Des procédés, dits anhydres, utilisant des solvants existent sur le marché,
nous les évoquerons au paragraphe 2.
Afin de faciliter le choix de l’exploitant nous présenterons le sujet par mode
d’application :
— méthodes manuelles (§ 1.1) ;
— procédés par immersion (§ 1.2) ;
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Figure C – Phosphatation Zn-Ca par immersion (Bondérite 880) Figure F – Phosphatation au fer avec accélérateur organique
par aspersion (Parcobond) (doc. Parker)
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le film de passivation est obtenu par combinaison de l’acide phos- Un système plus simple consiste à faire le mélange solution
phorique avec le métal. La masse surfacique de la couche de phos- chimique et eau chaude à la sortie de la lance, par l’intermédiaire
phate déposée est de l’ordre de 0,3 g/m2. Pour accélérer le séchage, d’un giffard. Ce système a l’avantage d’être simple, mais l’homo-
on peut essuyer les surfaces traitées avec des chiffons imbibés généité et la régularité du mélange sont aléatoires. Ce système est
d’alcool. déconseillé pour le dégraissage-phosphatation.
Enfin, signalons qu’il est possible d’empâter les solutions phos- Une autre solution (dénommée Airless ) consiste à chauffer la solu-
phoriques pour former une gelée, applicable même sur les surfaces tion dégraissante-phosphatante, réglée à une concentration
verticales. Cette gelée, après un temps d’action suffisant (par convenable, dans une cuve comportant un dispositif de chauffage
exemple 10 à 30 min), sera rincée à l’eau, puis on passivera la surface pour obtenir 65 à 70 oC et à alimenter la lance de projection (figure 2)
avec le même produit mais à l’état liquide, suivant le processus défini par l’intermédiaire d’une pompe haute pression (possibilité 4 MPa)
précédemment. [Doc. M 1 501].
Dans le cas des alliages légers ou de l’acier galvanisé, ces mêmes
solutions phosphoriques sont utilisables pour dégraisser et dérocher
Dans tous les cas, l’ordre des opérations est le suivant :
ces métaux (élimination de l’alumine ou de la rouille blanche), mais
il est indispensable de rincer à l’eau pour éliminer l’acidité résiduelle a) projection sur la surface à traiter, à l’aide d’une lance dépla-
qui ne se résorbe pas complètement au contact de l’alliage léger ou cée manuellement, du mélange constitué par l’eau chaude sous
qui produit une attaque excessive dans le cas de l’acier galvanisé. pression et la solution acide de dégraissage-phosphatation. Le
Nota : Ev. Schmid fait mention dans son ouvrage [5] des transformateurs de rouille à
pH de la solution projetée est 5 ± 0,2.
base d’acide tannique, souvent associé à un liant. Ils transforment la rouille en tannate b1) rinçage à l’eau chaude ;
bleu-noir, la difficulté quasi insoluble réside dans le dosage de la quantité d’acide tannique b2) rinçage à l’eau froide ;
par rapport à la rouille. L’excès d’acide tannique non neutralisé par les oxydes de fer pro- c1) séchage généralement dans une étuve à air chaud (80 à
voque le bullage des peintures.
100 oC) ;
Ces produits n’ont pas reçu, à ce jour, de consécration industrielle, ils restent donc pour
le moment du domaine grand public ou artisanal. c2) rinçage à l’eau chaude additionnée d’un produit passivant
chromique à 1 ‰ ;
d2) séchage : voir c1.
1.1.3 Dégraissage-phosphatation à la lance
La gamme a-b1-c1 est la plus courante pour éviter d’avoir à
La technique à la lance est utilisée pour les grandes pièces, par détoxiquer la solution chromique rejetée en continu lors de l’opé-
exemple containers maritimes, carrosseries de camions, machines ration c2. L’absence de passivation finale doit être compensée par
agricoles, remorques, armoires métalliques de grandes dimensions, l’application d’un wash-primer de manière à obtenir une anticorro-
etc., produites en petite ou moyenne séries (de quelques dizaines sion satisfaisante.
à 100 unités/jour), pour le dégraissage-phosphatation avant mise en
peinture. ■ Contrôle : le mélange en sortie de lance doit être dosé une à deux
fois par jour en procédant à un titrage de l’acidité totale et éventuel-
Elle peut être appliquée à d’autres matériaux que l’acier, par lement de l’acidité consommée (article Phosphatation [M 1 575]
exemple à l’aluminium, à l’acier galvanisé, etc., mais il s’agit alors dans ce traité).
de nettoyage ou de dégraissage sans conversion chimique de la
surface, ce qui a été d’ailleurs leur application première. La durée de la projection pour obtenir le dégraissage-phospha-
tation est de l’ordre de 30 à 40 s par mètre carré de surface traitée.
La solution de dégraissage-phosphatation doit être impérative- La couche formée est essentiellement constituée de phosphate de
ment injectée à l’aval du générateur d’eau chaude (60 à 80 oC) sur- fer du type (PO4)2Fe3 , 8H2O, et la masse surfacique de couche
pressée (4 à 5 MPa) ou d’eau surchauffée (140 oC sous 2 MPa) par déposée est de l’ordre de 0,2 à 0,5 g/m2. On remarquera que
l’intermédiaire d’une pompe doseuse précise, fiable et à débit l’anion phosphate de la couche provient de la solution de traite-
réglable (figure 1), cela pour éviter l’entartrage de la chaudière par ment, tandis que le cation Fe++ est issu exclusivement du métal
précipitation de phosphate de calcium [Doc. M 1 501]. traité ; ce type de phosphatation est couramment appelé phospha-
La solution aqueuse de dégraissage-phosphatation est à base de tation au fer ou « amorphe ».
phosphates acides de métaux alcalins (généralement le dihydrogé-
nophosphate de sodium NaH2PO4), de tensioactifs et d’accéléra-
teurs tels que le molybdate de sodium (Na2MoO4).
