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GENERALITES
1
1 - Alimentation triphasée
Tensions Tensions
simples composées
2
1-a : Tensions simples
v1 (t ) V 2 sin t
Equations horaires : 2
v2 (t ) V 2 sin t
3
2
v3 (t ) V 2 sin t
3
3
Triphasé équilibré direct : Vi 0
Vecteurs de Fresnel :
V1 V2 V3 V
V / V V V3 / V1 2
1 2 2 / V3 3 4
1-b : Tensions composées
Vecteurs de Fresnel
pour un système
équilibré direct
5
u12 U 2 sin( t )
6
Equations horaires : u23 U 2 sin( t )
2
7
u31 U 2 sin( t )
6
6
1-c : Relation entre U et V
U V 3
7
1-d : Récepteur triphasé équilibré
ii : courants de ligne
ji : courants dans les charges ou de phase
8
1-d : Récepteur étoile
Tensions et courants (récepteur étoile)
Ii Ji 9
Puissances (récepteur étoile)
On pose v ,i Z
cos facteur de puissance
3 2
PJ RI avec R = 2r
2
11
1-e : Récepteur triangle
Schémas électriques
12
Vecteurs de Fresnel (récepteur triangle)
IJ 3
13
Puissances (récepteur triangle)
On pose u , j Z
facteur de puissance
cos
14
Pertes par effet Joule (récepteur triangle)
pour les 3 phases
3 2
PJ RI
2
avec R = 2r/3
15
Résumé :
Relation entre U et V U V 3 U V 3
Déphasage
I,V
J ,U
Puissance active P 3VI cos P 3UJ cos
P 3UI cos P 3UI cos
Pertes Joule 3 2 3 2
P 3rI 2 RI P 3rJ 2 RI
2 2
Résistance équivalente R 2r 2
R r
3
Puissance réactive Q 3UIsin Q 3UIsin
Puissance apparente S 3UI S 3UI
Facteur de puissance cos cos
16
CIRCUIT MAGNETIQUE
C’est quoi le magnétisme?
• Phénomène d’interaction à distance
• Force invisible qui attire ou repousse
• Il existe de façon naturelle autour de la
magnétite :
– l’oxyde de fer Fe3O4
– c’est l’aimant naturel et si on le frotte sur de
l’acier, celui-ci acquiert les mêmes propriétés.
• Les aimants attirent le fer, le nickel, le cobalt
et le chrome.
17
Champ magnétique
lignes de
champ magnétique
S N
18
Intensité du champ magnétique
• C’est une force qui s’exerce sur une masse
magnétique en un point du champ.
• L’influence du champ varie d’un point à
l’autre du champ.
• L’intensité se mesure en oersted (Oe) du
physicien danois Oersted (l777-1851)
P
S N
19
Pôles
• Ils se situent aux extrémités d’un aimant
• Le pôle attiré vers le nord terrestre est un pôle
nord.
• Le pôle attiré vers le sud terrestre est un pôle
sud.
• Les lignes de champ sortent du pôle nord et
entrent par le pôle sud d’un aimant.
S N
20
Aiguille d ’une boussole
S N
S N21
La terre est un gros aimant
Attraction
S N S N
Répulsion
S N N S
23
Lignes de champ
Lorsque les pôles opposés d'un aimant sont rapprochés, les lignes de champ
s'épousent et les aimants s'attirent ensemble.
Lorsque les mêmes pôles d'un aimant sont rapprochés, les lignes de champ
s'éloignent les unes des autres et les aimants se repoussent mutuellement.
24
25
Exemples d’application
26
Effet magnétique du courant
• Un courant électrique crée autour de lui un
champ magnétique. (Oersted 1820)
• Il agit donc comme un aimant.
• L’aiguille d’une boussole peut nous indiquer le
sens des lignes de champ produites par le
courant qui passe dans un fil.
27
Courant et champ magnétique
Rappel:
Les lignes
entrent par le sud
et sortent du
nord
30
Boucle
• Si un fil parcouru par un courant est tourné en
forme de boucle…
31
Boucle
• Si un fil parcouru par un courant est tourné en
forme de boucle…
• Les lignes de champ vont entrer par une face
de la boucle (pôle Nord) et sortir par l’autre
(pôle Sud).
32
Visualisation du champ magnétique
33
Bobine
• Si nous enroulons un fil, nous obtenons une
bobine formée de plusieurs boucles.
• Une bobine enroulée régulièrement s’appelle
un solénoïde.
34
Champ magnétique dans une bobine
Les lignes de champ de chacune des boucles s’additionnent
35
Électro-aimant
• Un solénoïde parcouru par un courant devient
un électro-aimant.
• Il se comporte comme un aimant.
• Les lignes de champ entrent par le pôle sud et
sortent du pôle nord.
36
Identification des pôles d’un électro-aimant
37
38
LES SOURCES DU CHAMP
MAGNETIQUE
Un champ magnétique est créé par une distribution
de courants électriques.
Intensité du champ magnétique crée par Intensité du champ magnétique crée par
un conducteur rectiligne : un solénoïde :
B
0I B
0NI
2 r l 39
QUELQUES VALEURS NUMERIQUES :
41
LES MATERIAUX
FERROMAGNETIQUES.
Les matériaux ferromagnétiques sont des alliages de fer de
nickel ou de cobalt.
Dans le cas des machines de l’électrotechnique, on utilise de
l’acier ou de la fonte (alliage de fer et de carbone).
42
PROPRIETES DES MATERIAUX
MAGNETIQUES.
Sous l’effet du champ magnétique, une pièce ferromagnétique
s’aimante, elle se comporte alors comme un aimant et induit un
nouveau champ magnétique qui se rajoute au champ initial.
43
PROPRIETES DES MATERIAUX
MAGNETIQUES.
On considère un
bobinage torique :
45
CHAMP MAGNETIQUE.
Dans un matériau NI
ferromagnétique : B 400 à 4000 0
l
46
COURBE DE PREMIERE
AIMANTATION :
Zone linéaire (entre O et A) : pour des
B
faibles valeurs de l’excitation
magnétique, le champ magnétique
A
augmente proportionnellement à
l’excitation magnétique.
48
HYSTERESIS MAGNETIQUE :
49
CONSEQUENCE DE
L’HYSTERESIS MAGNETIQUE.
Le parcours du cycle d’hystéresis implique un échauffement du
matériau et donc des pertes de puissances. C’est pertes sont
appelées pertes par hystérésis. Elles sont d’autant plus fortes que le
l’aire du cycle d’hystérésis est importante.
50
Pertes par hystérésis
Pour un cycle complet:
On définit une surface dans le
plan B-H, appelée: courbe
d’hystérésis
51
Pertes par courant induit
(courant de Foucault)
52
MATERIAUX MAGNETIQUES DURS.
