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N° d’ordre : ….
Série : ….
Mémoire
Présenté en vue de l’obtention du
Diplôme de Master en Electrotechnique
Option
Electrotechnique
Thème
Encadreur:
DR LOUZE LAMRI
Promotion 2013/2014
Remerciements
CHAPITRE I ............................................................................................................................................ 2
1 Introduction ..................................................................................................................................... 3
2 Le thyristor ...................................................................................................................................... 3
9 Conclusion..................................................................................................................................... 13
CHAPITRE II ......................................................................................................................................... 14
1 Introduction ................................................................................................................................... 15
3 Partie commande........................................................................................................................... 15
4 Simulation d’un cycloconvertisseur monophasé .......................................................................... 19
5 Conclusion..................................................................................................................................... 22
1 Introduction ................................................................................................................................... 24
5 Résultats expérimentaux................................................................................................................ 31
6 Conclusion..................................................................................................................................... 36
Conclusion générale.............................................................................................................................. 37
Références ............................................................................................................................................. 38
Introduction générale
Les premiers convertisseurs de puissance électrique ont été réalisés avec des machines
électriques couplées mécaniquement ; une machine à courant alternatif d'une part couplée au
réseau permettait de convertir l'énergie électrique en énergie mécanique à vitesse fixe. D’autre
part une machine à courant continu dont l'excitation commandée permettait de disposer d'une
tension continue variable en sortie.
Dans le premier chapitre, nous présentons des généralités sur les composants de puissance
utilisée qui est le thyristor, son circuit de commande, les différents types des
cycloconvertisseurs et leurs utilisations.
Le troisième chapitre présente les différentes étapes de la réalisation expérimentale ainsi que
les résultats trouvés.
Une conclusion générale vient pour mettre en exergue les points les plus importants à retenir.
1
CHAPITRE I
GENERALITE SUR LA CONVERSION
ALTERNATIVE-ALTERNATIVE
2
Chapitre I généralité sur la conversion alternative-alternative
1 Introduction
Les convertisseurs alternatif-alternatif sont utilisés couramment pour les installations
industrielles, ils sont divisés en deux types :
- les convertisseurs directs
- les convertisseurs indirects
La conversion indirecte se divise en deux conversions successives, d’abord elle effectue le
redressement de la grandeur alternative d’entrée en une grandeur continue ou quasi continue
qui est ensuite convertie en une grandeur alternative de sortie avec une amplitude et/ou une
fréquence variable.
La conversion directe s’effectue en une seule étape car on convertit une grandeur alternative
d’entrée en une grandeur alternative de sortie. L’élément de stockage d’énergie n’est pas
nécessaire. Le convertisseur direct peut être identifié en tant que deux approches topologiques
distinctes. La première est la plus simple topologie peut être employée pour changer
l'amplitude d'une forme d'onde alternative d'entrée, cette topologie s'appelle gradateur. La
seconde peut être utilisée si sa fréquence de sortie est inférieure à sa fréquence d'entrée, cette
topologie s'appelle cycloconvertisseur.
Dans ce travail, nous nous intéressons à la conversion alternative – alternative par
l’utilisation de cycloconvertisseur. Ce chapitre donne l’aspect théorique des
cycloconvertisseurs en commutation naturelle qui permet de faire varier de manière continue
la valeur et la fréquence des tensions de sortie à base des redresseurs commandés en utilisant
des interrupteurs de forte puissance comme le thyristor avec une commande de gâchette par
impulsions.
2 Le thyristor
Le thyristor est un interrupteur de puissance au silicium formé de plusieurs couches, Il est
réversible en tension et supporte des tensions anode/cathode Vak aussi bien positives que
négatives. Il n’est pas réversible en courant (unidirectionnelle en courant) et ne permet que
des courants i positifs, c’est à dire dans le sens anode cathode à l’état passant.
