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Introduction………………………………....…………………....……..........................Page 4
Conclusion …...............……………………………………………………….........…..Page 29
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Synthèse personnelle de DEBRAY Jadenis ….…………………………....................Page 30
Synthèse personnelle de DEBRAY Ninon……….………………………...................Page 32
Glossaire..........................................................................................................................Page 36
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Introduction générale du TPE :
Le second empire est, depuis toujours, perçu comme une période spectaculaire car il
est pourvu d'un panorama artistique impressionnant, de par ses nombreux artistes, la
construction de nombreux théâtres et opéras, etc. Cette période est aussi propice au marché
de l'art, qui se développe.
Napoléon III, dirigeant du Second Empire de 1852 à 1870, encourage les artistes à
exercer leur fonction notamment en leur passant des commandes, pour lui ou l’État ou en
leur achetant des œuvres.
Étant toutes deux en première littéraire, le XIXème siècle nous a toujours intéressées
avec son patrimoine culturel et artistique exceptionnel. C'est en effet une période
regorgeant d'auteurs, d'artistes... De plus, nous avons eu l’occasion de l’étudier à plusieurs
reprises et dans divers cours.
Ce sujet se rattache au thème « Individuel et collectif » puisque ce dossier traite de la
place de l'art et des artistes au sein de la société. Un artiste, au niveau individuel, peint avant
tout pour gagner sa vie mais au niveau collectif, il a besoin de la société pour obtenir ses
revenus et se réunit avec d'autres pour exposer ses œuvres.
Il est également en rapport avec la discipline de l'histoire avec l'étude d'une période
précise, celle du Second Empire, et celle des arts plastiques car la réflexion est centrée avant
tout sur l'art.
Quelle place occupent les arts et les artistes sous le Second Empire ?
Après avoir présenté le Second Empire dans son ensemble, il s'agira de montrer qu'il
existe un art académique à cette époque, mais aussi un art indépendant. Enfin, nous
procéderons à l'analyse d'un tableau peint par un artiste officiel et une œuvre réalisée par un
artiste indépendant.
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1. Le Second Empire
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Les conquêtes se multiplient. La surface de l'empire passe de 300 000 à 1 million de
kilomètres carré, notamment en Afrique du Nord et en Asie entre 1850 et 1870.
En mai 1854, Napoléon III prononce un discours dans lequel il s'exprime sur les conquêtes :
«L'Europe sait que la France n'a aucune idée d'agrandissement. Le temps des conquêtes est
passé sans retour, car ce n'est pas en reculant les limites de son territoire qu'une nation peut
désormais être honorée et puissante, c'est en se mettant à la tête des idées généreuses, en
faisant prévaloir partout l'Empire du droit et de la justice.».
Toutefois, le Second Empire n'est pas aussi pacifique que le prétend Napoléon III
car la guerre de Crimée (territoire situé en Ukraine et Russie) éclate en 1853 :
Cette guerre oppose l'empire russe à l'empire ottoman et dure de 1853 à 1856 : la politique
interventionniste du tsar Nicolas Ier l'amène à envahir la Turquie. Le sultan de l'empire
ottoman trouve du soutien chez les Français et les Anglais. Par la suite, en mars 1854 la
France déclare la guerre à la Russie. Cela déclenche une guerre meurtrière, en effet le bilan
est de 120 000 soldats morts pour les Alliés (Empire Ottoman, France et Royaume-Uni) dont
95 000 soldats français morts, la majorité des morts étant due aux maladies telles le choléra.
D'autres conflits font suite à cette guerre comme la guerre contre l'Autriche en Italie en 1859.
Napoléon III est horrifié par les pertes humaines et décide de faire la paix.
Il y aura également une expédition au Mexique, qui se soldera par un désastre humain, soit
22 officiers, 32 sous-officiers et 414 légionnaires qui ont trouvés la mort dans les batailles
qu'a entraîné cette expédition (par exemple : Bataille de Las Cumbres, Bataille de Camerone).
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au Salon. Il s'intéresse particulièrement aux portraits, aux paysages, aux scènes de genre
(voir glossaire) familiales ou militaires. Napoléon III obtient des œuvres d'artistes officiels et
non officiels de Camille Corot, Hippolyte Bellange, Ingres. Il se procure des tableaux
d'artistes indépendants pour les encourager. Malgré ces nombreuses acquisitions, les
rencontres entre l'empereur et les artistes restent rares, ce qui donne aux artistes une
sensation plutôt étrange. Par exemple, Emmanuel Frémiet, sculpteur français, a l'impression
de n'être qu'un simple fournisseur, alors que l'empereur lui fait de nombreuses commandes.
Jean-Baptiste Carpeaux, peintre et sculpteur, est une exception car il fait des portraits de la
famille Bonaparte et travaille sur des chantiers. Pour embellir son image, l'empereur va
régulièrement voir des spectacles afin de se montrer parmi la population, bien qu'il n'en soit
pas un réel amateur. Il invite également des troupes de théâtre dans son palais.