MATERIAUX MAGNETIQUES DOUX.
Les matériaux magnétiques durs
(Acier) se désaimante difficilement, on
les utilisera pour fabriquer des aimants
permanents.
Les matériaux magnétiques doux (Fer)
se désaimante facilement et seront siège
de pertes par hystérésis faibles, on les
utilisera pour construire les circuits
magnétiques des machines de
l’électrotechnique.
53
FORCE MAGNETOMOTRICE
54
55
56
57
deux culasses (2L)
A1 A2 A3
(1) (3)
e air
= ’+ ’’
(fer) (3)
A’1 A’2 A’3
Figure (4)
58
Exemple 1
59
60
Exemple : 2 avec entrefer
61
62
63
Caractéristique B (H)
64
65
66
1. Champ magnétique créé par un courant
I
•l'aiguille de la boussole s'oriente
toujours
j perpendiculairement
di l i au sens
de passage du courant S
• Phénomène remarqué pour la
première fois en 1819 par le physicien
Hans Christian Oersted
• On peut
pe t déterminer le sens des lignes de force
à l'aide d'une boussole, mais il est plus simple de
Figure 3: Règle de la main droite. Si l'on
retenir la règle illustrée à la Fig. 3, appelée règle tient le conducteur dans la main droite, le
d la
de l maini droite
d i pouce étant orienté dans le sens du courant,
les doigts pointeront dans le sens du flux
2 .
3. Champ crée par une bobine
• Lorsque une bobine est parcourue par un courant,
courant
elle produit le même champ qu'une série de spires
indépendantes parcourues par le même courant.
• À l'intérieur
l'i té i d la
de l bobine,
b bi l lignes
les li d force
de f sontt
parallèles à son axe
• À l'extérieur, elles sont distribuées exactement
comme celles d'un barreau aimanté. Figure 4 : Champ magnétique
• Comme pour le barreau aimanté, on appelle pôle créé par une bobine.
nord l'extrémité de la bobine p par laquelle
q sortent les
lignes de champ magnétique force, et pôle sud
l'extrémité par laquelle elles rentrent.
On imagine ququ'on
on tient la bobine de la main droite de
telle sorte que les doigts soient dirigés dans le sens
du courant circulant dans les spires, le pouce pointera Figure 5 : Méthode simple
vers le pôle nord de la bobine.
bobine ppour trouver le ppôle nord
d'une bobine.
3
Flux du vecteur B à travers une spire
+
B
le flux du vecteur B à travers une spire de surface S
r rr r r
S Φ (B) spire = B.S = B.S.Cos (S, B)
4
Loi de Faraday-Henry Aspect expérimental
B
B
la source de champ le conducteur
(aimant) (la bobine)
Inducteur Induit
Déplacement relatif
aimant ↔ bobine
A
Apparition
iti d ’un
’ courantt iinduit
d it
r circuit fermé
Si Φ (B) var ie ⇒ fem ⇒ ⎯⎯ ⎯ ⎯⎯→ courant induit
r r r
Φ (B) = N.B.S.Cos (S, B)
e=−
dΦ
dt
d
=−
d
ddt
[ r r
N.B.S.Cos(S, B) ]
une fem si • N varie
Apparition d ’une
• B varie
• Srvarie
r
• (S, B) varie 6
Loi
oi de Lenz
e z (1834)
( 834)
• Elle permet de déterminer le sens du courant induit
• Le sens du courant induit est tel que, par ses effets,
il s’oppose à la cause lui ayant donné naissance.
B
Bi
7
Induction mutuelle
Inducteur Induit
bobine 1 bobine 2
E
• La bobine 1 est parcourue par un courant
• Elle crée un champ magnétique
• Si le flux de ce champ à travers la bobine 2 voisine varie
• ⇒ création d’une fem dans la bobine 2
– il dépend • de
d lla forme
f
• de la position relative des deux circuits
• du
d milieu
ili dans
d lequel
l l ils
il se trouvent
t t di1
e 2 = −M
dt
9
Fem d ’auto-induction di
N e = −L
Pour un solénoïde μ.
l
.i dt
dΦ d d ⎡ N ⎤ ⎛ μ.N 2 .S ⎞ di di
e =− = − (N.B.S) = − ⎢ N.μ. .i.S⎥ = −⎜ ⎜ ⎟
⎟ = −L
dt dt dt ⎣ l ⎦ ⎝ l ⎠ dt dt
r r r N 2 .S
Φ (B) = N.B.S.Cos (S, B) L=μ
l
avec L: inductance de la bobine
• s’exprime
’ i en H dans
d SI
• dépend de la géométrie de la bobine
• du
d milieu
ili dans
d lequel
l l elle
ll se trouve.
t
• L est fonction de i en présence d’un noyau
10
Application - Transformateur
primaire secondaire
n1 spires n2 spires
i1 B i2
dΦ
dΦ d
e1 e=− = − [N.B.S]
e2 dt dt
e 2 n 2 i1
≈ ≈
e1 n1 i 2
Un transformateur ne fonctionne qu’en
qu en régime variable
11
Chapitre 3
Le transformateur monophasé
Plan de cours
1. définition
2. Symboles
3. Constitution
7 Rendement du transformateur
7.
1
1. Définition
1
Un transformateur est un convertisseur d’énergie électrique AC/AC
permettant la modification de certaines grandeurs ( tension, courant) sans
cchanger
a ge leur
eu fréquence.
éque ce
2. Symboles
3. Constitution
¾ Circuit magnétique
Des enroulements
primaire
secondaire
2
3.1. le circuit magnétique
Le circuit magnétique d'un transformateur permet de
canaliser
li l flux
le fl produit
d it par l'enroulement
l' l t primaire.
i i Il estt
formé de tôles feuilletées et isolées les unes des autres
afin de réduire l'échauffement par courant de Foucault
3
3.2. les enroulements (circuit électrique)
Il comporte essentiellement ll'enroulement
enroulement primaire
primaire,
l'enroulement secondaire et leurs isolations.
4
¾Bobinage mixte : car il permet
d'éviter les très fortes différences de
potentiel entre les spires d'extrémité de
2 couches successives. On réalise des
bobines plates qui sont montées en
série les unes avec les autres
(utilisation HT et THT)).
5
¾ Bobinage alterné en galettes: Les
galettes HT et BT sont alternées,
l'empilage est terminé par les galettes BT
(car c'est facile de les isoler du circuit
magnétique).
