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Promoteur : AFRICAN INDUSTRIES GATEWAY Sa

Siège social : Niaréla sud, Rue 994, Porte 114 à Bamako - MALI

PROJET DE TERMES DE REFERENCES

PROJET DE CONSTRUCTION ET D’EXPLOITATION


D’INFRASTRUCTURES DE STOCKAGE ET VALORISATION
D’ENGRAIS ET DE CEREALES
Commune de Diamniadio - Département de RUFISQUE
REGION DE DAKAR

Consultant :
IDEV IC Sarl
Patte d’Oie Builders
Dakar - SENEGAL
Tél : 33 855 95 90
ousseynou.diop@idev-ic.sn

© Mars 2015

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PROJET DE TERMES DE REFERENCES

AIG Senegal
"GRENIERS CEREALIERS DE DIAMNIADIO"

Etude D’impact Environnemental et Social du


projet de construction et d’exploitation
d’infrastructures de stockage et de valorisation de
céréales et d’engrais.

Mars
Pour et2015
sous l’égide de
IDEV IC Sarl

Visé par : ______________Ousseynou DIOP___________________________

Signature :_______________________________________________________

Titre : ____________Consultant Sénior, Chef de Mission________________

Date : ________________________Mars 2015________________________

Le présent rapport a été rédigé par IDEV IC Sarl avec tout le savoir faire, le soin
et les compétences possibles, dans le cadre du contrat passé avec le client en
tenant compte des ressources mises à notre disposition par le client AIG S.A.

Nous déclinons toute responsabilité vis-à-vis du client ou de quiconque s’agissant


de quelque sujet que ce soit ne rentrant pas dans le champ de la présente Etude.

Le présent rapport est confidentiel et est destiné au client AIG SA


Par conséquent nous n’accepterons aucune responsabilité de quelque nature
que ce soit envers un tiers qui en prendrait connaissance en totalité ou en partie.
C’est donc à ses propres risques que ledit tiers s’appuiera sur la fiabilité du présent rapport.

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PROJET DE TDR DE L’ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET
SOCIAL DU PROJET DE CONSTRUCTION ET D’EXPLOITATION
D’INFRASTRUCTURES DE STOCKAGE ET DE VALORISATION DE
CEREALES ET D’ENGRAIS.

TABLE DES MATIERES

1 - CONTEXTE ET JUSTIFICATION DU PROJET.................................................................................... 4


2 - OBJECTIF DE L’ETUDE ........................................................................................................................ 5
2.1 – OBJECTIF GENERAL ............................................................................................................................... 5
2.2 – OBJECTIFS SPECIFIQUES ........................................................................................................................ 5
3 – RESULTATS OPERATIONNELS ATTENDUS ..................................................................................... 6
4 - DESCRIPTION DU PROJET ................................................................................................................... 6
4.1 – LIEU D’IMPLANTATION.......................................................................................................................... 6
4.2 – OBJET .................................................................................................................................................. 7
4.3– MATERIELS ET EQUIPEMENTS ................................................................................................................. 8
4.3.1 – Stockage de matières premières et de produits finis ....................................................................... 8
4.3.2 – Unités de production .................................................................................................................... 9
4.4 – PROCEDES DE PRODUCTION ................................................................................................................... 9
4.4.1 – Usinage de riz Paddy.................................................................................................................... 9
4.4.2 – Bulk Blending d’engrais NPK .................................................................................................... 10
4.5 - ACTIVITES DU PROJET .......................................................................................................................... 11
4.5.1 - Pendant la phase de construction ................................................................................................ 11
4.5.2 - Pendant la phase d’exploitation .................................................................................................. 12
5 – APPROCHE METHODOLOGIQUE DU CONSULTANT ................................................................... 12
6 - ETENDUE DES PRESTATIONS DU CONSULTANT.......................................................................... 13
6.1 - REVUE DU CADRE LEGISLATIF, REGLEMENTAIRE ET INSTITUTIONNEL ..................................................... 13
6.2 - VISITE DU SITE DU PROJET ET VALIDATION DES TDRS ........................................................................... 13
6.3 – EVALUATION DES VARIANTES DU PROJET ............................................................................................. 13
6.3.1 – Variante sans le projet « Statut quo ».......................................................................................... 13
6.3.2 – Variantes de sites ....................................................................................................................... 15
6.3.3 – Variantes technologiques de pesage ............................................................................................ 16
6.3.4 – Variante infrastructures de stockage ........................................................................................... 16
6.3.5 – Comparaison des variantes......................................................................................................... 17
6.4 - DESCRIPTION DE L’ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT DU PROJET....................................................... 17
6.5 - COLLECTE, TRAITEMENT ET ANALYSE DES DONNEES ............................................................................ 17
6.6 - EVALUATION DES IMPACTS POTENTIELS DU PROJET .............................................................................. 18
6.7 - PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE ............................................................................. 19
6.8 - RESTITUTION DES RESULTATS DE L’EIES ............................................................................................. 19
7 – EQUIPE DU CONSULTANT ................................................................................................................. 19
8 - CONSULTATION DU PUBLIC ............................................................................................................. 20
9 – CHRONOGRAMME PROPOSE ........................................................................................................... 20
10 - DONNEES ET SERVICES FOURNIS PAR LE PROMOTEUR ......................................................... 20
11 - RAPPORT FINAL ................................................................................................................................. 21

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1 - CONTEXTE ET JUSTIFICATION DU PROJET

Dans l’ensemble de 16 pays membres de la CEDEAO, le secteur agricole occupe une place
prépondérante dans les économies nationales ; il représente 35% du PIB régional et 65% de la
population active. Pourtant, ce secteur est caractérisé par une faible productivité de la majorité
des exploitations agricoles et une intensification limitée à quelques cultures commerciales
d’exportation. Outre l’insécurité alimentaire, le faible niveau de productivité de l’agriculture
régionale ne permet pas d’accroître les revenus agricoles et de diminuer la pauvreté en milieu
rural. Les éléments nutritifs des sols, exportés par les cultures, ne sont pas remplacés par des
apports suffisants en nutriments, conduisant à un appauvrissement des sols.

Durant les 40 dernières années, le faible développement de la production agricole en Afrique


s’est principalement fait par un accroissement des superficies cultivées et non par une
intensification. Aussi, la consommation des engrais en Afrique de l’Ouest est-elle l’une des
plus faible au monde : seuls 9 kg/ha/an de nutriments sont appliqués dans l’espace CEDEAO
contre une consommation moyenne mondiale de 100.8 kg/ha/an en 2002.