Pour conclure, Napoléon III n'est pas vraiment un amateur d'art mais il a eu un
véritable rôle dans le domaine artistique, par intérêt à la fois personnel et politique.
Le boulevard Saint-Germain, un des projets du baron Haussmann. Il n'est terminé que sous la
IIIème République.
Source : Télérama hors-série n°203, Regards sur le second Empire, septembre 2016
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1.3.2 Architecture et patrimoine :
Le Second Empire est une époque de grands changements pour l'architecture puisque
les travaux haussmanniens provoquent de nombreuses constructions et reconstructions. Une
des nouveautés est que Napoléon III souhaite l'emploi du fer et de la fonte, notamment pour
la construction des Halles Centrales de Paris (par Victor Baltard). Les paroles de l'architecte
Henri Sirodot le prouvent bien : « Notre siècle est bien un siècle de fer. ».
C'est également pendant cette période que commence la construction du célèbre opéra
Garnier. L'architecte Charles Garnier est engagé à l'issue d'un concours ouvert en décembre
1860. Il peut décider de presque tous les détails. Les travaux démarrent en 1861. C'est un
chantier monumental, qui permet au régime de montrer son pouvoir. Ce monument est dédié
à l'art lyrique, qui nous renvoie de par ses nombreuses références au baroque en Italie du
XVIème siècle. L'architecte a cherché à donner une impression de magnificence et de
puissance par la profusion des couleurs et des décorations. C'est également une sorte de
paradoxe puisque les salons, escaliers et couloirs prennent plus de place dans le bâtiment que
la salle de spectacle elle-même. Les travaux sont stoppés en 1870 avec la guerre contre la
Prusse et la chute de Napoléon III puis reprennent en 1873. Le bâtiment est inauguré en 1875.
L'opéra Garnier, monument emblématique du XIXème siècle, est un chef-d’œuvre du style
Napoléon III.
Plus populaire que l'opéra Garnier, le théâtre du Châtelet remplace celui du Cirque
Impérial qui fut démoli avec les travaux hausmanniens. Cet ancien théâtre était un des plus
fréquentés grâce aux pièces de féerie qui plaisaient à la population (voir glossaire).
Le théâtre du Châtelet participe donc à l'image populaire du théâtre.
Pendant le XIXe siècle, la distraction préférée des Français est le théâtre. Le Second
Empire est une période essentielle pour cette forme d'art. La « comédie sociale » est à la
mode avec Emile Augier et Alexandre Dumas qui mettent met en scène des personnages
ordinaires dans la vie quotidienne avec leurs interrogations et leurs faiblesses. (Exemple : La
Jeunesse , comédie en 5 actes et en vers, par Emile Augier, représenté au Second Théâtre-
Français à Paris le 6 février 1858).
On constate le succès du vaudeville (voir glossaire). Eugène Labiche, très admiré par Émile
Zola et Gustave Flaubert, en est un des plus grands auteurs. Une centaine de ses pièces sont
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jouées sous le Second Empire. On peut citer Le Voyage de M. Perrichon (1860), La Poudre
aux yeux (1861) ou La Grammaire (1867). Ces pièces sont tout de même censurées. C'est une
période prospère également pour les opéras d'Offenbach. Labiche et Offenbach peuvent tous
deux être vus comme des collaborateurs du régime, même si dans ses opérettes (Orphée aux
Enfers, La Belle Hélène) Offenbach critique le pouvoir. Étonnement, ces représentations
amusent beaucoup l'empereur.
Suite à la libéralisation de l'empire, la censure est allégée en 1864. Par exemple la pièce
Hernani de Victor Hugo, exilé, peut enfin être rejouée à partir de 1867. Celle-ci remporte un
succès retentissant durant l'exposition universelle de 1867.
Auparavant, les drames romantiques étaient sévèrement censurés, pour cause de non-
respect des règles du théâtre classique (règle de bienséance, règle de la vraisemblance, règle
des trois unités). Chaque pièce devait être examinée avant d'être éventuellement présentée au
public.
En janvier 1864, le régime adopte un décret très important car celui-ci proclame la « liberté
des théâtres ». Il y avait auparavant de nombreuses restrictions concernant les genres de
pièces ou encore le nombre de théâtres, qui lui était limité, avec le système du privilège. La
liberté des théâtres fait partie du programme de Napoléon III, qui a pour but d'apporter dans
l'empire du libéralisme. C'est un nouveau régime politique qui remplace la dictature de
l'Empire.
De nombreuses représentations ont lieu sous le Second Empire, et
on peut d'ailleurs y trouver toutes les catégories sociales (roturier,
bourgeois, noble...). Les salles de théâtre représentent également
pour les classes plus aisées un lieu de rencontres et de
sociabilisation, les loges pouvant effectivement servir de salons
privés.