6
4. Etude du transformateur à vide i10
Φf10
On suppose que:
U20
L’enroulement
L enroulement est alimentée par la tension U1 et elle U1
est parcourue par le courant i1. cet enroulement Φ’10
possède N1 spires et a une résistance r1 Φ10
Mise en éq
équation
ation d
du circ
circuit
it primaire
'
dφ10 dφ f 10 dφ (2)
U 1 = r1 .i10 + n1 . = r1 .i10 + n1 . + n1 . 10
dt dt dt
7
φ f 10
On définit l’inductance de fuite l1 par: l 1 = n1. (3)
i10
di100
L’équation
L équation (2) devient: U1 = r1.i10 + l 1. + e1 (4)
dt
dφ10
Avec : e1 = n1. ((5))
dt
d φ 10
e 20 = n 2 . (6)
r dt
E1 n1
r =
E2 n2 8
On suppose que les courants
courants, les tensions et les flux sont sinusoidaux
sinusoidaux,
l’équation (4) peut se mettre sous forme complexe:
r r r r
⎧⎪U1 = r1.I10 + j.l 1ω.I10 + E1 (7)
⎨r r
⎪⎩U 20 = E 2
r
E1 n1
Avec : r =
E2 n 2
r
r r1.I10
Diagramme vectoriel
U1 r
j.lω I10
r
r ϕ10 E1
I10
9
5 Etude du transformateur en charge
5. Φ i2
i1 Φ’1
Φf1 Φf2 Φ’2
On définit :
U2
¾ le flux total Φ
Φ’1 créé par le courant i1 U1
¾ le flux total Φ’2 créé par le courant i2
¾ le flux de fuite Φf1 Φ1 Φ2
¾ le flux de fuite Φf2
¾ le flux Φ1 créé par l’enroulement 1 et qui traverse l’enroulement 2
¾ le flux Φ2 créé par l’enroulement 2 et qui traverse l’enroulement 1
¾ le flux utile Φ dans le circuit magnétique
¾ le flux réel Φ1r dans l’enroulement 1
¾ le flux réel Φ2r dans l’enroulement 2
dφ1r dφ dφ f 1 di (9)
U 1 = r1.i1 + n1. = r1.i1 + n1. + n1. = r1.i1 + e1 + l 1 1
dt dt dt dt
dφ
Avec : e1 = n1.
dt
Mise en équation du circuit secondaire
dφ 2 r dφ dφ (10)
n 2. = n 2 . − n 2 . f 2 = r2 .i 2 + U 2
dt dt dt
S h t que :
Sachant dφ
e2 = n 2.
dt
φf 2 di
n 2. = l1 2
dt dt
di 2
e 2 = r2 .i 2 + l 2 + U2 (11)
dt 11
r r r r
sous forme complexe: ⎧⎪U1 = r1.I1 + j.l 1ω.I1 + E1
⎨r r r r ((12))
⎪⎩E 2 = r2 .I2 + j.l 2 ω.I2 + U 2
r
E1 n1
Avec : r = r
E2 n 2 r1.I1
r r
U1 j.l 1ω I1
Diagramme vectoriel r
r E1
E2 r
r r j.l 2 ω I2
ϕ2
ϕ1
U2 r2 .I2
r r
I2 I1
12
Premier schéma équivalent r1 x1 x2 r2 i 2
i1
U1 E1 E2 U2
Avec :
r r r r
i1 r1 x1 x2 r2 i 2 ⎧⎪U1 = r1.I1 + j.x1.I1 + E1
⎨r r r r
i10 ⎪⎩E 2 = r2 .I2 + j.x 2 .I2 + U 2
U1 Xm R f E1 E2 U2 r
⎧ n1 E1
⎪ = s
⎨ n2 E 2
⎪ r r r
⎩n1.I10 ≈ n1.I1 − n2 .I 2 13
6. Etude du transformateur avec l’hypothèse de Kapp
L hypothèse de Kapp consiste à négliger le courant primaire à vide i10
L’hypothèse
devant le courant i1 en charge donc:
r r
n1.I1 = n 2 .I2
la branche (Rf , Xm) sera éliminée du schéma équivalent
i1 r1 x1 x2 r2 i 2
U1 E1 E2 U2
Mise en équation
r r r r
On a : U1 = r1.I1 + j.x1.I1 + E1 (13)
p p
On multiplie par ((n2/n1)
⎛ n2 ⎞ r ⎛ n2 ⎞ r ⎛ n2 ⎞ r ⎛ n2 ⎞ r
⎜⎜ ⎟⎟.U1 = ⎜⎜ ⎟⎟.r1.I1 + j.x1.⎜⎜ ⎟⎟.I1 + ⎜⎜ ⎟⎟.E1 (14)
⎝ n1 ⎠ ⎝ n1 ⎠ ⎝ n1 ⎠ ⎝ n1 ⎠
14
⎧r n2 r
Sachant que : ⎪U 20 = ..U U1
⎪ n 1
⎪⎪ r n2 r
⎨ E2 = .E1 ((15))
⎪ n1
⎪ r n2 r
⎪ I1 = .I 2
⎪⎩ n1
2
r r ⎛ n2 ⎞ r
donc : U 20 = E 2 + ⎜⎜ ⎟⎟ .(r1 + j.x1 ).I2 . (16)
⎝ n1 ⎠
r r r r
O a également
On é l t: E 2 = r2 .I2 + j.x 2 .I2 + U 2 (17)
En substituant l’équation
q ((16)) dans ((17),
), on obtient :
r r ⎛⎜ ⎛ n2 ⎞ ⎞⎟ r
2 ⎛ ⎛ ⎞
2 ⎞r
j x2 + ⎜⎜ ⎟⎟ .x1 ⎟.I 2
⎜ n2
U 20 = U 2 + r2 + ⎜⎜ ⎟⎟ .r1 .I 2 + (18)
⎜ n1 ⎠ ⎟ ⎜ ⎟
⎝ ⎝ ⎠ ⎝ ⎝ n1 ⎠
⎠
15
⎧ ⎛ n2 ⎞
2
⎪R 2 = r2 + ⎜ ⎟ .r1
On pose ⎪⎪ ⎜n ⎟
⎝ 1⎠
⎨ 2
(19)
⎪ ⎛ n2 ⎞
⎪X 2 = x 2 + ⎜⎜ ⎟⎟ .x1
⎪⎩ ⎝ n1 ⎠
Avec:
¾ X2 la
l réactance
é t ttotale
t l ramenée
é au secondaire
d i
r r r
Ainsi l’équation (18) devient: U 20 = (R 2 + j.X 2 ). I2 + U 2 (20)
P2
η= (23)
P1
P2
η=
(P + ∑ pertes)
2
(24)
Les pertes sont:
¾ pertes
t magnétiques
éti ( pertes
t fer)
f ) dans
d le
l circuit
i it magnétique
éti
et secondaire
18
7.1. les pertes magnétiques (pertes fer) B
Les pertes dans le fer dépendent du champ magnétique
maximal et de la fréquence. Si la tension U1 est W
constante, elles sont indépendantes de la charge.
