Dossier n° Département
Administratif
E21000013/06 des Alpes-Maritimes
de Nice
ENQUETE PUBLIQUE
Commune d’ANTIBES (06600) – Projet immobilier ECOTONE
Demande de permis de construire déposée par la SCI Matcha
5 – Constat (police municipale) des affichages sur site, en mairie, au siège de l’enquête (Sce
Urbanisme), à la maison des associations, et à proximité du site du projet.
safer
- . , . _ , . , , A l p < " I - ( , d'Aa
Ref. AS 06 20 0177 01 (JCI libre
SAINT-ANTONIN : 3 ha 07 a 00 ca:
-'Garsin':B-31
Aux termes des décisions des associés du 5 mai 2021 et des décisions du Président
du 20 mai 2021 il a été décidé d'augmenter le capital social d'un montant de 2030
euros par l'émission de 20.300 actions d'une valeur nominale de 0, 10centime d'euro.
Le capital social est désormais fixê à la somme de 42.030 euros, divisé en 420.300
-Vendredi 30 juillet 2021 : 9h00 à 12h00- 14h00 à 17h00
A l'issue de l'enquête, le registre sera clos et signé par Monsieur le commissaire
enquêteur qui transmettra à Monsieur le Maire de la commune d'Antibes Juan les·Pins
son rapport et ses conclusions motivées dans le délai d'un mois.
Urbanisme: Carte communale- non
constructible actions de 0, 10 centime d'euro de valeur nominale chacune.
APPEL Ref. XA 0619 0097 01 (JC) Libre
Les statuts ont été modifiés en conséquence.
-. ... .
d'Azur attribue par rétrocession, Urbanisme: PLUM · Nb Constituée pour une durée ae 99 années et dont l'objet est l'acquisition l'apport
échange, substitution tout ou partie Ref. AP 06 21 0055 01 (ALG) libre la propriété l'échange l'administration la mise en valeur l'exploitation par bail ou .
des biens suivants : VALDEBLORE : 25 a 30 ca : • 'Mous- location et autrement de tous immeubles et droits immobiliers.
Ref. XA 0619 0098 01 (JC) libre sacecia': A· 239· 242• 265 Aux termes d'une assemblée générale extraordinaire des associés en date du 15 Resultats des tirages d u
GREOLIERES : 92 a 20 ca : - 'Les Urbanisme: PLUM Nb · PPA Bleu MAI 2021 les associés ont décidé par suite du déces d'une actionnaire: Ieud1 10 i u m 2021
blachieres': F- 615-616 les personnes intéressées devront . De transférer le siège social qui était au 17Ter rue deTerre Rouge au domicile de
faire connaitre leur candidature par Mr François lECA a Besancon pour le transférer à Cagnes-sur-Mer (06800} 3 avenue
Urbanisme i PLU N du Domaine du loup Esteron Dau domicile de Mr et Mme LECA François.
Ref. XA 06 20 0175 01 (JC) libre écrit (merci de préciser son n• de télé·
phone)AU PLUSTARD LE 27/06/2021 • De nommer eomme co-gérante Madame LECA née LEONETT1 Martine demeurant
LA PENNE: 3 ha 63 a 30 ca: - 'Bar- à l'adresse ci-dessous où des complé- à Cagnes-sur•Mer (06800) 9 avenue du Domaine du loup l a roya D, non associée
rel': c. 596 - 'La graviera et le bruiet': ments d'information pourTont être de la société.
C-752 obtenus: les formalités de publicité et du registre du commerce seront effectués conformé-
Urbanisme: ANU SAFEA Provence Alpes Côte-d'Az. ment a la loi.
Ref. Ap 06 21 004B 01 (CR) libre ur, NICE LEADER - Immeuble APPO- Pour avis et mention• Me ZEOET Caroline. Etude 25014.
{Avec bâtiment} LO, Bât A • 51 Etage 66 • 68, Aoute de
0...,...,,.. ____fd,._.,_
débit de boissons de Jt catégorie exploitée à 06600 Antibes par la SARL FUN ETHIQUE.
. _,_____
Moyennant le prix de 14 800 €ures. R•sultattll 1
Entrée en jouissance immédiate. informallont : l'DJ•� l!..-......-i ' I ,f r
Les oppositions s'il y a lieu, seront reyues en l'étude de Maître Denis .. ,_ ...,
GASNIER, SCP B.T.S.G.2, Mandataire judiciaire sts à 06600AntibesS, 2 avenue Aristide JOUER COMPORTE OES RISQUES : ISOLEMENT, ENOETTEUENT...
Briand, détenteur des fonds, dans les dix jours suivant la publication légale.
APPELEZ LE 09 74 7S 13 13 (appel non 1url116)
Pour Avis.
---------------------
NOUS JOINDRE AU SIEGE OU EN AGENCES
'
Régie publicitaire/Annonces :
04.93.18.70.00
Rédaction Cannes-Orasse :
04.93.06.37.50
C L U B D E S- A B O N N É S
CET ESPACE EST POUR VOUS
Rédaction siège : 04.93. t8.26.13 Rédaction Manton: 04.93.41.72.60
Rédaction Antibes : 04.92.90.40.50
Rédac. bassin cagnois: 04.93.18.26.10
Rédaction Monaco : 033.77.93.10.43.90
Rédaction Nice : 04.97.03.2A.50 •
cc NICE-MATIN »
Président• Directeur de la publication:
AnthonyMaarek
Pour usine Norske · origine du papier:
France -51% de libres recyclées• Papier
certifiêsP.E.F.C.-Ptot:0.010k�.
nice-matin var-matin
Directeur des rédactions: i :uij����e ·.�"Je
dfiubf:;1�:�d��!i
Papierœr1ilil!P.E.F.C.-Ptot:0.008kg/t.
:
Denis Carreaux
MAG-c�rf�WE:e�I pages.
Notre abonné Jean-Robert Amiech souhaite remercier
Personnes physiques ou morales
détenant au rrioins 10 oo/ du capital : EURO-FOOT 2020 : XXIV pages. tous les participants qui sont venus retrouver
ét la Soc�5/A�.e�/;b:!��ppement
Notre diffusion leur club de bridge ce mercredi 9 mai
est contrôlée
•
" L'AZUR BRIDCE CLUB DE NICE "
Sièae social at imprimerie par Diffusion Contrôle
Société par actions simplifiées (O.J.DI
c ; r:. i JO" €
214, boulevard du Mercantour
06290 Nice Cedex 3 ©URM3MI 09 69 32 a3•wm�,
s3)
Mail siège: accu·eil@nicematin.lr
6 mois ' . 222€77 ir
12 mois .. 443 € (7 j.)
f- TIRAGE PRECEDENT
Groupe Nic•M•tin : 87.555
ENQUETE PUBLIQUE
Commune d’ANTIBES – JUAN LES PINS (06600)
Projet immobilier ECOTONE
Demande de permis de construire déposée par la SCI Matcha
PROCES-VERVAL DE SYNYHESE
DES OBSERVATIONS DU PUBLIC
A l’attention de la SCI Matcha (M. Cyris VILLEDIEU, directeur chargé de projet), pour
répondre aux observations et produire tout commentaire ou complément qu’elle jugera
utile dans un délai de quinze jours.
***
L’enquête s’est déroulée dans les conditions de forme, de lieu et de temps prévues par la
réglementation et par l’arrêté municipal N° 1776/21 du 2 juin 2021.
L’ensemble des interventions sont rapportées ci-après de façon condensée (points 1 à 4), puis
synthétisées par thèmes (point 5)
2.2 – (15/07) – Mme Nadine Colosio-Lupini signale son passage, indique avoir pris
connaissance du dossier d’enquête, et précise qu’elle enverra ses observations par message
électronique (voir point 4.40).