L'opéra est également très apprécié : Verdi, compositeur d'opéra est
à cette époque très populaire avec des œuvres telles que Les
Affiche de Don Carlos, de
Vêpres siciliennes (1855) et Don Carlos (1867) qui ont été écrites Giuseppe Verdi
spécialement pour les expositions universelles. Source : Télérama hors-
série n°203, Regards sur
L'échec de Wagner avec le Tannhaüser en 1861 crée un contraste
le second Empire,
entre les deux hommes. septembre 2016
Les cafés-concerts ont à nouveau le vent en poupe durant
le Second Empire. A l'origine, ce sont des cafés où des musiciens et chanteurs peuvent se
produire. De nombreuses chansons sont censurées mais apparaît alors en 1867 pour ces
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établissements la possibilité de jouer des pièces de théâtre. Les cafés-concerts deviennent peu
à peu très populaires car ils sont facilement accessibles et peu chers. Une chanteuse très
célèbre à l'époque y fait son apparition, elle se nomme Thérésa.
La fête impériale se déroule dans les salles redécorées dans le Louvre ou les Tuileries.
Ces fêtes sont organisées afin que le Second Empire s'affirme à l'échelle mondiale et pour
donner une bonne image au monde entier. Pour impressionner, des projecteurs électriques
sont installés dans les jardins. Pour cette occasion, les artistes officiels, Carpeaux par
exemple, peignent sous les commandes de l’État.
La Fête impériale comprend plusieurs divertissements tels des comédies, des ballets, des
spectacles, des bals costumés et des concerts.
Pour poursuivre la fête, une chasse entre hommes avec des peintres, des architectes et des
hommes hauts placés est organisée à Compiègne, tandis que les femmes sont dans le froid à se
servir du punch.
C'est aussi une fête ouverte aux bourgeois et aux écrivains. Il y a ainsi des réceptions aux
Tuileries avec dîners, grands bals et bals travestis pour le carnaval. On peut y trouver environ
quatre mille invités à la fois.
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Le peintre Jean-Baptiste Carpeaux a réussi à rendre compte de l'ambiance qui
régnait lors de ces somptueuses réceptions, auxquelles il a pu assister grâce à ses relations
privilégiées avec la famille impériale. L'atmosphère et la lumière dorée mettent en valeur les
personnages, parmi lesquels on peut facilement reconnaître Napoléon III.
Napoléon III s'investit beaucoup pour les musées de France. Il fait notamment
beaucoup d'achats et de dons d’œuvres pour soutenir les artistes et équiper les différents
établissements. De nombreuses galeries font leur ouverture sous le second Empire, leur
nombre passant de 30 au début du XIXème siècle à 200 à la chute du Second Empire (ex :
musée des Antiquités nationales de Saint-Germain-en-Laye en 1867).
Durant l'exposition universelle de Paris de 1855, les organisateurs dédient une section
à l'art dans le but de surpasser les Anglais, qui ont déjà organisé la première exposition en
1851, ainsi que de faire paraître la France comme la « nation des arts ». Une autre exposition
a lieu douze ans après, du 1er avril au 3 novembre 1867 et cette fois-ci, l'Empire a vu les
choses en beaucoup plus grand puisqu'elle est quatre fois plus grande que la précédente. Elle
accueille également, au milieu des meubles et des machines, des œuvres d'art. Les visiteurs
peuvent aller admirer les tableaux de Manet et Courbet, qui sont exposés en même temps au
salon des refusés. Malgré l'engouement général et le nombre astronomique d'entrées (onze
millions de visiteurs environ), des personnalités reprochent à l'exposition de ne pas mettre
suffisamment en avant l'art, comme le disent Edmond et Jules Goncourt dès le 16 janvier
1867 : « L'exposition universelle, le dernier coup à ce qui est, l'américanisation de la France,
l'Industrie primant l'Art, la batteuse à vapeur rognant la place du tableau, les pots de
chambre à couvert et les statues à l'air -en un mot, la Fédération de la matière. Je crois que
nous finirons par mourir avec l'idée que personne n'a lu un livre ni vu un tableau. ».
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1.3.7 La photographie : un art ou un procédé ?
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le vif, la photographie est, pour beaucoup, une nouvelle façon de voir le monde.
Enfin, à Paris et à Lyon, les cours de dessin du soir rencontrent un franc succès,
montrant ainsi un véritable engouement pour l'art.
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2. Un art officiel.
L'Académie des Beaux Arts est une école qui joue un rôle majeur dans la vie
artistique du XIXème siècle. Elle est fondée en 1816 et son siège se trouve à Paris. Cette école
hérite de L'Académie royale du XVIIème siècle. En effet, tout peintre souhaitant se faire
reconnaître et gagner sa vie avec ses œuvres doit impérativement passer par cette école. Cette
académie très célèbre est l'héritière des Académies royales de sculpture et de peinture.
