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Serigne N’Diaye
Contact : Serignendiaye100@yahoo.fr
Contact : 77 511 92 34
Volume horaire : 70 heures
Objectif général
Ce module a pour double objectif de présenter les différentes méthodes d’évaluation et de
comptabilisation des immobilisations d’une part et la traduction comptable des opérations
spécifiques d’autre part.
Objectifs spécifiques :
A l’issue de ce module, vous devez être capable de :
o Comprendre les difficultés comptables ;
o Maitriser l’évaluation et la comptabilisation des éléments d’actifs et de passifs ;
o Maitriser le traitement comptable des opérations spécifiques.
Bibliographie :
1. BARBE Odile et DIDELOT Laurent (2010), Comptabilité Approfondie :
manuel et applications, NATHAN, Paris, 761 pages.
2. BERNARD DANSOU GOVOEI, Précis de Comptabilité générale
SYSCOHADA, ETUDIS
Contenu
Chapitre 1 : L’évaluation des immobilisations corporelles
Chapitre 2 : L’évaluation des immobilisations incorporelles
Chapitre 3 : La réévaluation des immobilisations
Chapitre 4 : Les contrats de location
Chapitre 5 : Les contrats de concession de service public
Chapitre 6 : Les contrats pluri - exercices
Chapitre 7 : Les opérations en devises
Chapitre 8 : Les opérations faites en commun
Chapitre 9 : Les opérations faites pour le compte de tiers
Chapitre 10 : Les emprunts obligataires
Chapitre 11 : L’abonnement des charges et des produits
Chapitre 12 : Les événements postérieurs à la clôture
Chapitre 13 : Les changements de méthodes
Chapitre 14 : Les abandons de créances
Chapitre 15 : Les subventions
Chapitre 16 : La comptabilité plurimonétaire
Une immobilisation est un actif destiné à servir de façon durable à l’activité de l’entreprise.
On distingue trois catégories d’immobilisations :
2. Immobilisations corporelles X
445 Etat, TVA récupérable X
Réception de
la facture 252 Avances et acomptes versés sur immobilisations X
481 Fournisseurs d’investissements X
CoûtsCoûts directement
directement
attribuables et 239/249
231 Immobilisations corporelles en
Immobilisations cours en cours
corporelles X
attribuables et frais
frais d’acquisition 445
44652 Etat, TVA récupérable
TVA déductible sur immobilisations X
d’acquisition
activables 481
404 Fournisseurs d’investissement
Fournisseurs d’immobilisations X
activables
NOTA: Les frais d’acquisition non activables seront comptabilisés dans le compte 6 concerné et non pas
dans le compte 249 ou 239.
Coûts directement
Coûts
attribuables et 6.
6 Compte de charges concernées
Compte de charges concernées X
directement
frais d’acquisition 44566
445 Etat, TVA récupérable
TVA déductible sur autres biens et services X
attribuables et 401 Fournisseurs
Fournisseurs X
frais
d’acquisition
Régularisation de la
21
2. Immobilisations corporelles
Immobilisations corporelles X
valeur d’entrée de
l’immobilisation à la 722
72. Production
Production immobilisée immobilisée corporelles
–Immobilisations X
date de clôture
NOTA: Les frais d’acquisition non activables ne seront pas soldés en fin d’exercice par le compte
72.
D. Les coûts d’emprunts (IAS 23)
1. Définition
Les coûts d’emprunt sont les intérêts et autres coûts supportés par une entreprise dans le cadre d’un
emprunt de fonds destiné à financer l’acquisition ou la production d’un actif.
2. Les conditions d’incorporation des coûts d’emprunts
Les coûts d’emprunts peuvent être inclus dans le coût de l’immobilisation sous certaines
conditions :
concerner la période de production de l’actif jusqu’à l’acquisition ou la réception
définitive,
se rapporter à un actif éligible, c’est-à-dire qui exige une longue période de préparation
ou de construction avant de pouvoir être utilisé ou vendu, (durée ≥ 5 mois)
être directement attribuables à l’acquisition, la construction ou la production d’un
actif.
être susceptibles de générer des avantages économiques futurs pour l’entité,
pouvoir être évalués de manière fiable,
NOTA : Certains auteurs préconisent de calculer la TVA sur la valeur d’entrée hors coût d’emprunt.
Application 2 : Calcul des coûts d’emprunts (IAS 23)
Emprunt spécifique
Une entreprise a contracté deux emprunts pour financer l’acquisition d’une immobilisation de 420 000 000
F, l’un au 01/07/N pour 120 000 000 F, l’autre au 01/12/N pour 300 000 000 F, taux d’endettement 8 %.
Emprunt non spécifique
Une entreprise a contracté trois emprunts pour le démarrage de son activité : l’un, au 01/01/N, de
100 000 000 F au taux de 8%, le second, au 01/03/N, de 200 000 000 F au taux de 9 % et le troisième, au
01/04/N, de 300 000 000 F au taux de 10 %.
Ces emprunts participent au financement d’une construction évaluée à 300 000 000 F, débutant le 15/04 et se
terminant le 15/12/N.
Les dépenses ont été engagées comme suit : 200 000 000 F le 15/04/N, 60 000 000 F le 15/09/N et
40 000 000 F le 15/11/N.
Mission : Calculer le coût des emprunts à incorporer dans les deux cas.
Application 3 : Comptabilisation des coûts d’emprunts (IAS 23)
Une entreprise produit pour elle – même une machine outil et a engagé à cet effet les dépenses
suivantes :
o Matières consommées 15 000 000
o Charges directes de production 22 000 000
o Quote part de charges indirectes de production 4 800 000
D’autre part, pour financer cette production, l’entreprise a dû emprunter 30 000 000 F au taux de
6%. La période de fabrication a duré 8 mois. Compte tenu d’une TVA de 18% déductible appliquée
sur le coût de production.
Corrigé :
Deuxième possibilité :
Troisième possibilité :
(1) TVA sur l’acquisition de l’immobilisation + TVA sur les droits de douane et honoraires du
transitaire
A la clôture
de l’exercice En cas de perte latente
478 Ecart de conversion – Actif X
481 Fournisseurs d’investissement X
Selon les dispositions de l'Acte Uniforme de l'OHADA relatif au droit commercial général (Art.
284), la clause de réserve de propriété n'aura d'effet entre les parties que si l'acheteur
en a eu connaissance par sa mention dans le contrat de vente, le bon de commande, le
bon de livraison, et au plus tard le jour de celui-ci.
La clause de réserve de propriété ne sera opposable au tiers, sous réserve de sa validité, que si
elle a été régulièrement publiée au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier. Cette
inscription se fait par le dépôt, par le vendeur, au greffe de la juridiction compétente dans le
ressort de laquelle est immatriculé l’acquéreur :
du document mentionnant la clause de propriété, en copie certifiée conforme (bon de
commande, convention, etc.) ;
du formulaire d'inscription en quatre exemplaires et reprenant diverses indications
suivantes : désignation des parties (vendeur et acquéreur) ; nature et date de l'acte
déposé ; description des biens faisant l'objet de la clause de réserve de propriété ;
montant et conditions d'exigibilité de la dette.
C. Traitement comptable
Les ventes assorties d’une clause de réserve de propriété sont enregistrées comme de simples ventes
pour lesquelles le transfert de propriété n’est pas suspendu au paiement intégral du prix, sous
réserve de mentions distinctes dans l’état annexé du vendeur et de l’acquéreur.
Le SYSCOA indique que « les transactions assorties d’une clause de réserve de propriété sont
comptabilisées à la date de la livraison du bien et non à celle du transfert de propriété. »
1. A l’acquisition
L'application partielle du principe de la prééminence de la réalité sur l'apparence permet de
constater l'acquisition du bien à la livraison (la clause est sans effet sur l’écriture d’acquisition).
Malgré l'existence de la clause, l'achat-vente est enregistré comme une vente ordinaire et en produit
tous les effets.
NB :
Les entreprises ont intérêt à suivre les opérations avec clause de réserve de propriété en
engagement :
Engagements obtenus chez le vendeur (D : 9043 à C : 9143)
9043 Ventes avec clause de réserve de propriété
9143 Contrepartie des engagements obtenus
En cas de défaillance de l’acheteur (non paiement d’une échéance ou du solde), le vendeur doit, à
priori, envisager de provisionner sa créance. Toutefois, il ne devrait pas subir une perte importante
sauf disparition du bien ou transformation.
Le prix de revente du bien est à considérer comme un paiement partiel du prix initial.
Le vendeur peut subir une perte si les acomptes perçus et le prix de revente du bien ne valent pas la
valeur de reprise du bien.
Cette provision peut être limitée au montant de la perte probable : différence entre le montant de la
créance restante due et celui de la valeur de réalisation, nette de tous frais. Il devra au préalable
s'assurer que le bien existe toujours, en nature, au sein du patrimoine du débiteur.
A l’échéance
Si l’acquéreur n’honore pas son engagement et restitue le bien alors il faut passer des écritures de
cession : Ici, si le prix de cession représente le solde à payer (solde du compte 481).
Dans le cas contraire, il doit reverser la différence à l’acheteur.
Corrigé :
01/01/ N
2417 MOIC avec RP 15 000 000
445 Etat, TVA récupérable 2 700 000
4817 Fournisseurs d’investissement avec RP 17 700 000
Acquisition de la machine
01/08/N
481 Fournisseurs d’investissement avec RP 6 000 000
521 Banques 6 000 000
Versement
31/12/N
681 Dotation aux amortissements d’exploitation 2 250 000
2841 Amortissements du MOIC 2 250 000
Annuité = 15 000 000 × 0,2×
15/04/ N+1
Fournisseurs d’investissement
481 4 500 000
Banques
521 4 500 000
Versement
31/ 12 / N+1
3 000 000
Dotation aux amortissements d’exploitation
681 3 000 000
Amortissements du MOIC
2841
Annuité = 15 000 000 × 0,2
Snd - Comptabilité approfondie et des sociétés – S. N’Diaye, Expert financier/ 2017 14
E.S.P Classe : PREPA DESCOGEF Prof : M. Serigne N’Diaye
31/10/N +2
681 Dotation aux amortissements d’exploitation 2 500 000
2841 Amortissements du MOIC 2 500 000
Annuité = 15 000 000 × 0,2×
31/12/N
2841 7 750 000
Amortissements du MOIC
81 7 750 000
VCCI
Pour solde
é é
CIR = Coefficient d’imputation rationnelle = é
En cas de sur activité : CP = Coût variables + Coûts fixes totaux (le boni de suractivité n’est pas
pris en compte par application du principe de prudence).
B. Traduction comptable
Quand l’immobilisation est achevée et mise en service, les frais engagés, comptabilisés en charges
au fur et à mesure de l’avancement des travaux, sont neutralisés par le biais du compte 72.