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Rappelons que cette technique s’applique essentiellement aux 1.2.2 Cas de l’acier
surfaces grasses non oxydées. Toutefois, si la tôle présente des
zones de rouille, il est possible d’appliquer, préalablement à la Le tableau 1 donne les conditions opératoires pour les traite-
phase de dégraissage-phosphatation, un produit dérouillant à l’état ments disponibles pour l’acier huilé, non oxydé.
liquide ou empâté. Son élimination sera assurée par le premier
passage de la lance. Dans les trois cas, si la surface est calaminée ou rouillée, il faut
inclure dans la gamme un décapage chimique suivi d’un double
Enfin, il est utile de faire remarquer que ces techniques à la lance rinçage froid en cascade inverse et d’un rinçage froid ou à 40 oC
imposent, de par leur principe, de travailler en solution perdue. Cette additionné d’un germinateur de cristallisation à pH de l’ordre de 8
méthode a l’avantage de ne nécessiter qu’un investissement assez à 8,5 dans le cas de la phosphatation cristalline (article Phosphata-
faible et elle est appliquée à des ensembles de grandes dimensions, tion [M 1 575] dans ce traité).
nécessitant une préparation de surface sérieuse, rapide et moins
aléatoire que la préparation purement manuelle (§ 1.1.2).
1.2.2.1 Passivation
■ Rejet : les solutions de traitement et l’eau de rinçage doivent
Elle consiste, après dégraissage (suivi éventuellement d’un déca-
subir une épuration de manière à respecter la législation sur les
page acide), en une immersion (tableau 1) dans une solution phos-
rejets dans les industries de traitements de surface (arrêté du
phochromique très diluée (3 à 4 ‰) à pH 2,5 à 3 qui crée à la surface
26 septembre 1985).
du métal une couche très ténue de phosphate et de chromate de
■ Protection des opérateurs : le choix des composants chimiques fer, dont la masse surfacique de couche déposée est de l’ordre de
des dégraissants-phosphatants est limité par le fait que les risques 0,1 à 0,2 g/m2. Pour avoir le maximum d’efficacité et éviter une cou-
inévitables d’inhalation proscrivent, par exemple, l’emploi de solu- che passive pulvérulente, le bain doit être constitué et entretenu avec
tions phosphatantes fluorées et imposent une ventilation efficace de de l’eau déminéralisée.
l’espace de traitement. Cette couche passive est très fragile et n’apporte qu’une faible
amélioration de l’anticorrosion après peinture.
Cette méthode n’est donc utilisée que dans les cas où l’anticor-
1.2 Procédés par immersion rosion exigée est peu sévère.
La conduite du bain s’effectue par la mesure de l’acidité libre et
1.2.1 Principe de l’acidité totale.
La teneur en Cr6+ d’un tel bain est en moyenne de 250 mg/L, une
Une installation de traitement par immersion consiste en une
déchromatation avant rejet est indispensable pour obtenir une
série de cuves pour les différents bains et rinçages, dans lesquelles
teneur en Cr6+ < 0,1 mg/L.
les pièces accrochées ou fixées sur des balancelles, suspendues à
un palonnier ou positionnées dans des paniers, ou encore en vrac
dans un tonneau rotatif, sont complètement immergées (figure 3). 1.2.2.2 Phosphatation au fer
On parle, dans ce cas, de traitement par immersion totale. Le terme de phosphatation amorphe, en fait impropre, a été
La manutention des pièces ou carrosseries s’effectue au moyen consacré par l’usage.
de palans électriques commandés manuellement ou de portiques Cette conversion dont la masse de couche déposée est de 0,3
programmés, ou encore de poutres mobiles commandées par des à 1 g/m2 maximum (ce qui correspond sensiblement à 0,3 à 1 µm)
vérins, ou enfin par l’intermédiaire d’un convoyeur (simple rail ou est essentiellement constituée de vivianite Fe3 (PO4)2 , 8H2O, mais
multirail) continu à vitesse constante. également d’oxyde de fer Fe2O3 (§ 1.1.3). Les solutions aqueuses
Le choix du traitement chimique est défini par la nature du sub- utilisées ont un pH de 3,5 (cas de l’immersion) ou de 5 (cas de
strat et les performances d’anticorrosion exigées (tableau A). l’aspersion).
Figure 3 – Schéma d’une installation par immersion (ligne Renault Sandouville [7])
(0)
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Tableau 1 – Gammes types de traitements par immersion de l’acier huilé (non oxydé)
Phosphatation cristalline
Phosphatation au fer dite amorphe Passivation
Zn/Ca ou Zn/Mn/Ni
Gamme opératoire
Temps Température Temps Température Temps Température
(min) (oC) (min) (oC) (min) (oC)
1. Prédégraissage alcalin 3,5 à 4 60 à 70 3,5 à 4 60 à 70 3,5 à 4 60 à 70
2. Dégraissage alcalin 3,5 à 4 60 à 70 3,5 à 4 60 à 70 3,5 à 4 60 à 70
3. Double rinçage en cascade
inverse 1+1 ............................ 1+1 ........................ 1+1
4. Affinage de cristallisation 2 Ambiante
5. Phosphatation 3à4 55 à 65 (selon le 3à4 40 à 50
type de bain)
6. Double rinçage froid en cas-
cade inverse 1+1 ............................ 1+1
7. Rinçage passivant 1 Ambiante 1 Ambiante 2à3 40 à 50
8. Rinçage double à l’eau démi-
néralisée 1+1 Ambiante 1+1 Ambiante
9. Séchage à l’air pulsé chaud (1) ≈5 110 à 130 ≈5 110 à 130 ≈5 110 à 130
(1) Non indispensable dans le cas de peinture hydrosoluble appliquée par immersion.
