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NATURE DE LA LUMIÈRE

 Approximation de l’optique géométrique : La lumière est un jet de particules


(photons) qui se déplacent rectilignement dans les milieux transparents.
Manifestation : Les phénomènes de réflexion, de réfraction et l’effet
photoélectrique (optique géométrique).
 La lumière est une onde qui se propage sous forme de vagues comme suggère
Maxwell. Manifestations : Les phénomènes d’interférences et de diffraction
(optique ondulatoire).
 Selon « Louis de Broglie », la lumière a un doubles aspects, corpusculaire et
ondulatoire. Son aspect surgit selon les obstacles qu’elle rencontre.
 Pour les grands obstacles ou faible longueur d’onde : Optique géométrique
(Aspect corpusculaire). Pour les petits obstacles ou les grandes longueurs
d’onde, c’est l’optique physique (Aspect ondulatoire).
OPTIQUE PHYSIQUE

C’est la partie de l’optique qui traite l’aspect ondulatoire de la


lumière.
Manifestation :
La propagation.
Les interférences.

La diffraction.

La polarisation.
LES INTERFÉRENCES
LA DIFFRACTION DE LA LUMIÈRE
LA POLARISATION DE LA LUMIÈRE
OBJECTIF DU COURS
1ER CHAPITRE
 Les conditions d’interférences.
 Les types d’interférences.
 Les interférences constructives et destructives.
 La différence de marche et le déphasage.
 La relation entre l’éclairement et le déphasage.
 La nature des franges dans les plans (horizontal et vertical) et
l’espace.
 L’interfrange.
 L’ordre d’interférence.
 Les différents types d’interféromètres.
GÉNÉRALITÉ
 Le spectre électromagnétique

 Caractéristiques de la lumière
 La vitesse de la lumière dans le vide est :
 la lumière est une superposition des ondes monochromatiques .
 À chaque onde monochromatique est associée une fréquence caractéristique de sa couleur.
 La lumière est une onde électromagnétique caractérisée par un champ électrique , un champ
magnétique et une direction de propagation perpendiculaire.
ONDE PLANE-ONDE SPHÉRIQUE
La lumière est une vibration du champ électrique (champ magnétique) qui se propage à la
direction .
On appelle l’ensemble des points ayant même état vibratoire (même phase) Une surface
d’onde.
Théorème de Malus : la direction de propagation de l’énergie d’une onde est à chaque instant
perpendiculaire aux surfaces d’onde.
Si la lumière se propage dans une seule direction, dans ce cas, les surfaces d’ondes sont des
plans. Il s’agit d’une onde plane (source à l’infini).
Si la lumière se propage dans toutes les directions de l’espace, les surfaces d’ondes sont des
sphères. Dans ce cas, l’ondes est dite sphérique (source ponctuelle).

Onde plane Onde sphérique


MODÉLISATION

 la lumière est une superposition d’ondes monochromatiques.


 Une vibration monochromatique peut être modélisée de la façon suivante:
PROPAGATION D’UNE ONDE PLANE
Une onde plane monochromatique se propagent le long d’une direction (oz) au
cours du temps :
Vibration émise par O : Vibration émise par M :

O M(z)

: est la différence de phase entre les point O et M.

En écriture complexe :

« A » étant l’amplitude complexe


INTENSITÉ
Modèle de l’onde plane :

Les détecteurs sont sensibles à l’énergie associé à l’onde, et non pas à


l’amplitude.

Le temps de réponse du détecteur est très grand devant la période de vibration
de l’onde (de l’ordre 10-15s).

Pour l’œil, la persistance rétinienne est de l’ordre de 1/25 s.

L’intensité (ou éclairement) est proportionnelle à la valeur moyenne du champ


électrique au carré mesurée sur le temps d’un détecteur :

En notation complexe :


SUPERPOSITION

M
S1

S2

Si les deux sources sont asynchrones, c.à.d. de fréquence différentes, alors l’intensité au point M vaut :

Si les deux sources sont synchrones, c.à.d. qu’elles vibrent à la même fréquence, alors l’intensité au
point M vaut :

Si les deux sources sont cohérentes (proviennent de la même source primaire) et ont la même
intensité I0, alors l’intensité au point M peut s’exprimer ainsi :
 L’intensité est alors variable selon le déphasage.
CONDITIONS D’INTERFÉRENCES

 Sources asynchrones :

 Source synchrones :

 Sources cohérentes : Formule de Fresnel

 Sources cohérentes : Interférences


DIVISION DE FRONT D’ONDE –DIVISION D’AMPLITUDE

Pour créer des interférences, il faut réaliser une division d’une


onde primaire. Deux façon de procéder :
 Division de front d’onde : lorsque deux portions d’un

faisceau large sont utiliser pour réaliser une superposition.

