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La mise en Position isostatique (MIP) permet à l’opérateur de replacer la pièce dans le porte-
pièce toujours de la même manière au même endroit.
L’espace est défini en trois dimensions, représenté par trois axes : X, Y et Z. On peut décrire
selon chaque axe deux mouvements élémentaires qui sont :
1 rotation
1 translation
Un solide peut donc décrire 6 mouvements élémentaires. :
- 3 mouvements de translation :Tx, Ty, Tz
– 3 mouvements de rotation : Rx, Ry, Rz L
La mise en position d’une pièce consiste à supprimer ces 6
mobilités appelées degrés de liberté.
1.2) Règles d'élaboration de la mise en position
Règle n°1 : Repérer les cotes et les spécifications à réaliser dans la phase.
Règle n°2 : Placer les appuis sur les surfaces d’où partent les cotes (ces surfaces sont les
surfaces de références).
6 normales de repérages (ou normales de mise en position) pour les pièces
prismatiques appui plan, appui linéaire et appui ponctuel).
5 normales de mise en position pour les pièces cylindriques (centrage long et appui
ponctuel ou centrage court et appui plan).
Règle n°3 : Sauf indications particulières, placer le maximum d’appui sur la surface qui a la
cote avec le plus petit intervalle de tolérance.
Règle n°4 : Placer, chaque fois que cela est possible, le maximum d’appuis sur la plus grande
surface de référence.
Règle n°5 : Ne jamais opposer deux appuis.
Règle n°6 : Chaque fois que cela est possible, placer le plus grands nombres d’appuis opposés
à l’effort de coupe.
Ponctuel
1.4) APPLICATION :
D’après les figures et les spécifications à respecter pour l’usinage considéré (surface en trait
fort), procéder à la schématisation de la mise en position isostatique et compléter la nature des
DL.
Nature DL Symbolisation
Tx Ty Tz Rx Ry Rz