La FAO estime que les taux d’application moyenne d’éléments fertilisants doivent croître
de 9 kg/ha/an à 23 kg/ha/an d’ici 2015, si l’on veut pouvoir atteindre l’objectif de
croissance annuelle de la production agricole, fixé à 6% par le Plan Compréhensif pour le
Développement de l’Agriculture en Afrique (PCDAA) adopté par le NEPAD. Le marché
ouest africain des engrais minéraux représente moins de 0,5% du marché mondial. Le
Sénégal à l’image des autres pays de la CEDEAO enregistre une très faible consommation
d’engrais de l’ordre de 7,6 kg/ha/ an qui très en dessous de la moyenne de 23 kg/ha/an d’ici à
2015 fixé par la FAO

Au cours des dernières années, la consommation du riz au Sénégal a rapidement augmenté


pour atteindre environ 1 000 000 tonnes par an. Le riz local coûte plus cher et est peu
compétitif par rapport au riz importé au vu des différentes limites constatées:
1. Taux de pénétration de 20% du riz de la vallée au marché national
2. Manque d’homogénéité du riz local et perception sur le mode de cuisson ;
3. Manque d’infrastructures de stockage en quantité et en qualité;
4. Dispersion de l’offre de riz local.

L’état Sénégal à travers le volet « Agriculture et Agro-alimentaire » de son PSE « Plan


Sénégal Emergent » souhaite la création de trois (03) zones greniers qui constituent des
corridors céréaliers visant le développement et l’intensification de bassins agricoles irrigués
pour réduire de moitié le déficit de la balance commerciale sur les cultures céréalières
(notamment le riz) dans une optique d’autosuffisance alimentaire sur le long-terme (1 millions
de tonnes de paddy en 2017). Ces zones doivent servir de support à l’émergence de grands
acteurs structurés et au développement de la transformation du riz. L’objectif de production
de Paddy de l’Etat du Sénégal a été porté à 1,6 millions de Tonnes dans le programme
PRACAS (Programme d’Accélération de la Cadence de l’Agriculture Sénégalaise)

Aussi, pour accompagner cette nouvelle politique agricole exposée dans son Plan PSE, l’Etat
veut également développer la filière des fertilisants et contribuer en un rééquilibrage de la
balance commerciale, de l’amplification des effets d’entraînement sur le reste de l’économie
(ressources fiscales, agriculture, industrie, infrastructures).

4
Le coût du programme
PRACAS sur 4 ans (2014 à
1017) est de 424 milliards e
FCFA; dont 190 milliards de
FCFA (44,7%) à allouer aux
importations d’engrais. Ces
montants prévus sur les engrais
doit être rationalisé pour
protéger les finances publiques.

C’est dans ce contexte particulier que le projet Greniers Céréaliers de Diamniadio est
initié. Ce projet veut mettre en place pour les Traders de commodités et les producteurs de
riz paddy des infrastructures privées dédiées à leurs produits (Céréales et Engrais) d’une part
et d’autre part d’offrir un service public aux opérateurs de petites tailles dans les industries de
la farine, dans l’industrie d’aliments bétails et volailles, dans la culture du riz, etc.

2 - OBJECTIF DE L’ETUDE

2.1 – Objectif général

A cet effet, la présente EIES a pour objectif d’évaluer les impacts environnementaux et sociaux
du projet de construction et d’exploitation d’infrastructures de stockage et de valorisation de
céréales et d’intrants agricoles. Le projet envisagé est visé par la rubrique A 115 et la rubrique
A 212 de la nomenclature des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement
(ICPE) et est soumis à une étude d’Impact Environnemental et Social approfondie préalable

2.2 – Objectifs spécifiques

Les objectifs de l’EIES du projet envisagé s’établissent comme suit :


a) Présenter le Projet
 Les promoteurs
 Le lieu d’implantation
 Description des équipements et infrastructures prévus
 Procédé de production et de transport d’électricité
 Activités durant les phases de construction et d’exploitation du projet

b) Présenter les tâches de l’EIES


 Analyser le cadre législatif, réglementaire et institutionnel relatif à la
protection de l’environnement et à l’exploitation des infrastructures de
stockage et de valorisation de céréales et d’engrais
 Evaluer les variantes du projet en termes de Statut quo « situation sans
le projet », de technologie de stockage et de pesage, du choix du Site
 Décrire et analyser la situation de départ socio environnemental du site
 Evaluer et analyser les impacts potentiels de la variante technologique
retenue sur l’environnement biologique, physique et socio-économique
 Etablir le Plan de gestion environnementale et sociale du projet
 Réaliser une consultation publique et présenter ses résultats

c) Présenter le Rapport succinct de l’EIES

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3 – RESULTATS OPERATIONNELS ATTENDUS

Les résultats opérationnels attendus de l’EIES sont une série de mesures concrètes visant à
améliorer les conditions de travail du Personnel et le cadre de vie de la population, et que tout
cela soit pleinement intégré et visible dans les phases de construction et d’exploitation du
projet de stockage et de valorisation de céréales et d’engrais. Les résultats thématiques se
traduiront comme suit :

1. Le cadre législatif, réglementaire et institutionnel relatif à la protection de


l’environnement et à l’exploitation des infrastructures de stockage et de valorisation
de céréales et d’engrais est analysé
2. Les variantes du projet sont analysées par rapport au statut quo, à l’alternative
technologique et au choix du site
3. La situation initiale de l’environnement du projet est décrite et analysée
4. Les impacts potentiels du projet sur son environnement biologique, physique et socio-
économique sont identifiés et évalués
5. Le Plan de gestion environnementale et sociale est élaboré
6. La consultation publique est réalisée et le procès verbal est annexé au rapport

4 - DESCRIPTION DU PROJET

4.1 – Lieu d’implantation

Le site du projet (encadré rouge) se trouve dans la zone Pôle Urbain de Diamniadio (encadré
jaune). Cette zone était essentiellement occupée pour des cultures horticoles et a fait l’objet
d’une réquisition par voie de Décret sur 2 000 ha. Cette zone n’est pas encore habitée en
dehors du Centre de conférence de Diamniadio. Le site du projet est représenté en rouge.

