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FICHE-OUTIL N°1 : LES TEMPS DU RECIT

Dans certains textes, on rapporte des événements passés réels ou imaginaires, coupés du moment de
l’énonciation (= coupés du moment où l’on parle). Tout se passe comme si personne ne racontait l’histoire,
comme si les événements se racontaient d’eux-mêmes.
Les temps verbaux utilisés sont surtout les temps du passé, en particulier le passé simple, l’imparfait et
le plus-que-parfait.

I- L’imparfait

1.La valeur
On emploie l’imparfait de l’indicatif pour des actions qui ne sont pas limitées dans le temps (c’est-à-
dire dont on ne précise ni le début, ni la fin).
On l’emploie donc surtout pour : - les descriptions ;
- les explications ;
- les actions habituelles ou répétées ;
- les actions longues.

2.La conjugaison

A l’imparfait, les terminaisons sont les mêmes pour tous les verbes :
-ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient
On part de la première personne du pluriel à laquelle on enlève la terminaison –ons. On ajoute ensuite la
terminaison.

Quelques particularités
Infinitif terminé par Particularité Exemple
-cer cédille devant le –a je lançais
-ger e à ajouter devant le –a je mangeais
-ier deux i à la 1ère et à la 2ème personne du pluriel nous criions/vous criiez

II- Le passé simple

1.La valeur
On emploie le passé simple de l’indicatif pour mettre en évidence au premier-plan, les actions
importantes qui font progresser le récit. Ces actions sont limitées dans le temps.

2.La conjugaison

Verbes du 1er groupe + aller Verbes du 2ème groupe + Certains verbes du 3ème Venir, tenir et leurs
Type en -a quelques verbes du 3ème groupe. Type en -u- composés
groupe. Type en -i- (survenir, soutenir, etc.).
je chant-ai je grand-is / je part-is j’aperç-us je v-ins
tu chant-as tu grand-is / tu part-is tu aperç-us tu v-ins
il chant-a il grand-it / il part-it il aperç-ut il v-int
nous chant-âmes nous grand-îmes / part-îmes nous aperç-ûmes nous v-înmes
vous chant-âtes vous grand-îtes / part-îtes vous apreç-ûtes vous v-întes
ils chant-èrent ils grand-irent / ils part-irent ils aperç-urent ils v-inrent
Verbes du 3ème groupe : - type en -i- : voir (je …………), rire (je …………), écrire (j’ …………), naître
(je …………), faire (je …………), prendre (je …………), fuir (je …………), conduire (je …………)...
- type en -u- : courir (je …………), boire (je …………), savoir (je …………),
lire (je …………), vouloir (je …………), connaître (je …………), croire (je …………), recevoir (je
…………), se taire (je …………), mourir (je …………), devoir (je …………), vivre (je …………), pouvoir
(je …………), plaire (je …………), avoir (je …………), être (je …………)...

III- Le plus-que-parfait
1.La valeur
Le plus-que-parfait s’emploie pour une action passée, achevée, plus ancienne qu’une autre action
passée (qui est à l’imparfait, au passé simple ou au passé composé). On dit qu’il marque l’antériorité dans le
passé.
Ex : Il était fatigué parce qu’il avait couru.

2.La conjugaison

imparfait de l’auxiliaire avoir ou de l’auxiliaire être + participe passé


Ex : j’avais + chanté > j’avais chanté

chanter finir venir être avoir


j’avais chanté j’avais fini j’étais venu j’avais été j’avais eu
tu avais chanté tu avais fini tu étais venu tu avais été tu avais eu
il avait chanté il avait fini il était venu il avait été il avait eu
nous avions chanté nous avions fini nous étions venus nous avions été nous avions eu
vous aviez chanté vous aviez fini vous étiez venus vous aviez été vous aviez eu
ils avaient chanté ils avaient fini ils étaient venus ils avaient été ils avaient eu

La plupart des verbes se conjuguent au plus-que-parfait (comme au passé composé) avec


l’auxiliaire avoir.
Certains verbes se conjuguent avec l’auxiliaire être : aller, arriver, devenir, naître,
partir, rester, sortir, tomber, venir...

Le participe passé est en : - é pour les verbes du premier groupe;


- i pour les verbes du deuxième groupe;
- i / -u / -s / -t pour les verbes du troisième groupe.

La règle de l’accord du participe passé :


Avec l’auxiliaire être, le participe passé s’accorde en genre et en nombre avec le
sujet.
Avec l’auxiliaire avoir, le participe passé ne s’accorde pas, sauf si le C.O.D. se
trouve devant le verbe. Le participe passé s’accorde alors en genre et en nombre avec le
C.O.D.
FICHE-OUTIL N°2 : PRESENT, PASSE COMPOSE et FUTUR SIMPLE DE
L’INDICATIF

Le présent, le passé composé et le futur de l’indicatif sont souvent utilisés ensemble car ils permettent
tous trois de situer l’action par rapport au moment où l’on parle (l’énoncé est ancré dans la situation
d’énonciation).

I- Les emplois (ou valeurs) du présent de l’indicatif


Le présent de l’indicatif possède plusieurs valeurs :

- le présent de l’énonciation : l’action se produit au moment même où l’on parle. Souvent l’action verbale occupe un
espace de temps plus ou moins large qui n’est pas limité au moment de l’énonciation, on parle alors de présent étendu.
Ex : Il pleut depuis deux jours.
- le présent des vérités générales : l’action verbale se réalise quel que soit le moment du temps où l’on se situe (c’est le
présent des définitions et des proverbes).
Ex : La Terre tourne autour du Soleil.
Rien ne sert de courir, il faut partir à point.
- le présent à valeur de futur : l’action se déroulera dans un futur proche.
Ex : J’arrive dans cinq minutes.
- le présent à valeur de passé : l’action s’est déroulée dans un passé proche.
Ex : Je sors de chez lui.
- le présent d’habitude.
Ex : Elle s’entraîne tous les jours.
- le présent de narration : on le trouve dans un récit au passé là où l’on s’attendrait à trouver un verbe au passé simple. Il
donne au récit une grande vivacité et produit souvent un effet de dramatisation ou de surprise.
Ex : Je dormais profondément ; un coup de feu me tire de mon sommeil, je me précipite à la fenêtre…

II- Les emplois (ou valeurs) du futur de l’indicatif


On emploie le futur de l’indicatif:

-quand l’action se déroulera après le moment où l’on parle (dans le « futur »);
Ex : J’achèterai un ordinateur l’année prochaine.
-quand on veut donner un ordre (le futur simple prend alors la valeur de l’impératif).
Ex : Après mon départ, tu feras la vaisselle et tu mettras le couvert.

III- Les emplois (ou valeurs) du passé composé de l’indicatif

Le passé composé a deux valeurs essentielles. :

- il situe l’action dans le passé et la présente comme achevée dans le passé.


Ex : L’équipe de France a perdu contre l’équipe des Etats-Unis.
Remarque : Le passé composé est souvent utilisé, surtout à l’oral, comme temps de base de la narration. A
l’écrit, on ne le rencontre normalement que dans les textes personnels (lettres, journaux intimes, reportages,
etc.).

