Fin XIXème, début du XXème siècle, les Arméniens, de confession chrétienne, vivant au
nord et à l’est de l’empire ottoman, principalement de confession musulmane, émettent le
souhait d’obtenir leur indépendance. Dénonçant le paiement de lourds impôts et prenant conscience de l’inégalité de leurs droits face aux autres citoyens ottomans, ils souhaitent des réformes et la modernisation des institutions . Désirant préserver l’unité, mais également les territoires, l’empire Ottaman s’y opposera violemment (Massacres). Lors de la PGM, l’empire Ottman ayant subi une défaite militaire face à la Russie, tient pour responsable, les Arméniens, alors occupant du territoire entre les deux forces (Ottomane/Russe), leur reprochant d’avoir pactisé avec les Russes. Cette situation aboutira à un génocides du peuple Arménien par les Ottomans, tuant ainsi les trois quart de ce peuple, soit 1,2 millions de personnes ( hommes, femmes et enfants), dans d’atroces conditions, tels que des déportations jusqu’au désert de Syrie, faisant de nombreux morts de soif, de fatigue ou de faim et fusillant ou massacrant les autres.