Le but premier de l'Académie des Beaux-Arts est de soutenir les artistes avec des
aides aux projets, en desservant des prix et en organisant des concours. Ainsi, pour assurer la
réussite les élèves de l'Académie des Beaux Arts, l'école organise des concours d'émulation
(composition historique, paysage historique), mais aussi le célèbre concours du Prix de Rome
depuis 1663. Pour participer à ce concours, il faut être un homme célibataire de moins de
trente ans et avoir été à l'école des Beaux-Arts. Des thèmes sont imposés, ainsi le thème
durant les concours de 1857 et 1858 est la religion. Les gagnants deviennent pensionnaires à
l'Académie de France à la villa Médicis à Rome et voient leur nombre de commandes
augmenter d'un seul coup. Ils ont également la certitude d'être exposé au Salon. Le jury
certifie que l'artiste ayant remporté la victoire est désormais un artiste professionnel. A
travers ces différents projets, les résultats obtenus par les élèves leur permettent de progresser
dans leur cursus. Ils doivent également s'entraîner et pour cela ils s'inscrivent dans des
ateliers privés dont le plus célèbre est l'Académie Julien, ouverte en 1868.
Il arrive à l'empereur de venir voir les peintres à l'Académie et d'en choisir quelques
uns afin de les faire participer à des œuvres sur la cour.
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L'art officiel trouve du succès auprès de la bourgeoisie mais aussi de l'aristocratie qui
ressent une forme de nostalgie pour l'ancien régime.
Le régime favorise les tableaux qui dépeignent une image douce de la campagne et
du monde paysan (exemple : Le Rappel des glaneuses, Jules Breton) contrairement aux
artistes réalistes. Le pouvoir ne prend pas de risque en laissant dans l'ombre les courants
artistiques novateurs.
Les critères de l'art académique sont très précis. Le nu fait partie de la peinture
académique, il a rôle très important notamment dans l'apprentissage du dessin.
Les artistes doivent donc, dans leurs œuvres, montrer une étude minutieuse du nu, mais aussi
affirmer la primauté du dessin sur la couleur, donner à leur travail une fois terminé un aspect
fini, préférer le travail en atelier au travail en extérieur et enfin imiter les anciens et la nature.
Les artistes officiels sont reconnus comme tels car ils ont été admis aux Beaux-Arts.
Certains peignent pour l'Empereur Napoléon III notamment pour des commandes de
portraits impériaux, comme Franz Xaver Winterhalter. Ce grand peintre officiel reçoit une
médaille à l'Exposition Universelle de 1855 pour son tableau L'Impératrice Eugénie entourée
de ses dames d'honneur.
C'est peut-être à la sculpture que cette période profite le plus. Beaucoup de nouvelles
pièces sont ajoutées dans les musées. Des sculpteurs sont sollicités pour décorer les villes, qui
sont en pleins travaux. Citons par exemple Carpeaux, Dalou et Carrier-Belleuse. De plus,
Antoine-Louis Barye devient célèbre grâce à ses sculptures d'animaux. Après avoir reçu en
1855 la médaille d'or de l'Exposition universelle, il reçoit de nombreuses commandes
officielles. Son œuvre Napoléon III à cheval exposée au Louvre provoque néanmoins de
l'ironie chez les républicains : « On sait que M. Barye est notre plus célèbre sculpteur
d'animaux. ». Les passants peuvent admirer de nombreuses sculptures au cimetière du Père-
Lachaise, que l'on peut considérer comme un véritable musée à ciel ouvert.
Les artistes officiels les plus connus sont : Alexandre Cabanel (artiste très à la mode),
Franz Xavier Winterhalter, Léon Bonnat, Thomas Couture, Henri Gervex, Jules Breton, Jean-
Baptiste Carpeaux, Gros, Jean-Léon Gérôme, Hippolyte Flandrin.
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Jean-Léon Gérôme ;
– Portrait en pied de Napoléon III, en uniforme de général de brigade, dans son grand
cabinet aux Tuileries, Hippolyte Flandrin.
Le Salon, dit des « artistes vivants », est une exposition régulière d’œuvres d'art qui se
tient au palais du Louvre. On parle de « salon officiel » dès l'année 1737. Il est organisé par
l’État et au XIXème siècle, c'est la principale et la plus attendue exposition d'art contemporain
à Paris. Le Salon est, pour les artistes, un moyen de se faire connaître et de progresser dans sa
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carrière. En effet, l'admission au Salon confère le statut d'artiste professionnel.
Le jury, constitué d'artistes nommés par l'Académie elle-même, privilégie les
portraits d'apparat tels que ceux de Winterhalter, le nu, mais aussi l'orientalisme et la
fantaisie néogrecque. Les thèmes prépondérants, très classiques, sont l'histoire ainsi que la
mythologie grecque et romaine.
Toutefois, la tolérance à propos des tableaux pouvant y être exposés est assez élevée
puisque le jury accepte un certain degré de réalisme.
Cependant, certains dénoncent le fait que les peintres du Salon aient tendance à « faire
du nu pour le nu » car sous prétexte que la reproduction du nu, comme nous l'avons dit
précisément, est primordiale aux Beaux-Arts, on voit surgir de nombreuses Vénus des
ateliers. Le système de ce salon est également très controversé. Le critique d'art Edmond
About dit notamment à propos de cette institution : « Un atome de bon sens vaut mieux que
tout l'esprit dépensé en dix ans par les surintendances ».