- il situe l’action par rapport au moment où l’on parle et permet alors d’exprimer l’accompli ou l’antériorité
par opposition au présent. L’action a des conséquences sensibles dans le présent (on parle d’action accomplie
dans le présent).
Ex : Deux baleines se sont installées dans la baie de Sidney.
IV- Conjugaison

1/Le présent et le futur de l’indicatif


Conjugue les verbes chanter, finir, prendre, voir, avoir et être au présent et au futur de l’indicatif en isolant la
terminaison.

PRESENT DE L’INDICATIF
chanter finir prendre voir avoir être

……………… ……………… ……………… ……………… ……………… ………………


……………… ……………… ……………… ……………… ……………… ………………
……………… ……………… ……………… ……………… ……………… ………………
……………… ……………… ……………… ……………… ……………… ………………
……………… ……………… ……………… ……………… ……………… ………………
……………… ……………… ……………… ……………… ……………… ………………
FUTUR DE L’INDICATIF : -r-ai, -r-as, -r-a, -rons, -r-ez, -r-ont
chanter finir prendre voir avoir être

……………… ……………… ……………… ……………… ……………… ………………


……………… ……………… ……………… ……………… ……………… ………………
……………… ……………… ……………… ……………… ……………… ………………
……………… ……………… ……………… ……………… ……………… ………………
……………… ……………… ……………… ……………… ……………… ………………
……………… ……………… ……………… ……………… ……………… ………………

2/Le passé composé

présent de l’auxiliaire avoir ou de l’auxiliaire être + participe passé

Ex : j’ai + chanté > j’ai chanté

chanter finir venir être avoir


j’ai chanté j’ai fini je suis venu j’ai été j’ai eu
tu as chanté tu as fini tu es venu tu as été tu as eu
il a chanté il a fini il est venu il a été il a eu
nous avons chanté nous avons fini nous sommes venus nous avons été nous avons eu
vous avez chanté vous avez fini vous êtes venus vous avez été vous avez eu
ils ont chanté ils ont fini ils sont venus ils ont été ils ont eu

La plupart des verbes se conjuguent au passé composé (comme au plus-que-parfait) avec l’auxiliaire
avoir.
Certains verbes se conjuguent avec l’auxiliaire être : aller, arriver, devenir, naître, partir, rester,
sortir, tomber, venir...

Le participe passé est en : - é pour les verbes du premier groupe;


- i pour les verbes du deuxième groupe;
- i / -u / -s / -t pour les verbes du troisième groupe.

La règle de l’accord du participe passé :


Avec l’auxiliaire être, le participe passé s’accorde en genre et en nombre avec le sujet.
Avec l’auxiliaire avoir, le participe passé ne s’accorde pas, sauf si le C.O.D. se trouve
devant le verbe. Le participe passé s’accorde alors en genre et en nombre avec le C.O.D.
FICHE-OUTIL N°3 : LES CLASSES GRMMATICALES
(ou natures de mots)

I- Définition
Les mots de la langue française peuvent être répartis en plusieurs catégories, qu’on appelle les classes
grammaticales (ou natures).
Ex : Je cherche des informations précises sur Agatha Christie.
Pronom verbe déterminant nom adjectif préposition nom nom

II- Reconnaître les natures de mots

MOTS VARIABLES
Natures Caractéristiques « Trucs » pour les reconnaître
Les noms Les noms désignent des êtres, des choses, Le nom est généralement précédé d’un
des faits ou des idées. déterminant. On peut mettre le / la / les devant
Ex : un nom.
Les déterminants Ils accompagnent le nom pour qu’il puisse Le déterminant se trouve devant un nom. On
être employé dans une phrase : ils sont peut le remplacer par le / la / les.
toujours placés avant le nom dont ils
marquent le genre et le nombre.
Ex :
Les adjectifs Ils indiquent une caractéristique du nom On peut mettre un adjectif au féminin, au
qu’ils accompagnent et avec lequel ils masculin, au singulier, au pluriel. Il permet de
qualificatifs s’accordent. dire « comment » est une chose.
Ex :
Les pronoms Le plus souvent, ils remplacent un nom ou
un groupe de mots.
Ex :
Les verbes Ils se conjuguent. Leur terminaison varie On peut mettre un verbe à l’infinitif et le
selon le mode, le temps et la personne conjuguer.
employés. Ils s’accordent en nombre et en
personne avec leur sujet.
Ex :

MOTS INVARIABLES
Natures Caractéristiques « Trucs » pour les reconnaître
Les conjonctions Elles relient deux mots, deux groupes de mots Conjonctions de coordination :
ou deux propositions.
(de coordination ou Conjonctions de subordination :
de subordination)
Les prépositions Elles introduisent un groupe nominal, un Une préposition se trouve devant un GN,
pronom ou un verbe à l’infinitif complément. devant un verbe à l’infinitif…
On ne peut pas les supprimer.
Ex :
Les adverbes Ils apportent une précision à un verbe, à un L’adverbe est un mot invariable que l’on peut
adjectif, à un autre adverbe ou à toute la très souvent supprimer.
phrase. Ils peuvent être le plus souvent
supprimés.
Ex :
Les interjections Les onomatopées imitent les bruits. Onomatopées :
et les onomatopées Les interjections expriment des sentiments. Interjections :
FICHE-OUTIL N°4 : LE NOM ET LE GROUPE NOMINAL
L’ADJECTIF QUALIFICATIF

I- Le nom

Il existe deux sortes de noms.

1- Les noms propres

Ils désignent des individus, des lieux, des choses uniques. Ils commencent toujours par une majuscule.
En général, ils sont employés sans déterminant. Ex : Molière, Paris, ............................. .
Certains noms propres sont employés avec des déterminants. Ex : la France, la Loire, les Chinois,
......................... .

2- Les noms communs


Ce sont les autres noms.
 Un nom commun a toujours un genre : il est masculin ou féminin. Le genre du nom est précisé dans
le dictionnaire.
 Le nom commun a toujours un nombre. Il est au singulier ou au pluriel.
 Le nom commun est précédé d’un déterminant qui porte la marque du genre et du nombre du nom.

II- Le groupe nominal (ou G.N.)

Un groupe nominal est un groupe de mots organisé autour d’un nom. On dit que le nom est le noyau
du groupe nominal.
Le plus petit groupe nominal est formé d’un déterminant et d’un nom.
Ex : une île
dét. N

Un groupe nominal peut être complété par des mots que l’on appelle des expansions.
Ex : un joli chat, une bouteille de Champagne, l’homme que j’ai vu.

III- L’adjectif qualificatif

Les adjectifs qualificatifs sont des mots qui s’ajoutent à un nom (ou à un pronom) pour exprimer une
caractéristique, une qualité de l’être ou de l’objet désigné par ce dernier. Exemples : beau, élégant, petit,
vieux, amusant, etc. Parfois, ils expriment une relation entre le nom et un autre élément (ex : présidentiel = du
président).

L’adjectif qualificatif est un mot variable, qui s’accorde en genre et en nombre avec le mot qu’il
qualifie.

Les adjectifs qualificatifs constituent une classe grammaticale.

1.Les fonctions de l’adjectif qualificatif


L’adjectif qualificatif peut avoir pour fonction :
- épithète du nom : l’adjectif appartient alors au groupe nominal. Il se place avant ou après le nom qu’il
qualifie, mais toujours après le déterminant.
Ex : L’Australie est une immense île.
- épithète détachée : l’adjectif qualificatif est détaché du nom par une pause marquée par une virgule.
Ex : Pacifique, ce peuple vivait comme à l’âge de pierre.