2.3 – (23/07) – M. Juvin trouve que l’impact des travaux, comme par exemple le transfert de
l’activité de la déchetterie vers la déchetterie de Vallauris, est mal évalué.
2.4 – (28/07) – Mme Franquet habite le lotissement du Super Antibes face au projet, et elle a
un avis ni favorable ni défavorable sur le projet. Elle relève que le projet va supprimer un
espace naturel, s’inquiète des éventuelles nuisances sonores, lumineuses, et de pollution de
l’air, et se demande si les plantations d’arbres prévues seront suffisantes pour assurer la
climatisation et de paravent contre les routes, notamment au niveau du rond-point des trois
moulins. Elle aimerait que l’éclairage public soit éteint la nuit et qu’une barrière anti-bruit soit
mise en place le long de l’autoroute.
3.1 – Par une lettre datée du 28 juin et reçue le 1er juillet 2021, Mme Tosan donne son accord
au projet, fait part de ses pensées positives pour l’innovant concept architectural de
biomimétique, pour le beau projet Ecotone, pour la porte d’entrée de Sophia-Antipolis, Elle
indique que l’on voit en Europe de plus en plus de telles réalisations d’envergures modernes,
qui rencontrent un réel succès.
3.2 - Par un message du 30 juin reçu au cabinet du maire et retransmis au service urbanisme,
M. Mignone donne un avis favorable au projet Ecotone.
3.3 – Lettre de M. Poulet (et annexes) en date du 21 juillet, reçue le 26 juillet. Le texte de
cette correspondance avait déjà été reçu et analysé (voir point 4.44).
4.2 – (28/06) - Mme Anfosso demande l’arrêt de la bétonisation sur Antibes, estime qu’il n’y
a pas besoin d’hôtels, de bureaux et de centre commerciaux mais d’une coulée verte et de la
préservation de la forêt de la Valmasque.
4.3 – (28/06) – M. Sebbe refuse les projets détruisant le peu d’espace vert restant. Il estime
que les commerces en périphérie vident le centre-ville, que le télétravail réduira à l’avenir
l’occupation des bureaux, et que Antibes est déjà saturé l’été pour ne pas créer des hôtels.
4.6 – (28/06) - Résident sur Antibes depuis 2011, M. André s’inquiète des nombreux projets
de bétonisation et des impacts évidents de ces nombreux projets sur le trafic routier. Il pense
que la ville, dont la population diminue, à plutôt besoin de végétalisation.
4.7 – (28/06) – Mme Roba est défavorable au projet, estimant qu’il y assez de commerces, de
bureaux …
4.8 – (28/06) – Mme Pascal est d’avis que la ville n’a pas besoin de centres commerciaux
vides ou désertés, que les édiles ne pensent qu’à démolir la forêt et bétonner.
4.9 – (28/06) – M. Trencart demande l’abandon du projet qui contribue à la mort du centre-
ville, accroit la circulation déjà difficile à Sophia, et à un coût écologique. Il pense que la
multiplication des centres commerciaux divise les clients sans attirer des nouveaux.
4.10 – (28/06) – Mme Faupin dit qu’il y a assez de béton et demande la plantation d’arbres.
4.11 – (28/06) – Mme Muller expose que ce n’est pas une bonne idée que d’urbaniser encore,
d’autant que sur Sophia les hôtels sont rarement remplis, et qu’il y a beaucoup de bureaux
dont certains vacants. Cela détruirait encore un peu plus le peu de forêt qu'il reste.
4.12 – (28/06) – M. Ropert juge le projet excellent et que l’on doit laisser place à de nouvelles
sociétés prometteuses. Il observe que nombre de clients vont aujourd’hui sur Cannes ou Juan
les Pins faute d’offre hôtelière diversifiée dans le secteur.
4.14 – (28/06) - Mme Brézac est contre le projet qu’elle estime inutile.
4.16 – (28/06) – Mme Louaty émet un avis défavorable car la construction de nouveaux
bureaux et de service d’hôtellerie ne lui semble pas nécessaire sur un secteur déjà fortement
pourvu en la matière. Les problèmes de transport sont majeurs sur ce territoire. Le bus tram et
ne pourra pas les endiguer.
4.17 – (29/06) – M. Demiray pense que le projet va mettre les petits commerces dans la
misère et va causer des impacts écologiques irréparables. Il n’en voit pas le besoin.
4.19 – (30/06) – M. Ginestet ne voit pas pourquoi rajouter des bureaux, hôtels et centre
commerciaux, car Sophia va se vider du fait du télétravail, et il y a suffisamment de centres
commerciaux dans les environs de Nice à Cannes. Il pense qu’il vaudrait mieux promouvoir
un espace entièrement vert (forêt, promenades, activités extérieures naturelles, pistes
cyclables).
4.23 – (04/07) – M. Domergue est contre le projet car il y a déjà deux centres commerciaux et
un troisième est inutile. Il veut des jardins partagés, des tiers lieux, des commerces de
proximité, des ateliers de créations artisanales, de la mise en valeur de la biodiversité locale,
de l'écologie régénératrice des sols.
- Soyez en accord avec le cadre d'un "urbanisme maîtrisé" que vous promettez sur le site de la
ville.
4.25 – (05/07) – Mme Pavani demande l’abandon du projet car il y a bien assez de béton et
c'est encore 1,2 ha d'espaces naturels défrichés, et le débroussaillement des habitats naturels
avec impacts sur les espèces floristiques et faunistiques sur un périmètre de 100m autour des
bâtiments.
4.27 – (07/07) - Mme Diguerher ne comprend pas comment on peut projeter de raser une forêt
pour y couler du béton, et est attristée de voir toujours plus d'espaces naturels sacrifiés pour
des constructions, bureaux ou autres. Elle se demande pourquoi vouloir attirer tant de monde
dans cette région au risque de saturation des réseaux et de catastrophe pour la biodiversité.
4.28 – (07/07) – Mme Painset est contre le projet. Elle relève qu’il y a toujours plus de béton
et de moins en moins d'espace verts, alors qu’il existe des commerces et des bureaux vacants.
Elle note que l'enquête se passe pendant les vacances.
4.29 – (07/07) – Mme Defenoy observe que l’Autorité Environnementale identifie les enjeux
environnementaux suivants : la gestion des sols pollués, la prévention des risques naturels, la
qualité de l'air, l'ambiance sonore pour les riverains, la préservation des milieux naturels et
des continuités écologiques.
Elle estime que les documents fournis ne permettent pas :
- de s'assurer d'une part que le renforcement du réseau public d'eaux pluviales est suffisant
pour recevoir les débits supplémentaires induits par le projet, et d'autre part que le projet, par
la surface qu'il imperméabilise, n'augmente pas les risques d’inondation à l'aval ;
- le projet étant situé sur une ancienne décharge et en l’absence de scénarios dans le plan de
gestion prévu pour gérer les pollutions révélées par l'analyse des sols , d'évaluer la gestion de
la pollution des sols et ses incidences ;
- en l’absence d'annexe dédiée à la qualité de l'air et d'évaluation des émissions de polluants
sur la base de données de trafic à l'horizon de la livraison du projet et 20 ans après, d'évaluer
les risques sanitaires pour les populations exposées ;
- de connaitre les impacts du débroussaillement anti-incendie sur les habitats naturels et les
espèces floristiques et faunistiques, ni les conditions de mise en oeuvre de la gestion
conservatoire des sites compensatoires en faveur de la roselière et des stations d'Alpiste
aquatique.