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■ Évolution récente : bains de phosphatation dits « trication » Cette conversion chimique est actuellement utilisée avant
(tableau 3) : l’utilisation croissante d’acier prérevêtu de zinc dans poudrage, par exemple sur des habillages de réfrigérants atmo-
l’automobile [9] a conduit à l’utilisation depuis septembre 1986 des sphériques [17] [18].
formules de bains dits trication pour améliorer les performances, et La chromatation jaune est à retenir si le cahier des charges est
surtout remédier au phénomène de cratères (de diamètre 0,1 très sévère, tant du point de vue anticorrosion que des performances
à 1 mm) observés sur les surfaces zinguées (white-spots). aux tests mécaniques. Elle peut être appliquée par immersion ou
par aspersion.
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Tableau 3 – Comparaison des caractéristiques des bains à basse teneur en zinc et des bains trication
utilisés en immersion
– –
Température Zn++ Mn++ Ni+ F– ClO 3 NO 2
Bain
(oC) (g/L) (g/L) (g/L) (g/L) (g/L) (g/L)
Basse teneur en zinc 55 à 60 1 à 1,2 .................... 0,5 .................. 2 0,2 à 0,4
Trication (utilisé depuis 1986) 45 à 50 1 à 1,2 0,5 à 0,8 0,3 à 0,5 0,3 à 0,5 ................. 0,2 à 0,4
Remarques :
— les acidités totale et libre des 2 systèmes sont sensiblement les mêmes ;
— le bain trication est exempt de ClO –3 et donc de Cl –.
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Les bains utilisés contiennent du chrome hexavalent sous forme favorables à l’adhérence des peintures. Des rinçages soignés à
d’anhydride chromique (CrO3), ainsi que divers activateurs de l’eau de ville puis à l’eau déminéralisée doivent être effectués
réaction. impérativement. Le séchage sera assuré à l’air chaud pulsé.
La teneur des bains en Cr6+ est de l’ordre de 2 à 3 g/L et leur pH Un rinçage chromique complémentaire suivi d’un rinçage à l’eau
de 1,5. déminéralisée garantira une meilleure anticorrosion (seulement
La couche formée sur le zinc par ce procédé, dit chromatation applicable dans le cas du traitement par immersion).
jaune, résulte de la dissolution du zinc avec production d’hydro- Si la surface à traiter est grasse, un dégraissage préliminaire est
gène. Il se forme sur la surface un chromate basique de chrome nécessaire (dégraissage alcalin à chaud ou avec un solvant).
Cr (OH) CrO4 avec des hydroxydes de chrome Cr (OH)3 et du chro-
Exemple de formulation [16] :
mate de zinc.
Le film de conversion est jaune irisé, on doit rechercher une
170 g acide orthophosphorique à 85 % ( d = 1,7 )
faible intensité de teinte (jaune paille).
L’importance du film dépend essentiellement des facteurs
2 g acide nitrique à 53 % ( d = 1,33 )
suivants : 3 g acide lactique concentré ( d = 1,22 )
— concentration du bain ; 60 g oxyde de zinc
— pH ; 11 g carbonate de nickel
— température ;
— durée du contact avec la surface à traiter.
dilués dans 1 litre d’eau déminéralisée.
La solution est appliquée à la brosse ou par immersion pendant
Gamme type de chromatation par immersion 5 à 8 min à la température ambiante.
des aciers galvanisés
Ensuite, on rince à l’eau de ville puis à l’eau déminéralisée.
— Dégraissage alcalin de 70 à 80 oC : La surface galvanisée se recouvre d’une couche d’hopéite. Cette
temps : 8 à 10 min ; conversion chimique améliore substantiellement l’adhérence des
pH : environ 12. peintures. Ce traitement est évidemment précédé d’un dégraissage
— Double rinçage froid courant en cascade inverse : soigné de la surface.
1 min + 1 min. Cette solution est applicable in situ, par exemple sur des lampa-
— Chromatation : daires, des poteaux de clôture, des portes de garages, etc. [16].
2 min à 20-25 oC ;
pH : 1,5. Une étude du Laboratoire central des Ponts et Chaussées [19] a
— Rinçage mort : 1 min. mis en évidence l’amélioration de l’adhérence au quadrillage, après
— Rinçage à l’eau déminéralisée : différents tests de corrosion accélérée, due au dérochage chimique
immersion 1 à 2 min puis rampe d’aspersion à l’eau déminé- en tant que préparation de la surface. Les essais de vieillissement
ralisée recyclée sur colonne à résines échangeuses d’ions ; naturel ne seront connus qu’en 1993 (exposition de 2 ans à Briançon
résistivité 200 000 Ω ⋅ cm . et à Dunkerque).
Note : ce rinçage peut être doublé en cascade inverse.
— Étuvage à 65 oC maximum ;
temps de l’ordre de 5 à 10 min. 1.2.4 Cas de l’aluminium et de ses alliages
— Refroidissement puis poudrage.
Le procédé nec plus ultra de protection de l’aluminium et de ses
alliages est l’oxydation anodique en milieu sulfurique ou chromique
La vérification de l’adhérence de la couche de conversion après suivie d’un colmatage, mais il ne permet pas l’adhérence des
étuvage peut très simplement être effectuée par l’application d’un peintures.
scotch transparent.