- attribut du sujet : l’adjectif est relié au sujet par le verbe être ou par un verbe que l’on peut remplacer par
être (verbe attributif). Il indique une propriété, un état, une qualification du sujet. Il s’accorde en genre et en
nombre avec le sujet.
Ex : La moitié du territoire est aride.

N.B. : L’adjectif qualificatif peut aussi occuper la fonction d’attribut du C.O.D..

2.Les degrés de comparaison de l’adjectif


 Le comparatif
Le comparatif permet de comparer des noms en utilisant les degrés de l’adjectif.
Exemple : Valentine est plus jeune que Nicolas.
Quand il est complet, ce système est constitué de deux termes : celui qui supporte la comparaison et
celui avec lequel est faite la comparaison.

Les trois degrés du comparatif sont :


 le comparatif d’infériorité, formé avec l’adverbe moins : Le Canada est moins peuplé que les Etats-
Unis.
 le comparatif d’égalité, formé avec l’adverbe aussi : L’Italie est un pays aussi ensoleillé que
l’Espagne.
 le comparatif de supériorité, formé avec l’adverbe plus : Certes, le lièvre était plus rapide que la
tortue.

On appelle complément du comparatif l’élément introduit par que. Il arrive que ce complément ne soit pas
exprimé.

 Le superlatif relatif
Le superlatif utilise les mêmes adverbes que le comparatif (moins et plus) mais en les faisant précéder
d’un article défini (le, la, les).
Exemple : La construction du Titanic fit appel à l’état le plus élevé des connaissances de l’époque.

Il existe deux degrés du superlatif :


 le superlatif d’infériorité : le moins âgé ;
 le superlatif de supériorité : le plus vif.

Le complément du superlatif est généralement introduit par la préposition de. Il arrive qu’il ne soit pas
exprimé.

Remarques :
- On dit parfois que les adjectifs précédés d’adverbes de très forte intensité (très, fort, bien, etc.) sont au
superlatif absolu : Le renard est un animal extrêmement rusé. Le superlatif absolu n’exprime aucun degré
de comparaison.
- Etymologiquement, meilleur, moindre, pire correspondent aux comparatifs de supériorité des adjectifs bon,
petit et mauvais : un bon voilier > le meilleur voilier.
FICHE-OUTIL N°5 : LES DETERMINANTS Déterminants Singulier Pluriel
démonstratifs Masculin Féminin
Forme simple ce - cet cette ces
Forme renforcée ce(cet)…-ci / là cette…-ci / là ces…-ci / là
I- Définition
Le mot qui précède (=qui se trouve avant) un nom pour constituer un
groupe nominal est un déterminant. Le déterminant porte les marques du genre et
du nombre du nom qu’il introduit. Dans la majorité des cas, le déterminant ne Les déterminants possessifs
peut être ni supprimé ni déplacé.
Dans certains cas bien précis, un nom peut se présenter sans déterminant Déterminants Singulier Pluriel
(noms propres, dans certains groupes prépositionnels…) possessifs Masculin Féminin
un plusieurs un plusieurs un plusieurs
possesseur possesseurs possesseur possesseurs possesseur possesseurs
II- Les catégories de déterminants 1ère personne mon notre ma/mon notre mes nos
On distingue les articles, les déterminants possessifs, les déterminants 2ème personne ton votre ta / ton votre tes vos
démonstratifs, les déterminants interrogatifs et exclamatifs. Il existe aussi des 3ème personne son leur sa / son leur ses leurs
déterminants indéfinis et numéraux.

Les articles
Les déterminants interrogatifs et exclamatifs
 L’article défini (le, la, les) s’emploie pour renvoyer à une personne ou à une
chose facilement identifiables.
Déterminants Singulier Pluriel
 L’article indéfini (un, une, des) s’emploie pour renvoyer à une personne ou à
une chose : interrogatifs et Masculin Féminin Masculin Féminin
-difficilement identifiable (Ex : Un homme est entré dans la salle.) ; exclamatifs quel quelle quels quelles
-ou que le locuteur ne veut pas préciser (Ex : Hier, j’ai vu un superbe film.).
 L’article partitif (du, de la) s’emploie pour renvoyer à quelque chose dont on ne
peut pas compter la quantité (Ex : du sable, de la farine…). Les déterminants indéfinis
Articles Singulier Pluriel
Masculin Féminin Déterminants Toujours au Varient en nombre Toujours au
Article indéfini un une des indéfinis singulier pluriel
chaque quelque(s), plusieurs,
Article défini le (l’) la (l’) les
aucun(e) certain(s)/certains(s) divers(es),
Article défini au (à+le) aux (à+les)
nul(le) maint(s)/mainte(s) différents…
contracté du (de+le) des (de+les)
pas un(e)… tout(tous)/toute(s)
Article partitif du (de l’) de la (de l’) - même(s), autre(s),
tel(s)/telle(s)…
Remarque : On utilise parfois comme déterminants indéfinis des tournures nominales (une
Les déterminants démonstratifs foule de, la plupart de, etc.) ou des adverbes quantificateurs (peu de, beaucoup de, etc.).
Le déterminant démonstratif s’emploie :
 pour renvoyer à un élément de la situation d’énonciation, que l’on montre (Ex :
Prends ces livres !) ; Les déterminants numéraux
 pour rappeler (ou annoncer) un élément évoqué dans le texte (Ex : J’ai vu une - les déterminants numéraux cardinaux : un, deux, trois, etc.
araignée dans ma chambre. Cette bête m’a fait peur !). - les déterminants numéraux ordinaux : premier, deuxième, troisième, etc.
FICHE-OUTIL N°6 : LE COMPLEMENT DU NOM FICHE-OUTIL N°6 : LE COMPLEMENT DU NOM

Le groupe nominal (GN) peut être étendu et précisé grâce à Le groupe nominal (GN) peut être étendu et précisé grâce à
des expansions. Parmi elles, on distingue le complément du nom. des expansions. Parmi elles, on distingue le complément du nom.

I- Les caractéristiques du complément du nom I- Les caractéristiques du complément du nom

Il s’agit d’une fonction. Cette fonction est rempli par un Il s’agit d’une fonction. Cette fonction est rempli par un
groupe de mots introduit par une préposition (de, à, en, avec, groupe de mots introduit par une préposition (de, à, en, avec,
sans…). sans…).
En général, le complément du nom ne peut pas être En général, le complément du nom ne peut pas être
déplacé : il est toujours placé après le nom qu’il complète. déplacé : il est toujours placé après le nom qu’il complète.
Les compléments du nom apportent des précisions très Les compléments du nom apportent des précisions très
variées sur les GN qu’ils complètent : moment, date, matière, variées sur les GN qu’ils complètent : moment, date, matière,
provenance, possession… provenance, possession…

II- Les natures des compléments du nom II- Les natures des compléments du nom

Le complément du nom peut avoir plusieurs natures. Il peut Le complément du nom peut avoir plusieurs natures. Il peut
s’agir : s’agir :
 d’un groupe nominal prépositionnel ;  d’un groupe nominal prépositionnel ;
Exemple : la chute de notre ancre ; des vêtements en coton blanc. Exemple : la chute de notre ancre ; des vêtements en coton blanc.

 d’un pronom précédé par une préposition ;  d’un pronom précédé par une préposition ;
Exemple : un bateau pour tous. Exemple : un bateau pour tous.

 d’un verbe à l’infinitif précédé d’une préposition ;  d’un verbe à l’infinitif précédé d’une préposition ;
Exemple : le plaisir de naviguer. Exemple : le plaisir de naviguer.

 d’un adverbe précédé d’une préposition.  d’un adverbe précédé d’une préposition.
Exemple : une histoire d’autrefois. Exemple : une histoire d’autrefois.
FICHE-OUTIL N°7 : III- Mots simples et mots construits
L’ORIGINE ET LA FORMATION DES MOTS
On appelle _____________________ un mot auquel on ne peut rien
enlever sans qu’il perde son sens.
Ex : fleur, feuille, chat.