Figure : Extrait Google du site dans le Pole Urbain de Diamniadio

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Ru
R ufffiiisssq
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Sococim

6
L’examen du plan directeur urbanisation du Pôle Urbain de Diamniadio a permis d’identifier
6 points spécifiques dans le périmètre rapproché (rayon de 600 m) du site du projet envisagé.

Ces 6 points spécifiques concernent 5 ERP Points Points sensibles Distance


(Etablissements Recevant du Public) et 1 lac 1 Poste de Santé 600 m
asséché mais qui est inondé durant 2 Terrain de Sport 200 m
l’hivernage. En dehors de la caserne 3 Caserne Militaire 300 m
militaire (point 3), la zone où se trouve le 4 Logements économiques 400 m
site du projet est réservée exclusivement à 5 Logement moyen standing 400 m
des activités industrielles dans le plan
6 Lac inondé en hivernage 60 m
directeur d’urbanisme du Pôle Urbain.

Figure : Description du voisinage du site

Il n’y a pas de sites cultuels ou classés connus dans la zone rapprochée ou éloignée du site du
projet envisagé.

4.2 – Objet

Il s’agit d’abord d’implanter sur le site les matériels et équipements suivants :


1. Cellules (Silos et Dômes) de stockage de céréales, de tourteaux et d’engrais
2. Atelier de Bulk Blending d’engrais en NPK et d’Usinage de Paddy en Riz blanc

Dans la phase exploitation, le projet ambitionne :

Volet importation d’Engrais et Atelier de Mélange NPK :


 de réaliser le Re-Engineering entier du « Supply chaine » d’importation d’engrais
depuis FOB à rendu Entrepôt pays d’importation en déplaçant par le fait même la
frontière d’importation,
 de supprimer les « No PRICE» du supply chaine actuel,

7
 de réaliser le mélange (Bulk Blending) de matières premières d’engrais granulées en
NPK,
 d’établir des prix justes et raisonnables dans la filière des engrais en Afrique de
l’Ouest,
 d’agréger et de faire évoluer le marché des engrais de l’Afrique l’Ouest vers la
« transparence » et la « performance » à l’image celui du Kenya,

Volet valorisation Paddy et Importation (Céréales graines et Tourteaux) :


 Mise à niveau des méthodes culturales et de récolte de Paddy,
 Mécanisation totale du « Supply chaine » de Paddy en Post Récolte,
 Contribuer à faire évoluer le riz local vers la « performance » à l’image des pays
producteurs de Paddy (come l’Egypte 14 T/ha) en défendant au moins un rendement à
la production de « 10T/ha » et un Rendement à l’usinage de « 70% de Riz blanc »,
 de contribuer à hauteur de 10% à l’objectifs d’autosuffisance en riz en produisant
105 000 Tonnes de riz blanc,
 de rendre disponible sur le marché Sénégalais du riz étuvé avec un IG (Indice de
glycémie) de 38 pour prévenir les maladies de diabéte par rapport à un IG de 89 pour
le riz blanc actuel,
 Suppression des « No PRICE» dans le « Supply chaine » pour déplacer la frontière
d’importation de céréales et de tourteaux du pays d’exportation vers le pays
d’importation afin de mettre en rapport direct les producteurs avec leurs clients
finaux,,
 Agréger à partir du stockage de Diamniadio, les consommation des petites industries
de farine et de fabrication d’aliments bétails pour motiver les producteurs de céréales
et de tourteaux à prépositionner leurs produits à Diamniadio,
 Supprimer les barrières physiques et financières qui freinent l’essort des petites
industries de farine de blé et d’aliments de blé.

4.3– Matériels et équipements

4.3.1 – Stockage de matières premières et de produits finis

Les silos de matières premières et de produits finis seront implantés sur le site comme suit :

Tableau : Description des capacités de stockage de MP et de produits


N° Produits stocké Capacité Type Matériels auxiliaires
1 Riz blanc 34 500 T Silos métalliques Élévateurs et Convoyeur
2 Blé et Maïs 60 000 T Silos métalliques Fosses, Élévateurs et Convoyeur
3 Soja et Tournesol 20 000 T Silos métalliques Fosses, Élévateurs et Convoyeur
4 Riz Paddy 50 000 T Silos métalliques Fosses, Séchoirs, Élévateurs,
Convoyeur et station d’ensachage
5 Urée 30 000 T Dômes
6 DAP 60 000 T Dômes Fosses, Élévateurs, Convoyeur et
7 Potasse 30 000 T Dômes station d’ensachage
8 Amsul 20 000 T Dômes

8
4.3.2 – Unités de production

Les unités de production portent sur :


 Un atelier de mélange Bulk Blending NPK avec 2 lignes 120 Tonnes/heure chacune,
 Une rizerie de 500 Tonnes/jour base Paddy ou 350 Tonnes/Jour base riz blanc,

Tableau : Description des unités de production


Unité de production Capacité/Jour Puissance
en produits finis
Rizerie 350 T/J 550 KW-155 moteurs
Atelier Bulk Blending 3 840 T/J 44,25 kw x 2; 13 moteurs x 2

4.4 – Procédés de production

4.4.1 – Usinage de riz Paddy

Les produits fabriqués sont le riz blanc et le riz étuvé pour une quantité totale de 105 000
Tonnes obtenue sur une matière première de 150 000 Tonnes de Paddy. Le riz blanc estplus
connu que le riz étuvé. Pour un bon usinage, le Paddy ne doit pas être trop sec, ni trop
humide :

• Risque en campagne de contre saison; Paddy trop humide, (plus de 14%) : il colle
dans la machine, augmente de farine de riz au décorticage, réduit la quantité de riz
blanc à la sortie et le son humide se conserve mal → une baisse significative du
rendement en riz blanc.

• Risque en campagne hivernale; Paddy trop sec, (moins de 13%) : il peut être déjà
clivé (fissuré) et cela ne se voit pas, Paddy cassé en deux endroits et va donner trois
morceaux, Chaque morceau va subir un frottement (abrasion) dans la machine et
donnera plus de farine de riz évacuée avec le son → une baisse significative du
rendement en riz blanc.

