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Je tiens à remercier vivement et fortement tous ceux qui ont contribué de près

ou de loin à l’élaboration de ce projet de fin d’étude.


Je cite en particulier notre encadrant Monsieur youssef arba, PESA au
département de physique à la FSDM, pour avoir accepté de diriger ce travail
sa grande compétence et sa constante disponibilité ont été pour moi un réel
enrichissement sur les plans scientifique et humain.
Je remercie tous les membres du jury, Messieurs les professeurs X, et Y qui
ont accepté de juger ce travail et qui nous font l’honneur d’assister à notre
soutenance.
Je remercie également tous nos professeurs de la filière SMP, qui ont assuré
efficacement notre formation
Nous dédions le fruit de ce modeste travail
A nos parents
A qui nous devons ce que nous sommes et envers qui nous demeurerons
reconnaissant toute notre vie. Rien au monde ne pourrait compenser même une
partie des sacrifices qu’ils ont consentis. Que Dieu vous protège et vous offre
santé et longue vie, pour que nous puissions vous rendre un jour une partie de ce
que vous nous avez offert. A tous les membres de notre famille.
Que dieu nous aide à vous procurer le bonheur et la bienveillance,
A tous ceux que nous ont aidés afin de réaliser ce travail,
Et à tous ceux que nous aimons et qui nous aiment.
Sommaire
Remerciement
Dédicace
Introduction général …………………………………………...............…..............1

Chapitre 1 : Contexte générale sur L’énergie solaire photovoltaïque

I-Généralité sur l’énergie solaire ……………………………………………………….…………..2

1-Introduction ……………………………………………………………………………….............2

2-Energie solaire ………………………………………………………………………………….….2

3. Conversion photovoltaïque de l’énergie solaire …………………………………………….….3

3.1.Énergie solaire thermique………………………………………………………….............3

3.2.Énergie solaire électrique…………………………………………………………….........3

3.3. La jonction PN ……………………………………………………………………………………………………………………………..3

4. Facteurs limitant le rendement…………………………………………………………………..4

II- la photovoltaïque et Principe de fonctionnement d'un générateur PV à sa puissance