 Division d’amplitude : lorsque ma superposition est réalisée


par deux faisceaux, l’un réfléchit et l’autre transmis à
travers une lame semi réfléchissante.
FENTES DE YOUNG

S1

S2

La différence de marche :

Le déphasage :

L’intensité :

Interférences constructives :

Interférence destructives :
FRANGES D’INTERFÉRENCES

 Nature des franges :

Les franges sont des droites parallèles à l’axes des abscisses


 Interfrange :

 L’ordre d’interférence :

 Interférences constructives franges brillantes et p est entier.

 Interférences destructives franges sombres et p est demi entier.

 Frange centrale : déphasage nulle, donc brillante.


VARIATION DE L’INTENSITÉ EN
FONCTION DE LA POSITION

•L’intensité est maximale pour les positions :

•L’intensité est minimale pour les positions :


INFLUENCE D’UNE LAME À FACES
PARALLÈLES

La différence de marche crée par la la lame est :


La différence de marche au point M est :
Position de la frange centrale vers les abscisses négatifs :
Pas de changement au niveau de la forme des franges.
MONTAGE DE FRAUNHOFER

Les sources secondaires sont à l’infini.


L’observation de la figure des interférences à l’infinie.

Pour les faibles incidences :

Pas de changement au niveau de la forme des franges .


DÉPLACEMENT DE LA SOURCE PRIMAIRE

La différence de marche totale est :

Déplacement de la frange centrale vers les abscisses négatifs

Pas de changement au niveau de la forme des franges.


CAS DE DEUX SOURCES DÉCALÉES

Distribution uniforme de l’intensité si

Figure d’interférence bien contrasté si h=0


COHÉRENCE SPATIALE

 Une source étendue est un ensemble de sources ponctuelles incohérentes.


 L’intensité est la contribution de chaque source ponctuelle.

 La longueur de cohérence spatiale est :

 Les franges sont visibles pour un étendu spatial de :


CAS D’UNE SOURCE AVEC DEUX FRÉQUENCES

Distribution uniforme de l’intensité si :

Figure d’interférence bien contrasté pour une source


parfaitement monochromatique.
COHÉRENCE TEMPORELLE

Le modèle d’une source monochromatique est une idéalisation. Elle


possède une largeur spectral.
Elle se comporte comme un système à plusieurs fréquences
incohérentes.
COHÉRENCE TEMPORELLE

Il y a brouillage des interférences si :

Les interférences sont visibles pour des différences de marches vérifiant :

L’ordre d’interférences le plus grand est :


OBSERVATION DANS UN PLAN VERTICAL
AU PLAN DES SOURCES

S1
a

S2

La différence de marche est :

L’intensité est :
NATURE DES FRANGES

 Les franges sont sous d’anneaux concentriques.

 Le rayon du "k"ième anneau brillant (la nature de la frange centrale étant quelconque)
est :

 L’interfrange est :

 Les anneaux sont de plus en plus serrée que l’on s’éloigne de la frange centrale.

 Dans l’espace, les franges ayant même intensités forment


dans l’espace des hyperboloïdes .
AUTRES DISPOSITIFS D’INTERFÉRENCES

Le bi-prisme de Fresnel La bi-lentille de Billet

Le miroir de Fresnel Le miroir de Lloyd


INTERFÉRENCE PAR DIVISION D’AMPLITUDE
LA LAME À FACE PARALLÈLE
LAME À FACES PARALLÈLES-DISPOSITIF
EXPÉRIMENTAL

Le rayon de l’anneau brillant d’ordre k quelque soit la nature de la frange centrale :

Le rayon de l’anneau brillant d’ordre k si la frange centrale est brillante :

L’interfrange entre deux anneaux successifs d’ordre k et k+1 :


FRANGES À ÉGALE INCLINAISON
FRANGES À ÉGALE ÉPAISSEUR
ANNEAUX DE NEWTON
Par réflexion :

Par transmission :
INTERFÉRENCE À N ONDES
Les maximas sont atteint pour un dénominateur nul et numérateur non nul :
Les minimas sont atteints pour un numérateur nul et dénominateur non nul :

Avec k est non multiple de N.

Les maximas secondaires sont atteints pour

Soit N-2 maximas secondaires et N-1 minimas


FIGURE D’INTERFÉRENCE À N ONDES POUR
DEUX SOURCE MONO ET POLY-CHROMATIQUE.
LA DIFFRACTION DE LA LUMIÈRE

Obstacle de grande taille devant celle Obstacle de taille comparable à


de la longueur d’onde. celle de la longueur d’onde.