4.30 – (09/07) – M. Vrac ne veut pas d'un nouveau projet qui va continuer l'artificialisation
des sols. Il veut préserver le site naturel tel qu'il est, et éviter de nouveaux, bureaux,
commerces qui vont détruire la faune et la flore et induire une pollution supplémentaire par
une augmentation du nombre de voitures.
4.31 – (09/07) – M. Corbier estime qu’en l’état, le projet est un non-sens écologique et va
congestionner un peu plus le trafic automobile du secteur.
Il présente ensuite les mêmes observations que Mme Defenoy (voir point 4.29).
4.32 – (09/07) – Mme Macheret-Domergue affirme que la zone commerciale est inutile et
qu’il y a des bureaux vides et recyclables en logements.
4.33 – (09/07) – Mme Karine X, bien qu’appréciant l’architecture du bâtiment, est contre le
projet Ecotone car ce projet :
- Ne traite que des routes les plus proches, alors que la circulation bouchonne sur plusieurs
ronds-points alentours ;
- Entraine la destruction d'une zone naturelle au détriment de nombreuses espèces vivantes ;
- Entraine également l'imperméabilisation de la zone, et les risques d’inondation si les travaux
prévus pour y remédier s’avéraient insuffisants ;
4.34 – (10/07) – M. Roisenfeld s’oppose au projet Ecotone qui va bétonner un peu plus le
quartier des 3 moulins, intensifier le trafic routier et la pollution de l’air qui va avec.
4.35 – (10/07) – Mme De Conti habite Sophia depuis plus de 15 ans et ne vois pas ce secteur
évoluer dans le bon sens. Seul espace vert proche du littoral, il est grignoté par les
constructions d’immeubles-bureaux vides et les routes dédiées aux bus, aux vélos, aux piétons
et enfin aux voitures.
A Biot, certains locaux commerciaux de l’espace St Philippe n’ont jamais été loués car trop
chers, ce qui donne au quartier un côté dortoir sans âme.
La gestion publique de la zone est par ailleurs défaillante (déchets, éclairage, limitations de
vitesse sans objet).
Elle a acheté à Sophia pour le semblant de campagne dans une région où l’on est entouré de
béton, et elle est donc contre le projet Ecotone.
4.36 – (11/07) – Mme Usher-Boivin indique qu’un projet associant les talents de Jean Nouvel
et de Jean Mus est forcément très attirant et prestigieux pour Antibes et la région, même si il
lui semble aussi pharaonique. Elle se pose cependant des questions :
- Est-ce que les coûts de maintenance de ce type d’architecture, l’entretien de jardins
suspendus et la durée de vie de cette structure/ colline ont été évalués ? Et comment seront-ils
financés ?
- 4000 personnes travailleront sur ce site. Est-ce que sont inclus les personnels d’entretien et
de service ?
- Etant donné la saturation actuelle de la circulation sur les routes de Sophia, le bus-tram
suffira-t-il pour pallier à cette augmentation de la circulation et donc de pollution
atmosphérique et sonore ?
- Sur les 4000 travailleurs qui seront déployés sur le site, quel pourcentage de locaux/versus
seront importés ?
- Quelles seront les incidences sur la fréquentation des écoles, la demande de logement et
autres services ?
- 32.000 mètres carrés de bureaux. Avec le développement du télétravail qui semble voué à
perdurer post-Covid, est-ce toujours bien d’actualité ?
4.37 – (12/07) – M. et Mme Barbier-Trauchessec jugent que le projet est une aberration
économique et écologique, que le territoire n'a pas besoin de nouveaux hôtels ou commerces,
et que Ecotone contribuera à artificialiser un territoire à l'urbanisation sauvage et en
permanence au bord de l'embolie routière.
4.38 – (13/07) – M. Defrasne estime qu’il n’y a pas besoin de plus de bureaux (la pandémie
Covid a entraîné un changement profond des habitudes de travail), ni de plus de commerces.
On doit viser moins de construction, protéger les zones aval des inondations en évitant
d'imperméabiliser les sols, préserver et créer des espaces naturels, favoriser les arbres et les
chemins de promenades.
4.39 – (14/07) – M. Vittorietti fait part de son indignation face à de tels projets pour diverses
raisons :
- A l'heure d'une nécessaire transition écologique, il y a assez de béton ou de surfaces
commerciales sur Antibes ; le béton a d’ailleurs un cout environnemental catastrophique
(extraction de la roche, fabrication et transport) ;
- En regard du réchauffement climatique, ce projet d'un autre temps (le temps où l'on pouvait
encore croire que la croissance serait infinie sans qu'il y ait la moindre conséquence
environnementale ou humaine) :
- Ce projet est écocide et, même si le site est déjà anthropisé, il aura forcément des impacts
sur les écosystèmes de la Valmasque tant pendant la phase de travaux que lors de
l'utilisation ; l'artificialisation entrainera une imperméabilisation avec toutes les conséquences
désastreuses déjà produites dans le département ;
- Concernant une éventuelle nécessité d'offre de logements, il faut appliquer la réglementation
qui existe ou à la renforcer pour mettre fin aux résidences secondaires et à la spéculation
immobilière ;
- Dernière considération: l'impact au niveau du trafic routier sera loin d'être négligeable
engendrant une nouvelle fois saturation du trafic et pollution atmosphérique ;
M. Vittorietti pense que compte tenu de tous ces éléments, il serait plus judicieux de créer sur
ce secteur un parc paysager où les Antibois pourraient se ressourcer, et qui permettrait de
limiter les effets du ruissellement, de préserver la biodiversité locale, d'absorber une partie de
la pollution atmosphérique et de faire office de tampon climatique.
déduit qu’il lui semble un peu « forcé » que l’on puisse établir « cette énorme colline en
béton » ;
- Estime peu propice la morphologie du terrain et de ses substrats car :
- La question de la présence de forages n’a pas été le premier souci, de plus on parle
«...des écoulements d’eaux anarchiques…» et de «...fracturation et/ou karstique dans les
calcaires…» ;
- Le calcul du taux de pluie et de l’écoulement nécessaire, ainsi que les dimensions des
bassins et des diamètres sont possibles, mais nous n’avons pas encore appris, de tous les
désastres causés par l’eau dans les dernières années ;
- Il semble connu que nous sommes sur une faille, et que nous sommes objet de
nombreuses secousses ;
- le terrain n’a pas une stabilité hors discussion et il n’est pas raisonnable de le
«charger» avec tout ce béton, juste en disant qu’on fera attention : «…à la stabilité du
bâtiment et des terres en pente, à court et long terme ...» ;
- Pense que, si le décentrement des certaines structures sportives a été réalisé aux Semboules,
donc au plus près des quartiers résidentiels existants, il faudrait que celles qui manquent
soient réalisées pour une accessibilité facile (public de tt âge) ;
- Souhaite que la nouvelle déchetterie reçoive tout type de déchets, ce qui serait bénéfique
aussi bien pour l’incinérateur (qui ne brûlera plus n’importe quoi) que pour une augmentation
du recyclage ;
- Estime que la volonté de réaliser une oeuvre qui soit la vitrine d’Antibes avec une «éprouvée
...compatibilité environnementale et géotechnique...» n’est pas du tout verte ;
- Relève que les bureaux ne manquent pas à Sophia et que le devenir de certains est vraiment
incertain en raison de l’évolution du télétravail ;
- Redoute l’augmentation de la circulation du fait des projets prévus sur le secteur ;
Mme Lupini voudrait pour la ville plus de bien-être, que l’on se projette sur les modifications
qui vont le rendre possible, que les études à ce sujet se concrétisent plus rapidement et sans
être dénaturées lors de la réalisation.