maximale …………………………………………………………………………………………....5

1. L’effet photovoltaïque ………………………………………………………………………..….5

2. Modélisation de la cellule photovoltaïque ………………………………………………….….6

3. Le générateur photovoltaïque et ses performances ………………………………………..…7

3.1. Caractéristiques courant tension ……………………………………………………..….7

3.2. L’influence de l’éclairement ……………….…………………………………….…….…..7

3.3. L’influence de la température………………………………………………………………….. ...8

3.4. Association des cellules photovoltaïque en série ……………………………………....9

3.5. Association des cellules photovoltaïques en parallèles ………………………………....10

3.6. Branchement mixte…………………………………………………………………..……11


3.7. Fonctionnement d’un générateur PV à sa puissance maximale ………………………...12

Chapitre 2 : Positions et équations solaire

1 – Introduction ……………………………………………………………………………….14

2- Révolution de la terre autour du soleil…………………………………………………….....15

3. Angles solaires…………………………………………………………………………………15

3.1. Angles de la latitude …………………………………………………………………..16

3.2. Angle de déclinaison…………………………………………………………………….16

3.3. Angle horaire ω………………………………………………………………………….17

3.4. Angle d’altitude………………………………………………………………………….17

3.5. Angle d’azimut…………………………………………………………………………...17

3.6. Angle d’inclinaison du panneau…………………………………………………………18

3.7. Angle d'incidence………………………………………………………………………...18

4. Trajectoires du soleil …………………………………………………………………………18

5. Variations de la hauteur maximum du Soleil suivant les saisons…………………………….19

Chapitre 3 : les différentes conceptions du suiveur solaire

1-Principes fondamentaux des suiveurs solaire………………………………………………….20


2. Types courants des traqueurs (suiveurs)……………………………………………………...20

2.1. Traqueur en boucle ouverte………………………………………………………………20

2.2. Traqueur en boucle fermée……………………………………………………………….21

3. Types de traqueurs en boucle ouverte …………………………………………………….21

3.1. Traqueur à un axe de suivi…………………………………………………………………21

3.2. Traqueur équatorial……………………………………………………………………….21


3.3. Traqueur azimut/élévation……………………………………………………………….22

4. Conception et dimensionnement du panneau photovoltaïque ……………………………23

4 .1. Schéma cinématique …………………………………………………………………….23

4.2. Présentation ………………………………………………………………………………………23

4.3. Principe de fonctionnement……………………………………………………………...…24

4.4. Etude mécanique……………………………………………………………………………24

Chapitre 4 : modélisation du moteur à courant continu


1- Modélisation du moteur à courant continu…………………………………………………..29

2- Etude d’asservissement du moteur à courant continue …………………………………….32

2.1- Modélisation simplifiée du Moteur…………………………………………………..32

2.2- Fonctions de transfert du MCC……………………………………………………….32

3 - Synthèse du régulateur de la vitesse ………………………………………………………..34

3.1 - Régulateur (Correcteur) Proportionnel intégrer ………………….………………..34

3.2- Fonction de transfert du système en boucle ouverte ………………………………34

3.3 -Fonction de transfert du système en boucle fermée………………………….……..35

3.4- Etude d’un asservissement de vitesse………………………………….…………….36

4 -Etude d’un hacheur série …………………………………….……………………………….37

4.1- Introduction………………………………………………………………………….…37

4.2- Débit sur une charge active …………………………………………………………..37

4.2.1- Montage……………………………………………………………………………...37

4.2.2- Analyse de fonctionnement…………………………………………………………38

5- Modèle sous /Simulink …………………………………………………………………………40

5.1 Simulation de schéma fonctionnelle de transfert de deux équations (1) et (2) ……..…………40

5.2 Simulation du schéma fonctionnel du régulateur ……………………………………………….41


Aujourd’hui, Les énergies renouvelables sont des énergies qui se renouvellent assez
rapidement pour être considérées comme inépuisable à l’échelle humaine du temps. Face aux
prévisions d’épuisement inévitable des ressources mondiales en énergie fossile (pétrole, gaz,
charbon...), en énergie d’origine thermonucléaire (uranium, plutonium...), face aux multiples
crises pétrolières, économiques, aux changements climatiques dus à l’effet de serre, la science
s’est tout naturellement intéressée aux ressources dites " renouvelables " et notamment vers la
plus ancienne, le soleil, qui déverse chaque jour l’équivalent de 100 000 milliards de TEP
(tonnes équivalent pétrole).
Considéré dans l’Antiquité comme un dieu, le soleil est aujourd’hui réduit au statut
d’énergie, une énergie qu’il nous faut la capter, la transformer, la stocker.... Capter cette
énergie et la transformer directement en électricité par effet photovoltaïque, provient de la
conversion de la lumière du soleil en électricité au sein de matériaux semi-conducteurs
comme le silicium ou ceux qui sont recouvert des couches minces semi-conducteurs. Ces
matériaux photosensibles ont la propriété de libérer leurs électrons de valence sous l’influence
d’une énergie extérieure. C’est l’effet photovoltaïque. L’énergie est apportée par les photons,
qui heurtent les électrons et les libèrent, induisant un courant électrique. Ce courant continu
de micro puissance calculé en watt crête ( ) peut être transformé en courant alternatif. 1
Dans ce contexte, notre motivation dans ce travail développé en quatre chapitres est
d’optimiser l’énergie fournie par les panneaux photovoltaïques dans le but de maximiser la
quantité d’éclairement absorbé par les panneaux photovoltaïques en suivant le mouvement du
soleil pendant la journée.
Notre rapport est organisé de la manière suivante :
- Le premier chapitre décrit quelques généralités sur L’énergie solaire
photovoltaïque.
- Le second chapitre est consacré aux systèmes de repérage célestes.
- Le troisième chapitre présente les différentes conceptions des suiveurs
solaires
- Le quatrième chapitre porte sur la simulation d’un suiveur solaire à un axe sous
/Simulink

1
1-Introduction :
De nos jours, plusieurs de systèmes fonctionnent à l’électricité ou nécessitent d’être
continuellement rechargé. Les panneaux solaires commencent à être de plus en plus
présents sur le marché et peuvent être une alternative intéressante puisqu'ils peuvent être
utilisés pratiquement partout et comme ils peuvent être très utiles aux endroits non
branchés à un fournisseur d’électricité. Par contre, nous savons que la terre tourne sur elle-
même donc cela cause une perte d’efficacité si les panneaux sont fixes puisqu'ils ne sont pas
directement vis-à-vis le soleil. [2]
Le soleil est une source énergétique quasiment illimitée, il pourrait couvrir plusieurs
milliers de fois notre consommation globale d’énergie, L’énergie solaire photovoltaïque est
une énergie électrique renouvelable, produite par les rayonnements du Soleil. La production
de cette énergie peut se faire grâce aux cellules photovoltaïques, composants électriques
qui, exposé à la lumière, produit de l’électricité.

2-Energie solaire :
L'énergie solaire est l'énergie diffusée par le rayonnement du Soleil. Des ondes radio aux
rayons gamma en passant par la lumière visible, tous ces rayonnements sont constitués des
photons.
L'énergie solaire est ainsi presque à l'origine de toutes les formes de production
énergétique aujourd’hui utilisées sur Terre, à l'exception de l'énergie nucléaire, de la
géothermie et de l'énergie marémotrice et l’énergie fossile. L’homme utilise l'énergie solaire
pour la transformer en d'autres formes d'énergie : énergie chimique (les aliments que notre
corps utilise), énergie cinétique, énergie thermique, énergie électrique ou biomasse.
Par extension, l'expression « énergie solaire » est souvent employée pour désigner
l'électricité ou l'énergie thermique obtenue à partir de la source énergétique primaire qu’est
le rayonnement solaire. [3]

2
3. Conversion photovoltaïque de l’énergie solaire :
3.1.Énergie solaire thermique
L'énergie solaire thermique est le domaine dans lequel on cherche à transformer la lumière du
Soleil en source de chaleur. S'il n'y a pas de nuages masquant le Soleil, il est possible de concentrer
cette lumière avec des miroirs ou des lentilles, afin d'augmenter la température. L'énergie solaire
thermique sert à chauffer, climatiser un intérieur, réfrigérer, congeler, chauffer l'eau pour la douche,
la lessive ou les processus miniers, chauffer pour faire la cuisine, la chimie, théoriquement jusqu'à la
métallurgie. C'est une énergie propre et renouvelable.[4]

3.2.Énergie solaire électrique


L'énergie solaire électrique est le domaine qui vise à transformer la lumière du Soleil en électricité.
Tandis que le solaire photovoltaïque le fait directement, le solaire thermodynamique passe par un
détour (l'énergie thermique) d’où il présente une perte d'efficacité globale comparé au
photovoltaïque. Les systèmes photovoltaïques sont des panneaux utilisant au minimum deux
matériaux actifs, de la famille des semi-conducteurs. On a besoin de créer une sorte d'escalier
(asymétrie) afin que les électrons libres aillent dans un seul sens et créent un courant électrique.

3.3. La jonction PN
En physique des semi-conducteurs, une jonction p-n désigne une zone du matériau où
le dopage varie brusquement, passant d'un dopage p à un dopage n. Lorsque la région
dopée p est mise en contact avec la région n, les électrons et les trous diffusent
spontanément de part et d'autre de la jonction, créant ainsi une zone de déplétion, ou zone
de charge d'espace (ZCE), où la concentration en porteurs libres est quasiment nulle. Alors
qu'un semi-conducteur dopé est un bon conducteur, la jonction ne laisse quasiment pas

3
passer le courant. La largeur de la zone de déplétion varie avec la tension appliquée de part
et d'autre de la jonction. Plus cette zone est petite, plus la résistance de la jonction est faible.
La caractéristique courant-tension de la jonction est fortement non linéaire : c'est celle
d'une diode.
La physique des jonctions p-n a de grandes utilités pratiques dans la création de dispositifs à
semi-conducteurs. La diode redresseuse de courant ainsi que la plupart des autres types de
diodes contiennent ainsi une jonction p-n. Les cellules photovoltaïques sont également
constituées d'une jonction p-n de grande surface dans laquelle les paires électron-trous
créées par la lumière sont séparées par le champ électrique de la jonction. Enfin, un type
de transistor, le transistor bipolaire, est réalisé en mettant deux jonctions p-n en sens inverse
– transistor ou . [5]

Illustration de la zone de charge espace d’une jonction PN

4. Facteurs limitant le rendement :

 Qu’est-ce que le rendement d’un panneau solaire ?


Le rendement d’un panneau solaire indique le rapport entre l’énergie produite et la
puissance du rayonnement capté. En fait, les panneaux solaires captent les rayons du soleil
pour les transformer en électricité, mais cette conversion provoque quelques déperditions.
Le rendement d’un panneau solaire est donc la part d’énergie réelle que l’on peut
consommer sous forme d’électricité, une fois que tout le processus de transformation aura
été complété. Par exemple, si un panneau solaire a un rendement de 10%, cela veut dire que
10% de la lumière captée s’est réellement transformée en électricité.
Le rendement d’un panneau solaire varie entre 7% et 24% [6]. Il varie en effet en fonction
de nombreux facteurs. Plus il est élevé, plus importantes seront les économies possibles.

Comment calculer le rendement des panneaux solaires ?


Le rendement d’un panneau solaire s’exprime en pourcentage. Il est différent de la
puissance d’un panneau solaire, qui s’exprime en watts-crêtes et qui est la puissance
maximale de production électrique qu’un panneau peut délivrer.