Le riz blanc : Il est obtenu suivant le procédé ci-dessous :


Spécifications du bon Paddy à usiner :

• Il est mûr, avec une humidité entre 13


et 14%,
• La densité min. est de 0,6 T/m3,
• La qualité est moyenne mais avec une
granulométrie uniforme
• Il ne contient pas plus de 3%
d’impuretés en total et maximum 1%
en impuretés légères

Le riz étuvé : L’étuvage est un procédé hydro-thermique qui dure 24 heures. Avant les
potentielles étapes de transformation, le riz « paddy » est mis au contact de l’eau et de la
vapeur. Le Paddy est trempé à 70° C entre 3 et 5 heures. L’humidité du grain passe alors de
15% à 30%. Le produit, égoutté, passe dans une colonne d’étuvage, sorte de grande cocotte

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minute sous pression, à 115°C. Le Paddy y reste environ 20 minutes et c’est au cours de cette
phase que se passent la transformation et la gélatinisation de l’amidon. La couleur du grain
devient jaune car la vapeur fait migrer les pigments de l’enveloppe vers l’intérieur du grain.

Le Paddy étuvé est ensuite séché pour être décortiqué, usiné, conservé suivant le même
procédé exposé ci-haut. Le premier séchage est rapide, à 130°C pendant 15 minutes, le
second plus lent : 6h entre 90°C et 30°C. L’humidité obtenue est de 14%, elle permet de
pouvoir travailler le grain selon les différentes étapes (décorticage et polissage), comme pour
le Paddy normal en enlevant les deux enveloppes : la balle puis le péricarpe.

4.4.2 – Bulk Blending d’engrais NPK

Les NPK sont obtenus à travers un mélange mécanique des matières premières granulées ci-
dessous contenant du Nitrogen (Azote), du Phosphor (Phosphore) et du Kalium (Potasse),
du Soufre (S) ; du Bore (B) et du Zinc (Zn) :

UREE DAP Kcl AMSYL - (NH4)2SO4 Boracine - B203 Zinc

46% de N 46% de P (Phosphor) 60% de K 24% de S 4% de B Zn


(Nitrogen) et 18% de N (Kalium) et 21% de N et 27% de N

Les matières premières sont versées dans les Trémies équipées de tapis doseurs. Les Tapis
doseurs déversent les différentes matières sur une tapis central qui alimente une vise de
mélange inclinée. Cette vis effectue le mélange des MP granulées et lesdéverse sur un
élévateur à godets qui alimente l’unité de conditionnement en Sacs, en Big bag ou en Vrac.

UREE DAP Kcl

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Les produits obtenus sont des engrais minéraux granulés NPK en Bulk Blending. Les
différents NPK qui seront produit par le projet sont listés dans les deux tableaux ci-dessous :

SENEGAL MATIÈRES PREMIÈRES APPLICATIONS


NPK 15-15-15 Urée, DAP, Potasse et Sulfate d’Ammonium MAÏS
NPK 10-10-20 Urée, DAP, Potasse et Sulfate d’Ammonium Légumes
NPK 15-10-10 Urée, DAP, Potasse et Sulfate d’Ammonium Sorgho et Mil
DAP 18-46-0 Urée, DAP, Potasse et Sulfate d’Ammonium Riz
NPK 14-23-14-5S-1 B2O3 Urée, DAP, Potasse, Sulfate d’Ammonium, Boracine Coton
NPK 9-23-30 Urée, DAP, Potasse et Sulfate d’Ammonium Tomate
UREE Urée, DAP, Potasse et Sulfate d’Ammonium Céréales et Coton
NPK 6-20-10 Urée, DAP, Potasse et Sulfate d’Ammonium Arachide et niébé

MALI - BURKINA - GUINEE MATIÈRES PREMIÈRES APPLICATIONS


NPK 14-18-18+6S+1B2O3 Urée, DAP, Potasse, Sulfate d’Ammonium, Boracine COTON – Mali
NPK 15-15-15+4S Urée, DAP, Potasse, Sulfate d’Ammonium, MAÏS
NPK 16-26-12+5S+0.3Zn Urée, DAP, Potasse, Sulfate d’Ammonium, Sulfate de Zinc RIZ
NPK 14-23-14+6S Urée, DAP, Potasse, Sulfate d’Ammonium, COTON –Burkina
NPK 10-15-20+5S+0,3Zn+0,02B2O3 Urée, DAP, Potasse, Amsul, Sulfate de Zinc, Boracine POMME DE TERRE
NPK 9-10-24+5S+0,2B2O3 Urée, DAP, Potasse, Sulfate d’Ammonium, Boracine TOURNESOL
NPK 22-12-13+5S+0,7B2O3 Urée, DAP, Potasse, Sulfate d’Ammonium, Boracine COTON-Guinée
NPK 08-12-26+4MGO Urée, DAP, Potasse, LEGUMES
NPK 12-04-28+7,5S+6MGO Urée, DAP, Potasse, Sulfate d’Ammonium, BANANES

4.5 - Activités du projet

4.5.1 - Pendant la phase de construction

Le projet va construire le site de stockage, en privilégiant une sous-traitance avec les


entreprises locales afin de générer un maximum d’activités économiques au niveau local.
Les quelques arbres qui se trouvent sur le site seront inventoriés pour demander l’autorisation
de défrichement. Ils seront coupés après l’obtention de cette autorisation. Un terrassement et
un remblai important sont prévus sur le coté Nord ouest du site à cause de la cavité ouverte à
ce niveau par l’ancienne carrière de béton qui occupait ce site.

Les principales activités dans la phase des travaux sont les suivantes :
1. La construction de la clôturer du site et la réalisation des aménagements paysagers
pour compenser les arbres éventuels à couper sur le site.
2. L’installation de base de vie pour les ouvriers et une aire de rangement des
équipements,
3. La réalisation des tranchées pour le réseau électrique et le réseau de collecte et
d’évacuation des eaux de pluies,
4. La construction des deux Ponts-bascules pour peser les camions à vide et à charge,
5. La construction des Dômes de stockage d’engrais,
6. La construction des Silos métalliques de stockages de céréales et de tourteaux,
7. La construction des Hangars pour l’atelier de mélange NPK et la rizerie.

