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PRESENTATION DU COURS
Ce cours est conçu avec un objectif prioritaire : l’Initiation au Marketing. Dans cette
perspective, il se veut une présentation des concepts et des outils considérés comme
fondamentaux en marketing.
Son contenu doit permettre au lecteur d’acquérir les bases pour qu’il puisse
ultérieurement comprendre et agir en toute connaissance de cause. En conséquence, les
différents chapitres abordés traitent des principaux thèmes de marketing comme l’indique le
plan ci-après :
ELEMENTS BIBLIOGRAPHIQUES
1
CHAPITRE INTRODUCTIF :
LE CONCEPT DE MARKETING
Lorsqu’on se promène à travers les rues de nos villes, on se rend compte que le
terme Marketing n’est pas du tout ignoré des camerounais. Chacun y va du sien pour le définir
et pour lui donner un contenu.
La notion de marketing est souvent galvaudée non seulement par les profanes,
mais aussi hélas par les hommes de la profession. Comment aurait-il pu en être autrement
dans un environnement où le marketing cherche à s’affirmer dans les entreprises malgré la
rude concurrence à laquelle elles sont confrontées dans le contexte actuel de libéralisation,
déréglementation, bref de mondialisation.
Avant de définir le marketing, il serait peut-être indiqué d’évoquer les mutations
économiques du siècle dernier, c’est-àdire de répondre à la question de savoir comment on en
est arrivé à la naissance du marketing.
ère
Jusqu’à la 1 Guerre Mondiale, l’activité économique était dominée par la
production. La philosophie à l’échelle de l’Entreprise était de produire des biens et des
services qu’elle vendrait comme par enchantement. Dans ce contexte, la vente était une
activité secondaire. L’offre était inférieure à la demande. C’est l’époque où l’ingénieur était
roi. On peut évoquer ici les grands noms qui ont marqué l’histoire comme Taylor
(taylorisation), etc..
Avec l’avènement de la crise de surproduction de1929 due à la baisse de la
demande solvable, les entreprises commencent à se préoccuper de l’écoulement de leurs
produits. On cherche désormais à acheminer les produits au plus près des consommateurs,
l’objectif essentiel est de vendre, non plus de produire.
Ce phénomène va s’accentuer avec la reprise d’après la deuxième Guerre
Mondiale. La concurrence est de plus en plus vive. La vente des produits va peu à peu
supplanter la production et prendre une place prépondérante dans l’activité économique.
Les années 1960 consacrent l’avènement de l’économie de marché. C’est le
marché, les besoins et motivations des consommateurs qui vont déterminer la production. On
parle de la Révolution du marketing. « Fabriquez ce que vous pouvez vendre, plutôt que
d’essayer de vendre ce que vous pouvez fabriquer » dira quelques années plus tard Peter
DRUCKER.
2
L’Evolution du marketing tant en ce qui concerne son rôle qu’en ce qui concerne
son domaine, nous amène à distinguer deux conceptions du Marketing :
- la conception traditionnelle
- la conception moderne
3- L’Attitude marketing
Elle se caractérise par le souci de connaître le public pour mieux s’y
adapter et pour agir sur lui plus efficacement.
Connaître le public
Entreprise
E Marché
1 2
Orientation production Orientation marché
3
3
Orientation Marketing
L’entreprise conçoit ses produits selon ses capacités, ses attentes sans se
soucier de ses clients 1
L’orientation marketing est celle qui crée un dialogue entre Entreprise et le Marché 3
4- Définition
Il existe de nombreuses définitions du marketing puisque le concept a beaucoup
évolué dans le temps.
Ainsi, la définition du marketing selon laquelle cette discipline est
l’ensemble des moyens dont dispose une entreprise pour vendre à ses clients d’une manière
rentable s’avère restrictive puisque ne pouvant s’appliquer aux organisations non marchandes.
4
Il a pour but de concrétiser les choix opérés précédemment. Le responsable marketing doit en
fonction de la stratégie adoptée, développer un plan d’action pour chaque composante du
produit ou service; il est donc chargé de mettre en exécution les décisions découlant des deux
premières étapes.
2- Mercatique et Marchéage
4- Internet et Marketing
Le monde connaît aujourd’hui une profonde mutation avec le phénomène de la
mondialisation. Ce phénomène a été accéléré grâce au développement d’Internet qui n’est
qu’une préfiguration des NTIC. Comme la télévision à la fin des années 60, apporta une
évolution majeur pour la publicité, la grande distribution moderne dans les années 70, le
Minitel dans les années 80 en France, INTERNET de nos jours propose aux grandes
entreprises en général et au marketing en particulier, une révolution hautement plus
importante.
En effet, si l’artisan d’hier maîtrisait parfaitement son marché ce qui lui permettait de
proposer une offre personnalisée, tel n’était plus le cas pour l’industriel d’aujourd’hui. Le
développement de la science et de la technologie a favorisé l’émergence de la production de
masse. Dans un tel contexte, l’industriel ne pouvait plus rentrer en contact direct avec ses
fournisseurs, notamment dans le domaine de la grande consommation.
Avec le développement sans cesse croissant (notamment Internet), et la baisse des
coûts de l’information, l’entreprise a à nouveau la possibilité de s’adresser à chacun de ses
clients. On parle aujourd’hui du Marketing one to one qui est une dimension poussée de la
personnalisation.
5
Ière PARTIE :
LE MARCHE ET SON ENVIRONNEMENT
6
CHAPITRE I :
CONNAISSANCE DU MARCHE ET ETUDE DE LA DEMANDE
Le marché peut être défini de façon très simple comme le lieu de rencontre de l’offre
et de la demande d’un bien. Cette acception géographique du marché doit être complétée par
d’autres éclairages, car un marché peut être appréhendé de différentes manières.