En conclusion, elle se demande ce que le projet Ecotone apporte à Antibes et ne voit pas de
point positif.
Pour toutes ces raisons, nous, association MySophiaAntipolis, nous opposons à la réalisation
du projet « Écotone » en l’état. Nous considérons que ce projet ne répond pas aux besoins de
technopole, ne respecte pas l’esprit de la Charte de Sophia et présente des nuisances
- La Casa tient toutes les statistiques et annonce fièrement "90% des espaces verts de Sophia
seront préservés après la livraison de ce projet et Open Sky. C’est curieux que plus on
bétonne, plus le pourcentage d’espaces vert augmente.
- La suppression de nombreux terrains de sport dans cette zone (tennis, volley, football,
handball, basket) serait compensée, comme pour la déchetterie, par le redéploiement sur des
équipements existants ; les sportifs antibois apprécieront…
- La compagnie de Phalsbourg et BNP Paribas trustent tous les projets d’Antibes et de la
CASA (Open Sky, Marenda, Lacan) . Ce n’est pas parce que la compagnie de Phalsbourg
surpaie le terrain (44 M€ pour une estimation de 8 M€ par les domaines), qu’il faut accepter
ce projet
- Le nom d’Ecotone ne trompe personne . Ici, on nous présente un futur centre d’activités et
commercial comme "une zone de transition écologique entre deux écosystèmes". Même peint
en vert, le béton reste du béton.
- En conclusion, il est inconcevable que dans une région qui à d'énormes problèmes de
mobilité et dans le contexte du réchauffement climatique, on pense encore à défricher et à
construire ; on parle de 1 million de m2 supplémentaires à Sophia dans les projections, dont
+440.000 m2 à Antibes, ce qui fait un quasi doublement des emplois et du trafic.
4.44 – (20/07) – M. Poulet transmet en pièce jointe la reproduction d’un courrier dont il
annonce l’envoi postal ultérieur avec pièces annexes. Il y expose les éléments qui suivent.
- L’ensemble immobilier dénommé Super Antibes et où il réside est soumis au régime de la
copropriété, et les parties communes de cette copropriété comprennent notamment les voies
principales que sont le Chemin de Super Antibes (en double sens), l’avenue des Cougoulins
(en sens unique «entrant» du projet) et l’avenue des Bleuets (en sens unique «sortant » du
projet). Ces voies privatives, sont ouvertes de facto à la circulation publique.
- Actuellement, en période «normale» hors confinements, les trois voies précitées connaissent
déjà une très importante circulation aux heures de pointe, source de pollutions et de dangers
accidentels :
- dans le sens « entrant » du projet, la circulation sur le l’avenue des Cougoulins est
matinale et se déverse essentiellement entre huit heures et dix heures. Il est habituel de
constater d’énormes engorgements qui partent du chemin de Saint Claude pour s’étirer
au-delà du giratoire des Trois Moulins, jusqu’au giratoire Azur Aréna ;
- dans le sens « sortant » du projet, la circulation est beaucoup plus fluide sur l’avenue
des Bleuets, car elle s’étale sur un créneau horaire plus étendu, entre seize heures et dix-
neuf heures trente ; cependant elle se fait à des vitesses excessives qui mettent la vie des
piétons en danger ; à noter à ce sujet l’existence d’une école communale primaire au bas
de l’avenue des Bleuets, et d’une aire de jeu pour enfants sur la droite de l’avenue des
Bleuets.
Les projets que sont la ZAC des Clausonnes et Ecotone aggraveront la situation, et malgré
cela, l’étude d’impact ne prend pas en considération ces voies, ou alors elle ne le prend en
considération que de façon opportuniste.
- ECOTONE prend en considération son voisin immédiat de façon opportuniste. Dans les
capacités actuelles et futures, est pris en compte l’accès de et vers Super Antibes, tout comme
il est pris en compte sur le tracé de la voie qui apparaît sur le document « Hiérarchie du
réseau viaire ».
Ainsi, les « aménagements routiers visant à désaturer le secteur les Hauts d’Antibes »
mettent en exergue les aménagements du « point D » (circulaire Saint Claude), ainsi que le
prolongement du Chemin Coutellier ; alors que nécessairement l’amélioration de ces
En conclusion, M. Poulet :
- Emet un avis défavorable au projet Ecotone ;
- Demande que la SCI MATCHA étende le périmètre de l’étude d’impact notamment sur ses
aspects concernant la circulation et le stationnement, en y incorporant les trois voies
principales de l’ensemble immobilier Super Antibes ;
- Désire que soit étendue l’étude de sûreté et sécurité publique prévue à l’article L.114-1 du
Code de l’urbanisme aux risques liés aux accidents non-intentionnels sur le réseau viaire ;
- Invite la Ville d’Antibes et/ou la CASA à :
- proposer aux riverains des voies principales de l’ensemble immobilier Super Antibes un
projet complet et cohérent :
- qui limite strictement l’utilisation de ces voies aux véhicules de tourisme et aux
deux roues ;
- qui entrave réellement, efficacement et de façon pérenne, la vitesse des véhicules
de tourisme et des deux roues motorisées à 30 kilomètres à l’heure, tel que prévu par
la signalisation routière ;
- obtenir un consensus de la part desdits riverains ;
- s’engager officiellement à réaliser ces travaux et aménagements, ayant reçu le plus
large consensus de la part des riverains, avant l’ouverture de chantier de l’opération
Ecotone.
4.45 – (22/07) – Le Sophia Club Entreprises indique que le projet Ecotone, avec ses 35.000m²
de bureau et 6.000m² de ressources hôtelières répond parfaitement aux besoins de Sophia
Antipolis à l’horizon 2024-2025. La prospective moyen terme est une croissance modérée
(500 à 1000 postes annuels), correspondant à des besoins d’environ à 10.000 à 20.000 m² de
surfaces de bureaux supplémentaires par an. L’entrée Sud-Est de Sophia propose une vitrine
de haut niveau et attractive de la technopole.
Il émet donc un avis favorable au projet de construction du complexe Ecotone.
4.46 – 22/07/) – M. METAIS rappelle que depuis sa création, Sophia Antipolis n'a cessé de se
développer et est devenue en 50 ans la 1ère technopole d'Europe. Cela représente aujourd'hui
près de 40.000 emplois qui font de Sophia Antipolis un des poumons économiques du
territoire.
Dans l'intérêt du territoire et surtout de ceux qui y vivent et qui y travaillent, Sophia Antipolis
doit renforcer son attractivité et continuer à attirer des entreprises et des talents, pour créer et
fixer des emplois.
A travers sa localisation, sa conception et son architecture incroyable signée Jean Nouvel, le
projet ECOTONE va fortement y contribuer en devenant le signal d'une des portes d'entrée de
la technopole s'intégrant parfaitement à l'ADN économique et écologique de Sophia Antipolis,
et permettra ainsi à Sophia Antipolis d'entretenir son modèle d'innovation connu et reconnu
dans le monde entier.
4.50 – (27/07) – M. Magherini considère que ce sont plus de 40.000m2 de béton pour des
bureaux inutiles, pour une grande surface de plus, pour un stade de foot en moins… Il
rappelle qu’il y a en dessous l’ancienne décharge.
4.51 – (28 :07) – Mme Kushakovska, directrice générale de SAPS Labs France, émet un avis
très favorable et précise que le projet Ecotone est une belle perspective d’avenir pour le
développement de Sophia-Antipolis ; Il répond à une demande croissante et offre de nouvelles
possibilités de séjourner sur la technopole ; il donnera une image très positive de la
technopole.