La figure 1.1 représente trois jonctions en série :
Jk : jonction cathode
Jc : jonction de commande
Ja : jonction anode
3
Chapitre I généralité sur la conversion alternative-alternative
• La couche de cathode de type N est mince (autour de 20 µm) et fortement dopée. Elle est
reliée par métallisation à l'électrode de cathode (K en abrégé).
• La couche de commande de type P est mince (autour de 50 µm) et moyennement dopée. Elle
est reliée à l'électrode de gâchette (G en abrégé).
• La couche de blocage de type N est épaisse (autour de 250 µm) et faiblement dopée.
• La couche d'anode de type P est mince (autour de 70 µm) et moyennement dopée. Elle est
reliée par métallisation à l'électrode d'anode (A en abrégé).
3 Principe de fonctionnement
4
Chapitre I généralité sur la conversion alternative-alternative
L’amorçage d’un thyristor est obtenu par différents phénomènes physiques, dans tous les cas
l’amorçage rend le thyristor conducteur de l’anode vers la cathode (iak > 0). La tension Vak est
alors faible de l’ordre de quelques dixièmes de volts.
Dans un amorçage par tension : le courant de gâchette à
une intensité ig nulle. Si la tension Vak dépasse une
certaine valeur Vbo toujours élevée, il y a amorçage et
conduction du thyristor.
3.2.1 Fermeture sur résistance
Le montage ci dessous est fait avec une charge purement
inductive, on suppose que pour < 0, on à un courant de
gâchette nul, donc le thyristor est bloqué.
= 0, = 0,et Vak = .
A l’instant = 0, la tension Eg de générateur d’impulsion
est supérieur à Zéro et la jonction Jk devient passante. Le
courant ig augmente brusquement par l’effet de la
décharge capacitive et après il tend vers le régime établit.
La tension Vgt et la tension Vgk croissent progressivement vers une tension de l’ordre 1 à 2
volts de régime passant.
Lorsque la jonction Jk est passante, l'injection des
porteurs va provoquer l'avalanche de la jonction Jc et le
thyristor s'amorce. La tension Vak décroît et le courant Ia
croît; nous avons
3.2.2 Fermeture sur charge inductive
La charge ici est une résistance R en série avec une
inductance L.
Dans ce cas on suppose que pour un instant < 0
le courant ig =0 et la vitesse de croissance de courant va
être limitée par la valeur de l’inductance L.
Si le thyristor s’amorce spontanément, la tension Va diminue rapidement et le courant croit.
5
Chapitre I généralité sur la conversion alternative-alternative
Le fonctionnement réel est, comme pour une diode, caractérisé par ses deux états :
- à l’état passant, ≈ 0 le courant direct est limité par le courant direct maximal.
- à l’état bloqué, ≈ 0. la tension inverse est limitée (phénomène de claquage par
avalanche) par la tension inverse maximale
Dans le cas de blocage et après l’annulation du courant Iak, la tension V doit devenir négative
pendant un temps au mois égal au temps d’application de tension inverse tq (tq ≈ 100 µs).
Si ce temps n’est pas respecté, le thyristor risque de se réamorcer spontanément dès que V
tend à redevenir positive, même durant un court instant.
6
Chapitre I généralité sur la conversion alternative-alternative
Le procédé le plus simple consiste à inclure une résistance entre la gâchette et la source
d'alimentation. La source est alternative on devra rajouter en série avec la résistance une diode
pour éviter d'appliquer sur la gâchette une tension négative importante pendant l'alternance
négative. Cette diode devra évidemment avoir une tension de claquage supérieure à la tension
crête de la source d'alimentation. La valeur de la résistance permet de définir l'instant
d'amorçage, mais puisque la tension appliquée sur la gâchette via cette résistance est en phase
avec la tension d'anode on ne pourra exploiter que la première partie de l'alternance soit entre
0 et 90° comme le montre la figure ci-dessous.