Quelques exemples de tableaux exposés au Salon :
– La Naissance de Vénus d'Alexandre Cabanel, très apprécié par les artistes officiels et
le public ;
– La Perle et la Vague de Paul Baudry prisé pour son érotisme.
Jean-Baptiste Carpeaux naît le 11 mai 1827 à Valenciennes. Alors qu'il est encore
jeune, il décide d'entamer des études d'art et plus précisément de sculpture à l'Académie
d'architecture, de sculpture et de peinture de sa ville natale. C'est une formation qui dure
pendant quelques mois, entre 1837 et 1838. Après l'arrivée de sa famille à Paris en 1838, il
entre à la Petite Ecole et suit une formation de dessin. Il rentre dès 1844 à l'école des Beaux-
Arts puis expose pour la première fois au Salon de 1852.
Carpeaux est désireux de remporter le prix de Rome mais ne le remporte qu'à sa
septième tentative en 1854 avec Hector implorant les dieux en faveur de son fils Astyanax.
Cependant, il se trouve retardé face à un amas de commandes et il n'arrive à la capitale
italienne qu'en 1856. Là, il étudie surtout les grands maîtres tels que Michel-Ange ou
Raphaël. Il éprouve beaucoup d'admiration pour le premier, et il aura une grande influence
sur son travail. En effet, dans ses œuvres d'art, Carpeaux mélange aussi bien le baroque qu'un
style plus contemporain qu'il tient de ses observations.
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Carpeaux obtient un premier grand succès avec sa sculpture
Ugolin. En 1863, l'architecte Lefuel lui commande un décor
pour une façade. Il consacre à cette œuvre une majeure partie
de sa vie, en effet le chantier n'est achevé qu'en 1866. Ami
avec l'architecte Charles Garnier, il participe également au
chantier du nouvel opéra. C'est pour ce projet qu'il sculpte
La Danse, œuvre qui fait scandale lors de son dévoilement en
1869. Elle est jugée obscène par le public, et Carpeaux doit
même faire appel à l'Empereur pour que l’œuvre ne soit pas
retirée.
Napoléon III connaît bien le sculpteur et le soutient
Jean-Baptiste Carpeaux,
puisque la famille impériale pose souvent pour des portraits Autoportrait, 1874, huile sur
officiels. Carpeaux a été introduit en 1862 à la cour impériale toile, conservé au Musée
par Eugène d'Halwin de Piennes, qui se trouve être son d'Orsay
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Jean-Baptiste Carpeaux, La Danse, 1869, conservé au Musée d'Orsay
Source : https://en.wikipedia.org/wiki/File:Danse_Carpeaux_1.jpg
Nous pouvons y voir plusieurs femmes dénudées tournoyant autour du Génie de la danse.
Sa nature extraordinaire est visible grâce à la présence d'ailes dans son dos. C'est ce cortège
de bacchantes, invitant à un certain relâchement et à la fête, qui a généré le scandale.
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3. L'apparition d'artistes de plus en plus libres.
L’art non officiel est méprisé par le régime car il marque une rupture dans la société
française. C'est d'abord une rupture politique, certains peintres n'adhèrant pas aux idées de
Napoléon III, puis esthétique, sociologique car de nouveaux artistes éloignés de l’aristocratie
apparaissent et enfin « géographique » car, en effet avec la première Révolution Industrielle
les peintres cherchent à s’éloigner des innovations industrielles. L’Art non officiel est
représenté par des peintres bien connus tels que Jean-François Millet, Charles-François
Daubigny, Théodore Rousseau, Auguste Renoir, Camille Corot ou encore Édouard
Manet. Il n’y a pas de critères d’art non officiel à proprement parler mais la plupart des
artistes utilisent l’impressionnisme dans leurs tableaux, même si ce mot n'apparaîtra que sous
la Troisième République. Ils peignent des paysages pour représenter la beauté simple de la
nature et des portraits, souvent de femmes. Beaucoup de peintres peignent également de
manière réaliste, le réalisme étant un courant très important à l'époque. C'est Courbet qui
donne son nom à ce mouvement avec son tableau Un enterrement à Ornans, qui fait l'objet de
nombreuses critiques lors du Salon de 1850. Jean-François Millet est lui aussi un peintre
réaliste. Les artistes réalistes désirent peindre une nature qui n'est pas dévastée par les effets
de la Révolution Industrielle. C'est une volonté que l'on retrouve dans l'école de Barbizon,
dont les maîtres sont Corot, Rousseau et Daubigny. Cette école, située près de Fontainebleau,
prône la peinture en extérieur et donne beaucoup d'importance à la lumière.
