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REPUBLIQUE DU NIGER

REGION DE ZINDER

DEPARTEMENT DE MAGARIA

COMMUNE RURALE DE BANDE

PLAN DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL


2014-2018

Version finale

L’irrigation, une composante importante dans la sécurité alimentaire de la commune

Mai 2014
table de matiere sigles et abreviations _______________________________________
sigles et abreviations _________________________________ Erreur ! Signet non défini.
PREFACE (MOT DU PRESIDENT DU CONSEIL) _____________________________ 6
FICHE SIGNALETIQUE DE LA COMMUNE __________________________________ 7
RESUME _________________________________________________________________ 8
Introduction _____________________________________________________________ 10
METHODOLOGIE ________________________________________________________ 10
I PRESENTATION DE LA COMMUNE _____________________________________ 12
1.1 Caractéristiques physico - naturelles _______________________________________ 12
1.1.1. Situation géographique ______________________________________________________ 12
1.1.2. Milieu biophysique et ressources naturelles ___________________________________ 13

1.2 Caractéristiques socioculturelles _______________________________________________ 17


1.2.1 Caractéristiques démographiques _______________________________________________ 17
Figue : Pyramide des âges de la population de la commune de Bandé 2012 _____________ 18
1.2.2 Ethnie et religion et mode de vie de la population _________________________________ 18
1.2.3. Mouvement de la population ____________________________________________________ 19
1.2.4. Education ______________________________________________________________________ 19
1.2.5 Santé __________________________________________________________________________ 20
1.2.6. Eau ____________________________________________________________________________ 21

1.2.7. CADRE DE VIE _________________________________________________________ 22


1.2.7.1. L’habitat _____________________________________________________________________ 22
1.2.7.3. Mode d’éclairage _____________________________________________________________ 22
1.2.7.4. Hygiène et assainissement ____________________________________________________ 22
1.2.7.5. Équipements de communication ______________________________________________ 23
1.2.7.6. La téléphonie mobile _________________________________________________________ 23
1.2.7.7. Les activités et équipements culturelles et sportives ___________________________ 23
1.2..8. Le secteur transversal (Promotion de la femme et protection de l’enfant, jeunes et
emplois des jeunes) __________________________________________________________________ 24

1.3 Caractéristiques économiques ____________________________________________ 24


1.3.1. Agriculture_____________________________________________________________________ 24
1.3.2. Elevage ________________________________________________________________________ 26
1.3.3. Pisciculture ____________________________________________________________________ 27

1.4. Les secteurs secondaires _________________________________________________ 28


1.4.1 Commerce/Transport / Artisanat/Industries _______________________________________ 28
1.4.2. Transport ______________________________________________________________________ 29
1.4.3. Artisanat _______________________________________________________________________ 29
1.4.4. Industrie _______________________________________________________________________ 30

1.5. Caractéristiques institutionnelles__________________________________________ 30


1.5.1. Organisation administrative et gestion administrative de la commune ____________ 30
1.5.1.3. Les ressources de la commune _______________________________________________ 31

II. BILAN DIAGNOSTIC ___________________________________________________ 34


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2.1. Analyse du capital humain ___________________________________________________ 34
2.2. Analyse de la situation des ressources naturelles __________________________ 34
2.3. Analyse du secteur productif______________________________________________ 35
2.3.1. L’agriculture ___________________________________________________________________ 35
2.3.2. L’Elevage ______________________________________________________________________ 37

2.4 Analyse du secteur socio-éducatif _________________________________________ 38


2,4,1 Education ______________________________________________________________________ 38
2.4.2. Analyse du secteur de la santé __________________________________________________ 40
2.4.3. Analyse de la situation Eau/Assainissement _____________________________________ 41
2.4.4 Commerce, transport, communication ___________________________________________ 42
2.4.6 Analyse institutionnelle de la commune ___________________________________________ 44

2.5. Synthèse des contraintes et opportunités __________________________________ 47


 Des potentialités à valoriser _______________________________________________ 47
 La diversité biologique naturelle ___________________________________________ 47

 Des avantages comparatifs pour des filières destinées au marché régional ___ 47

 Des opportunités à saisir pour Mieux investir _______________________________ 47


 Des opportunités Pour une ENERGIE de SUBSTITUTION au bois energie _____ 47

 Des opportunités pour mieux échanger ____________________________________ 47


 Des contraintes réelles pour le développement de la commune ______________ 48
III. Orientations stratégiques et objectifs de développement et chaines des résultats attendus ______ 50