Dans l’aéronautique, des peintures sont appliquées après oxyda-
Pour l’acier galvanisé, il n’existe pas de norme AFNOR sur ce tion anodique chromique (AOC) à condition de supprimer l’opéra-
type de chromatation. tion de colmatage ou de procéder à un colmatage limité (taux
d’hydratation d’environ 10 %) [20].
1.2.3.3 Autres possibilités sur l’acier galvanisé En ce qui concerne la préparation avant mise en peinture dans
■ Décapage mécanique : il consiste en un balayage de la surface l’industrie, on fait appel essentiellement à la chromatation ou à la
avec, par exemple, du silicate d’aluminium et de magnésium, phospho-chromatation. La chromatation dite jaune, très ancienne
de granulométrie 0,2 à 0,5 µm sous une pression de 3,5 à 4 bar (1936), fut homologuée dans les années 50 par le ministère de l’Air
[(3,5 à 4) 105 Pa] [13]. (norme AIR 8104) puis plus récemment par la norme ISO 8081 et
par la Direction des Constructions et Armes Navales.
La réduction d’épaisseur de la couche de zinc est d’environ
10 µm. Les différentes formes de chromatation sont citées dans le
tableau A. Il n’existe pas de norme AFNOR, à ce jour, concernant
■ Simple nettoyage/dégraissage : manuel pour de petites pièces ces conversions, on se réfère à la norme DIN 50939.
avec une solution aqueuse ammoniacale à 1,5 %, additionnée d’un
tensioactif, appliquée avec un tampon plastique type Scotch brite, Les gammes de traitement sont données dans les tableaux 4
suivi d’un rinçage à l’eau déminéralisée [15]. et 5 [21] [22].
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Tableau 4 – Gamme de chromatation par immersion de l’aluminium : série 1000 et des alliages d’aluminium
des séries 2000, 3000, 5000, 6000 et 7000 (1)
Temps Température
Gamme opératoire Remarques
(min) (oC)
a. Dégraissage alcalin pH 9,5 5 à 10 50 à 60
b/c. Double rinçage froid en cascade inverse 1+1
d. Dérochage alcalin : soude (40 g/L) + additifs 2 à 10 40 à 60
complexants
e /f. Double rinçage en cascade inverse 1+1
(0)
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Ces couches sont utilisées dans l’aéronautique ou l’électronique En mai 1992, en France, 35 laqueurs étaient membres de l’ADAL
sans finition organique car elles possèdent intrinsèquement une (Association pour le développement de l’aluminium laqué) et déten-
certaine valeur anticorrosion. La tenue au brouillard salin est direc- teurs du label QUALICOAT et 5 fabricants de poudre membres asso-
tement fonction de l’alliage. ciés [Doc. M 1 501].
À titre d’exemple, citons l’exigence de la norme américaine Les exigences qui conduisent au label de qualité sont très sévères,
MIL.C.5541C (avril 1981) : sur l’alliage 2024 T3 dans le cas d’une chro- nous ne citerons que les principaux tests de corrosion :
matation donnant une couche de masse 400 mg / m 2 , il est — essai Kesternich 24 cycles (ISO 3231) ;
demandé une tenue au brouillard salin à 5 % de 168 h avec une tolé- — test au brouillard salin acétique 1 000 heures (ISO 3769) ;
rance d’apparition de 5 points d’attaque de diamètre maximal 0,8 mm, — test Machu ;
pour une surface examinée de 1,9 dm2. — résistance à l’eau bouillante ;
— etc.
Un essai de corrosion du même type est exigé dans la norme Nota
ISO 8081 relative à l’industrie aérospatiale. Les gammes de Test Machu (Test rapide)
conversion sont décrites dans les tableaux 4 et 5. Ce test, mentionné en tant que recommandation est un autocontrôle pour les laqueurs.
Avant l’immersion, l’échantillon doit être gravé en croix jusqu’au métal avec un ciselet
1.2.4.3 Chromatation verte ou phospho-chromatation (poinçon) approprié.
Solution d’essai :
Les couches sont constituées de AIPO4 et CrPO4 , ou selon d’autres NaCl..................................................................50 g/L
sources, de Al2O3 , 2CrPO4 , 8H2O, de teinte quasi incolore jusqu’à CH3COOH (Glacial) .........................................10 g/L
H2O2 (30 %) .......................................................5 g/L
0,100 g/m2 et vert clair à vert émeraude de 0,400 à 1,2 g/m2. Deux dilué dans de l’eau déminéralisée
caractéristiques les distinguent des couches jaunes : Le pH final est entre 3,0 et 3,3.
— la présence du chrome à l’état trivalent, d’où leur utilisation La durée de l’essai est de 48 h à 37 oC. Après 24 h, ajouter 5 g H2O2 (30 %) et corriger
l’acidité.
pour la préparation au vernissage de l’aluminium destiné à
Pour chaque essai, il faut utiliser une nouvelle solution.
l’emballage alimentaire (dans le domaine des faibles masses de
couche) ;
— leur plus grande résistance à la température lors du séchage 1.2.4.5 Autres procédés de conversion chimique
final possible jusqu’à 85 oC. exempte de chrome
En revanche, les résultats du test d’anticorrosion au brouillard ■ Conversion amorphe : du type décrit dans le tableau A, elle est
salin acétique (ISO 3769) après peinture sont très légèrement infé- obtenue essentiellement par aspersion dans le cas d’une production
rieurs à ceux obtenus avec la chromatation jaune dans le cas de multimétaux (Zn, Al, Fe) et pour des utilisations en intérieur,
poudre polyester appliquée sur alliage 6060 (AGS). Il n’y a pas de c’est-à-dire avec de faibles exigences d’anticorrosion.
différence significative aux tests de brouillard salin classique, à
■ Conversion organométallique à base de phosphate, titane,
l’essai Kesternich, au bac Ford, etc.
fluorure et tannin et complétée par un post-traitement tannique :
système breveté et développé aux États-Unis, vers 1980, dans le
— Les constituants de tels bains sont : can-coating, c’est-à-dire les boîtes alimentaires, masse de couche
de la conversion 0,01 à 0,03 g/m2 [25] ; cette technique n’a pas été
CrO3 - H3PO4 - HF développée en Europe, à notre connaissance.