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4.5.2 - Pendant la phase d’exploitation

Les activités durant la phase d’exploitation du projet portent sur :

1. La manutention portuaire des cargaisons d’engrais, de grains (blé et Maïs) et de


Tourteaux (Soja et Tournesol) pour le compte d’affréteurs et leur transfert vers le site
de stockage à Diamniadio,
2. La récolte mécanisée de paddy dans la VFS puis le transfert, la réception et le séchage
du Paddy au Site de Diamniadio,
3. Le stockage et la ventilation des différentes matières premières (engrais et céréales),
4. Le mélange d’engrais en NPK,
5. L’usinage du Riz paddy,
6. L’ensachage et le chargement sur camions des différents produits finis (riz blanc, Riz
Etuvé et NPK)

5 – APPROCHE METHODOLOGIQUE DU CONSULTANT

La méthodologie du Consultant IDEV IC Sarl pour accomplir la présente mission se base sur
la compréhension des informations techniques fournie par le Promoteur, des données
biophysique et socio-économiques collectées sur le terrain et sur la procédure d’EIES
préconisée par les dispositions prises en application du Chapitre V Titre II du Décret N° 2001
- 282 39 application de la loi portant Code de l’environnement, relatif aux études d’impact,
déterminent la procédure administrative d’évaluation et d’examen des impacts sur
l’environnement, la participation du public, le contenu du rapport de l’étude d’impact sur
l’environnement ainsi que le mécanisme de sa publicité.

Les éléments clé de la méthodologie sont les suivants après avoir bien établi le contexte et la
justification du projet :

1. Examen du cadre législatif, réglementaire et institutionnel du projet


2. Evaluation des variantes du projet par rapport au statut quo ou le choix du site et la
technologie de stockage,
3. Description de l’état initial de l’environnement du projet sur le site choisi
4. Réalisation d’une visite du site pour valider les TDR
5. Collecte, Traitement et Analyse des données clés de l’EIES
6. Evaluation des impacts négatifs et positifs de la variante choisie il s’agit de quelle
variante, nous pensons qu’elle est déjà choisie
7. Elaboration d’un Plan de Gestion Environnementale et Sociale, d’un plan de
surveillance et de suivi budgétisé avec un chronogramme d’exécution.
8. Restitution des résultats de l’EIES et tenue d’un atelier de validation

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6 - ETENDUE DES PRESTATIONS DU CONSULTANT

6.1 - Revue du cadre législatif, réglementaire et institutionnel

En raison des capacités de production et de stockage de 105 000 tonnes/an de riz blanc et de
500 000 tonnes/an d’engrais NPK,le projet envisagé est visé par la rubrique A 115
(Fabrication et dépôt d’engrais et d’autres support de culture) et la rubrique A 212 (silos et
installations de stockage de céréales, grains, produits alimentaires …) de la nomenclature des
Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) d’une part et d’autre part
est soumis à une étude d’Impact Environnemental et Social approfondie préalable.

A cet effet, l’EIES du projet sera effectuée conformément à la législation Sénégalaise. A ce


titre, le consultant s’assurera du respect des dispositions des textes législatifs et
réglementaires régissant l’environnement, les Infrastructures de Stockage, les régimes
fonciers et les droits coutumiers en vigueur au Sénégal.

6.2 - Visite du site du projet et validation des TDRs

Avant le démarrage de l’EIES, une visite de validation du site sera organisée par la Direction
de l’Environnement et des Etablissements Classés en collaboration avec les autres services
associés de l’administration publique. Après cette visite, la méthodologie, les outils de
collectes des données ainsi que les TDRs de l’EIES seront également soumis à validation.

6.3 – Evaluation des variantes du projet

Les trois (03) variantes suivantes seront étudiées :


1. Statut quo « situation sans le projet envisagé »,
2. variante de site
3. Variante technologie de pesage des cargaisons,
4. Variantes Infrastructures de stockage,

6.3.1 – Variante sans le projet « Statut quo »

VOLET PADDY : La manutention poste récolte mécanisée à travers le projet envisagé est
comparée avec la manutention poste récolte manuelle qui est actuellement en vigueur dans les
zones de production de riz. Les figures ci-dessous dressent une comparaison entre ces deux
scénarii :

MANUTENTION POST RECOLTE MANUELLE MANUTENTION POST RECOLTE MECANISEE


(Statut quo) (Projet envisagé)
Les épis de riz sont Le fauchage et de battage
fauchés et laissés en gerbes sont fait simultanément avec
sur le champ pendant 48 un parc de mini-
heures pour un pré-séchage moissonneuses batteuses de
afin de réduire l’humidité petits gabaries qui sont
du paddy de 25% à 20% mieux adaptées aux
FAUCHAGE afin de faciliter le battage. exploitations familiales de 1
La fauche manuelle est à 10 ha. Elle peut faire la
fastidieuse et prend récolte de 1 ha par heure ;
beaucoup de temps ; il faut soit 600 ha en 30 jours ; soit
15 à 20 personnes par 4200 Tonnes à raison de 7
hectare par jour. Tonnes par Ha.

13
Un pré-séchage poussé, Le Paddy contenu dans la
rend le battage difficile et trémie de 2 Tonnes de la
l’expose aux déprédateurs mini moissonneuse batteuse
tandis qu’un séchage est vidé directement dans
insuffisant rend plus ardu des remorques basculantes
le battage et favorise le pour ne pas ensacher le
BATTAGE développement des paddy. Ce Paddy récolté est
bactéries et des humide à 25%. Il est
champignons. Le battage transféré directement vers
mécanisé permet de les sites de stockage sans
séparer le paddy et la paille qu’il n’ait un contact avec la
à un taux de 99%. terre. Le taux de séparation
paddy et paille est de 99%.
Le Paddy après battage Le vannage se fait dans la
contient des impuretés mini moissonneuse batteuse
(terre, pierres, résidu, etc.) juste après le battage. Il est
et sa teneur en eau est réalisé en trois étapes. La vis
VANNAGE réduite à 20%. à vis à grain récupère le
Le vannage fait parti des paddy issu du battage pour
sources de perte de paddy ensuite l’envoyé au niveau
dans la manutention post des secoueurs et des grilles
récolte. qui servent à filtrer le paddy.

Après le battage et le Le Paddy récupéré


vannage, le paddy est mis directement dans des bennes
en sacs de 75 kg pour aluminium de 40 Tonnes est
TRANSPORT permettre son transport transporté vers le site de
vers le site de séchage et Diamniadio où il sera
de stockage. Le transport nettoyé de ses impuretés
se fait par des charrettes (terre, pierres, résidus
attelées à des chevaux. végétaux, etc.),

Pour stocker le Paddy ou Après nettoyage des


même de le décortiquer, il impuretés, le paddy est
est nécessaire d’abaisser séché artificiellement pour
encore son taux d’humidité faire passer son humidité de
à 14% par un séchage à 25% à 14% en le soumettant
l’air libre. Cela consiste à au passage d’un courant
SECHAGE mettre le paddy sous le d’air chaud et sec de 45°C à
soleil puis de le mettre l’intérieur d’un séchoir.. La
dans l’ombre pour le capacité de séchage par
refroidir en le remuant série de 3 colonnes est de 30
fréquemment avec des T/Jour et 3 séries sont
râteaux en bois. prévues par le projet.