4
o Pour calculer le rendement d’un panneau solaire, il faut prendre en compte sa
définition. La formule à utiliser est la suivante :
o

1. L’effet photovoltaïque
Une cellule photovoltaïque est basée sur le phénomène physique appelé effet photovoltaïque
qui consiste à établir une force électromotrice lorsque la surface de cette cellule est exposée à
la lumière [7]. La tension générée peut varier entre 0.3V et 0.7V en fonction du matériau
utilisé et de sa disposition ainsi que de la température de la cellule et du vieillissement de la
cellule. La figure.1.1. illustre une cellule photovoltaïque (PV) typique où sa constitution est
détaillée.
Une cellule PV est réalisée à partir de deux couches de silicium, une dopée P (dopée au
bore) et l’autre dopée N (dopée au phosphore) créant ainsi une jonction PN avec une barrière
de potentiel. Lorsque les photons sont absorbés par le semi-conducteur, ils transmettent leur
énergie aux atomes de la jonction PN de telle sorte que les électrons de ces atomes se libèrent
et créent des électrons (charges N) et des trous (charges P). Ceci crée alors une différence de
potentiel entre les deux couches. Cette différence de potentiel est mesurable entre les
connexions des bornes positives et négatives de la cellule. A travers une charge continue, on
peut en plus récolter des porteurs.

Figure.1.1.Coupe transversale d’une cellule PV typique.

5
2. Modélisation de la cellule photovoltaïque

Une cellule PV peut se modéliser à partir de l’équation définissant le comportement


statique de la jonction PN d’une diode classique. Ainsi, la figure.1.2 illustre le schéma
électrique équivalent d’une cellule PV réelle. Dans cette équation, on prend en compte le
courant de court-circuit et les différentes résistances modélisant les pertes dues à la
connexion. Ainsi, en statique, le comportement d’une cellule PV constituée d’une jonction PN
à base de silicium peut être décrit par l’équation suivante [8] :
( )
………………………………………..(1)

Avec :

Où est le courant de saturation, , le potentiel thermodynamique, , la constante de


Boltzmann, , la température effective de la cellule en Kelvin, e, la charge de l’électron, , le
facteur de non idéalité de la jonction, est le courant fourni par la cellule, la tension
à ses bornes,
Le courant de court-circuit de la cellule dépendant de l’éclairement et la température,
la résistance shunt caractérisant les courants de fuite de la jonction et la résistance série
représentant les diverses résistances des contacts et de connexions.
La figure.1.2 montre la schématique classiquement adoptée pour une cellule PV élémentaire.

figure.1.2.Schéma équivalent électrique d’une cellule PV.

La photopile présentée comporte en réalité une résistance série ( ) et une résistance Shunt ( ). Ces
résistances auront une certaine influence sur la caractéristique I=f(V) :
- La résistance série : elle représente la résistance interne de la cellule, elle dépend
Principalement de la résistance du semi-conducteur utilisé, de la résistance de contact des
grilles collectrices et de la résistivité de ces grilles.

6
- La résistance shunt : elle est due à un courant de fuite au niveau de la jonction, elle dépend
de la façon dont celle-ci a été réalisée.
-La diode modélise le comportement de la cellule dans l'obscurité. Le générateur de courant
modélise le courant généré par un éclairement. [9]

3. Le générateur photovoltaïque et ses performances


Un générateur photovoltaïque ou module est constitué d’un ensemble des cellules
photovoltaïques élémentaires montés en série et/ou parallèle afin d’obtenir des
caractéristiques électriques désirés tels que la puissance, le courant de court-circuit ( ) ou la
tension en circuit ouvert ( ).

3.1. Caractéristiques courant tension :


La figure.1.3 montre la caractéristique courant tension I = f (V) d’un panneau photovoltaïque
typique dans des conditions constantes d’irradiation et température.

Figure.1.3.Courbe I = f (V) d’un panneau photovoltaïque.

Le point de puissance maximum (PPM) correspond à la tension et au courant optimal, (VPPM


et IPPM). La tension maximale aux bornes de la cellule, appelée tension de circuit ouvert
(VCO) dépend principalement de la température de la cellule. [10]

3.2. L’influence de l’éclairement :


La figure 1.4 présente un exemple des courbes pour différents niveaux de rayonnements :

7
Figure.1.4.caractéristiques d’un générateur photovoltaïque pour différentes éclairements.

On remarque que la valeur du courant de court-circuit est directement proportionnelle à


l’intensité du rayonnement [11] .Par contre, la tension en circuit ouvert ne varie pas dans les mêmes
proportions, elle reste quasiment identique même à faible éclairement. L’irradiation standard,
internationalement acceptée, pour mesurer la réponse des panneaux photovoltaïques est une
intensité rayonnante de 1000W/m² et une température de 25°C.

3.3. L’influence de la température :


La figure.1.5 présente des courbes courant-tension pour différentes températures de
fonctionnement de la cellule PV :

8
Fig.1.5. L’influence de la température sur la caractéristique électrique.
On remarque que la température a une influence négligeable sur la valeur du courant de court-
circuit par contre la tension en circuit ouvert baisse assez fortement lorsque la température
augmente, par conséquent la puissance extractible diminue [11]. Lors du dimensionnement d’une
installation, la variation de température du site sera impérativement à prendre en compte. Il est
important de savoir que la puissance du panneau diminue environ de 0.5% par chaque degré
d’augmentation de la température de la cellule au-dessus de 25°C.

3.4. Association des cellules photovoltaïque en série:


Dans un groupement en série, les cellules sont traversées par le même courant et la caractéristique
résultante en série est obtenue par addition des tensions à courant donné.
La figure 1.6 montre la caractéristique résultante ( ) obtenue en associant en série (indices)
cellules identiques ( )
……………………………………………………………………… (2)

9
Fig.1.6.Caractéristiques résultante d’un groupement en série de ns cellules identiques. [12]

3.5. Association des cellules photovoltaïques en parallèles :


Les propriétés du groupement en parallèle des cellules sont duales de celles du groupement en série.