I -DEFINITIONS
I-3-Pour l’entreprise
Le marché est la demande du ou des produits ou service qu’elle fabrique ou distribue
(marché aval). L’Entreprise a aussi un marché amont, c’est celui des approvisionnements ou
des fournisseurs. (Expliquer, donnez des exemples).
7
I-4- En Marketing
Le Marché se définit comme l’ensemble des personnes (physiques et morales) qui
achète ou consomme un produit (ou service) dans une zone géographique donnée au cours
d’une période donnée.
Demandeur
un Monopole Monopsone Monopsone
8
Bilat
éral
Quelques-uns Monopole Oligopsone Oligopsone
bilatérale
Un grand nombre Monopole Oligopole Concurrence
- Le marché des produits de substitution : produits qui satisfont le même besoin que le
produit principal.
Exemple : pour visionner un film vidéo, il est possible d’utiliser les supports : CD-
ROM ou DVD-ROM substituables à la K 7 vidéo.
- Le marché des produits complémentaires : ce sont des produits additionnels par rapport au
produit principal, qui permettent de satisfaire un besoin différent (mais complémentaire) de
celui du produit principal.
Exemple : une imprimante, un scanner, sont des produits complémentaires à un micro-
ordinateur.
1- Relations Horizontales :
Le marché d’un produit n’est jamais complètement isolé. Voir notion de marché des
produits de substitution, marché de produits complémentaires.
Une filière correspond à la réunion, d’amont en aval, des différents marchés organisés
autour d’un même produit. Chaque marché met en relation offreurs et demandeurs. Tous
concourent à la transformation des matières premières en produits finis.
Exemple : la filière bois :
- le marché de l’exploitation forestière ;
- le marché des produits de première transformation (pâte à papier, contre-
plaqués…) ;
9
- le marché des produits de deuxième transformation (emballage, meuble,
charpente, …).
D’autres exemples ?
Principa
l : ensemble des produits semblables au produit étudié et directement
concurrents. Un marché est principal pour une Entreprise dès lors qu’elle y propose un
produit. Exemple : marché du stylo à bille ; marché de la peinture à huile ; etc.
Environnant : ensemble des produits de nature différente des produits étudiés,
mais satisfaisant les mêmes besoins et les mêmes motivations dans les mêmes circonstances
de consommation. Exemple : marché du crayon ordinaire
D’autres exemples ?
Une fois le marché identifié, il convient tout d’abord d’en apprécier l’importance.
1- Le Marché en Volume
Ici, on utilise des unités physiques : tonnes de farine ou de cacao, kilowatts
d’électricité, litres d’eau, etc. Dans d’autres cas, lorsqu’il s’agit de services (c’est à dire de
bien intangibles), il faudra adopter une définition spécifique : c’est ainsi qu’on pourra mesurer
le marché des transports en terme de « km – voyageurs ».
2- Le Marché en Valeur
On parle de marché en valeur lorsqu’on le mesure par le total des sommes
dépensées par les consommateurs pour le produit ou service considéré.
3- Ventes et Parc
La question se pose aussi parfois dans le cas de biens durables ou semi-
durables de savoir si l’on doit s’intéresser au parc ou aux ventes. Faut-il dire par exemple que
le marché des lecteurs de CD en France était de 5.000.000 d’appareils installés (parc en 19
95) ou de 480.000 appareils par an (ventes en 1995)
Le plus souvent, ces deux informations sont utiles : les ventes annuelles sont
l’indice le plus directement utilisable du marché actuel mais la connaissance du parc est un
élément nécessaire à la prévision de l’évolution future du marché.
10
Elle déborde de l’analyse stricto sensu puisque, en A de la position des marques dans
leur marché, de leur image et de leur implantation commerciale, on doit prendre en compte les
compétences techniques, la rentabilité et la puissance financière de l’Entreprise et de ses
principaux concurrents.
NB : Cette définition est celle qu’on retient souvent mais elle mérite d’être précisée.
- Qu’entend – on par Ventes Globales
La part de marché d’une marque n’a pas de sens que si elle se définit par rapport à
l’espace concurrentiel dans lequel se bat cette marque.
Exemple :
- Porsche : ventes en France, 300 à 400 véhicules par an
- Marché Global Français de l’automobile (plus de 2.000.000 de véhicules / an)
démarche absurde, absurdité.
Non consommateurs
absolus Marché potentiel de la profession
11
Marché potentiel de l’entreprise
1°)- Le marché réel ou actuel : est mesuré par le volume des ventes effectives du produit
considéré au cours d’une période de référence.
2°)- Le marché potentiel : est une estimation du volume maximum (plafond) que pourraient
atteindre les ventes dans un horizon temporel déterminé et sous certaines hypothèse bien
définies.
En d’autre termes, le marché pot. ou marché potentiel théorique total représente le
nombre de personnes susceptibles de consommer ou d’utiliser à terme un produit dans une
zone géographiquement donnée.
On peut appréhender les notions de marché réel et de marché potentiel par rapport à
une marque, une entreprise ou une profession.
I- Le Concept de la Demande
- Les Propensions :
Une propension est un rapport :
La Propension moyenne à consommer = Consommation
__________
Revenu
12
R
- Les Elasticités :
Une élasticité est un rapport des rapports.
On a : * au dénominateur une action, une impulsion
* au numérateur, le résultat de l’action.
Cette action peut être une variation du prix, une variation du revenu, le résultat étant la
variation de la quantité consommée.
ec = élasticité croisée
13
Il existe trois sortes d’estimations susceptibles d’intéresser une Entreprise. Le
potentiel du marché total, le potentiel de chaque secteur, et les ventes de l’Entreprise.