7
Chapitre I généralité sur la conversion alternative-alternative
Pour aller au delà des 90° il faut pouvoir non seulement définir la tension d'amorçage par le
biais d'une résistance mais assurer la possibilité de déphasage de celle-ci par rapport à la
tension d'anode ce qu'on va réaliser en plaçant un condensateur dans le circuit de gâchette
selon le schéma ci-dessous
L'inconvénient majeur du montage précédent d'amorçage du thyristor est qu'il nécessite une
puissance non négligeable dans le circuit de commande, c'est ce qui justifie les montages
impulsionnels qui outre l'élimination de ces puissances indésirables se prêtent bien aux
contrôles automatisés. L'amorçage par impulsion permet d'envoyer d'une manière brutale un
courant de gâchette supérieur à celui provoquant l'amorçage ce qui va avoir comme
conséquence de réduire le temps d'établissement du courant dans le circuit principal et donc
d'assurer un contrôle plus précis de la durée de la phase de conduction du thyristor.
8
Chapitre I généralité sur la conversion alternative-alternative
La diode zener Dz en série avec la diode D1 joue un rôle très important dans ce circuit elle
sert de démagnétiser le transformateur d’impulsion Tr et réduit les surtensions aux bornes du
transistor T lors de son blocage.
La diode D2 montée au secondaire du Tr sert au blocage de l’impulsion négative produite lors
du blocage de transistor T. La résistance Rg’ ferme le circuit du thyristor et protége le
thyristor Th sur les réamorçages indésirables.
9
Chapitre I généralité sur la conversion alternative-alternative
des tensions de sortie d’une manière continue. Généralement la fréquence de sortie est
nettement inferieure à la fréquence d’entrée.
La structure de base d’un cycloconvertisseur est basée sur des montages redresseurs (en effet,
il suffit de moduler l'angle de retard à l'amorçage au rythme de la basse fréquence pour
obtenir à la sortie des montages une forme de tension analogue à celle représentée ci-dessus).
Il est composé de deux phases, chaque phase est constituée par un groupement en parallèle
inverse de deux redresseurs (Fig 1.8), débitant Chacun une alternance de sortie donc on peut
dire que les cycloconvertisseurs sont des montages forcement réversibles.
10
Chapitre I généralité sur la conversion alternative-alternative
8 Montages utilisées
Les cycloconvertisseurs se classent en fonction de leur indice de pulsation, qui correspond,
comme pour les montages redresseurs au nombre de commutations produisant au cours d'une
période du réseau d'alimentation. L'élaboration de signaux à faible taux d'harmoniques est
d'autant plus facile que cet indice est plus élevé, mais comme le nombre de thyristors
augmente également en proportion, les réalisations se rangent essentiellement dans l'une des
deux catégories suivantes:
Comme indiqué la Figure I.9, ils sont constitués par des associations de redresseurs de type
P3. Les inductances dont le rôle est de limiter l'amplitude des courants de circulation, peuvent
évidemment être supprimées si on n'utilise pas ce mode de fonctionnement.
11
Chapitre I généralité sur la conversion alternative-alternative
Ce sont les dispositifs les plus couramment utilisés. Plusieurs schémas sont possibles. Nous
ne citerons ici que le montage de base, constitué de redresseurs de type PD3 (Figure I.10).
Nous signalant simplement qu'il n'est utilisable que lorsque la charge est effectivement
constituée de trois éléments indépendants en triphasé.
12
Chapitre I généralité sur la conversion alternative-alternative
10 Conclusion
Nous avons vu dans ce chapitre le principe de fonctionnement, le circuit de commande de thyristor et
les principaux types d’amorçage, leurs principes de fonctionnement et ainsi leurs domaines
d'application.
13
CHAPITRE II
FONCTIONNEMENT ET SIMULATION DU
CYCLOCONVERTISSEUR
14
chapitre II fonctionnement et simulation de cycloconvertisseur monophasé
1 Introduction
Le redresseur commandé permet d’obtenir à partir d’une source alternative, un courant
unidirectionnel aux valeurs moyenne et efficace réglables alimentant une charge continue.
