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Introduction
Qu’est-ce qu’une structure ?
Comparons la structure à une sculpture :
• Sculpture :
Charges principales = son poids propre → elle reprend que son poids propre
Quelques charges d’exploitations (vent, pigeon) mais elles sont très fable par rapport à son
poids propre
→ Charge << Poids Propre
• Structure :
Reprend bcp plus de charges autres que son poids propre
Elle reprend énormément de charges d’exploitation
→ Elle doit reprendre plusieurs fois son poids propre en charge d’exploitation, charge =
plusieurs fois son poids propre
La conception structurale
Elle consiste en un processus qui vise à définir pour le projet :
La conception structurale est donc très importante lors de la conception d’un projet architectural, si
celle-là est mal élaboré cela peut avoir des conséquences sur leur projet (coût élevée, éléments mal
élaboré, éléments qui peuvent fragiliser la parti architectural)
Afin de guider les architectes dans leur nombreux choix il existe quelques enjeux :
S’agit d’une toiture plate qui repose sur une forêt de colonne
inclinés de manière différentes.
Toit :
charges : poids propre+ charge exploitation (neige) → charge transversale
surface non nécessairement horizontale
fonction : ponter – couvrir un espace
Colonnes :
charges : celles qui sont transmises par le toit → charges quasi longitudinale, alignées
au colonnes
fonction : supporter
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3ème étape : Contreventement
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Concevoir un élément en flexion pour soutenir un praticable
(fct :ponter)
Forme structurale possible = poutre
Cependant il n’y a pas que cette forme possible, comme dit précédemment il existe un catalogue de
forme qui répondre à cette fonction :
Avant d’aborder les 3 formes en profondeur, on va d’abord rappeler ce que sont les différents modes
de sollicitations des éléments structuraux.
Ces 3 efforts se trouvent dans toutes les sections d’un élément. Cependant il existe des cas
particuliers où un ou plusieurs des efforts internes sont nulles.
N.B. Flexion pure à ne pas prendre en compte car très peu fréquent : cas très particuliers
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• Cas général : les 3 efforts internes sont présents
→ Flexion composée
• Poutre : En flexion
• Chaînette : En traction
• Arc : En compression
N.B. On peut également retrouver autre forme que ces 3 afin de franchir le vide, la forme libre, où on
a une sorte de poutre tordue
En réalité il y a aussi d’autres phénomènes qui apparaissent en même temps que la flexion dans
la poutre :
N.B. L’impact du moment M de la flexion sur le dimensionnement des poutres est 10x plus
importante que l’impacte de l’effort T sur ce dimensionnement.
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Objectifs : RESISTANCE et RAIDEUR
→ On souhaite obtenir une structure résistance et raide, qu’elle ne se déforme pas trop sous les
charges.
1) Morphologie
1. Conditions d’appui de la poutre → Morphologie des appuis
2. Forme de la section transversale → Ronde, en I, rectangle
b’) + évidement éventuel du profil longitudinal
3. Forme du profil longitudinale → en élévation : variation de hauteur de la poutre
a) Condition d’appui
• Encastrer certains appuis
o Bi – appuyé/bi – rotulé
o Encastré – rotulé
La déformée est moindre lors d’un encastrement → encastré un appui est bcp + intéressant
Cependant une contrainte : Moment non nul au niveau de l’encastrement, ces charges doivent être
reprises par la colonne qui supporte la poutre. Le problème est qu’une colonne n’est pas conçue
pour reprendre ces charges !
2 solutions : Portiques ou poutres continues
Les portiques
Les montants des portiques ne sont pas des simples colonnes mais plutôt des
poutres placées verticalement .
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La poutre continue sur appuis
→ On en conclut qu’il est plus favorable d’avoir une poutre avec une section la plus haute possible
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Que se passe-t-il dans la zone médiane de la section d’une poutre ?
Dans cette zone, il n’y a pas de contrainte, car M=0. Les molécules ne travaillent donc pas.
On en conclut qu’il ne faut surtout pas mettre de la matière dans cette zone, ce
serait chargé (en masse) inutilement la poutre.
Profilé ouvert
Observations labo : Lorsqu’on utilise du papier, profilés ouverts apparaissent très rapidement par le
plissage
→ Evite de mettre de la matière au centre et plutôt aux extrémités
Il existe également des profilés ouverts en bois. Le tronc est divisé en 2 et réassemblés.