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Jean-François Millet, L'Homme à la houe, 1860-1862, huile sur toile, dimensions
80cmx99cm, conservé au Getty Center à Los Angeles
Source : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Jean-Fran%C3%A7ois_Millet_-_L
%27Homme_%C3%A0_la_houe.jpg
Jean-François Millet n'est à l'époque reconnu que pour son tableau Angélus qui
montre la ferveur religieuse des classes les plus modestes. Mais il est avant tout le peintre du
travail, qu'il représente de manière réaliste. Ici, un paysan tient une houe, le dos courbé sous
l'effort et le poids de l'ouvrage. Malgré qu'il soit harassé, il semble attaché à sa terre, ce que
l'on peut voir par ses habits, ses mains et son visage terreux. Ce tableau représente
parfaitement l'art indépendant de par le réalisme qui s'en dégage.
Napoléon III, bien qu'il soit décontenancé face au nouveau courant artistique
émergeant, crée en 1863 le « salon des refusés » afin que les œuvres refusées à l'exposition
au Salon soit tout de même exposées. De nombreuses personnes trouvent le jury du Salon
trop sévère et pensent que beaucoup d'injustices ont été commises. Mais le grand nombre de
tableaux refusés est compréhensible car il y a à l'époque trop de tableaux candidats. Le jury
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doit donc faire preuve de sévérité et impose même un numerus clausus. 450 artistes sont ainsi
accueillis après avoir été refusés au Salon. Le Salon des Refusés est également un moyen
pour les artistes n'ayant pas réussi aux Beaux-Arts de se faire connaître, ne pouvant
effectivement pas exposer leurs œuvres au Salon. La devise de cette exposition est
«Sans jury, ni récompenses», ce qui montre ainsi la liberté dont jouissent les artistes
du Salon. Il y a eu au total quatre expositions : en 1864, 1873, 1875 et 1886 ; la
première exposition ouvre donc un an après l'ouverture du Salon des Refusés. Les
artistes cherchent une reconnaissance officielle pour d'éventuelles commandes
publiques et obtenir une clientèle pour gagner leur vie. Y exposent des artistes connus
comme Monet, Pissaro, Renoir mais aussi Manet avec son tableau Le Déjeuner sur
l'herbe (1863). On y trouve aussi des tableaux réalistes comme la Symphonie en blanc n°1 de
James Whistler (1862). Le salon des refusés est, pour beaucoup d'artistes, une « école
réaliste » ; de nombreux tableaux appartenant à ce mouvement ou s'en rapprochant y sont
exposés, tel l'Autoportrait, la tête légèrement baissée (1861) d'Henri Fantin-Latour, un tableau
réaliste mais en somme assez lugubre.
L'ouverture du salon des refusés montre donc en quelque sorte que le régime prend bel et bien
un tournant libéral.
Henri Fantin-Latour, Autoportrait, la tête légèrement baissée, 1861, huile sur toile,
dimensions 25x21,4cm, conservé à la National Gallery of Art de Washington
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Henri_Fanti-Latour_selfportrait_1861.jpg
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3.3 Un exemple d'artiste indépendant : Camille Corot.
Durant le Second Empire, le pouvoir méprise l'art non officiel, qui continue tout de
même d'évoluer, certes difficilement. Courbet, Millet, Daubigny… en sont les représentants.
Malgré l'académisme triomphant, les artistes indépendants deviennent de plus en plus
populaires auprès du peuple dont Camille Corot. Ce dernier finit par être remarqué par le
public grâce à son talent visible dans ses portraits et ses paysages qu’il peint lors de ses
voyages. Corot devient même la source d’inspiration des impressionnistes, grâce à la
grande expressivité qui se dégage de ses tableaux, notamment de ses portraits.
En dépit du fait que Corot soit un artiste indépendant, ses œuvres figurent dans les collections
privées de Napoléon III et de l’impératrice Eugénie.
Camille Corot, L'Étang de Ville d'Avray, 1865, huile sur toile, dimensions 40 x 61,5 cm,
conservé au Musée des Beaux-Arts d'Agen
Source : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fichier:Camille_Corot_-_L
%27Etang_de_ville_d%27Avray.jpg
Camille Corot, Agar dans le désert, 1835, huile sur toile, dimensions 180,3x270,5 cm,
conservé au Metropolitan Museum of Art
Source : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Agar_dans_le_desert.jpg
Ce tableau est le premier de Corot mais également un des plus grands. L'artiste a peint
une scène religieuse, ce que l'on peut voir à la présence d'un ange volant dans le ciel à
l'arrière-plan. On remarque aussi les deux personnages sur les rochers au premier plan, il
s'agit d'Agar et d'Ismaël, qui sont respectivement la servante et le fils d'Abraham. Le
paysage aride et désertique est la création de Corot mais celui-ci s'est tout de même inspiré
de ses études de la nature.
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4. Analyse de tableaux d’artistes officiel et indépendant.