14
Ainsi, si une Entreprise constate que le CA du secteur a progressé de 10 % alors que ses
propres ventes n’ont progressé de 4% ? Elle peut en déduire
L’Entreprise procède le plus souvent en trois phases pour prévoir ses ventes. Il lui faut
d’abord établir une prévision de l’environnement (inflation, pourcentage chômage, production
taux d’intérêt… indicateurs permettant de dégager le PNB), puis une prévision de l’activité de
la branche (avec le PNB seul ou complété par d’autres éléments) et enfin une prévision de ses
propres ventes.
De nombreuses méthodes des de prévision ont été élaborées. Mais dans tous les cas, il
existe que trois moyens d’obtenir les informations : on peut s’intéresser à ce que les gens
disent, à ce que les gens font, ou à ce que les gens ont fait. Selon les cas, on a respectivement :
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Selon ce que les gens ont fait :
- Les séries chronologiques, les séries chronologiques.
- L’analyse statistique de la demande qui s’efforce d’isoler l’impact d’une
série de facteurs explicatifs (revenu, prix, etc.). De même les modèles
économétriques.
Les études de marché ont pour objet de réunir les informations nécessaires à la prise de
décision en marketing. La recherche d’informations constitue une étape préalable
indispensable à toute décision commerciale.
Schéma 1 :
16
Quelles sont les attentes des
électeurs ?…) il faut essayer de le
transposer en terme marketing.
- L’étape documentaire :
Elle consiste à collecter l’information déjà disponible afin de dégrossir le problème de
l’entreprise.
Les informations primaires sont créées au cours de l’étude, alors que les informations
secondaires préexistent à l’étude. Ces dernières sont réunies à partir d’étude documentaires.
Avantage : rapidité d’obtention et coûts réduits.
Inconvénients : pas toujours adaptées au problème, difficile de contrôlabilité.
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3- Les Sources d’Information
Un système comptable enregistrant tout ce qui relève des informations internes comme les
ventes, les achats, les commandes, les stocks, les clients.
Un système d’intelligence marketing permettant aux dirigeants de se tenir continuellement
informés de l’évolution de leur environnement, comme un service de documentation et de
renseignements commerciaux.
Un système de recherche marketing destiné à la réalisation d’études de marché sur des
problèmes bien scientifiques.
Un système de modélisation ayant pour objet le traitement de l’information en vue de la
prise de décision, par exemple à l’aide de modèles statistiques de prévision des ventes.
I- LE CHOIX DE L’ECHANTILLON
A- La Base de Sondage
Le sondage est la méthode de recueil d’informations la plus souvent utilisée au cours
de l’étape quantitative.
Comme il n’est généralement pas concevable d’interroger tous les individus
d’une population, on effectue un sondage. Cela consiste à sélectionner un échantillon
représentatif de la population à laquelle on s’intéresse. Les informations obtenues
auprès de l’échantillon seront ensuite extrapolées à l’ensemble de la population.
La première étape d’un sondage consiste à définir la population concernée par
l’enquête. Elle est constituée des individus possédant des caractéristiques relatives aux
objectifs de l’étude. On parle de population mère.
Exemples :
Pour une étude de marché concernant une nouvelle marque de disques compacts, la
population mère est constituée de l’ensemble des possesseurs de lecteurs laser.
Dans le cas d’un sondage électoral destiné à mesurer les intentions de vote aux
élections municipales, la population mère se compose de l’ensemble de personnes inscrites
sur les listes électorales des communes étudiées.
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Dans la plupart des cas, l’enquête ne concernera pas la totalité de la population
concernée, mais seulement un sous-ensemble appelé base de sondage ou cadre
d’échantillonnage. La base de sondage est constituée par la population à partir de laquelle on
désire obtenir des informations.
Le choix de la base de sondage permet de répondre à la question : qui
interroger ? Cela se présente concrètement sous forme de liste à partir de laquelle on
tirera l’échantillon.
Exemple :
Pour une enquête concernant l’opinion des mères de famille à l’égard d’un lait en
poudre, la base de sondage peut être identifiée à partir des fichiers des maternités et des
cliniques d’accouchement.
B- La Sélection de l’Echantillon
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géographiquement, enfin certaines petites sous-populations risquent d’être mal représentées si
la taille de l’échantillon est faible.
Certaines techniques de sondages permettent d’éliminer en partie ces difficultés. On
citera par exemple, le sondage aléatoire stratifié, le sondage par grappes, le sondage à
plusieurs degrés, les sondages à taux différenciés avec redressement à postériori des résultats.
Dans le cas d’un sondage empirique, les unités ne sont pas tirées au sort mais choisies
en fonction de certaines de leurs caractéristiques. Elles n’ont donc pas toutes la même
probabilité de figurer dans l’échantillon. Parmi les différentes méthodes d’échantillonnage
non probabiliste, la plus connue est celle des quotas.
Exemple :
Si la population mère comprend 52 d’hommes et 42 de femmes, que l’échantillon
souhaité comporte 500 personnes, il doit alors y avoir 260 hommes et 240 femmes.
Autres méthodes :
- méthode des itinéraires, les sondages aux sorties des caisses etc…
Exercice d’application
C- La Taille de l’Echantillon
Exercice d’application
II- LE QUESTIONNAIRE
1-Questions Ouvertes
Ici, aucune proposition de réponse n’est fournie. L’interviewé s’exprime dans les
conditions et les termes qu’il veut.
Exemples : ???
2- Questions Fermées
Dans celles-ci, la personne interrogée se voit proposer des solutions et doit faire un
choix entre plusieurs réponses préétablies (ou modalités).
Exemple
- question à choix exclusif dichotomique (oui et non) ;
- question à choix exclusif à modalité multiple : (aucun carré, de 1 à 10 carrés, etc.) ;
- question à choix multiple ;
20
- question de classement ;
- échelle d’attitude ;
- échelle ;
- échelle avec icône.
Il est conseillé dans un questionnaire d’aborder les thèmes en allant des plans généraux
aux particuliers. Il faut seulement faire usage des questions de contrôle pour tester la sincérité
du répondant.