Pj1 = R1.I12
(25)
Pj 2 = R2 .I 22
9 Pour
P augmenter
t lel rendement
d t du
d transformateur,
t f t il faut
f t réduire
éd i les
l pertes
t fer.
f
I10 P10
8.1. Essai à vide A W
Source
de tension U1 V V
U 20
U1
Le rapport de transformation à vide m= (25)
U 20
Le courant I10 est faible, ce qui rend les pertes joules (r1.I²1) négligeable devant les
pertes fer donc: P10=Pfer
p
U12
La résistance Rf Rf = (26)
P10
U12
Xm = (27)
La réactance de magnétisation Xm
(U1.I10 ) 2
− P102
21
8.2. Essai en court circuit
Pour effectuer cet essai, on utilise un auto-transformateur comme source de
tension variable, permettant de réduire la tension primaire de telle sorte à ne pas
dépasser le courant nominale du transformateur
I1cc P1cc
A W
Source
de tension U1cc V A
variable I 2cc
La tension U1cc est faible, ce qui rend les pertes fer négligeable devant les pertes
jjoules donc : P1cc=Pj
P1cc
La résistance R2 R2 = (28)
I 22cc
2
⎛ U ⎞ (29)
La réactance X2 X 2 = ⎜⎜ 1cc ⎟⎟ − R 22
⎝ m.I 2cc ⎠
Avec : R 1 = m 2 .R 2 et X1 = m 2 .X 2 22
Chapitre 4
Le transformateur triphasé
Plan de cours
1 Constitution
1. C i i
2. Couplage des enroulements
3 Rapport
3. R tdde ttransformation
f ti
4. L’indice horaire
5 Groupes de couplage
5.
6. Schéma monophasé équivalent
7 Couplage en parallèle des transformateur triphasés
7.
8. Essais de transformateur triphasé
1. Constitution
1
¾ Les transformateurs triphasés peuvent être réalisés à partir de trois unités
monophasées dont les circuits magnétiques sont distincts et à flux libres.
Etoile
A B C
Ti
Triangle
l
A B C
Zigzag
Le couplage zig-zag est obtenu de la manière suivante:
pour réaliser chaque phase, on met en série deux demi-bobines prises sur
des noyaux différents et connectées en sens inverse
Les trois extrémités libres sont réunies et forment le neutre, les trois autres
constituent les bornes.
neutre
n/2
n
VA
A B C
VA VB VC n1 VC VB
N
Va n
a b c
Va1
Vb1 Va Va1
Vc1
VC VB
Va2
2.1. Relation entre valeur efficace de la tension entre un couplage
p g étoile et un couplage
p g zig-zag
g g
Soit V’2 la tension d’une phase si les six demi bobines étaient en série sur la même
colonne Chaque demi bobine aura donc une tension V’
colonne. V 2/2
Va
Va1
π/6
Donc: à égalité de poids de cuivre, un
couplage zig-zag donne une tension 3
plus faible qu’un
qu un couplage étoile 2
VC VB
2.2. Choix de couplage
p g
2. Il est intéressant, coté haute tension, de disposer d’un couplage ayant un neutre et
de mettre ce dernier à la terre avec les pièces métalliques
E conséquence,
En é on ttrouve souventt les
l couplages
l :Y
Y-D,
D YY-Z,
Z D-Y,
D Y Z-Y
ZY
3. Rapport de transformation
Il est défini comme étant le rapport des tensions entre phases à vide :
U AB0
m=
U ab 0
Remarque:
q Contrairement au cas du transformateur monophasé,
p , m est
généralement différent du rapport des nombres de spires :
n1 V
= 10
n2 V 20
où V10 et V20 désignent les tensions à vide aux bornes des enroulements respectifs.
3.1.
3 1 Exemples UAB0
A
¾ Couplage étoile triangle
B C
VA0 n1
Uab0
U 3VA0 n a b c
m = AB0 = = 3 1
Uab0 Va0 n2 Va0 n2
N
⎧ VA0 n1 n V
⎪V = ⇒ V a 10 = 2 A 0 Va
⎪ a 10 ⎛n2 ⎞ 2n 1 n
⎜⎜ ⎟⎟
⎪⎪ ⎝ 2 ⎠ a b c
sachant que: ⎨
⎪ V B0 = n 1 ⇒ V n 2 V B0 Va1 Vb1 Vc1 n2/2
b 10 =
⎪ V b 10 ⎛n2 ⎞ 2n 1
⎪ ⎜⎜ ⎟⎟
⎪⎩ ⎝ 2 ⎠
0 0 0
A A A
a c b
30°
c b a
9 3 9 39 270° 3
150°
150
C C C
B B B
b a c
6 6 6
L’indice horaire =1 L’indice horaire =5 L’indice horaire =9
Trois indices différents de ±4 peuvent être obtenus pour un même couplage par
simple permutation des phases
phases.
Si nous inversons les sens d'enroulement d'un des bobinages HT ou BT, les
tensions correspondantes sont déphasées de 180° donc de 6 h; l'indice augmente
donc de 6. Nous passons du g groupe I au g
groupe II ou du g
groupe III au g
groupe IV en
inversant les bobines primaires ou secondaires, sans modifier le couplage.
Notons que seuls les couplages étoile - triangle et étoile - zigzag peuvent donner
des indices impairs donc des couplages dans les groupes III et IV.
6. Schéma monophasé équivalent
(m, θ) X2 R2
VA A a
Va
B
b
C
c
(Ru, Xm)
( θ)
(m, X2 R2
I1 I’2 I2
VA A a
Va
Va0
(Ru, Xm)
VA I 2
Le transformateur a un rapport de transformation m tel que : m= =
Va 0 I '2
r V
Va 0 = A .e − jϑ
Il introduit un déphasage θ tel que: r m
I2 = m.I '2 .e − jϑ
7. Couplage en parallèle des transformateur triphasés
T1
Nous couplons en parallèle les primaires des
A1 a1
deux transformateurs T1 et T2 en reliant les
bornes homologues A1 et A2 , B1 et B2, C1 et C2 B1 b1
C1 c1
T2
Pour p
pouvoir coupler
p en p parallèle les bornes
A2 a2
secondaires, les tensions secondaires
doivent être égales en module et en phase pour B2 b2
les trois bobinages. Cela est possible si: C2 c2
N.B. Cette deuxième condition peut être rendue moins rigoureuse en acceptant une permutation des bornes
secondaires (ou primaires) d'un des transformateurs.
transformateurs Une permutation de bornes change l'indice horaire mais
pas le groupe de couplage; pour obtenir deux indices horaires identiques en permutant les bornes d'un
transformateur, il est donc nécessaire que les deux transformateurs appartiennent au même groupe de
couplage.