Dans certaines conditions, un redresseur commandé peut envoyer de l’énergie d’une source
continue à une source alternative. Ces montages redresseurs sont utilisés pour la réalisation
des cycloconvertisseurs qui sont utilisés comme des variateurs de fréquence, et de vitesse des
machines à courant alternative, où ils fonctionnent en commutation naturelle pour obtenir des
tensions alternative variable en sortie.
Donc le présent chapitre se focalise en premier temps sur la simulation du redresseur triphasé
afin de passer en deuxième temps à la simulation du fonctionnement d’un cycloconvertisseur
monophasé en profitant des facilités offertes par le logiciel MATLAB/SIMULINK.
3 Partie commande
Le principe de commande de redresseurs triphasé commandé est de synchroniser les
impulsions de gâchettes des thyristors avec le réseau d’alimentation, les thyristors
fonctionnent de manière complémentaire avec un décalage entre eux de 120 °.
Le Figure II.1 représente un schéma bloc illustrant le principe de la commande et de la
synchronisation des impulsions des thyristors avec le réseau d’alimentation triphasé. On doit
détecter le front montant de la première phase pour générer des signaux carrés. Un circuit
intégrateur génère un signal de dent de scie à partir du signal carré.
Une comparaison entre le signal de référence avec le signal du dent de scie permet de générer
les signaux de commande (Figures II.2 et II.3).
15
chapitre II fonctionnement et simulation de cycloconvertisseur monophasé
Figure II.1:Schéma
chéma bloc du
d modèle de génération des impulsions de redresseur triphasé
Figure II.2:Principe
rincipe de synchronisation des impulsions de redresseurs triphasé
16
chapitre II fonctionnement et simulation de cycloconvertisseur monophasé
17
chapitre II fonctionnement et simulation de cycloconvertisseur monophasé
18
chapitre II fonctionnement et simulation de cycloconvertisseur monophasé
• Pour α=30°
Figure II.7
.7 : schéma de principe de cycloconvertisseur monophasé
19
chapitre II fonctionnement et simulation de cycloconvertisseur monophasé
le s g a c h e t t e s d e re d re s s e u r t rip h a s é 1
1
0.8
0.6
0.4
0.2
0
0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1 0.12 0.14 0.16 0.18 0.2
temps(s)
le s g a c h e t t e s d e re d re s s e u r t rip h a s é 2
0.8
0.6
0.4
0.2
0
0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1 0.12 0.14 0.16 0.18 0.2
temps(s)
Les Figures II.9 à II.13 présentent les résultats de simulation d'un cycloconvertisseur
monophasé pour des charges R et RL.
Les paramètres de simulation sont : 10Ω , = 2 Ω , = 0.04 et = 220√2
600
400
la tens ion aux borne la c harge
200
-200
-400
-600
0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1 0.12 0.14 0.16 0.18 0.2
temps(s)
20
chapitre II fonctionnement et simulation de cycloconvertisseur monophasé
600
400
la t e n s io n a u x b o rn e la c h a rg e R L
200
-200
-400
-600
0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1 0.12 0.14 0.16 0.18 0.2
temps(s)
0.3
0.2
0.1
le c o u ra n t d e c h a rg e R L
-0.1
-0.2
-0.3
21
chapitre II fonctionnement et simulation de cycloconvertisseur monophasé
600
0.25
0.2
400
0.15
la t e n s io n a u x b o rn e la c h a r g e R L
200 0.1
le c o u ra n t d e c h a rg e
0.05
0
0
-0.05
-200
-0.1
-0.15
-400
-0.2
-600 -0.25
0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1 0.12 0.14 0.16 0.18 0.2 0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1 0.12 0.14 0.16 0.18 0.2
temps(s) temps(s)
R=2KΩ et L=0.04H
600 20
15
400
10
200
la tens ion aux borne la c harge
l e c o u ra n t d e c h a r g e
0 0
-5
-200
-10
-400
-15
-600 -20
0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1 0.12 0.14 0.16 0.18 0.2 0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1 0.12 0.14 0.16 0.18 0.2
temps(s) temps(s)
R=20Ω et L=0.04H
Figure II.9 : la tension aux bornes la charge RL Figure II.10: le courant de la charge RL
• Interprétation
Grace à la simulation, sous MATLAB nous pouvons observer d’après les résultats obtenus
que la forme de la tension aux bornes de la charge est plus proche d’une sinusoïde
Pour une charge inductive on remarque que la forme du courant de la charge est moins
ondulée quand la valeur de la résistance et l’inductance diminue.