Il s’effectue à l’aide des logiciels qui disposent de différentes statistiques pouvant nous
permettre de tirer des conclusions sur la base des informations collectées.
Entre autres logiciels, on peut citer : SAS, SPSS, Chadoc, Sphinx, Stat, ITCF,
Question, Modalités,….
SECTION III : LES ETUDES QUALITATIVES, LES PANELS, LES
EXPERIMENTATIONS
Elles sont généralement utilisées dans une phase préalable au sondage. Il s’agit de
mettre en évidence les différents motifs sous-jacents au comportement, de repérer les
principaux éléments du processus de comportement du consommateur ainsi que les facteurs
qui peuvent l’influencer. Ces études cherchent donc plus à comprendre, et analyser qu’à
mesurer et quantifier.
2- Les Panels
3- Les Expérimentations
Une expérimentation consiste à mettre les consommateurs dans une situation aussi
propre que possible de la situation réelle d’achat et à observer leur comportement vis-à vis des
décisions commerciales de l’entreprise.
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CHAPITRE III : LES FACTEURS DE L’ENVIRONNEMENT
ECONOMIQUE
Il est constitué des principaux acteurs en relation avec l’Entreprise et son marché.
1- Les fournisseurs
Indispensables à toute Entreprise pour obtenir matières premières, machines,
fournitures, main d’œuvre …, ils constituent des interlocuteurs constants en matière de
négociation lors des achats mais aussi pour les livraisons et la gestion des stocks.
2- La clientèle
Partie intégrante du marché avec les producteurs, la clientèle fait également partie de
l’environnement du marché si on la considère dans son ensemble. Les tendances d’achat,
l’évolution des besoins et des motivations d’achat, l’évolution des modes de paiement, les
changements d’habitude d’achat, sont autant de facteurs qui donnent à la clientèle toute son
importance dans l’environnement de l’Entreprise.
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l’Entreprise. Les intermédiaires financiers sont des interlocuteurs indispensables dans une
économie capitaliste.
4- L’Etat :
Il intervient dans l’environnement du marché ou d’une entreprise sous la forme de
prélèvement fiscaux, de réglementations diverses (normalisation), de mesure de protection de
l’environnement, mais aussi de mesures favorisant telle ou telle activité subissant des
difficultés (allègement d’impôts, subventions, allègement de cotisations patronales …)
On peut citer entre autres, les Chambres de Commerce et d’Industrie, les Chambres
des Métiers, les Syndicats Professionnels, les Syndicats de Salariés, les Médias…
I- L’ENVIRONNEMENT DEMOGRAPHIQUE
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Les populations des grandes villes que sont Yaoundé et Douala n’ont cessé
d’augmenter grâce à la reproduction naturelle de la population, à l’exode rural et au progrès
dans les centres hospitaliers où la mortalité infantile et juvénile ont une tendance à la baisse.
- L’urbanisation
Il n’y a pas que Yaoundé et Douala dont les populations s’accroissent.
Toutes les grandes villes sont affectées grâce à l’exode rural.
- Secteur de la bière
L’inflation reste une menace potentielle pour les économies. En générale, elle a pour
conséquence de pousser les consommateurs vers les articles les moins chers, les points de
vente les plus compétitifs et favorise le bricolage et le marché noir.
Pour introduire le lien entre le prix et le niveau de consommation, les écoutes
introduisent le coefficient d’élasticité qui mesure le rapport des accroissements relatifs.
Si : - e = -1, tout accroissement du prix se traduit par la réduction de
la demande dans la même proportion.
- e pomme de terre = - o, 16 élasticité moins forte.
24
Les dépenses de consommation ne sont pas seulement liées revenu mais,
également à l’épargne et au crédit. Les formes d’épargne ont connu de profondes mutations au
fil des données. Tontine.
Quelle que soit sa forme, le crédit continue à être largement utilisé par les ménages.
6) – L’Environnement technologique
La force motrice de la destinée de l’homme est la technologie. Elle a engendré des
merveilles comme la pénicilline et la chirurgie à cœur ouvert, mais aussi des cauchemars
comme la bombe à hydrogène et la guerre bactériologique, etc. Toute technologie nouvelle
engendre une « destruction créatrice ». (Quelques exemples). Une entreprise dit donc
s’attacher à identifier ce qui est nouveau dans son environnement et qui est à la fois une
menace et une source d’opportunité de développement.
Les principales dimensions de l’évolution technologique sont :
- l’accélération du progrès technique ;
- l’innovation sans limite ;
- les budgets de recherche (2,5 % du PNB contre 1 % en 60) ;
- la réglementation croissante de la recherche.
7) – L’Environnement politico-légal
8) – L’Environnement socioculturel
25
Tout être humain naît et grandit dans une culture et son acquis culturel lui permet de remplir
les tâches qu’attend de lui la société à laquelle il appartient. Les principales caractéristiques
d’une culture susceptibles d’intéresser un responsable marketing sont :
- les valeurs culturelles cardinales ;
- la coexistence de sous-cultures ;
- l’évolution des flux culturels.
Des auteurs comme Levitt ont écrit que la clientèle est l’élément d’actif le plus
important d’une entreprise. D’où la nécessité de bien connaître son comportement.
Objectif du chapitre
Au terme de ce chapitre, vous serez en mesure de comprendre :
- Quels sont les facteurs personnels qui influencent un acheteur ;
- Quels sont les influences extérieures auxquelles est soumis un acheteur ;
- Comment un acheteur prend sa décision ;
- Quelles sont les réactions possibles d’un acheteur ;
- Quels sont les éléments du comportement qu’il convient d’étudier.