4.54 – (28/07) – M. Biguet, président de Fontonne Action Collective, expose que le quartier
de La Fontonne est visé par un projet de révision du PPRInondations, et que son association
se préoccupe donc des évènements qui peuvent influer sur les écoulements dans les différents
vallons qui arrosent le quartier de La Fontonne.
Il estime que l'artificialisation des sols sur 42.000 m2 par le projet Ecotone ne peut rester sans
conséquence sur l'écoulement des eaux pluviales en aval en cas de phénomène
météorologique extrême ; or la première des préventions devrait consister à éviter d'accumuler
de nouveaux risques comme l'empêchement des écoulements naturels des eaux pluviales et
leur absorption par les sols ; il dit de ne pas avoir vu d’étude prenant en compte ce facteur de
risque, surtout s'il se cumule avec le projet "Open Sky" ;
- Il lui semble que la loi « Climat et résilience, notamment l’article 48, fourni aux opposants
les outils juridiques aptes à contester la légalité de tout permis de construire délivré pour
Ecotone.
4.55 – (29/07) - Mme Massias, Site Head & Facilities Manager de Syneos Health, est
favorable au projet Ecotone pour les raisons suivantes :
- Il va participer à l’amélioration de la visibilité de la technopole au niveau local, national et
international, ne serait-ce que par la notoriété de ses concepteurs. Cette visibilité sera un plus
notable pour le développement des entreprises déjà installées.
- Il va participer à l’attractivité de la technopole pour les nouveaux salariés notamment en
augmentant la capacité d’hébergement et en facilitant la vie quotidienne par l’ouverture de
nouveaux commerces ce qui est actuellement un frein au recrutement.
- Il va permettre l’installation de nouvelles sociétés, très probablement en lien avec les
activités phares de Sophia-Antipolis et enrichir d’autant la vie économique locale.
4.56 – (29/07) – M. Sappe tient Ecotone pour un projet de qualité qui tient compte des
exigences environnementales de notre siècle et qui sera un complément essentiel à un pôle
technologique de premier plan. Outre la novation architecturale, il souligne le soin apporté par
les aménageurs :
- à la gestion des eaux pluviales par la construction de bassins de rétention de très grande
capacité ;
4.58 – (29/07) – M. Wybo de JLW Conseil S.A.S., expert feux de forêts à la Commission
Européenne de 1990 à 2000, et auteur de nombreuses études de 1985 à 2000 pour le SDIS 06
et l'ONF, juge que le dossier Ecotone est un travail sérieux mais signale six points sensibles :
- Sur la durée, les végétaux des jardinières poussent, les jardiniers en plantent d'autres, il peut
rester des branches et feuilles mortes ... Donc le risque peut s'aggraver au fil du temps de
manière insidieuse.
- Outre la végétation comme source ou contribution à l'incendie, il convient de prendre en
compte les véhicules garés dehors, les emballages, palettes, poubelles, bacs en plastique, et
peut-être citernes de gaz.
- L'arrosage automatique des toitures, terrasses et baies vitrées, mentionné dans le rapport, est
une mesure efficace contre un incendie extérieur ; il faut en préciser la mise en œuvre et les
mesures pour en assurer la fiabilité.
- Les baies vitrées devraient être équipées de vitrages armés résistant au feu avec un système
de fermeture automatique en cas de détection d'incendie.
- Sur un site de ce type (ERP en zone de risque d'incendie), il faut un PC incendie sécurisé
(sous-sol) chargé des inspections régulières, d'alerte du public et de sécurisation des
personnes. Il faut aussi que les parkings intérieurs soient protégés (sprinklers) et suffisamment
isolés (pas de courant d'air orienté dans le sens du vent chaud, type Mistral mais aussi brise de
mer par temps chaud).
4.59 – (29/07) – Mme Clerc, directrice du Centre INRIA, estime que le projet Ecotone, à
l'entrée antiboise du parc de Sophia Antipolis, et au caractère architectural remarquable, a le
potentiel d'attirer investisseurs et entreprises dans un quartier de la technopole jusqu'ici peu
visité et que l'impact de ce projet sur la circulation automobile devrait être limité grâce à sa
connection directe au BHNS. On peut même imaginer qu'une partie des parkings prévus
puissent être utilisés comme parc relais pour se rendre dans d'autres quartiers de la technopole
en BHNS.
4.60 – 29/07) – M. Mauran est opposé au projet Ecotone qui, selon lui, illustre le paradigme
de la croissance infinie des activités humaines et participe au gaspillage de nos ressources et à
un cycle mortifère de production et de consommation sans discernement.
4.62 – (29/07) – M. Frey, directeur général de « Arm France », administrateur du Sophia Club
Entrerprise, soutient le projet Ecotone. Ce bâtiment sera une « porte d’entrée » sur la
technopole de Sophia Antipolis, visible depuis l’autoroute A8, et augmentera la visibilité et
l’attractivité internationale de Sophia, grâce à son design innovant et écologique. Il présente à
la fois une opportunité de créer un point de départ vers Sophia pour une mobilité plus
vertueuse en tant que parking relai pour le bus-tram, ou des modes doux comme le vélo à
assistance électrique par exemple. Enfin, par sa proximité immédiate avec Azur Arena, il y a
une opportunité de synergie entre ces lieux, pour notamment exploiter Azur Arena plus en
journée et en semaine.
déplacement des actifs travaillant à Sophia Antipolis, et il n’est pas raisonnable de rajouter
aux flux existants plusieurs centaines d’autos supplémentaires.
- Nous ne trouvons aucune modélisation de trafic détaillée et fiabilisée, et nous nous
questionnons également sur l’évocation de futurs projets d’infrastructures sur les Hauts
d’Antibes, incertains à ce jour. Les quartiers avoisinants feront ils les frais de nouvelles
infrastructures démesurées au regard de leur secteur, mais visant à dégorger la circulation
suscitée par le projet ?
- L’étude de sûreté et de Sécurité publique ne peut valablement conclure en page 26 (1.2.3)
que les structures routières absorberont dans de bonnes conditions les flux supplémentaires
qui seront générés par le projet, et que les aménagements prévus devraient permettre une
bonne répartition des flux
- Ce projet est situé sur un bassin versant sensible et à ce titre la mesure du risque a-t-elle été
suffisante afin de mettre en place des dispositifs de prévention ? Ce ne sont pas les mesures de
compensation prévues dans le règlement d’assainissement municipal qui compensent le sol
naturel bétonné.
Connait-on la vitesse à laquelle 1m/m d’eau s’infiltre dans le bassin d’orage à infiltration ?
Pour les autres bassins, il semble que l’eau recueillie sera refoulée dans les réseaux d’eaux
pluviales voisins. Ces réseaux ont-ils un diamètre suffisant pour absorber des volumes
supplémentaires ?
- La réalisation du projet va engendrer une hausse des besoins en eau potable. Le réseau
devra-t-il être renforcé et dans l’affirmative qui paiera ? Il en est de même pour les eaux
usées. Est-il prévu des travaux afin de ne pas peser sur un réseau déjà très sollicité ?
- La construction étant en partie située sur une ancienne décharge, toutes les incidences
possibles pour les matériaux de la décharge maintenus sur place ont-elles été envisagées
notamment pour limiter le risque d’infiltration des eaux de ruissellement ?
- Il est reconnu une hausse du bruit ambiant liée à l’occupation du site mais également à
l’augmentation du trafic. Quels sont les aménagements prévus pour limiter cela ?
- Les démarches envisagées pour déclasser la zone B0 en zone B1 sont-elles suffisantes ?
- Le projet aggrave le risque incendie du fait de cette structure végétalisée mais également en
raison de la présence de baies vitrées et il n’est pas possible d’installer d’occultant coupe
feu1/2h sur toutes les baies vitrées.
