Intervention sur l’existant = la plus grosse partie de la construction et donc de l’archi en France
et dans le monde. Client les plus nombreux c’est ce qui
1,5% = neuf ≠ réhabilitation = 60% du travail de construction, d’architecture que l’on fait en
France aujourd’hui. Avant r »habilitation pour les bâtiments du patrimoine, aujourd’hui bâtiment
sans aucune valeur patrimoniale qui sont transformés.
Transformer pour 2 raisons : garder ce qui existe pour une question de coup et volonté d’être plus
vert, on va faire ce que l’on appelle de l’économie circulaire. L’intervention sur l’existant doit se
faire après un diagnostic. ex : La Halle Fressinet - intervention sur l’existant
ex : Le Grand Palais - remis à neuf pour les jeux olympiques : pas toucher à la verrière - ce sera
un équipement - devient un lieu à événement
La Réhabilitation :
La réhabilitation en chiffres :
Réhabilitation ≠ Rénovation
1) Avoir un vrai projet architectural, il faut un architecte pour une bonne réhabilitation ref :
premier réhabiliter en France - La hall de la Villette - Philippe Robert
4) Faire un diagnostic préalable, faire avec les hommes de l’art = ingénieurs spécialisés
(structure, fondation, enveloppe, climatisation) = meute de gens qui vont diagnostiquer
5) Etudier les aspects logistiques, on fait du green-field (neuf) brown-field (bâtiment à réhabiliter)
ex : la toupie de béton
4) Améliorations énergétiques
ref : Herzog et Demeuron - Madrid. Avant centrale électrique du début du XIXème siècle, mais
gardé car mémoire de Madrid. Ils font flotter le bâtiment et rajoute un truc dessus.
1) Le rôle clé de l’architecte dans ce type de projet est de coordonner une approche
pluridisciplinaire. L’architecte ne pas décider de faire ce qu’il veut, il doit y avoir une équipe.
Les matériaux utilisés dans le cadre de la rénovation sont multiples. Certains comme l’acier sont
des acteurs récurrents dans l’art de réhabiliter.
La réhabilitation n’est plus réservée au patrimoine mais a tous les types de bâtis parfois très
récents. Les projets d’architecture mais aussi les solutions disponibles rendent les solutions
constructives mixtes car :
3) Les solutions sèches sont appréciées = se séparé des réflexes habituelles béton = 500kg par
m2
4) La filière humide a des inconvénients ex : quand on coule du béton - dans certain bâtiment on
utilise la filière sèche qui permet plus de liberté
5) La précision des nouveaux matériaux s’impose ex : bâtiment en pierre de taille et tout casser
à l’intérieur - reconstruire les dimensions sont irrégulière = possibilité aujourd’hui de scanner
en 3D toutes les dimensions d’un bâtiment. ex : les murs des cathédrales ne sont pas droits.
« Aujourd’hui l’atelier est entré dans l’agence » Mimram.
6) Les performances d’isolation sont impératives - mélanger des matériaux lourds ou moins
lourd avec des isolants.
Il n’y a pas de réponse simple, la réhabilitation est complexe, la solution dépend de plusieurs
facteurs :
5) La spécificité du nouvel usage (ex: sécurité incendie pas la même dans un ERP)
Le fer était utilisé dans les cathédrales. XXème : béton armé. Puis utilisation
d’acier pour des reprises de linteaux, avant on mettait du bois.
ex : reprise du linteau avec de l’acier qui sont 2 profilés en H qui sont mis cote
à cote et fixé par des boulons. L’acier est 20 fois plus résistant que le bois.
L’acier entre dans tous les segments de la réhabilitation de part ses propriétés intrinsèques. Le fer
présent dans l’architecture grecque, puis à l’époque gothique a été remplacé par l’acier pour les
poutres et les poteaux de rendort mais aussi pour les enveloppes grâce à :
1) Ses solutions respectueuses du passé, souvent des solutions qu’on ne voient pas ex : Carlos
Scarpa = qql qui a beaucoup réhabiliter - Le Caster Veccio à Veronne - Fondation à Venise -
respect du passé et utilisation de matériaux contemporains
3) Sa flexibilité et son adaptabilité = fabriqué en atelier, précision qui est de l’ordre du millimètre
quand le béton est celui du centimètre)
4) Sa facilité et légèreté du matériaux (densité = 7,8 alors béton = 2,5 et verre = 2,5 et bois =
0,7-1) Compacité de la matière qui est très dense.
5) Ses modules de résistance élevés (fy = limite d’élasticité aujourd’hui des acier à 250 Mpa
alors que le béton c’est 25 Mpa et E = module d’élasticité, paramètre de rigidité )
l = la potée (cm)
q = dN ou N/cml
E : Mpa
I = inertie en cm4
Si on a un module E qui est très grand alors la flèche sera très petite. Si je prend un module
comme l’acier qui fait 21 000 Mpa et que je le change par du bois alors la flèche sera bcp plus
grande.
Le béton est moins rigide que l’acier : car Eacier / Ebéton = 15.
L’acier à quand même un problème : il rouille. Mais depuis quelques années les fabricants
inventent des aciers revêtus. Garantie sur la tenue anti-corrosion dans la construction vont
jusqu’a 40 ans.
Une colonne en pierre se répare par la pierre. Il faut toujours se méfier des matériaux utilisés.
Elles sont le résultat de l’évolution des besoins, des mentalités, mais aussi de la pénurie de
foncier qui est de plus en plus aigue :
En réhabilitation, les solutions sèches ont des avantages clés pour le bon déroulement des
opérations. Elles permettent le plus souvent d’éviter les aléas des chantiers traditionnels grâce à :
Consolidations temporaires
Réparations d’existants