], puis son voisin un mot
en [ã], et ainsi de suite jusqu’à ce que toute la classe ait
participé à la chaîne sans qu’aucun mot ne soit répété
(homophones exceptés). Acceptez non seulement les
noms, adjectifs et verbes (conjugués ou pas), mais aussi
les déterminants, prépositions, conjonctions, etc. si les
élèves en proposent.
ll 
Si un élève se trompe, placez-vous dans un autre
endroit de la salle et lancez un autre mot à l’élève le
plus proche, etc.
38
ll Faites
preuve d’indulgence pour permettre de finir une
chaîne si la classe n’est pas loin d’y arriver.
Pour en savoir plus
[ã] : ce phonème se prononce avec la bouche un peu moins
ouverte que pour le [a], les lèvres arrondies et la pointe de
la langue vers les dents du bas.
[õ] : ce phonème commence comme le son [o] avec les lèvres
arrondies, presque fermées, la langue touchant le palais.
C’est en faisant passer l’air par le nez qu’on transforme le
son [o] en [õ].

MAG.
com
Les nouvelles stars du Net
Objectif 
Parler du succès des vidéos en ligne et des
vlogueurs/vlogueuses qui les réalisent
Présentation des documents 
►►photographies de 3 jeunes francophones devenus
célèbres grâce à leurs vidéos sur YouTube
►►textes présentant le parcours et les vidéos de ces 3
stars du Net
Mise en route
Questionnez vos apprenants sur leurs expériences et leurs
goûts en matière de vidéos en ligne  : Est-ce que vous
regardez des vidéos sur Internet ? Si oui, comment (sur
YouTube, Vimeo, d’autres chaînes)  ? Quelles vidéos
vous intéressent  ? De quoi parlent-elles  ? Est-ce que
vous regardez les vidéos de blogueurs ou blogueuses/
youtubeurs ou youtubeuses ? Est-ce que vous suivez des
vidéoblogueurs (vous regardez souvent les vidéos d’une
même personne) ? Pourquoi ?
Incitez les apprenants à partager leurs bonnes ou
mauvaises expériences en réutilisant les expressions vues
dans l’unité  2 («  c’est bien  », «  c’est pas génial  »,«  c’est
cool », « c’est nul », « c’est bof », etc.). Prêtez bien attention
à ce qu’ils disent, notez les thèmes qui les intéressent et les
activités qui leur plaisent, car elles peuvent vous donner des
idées d’activités motivantes à mettre en place.
Déroulement  musique, coiffure, sciences, mode, informatique, etc.
ll Invitez
les apprenants à observer le Mag.com et à faire
des hypothèses, à partir du titre et des images, sur le
thème de la double-page. Proposez-leur de décrire
brièvement les trois photos en leur posant des questions :
Combien de personnes vont être présentées ? Trois
personnes. Qui sont-elles, des garçons ou des filles ?
Il y a une fille et deux garçons. Est-ce qu’ils sont
jeunes ou vieux ? Ils sont jeunes. Pourquoi parle-t-on
d’eux  ? Ce sont des stars./Ils sont connus./Ils sont
célèbres. Où sont-ils célèbres  ? Sur Internet. Si les
apprenants font d’autres propositions sur la raison pour
laquelle on parle de ces jeunes, ne les reprenez pas et
proposez-leur de vérifier leurs hypothèses en lisant le
texte introducteur.
2
ll 
Demandez-leur de répondre, en groupe-classe, aux
questions a et b de la page 32 pour une compréhension
globale du thème du Mag.com.
Corrigés
a. Les vlogueurs font des vidéos et les postent sur
Internet./Les vlogueurs se filment et mettent leurs
vidéos en ligne.
b. L’actualité, le maquillage, les jeux vidéo, la
littérature, l’humour...
ll 
Demandez alors aux apprenants  : connaissez-vous
d’autres thèmes de vidéos en ligne qui ne sont pas
cités dans le texte  ? Les réponses sont évidemment
libres  ; vous pouvez compléter les propositions des
élèves avec les thèmes suivants  : sport, cinéma,
ll Ensuite, posez-leur quelques questions pour les aider
à comprendre les détails du texte (en leur permettant
évidemment de le relire). Avec quoi les vlogueurs
font des vidéos ? (Avec un smartphone. / Avec une
petite caméra.) Où font-ils leurs vidéos, en général ?
(Chez eux./À la maison./Dans leur chambre.) Quelles
vidéos ont beaucoup de succès ? (Les vidéos avec de
l’humour. Les vidéos drôles./Les vidéos d’humoristes.)
ll Assurez-vous qu’ils aient compris le texte et encouragez-
les à s’expliquer mutuellement les passages ou termes
difficiles, en les accompagnant si besoin.
ll Invitez ensuite les élèves à lire la question c au bas de
la page 32. Vous pouvez diviser la classe en groupes de
trois élèves, qui se répartissent entre :
39
 2
- ceux qui lisent la présentation de Nine Gorman,
- ceux qui lisent la présentation de Thomas Gauthier,
- ceux qui lisent la présentation de Dany Caligula
ll 
Les élèves s’expliquent ensuite mutuellement le
parcours de chaque vlogueur.
ll 
Faites une mise en commun, en acceptant différentes
réponses et formulations  : les informations générales
comme les détails. C’est en discutant à plusieurs que
les élèves construisent ensemble les réponses.
Corrigés
c. Tous sont devenus célèbres avec des vidéos sur
YouTube.
Nine Gorman est devenue une star en conseillant des
romans/avec des vidéos sur la littérature fantastique/
des livres et des séries de science-fiction, etc.
Thomas Gauthier est devenu célèbre avec des vidéos
humoristiques/amusantes/drôles...
Dany Caligula est célèbre pour ses vidéos de
philosophie/ses chroniques sur l’amour, le travail, la
liberté, etc.
ll Demandez-leur enfin (question d) si un ou plusieurs de
ces vlogueurs les intéressent et pourquoi, s’ils ont envie
de regarder leurs vidéos.
Pour aller plus loin  Objectif
ll 
En fonction des réponses des élèves à la question d,
proposez-leur de chercher, choisir et regarder une vidéo
d’un de ces youtubeurs pour indiquer :
- de quoi elle parle, quel est son thème
- si elle est courte ou longue
- si elle a l’air drôle ou pas
- si elle leur plaît / les intéresse ou pas.
ll 
Indiquez-leur qu’ils n’ont pas besoin de comprendre
tout ce qui est dit dans la vidéo. Les youtubeurs parlent
parfois très vite et il y a beaucoup d’implicites culturels ;
il est donc normal que des apprenants de niveau
A2 ne les comprennent pas. Cette activité a d’abord
pour objectif de connaître quelques youtubeurs très
appréciés des jeunes francophones.
ll 
Rappelez-leur qu’ils peuvent utiliser les expressions
apprises dans l’unité 1 pour noter ce qui leur a plu et ne
leur a pas plu dans la vidéo.
ll 
À ceux qui ne sont intéressés par aucun de ces trois
vlogueurs, vous pouvez proposer de regarder une vidéo
de Solange-te-parle contre les canons de beauté (
https://www.youtube.com/watch?v=U_cHKUTfybg),
ou sur ses cheveux ( https://www.youtube.com/
watch?v=REFXeMz4p-w), des vidéos de mode et
maquillage pas comme les autres qui ont beaucoup de
succès auprès des jeunes francophones.
40
ll 
Proposez aux apprenants, seuls ou à deux, de faire
des recherches sur un vlogueur ou une vlogueuse
de leur pays ou d’un autre pays, francophone ou non
francophone, peu importe.
ll Invitez-les à préparer une présentation en notant :
- son nom ou pseudonyme,
- le pays où il/elle vit,
- l’année où il/elle a commencé à faire des vidéos,
- les thèmes qu’il/elle aborde,
- les moyens de communication qu’il/elle utilise (chaîne,
site, blog, réseaux sociaux, etc.),
- pourquoi ses vidéos sont intéressantes (s’ils ont choisi
quelqu’un qu’ils apprécient).
ll Proposez aux apprenants d’illustrer leur présentation
par une capture d’écran de vidéo.
ll Puis, invitez les apprenants à présenter leur vlogueur
ou vlogueuse au reste de la classe.
MAG Le « Draw my life »
.tv de Natacha Birds
 
Voir et comprendre un « Draw my life »
Présentation du document
Vidéo d’une créatrice et illustratrice qui présente 3 étapes
de sa vie, qui sont aussi 3 aspects de sa vie
Mise en route
S’ils ne l’étaient pas déjà avant, les apprenants ont été ini-
tiés au concept du « Draw my life » dans la leçon 2. Vous
pouvez cependant leur demander de rappeler de quoi il
s’agit, s’ils ont regardé des « Draw my life » récemment (si
oui, en quelles langues ?), et si cela les a intéressés.
Annoncez-leur ou amenez-les à deviner que la vidéo de
cette unité est un « Draw my life ».
Compréhension globale
1.
ll Invitez-les à lire les questions du point 1 avant de regarder
la vidéo. Ces questions portent sur le support  ; elles
permettent d’attirer leur attention sur la diversité des
supports et façons de communiquer dans une vidéo, les
partis pris visuels et matériels, car ils devront prendre des
décisions de ce type lorsqu’ils réaliseront leur projet final.
ll Encouragez-les à s’expliquer mutuellement le lexique
des questions et propositions, aidez-les pour les termes
qu’aucun élève ne peut expliquer aux autres.
ll Ensuite, faites-leur visionner la vidéo une première fois.
Laissez-leur le temps de répondre avant de faire une
mise en commun en groupe-classe.