Pour rechercher les bornes homologues à coupler,
nous faisons le montage suivant:
T1
A1 a1
B1 b1
C1 c1
T2
V1
A2 a2
B2 b2 V2
C2 c2
Ayant couplé les bornes a1 et a2, les tensions secondaires seront identiques si les
deux voltmètres V1 et V2 indiquent simultanément une tension nulle; si ce n'est pas
le cas,
cas nous essayons de permuter les bornes primaires de T2 pour obtenir ce
résultat. Si aucune permutation ne donne des tension nulles, T1 et T2
n'appartiennent pas au même groupe donc ne peuvent pas être couplés en
parallèle.
parallèle
8. Essais de transformateur triphasé
triphasée
U12
Rf =
P10
U12
Xm =
⎜
⎝
(
⎛ 3U .I
1 10 ) −P
2 2 ⎞
10 ⎟
⎠
8.2. Essai en court circuit
P1cc
Source W
de tension
U1cc V A I 2cc
T
Triphasée
variable
P1cc
R2 =
3.I 22cc m est le rapport de transformation
⎛⎛ ⎞
2 ⎞
⎜ ⎜ U1cc ⎟ ⎟
X2 = ⎜ − R 22 ⎟
⎜ ⎜⎝ 3.m.I 2cc ⎟⎠ ⎟
⎝ ⎠
Chapitre V
1
1. Introduction
Moteur
Énergie Énergie
électrique Mécanique
générateur
2
2. Les différents constituants
3
2.1. l’inducteur
L’inducteur est la partie fixe de la machine, son rôle est de créer un champ
magnétique fixe dans l’espace.
Noyau Autour desquels se trouvent
les bobines inductrices, ils
polaire sont en acier coulé
..
..
Bobine ..
Entrefer
Culasse
Pièce polaire
Ou épanouissement polaire En fonte ou en acier, elle
forme la partie extérieur de la
Élargit la section d’entrée du machine
flux dans l’entrefer
4
5
2.2. l’induit
L’induit est la partie tournante de la machine,
pour lequel on distingue les éléments:
2.2.1. Armature
Elle est faite de tôles en fer doux et montée sur un arbre. Elle
reçoit l'ensemble des conducteurs qui coupent le flux
magnétique.
Un certain nombre de conducteurs, regroupés en spires,
forment une bobine. L‘armature de l’induit renferme plusieurs
bobines placées dans des encoches.
2.2.2. Collecteur
Le collecteur est un ensemble de lames de cuivre isolées les unes des autres par des feuilles
de mica. Ces lames sont montées sur l'arbre de la machine, mais isolées de ce dernier.
2.2.3. Balais
Les balais, ou frotteurs, sont fixes et
appuient sur le collecteur pour assurer
la transmission de l'énergie entre la
machine et le circuit extérieur. Ils sont
maintenus par des porte-balais dans
lesquels des ressorts viennent
maintenir une pression 6
7
8
9
10
Constitution
11
12
Partie I: fonctionnement génératrice de la MCC
3.Principe de création d’une FEM induite
z
Soit un conducteur de longueur L en
mouvement à vitesse V dans un champ
y
La spire comporte un conducteur aller sous le pôle sud qui génère une f.e.m. +e’ et
un retour sous le pôle Nord qui fournit –e’ car la vitesse est opposée à celle sous
l’autre pôle. L’association en série ajoute les deux f.e.m.
15
Chaque conducteur actif coupe le flux Φ
lorsqu’il effectue un demi-tour. (On peut
aussi dire qu’il est soumis à une variation
de flux Φ.)
Pour une spire la fem est double puisque les conducteurs d’une même
spire sont opposés.
16
La fem totale est donc :
17
La représentation temporelle de la tension induite est représentée par la figure:
Remarques
1. La tension est disponible aux bornes d’une spire mobile, mais le besoin
apparaît sur la partie fixe. Il faut donc trouver un moyen d’effectuer le
transfert par un contact glissant ;
19
B1
B1
B2 B2
20
Dynamo de Gramme
max
2
max
2
21
Bobinage de l’induit type imbriqué
21 4
19
6
2
23
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24
N S N S
23
2
19 4
a b c d e f g h i j k L
+ - + -
22
+ -
Bobinage de l’induit type ondulé
4
21
19 6
23 2
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24
22
N S N S
1
18
5
24 3
7
20
a b c d e f g h i j k L
+ - + +
23
+ -
Symbole de la machine à CC
Excitation
induit
(inducteur)
MCC
Schéma équivalent
I
>
>
Ue > Ri
U >
E
24
La réaction magnétique de l'induit
E 0 K. max 0 .
E K. max . K. max 0 . E 0 K..
Δ réduction du flux due à la réaction magnétique de l’induit
Couple électromagnétique
Si l’induit présente une f.é.m. E et s’il est parcouru par le courant I, il reçoit une
puissance électromagnétique
A partir du principe de conversion d’énergie, on peur écrire: E.I C e .
E.I p.n
D’où: Ce . max .I K. max .I
a .2
26
Le couple est proportionnel au courant de l’induit
Mode d’excitation de la génératrice à courant continu
Excitation séparée
Excitation shunt (parallèle)
Excitation série
Excitation composée
I
Rhéostat d’excitation
J
vvvvv
MCC U
Ue
28
Caractéristique à vide
La caractéristique à vide consiste à tracer la variation de la f.e.m induite E en
fonction du courant d’excitation J.
29
La courbe obtenue s'appelle «
caractéristique à vide » de la machine à
courant continu
Jn J (A)
On distingue trois zone :
de 0 à A : la courbe est linéaire passant par 0. La fem augmente proportionnellement
au courant d'excitation. L'aimantation n'est pas maximale, il est possible de
l'augmenter en augmentant le courant d'excitation.
de A à B : cette zone s'appelle le « coude de saturation ». La fem est pratiquement
maximale pour un courant d'excitation relativement faible. C'est la zone qui correspond
à la meilleur utilisation du circuit magnétique. Le constructeur choisira de prendre le
courant d'excitation
30
Après B : le circuit magnétique est saturé. La fem n'augmente plus que très
faiblement avec le courant d'excitation. Cette zone est à éviter car la consommation
de courant est trop importante pour un faible gain sur la valeur de la fem
J(A)
31
Caractéristique en charge à Ω constante et J constant
U
I
A
A ΔU
J A1
E1 Charge
résistive
MCC V U variable
E2
A2
I
I
32
• La résistance du bobinage provoque une légère chute de tension ohmique
dans l’induit : R.I
• Le courant qui circule dans l’induit créé un flux indésirable de sorte que le
flux total en charge: Φ Charge(Ie, I) < ΦVide(Ie). Cela se traduit par une chute de
tension supplémentaire : c’est la réaction magnétique d’induit.