10
Fig.1.7.Caractéristiques résultante d’un groupement en parallèle de ns cellules identiques. [12]
Ainsi dans un groupement de cellules connectées en parallèles, les cellules sont soumises a la même
tension et la caractéristique résultante du groupement est obtenue par addition des courants a
tension donnée.
La figure.1.7 montre la caractéristique résultante( ) obtenue en associant en parallèle
(indice p) cellules identiques( ):

……………………………..(3)

3.6. Branchement mixte :


Si pour une application donnée il est nécessaire de faire augmenter le courant et la tension
délivrée par les cellules solaire, on réalise un groupement série-parallèle. On parlera dans ce cas de
module et de panneaux solaires. Un panneau solaire est par définition un ensemble de modules
regroupés selon un montage mixte, le module étant à son tour composé d’un ensemble de cellules
montés généralement en série. Il est possible d’utiliser un montage de NC (cellules identiques en
série) sur un module, (branches placées en parallèle) et (nombre de module par branches)
figure.1.8. La courbe de fonctionnement de cette association est une courbe semblable à sa charge
optimale s’exprime en watt-crête et c’est par définition la puissance fournie par le module à sa
charge optimale sous un éclairement de 1KW/m² et à une température de 28°C la puissance totale
disponible PT, dans ces conditions est égale a :
Pt ……………………………………………………………………………………………………….. (4)
La résistance optimale est donnée par :

( ) …………………………………(5)
Où est la résistance optimale du module dans les mêmes conditions.
- Avec M=m

11
Fig.1.8.Caractéristiques résultante d’un groupement mixte de Ns cellules identiques. [12]

3.7. Fonctionnement d’un générateur PV à sa puissance maximale :


-Principe :
La conception globale de systèmes photovoltaïques optimisés est par nature difficile.
En effet coté source, pour un générateur photovoltaïque (PV), la production de la puissance
varie fortement en fonction de l’éclairement, de la température, mais aussi du vieillissement
globale du système.
Chaque charge, que ce soit en continue (DC) (batteries, certain appareil électroménagers
destinés à des réseaux continus isolés) a son comportement propre.

12
Ainsi, pour qu’une connexion source charge soit possible, un point de fonctionnement
correspondant à l’intersection des caractéristiques électriques doit exister.
Pour mieux comprendre ceci, prenons par exemple le cas d’une connexion directe entre un
générateur PV et une charge. Nous regardons l’influence de la nature de la charge qu’elle soit
une charge résistive R ou bien même une batterie, comme illustré dans la figure.1.8 a ou les
points PPM1 et PPM2 correspondent au fonctionnement optimal du générateur PV.

Figure.1.8. Connexion électrique directe entre un générateur PV et une charge.

Figure.1.9. Point de fonctionnement résultant de l’association du générateur PV sous deux


Niveaux d’éclairement (E1, E2). [12]
Comme nous pouvons le constater sur la figure.1.9 le fonctionnement du générateur PV
dépend fortement de la charge qu’elle est associée.
En effet, pour la charge résistive de différentes valeurs, l’adaptation optimale ne se produit
que pour un seul point de fonctionnement particulier, nommé point de puissance maximale
que peut délivrer un générateur PV pour une courbe I(V) donnée. Pour la charge de type
batterie, le point de connexion source-charge n’est pas optimal. Ainsi, lorsque l’on réalise une
connexion directe source charge, le rendement de l’ensemble est alors rarement optimal.

13
1 – Introduction :
L’exploitation des systèmes tels que les suiveurs solaires est une meilleure solution qui
vient d’être appliquée comme alternative au faible rendement des panneaux voltaïques fixes
par rapport au volume de l’énergie fournie chaque jour.
Le bon fonctionnement d’un suiveur solaire demande une poursuite de la trajectoire du
soleil du lever jusqu’au coucher au moyen d’une étude astronomique ; cette étude se fait à
l’aide des grandeurs reliant le mouvement du soleil par rapport à la position du globe
terrestre représentées dans la sphère céleste figure 2.1, (la base du système de coordonnées
employée pour déterminer les positions des astres).
Pour cette raison, il est nécessaire de présenter dans ce chapitre une notion générale sur
les coordonnées célestes pour arriver à la bonne condition pour laquelle l’exploitation de
cette énergie sera au mieux.

Figure.2.1 : sphère céleste

14
2- Révolution de la terre autour du soleil :
La terre tourne autour du soleil en une année suivant un mouvement périodique. L'orbite
de la terre autour du soleil est une ellipse. La distance de la terre par rapport au soleil n'est
pas constante mais varie au court de l'année, autour d'une valeur moyenne 149,5 millions de
kilomètres ;
(147 millions Km au mois de janvier et de 152 millions Km au mois de juillet).
La longueur de l'orbite terrestre est de 930 millions de kilomètres. Comme la Terre
parcourt cette orbite en un an, c’est-à-dire, 365 jours, 6 heures, 9 minutes et 4 secondes (12
mois), donc sa vitesse moyenne est de 106 000 kilomètres/heure (30 kilomètres/seconde).
Mais la vitesse de la Terre n'est pas constante : elle va plus vite quand elle est près du soleil,
ceci étant démontré par la loi de Kepler [12].
Le plan créé par ce mouvement de révolution s'appelle le plan de l'écliptique.
La terre tourne sur elle-même autour de l'axe des pôles. Cet axe de rotation de la terre est
toujours incliné d'environ 23,45° par rapport à la perpendiculaire au plan de l'écliptique et
garde toujours la même orientation ("Nord-Sud" d'après nos repères terrestres) quelle que
soit la position de la Terre par rapport au soleil. C'est ce qu'on appelle l'obliquité de la terre.

Figure.2.2. Mouvement de la terre autour de soleil

3. Angles solaires :

15
Le concept de poursuite solaire dépend de déterminer le locale du soleil relatif à la terre à tous
moment pendant le jour, La rotation de la terre autour d’elle- même implique les séquences du
jour et la nuit, En outre, sa rotation autour du soleil cause la variation des longueurs jour et nuit.
Le temps solaire est basé sur le mouvement angulaire apparent du soleil à travers le ciel.
à midi, le soleil croise le méridien de l'observateur [13].

Figure.2.3. les coordonnées d’un point sur la terre.

3.1. Angles de la latitude :


Angle de latitude c'est l'angle de lieu nord ou sud par rapport le plan équatorial (le Nord est positif)
: 90°≥ φ ≥-90°.

Angles de la longitude :

Angle de longitude L c’est l’angle de lieu formé par le point du lieu et le méridien locale (l'Est est
positif) :180°≥ L ≥-180°.

3.2. Angle de déclinaison :


La déclinaison δ est l’angle formé par l’axe du centre solaire quand le soleil θ est sur le méridien local
avec le plan (nord est positif) Figure.2.4, donnée par la relation

( ) .................................................................................................(6)

16
Figure.2.4. Angles solaires.

3.3. Angle horaire ω

C’est un angle formé entre le centre soleil-terre et le méridien local ou c’est un déplacement du
soleil vers l’Est ou l’Ouest du méridien local du a la rotation de la Terre autour de son axe à
15°par heure.
Le matin et l’après-midi.

( ) .....................................................(7)

Angle de lever du soleil ( ) ........................................(8)

Angle de coucher du soleil

Durée du jour : =

3.4. Angle d’altitude :


L'angle d’altitude α est l'angle entre le plan horizontal et centre du soleil, tandis que l'angle de zénith
est l'angle entre le vertical et le centre, α étant donné par :

( ) .............................................(9)

3.5. Angle d’azimut :


L'angle solaire d'azimut γ est l'angle mesuré à partir de l’axe du nord dans le sens d’aiguillage d'une
montre sur le plan horizontal avec la projection de rayonnement central du soleil.