ll Demandez-leur ce qu’ils pensent des choix artistiques
de la blogueuse : dessiner sa vie sur une seule feuille,
utiliser la peinture, écrire au lieu de parler...
Corrigés
a. De la peinture et du papier.
b. Avec des phrases écrites.
Compréhension détaillée
2.
ll 
Invitez les apprenants à prendre connaissance des
trois questions du point 2. Assurez-vous qu’ils les ont
comprises.
ll Visionnez une deuxième fois la vidéo, une troisième fois
si besoin, puis laissez un moment aux apprenants pour
compléter ou relire leurs notes.
ll Faites une mise en commun, vous pouvez proposer aux
apprenants de repasser les moments de la vidéo qui les
ont aidés à répondre aux questions, ou si les apprenants
ne sont pas d’accord ou doutent sur certains points.
Corrigés
a. Étape 1 : quand elle a commencé à créer/dessiner/
tenir un blog. Étape 2 : quand elle a rencontré son
mari/qu’elle est tombée amoureuse. Étape 3 : quand
elle a eu un enfant. (les apprenants peuvent aussi
constater qu’elle s’est mariée en 2012, etc.).
b. Réponses subjectives. On peut imaginer, d’après les
durées qu’elle indique, qu’elle est adolescente ou en
tout cas très jeune quand elle commence à dessiner ;
qu’elle est dans la vingtaine quand elle rencontre
son mari, et qu’elle a autour de 30 ans à la naissance
de son enfant.
c. L’enfance et la vieillesse ne sont pas évoquées. On
en sait très peu sur son adolescence.
2
3.
ll Proposez aux apprenants de former des groupes de 3
à 5 élèves.
ll 
Invitez-les à imaginer ensemble trois autres
événements de la vie de Natacha Birds, en précisant si
ces événements ont eu lieu avant, pendant ou après les
moments qu’elle a dessinés dans son « Draw my life ».
ll 
Précisez bien aux apprenants qu’ils sont libres
d’inventer des événements très plausibles (naissance,
premier dessin d’enfant, apprentissage de l’écriture,
etc.) ou plus extraordinaires (tour du monde, obtention
du prix Nobel de la mode — qui n’existe pas, mais on ne
sait jamais —, etc.)
ll 
Proposez-leur d’écrire ces événements sur une feuille
et de les illustrer, s’ils le souhaitent, par des dessins ou
des images trouvées en ligne ou dans des magazines.
ll 
Faites une mise en commun  : les groupes montrent
les événements qu’ils ont imaginés et répondent aux
éventuelles questions de leurs camarades.
ll 
Discutez ensemble des vies imaginaires de Natacha.
Est-ce qu’elles se ressemblent ou se complètent ?
Retrouvez les vidéos d’À plus 2, accompagnées de
plus d’activités et de vidéos supplémentaires
dans le PACK DVD d’À plus 2.
41
 Notre projet final
Dessiner la vie d’un personnage
fictif ou d’une célébrité
OBJECTIFS 
►►présenter une biographie
►►choisir et ordonner des événements
►►faire dialoguer images et légendes
►►s’entraîner à la narration avec des supports visuels
Matériel 
►►selon les choix des élèves et le matériel disponible  :
feutres, crayons, peinture, grandes feuilles, tableau
blanc, feuilles cartonnées, tablettes graphiques,
logiciel de dessin ou de retouche, etc.
Avant de commencer
Lisez avec les apprenants le titre du projet final et
assurez-vous qu’ils le comprennent. Réfléchissez avec
eux au matériel et aux techniques dont ils pourraient
avoir besoin et qui leur seraient aisément accessibles.
►►Supports papier  : affiches, blocs à dessins, crayons,
feutres, peinture, pastels, collages, etc.
►►Supports éphémères  : tableaux blancs avec feutres
adéquats, tableaux noirs avec craies, etc.
►►Supports numériques : logiciels de dessin/de retouche/
de montage de photos/de diaporama qu’ils peuvent
utiliser.
►►Pour filmer (en option) : caméra ou smartphone.
Faites aussi un point sur les compétences et expériences
des élèves en matière de dessin, d’informatique, de
vidéo, etc. afin de valoriser les compétences multiples
présentes dans la classe.
Déroulement par phases
Invitez les apprenants à réfléchir sur les avantages et
inconvénients de chaque option proposée dans le titre :
- raconter la vie d’un personnage fictif (un personnage de
film, série, BD, roman, etc.) peut donner une plus grande
liberté d’invention, mais les informations sur son passé
peuvent être inexistantes ou difficiles à trouver ;
- raconter la vie d’une célébrité, donc d’une personne
réelle, peut sembler plus facile, mais ils ne trouveront
pas forcément toutes les données qu’ils cherchent  ;
ils trouveront peut-être des informations inexactes ou
contradictoires sur Internet (rumeurs, etc.).
Il leur reste toujours la possibilité d’inventer ou de broder
un peu sur la vie de leur personnage. Mais ils devront
bien choisir ce personnage et être prêts à en changer
si les informations qu’ils connaissent ou qu’ils trouvent
sont soit insuffisantes, soit peu inspirantes.
42
Dites-leur qu’ils vont devoir travailler en autonomie,
mais que vous serez là pour les aider en cas de besoin.
Si vous le jugez nécessaire, faites avec vos apprenants
une récapitulation rapide des ressources qu’ils devront
mobiliser dans cette activité. Vous pouvez aussi leur signaler
où se trouvent, dans le livre, le lexique et la grammaire dont
ils auront besoin.
PHASE 1  
La biographie
ll 
Les apprenants forment des groupes de 3 à 5
personnes et chaque groupe discute du personnage
ou de la célébrité dont ils aimeraient raconter la vie.
Dites-leur qu’ils ne sont pas obligés de choisir une
personnalité francophone. Le plus important est
que cette personne ou ce personnage intéresse les
apprenants eux-mêmes, car ils auront ainsi beaucoup
plus envie de raconter sa vie en français.
ll 
Si les élèves d’un groupe ne sont pas d’accord sur
le choix du personnage, incitez-les à présenter les
avantages et inconvénients des différentes options,
sans en faire une affaire personnelle, afin de choisir
celle qui est la meilleure pour le groupe.
ll 
Chaque groupe fait ensuite des recherches, en se
répartissant les sites à consulter, par exemple. Les
uns consultent alors Wikipédia, d’autres le site officiel
de la personne ou de la série/du film/du roman,
d’autres des articles de journaux ou de magazines,
des sites de fans, etc.
ll 
Invitez-les à noter tous les événements de la vie
de leur personnage/célébrité qui leur semblent
pertinents (ils feront un tri après), sans oublier la
 Unité
date et le lieu de l’événement, ainsi que le site où ils
ont trouvé l’information. Indiquez-leur que noter la
source (le site) leur permettra de choisir, entre deux
informations contradictoires, laquelle est la plus fiable
(celle du site le plus digne de confiance).
ll Par une mise en commun à l’intérieur de chaque groupe,
les élèves sélectionnent entre 4 et 6 événements de la
vie de leur personnage/célébrité qui leur semblent les
plus intéressants.
PHASE 2
Les dessins et légendes
ll Les élèves décident de l’ordre qu’ils vont donner aux
événements. Ils peuvent choisir l’ordre chronologique,
qui est souvent celui des «  Draw my life  ». Mais
ils peuvent aussi choisir de raconter la vie de leur
personnage/célébrité à l’envers, ou selon un ordre qui
leur parait logique au vu des événements qu’ils ont
trouvés (regroupant, par exemple, les échecs et les
succès, les chances et les malchances, en les reliant
selon des critères géographiques, etc.).
ll Les élèves écrivent une phrase par événement, qui
deviendra la légende du dessin, en utilisant les temps
adéquats selon l’ordre dans lequel ils racontent la vie
de leur personnage/célébrité.
ll Pour la partie visuelle de la biographie, les apprenants
peuvent soit dessiner/peindre eux-mêmes les
événements, réaliser des collages d’images imprimées
d’Internet ou découpées dans des magazines. Ils
peuvent bien évidemment mêler les deux techniques.
Enfin, ils peuvent créer des images grâce à des
logiciels de dessin, de montage photo en ligne ou
d’animation ( www.gimp.org  ; https://krita.org,
http://drawisland.com  ; http://flockdraw.com  ;
www.artrage.com www.pixton.com/fr/).
ll Enfin, les élèves choisissent comment disposer leurs
légendes : les intègrent-ils aux illustrations comme dans
le « Draw my life » de Natacha Birds ? Les écrivent-ils
dans des bulles de BD ? En font-ils des sous-titres ? etc.
PHASE 3 
La présentation
ll Les élèves préparent un texte, un peu plus étoffé que
les légendes, pour raconter la vie de leur personnage/
célébrité. Ils se répartissent les passages à lire et
les éventuelles manœuvres techniques lors de la
présentation et réfléchissent à la mise en scène de la
biographie dessinée.
ll 
Chaque groupe présente la vie de son personnage/
sa célébrité à la classe et répond aux éventuelles
questions.
ll 
Si les élèves disposent du matériel et que l’idée leur
plaît plus, ils peuvent filmer leur présentation à part, à
la manière des « Draw my life » en ligne, et ensuite la
projeter dans la classe. Cette option est la plus efficace
pour ce qui est de l’apprentissage et la mémorisation,
puisqu’elle leur permet de refaire des prises autant de
fois que nécessaire, et donc de dire et redire plusieurs
fois leur texte en français. C’est aussi une option qui
permet aux plus timides de s’exprimer, puisque, dans de
nombreux « Draw my life », on ne voit pas la personne
qui parle.
Et maintenant…
ll 
Proposez aux apprenants de faire une exposition avec
les différents « Draw my life » qu’ils ont réalisés. Cette
exposition peut réunir des vies dessinées en format
papier ou en vidéo. Les élèves ayant réalisé des vidéos
peuvent aussi imprimer des captures d’écran.
ll Si cela est possible, vous pouvez inviter d’autres classes
à venir la visiter.
ll Pour rendre la visite plus ludique et donc plus
intéressante, les élèves-auteurs peuvent préparer des
cartes avec les noms des célébrités ou personnages
dont ils ont dessiné la vie. Les élèves des autres classes
devront alors retrouver la vie dessinée de chacun des
noms qu’ils ont reçus.
43
 éss
UUnnitiét

Tes
t 11eett22

Teste tes connaissances !