On garde la même quantité de matière mais en les réassemblant de manière différente ont
augmente la résistance.
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Existe aussi des profilés I en bois
Barre d’âme : plaque OSB → a une moindre résistance que le bois mais pas dramatique car barre
d’âme correspond à la zone neutre de la poutre où on n’a pas besoin d’une grande résistance comme
aux extrémités.
Profilés fermés
Mais la forme du carré plein n’est pas très efficace → on enlève de la matière au centre afin de
diminuer la quantité de matière
(Rappel : on essaie de concevoir des poutres avec une dépense raisonnable en ressource)
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Profilé ouvert ou profilé fermé ?
ouvert fermé
• Faciles à produire par le tréfilage (on • Meilleure résistance à la torsion
pousse la masse à travers une grille qui
épouse la forme souhaité)
• Toutes les faces sont accessibles pour • Moins salissant donc moins d’entretien
fixation, peinture, vérification de l’état
du matériau
N.B. Lorsque ce sont des poutres en métal il est préférable d’utiliser des profilés ouverts, car elles
peuvent être facilement peint d’une couche antirouille et le contrôle y est également facile
Alors que les profilés fermés on ne peut pas contrôler et donc il faut faire la poutre en acier
inoxydable, ce qui coûte plus chère.
On a creusé dans la section transversale mais on peut également le faire dans la section
longitudinale.
Il ne se passe de toute façon rien point de vue charge dans la barre d’âme donc on peut la faire
relativement fine ou alors on peut découper des trous (ce qui peut servir pour faire passer les câbles
techniques)
Ronde Hexagone
Octogone Sinusoïdale
Processus de fabrication possible
(ouverte la plus large )
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c) Forme du profil longitudinal
On a vu par avant que le profil longitudinal fût un simple rectangle à hauteur constant.
• Profil variable
• Profil cambré
Profil variable
On en conclut qu’on n’a pas besoin de la même résistance tout au long de la poutre. Il y a des zones
où on a besoin d’une résistance max et autre zone où on a besoin d’une petite résistance.
Plus le moment est important, plus il faut jouer avec l’entre-axe, càd qu’on a intérêt à faire varier la
hauteur de la poutre avec un h + grand au Mmax et un h – grand au M=0.
Profil cambré
Lors du prédim des poutres il faut prendre en compte la résistance et la déformée potentiel de la
poutre. Souvent c’est la flèche de la déformée qui est
déterminante dans le prédim des poutres
Combinaison de 3 stratégies :
• Profilé ouvert en I
• Poutre alvéolée
2) Matériau structural
Plusieurs critères lorsqu’on choisit le matériau :
Conclusion :
N.B. Le verre se trouve entre ces 2 catégories, il résiste moins bien à la traction que les matériaux
de la catégorie (1).
3) Dimensions principales
La portée
Impact de la portée sur la poutre :
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En conclusion :
B.A : portée max de +/- 7m où h= 30 cm (épaisseur de la poutre) après la poutre va être trop massive
et donc on n’est pas dans la dépense raisonnable de ressource.
Application : La rénovation
Transformation d’un entrepôt e habitation à Bx
Poutres qui servent à stabiliser la nappe en verre. Ils ont mis une série
de poutres à mettre à travers car s’ils avaient mis une simple poutre
l’épaisseur aurait été assez grande, ce qui posait un problème car
leur but était de créer une toiture transparente.
Pour affiner les poutres, ils vont rajouter 2 butons ce qui va diviser la
portée par 3 et donc l’épaisseur également. Ces appuis sont repris
par des câbles/tirants en traction qui viennent s’ancrer dans les
naissant de la poutre.
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• Matériau : « super-béton armé » fibres + résistante que celle d’un béton armé classique
• Technique : poutre en béton précontraint
• Avant de couler le béton, les armatures son tirés en traction, puis on coule le béton
• On laisse un peu sécher le béton et on relâche cette traction dans les armatures
• Armatures veulent reprendre leur position de base et entrainent le béton → cela va mettre
en compression la partie inf. de la poutre
N.B. principe du B.A. : cohésion entre armatures et béton
• On crée ici cet effet de pré-cambrure, ce qui a comme conséquence que la poutre peut être
chargées bcp plus avant qu’elle se déforme, et donc qu’elle soit en traction.