— Le pH de la solution de traitement est de 2. ■ Couches, exemptes de chrome, à partir de solution contenant du
— La température d’emploi 40 à 60 oC. bore, un fluorure, du zirconium et de l’acide nitrique pour ajuster le
— Le temps d’immersion 1 à 2 min. pH [21] : la couche est incolore, d’épaisseur 20 à 25 nm, de masse
100 mg/m2 ; le zirconium représente 35 à 40 % en masse du revête-
— La conduite des bains nécessite plusieurs produits de réen-
ment, les autres constituants étant l’aluminium, le fluor et l’oxygène.
richissement pour maintenir des rapports constants entre les
trois acides et tout particulièrement le rapport F–/CrO3 ; il en Des bains de conversion fonctionneraient aux États-Unis pour la
découle des moyens d’analyse de bains plus sophistiqués que préparation de profilés au thermolaquage, avec des résultats au
pour les couches jaunes. test de corrosion par brouillard salin équivalents à ceux obtenus
avec les produits chromiques.
Ce type de conversion était jusqu’ici utilisé en coil-coating Là, encore, nous ne connaissons pas d’application en Europe à
comme indiqué ci-avant, mais son utilisation a démarré en France ce jour.
dans le traitement des profilés pour le bâtiment, du fait de l’expé-
rience acquise en Allemagne et en Italie.
Nota : se reporter aux tableaux 4 et 5 pour les gammes par immersion. 1.3 Procédés par aspersion
1.2.4.4 Applications industrielles 1.3.1 Principe
Elles sont multiples compte tenu des nombreux avantages de
l’aluminium et de ses alliages : aéronautique, marine, mobilier La technique par aspersion (ou par jets) s’adresse aux fabrications
urbain, pièces diverses de fonderie, jantes pour automobiles, bar- de grandes séries et de formes accessibles par les jets : les pièces
dage et profilés destinés au bâtiment, électroménager, etc. défilent en continu dans un tunnel (figures 6a et b ) pour être sou-
mises aux différentes phases du traitement depuis le prédégraissage
Le marché de l’aluminium thermolaqué par peintures en poudre préliminaire jusqu’au rinçage final. Après passage à l’air libre, les
polyester s’est considérablement développé en Europe ces dernières pièces subissent un séchage final dans une enceinte d’air chaud
années (142 millions de m2 ou 400 mille tonnes traités en 1990) au pulsé. La température de l’air est comprise entre 80 et 150 oC [26].
détriment de l’anodisation, ainsi qu’en France (13 millions de m2 trai- Dans le cas de finition par peinture électrophorétique ou du type
tés en 1990) [24]. hydrosoluble au trempé, le séchage des pièces n’est pas indispen-
D’autres types de finition organique sont utilisés pour l’alumi- sable, un simple poste d’égouttage suffit. Dans le cas d’ensembles
nium architectural : acrylique électrophorétique, polyester, silicone, de grandes dimensions (véhicules industriels, machines agricoles,
polyuréthanne, PVDF (difluorure de polyvinylidène), etc. containers maritimes, échafaudages tubulaires, etc.), le traitement
s’effectue dans une enceinte ou dans plusieurs chambres
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d’aspersion ; dans ce cas le convoyage des pièces se fait pas à pas. — températures et précision de la régulation ;
Cette technique d’aspersion est applicable à l’ensemble des métaux — pression aux buses ;
jusqu’ici envisagés : l’acier, l’acier prérevêtu de zinc ou d’alliages (par — type et débit des buses ;
exemple Zn/Al), l’aluminium et ses alliages. — nature des matériaux des cuves, dômes, pompes, collecteurs,
La conception des installations tunnels dépend des dimensions rampes, buses et de l’équipement de chauffage ;
des pièces, de la cadence à assurer et de la gamme retenue, — limite de la densité de puissance admissible dans le cas de
laquelle est fonction de la nature du métal à traiter et du niveau thermoplongeurs électriques ou température maximale du fluide
d’anticorrosion exigé après revêtement organique. dans le cas de serpentins, afin de limiter l’entartrage ou d’éviter la
destruction de certains composés chimiques ou d’annihiler leur
■ Rôle du fournisseur de produits de traitement de surface efficacité [27] ;
● Il doit fournir les éléments suivants : — nature de l’eau (eau déminéralisée, en précisant sa résistivité
— temps d’aspersion pour chaque phase ; pour le montage et l’entretien de certains bains [Doc. M 1 501].
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La figure 6a représente une installation type à 4 compartiments composite offre une bonne résistance chimique aux bains envisagés.
dont les caractéristiques techniques sont données dans le De toute manière, ce type d’installation doit respecter les impératifs
tableau 6. Le tableau 7 est relatif à un tunnel à 5 étages utilisant en techniques figurant dans les tableaux de gamme, ainsi que les lon-
tête un dégraissage alcalin ; cette conception est nécessaire dans le gueurs nécessaires pour les sas, afin d’éviter les mélanges de bains.
cas de dégraissage difficile, par exemple lorsqu’il s’agit de pièces
embouties après l’application d’un lubrifiant. ■ Protection cathodique de la cuve de dégraissage-phosphatation :
des corrosions par piqûres apparaissent fréquemment sur le fond
Éléments de composition des solutions d’aspersion : des cuves et quelquefois sur la partie supérieure du dispositif de
— NaH2PO4 ; chauffage (lorsque le tout est réalisé en acier ordinaire).
