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— la différenciation.
Dans un ouvrage intitulé [1] Secrets d’ateliers perdus et retrouvés, Bourdais
cite – avec une certaine poésie – le bronzage florentin, le noircissement au feu
du fer, le bleuissage à l’hyposulfite de sodium et à l’acétate de plomb, le bronzage
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■ Le dégraissage Température
Couleur
Différents procédés sont utilisables [37] : (oC)
— dégraissage chimique en milieu alcalin (phosphate ou borate Jaune pâle 290
alcalin) ; Rose 340
— dégraissage électrolytique en conditions potentiostatiques ou Jaune foncé 370
intentiostatiques et en milieu alcalin. Brun-rouge 390
Le dégraissage à l’aide de solvants halogénés n’est plus utilisé Violet 420
pour des raisons liées à la législation sur la sécurité du personnel Violet foncé 450
et à l’environnement. Bleu 540
Bleu foncé 600
■ Le décapage
(1) Si l’élévation de température est très rapide, la couleur s’assombrit très
Toutes les techniques réputées efficaces sont exploitables : rapidement.
— dégrossissage :
• par voie électrolytique en milieu acide ou neutre,
• par les sels fondus,
■ Résultats
• par des acides ou mélanges d’acides ;
— finition en milieu acide : Les couleurs obtenues sont peu résistantes à une faible abrasion,
par contre le film d’oxydes est suffisamment épais pour renforcer
• procédé UG3P (Ugine Peroxy Pickling Process ) ou UG3P+ la résistance à la corrosion. La rugosité obtenue permet de retenir
(mélanges HF-H2SO4-Fe+++), un film d’huile donc autorise une opération d’emboutissage si néces-
— passivation nitrique et rinçage par l’eau. saire. Ce procédé s’est révélé satisfaisant, il y a une vingtaine
d’années, pour l’industrie du bâtiment : les couleurs obtenues sont
■ Brillantage
vives et décoratives.
La coloration s’adresse majoritairement à un état de surface dit
brillant. Industriellement cet aspect est obtenu par recuit ancien- ■ Améliorations
nement sous atmosphère NH 3 (cracking ) et actuellement sous On relève deux perfectionnements :
hydrogène.
a ) chauffage pendant 10 min à 540 oC puis :
— refroidissement à l’air de la plaque d’acier inoxydable,
— pulvérisation d’une solution de silicate de sodium,
— recuit 5 minutes à 315 oC,
3. Procédés de coloration — refroidissement lent, dans l’air [7] [8] [9] ;
des aciers inoxydables b ) immersion dans un mélange sulfochromique + sulfate de
manganèse :
On peut classer les procédés de coloration des aciers inoxydables H2SO4 ................................. 18 N
en deux catégories : H2Cr2O7 .............................. 90 g/L
MnSO4 ................................ 20 g/L
— les procédés conventionnels datant d’une vingtaine d’années ;
— les procédés nouveaux (y compris les tendances actuelles). et chauffage à 500 oC pendant 10 min [10].
Dans chacune des catégories on peut distinguer aussi :
3.1.1.2 Traitements par les sels fondus
— les procédés conduisant à des couches d’oxydes très minces
(10 à 100 nm) donnant une coloration par interférences lumineuses ; Ces traitements peuvent être assimilés aux procédés dits de
— les procédés conduisant à des couches d’oxydes colorés brunissage ou de noircissement superficiel ; ils sont applicables à
épaisses (quelques micromètres) ou à des recouvrements colorés tous les aciers inoxydables [4] [5] [11] [12].
(émaux, peinture, revêtement plastique).
■ Principe
C’est une oxydation en milieu sels fondus.
3.1 Procédés conventionnels ■ Réalisation
On utilise un mélange très oxydant de composition massique :
3.1.1 Procédés thermiques Na2Cr2O7 ............................ 50 %
K2Cr2O7 .............................. 50 %
3.1.1.1 Oxydation directe
La durée de l’immersion est de 10 min à 320 oC.