NOTA : Certains auteurs préconisent de calculer la TVA sur la valeur du coût de production hors
coût d’emprunt.
o Ecritures
01/04/ N
241.1 MOIC- Structure 40 000 000
241.2 MOIC- Composant 10 000 000
445 Etat, TVA récupérable 9 000 000
521 Banques 59 000 000
Acquisition machine
31/12/ N
681 Dotations aux amortissements d’exploitation 4 500 000
2841.1 Amortissement du MOIC- Structure 3 000 000
2841.2 Amortissement du MOIC- Composant 1 500 000
Annuités économiques
01 /04 /N+4
81 VCCI 2 000 000
2841.2 Amortissement du MOIC- Composant 8 000 000
241.2 MOIC- Composant 10 000 000
Sortie du composant remplacé
d°
241.2 MOIC- Composant 12 000 000
445 Etat, TVA récupérable 2 160 000
481 Fournisseurs d’investissement 14 160 000
Acquisition nouveau composant
Corrigé :
01/03/ N
4494 Etat, Subvention d’équipement à recevoir 20 000 000
14 Subvention d’investissement 20 000 000
Octroi de la subvention
15/03/ N
521 Banques 20 000 000
4494 Etat, Subvention d’équipement à recevoir 20 000 000
Avis de crédit : encaissement de la subvention
01 /04 /N
241 MOIC 50 000 000
445 Etat, TVA récupérable 9 000 000
521 Banques 59 000 000
Acquisition de la machine financée
partiellement par la subvention
31/12/N
681 Dotations aux amortissements d’exploitation 7 500 000
2841 Amortissement du MOIC 7 500 000
Annuité = 50 000 000 × 0,2 ×
d°
14 Subvention d’investissement 3 000 000
865 Reprise de subvention d’investissement 3 000 000
01/03/ N
4494 Etat, Subvention d’équipement à recevoir 20 000 000
477 Produits différés 20 000 000
Octroi de la subvention
15/03/ N
521 Banques 20 000 000
4494 Etat, Subvention d’équipement à recevoir 20 000 000
Avis de crédit : encaissement de la subvention
01 /04 /N
241 MOIC 50 000 000
445 Etat, TVA récupérable 9 000 000
521 Banques 59 000 000
Acquisition de la machine financée
partiellement par la subvention
31/12/N
681 Dotations aux amortissements d’exploitation 7 500 000
2841 Amortissement du MOIC 7 500 000
Annuité = 50 000 000 × 0,2 ×
d°
477 Produits différés 3 000 000
865 Reprise de subvention d’investissement 3 000 000
01/03/ N
4494 Etat, Subvention d’équipement à recevoir 20 000 000
241 MOIC 20 000 000
Octroi de la subvention
15/03/ N
521 Banques 20 000 000
4494 Etat, Subvention d’équipement à recevoir 20 000 000
Avis de crédit : encaissement de la subvention
01 /04 /N
241 MOIC 50 000 000
445 Etat, TVA récupérable 9 000 000
521 Banques 59 000 000
Acquisition de la machine financée
partiellement par la subvention
31/12/N
681 Dotations aux amortissements d’exploitation 4 500 000
2841 Amortissement du MOIC 4 500 000
Annuité = 30 000 000 × 0,2 ×
A. Chez le locataire
Pendant la durée du bail
L'entreprise locataire est temporairement propriétaire de la construction pendant la durée du bail.
C’est lui qui contrôle l’actif et en obtient les avantages économiques associés. La construction
figure donc à l’actif du bilan du locataire dans le compte « 232 Bâtiments sur sol d’autrui »
En cas de production en interne
Coût de
232 Bâtiments sur sol d’autrui X
production de la
construction sur 445 Etat, TVA récupérable X
sol d’autrui 722 Production immobilisée- Immobilisations corporelles X
443
Etat, TVA facturée X
En cas d’acquisition
Coût de
232 Bâtiments sur sol d’autrui X
production de la
construction sur
sol d’autrui 481 Fournisseurs d’investissements X
521
Banque X
Il sera procédé à une réintégration fiscale si la durée d'utilisation est plus longue que la durée du bail.
A l'expiration du bail
La construction est sortie du patrimoine du locataire. L’indemnité d’éviction représente le prix de cession.
B. Chez le propriétaire
A l’expiration du bail, la comptabilisation, à la date de facturation, dépend de la fixation de l'indemnité
d'éviction :
3. si l'indemnité d'éviction est prévue au contrat:
A la facturation
231 Bâtiments X
521 Banques X
A la facturation
231 Bâtiments X
841 Produits HAO constatés X
Application
La société LERAL a construit au 4e trimestre N─1 un entrepôt de stockage sur un terrain dont elle
est locataire et dont le bail expire le 31 décembre N + 9.
Le coût de production de l'entrepôt est de 200 000 000 F. Les travaux ont été achevés le
29 décembre N─1. La mise en service de l'entrepôt est intervenue le 1er janvier N.
La durée d'usage de l'entrepôt est de 20 ans.
Compte tenu de sa durée réelle d'utilisation, aucun composant n'a été mis en évidence.
À l'expiration du contrat, la société LERAL percevra une indemnité d'éviction de 30 000 000 F.
Mission :
Passer toutes les écritures nécessaires en N-1, N et N+9
Comptablement, l'entrepôt est amorti sur sa durée réelle d'utilisation, soit 10 ans.
La base d'amortissement doit tenir compte de la valeur résiduelle, qui correspond au montant de l'indemnité
d'éviction, soit 30 000 000 F.
La dotation aux amortissements comptable pratiquée de N à N+9 inclus s’élève donc à :
Annuité = (200 000 000 – 30 000 000) × 10 % = 17 000 000 F.
La dotation aux amortissements fiscale est déterminée sur la valeur d’origine de l’entrepôt sur une durée
d'usage de 20 ans: 200 000 000 × 5 % =10 000 000.
31/12/N
Chaque année, la société LERAL devra réintégrer extra-comptablement la quote- part d’annuité
d'amortissement non déductible fiscalement: 17 000 000 – 10 000 000 =7 000 000
À l'expiration du bail, l'entrepôt est sorti de l'actif. L’indemnité d’éviction est constitutive du prix
de cession.
31/12/ N+9
681 Dotation aux amortissements d’exploitation 17 000 000
2832 Amortissements des bâtiments sur sol d’autrui 17 000 000
Annuité complémentaire
d°
81 VCCI 30 000 000
2832 Amortissement des bâtiments sur sol d’autrui 170 000 000
232 Bâtiments sur sol d’autrui 200 000 000
Sortie de la construction
d°
521 Banques 30 000 000
82 Produits des cessions d’immobilisation 30 000 000
Indemnité d’éviction
Comptablement, le résultat de cession est nul: 30 000 000 – 30 000 000 = 0 le plan d’
amortissement a bien permis de répartir le coût de l'entrepôt sur sa durée d’ utilisation
Le résultat fiscal se détermine comme suit:
valeur nette fiscale de l'entrepôt: 200 000 000 - (10 x 10 000 000) =100 000 000
résultat de cession fiscal: 30 000 000 – 100 000 000 =70 000 000 (moins- value)
Cette moins-value est déductible extra-comptablement du résultat de l’exercice N+9.
Elle correspond aux amortissements réintégrés chaque année de N+1 à N+9 :
7000 000 x 10 ans = 70 000 000.
I. Définition
Le contrat en viager est un contrat selon lequel une personne (le crédirentier) cède à une autre
personne le (débirentier) un bien, moyennant le paiement d'une rente stipulée â l'avance jusqu'au
décès du crédirentier. Le prix d'achat du bien s'entend du montant qui résulte d'une stipulation du
prix ou à défaut d’une estimation.
La dette correspondante est enregistrée au crédit du compte 1681"Rentes viagères capitalisées" et les
versements de la rente, assimilés à des remboursements d'emprunt, à son débit.
II. Evaluation du coût d’acquisition du bien
Valeur d'acquisition du bien = Valeur actualisée des rentes (y compris le versement initial appelé le
bouquet).
−
− +
Valeur d'acquisition du bien = Bouquet + Rente annuelle ×
III. Traduction comptable
La comptabilisation de l'acquisition d'un ensemble immobilier par rentes viagères comprend les étapes
suivantes:
22 Terrains X
A la date
d’acquisition 23 Bâtiments X
521 Banques (versement à l’acquisition ou « bouquet » X
1681 Rentes viagères capitalisées (solde à payer) X
A la date du
1681 Rentes viagères capitalisées X
versement de la
rente annuelle 521 Banques X
NOTA : Les rentes peuvent être indexées ou non indexées et être évaluées avec prise en compte ou pas
d’intérêts. Lorsque les intérêts sont pris en compte, l’écriture se présente comme suit :
A la date du
674 Autres intérêts X
versement de la
rente annuelle
1681 Rentes viagères capitalisées X
521 Banques X
Lors du décès
prématuré du
1681 Rentes viagères capitalisées (pour solde du compte) X
crédirentier :
solde du compte 841 Produits HAO constatés X
de
En cas de
longévité du
831 Charges HAO constatées X
crédirentier :
versement des 521 Banques X
rentes
Corrigé :
01/01/ N
231 Bâtiments 400 000 000
521 Banques 50 000 000
1681 Rentes viagères capitalisées 350 000 000
31/12/N
681 Dotation aux amortissements d’exploitation 20 000 000
2831 Amortissements des bâtiments 20 000 000
Annuité = 400 000 000 × 0,05
01/01/ N+1
1681 Rentes viagères capitalisées 35 000 000
521 Banques 35 000 000
Versement de la rente
01/ 10 / N+8
1681 Rentes viagères capitalisées 70 000 000
841 Produits HAO constatés 70 000 000
01/01/N+11
831 Charges HAO constatées 35 000 000
521 Banques 35 000 000
Versement de la rente
2. La durée d’amortissement
Elle correspond à la durée réelle d’utilisation de l’actif déterminée en fonction de caractéristiques
propres à l’entité.
3. Le mode d’amortissement
Le mode d’amortissement est la traduction du rythme de consommation des avantages
économiques attendus de l’actif par l’entité.
Le mode d’amortissement doit permettre de traduire au mieux le rythme de consommation des
avantages économiques attendus de l’actif par l’entité. Il est appliqué de manière constante pour
tous les actifs de même nature ayant des conditions d’utilisation identiques.
Le mode linéaire est appliqué à défaut de mode mieux adapté.
Au Sénégal, trois systèmes d’amortissement sont actuellement en vigueur : le mode linéaire, le
mode accéléré et le mode dégressif.
4. La date de départ de l’amortissement
L’amortissement d’un actif commence à la date de début de consommation des avantages
économiques qui lui sont attachés. Cette date correspond généralement à la mise en service de
l’actif.
Les amortissements calculés de N et N+1 ne sont pas modifiés. L’impact de la révision du plan est
uniquement prospectif.
2. La modification annuelle de la valeur résiduelle
La valeur résiduelle et la durée d'utilité d'un actif doivent être révisées au moins à chaque fin
de période annuelle et, si les attentes diffèrent par rapport aux estimations précédentes, les
changements doivent être comptabilisés comme un changement d'estimation comptable ».
En pratique, la valeur résiduelle n’est prise en compte que si dés la mise en service, l’entreprise a
l’intention de se séparer de l’immobilisation avant la fin de sa durée de vie économique.
La valeur résiduelle d’un actif peut augmenter jusqu’à atteindre ou excéder la valeur nette
comptable de l’actif. Dans ce cas, la dotation à l’amortissement de l’actif est nulle.
Exemple :
Matériel industriel acquis le 01/01/N à 22 000 000 F, durée d’utilité 5ans, valeur résiduelle
2 000 000 F.
Au 31/12/N+1, la valeur résiduelle devient 1 500 000 F mais avec maintien de la durée de 5 ans.
Au 31/12/N+2, la valeur résiduelle reste à 1 500 000 F mais la durée passe à 4ans.
Solution :
01 / 01 / N
241 Matériel 22 000 000
481 Fournisseur d’investissement 22 000 000
Acquisition
31 / 12 / N
681 Dotations aux amortissements d’exploitation 4 000 000
2841 Amortissements du MOIC 4 000 000
Annuité = (22 000 000-2 000 000)/5
681 Dotations aux amortissements d’exploitation 4 125 000
2841 Amortissements du MOIC 4 125 000
Annuité = (22 000 000-1 500 000-4 000 000)/4
681 31 / 12 / N+2
2841 Dotations aux amortissements d’exploitation 6 187 500
Amortissements du MOIC 6 187 500
Nouvelle Annuité
(22 000 000-1 500 000-4 000 000-4150 000)/2
2. Projet achevé
o Les dépenses complémentaires d’achèvement sont inscrites dans des comptes de charges par nature.
o L’achèvement du projet est constaté par l’écriture suivante :
Pour les entreprises en forme de société, comme il est prévu en matière de frais d'établissement, tant
que le poste de frais de R.D. n'est pas apuré, il ne peut être procédé à aucune distribution de
dividendes, sauf si le montant des réserves libres est au moins égal à celui des frais non
amortis.