— accélérateurs (dérivé nitré ou au molybdate) ; Les piqûres aboutissent à des perforations en cratère, en trois mois
— additifs acides (H3PO4 ou acide organique) ; environ, pour des épaisseurs d’acier de 4 à 5 mm. Ce type de bain
— tensioactifs non ioniques. est un milieu électrochimiquement favorable à la corrosion — pH 4
Le tableau 8 donne les six familles de produits en fonction du à 5 — et la corrosion est de plus favorisée par l’aération différentielle.
type d’accélérateur de réactions et des plages de température En outre des courants telluriques ou des pertes électriques envi-
d’emploi (plage la plus utilisée 40 à 60 oC). ronnantes, ou encore des phénomènes de corrosion bactérienne
entretenue par les phosphates et les dérivés nitrés, contribuent à
■ Peinture intérieure des tunnels en acier ordinaire
l’accélération de la corrosion.
L’atmosphère d’un tunnel est particulièrement corrosive vis-à-vis
La protection cathodique sous courant imposé constitue le
de l’acier ordinaire, il faudra donc appliquer une peinture anticor-
remède. Les anodes sont en alliage d’aluminium dans le procédé
rosion en 2 couches, excepté au droit de l’aspersion dans les zones
COPIM-EPC, le plus utilisé dans ce domaine. Le coût de cette pro-
de dégraissage-phosphatation et de dégraissage alcalin.
tection (sans pilotage automatique) est d’environ 2,3 % par rapport
Un entretien annuel (ou biannuel) est indispensable. au montant du tunnel [28] [29].
Exemple de peintures utilisées : peintures au caoutchouc isomé- ■ Ultrafiltration tangentielle des bains de dégraissage en solution
risé et au graphite ou peinture antirouille (résine alkyde addition- aqueuse : cette technologie, dite propre, s’est considérablement
née de pigments minéraux et d’inhibiteurs de corrosion). développée depuis 1988 (à ce jour il y a plus d’une centaine d’instal-
Toute autre peinture devra faire l’objet d’un essai préalable. lations en service) ; elle permet la dépollution en huile des bains,
leur recyclage avec pour objectif une qualité constante.
■ Nature des matériaux : les tableaux 6, 7 et 9, font mention des
matériaux jusqu’ici utilisés, mais il existe depuis 1983 des instal- (0)
lations en matériau composite, de conception modulaire (Newpac®
Azoulay [Doc. M 1 501]). Il faut bien entendu vérifier que le
Tableau 6 – Gamme de dégraissage-phosphatation au fer par aspersion en tunnel de l’acier huilé non oxydé (1)
Pression Type Débit
Temps Température Nature des matériaux (3)
aux buses de buses unitaire
Gamme opératoire
(2) Tunnel
(s) (oC) (MPa) (L/min) Rampes Buses Pompes
(cuve-dôme)
Fonte
Veejet Acier Acier Acier Arbre
a. Prédégraissage (4) 60 40 à 50 0,2 1/4 U 65.50 16 ordinaire inoxydable ordinaire acier
inoxydable
Fonte
b. Dégraissage- 90 à 120 40 à 50 0,2 Veejet 16 Acier Acier Acier Arbre
phosphatation au fer 1/4 U 65.50 ordinaire inoxydable ordinaire acier
inoxydable
(0) (0)
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Tableau 9 – Gamme de phosphatation cristalline [au zinc ou trication (Zn, Mn, Ni)]
par aspersion de l’acier huilé non oxydé et de l’acier prérevêtu de zinc (galvanisé, électrozingué, etc.) (1)
Pression Débit
Temps Température Type de buses Nature des matériaux (3)
Gamme aux buses unitaire
opératoire Tunnel
(s) (oC) (MPa) (2) (L/min) Rampes Buses Pompes
(cuve-dôme)
Fonte
a. Dégraissage Veejet Acier Acier Acier Arbre
alcalin 120 60 0,2 1/4 U 65.50 16 ordinaire inoxydable ordinaire acier
inoxydable
b/c. Rinçage Fonte
double en cas- Acier Acier Acier Arbre
cade inverse 2 × 30 Ambiante 0,15 Veejet 13,5 acier
1/4 U 65.50 ordinaire inoxydable ordinaire
+ 1 rampe inoxydable
dissociée (4)
Cet artifice permet de maîtriser la finesse de cristallisation. De plus, elle assure une conversion chimique de qualité sur les
L’addition de ces mêmes sels dans le dégraissant alcalin donne des surfaces en acier prérevêtu de zinc (cas des assemblages mixtes
résultats plus aléatoires. acier et acier prérevêtu de zinc des carrosseries automobiles [30]).
— L’ensemble du poste de phosphatation est construit en acier
inoxydable (tableau 9).
1.3.3 Gamme de chromatation de l’acier
Le fond de la cuve est constitué de pyramides renversées (angle
prérevêtu de zinc (galvanisé, électrozingué...)
de 60o) pour permettre la décantation des boues (FePO4 , 2H2O) et
leur filtration sur filtre-presse en direct (dernière technique). La La gamme par immersion précisée au paragraphe 1.2.3.2 est
quantité moyenne de boues à 40 % d’humidité, ainsi séparées, est extrapolable à l’aspersion ; les seuls changements sont dans les
de 5 à 6 g/m2 de surface traitée. temps et les températures (tableau 11).