33
Génératrice à excitation shunt (en dérivation)
vvvvv
Rhéostat
d’excitation MCC V E
E1 E2 A2
ΔU
I
Par rapport à la génératrice à excitation séparée, la tension U diminue beaucoup
plus vite en fonction du courant pour la génératrice shunt.
Car on J=U/re si U alors J
34
Réversibilité
A flux Φ constant, E ne dépend que de Ω et I ne dépend que de Cem.
La f.é.m. de la machine et l’intensité du courant dans l’induit sont deux
grandeurs indépendantes. On peut donc donner le signe souhaité au
produit E.I.
La machine peut donc indifféremment fonctionner en moteur (Pem>0) ou
en génératrice (Pem<0).
35
Les différentes pertes
F IL B
F Force en Newtons
B Induction magnétique en teslas
I Le courant dans le conducteur en ampères
L Longueur du conducteur en mètres
37
Lorsque l'on place une spire parcourue par un
courant dans un champ magnétique, il
apparaît un couple de forces. Ce couple de
forces crée un couple de rotation qui fait tourner
la spire.
39
Démarrage du moteur
Surintensité de démarrage (exemple)
Soient :
Tdc le couple de démarrage imposé par la charge (N.m);
Td le couple de démarrage du moteur (N.m);
Id le courant de démarrage (A);
Un =240 V la tension d’alimentation nominale de l’induit ;
In = 20 A le courant nominal dans l’induit ;
R=1 Ω la résistance de l’induit.
Au démarrage :
Au démarrage en charge :
il faut que Td > Tdc il faut donc un courant de décollage
41
Fonctionnement à vide
A vide la seule puissance absorbée sert à compenser les pertes. La puissance
utile est nulle.
et finalement
Fonctionnement en charge
Exprimons la vitesse de rotation en fonction de la tension d’alimentation :
La vitesse dépend de :
- la tension d’alimentation U ;
- l’intensité du courant I imposée par le moment du couple résistant.
42
U reste tout de même grand devant R.I.
En conséquence la vitesse de rotation est
essentiellement fixée par la tension
d’alimentation U et varie très peu en fonction du
courant, c’est-à-dire de la charge.
43
Mode de fonctionnement usuel
Conclusion :
44
Point de fonctionnement
Une charge oppose au moteur un couple résistant Tr. Pour que le moteur
puisse entraîner cette charge, le moteur doit fournir un couple utile Tu de
telle sorte que :
45
Rappel des équations pour le fonctionnement moteur I
Équation des tensions U E R i .I
>
>
Le couple électromagnétique Ce K. max .I Ue > Ri
U >
E
Le couple utile Pmec Pfer
C u Ce
E
La vitesse p
.n. max
a
U.I Pu=Cu.Ω
Moteur
Puissance
absorbée Puissance
utile
Pertes
46
Bilan énergétique
On peut décomposer:
Puissance Puissance
électrique utile fournie à
absorbée la charge
Pa Pu
Pertes
mécaniques
Le rendement :
Pa
Pu
47
Exploitation du diagramme :
48
Remarques :
• Toute l’énergie absorbée à l’inducteur et dissipée par effet joule. On peut
omettre l’inducteur dans le bilan des puissances et alors Pje n’apparaît pas et
Pa=U.I.
• Les pertes fer et les pertes mécaniques sont rarement dissociées, la somme
étant les pertes constantes Pc.
• Si le moteur est à aimants permanents, Ue, Ie et Pje n’existent pas.
Couples
Soient :
Tem le couple électromagnétique (N.m) ;
Tu le couple utile en sortie d’arbre (N.m).
Pertes constantes
D’après le diagramme des puissances, Pc est la différence
entre la puissance électromagnétique et la puissance utile.
En effet :
49
Couple de pertes TP
Rendement
Mesure directe
50
Etude d’un moteur shunt alimenté sous tension constante
J A1
vvvvv
Rhéostat
d’excitation
Ii U
E1 E2 A2
Principe
Conséquence :
52
Caractéristiques :
Bilan énergétique
53
Fonctionnement
Fonctionnement à vide
Démarrage
Tension de démarrage :
Comme pour le moteur à excitation indépendante, il est préférable de
démarrer sous tension d’induit réduite.
En effet au démarrage :
54
Couple de démarrage :
Le moteur série peut démarrer en charge.
Supposons que l’on limite le courant de démarrage Id à 1,5 fois le courant nominal In.
Excitation indépendante :
Excitation série :
Caractéristique T=f(I)
55
Caractéristique mécanique T=f(Ω)
Finalement :
56
Fonctionnement sous tension variable
57
Moteur universel
Emploi et identification
Moteur à excitation indépendante
Ce moteur est caractérisé par une vitesse réglable par tension et indépendante
de la charge.
En association avec un convertisseur statique (hacheur) fournissant une tension
réglable, la
vitesse peut varier sur un large domaine.
Il fournit un couple important à faible vitesse (machines-outils, levage).
En petite puissance, il est souvent utilisé en asservissement avec une régulation
de vitesse.
58
Moteur à excitation en série
Remarque
De part ses difficultés de réalisation et son coût d’entretient le moteur à courant
continu tend à disparaître dans le domaine des fortes puissances pour être
remplacé par le moteur synchrone auto-piloté (ou moteur auto-synchrone).
59
Etude de démarrage d’un moteur à courant continu
Le phénomène
Si on applique la tension U directement aux bornes de l’induit, le courant sera trop fort.
À la situation initiale, la vitesse est nulle donc la f.e.m est nulle également. On
peut écrire:
U
U R.I idem I idem
R
Le courant de démarrage n’est limité que par la résistance de l’induit
I vvvvv
Rhéostat de démarrage A1
vvvvv
U
Rhéostat
d’excitation
Ii
E1 E2 A2
60
Le démarrage est: Cdem K..I dem
U
Rhéostat Ii
d’excitation Ii
U
E1 E2 A2
A2
61
On cherche par une division convenable de la résistance totale du rhéostat, à
maintenir le courant de l’induit entre un maximum IM et un minimum Im
1. Constitution
1-1. Rotor = inducteur
Il est constitué d’un enroulement parcouru par un courant d’excitation Ie continu créant un
champ magnétique 2p polaire. Il possède donc p paires de pôles.
Remarques :
9 il faut apporter le courant à l’inducteur par l’intermédiaire de bagues et de balais.
9 le rotor peut être constitué par un aimant permanent.
1-4. Synchronisme
Le champ tournant du stator accroche le champ inducteur solidaire du rotor.