Alexandre Cabanel, La Naissance de Vénus, 1863, huile sur toile, dimensions 130x225cm,
conservé au Musée d'Orsay
Source : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fichier:Alexandre_Cabanel_-_The_Birth_of_Venus_-
_Google_Art_Project_2.jpg
Édouard Manet, Le Déjeuner sur l’Herbe, 1863, huile sur toile, dimensions 206 x 265 cm,
conservé au Musée d'Orsay
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:%C3%89douard_Manet_-_Le_
%C3%A9jeuner_sur_l%27herbe.jpg
Le Déjeuner sur l’Herbe de Manet est probablement le tableau qui a fait le plus
scandale lors du Second Empire, en effet celui-ci représente une femme nue accompagnée
de deux hommes habillés dont un semble montrer du doigt la femme dénudée en pleine
nature au centre du tableau. Il y a également une autre femme légèrement vêtue en arrière-
plan. La femme dénudée de tout vêtement est la plus marquante du tableau, elle est baignée
dans la lumière et la pâleur de son corps ressort des couleurs sombres présentes dans ce
tableau. Elle est marquée par des plis disgracieux, marquant l’imperfection qui n’a pas sa
place à l’époque. Les hommes font presque partie du décor, étant donné les couleurs sombres
de leurs habits qui ressemblent étonnamment aux couleurs des arbres et de la nature. Le
panier de mets est renversé et apporte une touche de couleur au tableau, il est un élément
appelant au scandale étant donné les vêtements éparpillés, on peut supposer que ceux-ci
appartiennent à la femme nue, cela appelle à la luxure. Cependant, l’arrière-plan qui
comporte la deuxième femme est plus coloré et plus vif que le premier plan car on peut y voir
une source d’eau, laissant à supposer que la femme s’y baigne. Le fait de voir une femme nue
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ne se baignant pas et une femme vêtue se baignant est un paradoxe amusant. Ce tableau a en
effet troublé Napoléon III. On raconte même que son épouse Eugénie l'aurait frappée avec
son éventail. Lors de son exposition, les spectateurs sont pour certains indignés et pour
d'autres, secoués d'un fou rire. En effet, il est inconcevable à cette époque de voir des femmes
dénudées entourées d'hommes habillés dans un environnement champêtre. Aux yeux du
public, ce tableau est considéré comme indécent.
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Conclusion :
Napoléon III, désireux de faire de Paris la capitale mondiale de l’art, s’est impliqué
activement dans la vie culturelle notamment en donnant une grande importance à
l’Académie des Beaux-Arts pour former les artistes et en les soutenant avec des commandes
et des achats d’œuvres. Il a donc participé à la renommée de son époque et de la capitale.
Ainsi, nous avons appris qu'il existait, en plus d'un art officiel, un art indépendant
avec des artistes possédant des convictions politiques différentes de celles du régime en
place. Ces artistes ont évolué en marge de l'art académique, et laissés dans l'ombre par l’État,
ils ont dû se contenter du « salon des refusés » tandis que leurs homologues, partisans de
l'empire, étaient admirés au Salon. La place des artistes officiels étaient donc auprès de la
famille impériale, certains comme Jean-Baptiste Carpeaux en étaient d'ailleurs très
proches, tandis que les artistes indépendants peignent de leur côté au sein de la société,
défendant parfois un courant artistique ou même des idées politiques. Nous avons
également pu voir que les arts occupaient une place très importante au sein de la vie culturelle
du Second Empire, ainsi le marché de l'art s'est beaucoup développé notamment avec la
photographie. Les différentes classes sociales se trouvaient même mélangées lors de
représentations théâtrales.
Enfin, les œuvres réalisées sous le second Empire et leurs artistes ont parfois fait
l'objet de scandales et ont été souvent -violemment ou non- critiqués, entre autres par des
critiques d'art tels Émile Zola ou encore Edmond About. On peut alors se demander quel
rôle ont joué les critiques d'art dans la vie artistique du Second Empire.
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TPE : La fiche de synthèse personnelle par DEBRAY Jadenis
Classe de 1L2
Partenaire de groupe : DEBRAY Ninon
Sujet : « L’art sous le Second Empire »
Les matières concernées : Art et Histoire
Thème : Individuel et Collectif
Problématique :Quelle place occupent les arts/artistes sous le Second Empire ?
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Synthèse personnelle
DEBRAY Ninon
1ère Littéraire 2
Thème : Individuel et collectif
Disciplines concernées : Histoire-géographie et arts plastiques
Sujet : L’art sous le Second Empire
Problématique : Quelle place occupent les arts et les artistes sous le Second Empire ?
Membres du groupe : Jadenis Debray et Ninon Debray
Tout d’abord, j’ai souhaité former un groupe avec Jadenis car je savais que c’est une
amie sur laquelle je peux compter, mais aussi une élève sérieuse. Etant toutes les deux
complices, nous avons pu travailler dans une bonne ambiance. De plus, nos emplois du temps
respectifs étaient similaires, il nous a donc été facile de nous retrouver au CDI pour travailler
sur notre dossier en dehors des heures de TPE.