■ Principe
■ Résultats
Le métal, préalablement poli, est porté à une température déter-
minée pendant une durée donnée [4] [5]. Le noircissement est total. Ce procédé est utilisé pour brunir les
éléments de transmission d’assemblage mécanique et pour
La couche d’oxydation se rapporte alors aux diagrammes Fe-Cr-O
certaines pièces d’artillerie. C’est un procédé rapide et bon marché.
et Fe-Cr-Ni-O [6].
Perfectionnements : en réduisant la durée de l’immersion on
■ Réalisation (tableau 1) peut obtenir des couleurs diverses :
Les principaux paramètres sont : couleur paille ..................... 3 min
— la température ; couleur or........................... 4 min
— la composition du métal de base ; couleur bleue..................... 6 min
— la durée du traitement ;
— la pression partielle d’oxygène.
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■ Consignes de sécurité
— éviter tout contact du bain avec des réducteurs puissants
(graisses, huiles) ;
— élimination des sels fondus : éliminer le chrome hexavalent
par traitement à l’aide de fer ferreux.
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elle est passée à 11 642 t en 1985/86, puis 12 548 t en 1986/87... ; — Procédé Polispectral [33] :
depuis elle semble se stabiliser. L’un des buts recherchés est le rem- • les nuances utilisées sont du type AISI 302 – 304 – 304L ;
placement des tuiles vernissées colorées, si courantes au Japon. • le principe mis en œuvre est la coloration électrochimique ;
Nous donnerons, ci-après, les différents procédés commercialisés • les couleurs obtenues sont : bronze, bleu acier, bleu cobalt,
dans ce pays. On remarquera que les Japonais ont introduit des pro- brun, gris.
cédés mixtes comportant : Remarque : En Europe, particulièrement en France, de nombreuses sociétés de traite-
— coloration ; ments de surface effectuent aussi, à la demande, de la coloration d’aciers inoxydables.
L’examen bibliographique révèle l’existence d’un nombre plus réduit de brevets déposés
— fixation ; en France ; cela est lié au fait que le dépôt d’un brevet est quasi systématique au Japon.
— recouvrement par film polyester ou résine époxydique ou
revêtements collés.
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— Caractéristiques du procédé :
• cinétique de dépôt rapide ;
• bonne adhérence, mais obtention fréquente d’une structure
basaltique poreuse.
Ce procédé est actuellement utilisé, industriellement, pour la nitru-
ration et la carbonitruration ionique. En ce qui concerne la coloration,
l’exemple le plus souvent cité est relatif au dépôt du nitrure de titane
de couleur jaune d’or.
Tableau 2 – Couches PVD décoratives 3.4.1.3 Traitement de surface par plasma moléculaire
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■ Réalisation
Pour obtenir ce dépôt, l’acier inoxydable que l’on désire colorer
est placé dans une enceinte contenant des atomes d’oxygène ionisés
par une décharge luminescente. L’anode est constituée par le maté-
riau (figure 6).
L’atmosphère de l’enceinte, contenant 20 % d’oxygène, est sous
une pression de 1 000 Pa.
La couleur qui apparaît sur le matériau est fonction de l’épais-
seur du dépôt (30 à 200 nm) et du temps :
2 à 4 min.......................... jaune à jaune rosé
5 à 6 min.......................... rouge-violet
7 à 12 min........................ bleu pâle
18 min .............................. jaune
22 min .............................. rose
27 min .............................. bleu-vert Figure 6 – Coloration par plasma moléculaire (TSPM) :
30 min .............................. vert montage double cathode [31]
L’épaisseur est fonction :
— de la tension maintenue entre anode et cathode (200 à 3 000 V) ;
— de la densité de courant sur l’anode (1 à 100 mA/cm2) ; — Tous les procédés conduisent à la sensibilité aux traces de
— du temps (1 à 60 min) ; doigts (fingers print ).