Le rinçage passivant final (dénommé également post-traitement)
le plus efficace est un mélange chrome hexavalent et trivalent, déjà
signalé au paragraphe 1.2.2.3. 1.3.4 Cas de l’aluminium et de ses alliages
L’avantage de la phosphatation cristalline, par rapport à la ver-
Les possibilités (incolore, jaune ou verte) sont les mêmes que
sion amorphe au fer, est dans son pouvoir d’anticorrosion très
dans la technique de l’immersion, § 1.2.4 (tableaux 4 et 5).
supérieur (tableau 10).
Le tableau 12 donne les caractéristiques d’une gamme type par
aspersion. (0)
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Tableau 10 – Exemples de tenue au test de corrosion accéléré au brouillard salin (norme AFNOR NF X 41-002)
à 5 % exprimée en heures pour une propagation à l’amorce de part et d’autre 3 mm sur acier laminé à froid,
qualité XES, en fonction de la préparation de surface (1)
PEINTURE GLYCÉROPHTALIQUE AU PISTOLET POLYMÉRISÉE À 140 oC : ÉPAISSEUR 20 ± 2 m (2)
Dégraissage au solvant chloré en phase vapeur....................................................................................................................................................... 48
Dégraissage-phosphatation au fer sans passivation finale ...................................................................................................................................... 60
Dégraissage-phosphatation au fer + passivation chromique (ED) + ED (4) (5)....................................................................................................... 120
PEINTURE HYDROSOLUBLE AU TREMPÉ POLYMÉRISÉE À 140 oC : ÉPAISSEUR 15 à 18 m (3)
Dégraissage au solvant chloré en phase vapeur....................................................................................................................................................... 48
Dégraissage-phosphatation au fer + passivation chromique (ED) + ED (4) (5)....................................................................................................... 98
Phosphatation cristalline au zinc + ED (sans passivation) (5) .................................................................................................................................. 120
Phosphatation cristalline au zinc + passivation chromique (ED) + ED (4) (5).......................................................................................................... 192
POUDRE ÉPOXYDIQUE POLYMÉRISÉE À 180 oC : ÉPAISSEUR 50 à 60 m (2)
Dégraissage au solvant chloré en phase vapeur....................................................................................................................................................... 96
Dégraissage-phosphatation au fer + ED (sans passivation) (5)................................................................................................................................ 120
Dégraissage-phosphatation au fer + passivation tannique (ED) (4) ........................................................................................................................ 200
Dégraissage-phosphatation au fer + passivation chromique (ED) + ED (4) (5)....................................................................................................... 500
Phosphatation cristalline au zinc + passivation chromique (ED) + ED (4) (5).................................................................................................. 1 000
PEINTURE CATAPHORÉTIQUE POLYMÉRISÉE À 180oC : ÉPAISSEUR 12 à 15 m (3)
Dégraissage au solvant chloré en phase vapeur....................................................................................................................................................... 250
Phosphatation amorphe + passivation chromique (ED) + ED (4) (5) ....................................................................................................................... 500
Phosphatation au zinc + passivation chromique (ED) + ED (4) (5) ...................................................................................................................... 800
(1) Ces exemples montrent l’importance capitale de la préparation de surface sur le niveau d’anticorrosion, ils sont particulièrement démonstratifs du fait qu’il
s’agit de monocouche.
(2) Après les conversions chimiques, les éprouvettes ont été étuvées à 110 oC avant l’application de la peinture.
(3) Après les conversions chimiques, les éprouvettes sont simplement égouttées.
(4) (ED) signifie que le bain de passivation a été constitué dans de l’eau déminéralisée pour l’obtention d’une réaction efficace entre le chrome et la couche de
conversion liée au respect du pH (§ 1.2.2.3).
(5) ED indique un rinçage final à l’eau déminéralisée recyclée en continu sur des échangeurs d’ions [ρ > 200 000 Ω · cm].
Ce rinçage ne modifie pas de manière significative la tenue au brouillard salin mais il est garant d’un bon comportement aux divers tests d’humidité.
(0)
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Tableau 12 – Gamme de chromatation par aspersion en tunnel de l’aluminium et de ses alliages (1)
Pression
Débit
Temps Température aux Type Nature des matériaux
Gamme opératoire unitaire
buses de buses
(s) (oC) (MPa) (L/min) Rampes Buses Tunnel Pompes
a. Dégraissage Acier
alcalin (2) pH 10 ordinaire Acier Fonte
à 12,5 selon alliage 90 50 ± 5 0,15
Veejet 13,5 ou Acier ordinaire Arbre
à traiter 1/4 U 65.50 PP inoxydable ou en acier
(polypropy- PP inoxydable
lène)
b/c. Rinçage
double en cascade 2 × (15 Veejet Acier Acier
inverse + rampe à 30) 0,15 1/4 U 65.50 13,5 PP inoxydable PP inoxydable
dissociée
d. Décapage Acier
acide (2) Veejet Acier inoxydable
60 20 0,15 13,5 PP PP
par exemple 1/4 U 65.50 inoxydable ou
H3PO4/HF pH 1 graphite
e/f. Rinçage
double en cascade 2 × (15 Veejet Acier Acier
0,15 13,5 PP PP
inverse + rampe à 30) 1/4 U 65.50 inoxydable inoxydable
dissociée
g. Chromatation PP
jaune ou incolore 20 Veejet PP ou acier Acier Acier
ou phospho- 30 40 0,15 1/4 U 65.50 13,5 inoxydable inoxydable ou acier inoxydable
inoxydable
chromatation verte
h. Rinçage mort Veejet PP ou acier Acier PP Acier
(ce poste est 30 0,15 1/4 U 65.50 13,5 inoxydable inoxydable ou acier inoxydable
éventuel) inoxydable
i. Rinçage double
à l’eau
déminéralisée (3)
2 × (15 Fulljet Acier
+ 1 ou 2 rampes à 30) 0,1 type 1/8 GG 1à2 PP ou acier inoxydable inoxydable
dissociées ; recy-
clage sur résines
échangeuses d’ions
j. Séchage à l’air Température 65 o C pour la chromatation incolore ou jaune
chaud pulsé 85 o C pour la phospho-chromatation verte
Temps à définir par le constructeur
(1) Les applications industrielles importantes à ce jour sont :
— traitement de profilés en alliage 6060 pour l’architecture (§ 1.2.4.4) ;
— jantes pour automobiles, alliage AS7, série 4000 ;
— pièces diverses de fonderie, alliage AS13, série 4000.