Il est admis aussi qu'en cas de bénéfices suffisants le plan d'amortissement n'est pas mené à son
terme et qu'à l'issue d'un exercice la totalité des frais de R.D. non encore amortis le sont
globalement.
En-cours de X
34/35 Produits en-cours / Services en cours
production X
734/ 735 Variation des stocks des en cours
Mission :
1. Calculer le coût des frais de recherche et développement à immobiliser (remplissant a
priori les conditions).
2. Présentez au 31 décembre N l’écriture d’immobilisation des frais de recherche et
développement.
3. L’amortissement des frais de recherche et développement étant prévu sur cinq
exercices, présentez l’écriture au 31 décembre N correspondante.
Corrigé :
31/12/ N
211 Frais de recherche et développement 36 000 000
72 Production immobilisée 36 000 000
Activation des frais de recherche appliqué et développement
d°
681 Dotation aux amortissements d’exploitation 7 200 0000
7 200 000
2811 Amortissements des FRD
Annuité = (36 000 000 × 0,2)
Le coût du brevet est enregistré au débit du compte « 212 Brevets, licences, concessions et droits
similaires » par le crédit du compte de trésorerie pour les frais de dépôt et en soldant les comptes 211 et
2811 pour les frais de recherche et de développement immobilisés.
Les écritures constatant le dépôt du brevet et de son amortissement sont les suivantes :
212 Brevets, licences,… Valeur retenue
2811 Amortissement des Frais de RD Valeur d’origine
211 Frais de recherche et de développement ∑Amts FRD
521 Banques Frais de dépôt
Engagement des dépenses de recherche
31 / 12 /N
681 Dotation aux amortissements d’exploitation Annuité
2812 Amortissement des brevets, licences… Annuité
Annuité de l’exercice
Remarque :
Lorsque les dépenses de R.D. concourent à la création d'un bien corporel tel qu'un prototype, par
exemple, elles sont enregistrées au compte d'immobilisation ou de stock approprié et non au compte
« 211 frais de recherche et de développement »
NOTA :
Les dépenses engagées pour les marques développées en interne ne sont pas activables car elles ne
peuvent pas être distinguées du coût de développement dans son ensemble et le coût ne peut pas être
évalué de manière fiable.
B. Les marques
Les marques faisant l’objet d’une protection juridique non limitée dans le temps (durée d’utilisation
infinie) ne sont pas amortissables (marque entretenue). Toutefois, si l’entreprise décide, à la fin
d’un exercice, d’arrêter la marque à une certaine date, la marque fera l’objet d’un
amortissement sur la durée résiduelle.
Par exemple, si fin N, il est décidé d’arrêter une marque le 01/10/N+3, la marque sera amortie sur sa
durée résiduelle, soit 2 ans 9 mois.
Application : Projet de recherche et développement aboutissant à la prise du brevet
Au cours de l’exercice N, la société FRIGOR a réalisé les dépenses suivantes :
Salaires des chercheurs : 10 000 000 FCFA
Fournitures de laboratoire : 8 000 000 FCFA
Amortissement du matériel : 3 000 000 FCFA
Energie consommée : 4 000 000 FCFA
Frais de déplacements : 5 000 000 FCFA ;
Ces frais ont été engagés dans le cadre d’un projet de recherche appliquée.
Le 01 / 07 / N+1, le projet est achevé avec engagement des dépenses complémentaires d’un montant de
30 000 000 F. La mise en service du procédé mis au point s’est déroulée le 01 / 08 / N+1 pour une durée
d’amortissement prévue de 5 ans.
Le 01 / 09 / N+2, la société a déposé un brevet pour le procédé mis au point. Les frais de dépôt d’un
montant de 6 000 000 F sont réglés par chèque bancaire.
La valeur de rentabilité du brevet estimée sur 10 ans est de 105 000 000 F . Ce brevet est protégé pour une
durée de 10 ans.
Le 01 / 04 / N+4 le brevet est cédé à 75 000 000 F, règlement dans 30 jours.
TRAVAIL A FAIRE:
1. Déterminer le coût du brevet.
2. Journaliser chez FRIGOR ces opérations du 31 / 12 / N au 31 / 12 / N +4.
3. En supposant une valeur de rentabilité de 73 500 000 F, passer au journal les écritures de
dépôt de brevet et celles d’inventaire.
A l’échéance
Le paiement de chaque redevance vient apurer le compte 481 par le crédit du compte 521.
La TVA est déductible sur chaque redevance réglée.
Application:
Une entreprise signe le 01/01/N un contrat de licence l’autorisant à fabriquer et commercialiser un
appareil.
Le contrat comporte le versement d’une redevance fixe à la signature de 8.000 000 HT et celui
d’une redevance variable payable le 31/12 de chaque année égale à 8 000 HT par appareil.
La durée du contrat est de 3 ans. La société envisage de commercialiser 25.000 appareils par an.
Le taux d’actualisation est de 5%.
L’entreprise a vendu 30.000 appareils en N et en N+1.
En fin de contrat au 31/12/N+2, l’entreprise a vendu 26.000 appareils à 8.000 F l’un et le solde du
compte fournisseurs d’investissements est de 64.649.600 F.
Mission : Enregistrer les écritures en N, N+1 et N+2.
NOTA :
Les logiciels d’exploitation pour lesquels la facture est indissociée de la facture de l’ordinateur sont
comptabilisés en 244,
NOTA :
Contrairement aux coûts de développement, l’activation est obligatoire et non optionnelle lorsque les
conditions d’activation sont réunies.
Le coût de production des logiciels correspond à l’ensemble des coûts supportés par l’entité durant les phases
suivantes :
Etude générale (analyse préalable)
Analyse fonctionnelle (conception générale d’application)
Analyse organique (conception détaillée de l’application)
Programmation (codification)
Réalisation des tests et jeux d’essais
Elaboration de la documentation technique
Formation
Suivi de logiciel (maintenance).
Charges incorporées au coût de
Eléments Charges exclues du coût de production
production
Phase Analyse organique (conception Etude générale (analyse préalable )
conceptuelle détaillée de l’application) Analyse fonctionnelle (conception générale
d’application)
Programmation (codification)
Phase de Réalisation des tests et jeux
production d’essais
Phase de mise à Elaboration de la documentation Formation
la disposition de technique Suivi de logiciel (maintenance)
l’utilisateur et
du suivi
Application.
La société LOGAS a acquis le 1er Avril N un logiciel de gestion aux conditions suivantes :
Prix achat 29 500 000 (dont TVA 18 %)
Frais de documentation 2 360 000 (dont TVA 18 %)
Elle a, par ailleurs, engagé au cours de l’exercice les dépenses suivantes (en valeurs hors taxes) relatives à la
production d’un logiciel de comptabilité rendu opérationnel le 1er Octobre N.
• Frais d’études préalables : 1 500 000
• Frais d’analyse fonctionnelle : 4 700 000
• Frais d’analyse organique : 6 800 000
• Frais de programmation 14 000 000
• Tests et jeux d’essais : 5 500 000
• Coût de mise en place de la documentation : 3 700 000
• Formation des utilisateurs : 1 800 000
La durée d’utilisation de ces deux logiciels est fixée à 5 ans.
Mission : Présentez les écritures d’acquisition, de production et d’amortissement.
En-cours de
34 En-cours de production des services X
production 734 Variation des en cours de production X
Les encours doivent être repris lors de l’exercice au cours duquel a lieu la cession :
En-cours de
34 En-cours de production des services X
production 734 Variation des en cours de production X
Les en-cours doivent être repris lors de l’exercice au cours duquel a lieu la cession.
Reprise des
734 Variation des en-cours de production X
en-cours 34 En cours de production de services X
Les dépenses ultérieures engagées pour exploiter le site après son acquisition ou son achèvement
doivent être enregistrées en charges.
En matière d’amortissement, comme pour les logiciels créés, les coûts de la phase de
développement peuvent bénéficier de la déduction immédiate.
NOTA :
Les dépenses d’acquisition du nom de domaine ne sont pas limitées dans le temps (durée
d’utilisation illimitée). L’entreprise peut donc les laisser en charges plutôt que de les
immobiliser.
Application
La société SITAS envisage la création d’un site internet qu’elle compte utiliser dans les années à
venir. Ce site générera pour l’entreprise des avantages économiques futurs. Dès que ce site sera
opérationnel, la société envisage de le développer et de l’améliorer.
Les dépenses effectuées en N sont détaillées ci-dessus (TVA 18 %).
Dépenses effectuées en N (toutes ces dépenses ont été comptabilisées en charge au cours de
l’exercice).
Etude de faisabilité 4 000 000 F
Obtention et immatriculation du nom de domaine 7 000 000 F
Acquisition du matériel et du logiciel pour développer le site 10 000 000 F
Coût de développement du logiciel 30 000 000 F
Réalisation de la documentation technique 8 000 000 F
Frais de fonctionnement du site au cours de l’année
16 000 000 F
Frais de mise à jour depuis que le site fonctionne 8 000 000 F
Coûts de création de nouveaux liens 2 000 000 F
Frais d’inscription à un moteur de recherche 3 000 000 F
Dépenses d’entretien du site 7 000000 F
Coût de formation du personnel chargé de l’entretien du site 3 600 000 F
Redevance annuelle destinée à conserver le nom du site 1 000 000 F
Le site est opérationnel depuis le 1er juillet N et son usage est destiné à cinq années.
Mission :
Présentez les écritures de l’année N qui vous semblent nécessaires (en cas de choix pour
l’activation du site internet).
Le projet est considéré comme étant achevé le 12 décembre N. Il est mis en service à cette
même date. La prestation du 12 mars N a été enregistrée dans un compte de charges. Seuls les
coûts de développement du logiciel, fin avril N, ont été enregistrés dans un compte
d’immobilisations en cours.
01/01/N
214 Droit au bail 3 000 000
215 Fonds commercial 10 000 000
241 Matériel et outillage industriels 12 000 000
31 Stocks de marchandises 5 000 000
521 Banques 30 000 000
Facture n°………..
Réception de la
218 Autres immobilisations incorporelles X
facture
521 Banques X
B. La valeur réévaluée
La valeur réévaluée peut résulter de l’application d’une méthode indiciaire (cas de la réévaluation
légale) ou de la méthode des coûts actuels (cas de la réévaluation libre en l’absence d’indices
officiels).
1. La méthode indiciaire
La valeur indiciaire est calculée en appliquant l’indice publié par les autorités compétentes à la
valeur nette comptable des éléments à réévaluer.
Toutefois, cette valeur indiciaire est comparée à la valeur actuelle pour déterminer la valeur
réévaluée retenue qui est la plus faible des valeurs indiciaires et actuelle.
La valeur réévaluée d’un élément ne peut, en aucun cas, dépasser sa valeur actuelle à la date d’effet
(Article 63).
2. La méthode des coûts actuels
Dans cette méthode, la valeur réévaluée correspond à la valeur actuelle, déterminée par
l’entreprise. La valeur actuelle s’apprécie en fonction des deux critères : marché et utilité.
En hypothèse de continuité d’exploitation, la valeur actuelle d’un bien correspond au prix
qu’accepterait d’en donner, dans l’état où se trouve ce bien, un acquéreur de l’entreprise (et non du
bien isolé) car un tel acquéreur envisage nécessairement à la fois le prix du marché et l’utilité pour
l’entreprise.
En l’absence de continuité de l’exploitation, on retiendra la valeur de marché ou la valeur vénale
(prix potentiel de vente, valeur dite de négociation).
C. Calcul des amortissements réévalués
Le coefficient à appliquer aux amortissements à la date d’effet de la réévaluation pour déterminer
les amortissements réévalués est le plus petit entre l’indice officiel de réévaluation et le
coefficient maximum.
!
Coefficient maximum = ! "
La valeur réévaluée des immobilisations amortissables sert de base au calcul des amortissements sur
la durée d’utilisation restant à courir depuis l’ouverture de l’exercice de réévaluation sauf révision
du plan d’amortissement. (Article 64).