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Un besoins correspond à un état de manque créant une sensation inconfortable. Les
besoins peuvent être physiologiques (avoir faim ou soif, avoir chaud ou froid) et
psychologiques (être aimé, être reconnu, être épanoui…). Lorsque cet état de manque atteint
un certain niveau, l’individu va entreprendre une action dans le but de satisfaire le besoin
ressenti. Cette force qui le pousse à agir s’appelle motivation. Le contraire d’une motivation
est le frein.
Les besoins et les motivations ont fait l’objet de nombreuses classifications. Parmi les
plus connues, il y a la classification de Maslow recensant cinq catégories de besoins :
Besoin d’accomplissement
Niveau 5 : réalisation de soi, épanouissement de soi
Besoin d’estime
Considération, respect, statut, prestige…
Besoins sociaux (appartenance)
Existence, intégration dans un groupe, affection, amitié, amours.
Besoin de sécurité
Protection physique, sociale, morale…
Besoin physiologiques
Respirer, boire, manger, dormir.
Les travaux montrent que les besoins de chaque personne peuvent être classés en 5
grandes catégories, la satisfaction d’un besoin de niveau ne pouvant intervenir qu’après la
satisfaction du besoin du niveau n-1
Cette théorie, la<Pyramide de MASLOW> pêche par un excès de généralisation. Un
même individu peut très bien ressentir au même moment, des besoins de niveau différents, et
surtout assortir les besoins de niveau n+1 sans avoir satisfait les besoins de niveau n.
Les motivations ont également fait l’objet de classification dont celle de Joannis
(1981) qui fait apparaître trois catégories :
- Les motivations Hédonistes où la recherche du plaisir personnel pour but essentiel ;
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- Les motivations Oblatives ou le désir de faire plaisir aux personnes qui nous
entourent ;
- Les motivations d’Auto - expression ou le désir pour un individu d’exprimer ce qu’il
est.
-
On peut également évoquer la classification de Murray (1964) VOIR VEDRINE P. 52
L’identification des besoins, motivations et freins n’est pas facile. C’est l’un des
objectifs des études de marché.
EXEMPLE :
C- L’attitude
28
- Echelle de Likert : graduation accompagnée de support sémantique allant de ‘’ pas du
d’accord’’ à ‘’ tout à fait d’accord’’.
1 2 3 4 5
Les deux échelles ci-dessus sont des échelles d’évaluation. Il existe également
une échelle d’intention. Elle a pour objectif de mesurer la prédisposition à l’achat. Elle est
graduée de : ‘‘j’achèterai certainement ’’ à ‘‘en aucun cas je n’achèterai’’.
D- Le style de vie
D’après Lazer, « Le style de vie se réfère au mode de vie d’une société ou de l’un de
ses segments. Il est déterminé par des éléments tels que la culture, les symbolismes, les objets
et les valeurs morales ».
C’est une approche du comportement apparue dans les années 1970. Il repère de façon
synthétique, le mode de vie adopté par une société ; l’un de ses segments ou un individu.
C’est une variable plus précise que la personnalité puisque liée aux activités, mais plus
générale que l’attitude qui est associée à un objet.
En marketing, les styles de vie sont utilisés dans la segmentation, le positionnement,
les stratégies publicitaires et de distribution, l’identification des new tendances sur le marché,
la sélection des médias, etc.
A/ La culture
On entend par culture les habitudes de vie et les normes d’une société.
De façon générale, l’individu a tendance à se conformer aux habitudes, valeurs et
normes de son environnement culturel qui varie d’un pays à l’autre et qui évolue aussi dans le
temps.
Exemple :
29
- La famille, le mariage, l’homosexualité sont des moteurs perçues différemment selon
les cultures ;
- L’heure et la composition des repas varient selon les pays ;
- Les cultures et les chiffres ont des connotations différentes selon les pays ;
- La chouette.
S’il existe une culture dominante au sein de chaque société, on peut quelque fois
identifier des sous-cultures associées à des groupes culturels. Ces derniers se différencient sur
cinq dimensions principales : la nationalité, la région, la religion, l’appartenance ethnique et
l’âge.
Exemple : Aux Etats-Unis, les sous-cultures hispanique et noire sont très importantes,
leur mode vestimentaire, musique, cosmétiques médias, etc.
Lors de l’élaboration de la stratégie marketing, la prise en compte des différences
culturelles est nécessaire à fortiori, lorsqu’il s’agit de marketing international – et de la
définition du mix.
Exemple :
- Les hamburgers Mc Sahara au Maroc, et à la sauce chili au Mexique ;
- Il n’y a pas de rangée de fauteuils portant le n° 13 dans les avions d’Air France ;
- Les prix (définitif et base de négociation) selon les pays ;
- Les ventes à domiciles au Nord Cameroun par exemple (→ femmes soumises,
voiles) ;
- Les gaffes célèbres du marketing.
B/ La classe sociale
C’est une division relativement permanente et homogène d’une société au sein de
laquelle il est possible de placer les individus ou familles partageant des valeurs, des
conditions ou intérêts similaires.
Le repérage de l’appartenance d’un individu à une classe sociale est complexe et doit
faire appel à de nombreuses variables : revenu, profession, niveau d’instruction, lieu
d’habitation ou type de logement.
En marketing, la connaissance des classes sociales est importante car elles
conditionnent en grande partie la consommation qui (elle) est un moyen de différenciation.
30
- Une personne souhaitant se comporter comme ‘‘la grande bourgeoisie’’
D/ La famille
Au sein des groupes de référence, la famille joue un rôle particulièrement important
car elle exerce une influence immédiate sur chacun des membres qui le compose.
A/ Les intervenants
Très couramment, plusieurs personnes jouant des rôles différents peuvent intervenir
lors d’un achat. L’identification des intervenants et leur poids dans la décision d’achat sont
des éléments fondamentaux pour les responsables marketing. Cette identification est aisée
pour certains biens (Exemple : le vernis à ongle → femmes). Pour d’autre, l’identification de
l’unité de prise de décision est difficile (Exemple : l’achat d’un téléviseur dans une famille).