En ce qui concerne la démarche, nous avons effectué des recherches au CDI pour
trouver de la documentation sur notre sujet. Nous avons trouvé quelques ouvrages qui nous
ont permis de commencer la prise de notes. Nous sommes également allées à la Bibliothèque
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Universitaire du Havre où nous avons trouvé pas moins de cinq livres traitant le sujet de la vie
artistique et culturelle sous le Second Empire. J’ai par la suite trouvé d’autres documents sur
des supports différents, par exemple des émissions de radio. Si nous avions au départ
peur de ne pas trouver assez de documents, les recherches se sont par la suite révélées
fructueuses. Tous ces documents nous ont notamment aidées dans la conception du plan.
Quand il a été temps de rédiger, nous nous sommes réparties le travail. Jadenis a rédigé par
exemple la présentation générale du Second Empire, la partie traitant de la fête impériale, des
académies (Beaux-Arts), des artistes indépendants –notamment le paragraphe sur Camille
Corot- et du « salon des refusés ». J’ai pour ma part rédigé, entre autres, les paragraphes
traitant de Napoléon III, de l’aménagement urbain, des musées et du Salon. Nous avons
décidé, sur le conseil de notre professeure d’histoire-géographie, d’inclure un organigramme
des institutions du Second Empire. J'ai également suggéré de faire l’analyse d’un tableau
réalisé par un artiste officiel et d’un tableau peint par un artiste indépendant. A chaque début
de séance, nous faisions toutes les deux le point sur ce que nous allions rédiger.
Pour finir, les travaux personnels encadrés ont été une expérience très enrichissante
pour moi, même si c’était plutôt stressant pendant les premières séances car nous avions pris
du retard. Nous avons certes rencontré des difficultés en devant changer de sujet, trouver une
nouvelle problématique sans se décourager, mais je reste fière de notre idée et du travail
effectué. Jadenis et moi avons toujours travaillé dans une bonne ambiance, et le fait d’être à
deux était plaisant et motivant. Cela m’a beaucoup apporté car j’ai pu réellement m’investir
sur le long terme dans un travail de groupe. J’ai également découvert comment faire des
recherches documentaires dans une bibliothèque et comment rédiger le dossier, comme par
exemple, savoir éviter le plagiat. Enfin, j’ai acquis une somme de connaissances assez
conséquente sur le sujet des arts sous le Second Empire grâce aux TPE. Nous avons appris
que les artistes officiels se voyaient confier des commandes de l’État tandis que les artistes
indépendants occupaient une place moins privilégiée, cependant ils pouvaient évoluer avec
plus de liberté. Ce fut donc une expérience très intéressante, tant sur le plan culturel que sur le
plan scolaire.
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Références bibliographiques et sitographiques :
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TOURET, Denis. Napoleon III, Section 7. Le second empire : 1852-1870 [en ligne]
http://www.denistouret.fr/conshistoire/1852-1870.html
VERAT Marc. Qu'est-ce que l'art académique ? [en ligne] http://education-
programme.over-blog.com/article-photos-du-pavillon-110814609.html
La constitution du Second Empire [en ligne]
https://image.slidesharecdn.com/clmenceauvilleneuve-160618110658/95/cours-28-
638.jpg?cb=1466248072
MARTIN Guillaume. Le XIXe siècle [en ligne] https://slideplayer.fr/slide/5421746/
LOUVEAU François. Biographie Jean-Baptiste Carpeaux [en ligne]
https://galerietourbillon.com/biographie-jean-baptiste-carpeaux/
LOBSTEIN Dominique. (Page consultée le 24 février 2019). La fête impériale,
Histoire par l'image [en ligne] http://www.histoire-image.org/fr/etudes/fete-imperiale
GIBOUREAU Martine. (Page consultée le 24 février 2019). Napoléon III reçoit les
ambassadeurs siamois, Histoire par l'image [en ligne], http://www.histoire-
image.org/fr/etudes/napoleon-iii-recoit-ambassadeurs-siamois
THIBAUDAT Jean-Pierre. Jean-François Millet, le peintre du labeur, l’ami français
[en ligne] https://blogs.mediapart.fr/jean-pierre-thibaudat/blog/171017/jean-francois-
millet-le-peintre-du-labeur-l-ami-francais
Musée des Beaux-Arts de Rouen, Ville d’Avray, l’étang au bouleau devant les villas
[en ligne] http://mbarouen.fr/fr/oeuvres/ville-d-avray-l-etang-au-bouleau-devant-
les-villas
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Glossaire :
• Loi de sûreté générale : exécuter sans procès toute personne ayant subit une
condamnation politique
• Plébiscite : vote direct du peuple par lequel il investit une personne du pouvoir de
diriger l’État
• Pièce de féerie : pièce dans laquelle les décorations et effets sont mis en avant
• Scènes de genre : scènes de caractère anecdotique, familier, intime ou populaire,
définition de L'Encyclopédie Larousse en ligne
• Vaudeville : Comédie légère fondée sur l'intrigue et le quiproquo, définition du
Larousse
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