Après la réévaluation, les amortissements ultérieurs seront calculés suivant le rythme
d’amortissement initialement prévu.
D. L’écart de réévaluation
1. Définition de l’écart de réévaluation
Il est égal à l’augmentation de la valeur du bien résultant de la réévaluation. Donc on peut dire que
l’écart de réévaluation est égal à la différence entre la VNC réévaluée et la VNC avant réévaluation
du bien.
Ecart de réévaluation = VNC réévaluée – VNC non réévaluée
L’écart de réévaluation représente la contrepartie au passif des augmentations de valeur d’éléments
actifs soit dans le cadre d’une réévaluation libre, soit dans celui d’une réévaluation légale.
Cette ressource dégagée par la réévaluation n’est pas un élément de résultat, il est donc inscrit à
un compte de capitaux propres :
L’écart de réévaluation ne peut être utilisé à compenser les pertes de l’exercice de réévaluation.
L’écart de réévaluation ne peut être incorporé au résultat de l’exercice de réévaluation.
Il n’est pas distribuable, il peut être incorporé en tout ou partie au capital. (Article 65)
# éé
Supplément d’annuité = si coefficient identique pour les années suivantes
$ é à
Mission :
1. Présenter les calculs nécessaires.
2. Présenter les écritures d’inventaire au 31/12/N et 31/12/N+1 en précisant les incidences
fiscales pour la réévaluation en considérant successivement :
o Réévaluation légale avec déductibilité des suppléments d’annuités
o Réévaluation légale avec neutralité fiscale des suppléments d’annuités
o Réévaluation libre
Corrigé :
1. Calculs nécessaires à la réévaluation
a) Tableau des amortissements arrêté à la date d’effet
Années Amortissements avant réévaluation Amortissements après réévaluation
31/12/ N – 2 8 000 000× 0,2 1 600 000 1 600 000 × 1,5 2 400 000
31/12/ N – 1 8 000 000× 0,2 1 600 000 1 600 000 × 1,4 2 240 000
Total 3 200 000 4 640 000
b) Calcul des écarts
Ecart sur valeur d’origine 8 000 000 × (1,5 –1) 4 000 000
Ecart sur amortissements 4 640 000 – 3 200 000 1 440 000
Ecart sur VNC 4 000 000 – 1 440 000 2 560 000
2. Ecritures d’inventaire
Hypothèse 1 : Réévaluation légale avec déductibilité des suppléments d’annuités
31 /12/ N
241 MOIC 4 000 000
2841 Amortissements du MOIC 1 440 000
1061 Ecart de réévaluation légale 2 560 000
Suivant tableau de calcul
d°
681 Dotation aux amortissements d’exploitation 1 600 000
2841 Amortissements du MOIC 1 600 000
Annuité non réévaluée
d°
681 Dotation aux amortissements d’exploitation 320 000
2841 Amortissements du MOIC 320 000
Supplément d’annuité
Incidence fiscale :
Aucune réintégration n’est à opérer car les suppléments d’annuités sont déductibles.
Économie d’impôt sur supplément en N = 320 000 × 0,3 = 96 000 F
31 /12/ N
241 MOIC 4 000 000
2841 Amortissements du MOIC 1 440 000
154 Provision spéciale de réévaluation 2 560 000
Suivant tableau de calcul
d°
681 Dotation aux amortissements d’exploitation 1 600 000
2841 Amortissements du MOIC 1 600 000
Annuité non réévaluée
d°
681 Dotation aux amortissements d’exploitation 320 000
2841 Amortissements du MOIC 320 000
Supplément d’annuité
d°
154 Provision spéciale de réévaluation 320 000
861 Reprise de provisions réglementées 320 000
Reprise des suppléments
31 /12/ N+1
681 Dotation aux amortissements d’exploitation 1 600 000
2841 Amortissements du MOIC 1 600 000
Annuité non réévaluée
d°
681 Dotation aux amortissements d’exploitation 1 120 000
2841 Amortissements du MOIC 1 120 000
Supplément d’annuité
d°
154 Provision spéciale de réévaluation 1 120 000
861 Reprise de provisions réglementées 1 120 000
Incidence fiscale :
o Neutralité des suppléments d’annuités grâce par la reprise de provisions réglementées.
o L’écart de réévaluation légale n’est pas imposable donc pas de réintégration.
Snd - Comptabilité approfondie et des sociétés – S. N’Diaye, Expert financier/ 2017 55
E.S.P Classe : PREPA DESCOGEF Prof : M. Serigne N’Diaye
Hypothèse 3 : Réévaluation libre
Dans le cas d’une réévaluation libre, l’écart de réévaluation est inscrit au crédit du compte 1062.
31 /12/ N
241 MOIC 4 000 000
2841 Amortissements du MOIC 1 440 000
1062 Ecart de réévaluation libre 2 560 000
Suivant tableau de calcul
d°
681 Dotation aux amortissements d’exploitation 1 600 000
2841 Amortissements du MOIC 1 600 000
Annuité non réévaluée
d°
681 Dotation aux amortissements d’exploitation 320 000
2841 Amortissements du MOIC 320 000
Supplément d’annuité
31 /12/ N+1
681 Dotation aux amortissements d’exploitation 1 600 000
2841 Amortissements du MOIC 1 600 000
Annuité non réévaluée
d°
681 Dotation aux amortissements d’exploitation 1 120 000
2841 Amortissements du MOIC 1 120 000
Supplément d’annuité
Incidence fiscale :
Solution
1. Calcul des coefficients de réévaluation
,-./01 -230/../
Coefficient de réévaluation= ,-./01 24563-7./
1/1/N
22 Terrain 8 000 000
1062 Ecart de réévaluation libre 8 000 000
Réévaluation du terrain
d°
231 Bâtiment 31 200 000
2831 Amortissement des bâtiments 9 360 000
1062 Ecart de réévaluation libre 21 840 000
Réévaluation des constructions
31/12/N
681 Dotation aux amortissements 9 120 000
2831 Amortissement des bâtiments 9 120 000
4. Incidences fiscales
• L’écart de réévaluation ou plus value dégagée soit 29 840 000 FCFA est réintégré dans le
résultat fiscal de l’année de réévaluation pour imposition.
• Le supplément d’annuité égale à 9 120 000 – 6 000 000 soit 3 120 000 FCFA est à réintégrer
au moment du calcul du résultat fiscal pour sa neutralisation. Ainsi le montant de 3 120 000 F
ne diminue pas les impôts sur société.
Mission :
1. Ecritures d’inventaire au 31/12/N et 31/12/N+1.
2. Préciser les incidences sur les résultats de N et N+1.
Mission :
1. Présenter le tableau de réévaluation.
2. Présenter les écritures découlant du tableau.
3. Présenter le bilan après réévaluation.
Il ressort de cette définition que le crédit-bail ne doit pas être confondu avec :
la simple location qui ne comporte pas d’option d’achat ;
la location-vente qui est un bail assorti d’une promesse synallagmatique de vente.
La vente est conclue lorsque le preneur a versé le dernier terme, les loyers stipulés n’étant,
en fait, que des fractions du prix ;
Les biens concernés par le crédit bail sont le matériel, l’outillage, les biens d’équipement pour le
crédit- bail mobilier (CBM) et les immeubles à usage professionnel ou d’habitation pour le crédit-
bail immobilier (CBI).
La location est caractérisée par :
une période dite irrévocable ;
le versement de loyers dont il sera tenu compte en tout ou partie en cas de levée d’option ;
le choix offert au locataire entre trois (3) solutions à la fin de la période irrévocable et
consistant :
soit, à la résiliation pure et simple du contrat et la restitution du bien à la société
de crédit-bail,
soit, au maintien de la location à un tarif très réduit,
soit, enfin au rachat du bien au prix résiduel convenu ( prix de levée d’option).
Le SYSCOA traite le crédit-bail comme une acquisition d’immobilisation assortie d’un emprunt
de même montant, appliquant ainsi le principe de « la prééminence de la réalité sur l’apparence
» (norme I.A.S 17 : Comptabilisation des contrats de location).
2ème cas : Si la Valeur du bien est inférieure à 5% du montant total brut des
immobilisations alors pas de retraitement.
Le bien ne figure pas à l’actif du locataire.
Les redevances sont laissées en charges (location simple).
A la levée d’option, le bien entre dans le patrimoine au prix de la levée d’option.
3ème cas : Si la valeur globale des petits matériels est supérieure à 20% du
montant total brut des immobilisations alors retraitement simplifié.
Exemple : Les automobiles et le matériel informatique relèvent souvent de cette catégorie.
Pas d’entrée du bien dans le patrimoine et donc pas de dette au passif.
Retraitement en fin d’exercice des redevances en intérêt (compte 672) et en dotation aux
amortissements (compte 681).
A la levée d’option, le bien entre dans le patrimoine au prix de la levée d’option
3F3 O FO O FO
= = P1 + (P2 − P1) (
3 F3 O FO donc t O FO
)
31/12/N
672 Intérêts dans loyers de crédit-bail ICNE
1763 Intérêts courus sur EECBM ICNE
Intérêts non échus
d°
672 Intérêts dans loyers de crédit-bail Intérêt
173 EECBM amortissement
623 Redevances de crédit-bail Redevance
Retraitement de la redevance
d°
681 Dotation aux amortissements d’exploitation (DAE) Annuité
284. Amortissement du matériel Annuité
Annuité de l’exercice
NB : A l’ouverture de l’exercice suivant, les intérêts courus non échus seront contrepassés.
81 VCCI V0
24 Matériel V0
Sortie du matériel
672 Intérêts loyers CB Intérêt
173 Emprunts équivalents de Crédit-bail Amortissement
82 Produits des cessions Prix d’option
Cession
SOLUTION
1. Calcul de la valeur de la redevance annuelle
− G + IF
!Q = D R S G + I + LMNG + IF
− G , VIFW
T UUU UUU = D R S G , VI + XTY VUUG + U, VIFW
U, V
15 000 000 = R(2,527777778) + 844 444,44
R = (15 000 000-844 444,44) / 2,527777778 = 5 600 000 F
30/06/N
245 Matériel de transport 15 000 000
173 EECBM 15 000 000
Contrat de crédit-bail n°
d°
6233 Redevance CBM 5 600 000
5211 Banque 5 600 000
Chèque n° en règlement redevance
31/12/N
173 EECB 5 600 000
6233 Redevance CBM 5 600 000
retraitement de la redevance
d°
681 DAE 1 875 000
2845 Amortissement matériel de transport 1 875 000
Annuité de l’exercice
d°
6723 Intérêt dans loyer CBM 940 000
1763 Intérêt courus sur EECBM 940 000
Intérêts non échus 1880 000 x 6/12
01/01/N+1
1763 Intérêts courus sur EECBM 940 000
6723 intérêt dans loyer CBM 940 000
Réouverture
30/06/N+1
6233 Redevance CBM 5 600 000
5211 Banque 5 600 000
Cheque n°
31/12/N+1
01/01/N+3
1763 Intérêts courus non échus 121 600
6723 Intérêts des loyers 121 600
Réouverture
30/06/N+3
6233 Redevance CBM 1 459 200
5211 Banque 1 459 200
Chèque n°
d°
681 DAE 1 875 000
2845 Amortissement matériel de transport 1 875 000
annuité
d°
2845 Amortissement matériel de transport 11 250 000
812 VCCI (3 750 000 x 3) 11 250 000
d°
812 VCCI 15 000 000
245 Matériel de transport 15 000 000
Sortie d’actif
d°
173 EECB 1 216 000
672 Intérêts dans loyer CBM 243 200
822 Produits de cession 1 459 200
Cession
NOTA :
Les coûts fixes correspondent aux coûts fixes totaux en cas de suractivité ou aux coûts fixes
imputés en cas de sous-activité. Sont exclus les frais d’administration générale, les frais de
recherche et développement.