( )

Si : ≥ 0 .5 ; alors

Si : ≤ 0 .5 ; et alors ..........................................(10)

Si non

17
Ou bien :

( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( )

( ⁄ ) ........................................................(11)

Si : alors

Si : ( ) et ( ) alors

3.6. Angle d’inclinaison du panneau:


L’angle d’inclinaison l’angle entre le panneau et le plan horizontal ;

3.7. Angle d'incidence:


L'angle d'incidence est l'angle qui se trouve entre le rayon du soleil et la normale de la surface du
panneau collecteur, et il a un rôle important dans la conception de systèmes solaires en raison du fait
que l'énergie rassemblée est réduite par le cosinus de cet angle. Figure.2.5 montre une
représentation schématique de ces angles solaires.

Figure.2.5.les angles de l’inclinaison, de projection et de l’incidence.

Sur la figure.2.6, les trajectoires et en même temps les hauteurs du Soleil sont tracées pour tous les
pays qui sont à la même latitude. Plus on monte vers le Nord, plus le Soleil à son lever, s'écarte de
l'Est à l'époque des solstices. L'angle que fait un point de l'horizon avec la direction du Sud, s'appelle
l'azimut. L'équateur céleste est pratiquement la ligne que trace pour nous le Soleil dans le ciel, aux
premiers jours du printemps et de l'automne (appelés jours d'équinoxes). L'observateur est ici face
au Soleil couchant. Le parcours du Soleil est le plus long au solstice d'été. Au solstice d'hiver, en
revanche, le parcours du Soleil est le plus court [14].

18
Figure.2.6. Trajectoire du soleil.

5. Variations de la hauteur maximum du Soleil suivant les saisons :


Il est utile d’étudier les variations de la hauteur maximum du soleil sur un graphique. Cette
hauteur varie en fonction de notre position sur la terre. Les variations de hauteur du Soleil à midi
sont lentes ou rapides suivant les saisons.
Aux premiers jours de l'été comme aux premiers jours de l'hiver, la hauteur du Soleil reste à peu près
la même pendant 3 semaines; l'angle ne varie guère que de 1° (c'est bien là le sens de solstice). Dans
les premiers jours du printemps ou de l'automne, la hauteur du Soleil varie très vite au contraire,
d'un jour à l'autre (de plus de 1° en 3 jours) [14].

Figure.2.7.Courbe de variations de la hauteur maximum du Soleil.

19
1. Principes fondamentaux des suiveurs solaires :
Un traqueur (suiveur) solaire est un dispositif qui est utilisé pour aligner un simple
module PV ou d’un panneau avec le soleil. L'efficacité est en particulier améliorée dans les
heures de matin et d'après-midi où un panneau fixe fera face loin des rayons du soleil. Les
dépenses initiales d’un système de suiveur solaire dépendront du type et de la taille du
traqueur qui doit être employé. Les modules PV sont chers et dans la plupart des cas le coût
des modules eux-mêmes sera supérieur au coût du système de traqueur.
En plus un système bien conçu qui utilise un traqueur aura besoin de moins de panneaux
pour augmenter l’efficacité, ayant pour résultat une réduction de coûts initiaux
d'installation.

2. Types courants des traqueurs (suiveurs) :


Différentes conceptions des traqueurs solaires sont proposées, et le fonctionnement de la
plupart dépende des capteurs (avec une boucle fermée), et du contrôle de temps (avec une
boucle ouverte).
L'ancien type de traqueur exige que la position du soleil soit déterminée par des capteurs
de photocellules, et la précision de ce type de commande dépend du nombre de capteurs
dans tous les sens, tandis que le plus récent comporte la détermination locale de (latitude et
longitude) du site de l'installation, ainsi que du jour et la période de l'année à l'aide des
équations qui décrivent la voie de piste solaire dans le ciel, qui bien peut être estimé.
Des traqueurs solaires peuvent être divisés en deux types principaux selon le type de la
commande et de la sensibilisation ou du système de positionnement qu'ils incorporent [15]:
1-Les traqueurs passifs : emploient le rayonnement des soleils pour chauffer un gaz qui
déplace le traqueur à travers le ciel.
2-Les traqueurs actifs : emploient les commandes électriques ou hydrauliques pour
déplacer le traqueur.

2.1. Traqueur en boucle ouverte:


Les traqueurs en boucle ouverte déterminent la position du soleil en utilisant des
algorithmes commandés par ordinateur ou des systèmes de synchronisation. Elles
n'emploient aucune sensibilisation mais déterminent à la place la position du soleil par des
données pré enregistrées pour un emplacement particulier.
D'ailleurs, le processus du traqueur solaire peut être mis en application en utilisant un
axe incliné près de l'angle de la latitude du site, et la rotation de suivi est déterminée par
l'angle Horaire ( ). Cependant, pour une précision plus élevée, un système de traqueur du
soleil à deux axes est recommandé, il y a deux types; suiveur équatorial polaire et suiveur
d'azimut/élévation (altitude - azimut).
Les traqueurs synchronisés : ceux-ci emploient un temporisateur pour déplacer le
traqueur à travers le ciel par accroissement des mouvements tout au long du jour. Les

20
modules doivent être perpendiculaires aux rayons du soleil. Les traqueurs de ce type
peuvent utiliser un ou deux axes selon leurs applications. L'inconvénient principal des
systèmes synchronisés est que leur mouvement ne tient pas compte de la variation
saisonnière de la position du soleil.

2.2. Traqueur en boucle fermée:


Sont ceux qui utilisent des capteurs de lumière, les photocellules (généralement deux)
pour déterminer la partie plus lumineuse dans le ciel leur principe de fonctionnement est
basé sur la différence de potentiel reçue de chacune.
Quand la différence n’est pas nulle, alors le panneau n’est pas aligné correctement et une
différence de potentiel est générée pour commander le moteur vers la position dont la
différence soit nulle. Quand la différence est nulle alors aucun courant ne circule dans le
moteur et le panneau devra être arrêté.

3. Types de traqueurs en boucle ouverte :


Trois types de traqueurs sont considérés, traqueur à un axe, traqueur équatorial et
traqueur Azimut/élévation, en raison de leur importance et large utilisation, ces trois types
incluent un plan fixe, un seul axe de suivi horizontal, un axe suiveur équatorial avec = φ
(support polaire), un suiveur de deux axes azimut/élévation [16].

3.1. Traqueur à un axe de suivi :


Le plan de ce type de traqueur est incliné à un angle de latitude de lieu dirigé en plein sud
et l’angle de suivi égal à l’angle horaire.
= = φ : Angle de latitude = : angle horaire et =

Figure.3.1. Traqueur a un seul axe avec angle d’inclinaison de Latitude.

3.2. Traqueur équatorial :


Dans ce type de traqueur le panneau est incliné par l’angle local φ (latitude), et l’angle de
suivi ρ1 de cet axe tourne avec un angle égal à l’angle horaire .
L’angle de suivi du deuxième axe tourne avec un angle égal à l'angle de =φ .

21
La variation horaire de l'angle de déclinaison est considérée très lente; par conséquent
l’orientation de ce dernier peut être ajustée une ou plusieurs fois par saison [16].

