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Cet article adopte un point de vue régional ou culturel particulier et nécessite une
internationalisation
Le droit du transport est la partie du droit qui s'applique aux transporteurs (comme les
compagnies aériennes, les autocaristes, les transporteurs routiers, les sociétés de chemin de
fer ou encore les compagnies de navigation), aux clients et utilisateurs de ces moyens de
transport, ainsi qu'aux intermédiaires, tels que commissionnaires de transport, voyagistes, et
revendeurs de billets.
selon le mode de transport considéré ; ainsi il existe le droit maritime, le droit aérien, le
droit du tourisme, le droit du transport terrestre et le droit du transport multimodal ;
selon qu'il s'agit de transport national (ou intérieur), soumis à la législation du pays
considéré, ou de transport international, régi par des conventions internationales, telles
que la convention de Varsovie, de Montréal ou IATA pour le transport aérien, la convention
CMR pour le transport routier, la convention de Berne pour le transport ferroviaire, ou la
convention de Bruxelles ou Hambourg pour le transport maritime.
En règle générale, le transporteur est soumis à une obligation de résultat : acheminer à bon
port les marchandises en bon état et les voyageurs sains et sauf, dans les délais convenus. Il
ne peut se libérer de cette obligation que dans le cas de force majeure, du vice propre de la
marchandise ou de la faute d'un tiers, mais il peut aussi limiter sa responsabilité par
convention.
Droit maritime
À l'heure actuelle, 80 % des échanges mondiaux sont effectués par voie maritime. Les
transporteurs ont réuni leurs compétences dans les connaissements.
C'est une preuve contre le transporteur de l'état et des caractéristiques des marchandises.
Le droit aérien
Article détaillé : droit aérien.
Le droit aérien porte sur les « aéronefs », un terme générique utilisé dans la Convention de
Chicago de 1944[1] pour décrire « un appareil pouvant se soutenir dans l’atmosphère grâce
aux réactions de l’air ». Ce concept inclut donc:
les aérodynes (les « plus lourds que l’air ») : les avions, les hélicoptères
les aérostats (les « plus légers que l’air ») : les ballons et les montgolfières
ACTE Règlement (CEE) no 881/92 du Conseil du 26 mars 1992 concernant l'accès au marché
des transports de marchandises par route dans la Communauté exécutés au départ ou à
destination du territoire d'un État membre, ou traversant le territoire d'un ou de plusieurs
États membres.
SYNTHÈSE Le régime uniforme d'accès au marché repose sur l'élimination des restrictions à
l'égard des prestataires de services ainsi que sur un régime d'autorisation de transport. Il
permet ainsi de progresser vers la mise en place d'un marché européen des transports.
Le droit du tourisme
Le droit du tourisme dépend principalement de la loi numéros 92-645 du 13 juillet 1992, selon
le décret numéros 94-490 du 15 juin 1994 pris en application de l'article numéros 31 de la sus
nommée loi, fixant les conditions d'exercice des activités relatives à l'organisation et à la
vente de voyages ou de séjour.
Il en ressort essentiellement le fait que le vendeur ou revendeur d'une prestation de transport
est dans l'obligation d'éditer un contrat de transport, de prévenir le client des éventuelles
conditions particulières de ventes et des éventuelles révisions de prix autorisée par la loi
numéros 92-645.
Le prix d'une prestation de transport touristique peut évoluer à la baisse (c'est rarissime) ou à
la hausse dans les cas suivants :
Hausse substantielle des taux de change pour des prestations à l'étranger devant être
réglées en devises.
Hausse substantielle des taxes aériennes et redevances aéroports.
Le revendeur a donc un devoir d'information et de conseil qui l'engage auprès de son client
acheteur.
En cas de litiges, le revendeur a le droit de se retourner contre le vendeur, cet ordre est très
important car cela signifie que le client est indemnisé s’il y a lieu par le revendeur qui ensuite
doit se faire lui-même indemniser par le vendeur.
Il existe cependant une faille : depuis une année à peine la loi du 13 juillet 1992 est en
désaccord avec la loi régissant les ventes sur Internet, selon cette dernière loi le vendeur sur
Internet est responsable du « bon déroulement des prestations achetées tel que prévu lors de
la vente » et il est garant des prestations qu'il vend ou revend, c'est-à-dire qu'il est
responsable si les prestations ne sont pas effectuées telles que prévues lors de la vente.