Ces trois applications sont réalisées par immersion ou aspersion suivant les types et les dimensions des pièces et les cadences de production.
(2) Le choix du dégraissant alcalin et du décapant acide dépend de l’alliage. Plus l’alliage est chargé en silicium, plus le dégraissant devra être doux ou tamponné
et plus le décapant fluoré sera doux.
(3) Résistivité de l’eau déminéralisée : 200 000 Ω ⋅ cm
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Trois possibilités (figure 8) : 1.4.2.3 Cas de l’acier galvanisé et des alliages Zn/Al
— aspersion suivie d’essorage (spray coat : figure 8c) ; Il y a 3 possibilités :
— trempé suivi d’essorage (cellule à réaction : figure 8b ) ;
— oxydation chimique en milieu alcalin (pH 13) qui assure une
— imprégnation (roll coat : figure 8a).
couche d’oxydes complexes de zinc, de fer et de cobalt. Ce traite-
Le roll coat est inspiré des machines à peindre, un rouleau appli- ment a été utilisé à l’origine du coil-coating sur l’acier galvanisé et
cateur prend le produit de conversion dans un encrier et l’applique est encore utilisé ;
sur la tôle. — chromatation jaune utilisée sur certaines lignes. Ce procédé
La vitesse relative du rouleau par rapport à celle de la bande pose un problème de rejet des sels de chrome ;
détermine l’épaisseur du film de conversion. — phosphatation microcristalline dite trication (Zn-Mn-Ni) ; il
s’agit de l’évolution de la phosphatation au zinc, c’est-à-dire d’une
retombée des études menées pour l’industrie automobile (§ 1.2.2.3).
1.4.2 Traitements de conversion chimique Des essais prometteurs ont été effectués et le problème de la tenue
industriellement utilisés des peintures aux tests mécaniques sévères imposés par la mise en
forme du métal prélaqué semble résolu.
1.4.2.1 Cas de l’acier laminé à froid
(utilisation peu courante)
On utilise des solutions phosphatantes, du type amorphe, accé-
lérées au chlorate de sodium (pour une question de temps de 2. Procédés de dégraissage
conversion très court). Le constituant essentiel formé est la vivianite
(PO4)2Fe3 , 8H2O. La masse de la couche déposée est de 0,3
et de phosphatation
à 0,5 g/m2. en milieu solvanté
1.4.2.2 Cas de l’aluminium et des alliages Al/Zn
Il existe sur le marché plusieurs procédés.
On utilise l’un des deux types suivants de conversion :
— chromatation jaune dont la formulation est adaptée au temps
de contact très court avec le métal ;
— chromatation verte, dite aussi phospho-chromatation, dans le 2.1 Procédé Trifix
cas d’usage alimentaire du métal prélaqué.
Il permet d’effectuer le dégraissage-phosphatation et la peinture
D’autres produits, sans chrome, basés sur la chimie du titane ou
des pièces en acier, chaque opération se faisant en milieu
de zirconium sont à l’étude (§ 1.2.4.5).
trichloréthylène chaud.
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Association Française de Normalisation AFNOR
NF ISO 9717 7-91 Couches de conversion au phosphate sur NF T 30-055 3-74 Peintures. Essais de résistance aux atmosphères
m é t a u x . M é t h o d e d e s p é c i fi c a t i o n d e s humides contenant du dioxyde de soufre.
10 - 1992
NF T 30-019 12-86 Peintures et vernis. Essai d’emboutissage. rations assimilées sur subjectile métallique.
NF T 30-038 12-91 Peintures et vernis. Essais de quadrillage des NF T 90-101 10-88 Essais des eaux. Détermination de la demande
feuils de peintures et vernis. chimique en oxygène (DCO).
NF T 30-040 10-81 Peintures. Essai de pliage sur mandrin cylin- NF T 90-105 6-78 Essais des eaux. Détermination des matières en
drique des feuils de peintures, vernis et pré- suspension.
parations assimilées sur subjectile (support)
métallique. NF X 41-002 8-75 Essai au brouillard salin.
Normes internationales
Testing in a saturated atmosphere in the pre-
sence of sulfur dioxide.
surfaces peintes.
Désignation de l’intensité, de la qualité et de la dimension
des types courants de défauts.
V
O Réglementation
Arrêté du 26 septembre 1985. Instructions relatives aux aménagements et
I exploitation des ateliers de traitements de surface. JO du 16.11.85.
Organismes
ADAL. ECCA (European Coil Coating Association).
AFTPV (Association Française des Techniciens des Peintures, Vernis, Encres SATS (Syndicat des Applicateurs de Traitements de Surface).
d’imprimerie, Colles et Adhésifs). SITS (Syndicat général des Industries de matériels et procédés pour les
AFTS (Association Française des Traitements de surface). Traitements de Surface).
CEFRACOR (Centre Français de l’Anticorrosion). SURCHIM (Syndicat de la chimie, du Traitement de Surface et de l’Hygiène
Centre du Zinc (Galvazinc Association). industrielle).
CETIM (Centre Technique des Industries Mécaniques).