1 --Tu parles à … ? 9 --Tu … une application pour
a. qui apprendre le français ?
b. quoi a. connais

c. quand b. connaît
c. sais
2 --… tu ne cherches pas la
solution sur Internet ? 10 --Ils … réparer un ordinateur.
a. Comment a. connaissent
b. Qu’est-ce que b. connaît
c. Pourquoi c. savent
3 --… tu fais ? 11 --Vous … voyagé dans toute
a. Quel l’Europe.
b. Qu’est-ce que a. avez

c. Quoi b. avons
c. ont
4 -- Tu fais .... ?
a. quel 12 --Elles sont … au cinéma. 17 --Je vais arriver trop tard, j’ai
b. qu’est-ce que a. allé … dix minutes de retard.
b. allée a. jamais
c. q
 uoi
c. allées b. déjà
5 --Je n’ai reçu … message. c. toujours
a. certains 13 --Il … tombé de vélo.
b. aucun a. as 18 --Pour les vacances, nous
b. est allons … en Bretagne.
c. quelques a. très
c. ont
6 --Je connais … sites pour b. hier
regarder des films en 14 --Tu as … un message à tes
c. toujours
français. parents ?
a. souvent a. envoie 19 --Attends une minute, j’ai
b. quelques b. envoyée oublié .... dans ma chambre.
a. quelque chose
c. tous c. envoyé
b. tout
7 --J’ai perdu … les photos de 15 --Bonjour Monsieur, … bien ?
c. rien
mon téléphone. a. il va
a. certaines b. tu vas 20 --Tu es sûr que tu ne veux … ?
b. quelques a. quelque chose
c. v ous allez
c. toutes b. tout
16 --Tu ne pars pas demain ?
c. rien
8 --C’est très bien de passer --…, à 11h.
une journée … smartphone. a. Oui
a. par
b. Non
b. sauf
c. sans
c. S
i
Note : /20

44

formatique !
is en cours d’in
nça
: L e fra
 N L
►D
Les logiciels libres
Objectifs
►►mieux connaître la « culture libre » en informatique
►►savoir ce qu’est un logiciel libre
►►connaître quelques logiciels libres et leurs fonctions
Mise en route
Demandez aux apprenants s’ils savent ce qu’est un logiciel
(un programme informatique) et demandez-leur quels
logiciels ils connaissent.
Déroulement
1.
ll 
Invitez les apprenants à lire le texte introducteur
et demandez-leur s’ils connaissent Wikipédia, s’ils
l’utilisent, s’ils y ont déjà participé.
ll Demandez-leur ce qu’est Wikipédia et amenez-les à
en donner une définition (une encyclopédie gratuite et
collective sur Internet où des personnes écrivent ce
qu’elles savent sur un sujet).
ll Invitez-les à faire des hypothèses sur le sens du mot
«  partage  » et dire ce qu’on peut «  partager  » avec
Internet (photos, musique, vidéos, etc.) ou sans Internet
(de la nourriture, un espace, des moments, etc.).
ll Proposez-leur de lire l’énoncé de l’activité. Demandez-
leur quel va être le contenu du texte qu’ils vont lire. (Le
texte est une définition d’un logiciel libre).
ll Invitez-les à lire la définition une première fois,
individuellement. Ensuite, posez-leur quelques questions
pour les aider à comprendre le texte.
Qu’est-ce qu’un logiciel libre ? C’est un programme
informatique.
Qui peut l’utiliser ? Tout le monde.
Qu’est-ce qu’on peut faire avec un logiciel libre ?
On peut l’utiliser, l’étudier, le changer / l’adapter,
le reproduire / le copier et le partager.
Est-ce que le code des logiciels libres est un code secret ? Non.
Est-ce que les logiciels libres sont gratuits ? Beaucoup,
mais pas tous.
ll  Invitez les apprenants à lire les particularités des
logiciels libres proposées sous la définition. Assurez-
vous qu’ils en comprennent le sens. Dans le cas
contraire, encouragez ceux qui ont compris les termes à
les expliquer aux autres.
ll Ensuite, proposez-leur de lire le texte une deuxième fois
pour cocher les particularités des logiciels libres.
ll Faites une mise en commun.
Corrigés
Les particularités des logiciels libres sont la liberté
d’accès et le partage.
Comme la majorité des logiciels libres sont gratuits, la
gratuité peut éventuellement être ajoutée, si les élèves le
jugent pertinent, mais il faudra bien leur préciser que tous
les logiciels gratuits ne sont pas libres et tous les logiciels
libres ne sont pas gratuits.
12
UUnnitiété
2.
ll 
Dites aux apprenants que certains logiciels libres sont
très connus et qu’ils en utilisent certainement. Proposez-
leur de regarder les logos de l’activité. Demandez-leur
s’ils les connaissent.
ll Ensuite, invitez les apprenants à lire les étiquettes.
Aidez-les ou incitez-les à s’entraider pour comprendre
les mots inconnus ou oubliés.
ll Puis, demandez aux apprenants d’associer chaque logo
à sa fonction.
ll Faites une mise en commun en demandant à un
apprenant : « À quoi sert Firefox ? » Après avoir répondu,
l’élève interrogé demande à un autre apprenant à quoi
sert le logiciel suivant. Et ainsi de suite jusqu’à retrouver
la fonction des six logiciels.
Corrigés
Firefox sert à naviguer sur Internet.
Libre Office Writer sert à écrire un texte.
GIMP sert à retoucher des images.
Audacity sert à éditer des sons, de la musique.
Wordpress sert à créer un blog ou un site Internet.
VLC Media Player sert à regarder des vidéos.
3.
ll 
Maintenant, proposez aux apprenants, en binômes, de
chercher sur Internet des informations sur un autre
logiciel libre.
ll Lors de leur présentation à la classe, les élèves peuvent
donner le nom du logiciel, sa date de création, sa ou ses
fonctions. Il est également intéressant qu’ils expliquent
s’ils l’ont essayé ou pas, s’ils l’utilisent ou non et quelle
est leur opinion sur ce logiciel.
Pour aller plus loin
ll Proposezà vos apprenants de regarder cette animation
de France Télévisions et Milan Presse, «  C’est quoi le
code informatique  ?  »  http://www.1jour1actu.com/
info-animee/cest-quoi-le-code-informatique/.
45
 ►►D NNLL
D
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12
Les ombres
Objectifs
►►comprendre le phénomène de l’ombre
►►reconnaître les ombres d’objets et d’animaux
►►faire des ombres chinoises

Matériel
Lampes de poche, feuilles blanches, crayons et gommes.

Mise en route
Demandez aux apprenants de lire le texte introducteur. Invitez-
les à proposer, en binôme, une définition des termes : lumière,
opaque, à travers, forme sombre, ombre. Indiquez-leur qu’ils
peuvent définir ces mots par des dessins, des schémas, des
objets de la classe, des mimes, etc.
Faites une mise en commun.
Expliquez aux apprenants qu’ils vont faire des activités autour
des ombres.
Déroulement
1.
ll 
Proposez aux apprenants d’observer les images. Puis
invitez-les à lire les étiquettes. S’ils ne connaissent pas
tous les mots, encouragez-les à s’aider mutuellement
pour en trouver le sens.
ll 
Ensuite, demandez aux apprenants d’associer chaque
étiquette à l’image qui lui correspond.
ll Faites une mise en commun.
Corrigés
Images de gauche à droite : une fenêtre, une lampe, des
parasols, une clé et son porte-clés, un arbre.
ll 
Demandez aux apprenants si toutes les ombres leur
semblent pareilles (netteté, taille, intensité). Faites-leur
remarquer que les ombres de la lampe et des parasols
sont floues alors que celles de la clé et de l’arbre sont
nettes.
ll 
Demandez-leur de parler à deux de la ou des ombres
qu’ils préfèrent.
2. A.
ll Proposez aux apprenants de former des binômes et de
lire l’énoncé. Réunissez avec eux le matériel nécessaire.
ll Ensuite, faites en sorte que la classe soit dans une semi-
pénombre (en éteignant les lumières, en baissant un peu
les stores, les rideaux, etc.). Il n’est pas nécessaire d’être
dans l’obscurité complète pour observer les ombres.
ll Invitez les apprenants à numéroter quatre feuilles de 1
à 4 (une pour chaque expérience proposée). Demandez-
leur de se répartir les rôles, que chacun dessine deux
ombres et manipule deux fois la lampe et l’objet.
ll Faites une mise en commun.
Corrigés
1. L’ombre est grande.
2. L’ombre est petite.
3. L’ombre est compacte et reste tout près / autour de
l’objet.
4. L’ombre s’étire et s’allonge loin de l’objet.
B.
ll 
Maintenant, proposez aux apprenants de lire les
questions et propositions de l’activité B. Chaque élève
de chaque binôme prend ensuite une lampe de poche.
Ils cherchent ensemble la réponse aux questions en
éclairant l’objet à différentes distances.
ll Faites une mise en commun.
Corrigés
1) L’objet a plusieurs ombres.
2) L’ombre de la lampe la plus proche est plus foncée.
3.
ll 
Expliquez à vos apprenants que les ombres sont très
utilisées dans la photographie, le cinéma, la bande
dessinée, la danse, etc., et qu’il existe un art théâtral qui
s’appelle le théâtre d’ombres.
ll On les appelle « ombres chinoises » en français, car
on pense que cet art est né en Chine. Demandez aux
apprenants comment on appelle les « ombres chinoises »
dans les autres langues qu’ils connaissent.
ll Expliquez-leur que les ombres chinoises se pratiquent
avec les mains, avec tout le corps, avec du papier/du
bois découpé, avec des marionnettes, etc. Demandez
aux apprenants s’ils ont déjà fait des ombres chinoises,
s’ils en connaissent.