Le rotor ne peut donc tourner qu’à la vitesse de synchronisme ΩS.
1.5. Schémas
• Répartition du champ magnétique dans l’entrefer d’une machine synchrone.
Remarque : un champ magnétique à toujours deux pôles, un nord et un sud. C’est pourquoi
on parle en terme de paire de pôles.
• Représentation de deux types de machines synchrones.
On donne aux épanouissements polaires un rayon de courbure de telle façon à faire accroître
ou décroître progressivement l’induction c'est-à-dire suivant une forme sinusoïdale ; cela
revient à faire varier l’entrefer car :
∑ H .dl = N J
H s l s + H r ls + 2 H 0 e = N J
b- Pôles lisses
On agit sur l’écartement entre les encoches et le nombre de conducteurs par encoche ;
étudions les cas suivants :
Pr. Bendaoud- Université de Sidi Bel Abbès Machines électriques à courant alternatif 2
Généralités sur les Machines Synchrones
• 1 encoche /pôle.
• 2 encoche /pôle.
Si on multiplie d’avantage le nombre d’encoches par pole, on obtient une courbe en forme
d’escalier qui se rapproche de plus en plus d’une sinusoïde.
2. Symboles
Pr. Bendaoud- Université de Sidi Bel Abbès Machines électriques à courant alternatif 3
Généralités sur les Machines Synchrones
Cette génératrice appelée excitatrice est montée en bout de l’arbre, son rôle est de
transmettre du courant continu au rotor par l’intermédiaire de 2 bagues en bronze.
Le réglage de l’intensité de ce courant d’excitation étant obtenu par le réglage du courant de
l’inducteur de la génératrice excitatrice.
b- Utilisation d’une excitatrice statique
La dynamo est remplacée par un alternateur dit auxiliaire auquel on adjoint un redressement
de courant qui fournit un courant continu au rotor de l’alternateur principal. Ce procédé est
surtout utilisé pour l’excitation des turbo-alternateurs modernes. Il présente l’avantage de ne
pas utiliser le collecteur, les bagues, ni les charbons, qui, à cause des étincelles et en présence
de l’hydrogène présente un danger permanent.
Le réglage du courant d’excitation de l’alternateur principal est assuré par l’intermédiaire de
l’inducteur fixe de l’alternateur auxiliaire.
. N
.
bobinage roue
polaire Ω
du stator
S
Ie
.
Le sens de courant est arbitraire
Soit 2N : le nombre de brins actifs/phase =N spires/phase
Si on suppose que l’inducteur tourne dans le sens horaire du point de vue électrique tout se
passe comme si l’inducteur est immobile et le stator tourne dans le sens inverse (sens
trigonométrique).
Pour une position quelconque de la normale le flux est sinusoïdal :
Pr. Bendaoud- Université de Sidi Bel Abbès Machines électriques à courant alternatif 4
Généralités sur les Machines Synchrones
Φ = Φ 0 . cosωt
dΦ
e = −N = NωΦ 0 . sin ωt , Avec ω = 2πf donc e = 2πfNΦ 0 .sin ωt
dt
2π
La valeur efficace sera alors : E = fNΦ 0 ; ce qui donne :
2
E = 4,44.N . f .Φ avec N : le nombre de spires/phase
On peut utiliser : E = 2,22.N '. f .Φ avec N’ : le nombre de brins (conducteurs)/phase
Remarques :
9 les enroulements sont disposés dans le stator de telle façon que la f.é.m. e(t) soit le
plus possible de forme sinusoïdale ;
9 en triphasé le stator comporte trois enroulements ou phases. On obtient trois f.é.m.
e1(t) e2(t) et e3(t) de même valeur efficace E et déphasées de 2π/3.
4. Modes de fonctionnement
La machine synchrone est réversible.
4-1. Fonctionnement en moteur
Le champ tournant du stator « accroche » le champ lié au rotor à la vitesse ΩS= ω/p.
4-2 Fonctionnement en alternateur (génératrice)
Le rotor et son champ sont entraînés par une turbine. Les bobines de l’induit sont alors le
siège de f.é.m. alternative de pulsation ω = p.ΩS.
Pr. Bendaoud- Université de Sidi Bel Abbès Machines électriques à courant alternatif 5
Généralités sur les Machines Synchrones
Rappel : toute variation de champs magnétique à travers une bobine créée aux bornes de la
bobine une f.é.m. induite.
Remarques :
9 l’inductance L du schéma tient compte de l’inductance réelle de l’enroulement et de la
réaction magnétique d’induit ;
9 le courant est orienté en convention générateur.
9 l’inducteur est équivalent à une résistance
9 Toute l’énergie absorbée à l’inducteur est perdue par effet joule :
Pr. Bendaoud- Université de Sidi Bel Abbès Machines électriques à courant alternatif 6
Généralités sur les Machines Synchrones
Avec :
Remarques :
9 très souvent r.I est négligé ;
9 en traçant le diagramme à l’échelle, il est possible d’en déduire certaines grandeurs ;
9 si la charge est résistive ϕ = 0.
9 Le diagramme précédent est en fait le plus simple pour une machine à pôle lisse et
non saturée.
Il peut être utile de connaître deux angles :
9 le déphasage ϕ entre le courant et la tension. ϕ et I varient en
fonction de la consommation ;
Pr. Bendaoud- Université de Sidi Bel Abbès Machines électriques à courant alternatif 7
Généralités sur les Machines Synchrones
Pr. Bendaoud- Université de Sidi Bel Abbès Machines électriques à courant alternatif 8
Généralités sur les Machines Synchrones
Remarque :
• comme les pertes mécaniques et les pertes fer dépendent de la fréquence et de la
tension U, elles sont généralement constantes (50 Hz - 220V).
Pr. Bendaoud- Université de Sidi Bel Abbès Machines électriques à courant alternatif 9
Généralités sur les Machines Synchrones
7-4. Rendement
¾ Rendement exact :
¾ Rendement approché :
8. Moteur synchrone
Remarques :
9 loi des mailles :
9 le courant est en convention récepteur ;
9 il faut inverser le bilan des puissances de l’alternateur.
et Pu =ΩSTu
Pour varier la vitesse d’un moteur synchrone, il faut varier la fréquence des courants
statoriques :
9-2. Inconvénients
9 Un moteur auxiliaire de démarrage est souvent nécessaire.
9 Il faut une excitation, c’est-à-dire une deuxième source d’énergie.
9 Si le couple résistant dépasse une certaine limite, le moteur décroche et s’arrête.
Pr. Bendaoud- Université de Sidi Bel Abbès Machines électriques à courant alternatif 10
Généralités sur les Machines Synchrones
9-3. Utilisations
9-3-1. Alternateurs
Ils fournissent une partie de l’énergie du réseau SONELGAZ. On les trouve dans les
centrales électriques productrices de l’électricité.