Unité de prise de décision : Séquence d’agents qui interviennent dans la (décision)
l’achat d’un produit.
On distingue souvent 5 rôles dans le processus d’achat : l’initiateur, l’influenceur, le
décideur, l’acheteur, l’utilisateur ou consommateur.
B/ Le risque perçu
Il est l’un des facteurs susceptibles de conditionner son comportement. Il reflète
l’incertitude ressentie par l’individu lors de l’achat.
→ L’entreprise doit connaître des risques et prendre des mesures.
C/ Le degré d’implication
Il s’agit d’une notion qui recoupe partiellement le risque perçu.
L’implication indique dans quelle mesure le consommateur se sent concerné par
l’achat.
Exemple :
- L’achat d’une automobile est en général plus impliquant que celui d’un aspirateur.
- Les femmes sont souvent plus impliquées que leurs époux pour l’achat des appareils
électroménagers.
31
Dans certains cas, les choix dépendent moins des caractéristiques des produits ou de
celles des consommateurs que du contexte dans lequel s’effectue l’achat. Exemple : le choix
d’un restaurant pour la pause, repas d’affaires ou repas intime.
1- LA RECONNAISSANCE DU PROBLEME
La révélation d’un besoin est le point de départ de toute stimulation d’achat. Ces
besoins sont activés par des stimuli internes (faim, soif, sommeil…) et externes (apparition
d’un produit new, baisse de prix, campagne de pub…). Soumis à un ou plusieurs stimuli, le
consommateur perçoit un écart entre une situation jugée idéale et sa situation actuelle. Il
ressent un besoin (définition besoin).
2- LA RECHERCHE D’INFORMATION
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Le modèle compensatoire sont qualifiés ainsi car une mauvaise note pour un attribut
peut être compensée par une bonne note sur une autre (Modèle multi-attribut).
Les modèles non compensatoires ne permettent pas de rattraper une mauvaise note. On
peut citer : les modèles conjonctifs, disjonctifs et lexicographiques.
- Le modèle conjonctif : Le produit choisi sera celui dont les performances pour chaque
attribut sont au-delà d’un niveau minimum.
- Le modèle disjonctif : Le produit sera choisi en fonction d’un niveau d’excellence sur
un seul attribut.
- Le modèle lexicographique : Le produit est celui qui a le meilleur score sur l’attribut
jugé le plus important, en cas d’égalité, on passe à l’attribut classé en second et si
nécessaire à l’attribut n° 3 …).
Exemple :
Monsieur X veut acheter une télévision :
Prix Esthétique SAV Notes
Samsung 8 4 7
LG 7 6 5
Philips 6 7 4
Sharp 5 7 3
Niveau d’importance 5 8 6
Seuil de satisfaction 5 4 4
Quelle marque achètera-t-il selon chacun des modèles d’achat ci-dessus ?
4- LA DECISION D’ACHAT
33
DEUXIEME PARTIE :
LES MOYENS D’ACTION MARKETING
34
CHAPITRE V : LA STRATEGIE MARKETING
Afin de mieux vendre les produits, l’entreprise doit accéder au marché et y proposer
ceux-ci dans des conditions précises, en particulier celles qui permettent d’être le plus prêt
possible de sa cible et d’occuper une position privilégiée. Un ensemble de cadre concourt à ce
souci.
SECTION I : LA SEGMENTATION
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- La Segmentation comportementale : elle consiste à découper le marché des
consommateurs en groupes homogènes du point de vue de leur connaissances, attitudes et
expérience à l’égard d’un produit ou de ses attributs.
II – LE CIBLAGE
Il suppose l’évaluation des différents segments d’u marché en fonction des critères
retenu par l’entreprise et le choix d’une stratégie de couverture du marché. Il nécessite de ce
fait la connaissance des caractéristiques de chaque segment afin de pouvoir décider sur le ou
lesquels porter son choix et comment les traiter.
Le ciblage conduit à un dénombrement des segments, à l’identification des besoins
spécifiques, des motivations des habitudes d’achat etc.…et leur évaluation doit être faite en
fonction des attentes de l’entreprise (rentabilité, CA, part de marché, …)
Une fois l’évaluation faite, l’Entreprise choisira les différentes segmentations qui
correspondent à ses objectifs. Sur ceux-ci, elle définira une stratégie de couverture.
I – LA DIFFERENTIATION
Elle vise à promouvoir un programme marketing distinct pour chaque cible. Chaque
produit proposé est alors conçu en fonction du désir du groupe de clients.
36
Elle reflète une tendance vers la multiplicité des produits du circuit de distinction des
prix et des canaux de communication. Son principal avantage est d’accroître de façon plus
importante le CA par rapport à la stratégie d’indifférenciation. Cependant, elle, augmente les
coûts d’exploitation.
Ainsi, à la stratégie de différentiation s’oppose la stratégie d’indifférenciation qui
considère le marché comme étant un tout homogène.
II – LE POSITIONNEMENT
Cette notion trouve son origine dans le fait que, les consommateurs ont toujours une
certaine perception des produits offerts sur le marché.
Le positionnement définit la position que l’Entreprise doit donner à son produit par
rapport aux produits et marques des concurrents.
Cette position peut être définit par exemple en terme de prix d’usage, d’occasion de
consommation, d’image, de facteur psychologique, etc.
Dans l’ensemble, le positionnement ne s’attache pas à ce que l’on fait avec le produit,
mais plutôt à ce qu’il représente dans la tête du consommateur.
Il permet à un produit de sortir de l’anonymat par la place qu’il lui procure sur le
marché.
On appelle produit, tout ce qui peut être offert sur un marché de façon à y satisfaire un
besoin. De façon spontanée, lorsqu’on parle de produit, on pense aux articles tangibles; mais
il ne faut pas oublier les services, les personnes (leader politique à promouvoir), les endroits
(parc de Wasa), les organisations (un club de foot) ou encore les idées (planning familial).