I- L’étymologie On appelle _____________________ un mot dans lequel on reconnaît


plusieurs parties qui ont servi à construire ce mot.
L’étymologie est l’étude de l’origine des mots. Par exemple, Ex : chou-fleur, rond-point, bienvenu, malchance, défaire, hauteur.
l’étymologie permet de découvrir que le mot aube vient du latin alba qui
signifie blanc.
IV- Composition et dérivation
La langue française s’est peu à peu constituée au cours des siècles (on
considère qu’elle est née au IXème siècle). Elle est principalement issue du On distingue deux sortes de mots construits :
latin mais s’est aussi enrichie de nombreux mots d’origines diverses :
grecque, germanique, celtique, scandinave, arabe… 1/ Les mots construits par composition
Un mot composé est un mot construit à partir d’autres mots.
Ces mots, transmis oralement, ont vu leur prononciation et leur Ex : abat-jour (forme verbale + nom)
orthographe se modifier au cours des siècles. Dans un mot composé, il peut y avoir un trait d’union entre les deux
parties du mot mais ces dernières peuvent aussi être soudées (ex :
portefeuille), reliées par une préposition (ex : pomme de terre) ou juxtaposées
II- Les familles de mots (ex : chaise longue).

Bord, abord, aborder, abordage, abordable, border, bordure, Les mots composés sont parfois formés d’éléments grecs ou latins.
déborder, débordement, rebord, transborder, transbordement, hors-bord. On les appelle les mots composés savants.
Tous ces mots sont construits à partir d’un même mot : bord, qui constitue Ex : biologie < bio (qui signifie la vie) + logie (qui signifie le discours, la
le radical, c’est-à-dire la plus petite forme qui a un sens et qui sert à fabriquer science)
des mots. Ils appartiennent à la même famille, celle du mot bord.
2/ Les mots construits par dérivation
L’étymologie définit la famille d’un mot comme l’ensemble des Ce sont les plus fréquents. Les mots dérivés sont formés à partir
mots ayant le même radical ou du moins des radicaux de même sens. d’un radical qui contient le sens minimal du mot. On ajoute à ce radical
Souvent, un mot peut présenter plusieurs radicaux. Ainsi appartiennent à la un préfixe et/ou un suffixe pour modifier le sens initial du mot.
famille du mot fleur les deux listes suivantes : Ex : porter, importer, exporter, exportation …
 radical FLOR (formation dite savante, car elle dérive du latin flor, floris) :
flore, floraison, florilège, floral.
 radical FLEUR (formation populaire) : fleurir, fleuriste, fleurette,
effleurer.
V- Les mots construits par dérivation Exemple :
Dent dentelle (tissu dont le bord est en forme de dent)
A- Les préfixes dentier (ensemble de dents artificielles)
dentition (ensemble des dents)
On appelle préfixe l’élément qui vient se placer devant un mot. Les
préfixes ne changent pas la nature grammaticale d’un mot, mais sa Tableau des suffixes les plus fréquents.
Suffixe Sens Exemple
signification. Ils présentent des sens très variés.
-able/-ible possibilité, capacité prenable/lisible
-âtre approximation, souvent douceâtre
Tableau des préfixes les plus fréquents. péjoratif
Préfixe Sens Exemple -ement action ou son résultat gouvernement
in-/il-/ir- négatifs ou privatifs inégal/irrégulier/illégal -et/-on diminutif poulet/chambrette/chaton
mal-/mau- négatifs ou privatifs malmener/maudire -eur/-atrice personne qui… ; qualité de animatrice/blancheur
dé-/dys- négatifs ou privatifs dédire/dysfonctionner -oir/-euse objet qui sert à…. dépotoir/moissonneuse
archi- plus que archiplein -age action de… écrémage
hyper- augmentatifs ou hypertension -té/-eté/-ité noms abstraits bonté/âpreté/égalité
diminutifs -(a)tion action ou son résultat information/affliction
super- augmentatifs superposition -esse qualité délicatesse
hypo- diminutifs hypothermie -ard/-asse/-ace un nom péjoratif fuyard/paperasse/populace
sub-/sous- diminutifs subconscient/soutenir -ée un contenu cuillérée
anti- contre anticoagulant -aie un lieu planté de… hêtraie
pro- en avant projet -aille un amas pieraille
pré- avant/en avant préexister -aine une série dizaine
co-/con-/com-/col-/cor- avec cooperation/combattre -ment formation des adverbes couragement
entre-/inter- entre entrelacer/intercaler -emment/-amment formation des adverbes prudemment/savamment
trans- à travers transalpine -ifier/-iser rendre… solidifier, généraliser
per-/par- achèvement perfection/parachever -eter/-oter diminutif voleter/vivoter
re- une nouvelle fois refaire
post- après postdater
as-/ac-/al-/ap-/af-/ar-/ag-/ap- vers advenir/acclamer/apparaître
b- Les suffixes grammaticaux
ob- au-devant obtenir Ces suffixes permettent d’obtenir un mot d’une nature
ex-/é- hors de exporter/émettre grammaticalement différente.
outre- au-delà outrener L’addition d’un suffixe permet de former des noms, des adjectifs, des
intra- dans intramusculaire verbes et des adverbes.
Exemples :
B- Les suffixes solide  solidité pâle  pâleur agrandir  agrandissement
Italie  italien presse  paresseux apaiser  apaisant
a- Les suffixes chargés de sens clou clouer bavard bavarder vert  verdir
dur  durement efficace  efficacement apparent  apparemment
On appelle suffixe l’élément qui s’ajoute à la fin du radical.
Suivant le suffixe utilisé, la signification du mot obtenu est radicalement
différente.
FICHE-OUTIL N°08 : LES CONSTITUANTS ESSENTIELS DE LA PHRASE

I-Les constituants essentiels de la phrase

La phrase verbale de base se compose de deux éléments obligatoires :


-le groupe sujet
-le groupe verbal : il est constitué d’un verbe conjugué qui peut être complété par un ou plusieurs compléments
que l’on ne peut pas supprimer ou déplacer (en général C.O.D., C.O.I. ou attribut du sujet). Ce sont les compléments
essentiels.
Le groupe sujet, le verbe conjugué et ses compléments sont les constituants essentiels de la phrase. On ne peut ni les
supprimer, ni les déplacer.