9-3-2. Moteurs
9 Ils sont utilisés en forte puissance (1 à 10 MW -compresseur de pompe, concasseur);
toutefois pour faire varier la vitesse, il faut faire varier la fréquence des courants statoriques.
Il a donc fallu attendre le développement de l’électronique de puissance pour commander
des moteurs auto synchrones ou synchrones autopilotés (T.G.V. Atlantique - 1981).
9 Dans le domaine des faibles puissances, les rotors sont à aimants permanents.
L’intérêt de ces moteurs réside dans la régularité de la vitesse de rotation (tourne-disque,
appareil enregistreur, programmateur, servomoteur).
9 Le moteur synchrone peut également être utilisé comme source de puissance réactive
Q pour relever le facteur de puissance cos ϕ d’une installation électrique.
Pr. Bendaoud- Université de Sidi Bel Abbès Machines électriques à courant alternatif 11
Moteur asynchrone
Il est constitué de trois enroulements (bobines) parcourus par des courants alternatifs triphasés
et possède p paires de pôles.
Champ tournant
r
Les courants alternatifs dans le stator créent un champ magnétique B1 tournant à la pulsation de
synchronisme :
Ω S : vitesse synchrone de rotation du champ tournant en rad.s-1.
ω
Ωs = ω : pulsation des courants alternatifs en rad.s-1. ω = 2.π.f
p
p : nombre de paires de pôles.
1/11
Moteur asynchrone
1.5. Entrefer
1.6. Glissement
2. Symboles
3. Caractéristiques
Autres observations :
- le facteur de puissance à vide est très faible (<0,2) et le courant absorbée reste fort (P est petit
et Q est grand).On parle alors de courant réactif ou magnétisant (ils servent à créer le champ
magnétique).
2/11
Moteur asynchrone
y2 − y1 T2 − 0
Coefficient directeur (pente) : a= soit a=
x2 − x1 n2 − nS
aest grand (droite presque verticale) et a est négatif.
3/11
Moteur asynchrone
Finalement :
Au voisinage du point de fonctionnement nominal, le couple utile est proportionnel au
glissement.
On retiendra que :
f
• la vitesse du champ tournant est : ns = (f la fréquence du courant et p le nombre de paires de pôles) ;
p
ns − n
• le glissement est le rapport entre la vitesse du champ et celle du rotor : g = ;
ns
• à vide g = 0 et n0 = nS ;
• quelle que soit la charge la vitesse de rotation varie très peu (n ≈ nS) ;
• en fonctionnement nominal le moment du couple utile est proportionnel au glissement Tu = k.g
4/11
Moteur asynchrone
4. Démarrage du moteur
Nous venons de dire que le courant de démarrage est très important (4 à 8 fois In ). Pour ne pas
détériorer le moteur, il convient de réduire cet appel de courant.
Nous allons voir deux solutions pour démarrer sous tension réduite.
La tension aux bornes d’un enroulement est plus faible en étoile qu’en triangle.
On augmente progressivement la tension aux bornes des phases du moteur à l’aide d’un auto-
transformateur triphasé.
3 2
p js = RI R : résistance entre deux bornes du stator
2
5/11
Moteur asynchrone
Les forces qui s’exercent sur les conducteurs du rotor tournent à la vitesse ΩS : elles glissent
sur le rotor qui, lui, ne tourne qu’à la vitesse Ω.
L’action de l’ensemble des forces électromagnétiques se réduit à un couple électromagnétique
résultant de moment Tem.
Tem (N.m)
P
Tem = tr P tr (W)
ΩS
Ω S (rad.s-1)
Ω
PM = TemΩ soit PM = TemΩ = Ptr = Ptr (1− g)
ΩS
Ces pertes représentent la différence entre Ptr et PM. Elles sont dues aux courants induits.
Elles ne sont pas mesurables car le rotor est court-circuité. On les calcule.
Donc : p jr + p fr = Ptr − PM = Ptr − Ptr (1 − g) = gPtr
6/11
Moteur asynchrone
Puissance utile : Pu = PM − pm
Couple utile : Pu
Tu =
Ω
Rendement : P
η= u
Pa
7/11
Moteur asynchrone
Tracer à l’échelle sur du papier millimétré les deux caractéristiques et relever les coordonnées du
point d’intersection.
Exemple : cas d’une charge ayant un couple résistant proportionnel au carré de la vitesse.
Tr = c.n 2
Tu = Tr ⇒ a.n + b = c.n 2
Finalement, il faut résoudre une équation du second degré :
c.n 2 − a.n − b = 0
Une solution sur les deux trouvées sera la bonne.
Exemple :
- sur une plaque signalétique d’un moteur on lit : 380 / 220
- le réseau est en 220 / 380 V
De la plaque signalétique on déduit que la tension nominale d’une phase du moteur est de
220 V.
Si on branche ce moteur en triangle, la tension au borne d’une phase sera de 380 V ce qui est
trop élevé.
U = 380 V U = 380 V
U’ = 380 / √3 = 220 V U’ = U = 380 V
Conclusion : ce moteur peut être brancher uniquement en étoile sur le réseau 220 / 380 V
Remarque : il s’agit en fait d’un vieux moteur. Actuellement tous les moteurs supportent
380V par phase. Ils supportent même souvent 400 V et 415 V, car le réseau EDF évolue
progressivement vers ces tensions.
8/11
Moteur asynchrone
9/11
Moteur asynchrone
Un moteur asynchrone pouvant fonctionner sous 220V / 50Hz n’est pas sous-alimenté si, à
l’aide d’un onduleur, on ne lui applique qu’une tension de 110V à 25Hz. Il peut ainsi
développer, à vitesse réduite, le même couple maximal que celui qu’il peut fournir à vitesse
élevée.
11. Réversibilité
Toutes les machines tournantes sont réversibles. Dans le cas de la machine asynchrone, étant
donné que son rotor n’est pas excité, elle ne peut être autonome. Mais elle est réversible dans le
sens où elle peut fournir de la puissance au réseau en fonctionnant en charge.
12. Vocabulaire
asynchrone courants induits démarrage rotorique
champ tournant glissement puissance transmise
synchrone courant réactif ou magnétisant puissance mécanique totale
cage d’écureuil démarrage étoile - triangle pertes constantes
rotor bobiné démarrage statorique
Machine à puissance
constante (enrouleuse,
compresseur,
essoreuse)
Machine à couple
constant (levage,
pompe)
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Moteur asynchrone
Machine à couple
proportionnel à la
vitesse (pompe
volumétrique,
mélangeur)
Machine à couple
proportionnel au carré
de la vitesse
(ventilateur)
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