46
  N
►D
L : L
e fran ç a is en co
urs de physique ! Unité
2
A. ll 
Vous pouvez leur indiquer les sites suivants pour leurs
ll Invitez les apprenants à observer les ombres chinoises et à recherches :
leur associer le nom de l’animal de chaque étiquette. - Comment réaliser des ombres chinoises avec des mains ou
ll 
Si les élèves ne connaissent pas les noms des animaux, des figurines http://fr.wikihow.com/r%C3%A9aliser-
montrez une photo de chaque animal à la classe. des-ombres-chinoises
ll Proposez aux apprenants de vérifier leurs réponses en les - Exemples d’ombres chinoises avec les mains http://
comparant avec celles d’un camarade. www.latoilescoute.net/Theatre-d-ombres-chinoises
ll Faites une mise en commun. ll Enfin, prévoyez un écran/drap blanc et une lampe pour que
les élèves puissent présenter leur ombre à la classe. Les
Corrigés autres élèves doivent deviner ce qui est représenté.

Images de gauche à droite : un éléphant, un chien, une Pour aller plus loin
chèvre, un cygne. ll Proposez aux apprenants de former des groupes de 3 à 5
et de créer une petite saynète de théâtre d’ombres.
ll Invitez-les à inventer une courte histoire (ou à recréer un

B. conte célèbre) sous forme de dialogues.

ll Proposez-leur de jouer leur saynète devant les autres
ll 
Invitez les apprenants à rechercher sur Internet, en
binôme, comment faire d’autres ombres chinoises, soit élèves, avec éventuellement de la musique, une voix off,
avec leurs mains, soit en dessinant et découpant leurs etc.
ll Filmez ou laissez filmer les performances des élèves qui
propres figurines.
le souhaitent.

47
 s
on Unité
c a t i
m un i 1 et 2
C o m

Vous savez déjà faire beaucoup

de choses !
Objectif
Faire un bilan général de toutes les connaissances ac-
quises au cours des unités 1 et 2

Déroulement
ll 
Expliquez aux apprenants que cette activité sert
à revoir les savoirs et savoir-faire acquis dans les
deux unités précédentes.
ll Formez des groupes de 3 à 5 apprenants. Donnez-
leur de grandes feuilles de papier ainsi que des
feutres de différentes couleurs.
ll Demandez à chaque groupe d’écrire le titre d’un des
savoir-faire de la page. Attribuez-en un à chaque
groupe afin que tous soient utilisés et qu’aucun ne
soit répété.
ll Chaque groupe utilise une fiche d’une couleur
différente. À présent, chaque groupe doit formuler
une phrase en relation avec le titre du savoir-faire
écrit sur la fiche de couleur.
ll Chaque groupe passe ensuite la fiche au groupe
se trouvant à droite ou bien derrière. Précisez que
maintenant, chaque groupe doit ajouter une phrase
sur la fiche qu’il vient de recevoir.
ll Au tour suivant, les groupes doivent à nouveau
formuler une phrase et passer la fiche à un autre
groupe, etc.
ll Pour résumer, sur chaque fiche de couleur, chaque
groupe aura inscrit une phrase en rapport avec le
savoir-faire demandé.
ll Demandez ensuite aux apprenants de disposer les
fiches sur les murs. Attribuez chaque fiche à un
groupe et donnez-leur une minute pour corriger les
fautes éventuelles.
ll Au bout d’une minute, tapez dans vos mains, les
groupes tournent et ont une minute pour corriger
une autre fiche. Procédez de la sorte jusqu’à ce que
chaque groupe ait vu toutes les fiches.
ll Vous pouvez ensuite prendre quelques fiches (celles
où il y a eu beaucoup de corrections ou de contre-
corrections par exemple) et proposer une correction
collective.

48
 3
Remonter le
Unité te m
ps

Objectifs de l’unité
Dans cette unité, les élèves vont apprendre à voyager dans le temps en français. Ils apprendront à
évoquer et comparer des moments, des époques différentes, grâce à l’imparfait, aux déterminants
démonstratifs et aux comparatifs. Ils s’entraîneront à parler de changements, de ressemblances et
de différences avec, entre autres, les outils grammaticaux de la restriction (ne... pas encore, ne...
plus). Ils apprendront au passage les formules qui permettent de communiquer par lettre aussi
bien que par mail. Ils découvriront des personnalités et inventions historiques, ainsi que des façons
de jouer avec l’Histoire (jeux de rôles, jeu des inventions, etc.). La tâche finale est la réalisation
d’un voyage en images dans le temps, à l’époque de leur choix.

MISE EN ROUTE
Indiquer aux apprenants que « remonter le temps » signifie « aller/voyager dans le passé ».
Demandez-leur s’ils connaissent des machines à remonter le temps, élément classique de la
science-fiction, pour les aider à comprendre si besoin. Demandez-leur s’ils connaissent des
moyens plus réalistes de « voyager » dans le passé. Les objets, les photos, les histoires racontées
ou écrites, les musées, les livres et magazines, les monuments, les dessins et tableaux, etc.

Contenus

Communicatif Grammaire Lexique Phonétique

►►comparer le présent ►►l’imparfait ►►la correspondance ►►prononcer (ou pas)
au passé ►►les comparatifs les consonnes
►►les formules rituelles
finales
►►parler de ►►ne… pas encore/ne… (anniversaire, vœux...)
(plus et plus)
changements plus
►►les périodes
personnels et ►►croire que et croire à historiques
historiques
►►les démonstratifs ce, cet,
►►les ressemblances et
►►communiquer par cette, ces
différences
courrier ►►l’appartenance : de, à
►►évoquer des époques ►►la restriction : juste,
différentes seulement, ne… que
►►situer dans le temps (à
cette époque, etc.)

Notre projet final

MAG Les jeux de rôles
Faire un voyage .COM « grandeur nature »

dans le temps en
MAG Jeu de rôles « grandeur
images .tv nature »

49
 3
Quand j’étais enfant
OBJECTIF DE LA LEÇON 1 
Comparer le présent au passé
OBJECTIFS SPÉCIFIQUES des activités de la
double page
►►décrire des états passés avec l’imparfait
►►comparer une même personne
à deux époques de sa vie
►►parler de changements personnels
(apparence, habitudes, goûts, etc.)
►►raconter ses croyances d’enfant
►►indiquer qu’une chose est finie/passée
1. J’étais comme ça !
Objectifs de l’activité  ll Faites une mise en commun qui permet aux apprenants
Observer et écouter des comparaisons entre présent et
passé
Comparer comment on était avant et comment on est
maintenant
Mise en route
Cherchez des photos de personnes célèbres dans leur
enfance / adolescence et à l’âge adulte (2 photos par célébrité  :
une « avant » et une « maintenant »). Vous pouvez prendre
des photos d’acteurs ou de chanteurs qui ont commencé
très jeunes. Par exemple  : Daniel Radcliffe, Emma Watson
et Rupert Grint, les acteurs principaux de la série «  Harry
Potter » ; les jeunes acteurs de la série américaine Modern
Family (Ariel Winter, Nolan Gould, Rico Rodriguez II), Dakota
Fanning, Leonardo DiCaprio, Nathalie Portman, Jennifer
Lawrence, Claire Danes, Justin Timberlake, etc. Adaptez vos
recherches aux goûts et références de vos apprenants.
Imprimez et découpez les photos. Répartissez-les, séparées,
dans la classe. Expliquez aux apprenants qu’ils doivent se
poser des questions pour retrouver celui ou celle de leurs
camarades qui a l’autre photo de sa célébrité.
- T’as qui, toi ?
- Moi, j’ai Leonardo DiCaprio avant.
- Elle, je sais pas qui c’est. Elle est adulte, elle est blonde...
- Je la connais ! C’est Dakota Fanning maintenant.
Déroulement
A. - Ah, tu trouves  ? Pour moi, Joana a beaucoup
ll 
Proposez aux apprenants d’observer les photos et de
les décrire, oralement, en binômes. Laissez quelques
minutes aux apprenants pour décrire chaque image au
50
présent. Invitez-les à élaborer la description physique.
C’est une petite fille. Elle est brune. Elle porte une
veste marron.
de se remettre en mémoire les outils de la description
physique vue dans À plus 1.
ll Demandez alors de lire la consigne et posez-leur des
questions pour vous assurer qu’ils ont compris qu’il
s’agit des photos de deux sœurs, dans leur enfance
et maintenant. Demandez-leur  : Quel âge ont-elles
sur chaque photo  ? Est-ce qu’il y a une grande dif-
férence d’âge entre elles ? Les adolescentes qui ont
prêté leurs photos au manuel sont vraiment sœurs et
ont deux ans d’écart. Elles avaient 5-6 ans et entre 11
et 14 ans quand ces photos ont été prises. Mais laissez
les apprenants faire des hypothèses  ; ils ne sont pas
censés savoir tout cela pour discuter des photos. Tant
que leurs propositions sont plausibles, il n’y a que des
bonnes réponses.
ll Indiquez-leur bien que les photos de gauche sont celles
d’Estelle et que celles de droite sont celles de Joana.
Cela facilitera grandement leur compréhension orale et
évitera les malentendus lors des discussions en classe.
ll Demandez-leur aussi : Quel âge ont-elles sur chaque
photo ? Est-ce qu’il y a une grande différence d’âge
entre elles ? Vous trouvez qu’elles se ressemblent ?
Elles ont beaucoup changé entre les deux photos ?
Il s’agit d’appréciations subjectives, il n’y a donc pas de
bonnes ni de mauvaises réponses.
- E stelle a beaucoup changé et Joana a un peu
changé.
changé. Mais Estelle, pas beaucoup.
ll S’ils
trouvent qu’au moins une des deux sœurs a chan-
gé, demandez-leur : Qu’est-ce qui a changé ?