II-Les fonctions des compléments essentiels

1- Le complément d’objet direct


J’aime la lecture.
Le C.O.D. complète un verbe transitif direct. Il est donc construit sans préposition. On peut le remplacer par le, la,
les, l’. Il répond à la question S + V + quoi ?
Ex : J’aime la lecture.> J’aime quoi ?

Le C.O.D. peut avoir pour nature :


- groupe nominal ;
- pronom ;
- infinitif ou groupe verbal à l’infinitif ;
- proposition subordonnée.

2- Le complément d’objet indirect


Il participe à un concours.
Le C.O.I. complète un verbe transitif indirect. Il est introduit par une préposition. Le C.O.I. peut être remplacé par
certains pronoms (lui, leur, en, y) et répond le plus souvent aux questions S + V + à qui ? / de qui ? / à quoi ? / de quoi ?
Ex : Il participe à un concours.> Il participe à quoi ?

Le C.O.I. peut avoir pour nature :


- groupe nominal ;
- pronom ;
- infinitif ou groupe verbal à l’infinitif ;
- proposition subordonnée.

3- Le complément d’objet second


Certains verbes transitifs peuvent avoir deux compléments d’objet : c’est le cas, notamment des verbes donner,
offrir, céder, prêter, dire, annoncer, communiquer, etc. Le C.O.S., souvent moins indispensable à la phrase que le premier
complément d’objet, est introduit par une préposition. Il a les mêmes caractéristiques que le C.O.I. .
Ex : J’ai prêté un livre à Sophie.

4- L’attribut du sujet
L’attribut est un constituant essentiel du groupe verbal. Il sert à identifier ou à caractériser le sujet.
Ex : Ces élèves sont sympathiques.
Ces élèves est caractérisé par l’adjectif sympathique. Il ne faut donc pas confondre l’attribut du sujet et le
complément d’objet direct.
Ex : Ces élèves aiment la musique.
Ces élèves et la musique renvoient à deux choses différentes.

L’attribut du sujet peut avoir pour nature :


- adjectif qualificatif (ou un participe passé employé comme adjectif) ;
- nom ou un groupe nominal ;
- pronom ;
- infinitif ;
- proposition subordonnée.

Les verbes introduisant un attribut du sujet sont appelés les verbes attributifs. Ce sont généralement des verbes
d’état : être, rester, demeurer, sembler, paraître, devenir… On peut les remplacer par le verbe être.
FICHE-OUTIL N°9 : LES PROCÉDÉS DE REPRISE 1/ Les pronoms personnels
Les reprises nominales et pronominales
Ils correspondent aux six personnes du verbe. Leurs formes peuvent
varier selon la personne, le genre, le nombre et la fonction du mot qu’ils
désignent.
Pour éviter la répétition d’un groupe nominal, il est possible de le Les pronoms personnels de la 1ère personne (je, nous) servent à
remplacer par un autre groupe nominal ou par un pronom. On nomme nommer celui ou ceux qui parlent. Les pronoms de la 2ème personne (tu,
« procédés de reprise » ces diverses possibilités. vous) servent à nommer celui ou ceux à qui l’on parle. Les pronoms
personnels de 3ème personne servent à reprendre un élément du texte, qui est
le plus souvent un groupe nominal.
I/La reprise nominale
Sujets Compléments
Ils existent plusieurs types de noms ou de groupes nominaux qui jouent le Singulier 1ère personne je me, moi
2ème personne tu te, toi
rôle de substituts. Ils peuvent être : 3ème personne il, elle le, la, lui, se, soi
-un synonyme, c’est-à-dire un mot de sens très proche ; Pluriel 1ère personne nous nous
2ème personne vous vous
-une périphrase, qui exprime en plusieurs termes ce qu’un seul pourrait dire. 3ème personne ils, elles les, leur, se, eux, elles
Ce procédé de reprise permet d’insérer une information nouvelle ;
-un terme générique qui regroupe des éléments appartenant à une même Remarque : En et y sont appelés pronoms adverbiaux. En remplace le
catégorie. plus souvent un GN introduit par la préposition de et y un GN introduit par la
préposition à.
Ex : Je viens d’Herblay. J’en viens. J’habite à Herblay. J’y habite.
II/La reprise pronominale
2/ Les pronoms démonstratifs
Les pronoms sont des mots qui jouent le même rôle qu’un groupe nominal.
Dans la plupart des cas, ils remplacent un nom qui serait précédé d’un
 Un pronom représentant sert à remplacer un mot –généralement un déterminant démonstratif. Ex : Je préfère ce disque à celui-là (=ce disque-
nom-, un groupe de mots, une idée déjà émise. Il les remplace et là).
permet d’éviter qu’on ne les répète. Les pronoms démonstratifs se présentent soit sous une forme simple,
Ex : Il n’y avait que deux personnes. Elles se sont rencontrées. soit sous une forme renforcée par les particules ci et là.

 Un pronom nominal est irremplaçable et conserve une valeur propre. Singulier Pluriel Neutre
Ex : Tu n’y gagnes rien : aucun autre mot ne peut remplacer tu ou rien. Masculin Féminin Masculin Féminin
celui celle ceux celles ce (c’), ceci
celui(-ci) celle(-ci) ceux(-ci) celles(-ci) cela (ça)
celui(-là) celle(-là) ceux(-là) celles(-là)
3/ Les pronoms possessifs Formes du pronom relatif
Pronoms relatifs qui, que, quoi, dont, où
simples à qui / de qui, à quoi / de quoi…
Ils remplacent un nom qui serait précédé par un déterminant possessif.
Pronoms relatifs auquel, à laquelle (auxquels, auxquelles)
Ex : Mes chaussures sont identiques aux tiennes (= à tes chaussures). composés duquel, de laquelle (desquels, desquelles)

Masculin Féminin Masculin Féminin


Singulier
7/Les pronoms numéraux
Personne 1 personne
ère le mien la mienne les miens les miennes
2 ème
personne le tien la tienne les tiens les tiennes
qui le sien la sienne les siens les siennes
-les pronoms numéraux cardinaux : un deux, trois, etc.
3ème personne
possède
Pluriel
1ère personne le nôtre la nôtre les nôtres les nôtres -les pronoms numéraux ordinaux : le(s) premier(s), la(les) première(s), le
2ème personne le vôtre la vôtre les vôtres les vôtres deuxième, etc.
3ème personne le leur la leur les leurs les leurs

4/ Les pronoms interrogatifs et exclamatifs Attention : Il ne faut pas confondre des déterminants et des
Formes simples qui, que, à quoi, à qui, … pronoms qui peuvent avoir la même forme (le, la les, deux, trois,
Formes composées (le)quel, (la)quelle, à (les)quels, (les)quelles, chacun…). Un déterminant se trouve toujours devant un nom, le
auquel… laquelle… auxquels auxquelles pronom n’accompagne pas de nom.

5/ Les pronoms indéfinis Ex : Cet homme a visité la Chine.

Ils peuvent être représentants ou nominaux (voir ci-dessus). Il la connaît.


pluralité totalité singularité quantité nulle ressemblance /
(en relation différence
avec ne)
plusieurs, certains, tout, tous, chacun, quelqu’un, personne, rien, nul, le même, l’autre,
la plupart, etc. quelque chose, aucun, etc. autre chose, etc.
quelques-uns, etc. quiconque, qui que
ce soit, etc.