Cela est en désaccord avec la loi de 1992 qui, elle, prévoit une responsabilité par rapport à un
contrat de transport. Dans les faits, cela signifie que le revendeur d'un billet d'avion est sujet
à un traitement légal différent selon qu'il exerce son activité de vente sur Internet ou en pas
de porte.
Exemple : si le client achète son billet d'avion en agence de voyage traditionnelle ayant pignon
sur rue et que l'avion qu'il devait emprunter ne décolle pas, le client se retourne contre la
compagnie car le contrat de transport c'est-à-dire le billet d'avion prévoit dans ce cas là la
responsabilité intégrale et unique de la compagnie aérienne.
Si le client achète le même billet d'avion sur Internet et que l'avion qu'il devait emprunter ne
décolle pas, le client se retourne alors contre l'agence de voyages sur Internet qui est
intégralement responsable étant donné que la loi régissant le commerce sur Internet se
fonde sur l'acte de vente et non sur le contrat de transport, l'agence de voyage sur Internet
est donc « responsable du bon fonctionnement des avions de la compagnie ».
Cet exemple montre bien la différence de traitement et les problèmes que cela risque de
générer à l'avenir.
Les conditions particulières de ventes sont fixées par l'organisateur et/ou le fournisseur de la
prestation de transport. Il s'agit de clauses particulières que le transporteur, le vendeur ou le
revendeur appliquent afin de pallier les manques des lois régissant leurs activités ou tout
simplement afin de mettre en application une stratégie commerciale. Toutes clauses en
accord et n'allant pas contre les lois est valide, ainsi les conditions particulières de ventes
visent souvent le montant des acomptes ou des arrhes à verser, les modalités d'inscription et
de réservations, les possibles changement de programme qu'il est possible de rencontrer, les
révisions de prix dans les cas autorisé par les lois, les frais en cas de modifications ou
d'annulation de la part du client ou du vendeur, les exclusion de responsabilité en cas de non-
conformité des passagers ou des marchandises avec les formalité de police, de santé ou de
douane, les limitations de responsabilité au niveau des assurances etc.
Modification
Remboursement
Le transport des marchandises est soumis à une législation particulière, différente de celles
du transport de voyageurs. Le droit en matière de transport des marchandises dépend du
type de marchandises, ainsi il existe des réglementations bien particulières pour le transport
d'explosifs, de substances radioactives, d'armes, de marchandises de valeur etc.
Le droit du transport définit pour le transport de marchandises des catégories selon le type
de marchandise transporté, ces catégories sont internationales c’est-à-dire qu'elles sont
codées de façons identiques à l'échelle mondiale cependant les législations en vigueur dans
les pays peuvent varier et le traitement légal de ces marchandises peut donc être différent
d'un pays à l'autre.
Suit une liste non exhaustive des catégories de marchandises :
Substances explosives.
Armes, cette catégorie est subdivisée selon la classe des armes considérées.
Substances polluantes.
Substances inflammables.
Marchandises de valeurs, très vaste catégorie englobant les cigarettes, l'alcool, les
parfums, les produits manufacturés de luxe...
Bagages diplomatiques.
Presses.
etc.
Chacune de ces catégories de marchandises est soumise à une réglementation bien précise.
Loi de 1982 (droit au transport et autorités
organisatrices des transports)
La loi d'orientation sur les transports intérieurs de 1982, qui affirme un droit au transport
devant permettre de se déplacer "dans des conditions raisonnables d’accès, de qualité et de
prix ainsi que de coûts pour la collectivité". répartit l'organisation des transports en commun
entre différentes autorités organisatrices.
Les communes ont la responsabilité des transports urbains, charge qu'elles ont le plus
souvent délégué à une structure intercommunale,
les régions ont en charge quelques lignes routières mais surtout les trains express
régionaux.
Ces différentes collectivités ont, le plus souvent, confié le fonctionnement de leurs réseaux à
des sociétés privées, dans le cadre de délégation de service public.
Enfin, l'État organise les transports d'intérêt national, notamment par l'intermédiaire de la
Société nationale des chemins de fer (SNCF) et de Réseau ferré de France (RFF) créé par la
loi no 97-135 du 13 février 1997.
Les transports scolaires sont répartis entre les communes (en zone urbaine) et les
départements (interurbain) sauf en région parisienne où ils relèvent de l'État.