En pratique, il est utile de distinguer cinq niveaux de produit tel que le montre la
figure ci-dessous :
Produit Potentiel
Produit Global
Produit Attendu
Produit Générique
Noyau
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- Le Noyau d’un produit : se trouve au niveau le plus fondamental. Il s’agit de la réponse à
la question fondamentale. Il s’agit de la réponse à la question : « Qu’est ce que le client
achète ? » Il s’agit de l’avantage essentiel offert à l’acheteur en regard du problème qu’il
se pose : une femme qui achète du rouge à lèvre cherche à être belle.
- Le produit générique : il n’est autre que le noyau enrobé de toutes ses caractéristiques.
C’est ce que l’on reconnaît immédiatement comme étant l’offre : champoing, candidat
politique.
- Le produit attendu correspond à l’ensemble des attributs que l’acheteur s’attend à trouver
dans le produit. Exemple : une montre doit donner l’heure ; hôtel, propre et personnel
accueillant.
- Le produit global : parfois appel méta produit, représente la totalité de ce que le fabricant
offre autour du produit générique afin de se différentier.
- Le potentiel : qui comprend toutes les améliorations et transformations envisageables.
Exemple : Kleenex a parfumé certains de ses mouchoirs en papier et les a décoré.
38
3-Les Biens Industriels :
- les matières premières et composants (entrant en totalité dans le produit fini) ;
- les biens d’équipement (n’entrent qu’en partie dans la fabrication du produit fini) ;
- les fournitures et services (n’entrent pas dans la production du produit fini).
On appelle gamme, un ensemble de produits liés entre eux du fait qu’ils fonctionnent
de la même manière, s’adressent aux mêmes clients, ou sont vendus dans les mêmes types de
points de ventes ou zone de prix.
- Le Bas de Gamme :
Ces positionnements sont généralement associés dans l’esprit du grand public à des
premiers prix et à une mauvaise qualité. Ceci n’est pas toujours vrai
- Le Milieu de Gamme :
On a longtemps considéré que le milieu de gamme était la bonne position à occuper
sur la plupart des marchés. Le potentiel des ventes y semble être important ; on peut y offrir
un bon rapport qualité/prix.
39
II- LE PACKAGING
1)-Définition :
On peut définir le packaging comme l’ensemble des éléments matériels qui sans faire
partie du produit lui-même, sont vendus avec lui en vue de permettre ou de faciliter sa
protection, son transport, son stockage, sa présentation en linéaire, son identification et son
utilisation par les consommateurs.
Il faut noter que les termes packaging, conditionnement et emballage sont à peu près
synonymes. En général, le conditionnement fait référence à la protection du produit, donc au
premier contenant alors que l’emballage fait référence au transport, à la manutention des
produits. Quant au packaging, contrairement aux deux autres, n’évoque pas seulement les
aspects fonctionnel et physique du contenant des produits mais aussi les aspects décoratifs.
3)- L’Etiquetage :
Chaque entreprise est appelé à concevoir l’étiquetage qui accompagne son produit. Il
peut s’agir d’une fiche attachée au conditionnement ou d’une création graphique sophistiquée.
(Nom du produit, ingrédients, …).
Comme pour un individu, la vie d’un produit peut être analysée en plusieurs phases
qui vont du lancement (naissance) au développement (adolescence) puis à la maturité (adulte),
enfin au déclin (vieillissement et mort).
Le cycle de vie est un concept qui a eu un très grand succès. Il est universellement
connu, même des non-spécialistes du marketing. Les quatre phases du cycle de vie d’un
produit sont : le lancement, le développement (ou croissance), la maturité et le déclin.
Volume de Ventes
et Profit
Déclin
Etapes
C’est l’évolution des ventes donc du C.A., qui détermine la courbe du cycle de vie
d’un produit. La courbe du cycle de vie d’un produit. La courbe du profit est différente de
celle du cycle de vie.
Le prix est une particularité du marketing mix car, contrairement aux autres variables,
le prix n’est pas porteurs d’avantages positifs (ou de valeurs) pour le client, mais représente
au contraire un sacrifice, ou du moins, une partie aux satisfactions qu’il attend du produit.
I - Définition
Le prix peut être définit comme étant la qualité d’argent nécessaire pour acquérir une
quantité définie de biens ou de services.
Autrement dit, le prix est l’expression monétaire de la valeur de toutes les
caractéristiques d’un produit. C’est à dire :
- des caractéristiques techniques objectives ;
- des caractères commerciales : packaging, lieu de vente, garantie ;
- des services : conseils d’utilisation, facilité de livraison, de
réapprovisionnement, etc. ;
- des caractéristiques subjectives : image du produit; de la marque, de
l’entreprise…
41
Les décisions relatives au prix d’un produit vont influencer de nombreux éléments
déterminants pour son succès et pour la pérennité de l’entreprise. Le prix a une influence tant
sur les consommateurs que pour l’entreprise elle–même.
2- Pour l’Entreprise :
III - Objectif
42
Les objectifs de rentabilité et les objectifs de volume : politique d’écrémage et politique
de pénétration;
Les objectifs d’image : le prix au service du positionnement;
Les objectifs de gamme :
- élasticité croisée influence du prix d’un produit sur les autres lignes de
la gamme ou de l’entreprise la cannibalisation ;
- l’accroissement du trafic ;
- la vente de produits induits services, fourniture, etc.
43
1-3- L’Elasticité de la Demande Finale par Rapport au Prix :
Ce concept a été élaboré par les économistes pour déduire et mesurer l’influence du
prix de vente d’un produit sur le volume de ses ventes, ceteris paribus. L’élasticité relative de
la demande D par rapport au prix P est donnée par la formule :
°D / D
°P / P
Autrement dit la valeur du coefficient d’élasticité est donné par la variation en
pourcentage de la demande provoquée par une variation de 1% du prix de vente.