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5) Identifier les différents aspects
À remplir
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7) Synthétiser
8) Conclure
Répondre à la question générale si dessous
Analyse de la gare
→ voir correctif annexe
• Colonne en compression
• Tirant en traction
• Chargement
Le mât est soumis à une charge externe qui est le vent. Comme le mât est relativement fin, le vent va
le solliciter.
En ce qui concerne la colonne, le vent n’a pas d’effet sur elle, elle est bcp moins haute et sera donc
plus soumis à une charge interne.
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• Efforts internes
N.B. La quantité de matière dans une colonne sert à deux choses, à reprendre les charges (poutres,
dalle, toiture, etc.) et à contrer le flambement. Le but d’une bonne conception de colonne est de
maximiser la fonction « reprise des charges » et minimiser la fonction « contrer le flambement »
Observations :
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1) Matériau structural
• La plupart des matériaux vont avoir une bonne résistance à la compression
• En revanche pas tous résistent à la traction/flexion
2) Dimensions principales
• But : diminuer la longueur de flambement (déformée de la colonne)
• Observons la forme de la déformée :
• On remarque que la déformée du 3ème schéma correspond
à la longueur la plus petite et qu’il s’agit d’ ½ onde de la
fonction sinusoïdale
→ solution pour diminuer le flambement est d’encastrer
les 2 appuis
• Plus la longueur de flambement est petite, moins il faut
prendre en compte le flambement dans le calcul du prédim
Voie indirecte
• Colonne arborescente
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→ Fournir un max d’appuis à ce qui est supporté pour diminuer les portées
Flexion réduite
→ Avoir moins de colonne, mais plus épaisse et avoir une hauteur libre du tronc
Moins sujettes au flambement
Désavantage :
Colonne du balcon inclinés relié par une autre pièce à un point fixe qui se
trouve dans la maçonnerie
→ Permet de diminuer la Lf
Haubanages = refixer sur le mât principale une série de butons transversaux/horizontaux afin
de créer une série de point d’appuis pour la colonne, ces butons sont refixés à la colonne via
des câbles
Avantage :
Inconvénients :
• couteux
• gérer le calcul lors du prédim
• délicat en mise en place
• encombrant au pied de colonne
3) Morphologie
Pour combattre le flambement
Dans les colonnes, la flexion est dans le plan vertical, mais on ne sait pas de quel côté la colonne va
flamber. Il faut donc que la flexion soit gérée sur 360°, dans toutes les directions.
Ici il faut écarter la matière du centre de la section mais dans toutes les directions ou alors dans min
2 directions perpendiculaire (pas que les extrêmes comme dans le cas de la poutre) afin d’augmenter
la rigidité
Profilés ouverts en I ou en croix (+) → Profilé en croix est la forme la plus avantageuse car on peut
étirer la matière dans toutes les directions très facilement et en plus on ne perd pas d’espace
Profilés ouverts
Connexion plus faciles à réaliser
Accès à toutes les faces (même avantage que pour les poutres)
Pas d’espace perdu pour l’usager
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Pour alléger
= enlever la matière là où elle n’est pas nécessaire → axe neutre de la colonne (zone où il n’y a pas
de sollicitation internes)
Treillis
Exemple de treillis : La tour Eiffel → système treillis sur le montant principale et chaque barre de ce
treillis est composé de treillis
Treillis Vierendeel :
→ moins efficace
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Variation du profil de la colonne
Bi-rotulée
Encastrée - rotulée
Premier constat :
→ Il existe une grande diversité de formes possibles pour couvrir un espace.