Une fois séché, le paddy Une fois nettoyé et séché, le


est ensaché de nouveau et paddy peut maintenant être
stocké en Sacs dans des stocké dans des dômes avec
magasins avec un risque de 14% d’humidité sans
STOCKAGE ré-humidification du courir le risque d’une ré-
Paddy ou d’attaques humidification grâce à un
d’insectes et de rongeurs si système de ventilation
la durée de stockage maîtrisé dans les silos.
dépasse 3 mois. Ainsi, la durée de stockage
peut aller jusqu’à 24 mois.

Les conditions de stockage Les conditions réunies, le


du paddy font de sorte que rendement d’usinage serait:
les rendements d’usinage 1. Impuretés : 3 %
en riz blanc se situent au 2. Balle de riz : 20 %
alentour de 60% avec une 3. Farine basse : 7 %
USINAGE
4. Riz brisé: 20 %
présence importante de riz 5. Riz entier : 50 %
brisé fortement Un Mélangeur permet
concurrencé par le riz ensuite d’avoir un produit
indien plus compétitif. final au choix des ménages.

Le maintien du statu quo se traduirait par le maintien des pertes post récolte de paddy de
l’ordre de 30% et la mobilisation d’une main d’œuvre agricole très importante consacrée à
des travaux champêtres manuels et pénibles. En conséquence, l’option « maintien du statu
quo » dans la filière paddy n’est pas considérée comme un choix acceptable comparé aux
avantages du projet envisagé dans un contexte de volonté affichée pour atteindre

14
l’autosuffisance en riz au Sénégal. Les coûts économiques et sociaux liés à ce statut quo
seront évalués et analyser dans l’EIES.

VOLET ENGRAIS : La FAO estime que les taux d’application moyenne de fertilisants
doivent croître de 9 kg/ha/an à 23 kg/ha/an d’ici 2015, si l’on veut pouvoir atteindre
l’objectif de croissance annuelle de la production agricole, fixé à 6% par le Plan
Compréhensif pour le Développement de l’Agriculture en Afrique (PCDAA) adopté par le
NEPAD. Le Sénégal à l’image des autres pays de la CEDEAO enregistre une très faible
consommation d’engrais de l’ordre de 7,6 kg/ha/ an qui très en dessous de la moyenne de 23
kg/ha/an d’ici à 2015 fixé par la FAO.

La situation présentée dans le tableau ci-dessous n’est que le résultat des coûts très élevés des
frais logistiques et financiers qui grèvent inutilement le coût actuel des importations d’engrais
en Afrique de l’Ouest et au Sénégal en particulier.

En conséquence, l’option « maintien du statu quo » dans le volet engrais n’est pas considérée
comme un choix acceptable au vu des coûts importants et inutiles qui sont grevés dans la
chaine d’approvisionnement d’engrais en Afrique de l’Ouest et couverts par des politiques de
subvention accompagnées sans aucune stratégie de retrait. Les coûts économiques qui
seraient liés à ce statut quo dans la filière d’engrais seront évalués et analyser dans l’EIES.

6.3.2 – Variantes de sites

Dans une démarche rationnelle, le site à retenir doit :


1. disposer d’une surface relativement plane et suffisante,
2. être dans une zone de faible intérêt touristique, suffisamment éloigné des zones
naturellement sensibles ou remarquables,
3. être relativement proche d’une ligne de distribution MT 30 KV de la SENELEC
4. être dans une zone bénéficiant d’un accès rapide avec le Port de Dakar, les zones de
culture de riz paddy et les zones de consommation de riz blanc,

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Le site doit faire l’objet d’un large consensus au niveau des différentes parties associées (Elus
locaux, Administration, Populations et Promoteur) dans le but de mettre le projet en harmonie
avec son milieu récepteur et assurer ainsi sa stabilité et sa viabilité. Ceci, permettra de limiter
ou d’éviter des conflits éventuels entre le Projet et son Milieu récepteur. Le site ciblé au Pôle
Urbain de Diamniadio sera comparé avec deux autres variantes dont une située toujours à
Diamniadio et de l’autre dans le domaine portuaire du Port de Dakar.

6.3.3 – Variantes technologiques de pesage

Les ponts à bascule ou ponts-bascules sont des bascules fixes dont le tablier est établi au
niveau du sol ou en forme "pont" au-dessus d'une fosse dans laquelle se trouvent les leviers.
Ce sont des appareils de fortes dimensions, de portée allant de quelques tonnes à 100 et même
120 à 150 tonnes, destinés à peser de lourdes charges et qui, par leur nature et leur destination,
ne peuvent prétendre à une précision exagérée.

Le pesage est l’un des éléments clés du projet au vu du mode de manutention en vrac par
opposition aux sacs. La technologie de pesage revêt dès lors un intérêt capital. Au vu des
expériences sur les pesages aux poids publics gérés par la Chambre de commerce pour attester
des poids déchargés dans l’enceinte portuaire, il est essentiel de contre vérifier les poids des
camions à leur arrivé sur le site du projet avant de procéder à leur déchargement. Une
défaillance dans la fiabilité du pesage entrainerait des pertes importantes à supporter par le
projet et ce la n’est pas une situation acceptable. Pour cette raison, l’EIES va évaluer les
différentes technologies de pesage pour justifier le choix technologique retenu.