- Le rapport d’étude prévoit la liste des plantes proposées dans le projet. Or, mise à part les
agapanthus umbellatus et quelques arbustes (cycas céanothe bougainvillier), la plupart des
plantes ne figurent pas dans la palette végétale de la CASA qui propose des végétaux adaptés
au climat.
- Les modélisations de propagations du feu selon que la plante dite par abus de langage « non
inflammable » se trouve à 1 mètre ou 4 mètre de la baie vitrée ne sont pas convaincantes.
Ainsi le scénario irréaliste de la simulation n°4, ne saurait retarder ou éviter un feu qui devient
de plus en plus difficile à circonscrire de nos jours, notamment lors des épisodes venteux que
connait notre territoire. Ainsi, se pose la question de savoir si toutes les éventualités liées à la
complexité du projet sont réellement maîtrisées ?
- L’impact visuel n’est pas assez précis. Le projet va fermer la perspective. Les couleurs du
bâtiment ne remplaceront pas l’harmonie d’une perspective ouvrant sur la nature (collines de
l’arrière-pays).
- Nous nous questionnons également sur les effets du chantier annoncé sur une durée de 24
mois. Il convient de réclamer au pétitionnaire du PC de produire une note détaillée précisant
pour chacune des phases travaux la durée prévisionnelle, les engins de chantier utilisés
conformes aux dernières normes en matière d’émissions bruyantes, les horaires d’ouverture et
de fermeture du chantier.
4.66 – (30/07) – reçu en copie le message de M. Junckel destiné à Mme Ghibaudo, disant
avoir pris connaissance du dire de l’association ADECOHA.
4.67 – (30/07) – M. Declerck déclare : Encore du béton ! Encore du bitume ! Ne laissons pas à
nos enfants et petits-enfants le désastre de notre égoïsme économique ! Plantons des arbres
pour qu'ils puissent encore respirer!
4.69 – (30/07) – Mme Thirion pense que le projet Ecotone, de grande envergure, ne s'adapte
pas aux évolutions à court, moyen et long terme de notre région : outre la pléthore de bureaux
et l’accroissement du trafic routier, Ecotone pose des problèmes environnementaux (risque
incendie, consommation excessive d'eau)
La végétalisation de surface ne sera une belle vitrine qu'à très courte échéance, pour des
raisons de risque incendie et de coût d'entretien (eau, taille, remplacement) que les
propriétaires ou locataires ne voudront plus assumer
4.70 – (30/07) – Mme Menard pense que les projets Ecotone et Open-Sky auraient pu être
viables il y a quelques années, mais doute de leur validité actuelle du fait de l’évolution du
télétravail et en présence de bureaux disponibles sur Sophia.
Elle se demande si :
- le projet ne va pas accentuer les difficultés des commerces antibois et engorger le trafic
routier que le bus tram ne permettra probablement pas d’alléger ;
- le site, présenté avec beaucoup de lavandes fleuries, sera tristounet en période hivernale.
4.71 – (30/07) – M. Soler, collaborateur du groupe d'élus LREM "Un Nouveau Souffle »,
transmets l’avis du groupe qui souhaite, à défaut d’un abandon du projet, qu’il recommande,
son amélioration afin de limiter les impacts écologiques, les risques naturels et de permettre le
maintien d'une vie locale dans ce quartier.
Le groupe déclare :
- Ce projet commercial dans une zone géographique éloignée du centre-ville est en
contradiction avec la volonté de l’État et des communes de redynamiser le commerce local.
Nous regrettons également le manque de services publics et d'équipements culturels dans le
projet. Nous souhaitons inviter à réfléchir à comment ce nouveau projet peut être un nouveau
centre de vie pour le quartier, notamment en réhabilitant des terrains sportifs pour remplacer
ceux actuels qui seront détruits, et permettre la sauvegarde de l’aqueduc romain de la
Bouillide.
- L'installation de 42.000 mètres carrés de bureaux supplémentaires, pour une moyenne de
2000 employés supplémentaires sur zone amènera à la saturation des réseaux routiers, et il
serait judicieux d'adapter les équipements routiers à ces nouveaux flux. Des projets de
construction et d'amélioration des routes environnantes avaient été décidés antérieurement au
projet « Ecotone ». Ils devraient être réalisés le plus rapidement possible.
- La fermeture aux particuliers de la déchetterie des 3 moulins peut être un facteur aggravant
du phénomène de dépôts sauvages.
- Les bassins de rétention prévus pour limiter le risque inondation seront-ils suffisants ? Nous
souhaitons anticiper jusqu'à 200 litres d'eau au m2 par référence à ce qui s'est passé
récemment en Allemagne.
- Il n’est pas non plus un « campus écologique du XXIème siècle ». Cette appellation désigne
l'espace rassemblant les bâtiments et l'infrastructure d'une université ou d'une école.
- En présence de 30.000 m² de bureaux vides à Sophia Antipolis et compte tenu de l’évolution
du télétravail, la construction de nouveaux bureaux interpelle.
- Quelle est la clientèle visée par le nouvel hôtel de 100 chambres ? La très grande majorité
des professionnels arrivent le matin et repartent le soir. Les employés de passage, préfèrent
sans aucun doute loger à Antibes ou Nice.
- L’intérêt du coworking, c’est de ne pas faire de trajet pour aller travailler, de ne pas
encombrer les routes ; ils doivent être proche du domicile ; un espace de coworking à Sophia
n’a pas d’intérêt.
- En étant optimiste, on peut penser que la moitié des 2.000 salariés du site utilisera les
transports en commun. Cela va donc générer environ 1.000 voitures de plus sur ce secteur
déjà particulièrement encombré. La qualité de l’air et le niveau sonore seront impactés.
- Apparemment le restaurant de l’hôtel et un espace bien-être ne rendra service qu’aux clients
de l’hôtel. Quel est l’avis de la CDAC sur ce projet ?
- Les 2.000 personnes travaillant sur le site vont devoir se loger. Des logements devront donc
être construits et corrélativement une école et une crèche. Cela n’est pas pris en compte dans
l’étude d’impact.
- Ce bâtiment est cité comme une vitrine de la technopole vue de l’autoroute. Plutôt
dangereuse et accidentogène. Il vaudrait mieux prévoir une isolation visuelle et phonique par
rapport à l’autoroute. Il ne s’agit pas d’un bâtiment à énergie positive. Pas d’énergie
renouvelable. Le chauffage et refroidissement des locaux est prévue par géothermie sur
nappe, mais, aucune information des différentes déclarations obligatoires, liées au code
minier, à la loi sur l’eau pour ce système.
Pour les stationnements extérieurs pour les visiteurs et le stationnement vélos il serait
nécessaire de prévoir des d’ombrières couvertes de panneaux photovoltaïques.
- S’agissant du risque incendie :
- Cette construction nécessitera le débroussaillage d’une une zone importante puisque,
je cite, « ce bâtiment recevant des personnes sans protection, un défrichage à 150 m est
nécessaire ».
- Les façades végétalisées en jardinières, nécessitent beaucoup d’eau. Où sera prise cette
eau ? Eau potable ou nappe phréatique qui alimente les forages de la Louve et de la
Sambuque ?
- S’agissant du Risque inondations :
- Les parkings souterrains vont provoquer des déplacements des eaux souterraines.
- L’imperméabilisation des sols à l’amont des zones à risque inondation va générer un
risque supplémentaire important.
- Le projet nécessite de renforcer le réseau d’eaux pluvial. Quelles études ont été
réalisées ?
- Avant tout projet de construction, il serait nécessaire de nettoyer le cours de la
Valmasque et de lui rendre son débit naturel.