Ses/Leurs vêtements, ses/leurs cheveux, son/leur vi-
sage, son/leur sourire...
ll Pour les aider dans leur comparaison, inscrivez un + et
un - au tableau et demandez-leur s’ils savent comment
se disent ces signes en français. Laissez-leur d’abord
la possibilité de se souvenir de plus et moins (entrevus
dans la page sur les mathématiques dans À plus 1, aidez-
les seulement si aucun élève ne donne les réponses.
ll Ensuite, dessinez un = et indiquez-leur qu’il existe (à
part «  égal(e)  ») deux mots en français pour traduire
cette relation  : autant et aussi. N’entrez pas tout de
suite dans les détails, il leur suffit, pour l’instant, de
comprendre que ces deux termes marquent une relation
d’équivalence.
ll Invitez-les alors à utiliser plus et moins pour comparer
les photos des deux sœurs en utilisant le présent —
chaque chose en son temps. Elles sont plus grandes
maintenant. Elles ont les cheveux plus longs. Estelle
est plus brune que Joana. Etc.
B. Piste 09
ll 
Maintenant, invitez les apprenants à écouter la
conversation entre Estelle et Joana.
ll Demandez-leur, lors de la première écoute, de se
concentrer sur cette question : De quoi elles parlent ?
ll Après l’écoute, demandez-leur  : Qu’est-ce qu’elles
font  ? Elles parlent de leurs photos d’enfance / Elles
regardent un album de photos. Assurez-vous ainsi
de leur compréhension globale avant d’entrer dans
les détails. Elles parlent de quoi  ? Elles parlent de
leurs cheveux/de vêtements (jupes, robes, jeans)/
de musique (guitare, chanter)/de sport/de leurs
caractères (timide, sympa).
ll 
Puis, invitez les apprenants à lire les étiquettes et à
entourer les thèmes qu’ils y retrouvent. Répondez à
leurs éventuelles questions de lexique ou sur le sens
des propositions inscrites dans les étiquettes. Assurez-
vous qu’ils les ont comprises.
ll Faites-leur écouter la conversation une deuxième fois.
Laissez-leur quelques instants pour compléter leurs
réponses. Invitez-les à comparer leurs réponses avec
celles d’un(e) camarade. Faites une troisième écoute
pour que les élèves puissent vérifier leurs hypothèses.
ll Faites une mise en commun.
Corrigé
Leurs cheveux étaient différents.
Leurs vêtements n’étaient pas les mêmes.
Joana était moins timide.
Voir transcription page 123 du livre.
ll Proposez une dernière écoute si les élèves le souhaitent.
ll Maintenant, invitez les apprenants à relire les étiquettes
pour relever les verbes (étaient/habitaient/était/
faisait/connaissaient/avaient).
3
ll Demandez-leur de retrouver l’infinitif de chaque verbe
(être/habiter/être/faire/connaître/avoir).
ll Puis, demandez-leur à quel moment se situent ces
actions ou situations (avant/dans le passé/dans leur
enfance/quand elles étaient petites). Demandez-
leur si ces actions ou situations sont arrivées une fois
ou si elles étaient régulières, répétées ou continues
(régulières/répétées/continues). Est-ce qu’elles sont
au passé composé ? Non.
ll Expliquez alors aux apprenants que ces verbes sont à
l’imparfait, un temps utilisé pour décrire une situation
durable, une action répétée ou une habitude passée.
ll Invitez-les à consulter la colonne Nos outils page 41
puis rendez-vous à la page 46 pour réaliser les activités
du point 1.
ll Ensuite, demandez-leur de proposer, en groupe-classe,
des explications sur pourquoi le comparatif se construit
parfois avec plus et parfois avec plus de. Dites-leur que
l’explication est la même pour aussi et autant.
ll Il y a deux façons complémentaires d’expliquer ce point
de façon simple — on ne demande pas aux apprenants de
niveau A2 de maîtriser toutes les nuances d’une langue.
En général, plus ou moins tout seul et aussi portent
sur la qualité (avant un adjectif, donc). Plus de et moins
de, comme autant de, se réfèrent fréquemment à la
quantité (avant un nom, donc).
qualité quantité
plus plus de
moins + adjectif moins de + nom
aussi autant de
ll Proposez aux apprenants de vérifier leurs hypothèses
en consultant le point 2 de la page 46. Invitez-les à poser
des questions pour éclaircir leurs doutes et à s’entraider
si certains élèves comprennent plus difficilement.
ll Proposez aux apprenants de faire l’activité C du point 2
— pas l’activité D pour le moment, car ils verront les
comparatifs irréguliers plus loin, dans la leçon 3.
C.
ll Les apprenants forment des binômes et se racontent
mutuellement comment ils étaient quand ils étaient
petits.
ll La centration sur des éléments physiques, comme
dans l’exemple du manuel, sur des traits de caractère
(J’étais plus timide.) ou sur des états (J’étais très
heureuse. / J’étais tout le temps malade.) a pour but de
leur faciliter la tâche. En commençant seulement avec
le verbe être à l’imparfait, ils intègrent progressivement,
en douceur, l’imparfait dans leur «  boîte à outils  »
personnelle. Cependant, si des élèves utilisent déjà ou
essaient d’utiliser d’autres verbes pour s’exprimer (Je
riais beaucoup. / J’avais un chien.), encouragez-les
vivement et aidez-les si besoin.
51
 ant
3 Qu
M i,ncd’
oa ejs’ét t…
a is en f
Variante
ll Demandez aux apprenants d’apporter une photo d’eux
quand ils étaient enfants. Ils se mettent en binômes,
mais ne se montrent pas leurs photos. Chacun(e)
imagine (ou se souvient de) comment était l’autre
quand il ou elle était petit(e). Selon leur préférence,
soit ils rédigent, soit ils dessinent le portrait de l’autre
en enfant. Quand les deux portraits sont faits, chacun
sort sa photo et la compare à l’oral au portrait rédigé ou
dessiné par son ou sa camarade.
- T u m’as fait les cheveux super longs. Mais ils étaient
beaucoup plus courts.
- Ah non, je n’étais pas aussi moche  ! J’étais très
beau quand j’étais petit.
D. on lire ce texte ? Sur Internet. Qu’est-ce que c’est ? Un
ll 
Proposez aux apprenants d’écrire un court texte dans
lequel ils comparent ce qu’ils faisaient avant, et ce qu’ils
font maintenant.
ll Afin de préparer la rédaction, proposez un remue-
méninges pour faire surgir des idées et voir de quelles
ressources ils auront besoin pour rédiger leur texte.
Notez les tournures utiles selon leurs exemples  : Je
faisais (du/de la)... /Je ne faisais pas (de)... ; Je jouais...
/ Je ne jouais pas ; J’allais... /Je n’allais jamais... ; etc.
ll Laissez-les écrire tranquillement leur texte, en restant
à leur disposition s’ils ont des questions, des doutes,
une requête, etc.
ll Proposez aux apprenants qui le souhaitent de lire leur
texte à la classe ; ne les forcez pas s’ils sont réticents,
il s’agit d’un texte qui parle d’eux-mêmes, donc difficile
à exposer devant la classe. S’il y a des volontaires,
laissez-les lire sans les interrompre (les fautes écrites
se corrigent à l’écrit), félicitez-les et remerciez-les.
Variante
ll Proposez aux apprenants de rédiger un texte sur
leurs goûts d’avant et leurs goûts actuels : J’aimais.../
J’adorais... /Je n’aimais pas... /Je détestais...
ll Pour augmenter les interactions orales, plutôt que d’écrire
un texte, proposez-leur d’en discuter en groupes de 3 à 5.
2. Je croyais…
Objectifs de l’activité 
Découvrir et partager des croyances enfantines.
Parler d’une croyance révolue
Mise en route
Sans dire de quoi il s’agit, écrivez au tableau trois exemples de
croyances enfantines adaptées aux contextes et références
culturelles des apprenants. Par exemple : le Père Noël ; les
Rois Mages qui apportent des cadeaux en Espagne  ; la fée
des dents de lait en Italie ; la poupée à chagrin qu’on met sous
l’oreiller au Pérou ; les fantômes, loups, épouvantails, sorciers,
52
génies et autres monstres locaux qui font peur aux enfants ;
etc. Choisissez des exemples de choses auxquelles seuls les
enfants croient — à la différence des superstitions qui peuvent
être partagées par les adolescents et les adultes. Écrivez
leur nom, si possible, dans une langue compréhensible pour
tous vos apprenants. Ensuite, demandez aux apprenants de
dire ce que ces trois personnages/créatures ont en commun.
Ils n’existent pas./C’est pour les enfants.
Demandez s’ils connaissent d’autres croyances enfantines,
locales ou pas, et ajoutez leurs propositions à la liste.
Déroulement
A.
ll Invitez les élèves à observer le document de l’activité et à
déterminer le type de document dont il s’agit. Vous pouvez
les guider en leur posant les questions suivantes : Où peut-
article de blog. De quoi parle le texte ? De souvenirs
d’enfance./De choses qu’il croyait./De cinéma...
ll Invitez les apprenants à lire l’énoncé et assurez-vous
qu’ils l’ont compris. Proposez-leur de lire le texte une
première fois individuellement et de prendre des notes
pour répondre aux questions de l’énoncé.
ll Proposez aux apprenants de relever leurs difficultés de
lexique ou de grammaire. Demandez aux apprenants qui
les comprennent d’expliquer les termes ou tournures
que d’autres ne comprennent pas. N’intervenez que
pour nuancer, préciser une explication, ou si aucun élève
ne peut expliquer aux autres.
ll Ensuite, invitez les élèves à répondre à la première
question de l’activité, en binôme.
ll Faites une mise en commun.
Corrigé
Joël croyait :
- à la Petite Souris ;
- au Père Noël ;
- aux extraterrestres ;
- que des monstres étaient cachés sous son lit ;
- que les lumières s’éteignaient quand elles voulaient ;
- que les acteurs dans les films étaient vraiment leurs
personnages.
L’ordre et la formulation sont seulement indicatifs  : dans
les activités de compréhension, la compréhension des
apprenants doit l’emporter sur la correction grammaticale.
ll Ensuite, demandez aux apprenants s’ils croyaient les
mêmes choses quand ils étaient petits. Et vous, vous
croyiez que des monstres étaient cachés sous votre
lit ? Oui, sous mon lit aussi il y avait des monstres.
Vous croyiez à la Petite Souris ? Non, moi je ne
croyais pas à la Petite Souris.
ll Vous pouvez leur demander quel est le sens du verbe
croire dans ce contexte : penser que quelqu’un ou quelque
chose existe alors que ce n’est pas le cas. Vous pouvez
brièvement rappeler que croire a différents sens selon les