6/ Les pronoms relatifs

Ils remplacent un groupe nominal (ou un pronom) qui se trouve


dans la proposition principale (l’antécédent).

Il existe des pronoms relatifs simples (invariables) et des pronoms


relatifs composés (qui varient en genre et en nombre).
FICHE-OUTIL N°10 : LES EXPANSIONS DU GROUPE NOMINAL

I- Définition
Un groupe de mots peut s’agrandir grâce à d’autres groupes de mots. On appelle ce phénomène l’expansion
(c’est-à-dire le développement).
Ex : une jaquette
une jaquette courte
une jaquette courte dont les pans descendaient à mi-cuisse

Il y a toujours un mot noyau (c’est-à-dire le mot le plus important), généralement un nom.

L’expansion d’un nom peut se trouver devant ou derrière lui. Ex : un jeune homme / un homme jeune.

II- Nature et fonction des expansions du G.N.


Un G.N. peut être complété par :

Natures des expansions Fonctions des expansions


un adjectif qualificatif (ou Collé au nom, il a la fonction d’épithète. Séparé du nom par une virgule, il a la fonction
un participe passé employé d’épithète détachée.
comme adjectif) Ex : C’est un rhinocéros énorme.

un nom ou un groupe Séparé ou non du nom par une virgule, il a la fonction d’apposition du nom.
nominal Ex : le navigateur Christophe Colomb

cet homme, un grand voyageur

un groupe prépositionnel Il a la fonction de complément du nom (souvent introduit par la préposition de).
(G.N. ou infinitif) Ex : Il avait un grand bonnet de peau de chèvre.

une proposition Elle a la fonction de complément de l’antécédent.


subordonnée relative Ex : C’est un animal qui peut être méchant.

un participe présent Collé au nom, il a la fonction d’épithète. Séparé du nom par une virgule, il a la fonction
(radical du verbe + -ant) d’épithète détachée.
Ex : Attaquant de tous côtés, les chiens mordaient le loup.

III- La proposition subordonnée relative


1/Définition
La proposition subordonnée relative est une expansion du groupe nominal (parfois du pronom).
Elle comporte un verbe conjugué et commence par un mot qui reprend le nom qui le précède. Ce mot, qui se
trouve au début de la proposition subordonnée relative, s’appelle un pronom relatif.

2/Rôle de la proposition relative


Le rôle de la proposition relative est d’ajouter une précision ou une explication à un groupe nominal.
Sa fonction est toujours la même : complément de l’antécédent (c’est à dire complément du nom qui la
précède).

3/Les pronoms relatifs


Il existe des pronoms relatifs simples (invariables) et des pronoms relatifs composés (qui varient en genre et en
nombre).
Formes du pronom relatif
Pronoms relatifs qui, que, quoi, dont, où
simples à qui / de qui, à quoi / de quoi …
Pronoms relatifs auquel, à laquelle (auxquels, auxquelles)
composés duquel, de laquelle (desquels, desquelles)
Ex : Le texte que nous avons étudié est extrait d’un roman.

Attention : Je pense que ce film est intéressant. Que signifie ce mot ?


FICHE-OUTIL N°11 :
LES COMPLEMENTS CIRCONSTANCIELS NON ESSENTIELS

I- RAPPEL : LES CONSTITUANTS ESSENTIELS DE LA PHRASE


La phrase verbale de base se compose de deux éléments obligatoires :
-le groupe sujet
-le groupe verbal : il est constitué d’un verbe conjugué qui peut être complété par un ou plusieurs compléments
que l’on ne peut pas supprimer ou déplacer (en général C.O.D., C.O.I. ou attribut du sujet). Ce sont les compléments
essentiels du verbe.
Le groupe sujet, le verbe conjugué et ses compléments sont les constituants essentiels de la phrase. On ne peut
ni les supprimer, ni les déplacer.

II- LES COMPLEMENTS CIRCONSTANCIELS NON ESSENTIELS


Les compléments circonstanciels ne sont pas des compléments du verbe. Ce sont des compléments de phrase.

1- Les caractéristiques des compléments circonstanciels non essentiels


Ex : Sur le pont, le commandant découvre avec étonnement des rivages bornant l’horizon.
Avec étonnement, le commandant découvre sur le pont des rivages bornant l’horizon.
 Le complément circonstanciel peut être déplacé car il n’est pas lié au verbe (il est lié à la phrase).

Ex : Sur le pont, le commandant découvre avec étonnement des rivages bornant l’horizon.
Le commandant découvre des rivages bornant l’horizon.
 Le complément circonstanciel peut être supprimé car il n’est pas indispensable à la phrase. Celle-ci
reste correcte.

2- La nature des compléments circonstanciels


Les compléments circonstanciels peuvent être :
 des adverbes. Ex : Le voilier avançait difficilement.
 des groupes nominaux, prépositionnels ou non. Ex : Elle traversa pieds nus sa chambre. C’était le matin,
vers le milieu du mois d’octobre.
 des groupes prépositionnels à l’infinitif. Ex : Il se dépêche pour arriver à l’heure.
 des propositions subordonnées. Ex : Quand il eut fini, il vola devant eux.
 des gérondifs (gérondif : en + forme verbale en -ant). Ex : En se penchant un peu, elle put voir un
morceau de ciel bleu.

3- Le sens des compléments circonstanciels (ou nuance ou valeur)


Le complément circonstanciel peut indiquer de nombreuses circonstances (temps, lieu, cause, conséquence, but,
manière, etc.).
 Le complément circonstanciel de temps indique une circonstance de temps (date, durée, fréquence, moment de
l’action). Il répond à la question Quand ? Pendant combien de temps ?
 Le complément circonstanciel de lieu indique une circonstance de lieu. Il répond aux questions Où ? Vers où ?
Par où ?
 Le complément circonstanciel de manière indique la manière dont se fait l’action. Il répond à la question
Comment ?
 Le complément circonstanciel de moyen indique l’objet utilisé pour accomplir l’action. Il répond aux questions
Par quel moyen ? Avec quoi ?
 Le complément circonstanciel de but indique le but dans lequel se fait l’action. Il répond à la question Dans
quel but ?
 Le complément circonstanciel de cause indique pourquoi se fait l’action. Il répond à la question Pourquoi ?
 Le complément circonstanciel de conséquence indique le résultat l’action. Il répond à la question Avec quel(s)
résultat(s), quelle(s) conséquence(s) ?

ATTENTION : Il existe des compléments circonstanciels essentiels : On ne peut ni les supprimer, ni les
déplacer mais ils indiquent des circonstances de temps, de lieu, etc. Ex : Je vais à Paris.
FICHE-OUTIL N°12 :
LA STRUCTURE DES PHRASES

Rappels :
Le noyau principal d’une phrase est le verbe.
La phrase habituelle est construite de la façon suivante : sujet + verbe + complément(s).
Une phrase non verbale ne contient pas de verbe principal (on l’appelle aussi phrase nominale).
Définition : Une proposition est un ensemble de groupes de mots organisés autour d’un verbe conjugué.
Les propositions peuvent être longues ou courtes.

I/LA PHRASE SIMPLE

Ex. : Je suis amoureux.

Définition : Une phrase simple est une phrase qui comporte une seule proposition. Il n’y a qu’un verbe
conjugué. C’est une proposition indépendante car elle ne dépend d’aucune proposition et aucune proposition
ne dépend d’elle.