6.3.4 – Variante infrastructures de stockage

Il existe une grande variété de conception possible en matière d’infrastructures de Stockage de


céréales et d’engrais. Les paramètres qui influent sur le choix du type de construction de silos
sont les suivants :

Tableau : Paramètres déterminants dans le choix du type d’infrastructure de stockage


Céréales Engrais
Classement des variétés Plusieurs cellules de silos requises pour Peu important
entreposer les variétés de blé et de paddy
Contrainte physique de Néant La densité engrais non compatible
stockage avec les silos métalliques
Nbre de rotations nécessaires Très élevée Peu élevé
Budget de construction Peu élevé Très élevé
Délais de construction Court Court

D’autres paramètres sont également à considérer dans le choix de l’infrastructure de stockage


des céréales et d’engrais à savoir : la Variété des grains mis en silo, les Matières étrangères
dans le grain, l’Humidité des céréales et des engrais, le niveau de tolérance à la condensation,
la Température et la Durée de stockage. Un bon stockage ne devrait pas affecter la qualité
originale des céréales ou des engrais mis en stockage ; ni améliorer et ni détériorer leur
qualité. Ainsi, lorsque la qualité initiale des céréales ou des engrais ensillé est bonne, elle doit
aussi l’être après le stockage.

En effet, entre 12 et 14% d'humidité, le paddy donne son rendement maximal en riz blanc et ,
de plus, il se conserve dans de bonnes conditions. En l’absence d’un stockage moderne en
silos, le Paddy sec doit être rapidement mis à l'ombre et protégés (bâches, hangar, toit) tandis

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que le Paddy humide doit être séchés au soleil en attendant le stockage. Cependant, il n’est
possible dans le contexte actuel du marché de transformer que du paddy suffisamment sec.
Dès lors la technologie de stockage utilisée devient très importante car il existe un
entraînement de vapeur. Le Béton n'est pas un pare-vapeur dans le cas des silos verticaux
béton et les joints endommagés des silos verticaux en acier galvanisé laissent passer de
l'humidité ou de la vapeur.

6.3.5 – Comparaison des variantes

En conséquence, les variantes feront l’objet d’une évaluation et d’un comparaison au niveau
de plusieurs critères à savoir :
 La durée de vie des infrastructures de stockage
 La compatibilité avec zones sismiques et à forts vents
 La durée de garantie des structures de stockage au-delà de la garantie décennale
 Le stockage hermétique (étanchéité) et l’isolation thermique à 100%
 L’encombrement au sol ou le Foot print réduit (Tonnes / m2)
 Les fondations requises et la Resistance à une densité supérieure à 1 Tonne/m3
 La rapidité de construction
 La facilité de vidange des cellules de stockage
 Le coût des cellules de stockage et leur coût d’exploitation et de maintenance
 La compatibilité environnementale des cellules de stockage

6.4 - Description de l’état initial de l’environnement du projet

Le consultant IDEV IC Sarl fournira une description de l’état initial des lieux qui
comprendra :
a)l’environnement physique : la géologie, l’urbanisme, le paysage, la nature des
sols, le climat et la météorologie, la qualité ambiante de l’air, l’hydrologie, etc ;
b)l’environnement biologique : la flore (types et diversité, espèces ayant une
valeur commerciale), la faune, les réserves naturelles, etc ;
c)l’environnement socio-économique : les populations et l’évolution
démographique ; les coutumes et droits coutumiers sur les terres, les activités publiques
et privées, la structure des communautés, le patrimoine culturel (sites archéologiques et
historiques significatifs) ;

L’état initial des lieux sera par ailleurs représenté sur cartes à une échelle adaptée.

6.5 - Collecte, Traitement et Analyse des données

Le Consultant IDEV IC Sarl procédera, au niveau du Promoteur et des différentes structures


de l’administration publique, à la collecte des données essentielles pour la réalisation de
l’EIES .

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6.6 - Evaluation des impacts potentiels du projet

Le consultant IDEV IC Sarl identifiera les impacts potentiels les plus significatifs aussi bien
positifs que négatifs du projet sur :
- le paysage, les sols, l’occupation des sols, les infrastructures ;
- les populations comprenant, les expropriations (s’il y en a), les opportunités
d’emploi, la santé, les conditions et les changements économiques et sociaux ;
- l’eau, l’air, la faune, la flore, etc ;
- les sites archéologiques, historiques et culturels.

L’identification et la classification des impacts potentiels dans les zones d’études du projet
(immédiates, rapprochées et éloignées) se feront à travers une mesure de criticité de ces
impacts :
 Nature de l’impact:Positif, Négatif, Nul ou Non significatif
 Importance de l’impact: Majeur, Moyen ou Mineur. Dans certains cas, on ne possède
pas suffisamment d’indicateurs objectifs pour caractériser l’importance de l’impact.
En l'absence d'éléments d'appréciation l’on indiquera “non qualifiable”.
 Durabilité de l’impact: Réversible, Durable, ou Irréversible.
 Echéance de l’impact: courte, moyenne ou longue.
 Etendue de l’impact: observable au niveau du Site uniquement, dans la zone
rapprochée du site ou dans la zone éloignée du site,
 Possibilité d’atténuation de l’impact: évitable totalement, évitable partiellement, ou
inévitable. Dans le cadre d’impacts positifs, ce type de caractérisation n’est pas
mentionné.

Les différentes criticités des risques sont évaluées de la façon suivante : C = I * D * E *e* P.
Le tableau ci-dessous présente la désignation de chacun de ces facteurs de risque :

Tableau : Paramètre d’évaluation de le criticité des risques


Importance (I) Durabilité (D) Echéance (E) Etendue (e) Possibilité d’atténuation(P)
Niveau Poids Niveau Poids Niveau Poids Niveau Poids Niveau Poids
Majeur 3 Réversible 1 Court terme 3 Site uniquement 1 Evitable 1
Moyen 2 Durable 2 Moyen terme 2 Zone Rapprochée 2 Partiellement 2
Mineur 1 Irréversible 3 Long Terme 1 Zone Eloignée 3 Inévitable 3
La criticité d’un risque qui est :
1. Mineur (1), Durable (2), qui apparaître à Moyen Terme (2), dans la zone du site uniquement (1) et qui peut être atténué
partiellement sera un Risque Acceptable avec une criticité de 4 Classée Niveau 1
2. Moyen (2), Durable (2), qui apparaît à Moyen Terme (2), dans la Zone Rapprochée du Site (2) et qui est Partiellement
Evitable (2) sera un Risque A Surveiller avec une criticité de 32 Classée Niveau 2
3. Majeur (3), Irréversible (3), qui apparaîtra à Court Terme (3), la Zone Eloignée du Site (3) et qui est Inévitable (3) sera un
Risque Inacceptable avec une criticité de 243 Classée Niveau 3

Pour apprécier le niveau de criticité, la classification suivante est retenue :


1. Pas d’impact significatif ; un Risque Acceptable (aucune analyse complémentaire)
2. Impact éventuel ; un Risque à surveiller (nécessitant une analyse complémentaire)
3. Impact éventuel ; un Risque Inacceptable (nécessitant une évaluation complémentaire)

Tableau : Classification des criticités des impacts potentiels


Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3
Criticité de 1 à 27 Criticité de 28 à 81 Criticité de 82 à 243

Le consultant évaluera uniquement de façon approfondie les impacts de niveau 3 identifiés


durant la phase construction et la phase exploitation.