contextes : supposer, faire confiance, avoir la foi (religieux).
Faites-leur observer que, dans cette page de blog, croire
est suivi de que avant une action (verbe) et de à/au/aux
avant une chose ou une créature (nom ou groupe nominal).
ll Maintenant, demandez aux apprenants s’ils se
souviennent des significations d’encore, abordées
dans l’unité 2 (voir page 31). Incitez les élèves qui s’en
souviennent à les rappeler aux autres. Si ce n’est pas le
cas, expliquez qu’encore indique une action qui continue
ou un état qui dure (c’est aussi un des sens de toujours).
ll Proposez-leur de chercher une expression signifiant le
contraire de encore dans le blog de Joël. S’ils peinent
à la trouver, conseillez-leur de regarder dans la colonne
«  Nos outils  » (ne plus). S’ils proposent ne... pas
encore — et ce serait bien compréhensible —, aidez-les
à comprendre que ne... pas encore est le contraire de
déjà, qu’ils ont vu dans l’unité 2.
ll Aidez-les à comprendre le sens de ne... plus qui indique
qu’une action ou situation qui existait ou se réalisait
dans le passé n’existe pas ou ne se réalise pas dans
le présent. Ne... plus indique qu’il y a un passé, un
« avant » différent : quelque chose a changé ou est fini.
ll Vous pouvez écrire ces exemples au tableau et leur
demander d’en proposer d’autres avec leurs propres
activités ou expériences.
Il ne joue pas au foot. = Il ne joue jamais au foot. OU
D’habitude, il joue au foot, mais pas aujourd’hui (il va
peut-être jouer demain ou la semaine prochaine).
Il ne joue plus au foot. = Avant il jouait au foot, mais il a
arrêté ; c’est fini.
ll Proposez aux apprenants de se rendre à la page 47 pour
réaliser les activités du point 4. S’ils ont compris les sens
d’encore et ne... plus, les apprenants peuvent relire le blog
de Joël pour répondre à la deuxième question de l’énoncé A.
Corrigé
Il ne croit plus...
- à la Petite Souris ;
- au Père Noël ;
- aux extraterrestres ;
- que des monstres étaient cachés sous son lit ;
- que les lumières s’éteignaient quand elles voulaient ;
- que les acteurs dans les films étaient vraiment leurs
personnages.
Mais quand il regarde un film, il oublie que les acteurs
sont des acteurs, que ce n’est pas pour de vrai, que
c’est du cinéma.
Pour en savoir plus
ll 
La Petite Souris est une créature imaginaire qui vient
chercher les dents de lait des enfants. L’enfant qui a perdu
une dent la met sous son oreiller avant de s’endormir.
Quand la Petite Souris vient chercher la dent, elle laisse
une pièce de monnaie ou un petit cadeau en échange.
ll La Petite Souris existe dans tous les pays francophones
3
sauf au Canada, où c’est la Fée des Dents qui vient
chercher les dents de lait des enfants.
ll Dans de très nombreuses cultures, il existe des
créatures comme la Petite Souris ou la Fée des Dents.
Dans certains pays du monde, dont le Togo, les enfants
jettent leur dent par-dessus le toit de la maison. En
Afrique du Nord, ils peuvent prier pour que leur dent de
lait devienne une dent de gazelle.
ll Demandez aux apprenants quels sont les histoires et
rituels qui existent dans leur pays, leur région ou leur
famille autour de la perte des dents de lait. Invitez-les à
comparer ces rites et histoires.
B.
ll Demandez aux apprenants de lire l’énoncé et assurez-
vous qu’ils l’ont compris. Invitez-les à écrire les deux
phrases, avec l’aide d’un dictionnaire si besoin.
C.
ll Invitez les apprenants à circuler dans la classe pour
s’interroger sur leurs croyances passées. Invitez-les à noter
les prénoms de leurs camarades qui croyaient les mêmes
choses qu’eux. Dites-leur bien de s’aider en s’indiquant
mutuellement les élèves ayant des croyances communes.
- Quand j’étais petit, je croyais au Père Noël. Et toi ?
- Non, moi je croyais aux Rois Mages. Mais Linda, elle
croyait aussi au Père Noël. Tu peux lui demander.
ll Puis, faites une mise en commun en notant les choses
auxquelles croyaient les apprenants. Proposez-leur de
faire un « top » des croyances enfantines de la classe.
Pour aller plus loin
ll Invitez les apprenants à regarder la deuxième partie
d’une vidéo de Cyprien entre 1 minute 55 et 3 minutes 46
(le début est trop difficile pour le niveau A2). https://
www.youtube.com/watch?v=db_XBgSyi44.
ll Faites lire cette liste aux apprenants et assurez-vous
qu’ils la comprennent. Invitez-les à s’aider mutuellement
s’ils ont des doutes concernant le lexique. Demandez-
leur ce qu’ils pensent de ces croyances : est-ce qu’ils les
trouvent drôles ? jolies ? idiotes ? intéressantes ?
□ Il croyait que les poules avaient des dents.
□ Il croyait que la Lune suivait la voiture de sa famille.
□ Il croyait que personne ne le voyait s’il se cachait les yeux.
□ Il croyait qu’il pouvait perdre son ombre.
□ Il croyait que les jouets étaient vivants la nuit.
□ Il croyait que les enfants qui n’avaient pas la télévision
étaient bizarres.
□ Il croyait qu’une machine fabriquait les vagues de la mer.
□ Il croyait qu’un monstre était caché sous son lit.
ll Visionnez l’extrait une première fois avec les apprenants
et demandez-leur de cocher ce que Cyprien croyait.
ll Visionnez l’extrait une deuxième (voire une troisième)
fois pour que les élèves puissent vérifier ou compléter
leurs réponses puis faites une mise en commun.
ll Demandez aux apprenants si les croyances d’enfants de
Cyprien ressemblent à leurs croyances passées.
53
 3 st …
3 M o i, c ’e

Il n’y a pas si longtemps

OBJECTIF DE LA LEÇON 2 
Parler de changements et communiquer par courrier

OBJECTIFS SPÉCIFIQUES des activités de la

double page

►►parler d’objets anciens

►►marquer l’appartenance
►►distinguer un élément grâce aux déterminants
démonstratifs
►►écrire un courrier informel
►►féliciter, souhaiter de bonnes fêtes

ll Demandez aux apprenants s’ils ont un ou plusieurs de

1. Vide-grenier ces objets chez eux ou chez quelqu’un de leur famille.

Objectifs de l’activité  B. Piste 10

Écouter et comprendre un dialogue sur les objets du
passé
Présenter des objets personnels et leur histoire
Mise en route
En groupes, les uns cherchent « vide », les autres « grenier »,
puis font des hypothèses sur le sens du mot composé. Le
premier groupe qui a compris a gagné et l’explique au reste
de la classe.
Ensuite, demandez aux apprenants s’ils ont déjà fait des vide-
greniers et quels sont les objets qu’ils ont vendus/achetés.
Déroulement
A. C’est sa mère ou sa tante (la sæur de sa mère).
ll Formez des groupes de 3 à 5. Demandez aux apprenants
d’observer les images de l’activité. Invitez chaque
groupe à discuter afin de déterminer s’ils connaissent
ces objets, s’ils peuvent dire à quelle époque ils
appartiennent et à quoi ils servent.
ll Ensuite, invitez-les à lire les étiquettes et proposez-leur
d’associer chaque étiquette à un objet.
ll Faites une mise en commun.
Corrigé
De gauche à droite et de haut en bas :
1. Un Polaroid 4. Des cassettes
2. Une machine à écrire 5. Des patins à roulettes
3. Un Rubik’s cube
ll 
Invitez les apprenants à lire l’énoncé de l’activité.
Demandez-leur de déterminer le type d’audio qu’ils vont
écouter (un dialogue), le nombre de personnes qui vont
parler (deux : Mathieu et sa grand-mère) et de quoi
elles vont parler (d’objets/de membres de la famille).
ll Ensuite, afin de réviser le vocabulaire de la famille,
demandez aux apprenants de regarder les photos et de
faire des hypothèses sur leurs liens avec Mathieu, en
binôme.
ll Faites une mise en commun.
C’est la grand-mère et le grand-père de Mathieu./
Ce sont ses grands-parents.
C’est son père ou son oncle (le frère de sa mère).
ll Vous pouvez en profiter pour revoir les autres liens de
parenté : petit-fils/petite-fille, neveu/nièce, fils/fille, mari/
femme.
ll Une fois que les apprenants ont revu le vocabulaire de la
famille, invitez-les à écouter le dialogue.
ll Demandez aux apprenants de vérifier ou corriger leurs
hypothèses sur les liens de cette famille. (Les adultes
sont les grands-parents, l’oncle, la tante et la mère
de Mathieu.).
ll Maintenant, faites une deuxième écoute du dialogue,
demandez aux apprenants d’associer un objet à chaque
membre de la famille.
ll Invitez les apprenants à vérifier leurs réponses en
les comparant avec leur voisin, puis faites écouter le
dialogue une troisième fois afin que les apprenants
puissent vérifier leur réponse.