III. Calcul du pourcentage d’avancement
Le pourcentage d’avancement peut être déterminé de deux façons :
La méthode de comptabilisation retenue doit être appliquée à l’ensemble des contrats et doit être
précisé dans l’annexe.
Le SYSCOA révisé propose désormais une seule méthode de comptabilisation conformément
à la norme « IAS 11 Contrats de construction » : c’est la méthode à l’avancement.
I. La méthode à l’achèvement
La méthode à l’achèvement consiste à comptabiliser le chiffre d’affaires et le résultat au terme
de l’opération. Les avances et acomptes versés par le client sont comptabilisés en cours du contrat
dans le compte 4191.
Au cours de chaque exercice, les charges engagées sont comptabilisées dans les comptes de la
classe 6. Les travaux en cours sont constatés à la clôture de chaque exercice d’exécution à
hauteur des charges qui ont été enregistrées.
Constatation des
34 Produits en cours X
encours au coût
de production 734 Variation des stocks des produits en cours X
Constatation des
34 Produits en cours X
encours au coût
de production 734 Variation des stocks des produits en cours X
Solution
1. Méthode à l’achèvement
N
6…. Charge par nature 12 000 000
445 Etat, TVA récupérable 2 160 000
521 Banque 14 160 000
Dépenses engagées
31/12/N
342 Travaux en cours 12 000 000
734 Variation de stock de travaux en cours 12 000 000
Stockage des encours
N+1
6…. Charge par nature 18 000 000
445 Etat, TVA récupérable 3 240 000
521 Banque 21 240 000
Dépenses engagées
1/11/N+1
411 Client 47 200 000
705 Travaux facturés 40 000 000
4431 Etat, TVA facturée 7 200 000
Facturation globale
31/12/N+1
734 Variation de stock de travaux en cours 12 000 000
342 Travaux en cours 12 000 000
Déstockage
• Au 31/12/ N+1
31/12/N
411 Clients 141 600
705 Travaux facturés 120 000
443 Etat, TVA facturé 21 600
Facturation définitive
d°
734 Variation des stocks 40 000
34 Produits en cours 40 000
Annulation des encours
Exercice N Exercice N +1
Charges Produits Charges Produits
6: 40 000 734 : 40 000 6: 60 000 705 : 120 000
Résultat = 0 734 : (40 000)
60 000 80 000
Résultat = 20 000
Résultat total = Résultat (N) + Résultat (N+1)
Résultat total = 0 + 20 000 = 20 000 F
A la clôture des exercices suivants, les provisions sont ajustées : l’augmentation est constatée en
dotation, respectivement dans les comptes 659 et 691, la diminution en reprise, respectivement dans
les comptes 759 et 791.
Mémo fiscal :
Fiscalement, la dépréciation des en-cours est normalement déductible, excepté la quote-part liée
aux frais de distribution. La provision pour risques n’est pas déductible et doit faire l’objet d’une
réintégration fiscale.
Résultat à terminaison = 100 000 000 – 110 000 000 = ─ 10 000 000 F : le contrat est déficitaire.
Pourcentage d’avancement = 49 500 000 × 100/110 000 000 = 45%
Dépréciation des en-cours = 10 000 000 × 45% = 4 500 000
Provision pour risques = 10 000 000 – 4 500 000 = 5 500 000
31/12/N
34 Produits en-cours 49 500 000
734 Variations des en-cours de production 49 500 000
Valorisation des en-cours finaux
31/12/N
31/12/N
01/06/N+1
411 Clients 118 000 000
705 Travaux facturés 100 000 000
443 Etat, TVA facturée 18 000 000
Facturation définitive du contrat
31/12/N+1
Acceptation du contractant,
Ou encore :
Charges engagées au cours de l’exercice
+ Résultat partiel de l’exercice
= Chiffre d’affaires partiel des exercices suivants
2. A l’achèvement du contrat
NOTA :
Si des facturations intermédiaires ont eu lieu, le chiffre d’affaires comptabilisé à la clôture de
l’exercice correspond aux travaux effectués et acceptés à la clôture de l’exercice, déduction faite du
chiffre d’affaires déjà comptabilisé.
Application
La SA CONTRATAS est un promoteur immobilier et a conclu un contrat à long terme.
Le montant du contrat est fixé à 120 000 000 F et les charge prévisionnelles s’élèvent à
100 000 000 F dont 40 000 000 F correspondant aux dépenses de l’année N.
Les travaux seront terminés fin N+1.
Mission : Passer les écritures nécessaires selon la méthode à l’avancement
Corrigé :
Méthode à l’avancement
• Au 31/12/ N
40
Degré d’avancement : = 40%
100
o CA partiel = 120 000 x 40 % = 48 000 KF
ou encore :
o Résultat partiel = 20 000 x 40% = 8 000 KF
o CA partiel = 40 000 + 8 000 = 48 000 KF
31/12/N
411 Clients 56 640
705 Travaux facturés 48 000
443 Etat, TVA facturée 8 640
31/12/N+1
Exercice N +1
Exercice N
Charges Produits
Charges Produits 6: 60 000 70 : 72 000
6: 40 000 70 : 48 000
Résultat = 8 000 60 000 72 000
Résultat = 12 000
Résultat total = Résultat N + Résultat N+1 = 8 000 + 12 000 = 20 000 KF
La provision sera ajustée au cours de chaque exercice suivant puis sera reprise à la fin du contrat.
NOTA : Si une partie des travaux effectués n’a pas été acceptée (coût des travaux effectués >
coût des travaux acceptés), ces travaux ne donnent pas lieu à la constatation d’un chiffre d’affaires
mais à un stock comptabilisé dans les comptes 34 ou 35.
Le changement doit toutefois être mentionné dans l’état annexé et le CAC doit en faire mention
dans son rapport.
31/12/N
691 Dotations aux provisions d'exploitation 8 100 000
193 Provisions pour pertes sur marché 8 100 000
Provisions pour risques
31/12/N+1
411 Clients 44 604 000
705 Travaux facturés 37 800 000
443 Etat, TVA facturée 6 804 000
Facturation pour solde
Aucun profit n’est dégagé. Le montant inscrit en chiffre d’affaires est limité aux coûts engagés
ayant concouru à l’exécution du contrat.
En fin de contrat, le chiffre d’affaires est normalement constaté et le chiffre d’affaires comptabilisé
à l’avancement est contrepassé.
Aucune provision ne peut être constatée. L’existence et la nature de l’incertitude doivent être
mentionnées en annexe.
653 Quote- part de résultat annulé sur exécution partielle de contrats pluri-exercices BNP
475 Créances sur travaux non encore facturables BNP
Annulation des produits partiels
Travail à faire :
1. Sachant que la méthode à l’avancement est utilisée, passer au journal de DELTA les
écritures nécessaires aux dates suivantes :
• 03/01// N : Signature du contrat
• 31/12/ N et 31/12/ N+1 : Dates d’inventaire
• 01/10/ N+2 : Achèvement des travaux
• 31/12/ N+2 : Date d’inventaire
2. Présenter un tableau faisant apparaître les incidences sur le résultat de chaque
exercice concerné.
Si le cours du jour correspond à la date de paiement, la différence de change est qualifiée de réelle,
imputée aux comptes suivants :
676 Pertes de change
776 Gains de change
Le traitement comptable est identique au traitement fiscal à savoir produits imposables et charges
déductibles.
Si le cours du jour correspond à la date d’inventaire, la différence de change est qualifiée de latente
ou probable avec un traitement comptable différent du traitement fiscal.
Lorsque l’application du taux de conversion à la date de clôture de l’exercice modifie les montants
précédemment comptabilisés, les différences de conversion correspondent soit à des pertes
latentes, soit à des gains latents, inscrites dans des comptes transitoires (comptes 478 Ecart de
conversion-Actif et 479 Ecart de conversion-Actif).
En vertu du principe de prudence, les pertes de change latentes constatées à l’inventaire doivent
faire faire l’objet d’une provision pour perte de change.
Conformément au principe de non compensation, il n’est pas possible de compenser les pertes et
les gains latents.
3. A l’échéance
Les règlements relatifs aux créances et dettes sont comparés aux valeurs inscrites dans les comptes
de créances et de dettes et entraînent la constatation de pertes ou de gains de change certains.
Eléments Chez le client Chez le fournisseur
Si le montant de la créance ou de la L’augmentation de la
L’augmentation de la créance
dette à la date de clôture est supérieur dette représente une
représente un gain de change
à celui évalué à la date de facturation perte de change
Si le montant de la créance ou de la La diminution de la La diminution de la créance
dette à la date de clôture est inférieur à dette représente un gain représente une perte de
celui évalué à la date de facturation de change change
A la date de
60. Achats X
facturation
401 Fournisseurs X
Chez le fournisseur
NOTA :
Les écarts de conversion constatés à l’inventaire n’ont aucune incidence sur le résultat de
l’exercice. Au plan fiscal, ils seront réintégrés extra comptablement dans le résultat fiscal.
Les écarts de conversion constatés à l’inventaire seront extournés au début de l’exercice
suivant.
Dans le SYSCOA révisé, les gais latents de change constatés à l’inventaire sont directement
inscrits au crédit du compte 776 et les pertes latentes de change sont logées au débit du
compte 676 conformément à la norme IAS 21.
Les comptes d’écarts de conversion (comptes 478 et 479) ont été supprimés.
Application
Le 15/12/N, la société “EXPORTAS” vend à un client de NYC de 50.000 $ ; avec 1 $ = 450 F.
Le 31/12/N :
o Hypothèse 1 : 1 $ = 400 F
o Hypothèse 2 : 1 $ = 460 F
Le 15/01/N+1 ; règlement de la facture pour solde avec 1 $ = 470 F. (Retenir l’hypothèse 1 de la
clôture des comptes)
Mission : Passer les écritures nécessaires chez la société EXPORTAS le 15/12/N, le 31/12/N , le
01/01/N+1 et le 15/01/N+1 en appliquant le SYSCOHADA puis le SYSCOA révisé.
15/12/N
411 Clients (50 000 x 450) 22 500 000
7012 Ventes de marchandises hors UEMOA 22 500 000
(vente de marchandises)
A la clôture de l’exercice
Hypothèse 1 :
31/12/N
478 Ecart de conversion – Actif [50 000 × (450 – 400) ] 2 500 000
411 Clients 2 500 000
Régularisation du compte client
Hypothèse 2 :
31/12/N
411 Client 500 000
776 Gain de change 500 000
[50 000 × (460 – 450)]
Régularisation du compte client
Lors du règlement
15/12/N
Hypothèse 2
31/12/N
411 Client 500 000
776 Gain de change 500 000
[50 000 × (460 – 450)]
Régularisation du compte client
Lors du règlement
15/12/N
521 Banques X
625 Prime d’assurance X
631 Frais bancaires X
162 Emprunts auprès des établissements de crédit X
Réalisation de l’emprunt
A l’échéance, les pertes et les gains de change sont calculés par rapport au capital
remboursé et sont comptabilisés de la façon suivante :
Pour les prêts, le raisonnement est le même, excepté que les comptes sont inversés.
Les comptes 272 « Prêts » ou 271 « Créances rattachées à des participations » remplacent le compte
162. Le compte 771 « Intérêts des prêts » remplacent le 661.
Application
Le 01/04/N, l’entreprise OMEGA emprunte 30 000 $ au taux de 8 % auprès d’une banque
américaine remboursable par 4 annuités constantes. Les intérêts sont payés le 01/04 de chaque
année à partir de N+1
01/04/N 31/12/N 01/04/N+1 31/12/N+1 01/04/N+2
1 $ = 460 F 1 $ = 450 F 1 $ = 475 F 1 $ = 480 F 1 $ = 470 F
Corrigé :
01/4/N
521 Banques
162 Emprunts auprès des établissements de crédit
Document banque américaine n°…
31/12/N
Application
Achat le 15/12/N de 5 000 $. Cours du jour 1$ = 420 F
Au 31/12/N, le cours du dollar passe à 450 F.