Exemple : LINDON p. 283.
e peut être o, o ou = o
- si e o demande diminue lorsqu’on augmente le prix effet frein à l’achat ;
- e = o demande constante quel que soit le prix ;
- e > o augmentation du prix augmentation de la demande effet d’image.
Le point mort est le niveau d’activité pour lequel l’entreprise équilibre son
exploitation. (P=0) . On l’estime en quantités à vendre, en CA ou en mois d’activité. Au point
mort, la marge sur <<coût variable>> ou << contribution unitaire au profit et aux frais fixes>>
= Frais Fixes.
On appelle Marge sur coût variable, la différence entre le prix de vente net (recette
unitaire) et le coût variable d’une unité vendue.
44
On calcule donc le point mort en divisant le total des frais fixes par la contribution
unitaire.
Supposons M / Coût Variable = 2 frs pour un produit quelconque.
CA
EF CA
(CF, CU) Coût PM CV
Si pur atteindre
Le PM
CF
Quantité Vendue
PM
Cette approche consiste à déterminer le prix qui permet d’obtenir un taux de rentabilité
donné, compte tenu du volume de vente attendu.
Exemple : supposons
I = 10.000.000 frs
Taux de Rentabilité = 20 %, soit 2.000.000.
L’objectif de prix se calcule ainsi :
Si coût unitaire = 12,5 frs et les ventes attendues = 800.000 unités, on aura :
45
2.2. 2 : Le prix de soumission
La fixation du prix en fonction de la concurrence est également dominante lorsque
plusieurs entreprises sont en compétition pour obtenir un contrat, par exemple dans le cadre
d’une procédure d’appel d’offre ou d’adjudication.
LE PRIX PSYCHOLOGIQUE
Courbe du maximum
.
100
%Cumul du prix minimum
%Cumul du prix
maximum
Courbe du maximum
50 50
50
Po (Prix psychologique) 100
46
(Voir application)
I- DEFINITION
1- Distribution
En marketing, le mot distribution n’est pas à assimiler à son sens courant. A cet égard, la
définition de KOTLER et DUBOIS (1994, p. 580) nous paraît très adaptée. En effet, ceux-ci
définissent la distribution comme l’ « ensemble des activités qui s’exercent depuis le moment où le
produit sous sa forme d’utilisation entre dans le magasin commercial du producteur ou du dernier
transformateur jusqu’au moment où le consommateur en prend possession ».
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b) Le circuit court
Il existe un seul intermédiaire entre producteur et consommateur : le détaillant.
Producteur → Détaillant → Consommateur
c) Le circuit long
Plusieurs intermédiaires peuvent intervenir entre le producteur et le consommateur.
Producteur → Grossiste → Détaillant → Consommateur
Le bon produit au bon moment et en bonne quantité est une vertu fondamentale en marketing.
La prise en compte de cet impératif explique les fonctions dévolues à la distribution,
lesquelles fonctions mettent l’intermédiaire au service à la fois des producteurs et des
consommateurs.
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1- La distribution intensive
L’objectif recherché ici est la part de marché. L’entreprise cherche à s’assurer la
présence de son produit dans un grand nombre de points de vente. Cette stratégie est
l’apanage des fabricants des biens de grande consommation.
2- La distribution sélective
Ici, le fabricant ne choisit qu’un nombre limité de distributeurs pour la
commercialisation de ses produits. Cette formule est intermédiaire entre la distribution
intensive (ci-dessus) et la distribution exclusive (ci-dessous). L’entreprise évite de
disperser ses efforts entre beaucoup de points de vente, et les produits doivent avoir
une certaine image de marque.
Exemple : Les cosmétiques.
3- La distribution exclusive
Dans ce cas, les points de vente dans lesquels les produits du fabricant vont être
distribués ne seront réservés qu’à sa marque. Les distributeurs ne peuvent pas vendre
les marques concurrentes. Ici, le produit ou l’entreprise doit avoir une image très forte
et une très importante notoriété. Exemple : Les automobiles, les parfums, etc.
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CHAPITRE IX : L’ELABORATION DE LA
COMMUNICATION
2- Classification de la communication
La communication revêt des formes différentes en fonction des buts poursuivis
et des « médias » utilisés.
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promotion des ventes, marketing direct
Exemple : Campagne de communication pour les
nouveaux opérateurs téléphoniques.
1- La stratégie « push »
Elle a pour but de « pousser » le produit vers les distributeurs et les
consommateurs, au moyen de la force de vente ou d’action promotionnelles menées
par le producteur ou le distributeur.
Exemple :
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- Proposition d’avantages financiers aux distributeurs (ristournes, remises quantitatives).
- Occupation des têtes de gondole.
- Distribution d’échantillons.
2- La stratégie « pull »
Elle a pour bue de tirer le tirer les consommateurs vers le point de vente et le produit
au moyen d’une campagne publicitaire.
Exemple :
- Campagne d’affichage lors de la sortie d’un nouveau modèle d’automobile.
- Campagne d’affichage lors de la sortie d’un nouveau film.
I : DEFINITION ET ROLE
La publicité est une communication de masse qui est partisane. En ce sens, elle
ne peut pas être confondue avec de l’information au sens strict.
Pour l’annonceur, la publicité a pour but de faire connaître son « produit » (au
sens large) et d’en créer la demande auprès d’éventuels « consommateurs ».
2- Le média
Un média est un ensemble de supports de même nature.
Exemple :
- Au Cameroun, le média TV regroupe : CRTV, Tvmax, etc.
- Au Cameroun, le média presse regroupe :
On distingue 06 grands médias : la Presse, la Télévision, la Publicité extérieure,
la Radio, le Cinéma auxquels il faut désormais ajouter Internet.
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Voir annexe
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