II/LA PHRASE COMPLEXE

Définition : Une phrase complexe est une phrase qui comporte plusieurs propositions. Il y a plusieurs verbes
conjugués.
Dans une phrase complexe, les propositions peuvent entretenir différents liens les unes avec les
autres.

1- La juxtaposition
Ex. : Je suis amoureux, un amour plus grand n’est pas possible.

Des propositions sont juxtaposées quand elles se trouvent côte à côte. Seul un signe de ponctuation
(virgule, point virgule, deux points) les sépare. Les propositions sont indépendantes.

2- La coordination
Ex. : Je suis amoureux et un amour plus grand n’est pas possible.

Des propositions coordonnées sont mises sur le même plan. Une conjonction de coordination (ou un
adverbe de liaison comme alors, puis, en effet…) les relie. Les propositions sont indépendantes.
Liste des conjonctions de coordination : mais, ou, et, donc, or, ni, car.

3- La subordination
Ex : Je suis amoureux de vous de telle manière qu’un amour plus grand n’est pas possible.
La force qui me pousse vient de mon cœur qui dépend entièrement de vous.
Une proposition subordonnée dépend d’une autre proposition appelée proposition principale. Un
mot subordonnant (conjonction de subordination, pronom relatif, mot interrogatif) les relie.
Pronoms relatifs : qui, que, quoi, dont, où, lequel et ses composés
Exemples de conjonctions de subordination : que, quand, comme, si, aussitôt que, alors que, bien que, avant
que, après que, pour que …
FICHE-OUTIL N°13 : L’EXPRESSION DE L’ORDRE II- Le présent du subjonctif

Un ordre est un commandement : on parle d’ordre lorsqu’une a)Emploi


personne veut obliger une autre à faire quelque chose de précis. L’ordre Le présent du subjonctif permet de donner un ordre à une personne
s’exprime à travers un acte de parole exprimant l’injonction. absente ou à laquelle on ne s’adresse pas directement. On utilise la
Selon le destinataire auquel il s’adresse, le locuteur dispose de conjonction que en début de phrase. Ex : Qu’on fasse venir ma fille.
différentes formules pour donner un ordre.
Les modes verbaux qui servent à exprimer l’ordres sont l’impératif, le b)Conjugaison du présent du subjonctif
subjonctif et l’infinitif. Les terminaisons du présent du subjonctif sont les suivantes (pour
tous les verbes sauf être et avoir):
I-L’impératif -e, -es, -e, -ions, iez, -ent
a) Caractéristiques et emplois
Le sujet n’est pas exprimé. chanter finir partir avoir
A l’impératif, il n’y a que trois personnes : la 2ème personne du singulier, (que) je chante (que) je finisse (que) je parte (que) j’aie
la 1ère personne du pluriel, la 2ème personne du pluriel. (que) tu chantes (que) tu finisses (que) tu partes (que) tu aies
(que) il chante (que) il finisse (que) il parte (que) il ait
(que) nous chantions (que) nous finissions (que) nous partions (que) nous ayons
 Le présent de l’impératif sert à exprimer un ordre ou un conseil. On le (que) vous chantiez (que) vous finissiez (que) vous partiez (que) vous ayez
rencontre donc dans les phrases impératives (ou injonctives). (que) ils chantent (que) ils finissent (que) ils partent (que) ils aient
Ex : Viens !
Essaie de recommencer.
 A la forme négative, le présent de l’impératif sert à exprimer une III- L’infinitif
défense.
Ex : Ne partons pas maintenant. A l’écrit uniquement, le présent de l’infinitif permet de donner un
ordre à des destinataires indéterminés.
b) Conjugaison du présent de l’impératif Ex : Ne pas fumer. Faire revenir les oignons et saler.
A quelques rares exceptions près au troisième groupe, les formes du présent
de l’impératif sont les mêmes que celles du présent de l’indicatif.
Exception : à la deuxième personne du singulier, la terminaison -es est
A noter :
remplacée par -e.
Certains termes permettent de varier l’expression de l’ordre :
Chanter Cueillir Finir Partir -les verbes deAller
Prendre volonté : vouloir, demander, ordonner, exiger, enjoindre,
chant-e cueill-e fini-s par-s prend-s exhorter, va
etc. ;
chant-ons cueill-ons finiss-ons part-ons pren-ons -les verbes d’obligation : devoir, être obligé ;
all-ons
chant-ez cueill-ez finiss-ez part-ez pren-ez all-ez impersonnelles : il faut que, il est interdit de, il est défendu
-les tournures
de ;
-les interjections : doucement ! en avant ! halte ! attention !, etc. ;
-certaines expressions : interdiction de, défense de, etc.
FICHE-OUTIL N°14 : LE CONDITIONNEL (niveau 5ème)

Dans la manière d’envisager l’avenir, le conditionnel s’oppose au futur de l’indicatif. En effet, le futur
présente un fait ou une action comme devant très certainement se réaliser alors que le conditionnel présente un
fait ou une action comme pouvant se réaliser ou non.

I- Emplois (ou valeurs) du mode conditionnel


Dans une proposition principale accompagnée d’une proposition subordonnée en si, le conditionnel
sert à exprimer le résultat d’une condition (exprimée à l’imparfait ou au plus-que-parfait), et non la condition
même. Cette condition peut être sous-entendue.
Ex : Si ta lettre n’arrivait pas à temps, tu pourrais envoyer un fax.
Si ta lettre n’était pas arrivée à temps, tu aurais pu envoyer un fax.
Cet homme ferait n’importe quoi pour défendre les animaux.
Dans une proposition subordonnée, le conditionnel simple sert à exprimer un futur dans le passé. Le
conditionnel est parfois considéré comme un temps de l’indicatif dont la valeur temporelle sert à exprimer le
futur dans le passé.
Ex : Je crois que Pierre mangera avec nous.

Je croyais que Pierre mangerait avec nous.


Dans une proposition indépendante ou principale, le conditionnel exprime :
- une demande, un souhait ou un conseil de façon atténuée, plus polie.
Ex : J’aurais voulu rencontrer Monsieur le Préfet.
Vous n’auriez pas dû vous énerver comme cela.
- l’incertitude par rapport au propos que l’on rapporte ;
Ex : Selon ce journal, Caroline épouserait un paysan.
- l’irréel (ce qui a été possible mais ne l’est plus) ;
Ex : J’aurais dû me poser cette question avant de commencer à écrire.
- l’imaginaire, ce qu’on envisage ou ce qui reste irréel (ou conditionnel du jeu) ;
Ex : Je serais un astronaute et j’irais sur Mars.