Mission :
Passer l’écriture au 31/12/N.
31/12/N
Application :
Une entreprise de l’UEMOA a réalisé les transactions suivantes avec l’étranger.
1- Achat de matière à crédit pour 5000$ au cours de 700FCFA
2- Achat d’une machine industrielle à crédit pour 40 000$ au cours de 800 FCFA
3- Chèque bancaire émis en règlement au fournisseur de matière première, à cette date le dollar
est coté à 680 FCFA
4- Chèque bancaire émis en règlement au fournisseur de matériel, à cette date le dollar est côté
à 805FCFA.
NB :
la perte latente ou provision constituée n’est pas déductible fiscalement donc à réintégrer
dans le résultat fiscal.
provision constituée < perte latente globale par application des dispositions des articles 56
et 57 du droit comptable.
Provision Nécessaire (PN) = (perte latente globale ×Temps couru) /durée de remboursement
Le remboursement peut se faire selon trois modalités : in fine, amortissement constant, annuités
constantes.
Le tableau de remboursement de l’emprunt doit se faire en devise mais les écritures au journal se
font en FCFA sans oublier les intérêts courus et non échus.
31/12/N
478 Ecart de conversion actif 10 000
401 Fournisseur 10 000
Régularisation fournisseur
d°
411 Client 8 000
479 Ecart de conversion passif 8 000
Régularisation client
d°
6791 Charge Provisionnée Financière 2 000
599 Risque provisionné … 2 000
Perte latente globale de change
1/6/N
601 Achats de marchandises 20 000 000
401 Fournisseurs 20 000 000
Achat machine pour le compte de SA
D°
411 Clients 24 000 000
701 Vente de marchandises 24 000 000
Facturation au principal
1/7/N
612 Transport sur ventes 500 000
521 Banque 500 000
Frais de transport
2. Chacun du (des) autres coparticipant(s) (ici le non-gérant BETA) constate dans son bilan ses droits
en effectuant un enregistrement ainsi libellé :
05 /01/ N
2773 Créances rattachées à des SP 4 800 000
463 Associés, OFC 4 800 000
Quote part du matériel
Clôture
7. Comptes de produits
188 Compte de liaison (Perte)
6. Comptes de charges
188 Compte de liaison (bénéfice)
Clôture des comptes et détermination du résultat
Clôture
463.1 Associé B, OFC Part de B
463.2 Associé C, OFC Part de C
752 Quote-part du résultat sur OFC Part non gérant
Quote part de résultat
Cas Pratique :
Les sociétés A, B et C créent une société en participation. A est le gérant et détient 60%.
B détient 20%. C détient 10%.
Au cours du mois de décembre N, les opérations suivantes ont été réalisées.
1/12 : Achat de marchandises au comptant par B: 5 000 000 F.
5/12: Règlement de transport sur achat par C: 200 000F.
10/12: Virement bancaire de 2 000 000F par C pour le compte de la participation.
15/12: Virement bancaire de 3 000 000F par B pour le compte de la participation.
20/12: Achat d’un véhicule à crédit pour 25 000 000F.
22/12: Ventes de marchandises à crédit 5 000 000F.
24/12: Ventes de marchandises au comptant par C pour le compte de la participation: 3 000 000F.
26/12: Vente de marchandises au comptant par B: 4 000 000F.
28/12: Achat de marchandises au comptant pour 3 000 000F.
29/12: Virement bancaire de 2 400 000 F reçu pour le compte de la participation sous forme de
subvention d’exploitation.
31/12: La société C effectue un virement bancaire à l’ordre de A pour solde des opérations
financières de la participation.
31/12: Clôture des comptes de gestion et répartition du résultat de la participation.
Travail à faire:
Passer au journal toutes les écritures nécessaires dans les comptabilités concernant le
participant en supposant:
1) Le cas de la tenue d’une comptabilité autonome chez A.
2) Le cas de la tenue d’une comptabilité intégrée à la comptabilité A.
1. Comptabilité autonome
5/12 463 Associés, OFC ----- 200000 611 Transport/achats ----- 200 000
521 Banque ------------- 200000 463 Associé C, OFC ------ 200 000
10/12 463 Associés, OFC ----- 2000000 188 Liaison SP ----- 2 000 000
521 Banque ------------- 2000000 463 Associé B, OFC ----- 2 000 000
24/12 521 Banque ------ 1500000 463 Associé C, OFC ----- 1500000
463 Associé A, OFC ----- 1500000 701 Vente March. ------- 1500000
31/12 463 Associés, OFC ----- 5300000 188 Liaison SP ----- 5300000
521 Banque ------------- 5300000 463 Associé C, OFC ----- 5300000
D° 463 Associés, OFC ------ 40000 701 Vente March. ------ 6000000
752 Quote-part/Rlt OFC --- 40000 71 Subvention d’exp. -- 1200000
601 Achat March. -------- 6800000
611 Transport/achats --- 200000
188 Liaison SP ------------- 200000
NB: Les écritures aux journaux des associés dans la comptabilité intégrée sont les mêmes que celles d’un
journal utilisant la comptabilité autonome.
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E.S.P Classe : PREPA DESCOGEF Prof : M. Serigne N’Diaye
En outre l’Assemblée générale ordinaire (AGO) des actionnaires a seule qualité pour décider
ou autoriser l’émission. Elle peut déléguer au conseil d’administration les pouvoirs nécessaires
pour procéder à l’émission d’obligations en une ou plusieurs fois dans le délai de deux ans, et pour
en arrêter les modalités.
Les règles de publicité doivent être respectées et les autorités doivent donner leur accord.
Les obligations sont nominatives dans les sociétés non cotées ; elles peuvent être au porteur dans
sociétés cotées.
Les obligations rachetées par la société émettrice et remboursées sont annulées et ne peuvent être
remises en circulation.
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III. Le groupement des obligataires
Les porteurs d’obligations d’une même émission sont groupés de plein droit pour la défense de
leurs intérêts dans une masse qui jouit de la personnalité juridique. Les représentants du
groupement ne peuvent s’immiscer dans la gestion de la société. Ils peuvent participer aux
Assemblées des actionnaires mais sans voix délibérative. Ils ont le droit d’obtenir communication
des documents mis à la disposition des actionnaires et dans les mêmes conditions que ceux-ci.
En cas de liquidation des biens ou de redressement judiciaire de la société, les représentants du
groupement des obligations sont habilités à agir en son nom.
Ils déclarent au passif de la liquidation des biens de la société pour tous les obligataires du
regroupement, le montant des sommes en capital et en intérêts dues par la société aux obligataires
du groupement.
IV. Les droits des obligataires
Les droits des obligataires vis-à-vis de la société émettrice sont :
o le droit au remboursement de la somme prêtée
o le droit à percevoir les intérêts promis
Ainsi le détenteur d’une obligation n’a ni droit de propriété, ni droit de regard sur la gestion de la
gestion de l’émetteur de l’obligation.
V. Aspects financiers
1- Point de vue de l’emprunteur
Le financement d’investissement ou l’accroissement durable du fonds de roulement peut être
envisagé sous différentes formes : augmentation de capital, emprunt indivis, emprunt obligataire.
Comparaison Comparaison
Augmentation de capital Emprunt indivis
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VI. Le contrat d’émission
Il précise les éléments caractéristiques de l’emprunt. Il est signé par chaque obligataire comprend les
informations suivantes :
Caractéristiques Contenu
Valeur nominale C’est le montant inscrit sur le titre et qui sert au calcul du coupon.
(C) ou valeur Elle est librement fixée par l’émetteur. Elle est identique pour toutes les
faciale obligations d’un même emprunt, elle doit être égale à 10 000 F ou à un
multiple de 10 000 F.
Il représente le montant annuel des intérêts versés à chaque obligation.
Coupon Il est obtenu en multipliant la valeur nominale par le taux nominal (i) fixé à
l’émission. Coupon = C × i
C’est le prix payé par le souscripteur au moment de l’émission de l’emprunt
pour devenir propriétaire d’une obligation.
• L’obligation est émise au pair lorsque le prix d’émission est égal à la valeur
Prix d’émission (E) nominale (E = C).
• L’obligation est émise au-dessous du pair lorsque le prix d’émission est
égal à la valeur nominale (E ˂ C).
Dans ce cas il existe une prime d’émission (PE) égale à la différence entre
le nominal et le prix d’émission.PE = N× (C − E)
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Le tableau d’amortissement de l’emprunt obligataire
L’amortissement de l’emprunt peut s’effectuer de plusieurs façons :
Le remboursement in fine, c’est-à-dire que toutes les obligations sont remboursées en bloc
à l’expiration de la durée de l’emprunt. Les intérêts servis annuellement sont identiques ;
Le remboursement par amortissement constant. Dans ce cas, le nombre d’obligations à
rembourser chaque année est identique.
N = Nombre d’obligations
n = Durée de l’emprunt
l
Nombre d’obligations à rembourser chaque année ( μ) =
NB :
S’il y a une différence entre la valeur nominale et la valeur de remboursement, il faut recalculer le
taux d’intérêt sur la valeur de remboursement, soit : R × i’ = VN × i
Ce taux sera retenu pour déterminer la valeur de l’annuité constante de remboursement.
Le coupon correspond au revenu minimum de l’obligation ; il est aussi calculé :
Coupon = Valeur nominale x taux d’intérêt nominal
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Section 2 : Comptabilisation des emprunts obligataires
Différentes phases peuvent être distinguées dans les opérations relatives à un emprunt :
o l’émission, à laquelle les banques apportent parfois leurs concours,
o Le service (paiement des intérêts et remboursement) assuré conformément au contrat
d’emprunt et, dans certains cas, compte tenu d’obligations fiscales précises.
Toutefois, des comptes particuliers non prévus par le SYSCOA sont nécessaires si l’on veut
distinguer les différentes phases de l’émission :
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B- Schémas généraux d’enregistrement
Les écritures d’émission doivent constater les 3 étapes de l’emprunt :
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j ×m é ê o k
Amortissement de la prime =
i é ê pé é é " o "
j
Amortissement de la prime =
$ é o "
2. Comptabilisation de l’amortissement
La dotation est une charge financière « compte 687 Dotation aux Amortissements à caractère
financier » qui entraîne un amortissement direct, porté au crédit du compte 206. Prime de
remboursement des obligations.
31 / 12 /N
6811 Dotation aux Amortissements d’exploitation
2026 Frais d’émission des emprunts
Annuité
d°
687 Dotation aux Amortissements à caractère financier
206 Prime de remboursement des obligations
Amortissement de la prime
d°
6711 Intérêts des emprunts obligataires
1661 Intérêts courus sur emprunts obligataires
Intérêts courus non échus
Les intérêts des obligations appelés coupons se calculent sur la valeur nominale et non sur le prix
d’émission ou la valeur de remboursement.
Les produits des obligations sont passibles d’une retenue à la source au titre de l’impôt sur le
revenu des valeurs mobilières (IRVM) à inscrire au compte « 4423 Impôts et taxes recouvrables
sur des obligataires ».
L’amortissement de l’emprunt est l’opération qui consiste à éteindre la dette en remboursant
chaque année un certain nombre d’obligations. Cet amortissement est qualifié de financier par
opposition à l’amortissement comptable.
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E.S.P Classe : PREPA DESCOGEF Prof : M. Serigne N’Diaye
Date de paiement
6711 Intérêts des emprunts obligataires Intérêt
4423 Etat, Impôts et taxes recouvrables sur obligataires IRVM
4714 Obligations, compte de remboursement Net
Coupon
d°
1611 Emprunts obligataires Amortis
4423 Etat, Impôts et taxes recouvrables sur obligataires IRVM/ PR
Net
4714 Obligations, compte de remboursement
Remboursement
d°
4714 Obligations, compte de remboursement Solde
Solde
5211 Banque
Chèque n°
TRAVAIL A FAIRE
1. Déterminer le nombre d’obligations émises (millier le plus proche)
2. Présenter le tableau d’amortissement de l’emprunt.
3. Présenter les écritures d’émission, de souscription et de libération dans le journal
de la SA MAGMA.