Figure.3.2.Traqueur a deux axes avec angle d’inclinaison de Latitude.

3.3. Traqueur azimut/élévation :


L’idée consiste à Tourner l’axe autour de zénith avec un angle de rotation ρ égal à l’angle
d’azimut . Tandis que l'autre axe est parallèle à la surface de la terre et tourne avec un
angle de rotation égale à l'angle d’altitude ρ 2 = .
Les traqueurs d'altitude/azimut emploient des données ou des algorithmes astronomiques
de position du soleil pour déterminer la position du soleil pendant n’importe quelles heures
et endroit donnés. Le lieu, la date et le temps de traqueur sont saisis par un microcontrôleur
pour fixer la position du soleil.

Figure.3.3.Traqueur a deux axes Azimut/Elévation.

22
Une fois que la position a été calculée par le microcontrôleur, les modules sont déplacés à
l'aide des moteurs à courant continu. Cet avantage principal de ce système est que la
position du soleil peut être déterminée indépendamment de la couverture de nuage.
En outre, des variations saisonnières de la position du soleil sont prises en considération.

4. Conception et dimensionnement du panneau photovoltaïque

4 .1. Schéma cinématique :

Figure 3.4 : Schéma cinématique d’un panneau photovoltaïque

4.2. Présentation :
La figure ci-dessus représente le schéma cinématique simplifié du mécanisme
d’entraînement de deux panneaux photovoltaïques mobile. Les principaux éléments de
l’ensemble sont :

- support fixe (0)


- 2 panneaux photovoltaïques (PV)
- vérin électrique (VE)

23
Le vérin électrique (VE) est constitué d’un moteur (1) à courant continu solidaire du corps (2)
et d’un équipage mobile. Ce dernier est formé essentiellement de la tige (3) et des deux
pignons (4) et (5) à denture droite.
Un pignon est une pièce mécanique pouvant avoir différentes utilisations :

 En mécanique générale, il désigne un disque d'acier crénelé, c'est-à-dire comportant des


dents généralement à sa périphérie. On retrouve les pignons dans deux grandes solutions
de transmission mécanique : les engrenages et les transmissions à chaîne.

4.3. Principe de fonctionnement :


La rotation impose par le moteur (M) est transmise par l’intermédiaire du pignon (4)
au pignon (5). La rotation du pignon (5) est transformée, grâce à la liaison hélicoïdale entre
(3) et (5) en une translation, par rapport à (2) de la tige (3).
Les panneaux PV se trouvent ainsi soumis à l’action de la tige (3). Cette action provoque la
rotation EST/OUEST, au tour de l’axe (A, z0 ) du panneau (1).

-Les caractéristique géométriques du mécanisme sont telle que :

AB =a y1 ; CD = b y 2 ; DB =  x2 ; AG = aG y1

Les angles  ,  , et α sont les paramètres de rotation du mécanisme,  est le seul paramètre

de translation. Les données qui caractérise les dimensions du système sont a, b, R4 (rayon du
pignon (4)), R5 (rayon de pignon (5)) et P (pas de la tige fileté (3)).

On admettre que toutes les liaisons sont parfaites pour qu’on puisse négliger les effets du
frottement.


L’accélération de la pesanteur g =  gy0

4.4. Etude mécanique :


 
V A / R0   0

   
 1 / 0    z 0 Avec   15dg /s = 0,26 rd/s.

24
Afin de calculer la vitesse de rotation du panneau, nous avons besoin de déterminer la
longueur d’une journée c'est-à-dire le nombre d’heures à partir du lever du soleil jusqu’à son
coucher. Ce nombre est égal à 14 heures en été et à 9 heures en hivers. Ainsi, nous avons pris
la moyenne qui est égale à 12h. Cette valeur sera utilisée dans les calculs qui suivent.

180  
 pan   Avec (  pan : Vitesse de rotation du panneau)
12 h 12  3600

D’après la loi de maile on a E  U m  Rm  I m et on a la puissance Pélec  U m  I m

Pélec
 Im 
Um
150
AN : I m   6.25 A
24

Donc E  U m  Rm  I m

AN : E  24  0,1 6,25
 E  23,375V

E
KE 

23.375
AN : K E   4.5V / rds 1
5.2

Cm  K m  I m

Or la puissance mécanique est : Pméc  Cm  

Pméc
Donc C m 

100
 AN : C m   19.23N  m
5.2

25
Cm
Alors K m 
Im

19.23
AN : K m   3.07m / A
6.25

Cu : couple utile, demandé par la charge est égale à la couple moteur lorsque on travaille à
vide, donc Cu = Cm

 pan  7.27 10 5 rad / s

 pan  15deg/ h

On a utilisé un temporisateur dont le rôle est de discrétiser le signale. (Comme indique la


figure au-dessous), pour minimiser la consommation d’énergie.

15dg/s

Figure 3.5 : Discrétisation du signal

Donc, la vitesse de rotation du panneau sera :

  pan     0.26rad / s

   
V B / R2    x 2 Avec   a   

a est la distance AB = 0.4m

26
Calcul de moment d’inertie :
Le moment d'inertie est au mouvement de rotation l'analogue de la masse pour le mouvement
de translation : il reflète la « résistance » qu'oppose un corps à sa mise en mouvement. [17]

 l 
m
 0.99  =1.42kgm2
17.5
JY  AN  J Y 
2 2

12 12

2
m  L
 0.7  =0.71kgm2
17.5
JZ    AN  J Z 
2

12  2  12

JX  J y  JZ AN  J X  1.42+0.71= 2.13kg.m2

 J X  2.13kg.m 2

On va s’intéressera au moment d’inertie suivant l’axe X car l’arbre de vérin tourne suivant cet
axe.

Les actions mécaniques extérieures appliquées au panneau (1) sont :



- P : Poids des deux panneaux.

- FV : l’effort exercé par le vent.

- F : l’effort exercé par le vérin.

D’après le principe fondamental de la statique on a :


 
F ext 0    
 P  F  Fv  0

Le poids de (1) en G est donné par :

 m
P  g Avec m= 35kg (m et la masse de deux panneaux)
2

 35
P    10  175N
2

27

On a estimé que l’effort exercé par le vent sur le PV est de 10 N par rapport a l’axe x1 pour une
vitesse moyenne de 6,11m/s. [18]

  
F  P  FV

F  175  10  185 N

- La puissance exercé par le vent est estimée à :

 
PV  FV V
PV  10  6,11  61,1watt

- La puissance exercée par le poids :


Ppoids  p  aG  
Ppoids  175  0,35  0,26  16W

- La puissance exercée par l’effort F du vérin :

 
PF  F  a    F    
Avec   a    0.4  0.26  0.104 rd / s
PF  180  0,4  0,26  18,72W

- La puissance totale est :

PT  PP  PV  PF
PT  61,1  16  18,72  95,82W

PT  100W

Conclusion d’étude mécanique:


D’après l’étude mécanique on a trouvé une puissance mécanique de 100W. Pour que le moteur soit
capable de tourner le panneau il faut que nous choisissions une puissance électrique supérieure à la
puissance mécanique que nous avons trouvée vu que nous avons négligé les pertes de puissance au
niveau du système de transmission. Donc on a choisi un moteur électrique de puissance 150W.