- En matière de biodiversité :
- 224 arbres seront implantés sur le site. C’est insuffisant pour favoriser le système
racinaire et les échanges entre sujets. Avant d’avoir un effet sur la biodiversité et sur la
température, un arbre met à minima 30 ans. On voit bien l’impact du défrichement.
- Il y a sur le site des espèces protégées, comme l’alpiste aquatique, qui doivent faire
l’objet de mesures de conservation.
- Il est prévu un éclairage des jardinières ce qui va générer une pollution lumineuse
néfaste à la biodiversité. Cet éclairage devrait être interdit
- Un grand mat, rouge ou vert, dépasse la hauteur des arbres et semble aussi dépasser la
hauteur autorisée sur cette zone (canopée actuelle). Le visuel montre essentiellement des
palmiers, espèce pas vraiment locale et de plus sujette aux maladies
4.74 – (30/07) – M. Clerget, directeur de site « Symphony Sophia Antipolis », voit dans le
projet Ecotone les potentiels impacts positifs suivants :
- Continuer à positionner Sophia Antipolis dans une dynamique de technopole orientée vers le
numérique et les enjeux d'avenir, et l'image qu'on peut allier innovation et préservation de
l'ecosystème et des paysages.
- Continuer d'attirer les talents dont les sociétés de taille moyenne comme Symphony ont
besoin pour continuer à se développer.
- Soutenir le développement des infrastructures, à la fois transport et services (hôtellerie, co-
working), nouvelles mobilités, à l'ECOTONE et pour le reste de Sophia.
- A la périphérie de Sophia, en lien direct à l'aéroport, avec son offre de parking et de co-
working, on peut penser que l'Ecotone ne viendra pas alourdir le trafic au coeur de la
technopole, mais permettra à des réunions de se tenir avec des visiteurs venant de l'aéroport,
s'ouvrant ainsi encore davantage à l'international.
- Constate que les voies piétonnes et cyclables le long de l'avenue Des Cougoulins et du
chemin du Valbosquet (au-delà de l’autoroute A8) n'existent pas!
- Souhaite voir :
- Le projet reporté dans l'attente de tous les aménagements routiers pour éviter
l'engorgement de la circulation autour de la sortie d'autoroute A8.
- Aménager l'Avenue des Cougoulins et le Chemin du Valbosquet pour sécuriser les
piétons et cyclistes et limiter les véhicules aux habitants du quartier.
- Réaliser les élargissements du Chemin de Saint Claude que l'on attend depuis de trop
nombreuses années.
- Mettre le CD 635 à double sens sans attendre la réalisation du projet.
4.76 – (30/07) – Mme Luzoro, au nom de Mme Decologne, présidente de l’Association pour
la Sauvegarde de l’Environnement de Biot et des Alpes Maritime (ASEB), dépose les
observations de son association qui :
- Déplore la mauvaise lisibilité en ligne (affichage de 2 pages) de l’étude d’impact, et doute
du sérieux de cette étude en raison de fautes et mots manquants, d’inexactitudes, et
d’arguments fallacieux.
- Remarque en préliminaire que :
- La surface de plancher prévue excède celle prévue pare cahier des charges de l'appel à
projet.
- Il n’est pas précisé qui assumera les suivis après chantier, les engagements du
promoteur cessant lorsqu'il a vendu.
- De nombreuses études de faisabilité sont remises à plus tard.
- Le parti-pris de ne considérer les inondations que sous l'angle du débordement des
cours d'eau, et l'impact des pollutions éventuelles de la Valmasque par exemple
seulement sous l'angle de l'impact sur les structures humaines (pêche- loisirs) ou les
espèces patrimoniales pour le qualifier de mineur. Les eaux de surface, la nappe
phréatique, la biodiversité méritent aussi considération.
Les deux autres solutions envisagent le réemploi des matériaux excavés hors décharge (qui
représentent la moitié environ du site), alors que les sondages pratiqués montrent qu'il s'agit
de déchets non inertes au sens de l'arrêté du 12-12-2004 et qui ne peuvent donc être évacués
en ISDI (p 327), et que l'étude d'impact elle-même précise (p 305) « la nécessité d'un
diagnostic confirmant l'existence ou non d'anomalies de concentration de polluants ».
Pour toutes ces raisons tous les sols pollués doivent être évacués dans les formes
règlementaires, leur réemploi est inacceptable même si pour les plus pollués il est envisagé de
les enfermer dans des membranes étanches sur chapes de béton.
Impacts environnementaux
Dans les mesures environnementales, les zones protégées de l'alpiste doivent l'être de façon
nette interdisant l'intrusion d'engins de chantier ou autres véhicules.
Pour la roselière la méthode de transplantation des rhizomes est présentée comme très
modérément efficace. En cas d'échec, il faudrait envisager des compensations.
Enfin le bois classé EBC au nord du site ainsi que la zone trame bleue-verte attenante au nord-
est ne sont précisées sur aucune figure.
Le suivi des mesures ne sera que d'un suivi à 1 an, 3 ans et 5 ans alors qu'un minimum de 10
ans est nécessaire.
Impacts sonores
Comme la MRAE l'a signalé, l'étude de cet impact est insuffisante. Par ailleurs l'équivalence
dB-dBA n'est pas précisée.
Les roches excavées, blocs de béton et quais de la déchèterie doivent être broyés et concassés
sur place. Le broyeur est un engin extrêmement bruyant non pris en compte dans les
nuisances sonores.
4.78 – (30/07) – M. Amour, président du Groupement des Associations de Défense des Sites
et de l’Environnement de la Côte d’Azur (GADSECA), observe que :
- Le projet architectural s’implante sur un « site paysager » sous « pression » foncière, une
zone tampon proche des espaces boisés inscrits de la Valmasque et des Trois Moulins. Seule
coupure d’urbanisation entre Sophia et Antibes, cet espace de vie pour des espèces naturelles
va être sacrifié.
Après l’anthropisation de cette zone en bordure des Parcs durant une longue période de flou
sur la Loi Paysage, ce projet architectural signe donc la fin d’une continuité écologique
indispensable.
- Basée sur la vente d’un territoire lié à l’intérêt général, le projet est éloigné de la règle
d’usage pour des activités sur un Site naturel Inscrit, et activités accueillies sur le site en font
un nouveau quartier d’affaires entrainant un déplacement des activités de la technopole au
profit d’Antibes.
- Ce projet qui se veut « iconique » se résume à des couvertures colorées bien maigres au
regard de l’impact engendré. D’autant plus que celle-ci, tel un gadget, ne durera pas bien
longtemps, même à grand renfort d’arrosage sur un territoire de sécheresses pré-désertique.
- Historiquement, cette zone collinaire des Trois Moulins, comme une bonne part des hauts
d’Antibes, n’a reçu pour prix de sa protection que les activités dont on ne voulait pas. Ceci
rend l’idée d’installation des belles réalisations sur le quartier les Trois Moulins sympathique,
mais elle ne doit pas oublier que les continuités écologiques sont également à consolider.
- Il faut empêcher que se réalise le projet ECOTONE dispendieux par les surfaces mobilisées
et les consommations en eau et en énergie qu'il impliquera.
- Ce bâtiment n'est pas recyclable : Si le programme ne trouve pas preneur, on ne peut
que le démolir et reconstruire ;
- Ce bâtiment ne respecte pas les règles d'urbanisme appliquées sur SOPHIA-
ANTIPOLIS pendant 50 ans : "Aucun bâtiment ne doit dépasser en hauteur la
végétation environnante".