5 Conclusion
Le présent chapitre a permis de proposer une méthode de commande d’un cycloconvertisseur
sous MATLAB, le schéma fonctionnel du modèle de simulation peut faciliter l'étude du
fonctionnement du convertisseur statique objet d’étude.
Les formes d’onde des grandeurs électrique tension et courant affectés par l’angle de retard à
l’amorçage de chaque thyristor sont généralement peu ondulées.
22
CHAPITRE III
REALISATION PRATIQUE ET RESULTATS
EXPERIMENTAUX
23
Chapitre III Réalisation pratique et résultats expérimentaux
1 Introduction
Afin de valider expérimentalement la stratégie de commande d'un cycloconvertisseur testé
par la simulation numérique sous MATLAB dans le chapitre président, nous les
implémentons sur une carte arduino.
Nous décrivons dans un premier temps d’une manière générale la carte arduino utilisée
puis nous présenterons le dispositif expérimental mis au point et ses principales
caractéristiques.
Dans la seconde partie nous présenterons le dispositif expérimental et ses principaux
constituants à savoir :
- Le circuit de commande d’une gâchette d’un thyristor.
- Le circuit de puissance muni de sa protection.
- La synchronisation avec le réseau d’alimentation.
Un microcontrôleur est un processeur de petite taille qui fournit des entrées et sorties
analogiques et qui fonctionnent selon le programme que l'on aura enregistré dessus [1].
Il existe plusieurs variétés de cartes arduino UNO, MEGA, DUO...etc.
24
Chapitre III Réalisation pratique et résultats expérimentaux
25
Chapitre III Réalisation pratique et résultats expérimentaux
La carte Arduino communique avec le monde réel grâce à ses propriétés d'acquisition des
signaux analogiques, envoi des signaux numériques qui peuvent être exploités par d'autres
applications.
La carte arduino et programme par Le logiciel arduino qui permet d’écrire un programme,
de le transférer dans la carte (téléverser) et communiquer avec elle.
Les instructions sont proches du langage C/C++. Afin de les rendre plus digestes, nous
utiliserons des fonctions francisées.
Les signaux d'entrée-sortie du microcontrôleur sont relies a des connecteurs selon le schéma
ci-dessous
26
Chapitre III Réalisation pratique et résultats expérimentaux
Les signaux de commande proviennent des sorties numériques du module carte Arduino.
Se sont des signaux logiques de faible niveau de courant qui n’est pas suffisant pour amorcer
le thyristor. Pour cela on doit isoler la faible tension de carte arduino de la haute tension de
l’anode du thyristor par un circuit de commande d’isolement galvanique, ce dernier comprend
plusieurs étages :
- Un étage transistor sert à la mise en forme des signaux de commande et de
l’amplification de courant de commande.
- Un étage transformateur d’impulsion qui assure l’isolation galvanique entre le circuit
de puissance et le circuit de commande.
- Une résistance de protection contre les surtensions, montée en parallèle avec le
thyristor.
Le programme de commande d’un redresseur triphasé est basé sur deux modules :
Le module d’initialisation et le module d’interruption.
Le premier est exécuté une seul fois au début de programme, le deuxième est une boucle
d’attente des interruptions pour la commande en temps réel.