28
1- Modélisation du moteur à courant continu :
Cette étude met en œuvre un modèle de Moteur à Courant Continu à aimant permanent
défini à partir de ses grandeurs caractéristiques dont certaines seront négligées pour mener
une étude simplifiée:

 E : force contre électromotrice


 Um et Im : tension et courant moteur
  : vitesse de rotation angulaire
 Rm : résistance électrique du rotor
 Lm : inductance du rotor (négligée)

 KE : constante caractéristique K E  en rd.s-1/V
Um
 Cf. : couple de frottements secs en N.m (négligé)
 F : coefficient de frottement visqueux en N.m/ (rd. S-1) (négligé)
 J : moment d’inertie ramené à l’axe du rotor
 Km : constante du couple
 Cr : couple de perturbation
 Cm : couple moteur
 Cu : couple utile

Le modèle électrique du MCC est un dipôle [R ; L ; E].

29
Figure.4.1 : Modèle dynamique d’un moteur à courant continu [19]

Un moteur à courant continu, dont les caractéristiques principales sont :


Tension d’alimentation nominale : Um =24V
Lm :( négligeable)
Cf : (négligeable)
f=0
 
 a   0,4  0,26
Vitesse de rotation de l’arbre de vérin:      5.2rd / s
R R 20.103
Avec R est le rayon de vérin électrique et R= 20 mm.

= 0.1Ω

La mise en équation de ce système fait apparaître l’ensemble des équations électriques et


mécaniques suivantes :

 Equations électriques (1)

dI m
U m  Rm  I m  Lm  E
dt
E  KE 

 Equation mécanique (2) :

30
Le principe fondamental de la dynamique (PFD) nous permet d’écrire :
d
J  C m  C f  Cu
dt
D’après la loi de maile on a E  U m  Rm  I m et on a la puissance Pélec  U m  I m

Pélec
 Im 
Um
150
AN : I m   6.25 A
24

Donc E  U m  Rm  I m

AN : E  24  0,1 6,25
 E  23,375V

E
KE 

23.375
AN : K E   4.5V / rds 1
5.2

Cm  K m  I m

Or la puissance mécanique est : Pméc  Cm  

Pméc
Donc C m 

100
 AN : C m   19.23N  m
5.2

Cm
Alors K m 
Im

19.23
AN : K m   3.07m / A
6.25

31
Cu : couple utile, demandé par la charge est égale à la couple moteur lorsque on travaille à
vide, donc Cu = Cm

2- Etude d’asservissement du moteur à courant continue


2.1- Modélisation simplifiée du Moteur
Appliquions la transformée de la place aux équations (1) et (2) électriques et mécaniques

(1)  U m  p   Rm  Lm  p  I m  p   E  p 

E  p   K E   p 
(2)  J X  P   p   Cm  p   C f  p   Cu

C r  C f  Cu

U m  p  E p U m  p  K E  
I m  p  
Rm Rm

Comme f étant négligé alors les équations (1) et (2) donnent le schéma de bloc suivant.

Figure 4.2 : schéma fonctionnelle de transfert de deux équations (1) et (2)

2.2- Fonctions de transfert du MCC


Par application du théorème de superposition des états linéaires la vitesse de rotation
du MCC s’obtient en superposant les 2 contributions des entrées qui sont Um et Cr.
Soient T (p) la fonction de transfert :

 p 
T  p   T  p 
K1
Um p  1 m  p

32
En négligeant le couple de perturbation Cr, alors l’équation mécanique devient :
d
JX Cm
ct

En formation de la place on à :
J X p p   Cm  p 

D’après les équations électriques et mécaniques (1) et (2), on a :


U m  p   R m  I m  p   E  p   Rm  I m  p   K E  
C m  K m  I m  J X  P   p 
JX P
Im    p 
Km

Donc on aura :
 J R 
U m  p    X m p  K E    p 
 Km 

La fonction de transfert devient :

 p 
T  p 
1

U m  p  J X  Rm
p  KE
Km

Donc T  p  
KE K1

Rm J 1 m  p
1 p
Km  KE

 0.22rd / s  / v
1 1
 K1  
K E 4.5

Rm J X 0.1  2.13
 m    0.01sec ond
K m  K E 3.07  4.5

33
3 - Synthèse du régulateur de la vitesse
3.1 - Régulateur (Correcteur) Proportionnel intégrer
L’intérêt principal de ce correcteur est d’ajouter dans la chaîne de commande une
intégration, nous avons que la présence d’une intégration dans la fonction de transfert en
boucle ouvert (FTBO), a annulé l’erreur statique pour une entrée en échelon. L’intérêt
principal de ce type de correcteur est donc d’améliorer la précision, il introduit
malheureusement un déphasage de -90° et risque de rendre le système instable (diminution de
la marge de phase).

 L’effet de correcteur proportionnel intégré


- Effet statique (régime permanent): annule l’erreur statique (cf. précision des systèmes
effet d’une intégration)
- Effet dynamique (régime transitoire) : augmente le temps de réponse (système moins
rapide), et augmente l’instabilité (introduit un déphasage supplémentaire de -90°).

 Conclusion : le correcteur PI a bien répondu à notre attente en corrigeant l’erreur


statique, la stabilité et l’oscillation. ce correcteur simple de réalisation serait idéal pour
notre asservissement du ban moteur, l’ajout d’un correcteur proportionnel de limiter
l’influence de perturbation. [20]

Figure 4.3 : schéma fonctionnel de régulateur

3.2- Fonction de transfert du système en boucle ouverte


 p   k  k1 
H ( p)    k p  i  
 réf  p  1   m  p 

34
 p  k p  p  k i k1
H  p  
 réf p 1   m  p 

3.3 -Fonction de transfert du système en boucle fermée


H  p ( K P  P  K i )k1
T  p  
1  H P  p1   m p   k p  p  k i k1

K 1  k p  p  k i k1

 m p 2  1  k p  k1 p  k i k1
En divisant par ki.k1, on retrouve l’équation suivante :
k1  k p k i  k1
p
k i  k1 k i  k1
T  p 
p 2

1  k p .k1 p  ki .k1
1
k  k  k i .k1 k i .k1
m i 1

kp
p 1
T  p 
ki
p2

1  k p .k1 . p  1 (1)

 k i .k1  k i .k1
 
  