Le voyageur surpris sans titre de transport valable est taxé d'une amende forfaitaire, et dans
certains cas (récidive) peut être soumis à des poursuites judiciaires. Les contrôles sont régis
par la loi du 15 juillet 1845 relative à la police des chemins de fer, qui a été modifiée par la loi
du 15 novembre 2001 relative à la sécurité quotidienne (LSQ) établissant un « délit
d'habitude » lorsque « la personne concernée a fait l'objet, sur une période inférieure ou égale
à douze mois, de plus de dix contraventions sanctionnées aux premiers et deuxième alinéas
de l'article 80-3 du décret n° 730 du 22 mars 1942, qui n'auront pas donné lieu à une
transaction en application de l'article 529-3 du code de procédure pénale. » Le « délit
d'habitude » est passible d'une peine de prison.
Plusieurs catégories de personnes ont le droit de mettre des amendes, dont « les officiers de
police judiciaire, les ingénieurs des ponts et chaussés et des mines, les conducteurs, gardes
mines, agents de surveillance et gardes nommés ou agréés par l'administration et dûment
assermentés » [2].
À noter que la détention d'un contrat de transport valide donne au voyageurs des garanties
juridiques. En effet, le transporteur a l'obligation de transporter le voyageur jusqu'à sa
destination en toute sécurité, sauf pour lui à prouver une faute du voyageur.
Le ministère des Transports est chargé notamment de délivrer les licences d'entreprises
ferroviaires.
Le conseil supérieur du service public ferroviaire (CSSPF) est chargé de veiller à la bonne
coordination du système ferroviaire français.
Les autorités organisatrices de transports — que sont les régions administratives — sont
chargées par la loi de définir, et de financer partiellement, le service public de transport
régional de voyageurs tant sur la route que sur le rail (pour les chemins de fer : les TER).
Le syndicat des transports de l'Île-de-France (STIF) joue le rôle d'autorité organisatrice
pour la région Île-de-France.
Dans l'avenir, en principe à l'été 2009[4], devrait se mettre en place l'Autorité de Régulation des
Activités Ferroviaires (Araf), régulateur sectoriel des transports ferroviaires. Cette autorité
aura pour rôle de veiller au bon fonctionnement économique du transport par rail, une fois la
SNCF mise en concurrence sur le transport de voyageur.
Les exploitants
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Comment faire ?
La société nationale des chemins de fer français (SNCF), établissement public chargé
d'exploiter des services de transport de marchandises et de voyageurs sur le réseau ferré
national. Titulaire d'une licence d'entreprise ferroviaire, elle est autorisée à exploiter ce type
de services sur tous les réseaux de l'Union européenne, dans les limites de la
réglementation en vigueur et des règles de réciprocité établies par les États.
Les entreprises ferroviaires : outre la SNCF, toute entreprise ferroviaire titulaire d'une
licence délivrée par un des pays membres de l'Union européenne est autorisée à exploiter
des services de transport sur le réseau ferré français dans les conditions prévues par la
législation européenne. Pour le moment cette ouverture est limitée au fret sur une partie
du réseau et pour les services internationaux ; une filiale d'Eurotunnel est titulaire d'une
telle licence en France. Tous les nouveaux « entrants » sur le marché ferroviaire sont réunis
au sein de l'Union des transports publics et ferroviaires.
La convention de Varsovie
La convention de Chicago
La convention de Montréal
La convention CMR
La convention TIR
La convention de Berne
Voir aussi
Bibliographie
Isabelle Bon-Garcin, Maurice Bernadet et Yves Reinhard, Droit des transports, Paris, Dalloz,
coll. « Précis », 2010, 1re éd., 702 p. (ISBN 978-2-247-06441-0)
Sandie Calme, L'essentiel du droit des transports, Paris, Gualino, coll. « Les Carrés », 2012,
160 p. (ISBN 978-2-297-03146-2)
Christophe Paulin, Code des transports 2012, Paris, LexisNexis, coll. « Codes Bleus », 2012,
3e éd., 2158 p. (ISBN 978-2-7110-1506-1)
Articles connexes
Convention de Varsovie
Convention de Chicago
Convention de Montréal
Notes et références
4. http://www.lagazettedescommunes.com/RSS/32691/transports/le_gendarme_rail_devrait
_etre_place_avant_ete.htm
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