4 classes :
• 0 courbures
• 1 courbure
Traction/Compression
• 2 courbures concourantes
• 2 courbures divergentes (ou inverses)
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0 courbures
→ dalle et pans (dalle incliné) en flexion
• Toit plat est une « erreur » de notre culture constructive : on utilise souvent le toit plat par
défaut alors que point de vue structurel c’est la pire forme possible pour couvrir un espace
car :
o Travaille uniquement en flexion
o Exigeant point de vue de la quantité de matière
o Lourd → dalle massive, très dense et très lourde
o Neige peu s’accumuler et cela pèse également un certain poids
→ peut même provoquer l’écroulement lors d’une mauvaise conception
N.B : plus le toit est pentu, moins il faut prendre en compte le poids de la neige dans les calculs
prédim
• Repenser l’inclinaison
Origine du toit plat causé par l’apparition du bitume (couche d’étanchéité, sous-produit de l’industrie
pétrolière, donc peu chère)
Le toit n’est jamais totalement horizontal, il y a tjrs une légère inclinaison caché par l’acrotère
→ Incliner franchement
Ce n’est pas ça qui va rendre le toit plus léger, mais on prendra déjà moins en compte le poids de la
neige, il y a plus de choix dans les matériaux d’étanchéité, plis d’expressivité dans le projet
→ Utiliser le toit : toit-terrasse, le rendre praticable, verduriser, faire des ouvertures zénithales
C’est mieux de raidir les bords libres afin de rendre le toit plus rigide, il faut éviter les pans de
toitures tout fin. Lorsqu’on incline les bords on donne de la rigidité au toit
→ Ces bords peuvent avoir plusieurs usages : acrotère, balustrade, brise – soleil
Ou alors on encastre les appuis mais c’est à éviter car ça envoi des moments fléchissant dans les
murs.
• Alléger la section
Écarter la matière du centre comme dans les poutres → même principe que pour les poutres
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Membrane tendue sur cadre plan (0 courbures)
1 courbures
• Voutes (et cônes) en compression
Il faut que les différents éléments soit placé les uns sur les autres en suivant la trace de la section de
la voute, càd de manière rayonnante
La forme correcte des voutes n’est pas en plein ceintre mais tient par le système des chainettes qui
font travailler la voute en compression.
Silo à riz
à Vergana, Uruguay
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• Nappes, en traction
→ même problématique que la voute, seule différence pour problématique 1 c’est que les charges
sont reprises en hauteur
2 courbures concourantes
• Coupoles et dômes en compression
Forme juste de la coupole est paraboloïde qui ressemble à une chainette, on n’est pas dans une
demi-sphères mais dans qqch de bcp plus pointu en son sommet
Pas d’appuis
intermédiaire
Fonctionne globalement
comme une nappe à une
courbure
Cela montre la puissance de cette forme : on peut franchir des très grandes portées
→ contre le problème nr 1 par le fait qu’aux extrémités le sol remonte jusqu’à la toiture : effet de
contre buté
→ contre le problème nr 2 : stabilise par une surépaisseur de la tôle en acier, les ouvertures diminue
également la prise au vent du bâti
2 courbures divergentes
→ très peu utiliser car très compliqué à réaliser en plan, coupes, etc.
Hypars = forme nouvelle, en termes de couverture d’espace → pas très intéressant car couvre pas
grand-chose comme il s’agit d’une forme de cylindre mais amélioré
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Comment couvrir ?
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Concevoir une couverture d’espace (suite)
Comment s’y retrouver pour concevoir une couverture d’espace ?
b) Les familles de structures primaires
Plusieurs structures primaires :
0 courbure
1 courbure
• Voute/cônes en compression
Autres exemples :
Place Rogier
2 courbures concourantes
Fait de diviser une surface courbe en série d’autre forme plus simple, plus petit
2 courbures divergentes
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2) Funiculaires
Arcs en compression
Arrangement parallèle
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Avec les funiculaires on a également des problèmes avec les réactions horizontales et des
problèmes de stabilisation sous charge horizontale.
Chainettes en traction
3) Diagonales
Butons en compression
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Haubans en traction
4) Poutres et Portiques
• Morphologie la plus lourde comme travaillent en flexion
• moins efficace, s'adapte plus aisément à des volumétries parallélépipédiques, courantes.
• Utiles pour les petites portées, mieux d’utiliser des funiculaires ou des diagonales pour des
grandes portées
Poutres simples
• Arrangement parallèle
• Arrangement orthogonal
• Arrangement radial
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Poutres sous-tendues
Treillis
Avantages des treillis est qu'il est aisé de leur donner une membrure supérieure qui ne soit pas
horizontale, de manière à pouvoir s'adapter à des systèmes d'étanchéité (et des expressions
architecturales) différents.
Exemple : piscine scolaire "Op Acker" à Bascharage par Klein + Muller / Schroeder
(2005)
Portiques
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Une manière parmi d'autres pour assurer ce
contreventement consiste à décaler en plan deux
séries de portiques, de manière qu'ils se croisent.
Combinée à d'autres éléments de la structure, cette
disposition permet de recréer des triangles en plan,
qui stabilisent.
Synthèse :