II- Conjugaison au conditionnel


Le présent du conditionnel se conjugue sur la même base que le futur de l’indicatif, on y ajoute les
terminaisons de l’imparfait.
Chanter Finir Devenir
Conditionnel présent (ou conditionnel simple)
Je chanterais Je finirais Je deviendrais
Tu chanterais Tu finirais Tu deviendrais
Il chanterait Il finirait Il deviendrait
Nous chanterions Nous finirions Nous deviendrions
Vous chanteriez Vous finiriez Vous deviendriez
Ils chanteraient Ils finiraient Ils deviendraient
Conditionnel passé (ou conditionnel composé)
J’aurais chanté J’aurais fini Je serais devenu
Tu aurais chanté Tu aurais fini Tu serais devenu
Il aurait chanté Il aurait fini Il serait devenu
Nous aurions chanté Nous aurions fini Nous serions devenus
Vous auriez chanté Vous auriez fini Vous seriez devenus
Ils auraient chanté Ils auraient fini Ils seraient devenus

Attention : A certaines personnes, les formes verbales conjuguées au futur de l’indicatif et au présent du conditionnel
peuvent être homophones (je courrai/je courrais). Pour les distinguer, il faut conjuguer les verbes à la troisième personne
du singulier.
Exemple : Si j’avais le temps, j’ir….. au cinéma.
S’il avait le temps, il ir….. au cinéma.
Verbes de Indicatif ou Je ne jure pas
FICHE-OUTIL N°15 : qu'il est parti /
déclaration à la subjonctif
LES PROPOSITIONS SUBORDONNEES COMPLETIVES forme négative qu'il soit parti
ou interrogative
La subordination est la mise en relation de deux propositions (sauf pour la Verbes penser, croire, savoir, Indicatif Il sait / que tu as
proposition subordonnée relative) : l’une (appelée subordonnée) dépend de l’autre d’opinion considérer, estimer... menti.
(appelée principale). Une conjonction de subordination relie le plus souvent les
deux propositions. Verbes Indicatif ou Crois-tu qu'il
Une proposition subordonnée exerce toujours une fonction dans la phrase. d’opinion à la subjonctif viendra / qu'il
forme négative vienne ?
Il existe trois types de propositions subordonnées : les propositions
subordonnées relatives, les propositions subordonnées complétives, les propositions ou interrogative
subordonnées circonstancielles. Verbes de vouloir, souhaiter, désirer, Subjonctif J'ordonne / que
volonté ordonner, empêcher, suggérer, tu viennes.
imposer, permettre, défendre,
Les propositions subordonnées complétives sont des propositions qui
interdire, éviter, accepter...
exercent une fonction essentielle dans la phrase (sujet, COD, attribut…) et qui ne
Verbes de aimer, détester, apprécier, Subjonctif Je crains / qu'il
peuvent donc pas être supprimées. tolérer, craindre, avoir peur, ne soit trop tard.
sentiment
déplorer, supporter, etc.
I- Les propositions subordonnées conjonctives avec que
II- Les propositions subordonnées interrogatives
Elles complètent presque toujours un verbe mais parfois aussi un autre indirectes
mot (nom, adjectif, présentatif).
Ex : Il pensait qu’il reviendrait.
On distingue l’interrogation directe (Viens-tu ?) de l’interrogation indirecte
(Je t’ai demandé si tu venais.). La subordonnée interrogative est précédée par un
La plupart des propositions conjonctives en que sont complément d’objet
verbe introducteur. Elle est toujours complément d’objet (COD ou COI) du verbe
direct et se placent immédiatement après le verbe qu’elles complètent.
de la proposition principale.
Ex : Je me demande si je suis encore un enfant.
Toutefois, certaines sont sujet, attribut du sujet, complément d’une tournure
impersonnelle ou d’un présentatif, complément d’un nom ou complément d’un
J’ignore à quoi tu penses.
adjectif. Certaines propositions conjonctives sont C.O.I., elles sont introduites par
une préposition (à, de, en) suivie de la conjonction que.
III- Les propositions subordonnées infinitives
Dans la proposition subordonnée, on emploie tantôt l’indicatif, tantôt le
subjonctif. Elles présentent trois caractéristiques :
Valeur des verbes Verbes de la principale Mode du verbe de Exemples - elles ont pour noyau un infinitif ;
introducteurs dans la sub. conj. - cet infinitif a un sujet exprimé qui est différent de celui du verbe principal ;
la phrase principale Introduite par que
- elles ne sont pas introduites par un mot de subordination.
Verbes de dire, affirmer, jurer, confier, Indicatif Je déclare / que
déclarer, annoncer, écrire, la séance est
On rencontre ce type de propositions après un verbe de perception et après
déclaration les présentatifs voici et voilà.
expliquer, montrer, préciser, ouverte.
rappeler, téléphoner,
murmurer, marmonner, crier, Ex : L’enfant regarde le paysage se métamorphoser.
hurler, chuchoter... Une proposition subordonnée infinitive est complément d’objet direct du
verbe dont elle dépend.
FICHE-OUTIL N°16 : VOIX ACTIVE ET VOIX PASSIVE

1- La voix active
Dans las phrases à la voix active, c’est le sujet qui accomplit l’action, tandis que le complément d’objet
direct la subit. Ex : Marion dévorait un énorme gâteau.
Tous les verbes, qu’ils soient transitifs ou intransitifs, peuvent être utilisés à la voix active.

2- De la voix active à la voix passive


Exemple :
Le président reçoit le premier ministre.
sujet verbe COD
Le premier ministre est reçu par le président.
sujet verbe complément d’agent

Dans la seconde phrase, qui est passive, le sujet n’accomplit pas l’action, mais la subit ; le verbe est
conjugué avec l’auxiliaire être et le complément d’agent, introduit par la préposition par, indique qui fait
l’action.

Pour mettre une phrase à la voix passive, on procédera de la façon suivante :


- le complément d’objet direct de la phrase active devient le sujet de la phrase passive ;
- le verbe apparaît sous la forme d’un participe passé précédé de l’auxiliaire être conjugué au temps et
au mode de la phrase active ;
- le sujet de la phrase active devient complément d’agent dans la phrase passive.

3- La voix passive
Seuls certains verbes transitifs directs peuvent être employés à la voix passive. Ils ont un infinitif à la
voix active : dompter, aimer et un infinitif à la voix passive : être dompté, être aimé.

A la voix active, ces verbes sont conjugués :


- aux temps simples par des formes simples ;
Exemple : il aime (présent ind.), il aimait (imparfait ind.)
- aux temps composés par des formes composées à l’aide de l’auxiliaire avoir :
Exemple : il a aimé (passé composé ind.)

A la voix passive, ces verbes sont conjugués avec l’auxiliaire être.


Les temps simples sont formés de l’auxiliaire être à un temps simple et du participe passé (ils comportent
donc deux mots) :
Exemple : Il est aimé (présent ind.), il était aimé (imparfait ind.)
Les temps composés sont formés de l’auxiliaire être à un temps composé et du participe passé (ils
comportent trois mots) :
Exemple : Il a été aimé (passé composé ind.)
A la voix passive, le participe passé s’accorde en genre et en nombre avec le sujet du verbe.

4- Le complément d’agent
Il apparaît uniquement dans les phrases passives puisque son rôle est d’indiquer qui accomplit l’action
représentée par le verbe à la voix passive. Il est la plupart du temps introduit par la préposition par (il est
parfois introduit par de):
Exemples : Il est encouragé par sa famille. Il est estimé de tous.
Il peut arriver que certaines phrases passives n’aient pas de complément d’agent, lorsque celui-ci est
considéré comme indifférent ou évident.
Remarque : La transformation passive permet de jouer sur le thème et sur le propos d’une phrase.
Exemple : Louis XIV construisit le château de Versailles. (on parle de Louis XIV)
thème propos
Le château de Versailles fut construit par Louis XIV. (on parle du château de Versailles)
thème propos

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