54

ll Faites une mise en commun. Demandez : À qui était le
Rubik’s cube ? Il était à l’oncle de Mathieu, etc.
Corrigé
Le Rubik’s cube était à l’oncle de Mathieu.
Les patins à roulettes étaient à sa tante.
Le Polaroid était à sa mère.
La machine à écrire était à ses grands-parents.
Les cassettes étaient à son oncle.
ll Enfin, consultez la colonne Nos outils pour que les
apprenants puissent remarquer qu’on utilise les
prépositions à quand l’objet est en position de sujet dans
la phrase ; Le Polaroid est à ta mère. Or, quand l’objet
est en position de complément, on utilise la préposition
de : C’est lePolaroid de ta mère.
ll N’insistez pas trop sur cette différence, car
historiquement et géographiquement, ces deux
prépositions sont souvent confondues par les
francophones eux-mêmes (la célèbre chanson de
Gavroche dans Les Misérables de Victor Hugo « Je suis
tombé par terre, c’est la faute à Voltaire... »). Le plus
important est que les apprenants retiennent qu’elles
marquent toutes deux l’appartenance.
ll Maintenant, proposez aux élèves d’observer les phrases
suivantes dans la colonne Nos outils de la page 43 :
- Il y a trop de choses dans cette maison.
- C’est quoi ce truc ?
- Ils sont trop beaux, ces rollers.
- Passe-moi ces cassettes.
ll Demandez aux apprenants quelle est la fonction de cet
article (Il sert à montrer ou distinguer un élément parmi
d’autres). Vous pouvez expliquer les démonstratifs aux
apprenants en désignant l’objet dont vous parlez avec le
doigt – Ce manteau est à Pierre. – de manière à ce que
les apprenants comprennent bien.
ll Ensuite, proposez aux apprenants d’élaborer des
hypothèses pour savoir quand on utilise les formes
ce, cet ou cette. Rendez-vous page 47 pour lire les
explications et réaliser l’activité du point 3.
C. Écrire une lettre amicale
ll Formez des groupes de 3 à 5 élèves. Proposez-leur de
choisir le ou les objets de l’activité A qui leur plaisent.
Invitez-les à discuter des objets qu’ils aimeraient utiliser
ou pas, et pourquoi. Passez dans la classe pour écouter
les élèves et les aider.
Variante
ll Projetez ou collez au tableau des images d’autres
objets passés (une disquette, une game-boy, une
cassette VHS, un radio cassette, une voiture ancienne,
une machine à café, etc.). Puisez dans le patrimoine
culturel des élèves et choisissez des objets amusants,
étranges, beaux, etc, pour susciter leur intérêt.
3
ll Proposez aux apprenants de former des binômes et
demandez-leur de choisir un objet qu’ils aimeraient utiliser
et de justifier leur choix, et un autre qui les intéresse moins.
ll Ensuite, proposez à chaque binôme de présenter ses choix.
On a choisi ce Polaroid parce qu’on peut faire des
photos et les avoir tout de suite en papier.
On ne veut pas de disquette parce qu’on ne peut rien
faire avec une disquette aujourd’hui ! Maintenant, les
ordinateurs ne peuvent plus lire les disquettes.
ll Établissez quel est l’objet que la classe aimerait le plus
utiliser.
D.
ll Proposez aux apprenants au préalable d’apporter un
objet, ou la photo d’un objet, que quelqu’un qu’ils aiment
leur a donné ou offert.
ll Proposez aux apprenants de présenter cet objet en
indiquant ce que c’est, qui leur a donné et quand. Vous
pouvez aussi indiquer aux apprenants qu’ils peuvent
apporter d’autres précisions, si celles-ci sont pertinentes  :
d’où vient l’objet ? (c’est un cadeau de vacances ?),
quelle est l’histoire de cet objet ? (Il passe de mère
en fille depuis plusieurs générations  ?) quelle est
l’utilisation ou la valeur affective de cet objet ? (C’est
un porte-bonheur ? Tu l’aimes beaucoup  ?), etc.
Variante
ll Proposez aux apprenants de présenter leur objet sous
forme de devinette.
ll Pour cela, invitez les apprenants à parler de leur objet
sans le montrer, en le désignant comme « cet objet ».
Ils présentent l’objet de la même façon mais, en plus, ils
doivent le décrire.
C’est un bijou. Je le porte au poignet./Je ne l’enlève jamais./…
ll Une fois que l’apprenant a terminé sa présentation, il
laisse les autres apprenants deviner de quoi il s’agit.
Finalement, il montre son objet à la classe afin de
vérifier les réponses proposées.
2. Carte ancienne
Objectifs de l’activité 
Connaîre des formules rituelles pour l’écriture d’un
courrier
Mise en route
Demandez aux apprenants à quelles occasions ils ont écrit
et envoyé des cartes (eux, leurs parents, leurs amis, leurs
voisins, etc.).
Déroulement 
A.
ll Proposez aux apprenants d’observer le document et de
dire ce que c’est, jusqu’à ce qu’ils trouvent (en s’aidant du
titre par exemple) qu’il s’agit d’une carte.
55
 ps
3 I l n’y a pa s s i long tem
ll Ensuite, demandez-leur de former des petits groupes et
de chercher à quoi on reconnaît que c’est une carte. Ils
peuvent chercher le lexique dont ils ont besoin dans le
dictionnaire.
ll Faites une mise en commun.
Il y a un timbre, une adresse, une signature.
ll Maintenant, proposez aux apprenants de lire l’énoncé et
de répondre aux questions.
ll Faites une mise en commun.
Corrigé
La lettre date de 1910. Elle a été écrite pour la nou-
velle année.
Pour en savoir plus
ll 
Proposez aux apprenants de faire des recherches sur
les différents calendriers dans le monde. Est-ce que le
Nouvel An est célébré partout et à la même date ?
ll Formez des groupes et proposez-leur de choisir un pays
puis de présenter les coutumes et les traditions qui ont
lieu à cette occasion.
ll Invitez les groupes à présenter leur travail à la classe.
B. Pour en savoir plus
ll Invitezles apprenants à lire l’énoncé de l’activité. Puis,
proposez-leur de lire les étiquettes. Demandez-leur
pour quel événement la carte a été écrite. (Le Nouvel
An).
ll Ensuite, invitez les apprenants à reconstituer la carte.
ll Proposez aux apprenants de vérifier leurs réponses en
les comparant avec celles de leur voisin.
ll Faites une mise en commun.
Corrigé
Coucou Leïla,
Mes parents, ma sœur et moi, nous te souhaitons
de belles fêtes. Et plein de bonheur pour la nouvelle
année !
Gros bisous et à très bientôt !
Déborah
56
C.
ll Invitez les apprenants à consulter le cadre « Voc + »
afin de connaître quelques formules rituelles lors de
l’écriture de cartes.
ll Proposez aux apprenants de consulter la colonne Nos
outils page 43 afin de connaître les différentes manières
de commencer et terminer un courrier.
ll Indiquez aux apprenants que cher, chère, chers, chères
est une manière formelle de commencer une lettre. Elle
est peu utilisée aujourd’hui entre amis.
ll Ensuite, indiquez aux apprenants qu’ils vont devoir
écrire une carte à un camarade ou un membre de sa
famille pour lui souhaiter son anniversaire.
ll Pour les aider, vous pouvez leur donner les catégories
suivantes :
- salutations de départ (à qui ?)
- questions sur comment ça va
- raison d’écrire (félicitations)
- formule de fin
- signature
ll Vous pouvez leur demander d’ajouter des dessins
sur leur carte. Ensuite, proposez-leur d’inventer une
adresse pour « envoyer » la carte et de reproduire ou
imprimer le timbre qui correspond au pays.
ll En France, on rédige l’adresse de la manière suivante :
ll Prénom NOM
ll Numéro, nom et type de la rue
ll Code postal VILLE
ll Retrouvez les différentes manières de rédiger les
adresses postales sur le site suivant :
h tt p : // w w w. u p u . i n t / f r / a c t i v i t e s / a d r e ss a g e /
systemes-dadressage-dans-les-pays-membres.html
 3
Tout a changé ?
OBJECTIF DE LA LEÇON 3 
Évoquer des époques différentes

OBJECTIFS SPÉCIFIQUES des activités

de la double page
►►comprendre et présenter des biographies de person-
nages historiques
►►se situer dans l’Histoire
►►comprendre et présenter l’histoire d’un objet
►►comparer un même objet à différentes époques

1. À
 l’époque de… ll Faites
une mise en commun. Chaque groupe explique
aux autres quelle est la vie de leur personnage en
Objectifs de l’activité  s’appuyant sur les éléments notés.
Comprendre et présenter des biographies de
personnages historiques Corrigés
Situer dans l’Histoire
Qu’est-ce qu’il/
Mise en route Nom Pays Époque
elle a fait ?
Portrait
Demandez aux apprenants de citer des personnages
historiques francophones. Elle a reçu
fin du XIXe deux fois le
Marie siècle et prix Nobel :
Déroulement Curie
Pologne
début du de physique
nº 4
A. XXe siècle en 1903 et de
ll Invitezles apprenants à identifier les documents. Il y a chimie en 1911.
des portraits de personnages historiques et quatre
Il a mené une
biographies.
révolte contre
ll Demandez-leur s’ils connaissent certains de ces Toussaint XVIIIe l’esclavage et
personnages (photos, noms, etc.). Haïti nº 3
Louverture siècle la colonisation
ll Ensuite, proposez aux apprenants, en binômes, de faire d’Haïti par les
des hypothèses sur la vie de ces personnes à partir des Français.
images. Ils peuvent avoir recours à d’autres langues que
Il a signé l’Édit
le français. de Nantes pour
ll Faites une mise en commun. Henri IV France XVIe siècle mettre fin aux nº 2
ll Ensuite, divisez la classe en 4 groupes (ou 8 si la classe guerres de
est nombreuse). Attribuez une biographie à chaque groupe. religion.
ll Demandez à chaque groupe de lire la biographie qui lui a
Elle a dirigé
été attribuée et de noter les éléments suivants : l’Égypte
- nom fin de pendant
- pays l’Antiquité longtemps
Cléopâtre
- époque Égypte /début et a vécu une nº 1
VII
- qu’est-ce qu’il ou elle a fait ? de l’ère grande histoire
- lequel des 4 portraits est le sien ? chrétienne d’amour avec
ll Indiquez aux apprenants qu’ils peuvent chercher les un général
mots inconnus dans un dictionnaire si cela les empêche romain.
de comprendre le texte.