27
Chapitre III Réalisation pratique et résultats expérimentaux
28
Chapitre III Réalisation pratique et résultats expérimentaux
4 Système de commande
Les circuits de commandes intègrent plusieurs fonctions telles que la protection contre les
surintensités et la surveillance thermique des composants semi-conducteurs.
Nous avons choisi d’utiliser une carte arduino pour les grandes possibilités que ces
composants offrent ainsi que le grand nombre d’entrées sorties disponibles. L’arduino choisie
est l’UNO.
Le signal rectangulaire de commande envoyé par la carte arduino vers la base de transistor
bipolaire de type NPN via un opto-coupleur pour l'isolé et protégé au même temps la carte
Arduino.
Le transformateur d’impulsions est alimenté sous 5V, lorsque le transistor est saturé la
sortie du carte arduino délivre un signal rectangulaire de rapport cyclique ½, d’amplitude 10V
et de fréquence 50Hz. Ce signal est synchronisé avec le réseau d’alimentation du redresseur
commandé après un retard réglable par rapport au passage par zéro de la source de tension
triphasée .Bien que chaque thyristor reçoit un signale de commande de gâchette avec un angle
de retard à l’amorçage réglable par un potentiomètre .chaque thyristor ne conduit que lorsque
sa tension anode-cathode est positive.
29
Chapitre III Réalisation pratique et résultats expérimentaux
30
Chapitre III Réalisation pratique et résultats expérimentaux
5 Résultats expérimentaux
31
Chapitre III Réalisation pratique et résultats expérimentaux
Load
Rectifier
Commande de
redresseur
Bloc de
synchronisation
avec le réseau
32
Chapitre III Réalisation pratique et résultats expérimentaux
L’allure de la tension de sortie de redresseur est représentée sur la figure suivante avec des
angles de retard à l’amorçage des thyristors égaux à 0.
33
Chapitre III Réalisation pratique et résultats expérimentaux
Figure III.19:l'allure de tension de sortie de redresseur avec un angle de retard égale à 60°
34
Chapitre III Réalisation pratique et résultats expérimentaux
35
Chapitre III Réalisation pratique et résultats expérimentaux
La figure III.18, III.9 et III.20 montrent la tension de sortie de notre redresseur triphasé commandé
Tous thyristors, ces formes de tension de sortie typique est bien connu, ce sont les mêmes résultats de
simulation sous MATLAB pour déférents angle d’amorçage (α=0°, α=30°, α=60°)
La figure III.21 montre l’onde positive de la tension de sortie de cycloconvertisseur.
6 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons représenté d’une façon générale une description de la carte
arduino UNO, ainsi que le principe de réalisation de notre convertisseur avec la représentation
de Banc expérimentale.
Les résultats obtenus expérimentalement sont conforme aux objectifs fixés par la théorie
à savoir :
- Obtenir une tension de sortie proche de la forme sinusoïdale.
Ces résultats permettent de valider une comparaison des résultats de simulation du
chapitre précédent et de valider également l’étude théorique.
36
Conclusion générale
Ce travail, permis à nous de réaliser les différentes partie de redresseur qui est partie du
cycloconvertisseur.
Tout d’abord nous avons commencé par la partie simulation qui représente une tache
importante avant de passé à la pratique, ou nous avons simulé notre cycloconvertisseur
monophasé sous Matlab/Simulink afin de vérifier le fonctionnement comme un variateur de
fréquence.
Après nous avons allé à la partie pratique, qui a permis nous réaliser pratiquement touts les
dispositifs de redresseur qui sont les mêmes pour le cycloconvertisseur. Pour l’instant, on a la
chance de réaliser l’alternance positive, mais ce n’est pas un problème, parce que, on inverse
le même circuit qui nous permet de réaliser l’alternance positive.
A la fin, nous sentons vraiment que ce PFE nous a donné beaucoup de choses, en électronique
pratique, en programmation d’Arduino et en l’utilisation des logiciels de simulation avancées.
Nous espérons que ce dispositif sera utilisé et amélioré jusqu’à l’obtention d’un produit final
étudier.
37
Références
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