— de la distance entre anode et cathode. Le remède proposé est actuellement le recouvrement par vernis
■ Résultats (résines, polyuréthane, polysiloxane, film de silice) ou un embou-
tissage léger et continu (tôles gaufrées ou peau de porc ).
Le traitement TSPM présente une excellente répétabilité, puisque
les temps d’érosion de la couche mesurés par spectrométrie à ■ Améliorations
décharge luminescente présentent un écart-type inférieur à 4 %. La Les améliorations proposées concernent :
nature de la cathode, acier inoxydable ou chrome pur, est un para-
— l’utilisation de plasma froid ;
mètre important pour la tenue aux tests de corrosion. Par contre,
— l’assistance magnétique ;
la composition du mélange gazeux, par exemple :
— l’utilisation de cathodes en chrome ;
Ar + 20 % O2 — le traitement au défilé.
ou N2 + 20 % O2
3.4.1.4 Évaporation thermique sous vide
serait négligeable [31]. Le matériau vaporisé sous vide par chauffage se condense sur un
La qualité du dépôt est fonction de la température anodique. Pour substrat. La source d’évaporation dépend du matériau à déposer.
obtenir un dépôt satisfaisant, il est nécessaire de refroidir l’anode On peut utiliser comme source thermique :
(θ > 350 oC). Des tests comparatifs ont été réalisés, ils portaient, — l’effet Joule ;
d’une part, sur des tôles colorées selon le procédé INCO et, d’autre — le chauffage par induction HF ;
part, sur des TSPM à froid (θ < 200 oC) et à chaud (θ > 350 oC). — le bombardement électronique.
Les paramètres étaient les suivants : La cinétique de coloration est relativement rapide (1 µm/min).
— homogénéité de la couleur ;
— test de corrosion ;
— brouillard salin ; 3.4.2 Dépôts chimiques
— pH de dissolution dans un réactif donné ; à partir d’une phase gazeuse
— aptitude au pliage ;
— essai Ericksen ; CVD : Chemical Vapor Deposition [39].
— traces de doigts (fingers print ).
Le composé vaporisé se condense sur une surface, au contact avec
On a constaté que la qualité des deux produits était voisine (plasma un gaz, en donnant une couche solide. De nombreux matériaux
dit froid). La couche colorée par le procédé INCO est meilleure pour (métaux, aciers, aciers inoxydables, oxydes) peuvent être déposés
le test de corrosion, mais moins bonne pour la résistance à l’usure. sur des substrats divers.
Nous tenons à signaler qu’il s’agissait de tests portant sur — avantages : possibilités de dépôts épais ;
quelques échantillons et non d’une démarche statistique. — inconvénients : procédé coûteux ;
■ Couche formée — perfectionnement : CVD à basse pression et CVD couplé à un
plasma.
Elle est constituée de monocristaux d’oxyde mixte de type
spinelles (Fe, Cr, Ni)3O4 dans le cas d’une cathode en acier inoxydable
et Cr2O3, rhomboédrique, pour une cathode en chrome.
■ Inconvénients
3.5 Conclusion
— Le procédé TSPM est un traitement onéreux et relativement
lent ; pour diminuer les coûts il faudrait opérer « au défilé » et en Le tableau 3 compare entre eux les principaux procédés.
grande largeur (de l’ordre de 1 000 mm). (0)
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Coloration des aciers inoxydables R
par Gérard BÉRANGER
Professeur à l’Université de Technologie de Compiègne (UTC)
E
Directeur du Département de Génie Mécanique UTC
et Dominique HENRIET N
Ingénieur Électrochimiste du Conservatoire National des Arts et Métiers
Ancien chef du Service Chimie de l’Institut de Recherches de la Sidérurgie Française (IRSID)
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AFTS Association Française des Traitements de Surface
Fournisseurs
Doc. M 1 572