4. Ecritures de remboursement au 31/3/N+1 avec IRVM 13% dans le journal de la SA.
5. Présenter les écritures nécessaires à l’inventaire du 31/12/N+1 tout en indiquant
pour quelles valeurs les comptes dettes financières, primes de remboursement, frais
d’émission des emprunts et frais financiers vont intervenir dans les états financiers
du 31/12/N+1 de la SA MAGMA à savoir : bilan et compte de résultat.
6. Présenter les écritures de souscription le 31/3/N dans le journal de l’obligataire en
supposant le cas de titres de placement.
7. Présenter les écritures de remboursement le 31/3/N+1 chez l’obligataire.
8. Ecritures de détermination dans le compte résultat N+1 de l’obligataire.
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Corrigé :
1. Déterminons le nombre d’obligations
U1 = N × [I ÷ (1+i)n-1]→ N.i=U1[(1+i)n-1]
N = [U1 × ((1+i)n – 1)] ÷ i
N = [2511 × (1,124 – 1)] ÷ 0,12
N = 1200, 89 → N = 12 000 obligations
A(n+1) = U1 × R
R= A(n+1) ÷ U1
R = 3 5154 000 ÷ 2 511
R = 14000
PR = (R – E) × N
PR= (14 000 –13 000) × 12 000 → PR = 12 000 000
Emission au pair donc R = C =14 000
2. Tableau d’Amortissements
Obligations Amortissements
Obligations Intérêts Annuités
Echéances amorties financiers
vivantes N×C×i (5 = 2 + 4)
U U×R
N+1 12 000 20 160 000 2 511 35 154 000 55 314 000
N+2 9 489 15 941 520 2 812 39 368 000 55 309 520
N+3 6 677 11 217 360 3 149 44 086 000 55 303 360
N+4 3 528 5 927 040 3 526 49 364 000 55 91040
31/03/N
1619 Obligations à souscrire (R × N) 168 000 000
1611 Emprunts obligataires (R × N) 168 000 000
Emission de 12000 obligations
d°
4713 Obligations, compte de souscription (N × E) 156 000 000
2061 Prime de remboursement [N × (R – E)] 12 000 000
1619 Obligations souscrites (N × R) 168 000 000
Souscription
d°
5211 Banque (156 M – 3,12 M) 152 880 000
6316 Frais d’émission de l’emprunt obligation 3 120 000
4713 Obligations, compte de souscription 156 000 000
Avis de crédit
d°
2026 Frais d’émission 3 120 000
781 Transfert de charges d’exploitation 3 120 000
Transfert des frais démission
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6. Ecriture nécessaire en indiquant les valeurs des comptes dettes financières, primes de
remboursement
Prime de remboursement Frais financiers
12 000 000 9 000 000 20 160 000
15 120 000
SD : 3 000 000 SD : 35 280 000
31/03/N
503 Obligations 156 000 000
521 Banque 156 000 000
Souscription
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31/03/N+1
441 Etat, impôts sur les bénéfices 2 947 230
521 Banque 17 175 000
503 Obligations 156 000 000
774 Revenus des titres de placement 22 671 000
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II. Typologie
Le droit fiscal règlemente l’abandon de créance et influence l’analyse comptable qui en découle en
proposant de classer les abandons de créance en deux catégories en fonction des motifs et les
circonstances qui ont conduit à sa réalisation:
L’abandon à caractère commercial L’abandon à caractère financier
Il trouve son origine dans les relations Il survient dans le cadre des sociétés« mères-filles » et
commerciales entre les deux concerne, le plus souvent, des avances ou des prêts de la
entreprises, s’il est consenti pour société- mère à sa filiale. Il n’existe aucun lien à
sauvegarder des débouchés ou des caractère commercial. L’intérêt pour la société-mère
sources d’approvisionnement ou si le est de permettre la poursuite de l’activité de sa filiale
caractère commercial est marqué et et de sauvegarder l’image financière du groupe.
prédominant.
I. Mémo fiscal
Au regard de la TVA
Si un « lien direct » existe entre l’avantage reçu et le prix de cet avantage (par exemple un
engagement précis du bénéficiaire) ou si l’abandon de créance constitue un complément de prix,
l’opération s’analyse comme la contrepartie d’un service rendu et de ce fait, est placée dans le
champ d’application de la TVA. Dans le cas contraire l’abandon de créance n’entre pas dans le
champ d’application de la TVA.
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Application 1
Le 18 Avril N l’entreprise TETA consent un abandon de créance commerciale d’une valeur de
5 000 000 F à son client DELTA sans contrepartie.
Mission : Passer les écritures nécessaires respectivement chez TETA et chez DELTA.
Corrigé
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L’abandon est déductible à hauteur de :
L’abandon est
Pour l’associé A :
déductible à hauteur
Montant de l’abandon de A x (100 % - % total
Situation Situation de :
de la participation des sociétés qui consentent
nette avant nette après Montant de l’abandon
l’abandon) :
l’abandon l’abandon x (100 % - % de la
Pour l’associé B :
positive positive participation de la
Montant de l’abandon de B x (100 % - % total
société qui consent
de la participation des sociétés qui consentent
l’abandon)
l’abandon).
Abandon de
651 Pertes sur créances liées à des participations X
créances
consenti 271 Créances rattachées à des participations X
Cette situation entraine la perte de la possibilité de déprécier les titres et nécessite une reprise des
dépréciations existantes.
Reprise sur
2961 Dépréciations des titres de participation X
dépréciation des
titres 797 Reprises de provisions financières X
Abandon de
651 Pertes sur créances liées à des participations (abandon déductible) X
créances
consenti 261 Titres de participation (abandon non déductible) X
271 Créances rattachées à des participations X
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Cette solution permet de constater un complément de dépréciation des titres de participation.
Dépréciation sur
697 Dotations aux provisions financières X
titres
2961 Dépréciation des titres de participation X
Abandon de
1681 Dettes rattachées à des participations X
créances reçu
841 Produits HAO constatés X
L’abandon de créances est en principe imposable car il constitue un enrichissement pour la société
bénéficiaire.
Toutefois, si la société bénéficiaire est soumise à l’impôt sur les sociétés et est détenue par une société-mère
créancière, la fraction de l’abandon, non déductible pour la société qui le consent, n’est pas imposable au
niveau de la société bénéficiaire à condition que :
La société bénéficiaire prenne l’engagement d’augmenter son capital, pour un
montant au moins égal à l’abandon consenti, avant la clôture du second exercice
suivant celui au cours duquel l’abandon est intervenu, au profit de la société qui a
consenti l’abandon
Application 2
Le 18 Avril N, l’entreprise TETA consent à sa filiale DELTA, un abandon de créance liée à une
créance rattachée à une participation d’une valeur de 40 000. La société mère TETA détient 80%
des capitaux propres de sa filiale dont la situation nette avant abandon s‘élève -30 000.
Mission :
Procéder à l’analyse fiscale et comptabiliser les écritures nécessaires chez la société mère et sa filiale.
Corrigé
Cet abandon de créance est à caractère financier car la créance abandonnée est d’origine financière et les
sociétés n’ont pas de relations commerciales.
Chez TETA, l’abandon est déductible pour : 30 000 + (40 000 – ………….) x………=32 000
L’abandon est non déductible pour 40 000 – ……………… = 8 000
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Comptabilisation chez TETA
Méthode 1 :
01/01/N
Méthode 2 :
31/12/N
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Application 3
La société MAGMA a pris une participation de 35% dans la société KAPPA. Au cours des deux dernières
années, cette entreprise a dû faire face à d’importantes restructurations et a vu sa rentabilité se détériorer.
Afin de l’accompagner dans ses nécessaires mutations, la SA MAGMA ainsi que la SA BETA, détenant 15
% du capital de KAPPA, acceptent le 01/01/N de renoncer à leurs créances qui sont respectivement de
54 000 000 F et de 36 000 000 F. Ces entreprises n’entretiennent aucune activité de type commercial avec
KAPPA.
Les capitaux propres de la société KAPPA sont de – 20 000 000 F.
Mission : Procéder à l’analyse fiscale chez MAGMA et comptabiliser les écritures nécessaires.
Corrigé
Cet abandon de créance est à caractère financier car les créances abandonnées sont d’origine financière et les
sociétés n’ont pas de relations commerciales.
Il existe deux approches permettant d’évaluer la part déductible de chaque entité participant à l’opération
d’abandon.
Approche 1
Situation nette de KAPPA avant l’abandon = - 20 000 000 F
Montant total de l’abandon = 54.000 + 36.000 = 90.000 000 F
54.000
Part de MAGMA dans l’abandon total = = 60%
90.000
36.000
Par de BETA dans l’abandon total = = 40%
90.000
Part des autres associés n’ayant pas participé à l’abandon = 100% - (35% + 15%) = 50%
Part déductible totale = 20.000 000 + (90.000 000 – 20.000 000) × 50% = 55.000 000 F
Part déductible de MAGMA = 55.000 000 x 60% = 33.000 000 F
Part déductible BETA = 55.000 000 x 40% = 22.000 000 F
Part non déductible totale = 90.000 000 – 55.000 000 = 85.000 000 F
Part non déductible de MAGMA = 35.000 000 x 60% = 21.000 000
ou encore 54.000 000 – 33.000 000 = 21.000 000 F
Part non déductible de BETA = 35.000 000 x 40% = 14.000 000
ou encore 36.000 000 – 22.000 000 = 14.000 000 F
Approche 2
Situation nette de KAPPA avant l’abandon = - 20 000 000 F
Situation nette de KAPPA après l’abandon = - 20 000 000 + 54 000 000 + 36 000 000 = 70 000 000
Chez MAGMA, l’abandon est déductible pour :
×CA
CA H?=
+ [(54 000 000 – 12 000 000) × (100 % - 35 % - 15 %)]
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Méthode 1 :
01/01/N
31/12/N
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Cas pratique
La Société RIO détient une créance commerciale de 75 000 000 F HT sur son client DELTA, correspondant
à une vente de marchandises. Ce client détient l’exclusivité pour l’écoulement des produits RIO dans sa
région et connaît des difficultés : les dirigeants de la RIO décident, le 23 juin N, d’abandonner leur créance
sur DELTA, ce dernier s’engageant en contrepartie à augmenter la part relative des produits RIO dans son
chiffre d’affaires.
Par ailleurs, la société RIO contrôle 80% du capital de la société VEGA, sur laquelle elle détient une créance
de 250 000 000 F (portée au compte 271 – Créances rattachées à des participants).
La société VEGA ayant des difficultés financières, les dirigeants de RIO, le 1er juillet N, abandonnent cette
créance financière. Les titres VEGA ont été souscrits lors de la création de cette dernière et ont été dépréciés
en totalité.
Situation comptable résumée de la VEGA au 30 juin N (en millions de FCFA)
Actif Passif
Actifs réels 700 000 Capital 500 000
Mission :
1. Effectuer l’analyse fiscale de ces abandons de créances.
2. Enregistrer les écritures nécessaires dans la comptabilité de RIO, dans celle de DELTA et dans
celle de VEGA.
Corrigé
1. Analyse fiscale
Client DELTA : abandon de créance à caractère commercial : assujetti à la TVA (lien direct entre service
rendu et contre-valeur reçue : engagement sur le chiffre d’affaires) ; déductible fiscalement pour la SGR et
imposable pour DELTA.
Société VEGA : abandon de créance à caractère financier ; non soumis à la TVA.
o Situation nette SSR avant AC : 500 000 000 - 200 000 000 - 500 000 000 = - 200 000 000
o Situation nette SSR après AC : - 200 000 000 + 250 000 000 = + 50 000 000
Non déductible pour le surplus : 250 000 000 - 210 000 000 = 40 000 000
Analyse symétrique chez VEGA, à condition qu’elle prenne l’engagement relatif à l’augmentation du capital.