- Ce bâtiment va ridiculiser tout ce qui vient d'être réalisé autour du Bus Haut Niveau de
Services. C'est tout le quartier qui devrait être repensé. Il n'est même pas fait mention de
l'équipement sportif AZUR ARENA inauguré en 2013, un grand volume accompagné
de 568 places de stationnement, ni des PME, ni du stationnement des BUS sur une
emprise supérieure aux 5 hectares du projet Ecotone ;
- Comment aider SOPHIA-ANTIOPOLIS à assumer la nécessaire transition écologique,
à mieux se déplacer entre les pôles urbains et la Technopole et en densifiant les pôles
d'activités, sans perdre le rapport à la nature ;
- La saturation du trafic automobile fut dénoncée en 2005 et fit l'objet d'un débat public
en 2005-2006. Seize ans après, la question reste ouverte. Elle peut être réduite par le
télétravail.
- La DTA étudiée fin 1990 et publiée en 2003 ne pouvait anticiper les mutations
apparues au cours des 20 dernières années. L'Etat devrait donc élaborer un nouveau
document : la DTA-Développement Durable. (Prévue dans la loi grenelle de 2010). Le
projet ECOTONE serait alors jugé incongru, car aucune information n'est fournie pour
le recyclage des bâtiments en cas de changement de programme
- L’étude d’impact vante le projet par son aspect esthétique et son intégration dans le site. Il
ne s’agit en fait que d’un énième immeuble de bureaux dans une période où il existe déjà de
nombreux immeubles non occupés et qui ne justifie pas son utilité.
- L’étude d’impact présente le projet comme si elle s’adressait à des clients qu’il faut
convaincre d’acheter, ce qui amène de nombreuses digressions sans intérêt.
- Le texte de l’étude est émaillé de fautes susceptibles de rendre l’interprétation des phrases
erronée, et truffée d’erreurs grossières qui entachent sa crédibilité.
- Enfin il parait inacceptable de construire un bâtiment sur une ancienne décharge dans le
bassin versant d’une rivière dont le sol karstique permet les infiltrations et menace les sources
romaines dans lesquelles sont puisées les eaux potables d’Antibes.
Les observations présentées à l’encontre du projet dans les avis neutres ou défavorables sont
synthétisées et répartis dans les rubriques qui suivent.
5.3 - Le site
- Seule coupure d’urbanisation entre Sophia et Antibes, cet espace de vie pour des espèces
naturelles va être sacrifié.
- On peut douter de la stabilité du terrain (ancienne décharge).
- Le risque sismique n’est pas évoqué.
- Le site voisine une zone industrielle comportant des usines susceptibles d’employer des
produits dangereux.
- Ecotone n’est pas totalement en conformité avec le règlement de la zone UZf du PLU.
- Le bâtiment ne respecte pas les règles d'urbanisme appliquées sur Sophia pendant 50 ans :
"Aucun bâtiment ne doit dépasser en hauteur la végétation environnante".
- Le gigantisme du projet s’oppose à la charte de Sophia (il modifie la ligne de crête et le
paysage).
- Il parait inacceptable de construire un bâtiment sur une ancienne décharge, dans le bassin
versant d’une rivière dont le sol karstique permet les infiltrations et menace les sources
romaines dans lesquelles sont puisées les eaux potables d’Antibes.
Le site devrait être totalement dépollué avant la constructiond’Ecotone.
- Les parkings souterrains vont déplacer la circulation des eaux souterraines.
- L’ABF et la DRAC ont donné avis favorable au projet malgré la proximité de l’aqueduc
romain de la Bouillide.
- Pourquoi ne pas envisager une occupation réversible du site (parc photovoltaique).
- Ecotone n’est pas un campus écologique, lequel suppose une école ou une université.
- La surface de plancher à construire excède celle prévue pare cahier des charges de l'appel à
projet.
- L’apparence verte cache du béton, qui a une empreinte carbone importante.
- On peut douter du caractère écologique et se demander si l’aspect final sera conforme aux
illustrations.
- Un centre commercial avec jardin ne vaut pas jardin.
- Les palmiers ne font pas vraiment partie des espèces locales.
- Quel sera l’aspect du bâtiment lorsque les lavandes ne seront pas en fleur.
- En prévision du réchauffement climatique, on peut songer à choisir des essences plus
adaptées, de type Afrique du Nord.
- 224 arbres plantés sont insuffisants pour avoir un effet sur la biodiversité.
- 1600 places parking, c’est excessif pour un projet sur un espace intégré de transports en
commun.
- Le bâtiment n’est pas recyclable (convertible à d’autres usages) au cas d’échec commercial.
- Le chauffage et refroidissement des locaux est apparemment prévue par géothermie sur
nappe, mais, aucune information n’est donnée sur les différentes déclarations obligatoires.
- Les mesures de prévention sont apparemment insuffisantes, de même que les réseaux.
- Les bassins de rétention sont insuffisants pour 40.000 m2 imperméabilisés.
- Il faut, après les catastrophes en Allemagne, compter sur des pluies de 200 l/m2
- Est-il tenu compte de la voie de circulation des secours incendie pour évaluer le volume de
rétention ?
- Il faudra préciser comment les eaux de ruissellement parviendront aux bassins, et comment
les eaux qu'ils ne pourront accepter seront gérées.
- Une gestion des eaux pluviales par infiltration (dans les bassins) génère, par percolation, un
flux de polluants de l'ancienne décharge vers la nappe d'eau souterraine. Il convient de
prendre toutes les précautions pour éviter ce phénomène
- Les mesures prises pour rendre constructible la partie du terrain située en zone de danger B0
du PPRIf sont-elles suffisantes ?
- Il faudra veiller à l’entretien des jardinières, sur les risques générés par les véhicules garé à
l’extérieur, les emballages …
- les baies devraient être munies de vitrages armés et d’un système de fermeture automatique.
- L’arrosage des toitures et façades est un bon moyen de lutte, mais l’on doit s’assurer de sa
fiabilité.
- PC de sécurité est nécessaire pour les inspections, les alertes, et l’assistance au public.
- Les parkings internes doivent être protégés (sprinklers) et isolés.
- Le projet exigera le débroussaillement anti-incendie des abords, mais aucune évaluation des
impacts du débroussaillement sur les habitats naturels et les espèces floristiques et
faunistiques ne sont fournies.
- Les sols pollués doivent être évacués dans les formes règlementaires, leur réemploi est
inacceptable même si pour les plus pollués il est envisagé de les enfermer dans des
membranes étanches sur chapes de béton.
- Les travaux et le traitement des matériaux doivent éviter tout risque d’infiltration de
polluants vers la nappe.
- Les zones protégées de l'alpiste doivent l’être de façon nette interdisant l'intrusion d'engins
de chantier ou autres véhicules.
- Pour la roselière la méthode de transplantation des rhizomes est présentée comme très
modérément efficace. En cas d'échec, il faudrait envisager des compensations.
- Existe-t-il une garantie financière de bonne fin des travaux ?
5.12 - Exploitation
- Il n’est pas précisé qui assumera les suivis après chantier, les engagements du promoteur
cessant lorsqu'il a vendu.
- Il existe un risque de friche si le projet n’est pas économiquement viable.
- L’entretien des façades végétalisées sera source de gêne sonore.
- La végétation des jardinières pourrait dépérir par manque d’arrosage.
- Que deviendra l’aspect du bâtiment si les occupants cessent l’entretien des murs végétalisés,
en raison du risque incendie ou du coût excessif.
- Le suivi des mesures environnementales ne sera que d'un suivi à 1 an, 3 ans et 5 ans alors
qu'un minimum de 10 ans est nécessaire.
- Le projet n’a pas fait l’objet d’une concertation préalable, et l’enquête a lieu en juillet.
***