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6.7 - Plan de gestion environnementale et sociale

En concertation avec les parties prenantes (populations, services nationaux chargés de


l’environnement et autres etc.), le consultant proposera des mesures réalisables et efficientes
pour éliminer, éviter ou réduire les impacts négatifs significatifs à des niveaux acceptables. Il
évaluera le coût, la responsabilité et le calendrier de la mise en œuvre de chaque mesure.

Ce plan d’actions fera l’objet d’une surveillance et d’un suivi quant à sa mise en œuvre pour
gérer les impacts négatifs pendant et après la construction du projet de stockage et de
valorisation d’engrais et de Paddy avec des indicateurs de suivi pertinents. Le plan inclura les
coûts de l’exécution et du suivi des mesures. Le Consultant IDEV IC Sarl indiquera les
paramètres de suivi, la fréquence, les responsables, le coût du suivi environnemental.

Le projet doit être exécuté en conformité avec les normes internationales de sécurité et de
santé. Le plan d’action mettra l’accent sur le renforcement des capacités en gestion
environnementale et sociale des responsables du projet envisagé. Le plan d’actions servira
de base pour élaborer les clauses environnementales à inclure dans les cahiers de charge des
sous traitants. La gestion, voir la valorisation des déchets dans la phase exploitation seront
particulièrement mis en exergue.

6.8 - Restitution des résultats de l’EIES

Le rapport provisoire de l’Etude d’Impact Environnemental et Social sera remis à la Direction


de l’Environnement et des Etablissements Classés, dans un délai maximum de 4 semaines. Ce
rapport de l’EIES sera validé lors d’un atelier organisé par la Direction de l’Environnement et
des Etablissements Classés. Les modalités de mise en œuvre de cet atelier seront également
définies par la Direction de l’Environnement et des Etablissements Classés.

7 – EQUIPE DU CONSULTANT

Le consultant mettra en place l’équipe suivante pour la réalisation de l’EIES :

Tableau : Profil de l’équipe du Consultant


N° Qualifications Noms et Prénoms Expériences Mission dans l’EIES
1 *Analyse de l’état initial de
Ousseynou DIOP
Environnementaliste 15 ans l’environnement physique et
Chef de mission
& Evaluateur de biologique du projet
risques industriels *Evaluation des Variantes
*Elaboration du PGES
2 20 ans Evaluation du Cadre réglementaire et
Expert juridique en Alassane BA
institutionnel du Projet
droit environnemental
*Evaluation des impacts négatifs
5 Ingénieur Electro 10 ans potentiels du projet
Babacar GUEYE
mécanicien *Elaboration du PGES correspondant à
l’Etude de Danger
*Analyse du Milieu Socioéconomique
6 du projet
Socio-Economiste Oumarou DIARRA 5 ans *Evaluation des impacts socio-
économiques
*Elaboration du PGES

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8 - CONSULTATION DU PUBLIC

En collaboration avec le Promoteur ou son maître d’œuvre, la Sous Préfecture de Diamniadio


et les services de la DEEC, le consultant participera à la consultation publique pour recueillir
l’avis de la population sur la réalisation du projet envisagé. Le Consultant tiendra si
nécessaire des réunions d’informations et des débats sanctionnés par des procès-verbaux
signés par tous les participants et l’autorité administrative ou politique. Le cas échéant, ces
procès-verbaux seront annexés au rapport de l’étude d’impact environnemental et social.
Cependant, le procès verbal de la consultation publique est forcement annexé au rapport
d’EIES.

9 – CHRONOGRAMME PROPOSE

La durée totale de l’étude est estimée à quatre (4) semaines. Le chronogramme proposé
s’établie comme suit :

Délais en semaines
ETUDE D'IMPACT
1 2 3 4
1)Elaboration, examen et validation des TDRs

2) Collecte des informations et Consultation Publique

3) Evaluation des impacts positifs et négatifs dans les phases de


Construction et d’Exploitation du projet sur l’Air, le Bruit, l’Eau, le
Sol, le Paysage, la faune, la flore, les Sites Culturels, le milieu Socio-
économique, etc.
Rédaction du Rapport provisoire de l’EIES et remise à la DEEC

4) Evaluation du Rapport provisoire de l’EIES par la DEEC

6) Rédaction du Rapport Final de l’EIES en prenant compte des


observations de la DEEC
NB : Tous les rapports seront rédigés en Français.

10 - DONNEES ET SERVICES FOURNIS PAR LE PROMOTEUR

Le Promoteur mettra à la disposition du Consultant IDEV IC Sarl toute la documentation


nécessaire et fournira toutes les informations nécessaires à la réalisation de sa mission :
 Présentation succincte des Promoteurs du projet ;
 Statut juridiques des sites inventoriés pour accueillir le projet envisagé,

 Description détaillée des activités principales durant les phases de construction et


d’exploitation du projet,

 Données techniques détaillées sur les différentes composantes du projet de stockage et


de valorisation de paddy et d’engrais ;

 Le calendrier de réalisation du projet envisagé

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11 - RAPPORT FINAL

La version définitive du rapport prendra en compte les commentaires formulés lors de l’atelier
de validation et sera remise à la DEEC au plus tard dans les 7 jours qui suivent à la réception
de ces commentaires. Les éventuels manquements formulés lors de la présentation du
rapport provisoire pourront amener le consultant IDEV IC Sarl à reprendre quelques points de
son étude. Si les manquements observés ou investigations complémentaires demandées sont
dus à des lacunes des termes de références devant entrainer des études complémentaires plus
poussées, le Consultant IDEV IC Sarl sera en droit de demander une rémunération
supplémentaire pour ce travail.

Dans le cas ou ces lacunes seraient le fait d’une mauvaise compréhension des TdR ou une
insuffisance du consultant IDEV IC Sarl, celui-ci sera tenu de compléter l’EIES à ses frais.

Fait à Dakar, le 17 Mars 2015

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