57
 3 Tout a ch angé?
ll 
Faites remarquer aux apprenants les différentes
manières de situer dans le temps dans les biographies.
ll Invitez-les à consulter la colonne Nos outils page 45.
B. Piste 11
ll Invitez les apprenants à lire les étiquettes des différentes
périodes historiques selon la tradition française. Vous
pouvez leur projeter cette frise illustrée pour plus de
clarté :
h t t p : // c y c l e 2 . o r p h e e c o l e . c o m / w p - c o n t e n t /
uploads/2011/10/friseb%C3%A9atrice.jpg
ll Ensuite, proposez aux apprenants d’associer une
période à chaque personnage de l’activité A. Faites une
mise en commun.
Corrigé
1. Cléopâtre a vécu dans l’Antiquité. / 2. Henri IV a vécu
au Moyen Âge. / 3. Toussaint Louverture a vécu aux
Temps modernes. / 4. Marie Curie a vécu à l’époque
contemporaine.
Voir transcription page 123 du livre.
ll Ensuite, demandez aux apprenants si le même
découpage historique est utilisé dans leur pays. Si les
élèves viennent de contextes différents, invitez-les à
réaliser une frise des périodes historiques de leur pays
et à la présenter à la classe.
C. Déroulement
ll Demandez aux apprenants de faire un brainstorming
sur les moments de l’Histoire de l’humanité.
ll Invitez-les à former des petits groupes et à faire des
recherches pour connaitre le vocabulaire en français.
L’encyclopédie Wikipédia et ses articles en différentes
langues peut leur être d’une grande aide.
ll Faites une mise en commun.
ll Ensuite, demandez aux apprenants de former des
groupes de 3 à 5 et de discuter de leur période historique
préférée, et dire dans quelle partie du monde elle se situe.
ll Invitez-les à se dire pourquoi cette période et cette zone
du monde les intéressent.
ll Passez dans la classe pour écouter les élèves et les
aider si besoin.
D. garde-boue, batterie pour les vélos électriques, etc.
ll 
Invitez les apprenants à réfléchir sur un personnage
historique qu’ils aiment. Puis laissez-les faire quelques
recherches sur Internet afin de pouvoir présenter
leur personnage. Pour leur présentation, les élèves
peuvent s’appuyer sur la structure vue dans l’activité  A.
Comment s’appelle le personnage, où il/elle a vécu,
quand il/elle a vécu et qu’est-ce qu’il/elle a fait.
ll 
Ensuite, demandez aux apprenants d’écrire la
présentation de leur personnage sur une carte. Indiquez-
leur qu’ils peuvent ajouter un portrait du personnage.
58
Pour aller plus loin
ll Invitez les apprenants à créer une frise géante
pour y placer tous leurs personnages dans l’ordre
chronologique.
ll Demandez-leur d’observer la frise : quelle est l’époque
qui contient le plus de personnages préférés ? Y a-t-
il plus d’hommes ou plus de femmes ? Y a-t-il plus
d’artistes, de scientifiques, de chefs d’entreprise, de
révolutionnaires, etc. ?
ll Invitez les apprenants à choisir, parmi les personnages
de leurs camarad s, une figure qui les intéresse et
de poser des questions à l’auteur(e) de la carte. Vous
pouvez aussi demander aux apprenants de dire pourquoi
ils ont choisi ce personnage.
2. Le vélo : de 1817 à nos jours
Objectif de l’activité 
Parler de l’évolution d’un objet
Mise en route 
En groupe, demandez aux apprenants de citer des objets qui
existent depuis un certain temps et qui ont évolué à travers
le temps (les outils, les vêtements, les chaussures, le vélo,
le téléphone, la télévision, la voiture, les avions, etc.).
Indiquez maintenant à vos élèves que la leçon va porter sur
l’évolution du vélo.
A.
ll Indiquez aux apprenants qu’ils vont devoir associer, en
groupe, les étiquettes des principaux éléments du vélo
sur la photo. Donnez-leur un dictionnaire ou aidez-les
au préalable avec le vocabulaire qu’ils ne connaissent
pas.
ll Vous pouvez projeter l’image d’un vélo au tableau ou
en dessiner un pour la correction. Faites une mise en
commun.
Pour aller plus loin
ll Avec l’aide d’un dictionnaire, demandez aux apprenants
de chercher, en groupe, quels éléments on trouve sur les
vélos d’aujourd’hui qui n’apparaissent pas sur le vélo de
la photo : frein, phare/dynamo, porte-bagage, vitesses,
Faites une mise en commun.
ll Si vous aviez préalablement dessiné un vélo au tableau,
vous pouvez demander à chaque groupe de venir
dessiner un élément nouveau et de légender le dessin
à l’aide de flèches.
B. Piste 11
ll Invitez les apprenants à observer les images. Demandez-
leur de quoi il s’agit. Ensuite, proposez-leur de faire des
hypothèses sur l’ordre chronologique de ces vélos.

ll Puis, invitez-les à lire l’énoncé. Demandez-leur de
déterminer le type de conversation, le nombre de
personnes et qui elles sont. (Une conversation sur
l’histoire du vélo entre Léna et Vincent.)
ll Faites une première écoute.
ll Ensuite, écoutez la conversation une deuxième fois en
demandant aux apprenants de numéroter les vélos dans
l’ordre chronologique. Laissez-leur quelques instants
pour compléter leurs réponses. Finalement, invitez les
apprenants à écouter l’enregistrement une troisième
fois pour vérifier leurs hypothèses.
ll Faites une mise en commun.
Corrigé
1) Draisienne, 2) Vélocipède, 3) Grand Bi, 4) Petite
Reine, 5) BMX, 6) VTT.
D.
ll Demandez-leur quels vélos pourraient venir compléter
la liste (le tandem, le vélo électrique, etc.).
C. ll Ensuite, invitez les apprenants à faire des recherches
ll Proposez aux apprenants de lire l’énoncé de l’activité
ainsi que les exemples proposés.
ll Invitez les élèves à consulter l’encadré «  Pareil ou
différent » de la colonne Nos outils  page 45.
ll Indiquez-leur que pire et mieux sont les comparatifs
irréguliers de deux adverbes, demandez-leur de retrouver
3
lesquels (bien, mal). Puis rendez-vous à la page 46 pour
lire les explications du point 2 et réaliser l’activité D.
ll Demandez-leur s’ils trouvent que les vélos étaient pires
ou mieux avant. Ensuite, demandez aux apprenants de
consulter la colonne Nos outils page 45. Lire l’encadré
« Mieux ou pire ».
ll Maintenant, demandez aux apprenants de discuter à
deux sur ce qui a changé et ce qui n’a pas changé entre
les vélos d’avant et d’aujourd’hui. Passez dans la classe
pour aider les élèves et les écouter.
ll Finalement, faites une mise en commun. Faites deux
colonnes au tableau : « ressemblances/différences »,
et demandez aux élèves quelles sont celles qu’ils ont
trouvées.
ll Demandez-leur enfin ce qui était mieux et ce qui était
pire à d’autres époques.
ll Proposez aux apprenants de former des groupes.
Demandez-leur de choisir un objet qui a évolué depuis
son invention : un vêtement ou accessoire, un outil, un
moyen de transport, etc.
sur l’objet qu’ils ont choisi. Indiquez-leur de chercher
des images qui illustrent son évolution.
ll Pour présenter l’objet, les apprenants peuvent réaliser
une frise, une fiche ou une carte mentale. Indiquez-leur
qu’ils peuvent également présenter leur travail sur un
support numérique tel que Prezi ou PowerPoint.
59
 3
Nos outils
RÉCAPITULATIF DES POINTS DE
GRAMMAIRE ET DE PHONÉTIQUE
►►l’imparfait de l’indicatif
►►les comparatifs
►►les déterminants démonstratifs
►►ne… pas encore et ne… plus

1. L’imparfait de l’indicatif 3. Les déterminants

A. démonstratifs
1. Quand j’étais plus jeune, je n’aimais pas le foot.
2. J’avais beaucoup d’amis quand on habitait à la Réunion. E.
3. Nous, on croyait tous au Père Noël. 1. J’adore ce papier à lettres : c’est un souvenir de mon
4. Petit, tu faisais toujours le clown sur les photos. grand-père.
5. J’allais toujours en vacances chez mes grands-parents. 2. Je peux prendre cette enveloppe ?
6. Ils parlaient portugais quand ils étaient petits. 3. Elles étaient très belles, ces lettres d’amour.
4. Je cherchais justement cet album photo.
B. 5. – C’est qui ce garçon ?
Réponse libre – C’est ton oncle quand il avait ton âge.
6. J’ai bien reçu ta carte cet été. J’étais contente d’avoir de
tes nouvelles.
2. Les comparatifs 7. Cette année aussi, vous envoyez des cartes de vœux ?

C.
Réponse libre 4.Ne… plus encore et ne… plus
D. F.
1. J’ai de meilleurs souvenirs de mon adolescence que de Réponse libre
mon enfance.
2. Cet album de vacances est mieux que celui de l’été
dernier.
3. Ma mémoire est encore pire que la tienne : j’oublie tout !
4. On était mieux dans notre ancienne maison.

60
 3
ll Invitez les apprenants à comparer leurs réponses avec

Phonétique celles de leur voisin puis faites une dernière écoute pour
vérifier leurs hypothèses.
ll Faites une mise en commun. Invitez les apprenants à
lire les mots à voix haute.
Les consonnes finales
Objectif Corrigés
Les consonnes finales.
1. plus/plus (vous pouvez indiquer aux apprenants que
Mise en route lorsque « plus » exprime l’addition, on prononce le
Expliquez aux apprenants qu’ils vont travailler sur la « s », sa