Une figure de diffraction :


Alternance de franges de plus en plus petites
et de moins en moins intenses que l’on
s’éloigne du centre
PRINCIPE DE HUYGENS-FRESNEL
 Un front d’onde est le lieu de l’espace ou l’onde possède le même état vibratoire
(même phase).
 Ces fronts d’onde peuvent être sphériques dans le cas d’une source ponctuelle,
et plans dans le cas dune onde se propageant dans une direction (onde plane).
 Les fronts d’onde sont toujours orthogonaux à la direction de propagation.
 Chaque point d’un front d’onde est une source secondaire d’onde sphérique qui
va émettre des ondelettes (Huygens).
 L’enveloppe de ces ondelettes constitue la nouvelle position du front d’onde.
 La propagation se fait de proche en proche.
 Ces sources secondaires peuvent interférer (Fresnel).
DIFFRACTION DE FRAUNHOFER
FIGURE DE DIFFRACTION PAR UNE
FENTE SIMPLE
DIFFRACTION DE FRAUNHOFER
 C’est une diffraction à l’infinie : la figure est perçue dans le plan focale
d’une lentille convergente.

 L’amplitude élémentaire diffracté par un élément de surface de la fente


dans une direction donnée est :

 L’amplitude totale de toute les vibrations apportant leur contribution en


intensité dans la même direction est donnée par :

 L’intensité est donné par :


Le maximum de l’intensité est atteint pour en incidence normale :

Les minimas sont atteint pour un numérateur nul et dénominateur


non nul :

Les maximas secondaires sont atteint pour un numérateur égal à 1


et dénominateur non nul :
DIFFRACTION PAR FENTE
RECTANGULAIRE
DIFFRACTION PAR UNE FENTE DOUBLE

L’amplitude diffractée par la première fente au point P :

L’amplitude diffractée par la deuxième fente au point P :

L’amplitude diffractée par les deux fentes au point P :


L’intensité se présente comme deux facteurs oscillants : un facteur d’interférence entre deux sources, et
facteur de diffraction par une fente. C’est une modulation de la diffraction par interférence.
ETUDE PARAMÉTRIQUE: VARIATION DE
L’ÉCART ENTRE LES FENTES
ETUDE PARAMÉTRIQUE: VARIATION DE LA
LARGEUR DES FENTES
ETUDE PARAMÉTRIQUE: VARIATION DE LA
LONGUEUR D’ONDE
AMPLITUDE DIFFRACTÉ PAR UN RÉSEAU

M(x)

O1

M
(x)
d
O
1
DIFFRACTION PAR RÉSEAU DE FENTES
AMPLITUDE DIFFRACTÉ PAR UN RÉSEAU
La figure de diffraction est modulée par le phénomène d’interférence à N ondes.
INTENSITÉ EN FONCTION DU NOMBRE DE
FENTES D’UN RÉSEAU

N-2 maximas secondaires et N-1 minimas


RELATION DU RÉSEAU

Franges brillantes si :

Le nombre d’ordre k est conditionné par :


CRITÈRE DE RAYLEIGH
CRITÈRE DE RAYLEIGH

Les deux images sont justes séparées Les deux images sont séparées Les deux images sont confondues
POUVOIR DE RÉSOLUTION

 Le pouvoir de résolution d’un instrument optique est sont pouvoir de distinguer deux objets
suffisamment proches.
 L’œil humain (diamètre moyen de la pupille de 2 mm) a une limite de résolution pour une
longueur d’onde de 500 nm de l’ordre :

 Le télescope Hubble (diamètre 2.4 m) a un pouvoir de résolution pour une longueur d’onde de
600 nm :
POLARISATION DE LA LUMIÈRE

 La polarisation est l’évolution de la direction d’oscillation du champ électrique


d’une onde électromagnétique au cours du temps.
 La lumière peut avoir une polarisation rectiligne ou linéaire, une polarisation
circulaire ou elliptique, ou une polarisation aléatoire comme c’est le cas pour la
lumière du jours.
Pour un déphasage nul :

E
x

Pour un déphasage de π :

y
E

x
Pour un déphasage de π/2 ou -π/2 :
y
y

E E
K K
B . x B . x

A A
y

E
Pour un déphasage de π/2 ou -π/2 et A= B : x
A

Pour un déphasage de quelconque : x


DIFFÉRENTS ÉTAT DE POLARISATION DE LA LUMIÈRE
ANALYSEUR ET POLARISEUR
RÉFLEXION VITREUSE, ANGLE DE BREWSTER

 L’angle de Brewster est l’angle d’incidence pour lequel la réflexion TM est nulle.

 La lumière réfléchit est polarisée TE.


APPLICATION (IMAGERIE 3D)
LAME À RETARD

Milieu isotrope

Milieu biréfringent
EFFET DE LA LAME À RETARD SUR UN
ÉTAT DE POLARISATION

Ajout d’une différence de phase supplémentaire.


Elle peut transformer un état de polarisation à un autre.

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