A partir d’un système de second ordre on trouve l’équation de transfert suivante :


 p  kp
T  p   2 (2)
 réf p 2p
 1
n
2
n

D’après cette équation on cherche ωn lorsque on a ξ = 0.7

0   n 1   2
0
n 
1 2

1 1 k k 3.07  4.5
Or 0    m E   64.85rd / s
m Rm  J X Rm  J X 0.1  2.13
km  k E

35
64.85
n   90.80rd / s
1  0.7 2

D’après les équations (1) et (2) on a :

k i .k1 n 2 . m (90.80) 2  0.01


 n  ki  AN  ki   374.75
2

m k1 0.22

1  k p .k1 2 2 ki .k1 2  0.7374.75  0.22


  kp  AN  kp   1.04
k i .k1 n 1  k1n 1  0.22.90.80

3.4- Etude d’un asservissement de vitesse


On envisage le cas où l’on rajoute une génératrice tachymétrie pour mesurer la vitesse
de rotation réelle, assimilée à un coefficient égal à KE. (En pratique le coefficient pourrait être
différent de celui du moteur et une constante de temps serait à prévoir).
Le MCC est commandé en tension, élaborée par un étage Correcteur (traite le signal d’écart
e) suivi d’un amplificateur de puissance (circuit de commande d’une façon générale, de type
hacheur éventuellement) pouvant fournir le courant demandé par le MCC.

Figure 4.4 schéma d’asservissement de vitesse

4 -Etude d’un hacheur série


4.1- Introduction
Un hacheur permet d’obtenir une tension unidirectionnelle de valeur moyenne réglable
à partir d’une source de tension continue.

36
C’est convertisseur continu/continu, dont le symbole est :

ie is
Ve Vs

Figure 4.5 : symbole de convertisseur continu/continu

Un hacheur peut être réalisé à l’aide d’interrupteurs électronique commandant à


l’ouverture et à la fermeture, tel que les transitoires bipolaires ou à effet de champs, à grille
isolée ou les thyristors.

4.2- Débit sur une charge active


4.2.1- Montage

Dans la figure ce dissous on présente un exemple montrant le principe de fonctionnement


d’un hacheur série.

iH H i

iD
uH
u
M
UC D

Figure 4.6 : Schéma d’un hacheur série (Active)

 La tension continue vaut 24V.


 L’interrupteur commandé H et la diode D de roue libre sont parfaits.
 On désigne par T la période du hachage et par le rapport cyclique α.
 L’inductance L suffisamment grande pour avoir le courant i interrompu

Si t  0,T  ; H est fermé

Si t  T , T  ; H est ouvert

37
4.2.2- Analyse de fonctionnement

H est fermé, le circuit devient :


DR est bloqué

u  0; i  iH ; i D  0; u H  0

L’intensité de courant dons la charge i (t) l’équation différentielle suivante :


di
UC  E  R i  L (1)
dt

 Hypothèse simplificatrice :

En générale, R est très faible alors on suppose que la chute de tension U R  R  i  0 .


di
(1) devient U C  E  L
dt
UC  E
Soit di   dt
L

UC  E UC  E
On intégrale membre à membre :  di 
L 
dt i  t  Im in  i Augmente
L
H est ouvert, le circuit devient :

T t T :
D conduit
U  0; I  I DR ; I H  0;U H  uc

38
L’intensité de courant dans la charge i (t) vérifier l’équation différentielle suivante :

E
 dt  I   t  T   Im ax donc le courant I diminue.
Ldi s E
0E Soit dis 
dt L L

 Chronogrammes :

Figure 4.7 : Chronogrammes

39
5- Modèle sous /Simulink :

5.1 Simulation de schéma fonctionnelle de transfert de deux équations (1) et (2)

C’est équivalent à :

0.22
0.01 s+1
24 V Transfer Fcn Scope

Le résultat qu’on a obtenu :

Variations de la vitesse de référence Ω

Ω = 5.2 rd/s est la vitesse de rotation de vérin


Alors d’après cette étude et d’après les résultats obtenus, on déduit que la
vitesse de rotation de vérin est compatible avec la simulation.

40
5.2. Simulation du schéma fonctionnel du régulateur

Scope
0.22
5.2 In1 Out1
0.01 s+1
Omega _ref
Kp+Ki /p
C’est équivalent à :

Scope
0.22
5.2 In1 Out1
0.01 s+1
Omega _ref
Kp+Ki /p

On remarque que Kp +ki/p est équivalent à :

1.04
In1 Out1

1.04
Kp +Ki/p

374 .75
In1 Out1
s
374 .75
Kp +Ki/p
s

41
.
Le résultat qu’on a obtenu :

Variations de la vitesse de référence Ω


On trouve bien que la vitesse de moteur à courant continue suit sa référence,
et on trouve que  n’excède pas 0,7. (La vitesse augmente puis diminue
jusqu’à ce qu’elle trouve la vitesse de référence qui est égale à 5.2 rad /s)

42
TABLE DES FIGURES
Chapitre 1 :

- Figure.1.1.Coupe transversale d’une cellule PV typique.


- Figure.1.2.Schéma équivalent électrique d’une cellule PV.

-Figure.1.3.Courbe I = f (V) d’un panneau photovoltaïque.

- Figure.1.4.caractéristiques d’un générateur photovoltaïque pour différentes éclairements.

-Fig.1.5. L’influence de la température sur la caractéristique électrique.

- Fig.1.6.Caractéristiques résultante d’un groupement en série de ns cellules identiques.

- Fig.1.7.Caractéristiques résultante d’un groupement en parallèle de ns cellules identiques.

- Fig.1.8.Caractéristiques résultante d’un groupement mixte de Ns cellules identiques.

- Figure.1.9. Point de fonctionnement résultant de l’association du générateur PV sous deux


Niveaux d’éclairement (E1, E2).

Chapitre 2
- Figure.2.1 : sphère céleste

- Figure.2.2. Mouvement de la terre autour de soleil

- Figure.2.3.les coordonnées d’un point sur la terre.

- Figure.2.4. Angles solaires.

- Figure.2.6. Trajectoire du soleil.g.2.5.les angles de l’inclinaison, de projection et de l’incidence.

- Figure.2.7.Courbe de variations de la hauteur maximum du Soleil.

Chapitre 3
- Figure.3.1. Traqueur a un seul axe avec angle d’inclinaison de Latitude.

- Figure.3.2.Traqueur a deux axes avec angle d’inclinaison de Latitude.

- Figure.3.3.Traqueur a deux axes Azimut/Elévation.

- Figure 3.4 : Schéma cinématique d’un panneau photovoltaïque

- Figure 3.5 : Discrétisation du signal

Chapitre 4

43
- Figure.4.1 : Modèle dynamique d’un moteur à courant continu

- Figure 4.2 : schéma fonctionnelle de transfert de deux équations (1) et (2)

- Figure 4.3 : schéma fonctionnel de régulateur

- Figure 4.4 schéma d’asservissement de vitesse

- Figure 4.5 : symbole de convertisseur continu/continu

- Figure 4.6 : Schéma d’un hacheur série (Active)

- Figure 4.7 : Chronogrammes

44
Références bibliographie

1 : Www. l’énergie renouvelable .com.


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