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23 juin N
1er juillet N
651 Pertes sur créances liées à des participations 210 000 000
261 Titres de participation 40 000 000
267 Créances rattachées à des participations 250 000 000
Abandon de créance à caractère financier
01/07/N
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Paiement des
4746 Comptes de répartition périodique des charges X
charges
445 Etat, TVA récupérable X
521 Banques X
Répartition
6. Charges X
périodique des
charges 4746 Comptes de répartition périodique des charges X
Répartition des
dotations aux
6811 Dotations aux amortissements d’exploitation X
amortissements
sur 4746 Comptes de répartition périodique des charges X
immobilisations
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A la clôture de l’exercice
Pour les
4746 Comptes de répartition périodique des charges X
amortissements
28. Amortissement des immobilisations X
A la date de la facturation
Encaissements
521 Banques X
des produits
4747 Comptes de répartition périodique des produits X
443 Etat, TVA facturée X
Répartition
4747 Comptes de répartition périodique des produits X
périodique des
produits 7. Produits X
A la clôture de l’exercice
A la clôture de l’exercice le compte 4747 est soldé.
Lorsque la période d’étalement court sur plusieurs exercices, le solde du compte 4747 est effectué
par le biais des comptes de régularisation (produits constatés d’avance ou produits à recevoir).
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2. Cas des produits encaissables à terme échu ou en fin de période
La démarche est la même à l’exception de l’écriture relative à la facturation qui sera passée qu’en
fin de période.
Application
A compter de l’exercice N, le directeur comptable et financier de la société CHAKA, a décidé
d’établir une situation mensuelle.
A cette fin, il utilise la procédure comptable de l’abonnement des charges et des produits qui font
l’objet d’une liquidation périodique. Cette procédure a été mise en œuvre en particulier pour les
opérations suivantes :
1- Contrat de maintenance des chaînes de production signé avec la société MATFORCE.
Ce contrat prévoit une facturation semestrielle des chaînes des prestations fournies les 30/06 et
30/12 de chaque année. La facture datée du 30/12/N-1 s’élevait à 7 800 000 HT, celle du 30/06/N
s’élève à 8 220 000 HT.
2- Prêt accordé à la filiale SALOUM :
Ce prêt accordé début N-2, pour un montant de 80 000 000 F, au taux de 4%, est remboursable en
5 amortissements constants le 31/12 de chaque année.
La première échéance a été fixée au 31/12/N-2.
Mission :
I/ Présentez les enregistrements comptables relatifs au contrat de maintenance :
1) A la fin de chacun des mois du premier semestre N,
2) Lors de la comptabilisation de la facture du 30/06/N
3) A la fin de chacun des mois du deuxième semestre N.
II/ Présentez les enregistrements comptables relatifs au prêt accordé à la filiale :
1) A la fin de chacun des mois de l’exercice N,
2) Lors de la comptabilisation de l’échéance du 31/12/N.
Corrigé :
I.- Enregistrement relatifs au contrat de maintenance
1) A la fin de chacun des mois du premier semestre N
L’abonnement mensuel des charges de maintenance est calculé sur la base du montant de la
dernière facture : 78000/…… = …………
624 Maintenance
4746 Comptes de répartition périodique des charges
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624 Maintenance
4746 Comptes de répartition périodique des charges
2) A l’échéance du 31 décembre N
Au 31/12, le compte 4887 présente un solde débiteur de : 1 600 × ………. = 19 200
521 Banque
271 Prêts
4747 Comptes de répartition périodique des produits (1)
(1) Pour solde du compte
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Attribution de la
4495 Etat-Subventions d’exploitation à recevoir X
subvention
71 Subventions d’exploitation X
Encaissement de
521 Banques X
la subvention
4495 Etat-Subventions d’exploitation à recevoir X
NOTA : Les subventions d'exploitation sont imposables à la TVA si la condition de «lien direct» est
remplie : subvention octroyée en contrepartie d’un service rendu ou en complément de prix.
Application 1 :
La société anonyme DELTA reçoit, le 13 juillet N, un courrier du conseil général de DAKAR
l'informant de l'encaissement prochain d'une subvention de 16 000 000F destinée à compenser une
insuffisance de son prix de vente Le 31/08/N, la société reçoit la subvention par virement bancaire.
Encaissement de la subvention
31/08/N
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II. Les subventions d'équilibre
Elles servent à compenser le déficit global que l'entreprise aura constaté si la subvention ne lui avait pas été
accordée. La comptabilisation comprend les étapes suivantes :
Attribution de la
4496 Etat-Subventions d’équilibre X
subvention
88 Subventions d’équilibre X
Encaissement de
la subvention 521 Banques X
4496 Etat-Subventions d’équilibre X
NOTA : Ces subventions d’équilibre sont imposables à la TVA si la condition de « lien direct » est
remplie.
Application
La société anonyme OMEGA reçoit, le 13 juillet N, un courrier du conseil général de THIES
l'informant de l'encaissement prochain d'une subvention de 50 000 000 F destinée à compenser les
pertes d’exploitation. Le 31/08/N, la société reçoit la subvention par virement bancaire.
Corrigé
Encaissement de la subvention
31/08/N
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III. Les subventions d'équipement et les subventions d'investissement
Elles servent à financer des éléments d'actif immobilisé nettement précisés (subventions d'équipement) ou
des activités à long terme (subventions d'investissement). Elles ne sont pas imposables à la TVA.
A. Le traitement comptable
L’entreprise a le choix entre deux méthodes de comptabilisation :
Attribution de la
4494 Etat-Subventions d’équipement à recevoir X
subvention
2. Immobilisations X
Encaissement de
521 Banques X
la subvention
4494 Etat-Subventions d’investissement X
Attribution de la
4494 Etat-Subventions d’équipement à recevoir X
subvention
14 Subventions d’investissement X
Encaissement de
521 Banques X
la subvention
4494 Etat-Subventions d’équipement à recevoir X
Reprise de la
14 Subventions d’investissement X
subvention
865 Reprise de subventions d’investissement X
NB : Dans le SYSCOA révisé, le compte 14 est remplacé par 478 Produits différés.
Mémo fiscal : Fiscalement, pour les biens non amortissables, il existe un décalage d’une année, en
l’absence de clause d’inaliénabilité.
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Le rythme de reprise diffère selon que la subvention a financé une immobilisation amortissable ou non
NOTA :
Si l’immobilisation a bénéficié d’un amortissement fiscal différent de l’amortissement comptable, la reprise
de la subvention s’effectue sur la même durée et au même rythme que l’amortissement fiscal de
l’immobilisation.
Si la subvention porte sur un ensemble immobilier, il est indispensable de distinguer la subvention sur le
terrain de la subvention sur la construction.
Lorsque la subvention finance une immobilisation décomposée, elle doit être affectée aux différents
composants de façon proportionnelle.
01/03/N, Notification reçue de l’Etat pour l’octroi d’une subvention de 20 000 000 F destinée à
acquérir un machine complexe.
Le 15/03/N, Avis de crédit bancaire reçu relatif au versement de la subvention des 20 000 000 F
01/04/N, Acquisition d’un matériel industriel par chèque bancaire pour 50 000 000 F.
Ce matériel est amortissable sur 5 ans au système constant.
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Méthode 1 : Méthode des produits différés
01/03/ N
4494 Etat, Subvention d’équipement à recevoir 20 000 000
478 Produits différés 20 000 000
Octroi de la subvention
15/03/ N
521 Banques 20 000 000
4494 Etat, Subvention d’équipement à recevoir 20 000 000
Avis de crédit : encaissement de la subvention
01 /04 /N
241 MOIC 50 000 000
445 Etat, TVA récupérable 9 000 000
481 Fournisseurs d’investissement 59 000 000
Acquisition de la machine financée partiellement
par la subvention
31/12/N
681 Dotations aux amortissements d’exploitation 7 500 000
2841 Amortissement du MOIC 7 500 000
Annuité = 50 000 000 × 0,2 ×
d°
478 3 000 000
Produits différés
3 000 000
865
Reprise de subvention d’investissement
01/03/ N
4494 Etat, Subvention d’équipement à recevoir 20 000 000
241 MOIC 20 000 000
Octroi de la subvention
15/03/ N
521 Banques 20 000 000
4494 Etat, Subvention d’équipement à recevoir 20 000 000
Avis de crédit : encaissement de la subvention
01 /04 /N
241 MOIC 50 000 000
445 Etat, TVA récupérable 9 000 000
481 Fournisseurs d’investissement 59 000 000
Acquisition de la machine financée partiellement
par la subvention
31/12/N
681 Dotations aux amortissements d’exploitation 4 500 000
2841 Amortissement du MOIC 4 500 000
Annuité = 30 000 000 × 0,2 ×
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Application 4 : Subvention d'investissement relative à une immobilisation amortissable
La société RIO a acquis et mis en service un matériel de 192 000 000 HT le premier avril N.
Le conseil régional de DAKAR lui attribue, le 29 mai N, une subvention d'investissement de
64 000 000 F en raison de la contribution de ce matériel aux économies d'énergie. La subvention est
encaissée le 26 octobre N.
La société RIO décide d'étaler, comptablement et fiscalement, la reprise de la subvention au
résultat.
La durée d'utilité du matériel est estimée à 8 ans et la consommation des avantages économiques est
linéaire.
Mission :
Enregistrez toutes les écritures comptables, relatives au matériel et à la subvention, de
l'exercice N, sachant que ce matériel est amortissable fiscalement en dégressif sur 5 ans.
Corrigé :
1/04/N
29/05/N
26/10/N
31/12/N
(1) 39 600 000 = (192 000 000 x 1/5 x 2 x 9/12) – 18 000 000
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Amortissement fiscal = 192.000 x 0,4 x 9/12 =57.600 Amortissement de négative :
Amortissement linéaire = 192.000 x 1/8 x 9/12 = 18.000 50.400 – 18.000 = 32.400
31/12/N
Hypothèse 1 : une clause d'inaliénabilité de 20 ans est prévue par le contrat d'attribution de la
subvention.
12/03/N
521 Banques
14 Subventions d’équipement
26/04/N
22 Terrains
481 Fournisseurs d’investissement
26/04/N
31/12/N
14 Subventions d’investissement
Reprise de subventions d’investissement
865 500 000= 10 000 000 / 20
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Traitement fiscal : la position fiscale est identique, les 500 000 F sont imposables.
521 Banques
14 Subventions d’investissement
26/04/N
22 Terrains
481 Fournisseurs d’investissement
26/04/N
31/12/N
14 Subventions d’investissement
Reprise de subventions d’investissement
865 100 000= 1 000 000 / 10
Traitement fiscal : la position fiscale est différente, les 100 000 F ne sont pas imposables en N
mais en N+1. Il convient donc d’effectuer une déduction extra-comptable de 100 000 F
Mission :
Enregistrez les opérations de l'exercice N, sachant que la société ALPHA a décidé: d'étaler la
subvention en comptabilité,
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Reprise de la
14 Subventions d’investissement X
subvention de
l’année de la 865 Reprise de subventions d’investissement X
cession)
Solde de la
14 Subventions d’investissement X
subvention à
rapporter
(1) 865 Reprise des subventions d’investissement X
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D. Les remboursements de subventions d’exploitation et les aides
Si les subventions sont remboursables au donateur, la comptabilisation comprend les étapes suivantes :
Encaissement
512
521 Banques Banques X
de la subvention
1674
1672 Avances conditionnées par l’Etat X
Soit la
1672 Avances conditionnées par l’Etat X
subventiondoit
subvention est
remboursée
être remboursée 521 Banques X
Soit la
subvention est
1672 Avances conditionnées de l’Etat X
définitivement
acquise 71 Subventions d’exploitation X
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