3.1. Problématique centrale du développement de la commune et objectif global du


PDC 50
3.2. La vision de la commune ________________________________________________ 50
3.3. Les axes de développement et objectifs poursuivis _______________________ 50
3.5 Conformité avec les orientations nationales et internationales _______________________ 52

IV. Programmes d’actions et d’Investissements __________________________ 53


V. CADRE INSTITUTIONNEL DE MISE EN ŒUVRE DU PDC __________________lxx
5.1. Rôles des acteurs ______________________________________________________ lxx
5.2. Ancrage institutionnel __________________________________________________ lxxi
5.3. Mesures budgétaires et fiscales _________________________________________ lxxi
5.4. Conditions critiques ____________________________________________________ lxxi

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SIGLES ET ABREVIATIONS

AGR : Activité Génératrice de Revenue

AEP : Adduction d’Eau Potable

APE : Association des Parents d’Elèves

APV : Auxiliaire Para Vétérinaire

ASAPI : Appui à la Sécurisation Alimentaire par la Petite Irrigation

BC : Banque Céréalière

BIA : Banque d’Intrants Agricoles

BIZ : Banque d’Intrants Zootechniques

CAPED : Cellule d’Animation Pédagogique

CDR : Contribution au Développement Rural

CEG : Collège d’Enseignement Général

CFDC : Centre de Formation en Développement Communautaire

COFOCOM : Commission Foncière Communale

COFOB : Commission Foncière de Base

CGDES : Comité de Gestion Des Etablissements Scolaires

CSI : Centre de Santé Intégrée

Ha : Hectare

IST/VIH/SIDA : Infection Sexuellement Transmissible

MJC : Maison des Jeunes et de la Culture

ONG : Organisation Non Gouvernementale

OMD : Objectif du Millénaire pour le Développement

PAC : Programme d’Actions Communautaires

PADL : Programme d’Appui au Développement Local

PASR : Programme d’Appui au Secteur Rural

PDC: Plan de Développement Communal

PPI-RUWANMU : Projet Petites Irrigations

RGP/H : Recensement Général de la population et de l’Habitat

RN : Route Nationale

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TBS : Taux Brut de Scolarisation

UBT : Unité de Bétail Tropical

UNICEF : Fonds des Nations Unies pour l’Enfance

SNV : Organisation Néerlandaise pour le développement

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PREFACE (MOT DU PRESIDENT DU CONSEIL)

La Commune Rurale de Bandé, par ma voix, exprime ici ses sincères remerciements à tous ceux
et à toutes celles qui ont directement ou indirectement contribué à la réalisation de ce
document cadre. Notre gratitude et nos remerciements vont particulièrement aux
communautés rurales des différents villages et hameaux constituant la commune qui, à travers
leurs REPRESENTANTS ont contribué au processus de la mise à jour de notre Planification, à la
Coopération Danoise à travers le Programme D’Appui au Secteur Rural (PASR) pour l’appui et
financier accordé à notre commune, à la DRP/AT/DC pour l’appui technique et
méthodologique et aux responsables administratifs et coutumiers ainsi qu’au comité technique
de révision qui a su bien mené à terme le processus avec la facilitation des services techniques
départementaux et la DRP/AT/DC. Ce Plan de Développement révisé, fruit d’un travail
concerté et consensuel entre les différentes acteurs de la commune, traduit en actions
concrètes l’ensemble des préoccupations, pour une gestion optimales et concertée des
ressources naturelles et la promotion d’un développement socio-économique équilibré.

Au regard de tout le processus participatif et itératif de cette démarche et de notre volonté


d’assurer un marketing social de ce PDC et de mettre en place les conditions de sa mise en
œuvre, je reste convaincu, que sa mise en œuvre trouvera le concours de toutes les filles et de
tous les fils de notre commune (tant à l’intérieur que ceux de la diaspora).

D’un montant estimé à 3 358 380 000, ce PDC se veut être le seul cadre de référence pour la
commune et ses partenaires au développement (PTF, Organisations Non Gouvernementales,
Associations, Groupements des producteurs). C’est pourquoi, je lance un appel à tous nos
partenaires techniques et financiers pour que nous nous inscrivions tous dans l’esprit de ce
PDC couvrant la période 2014-2018.

Maire de la commune rurale de Bandé

ADAMOU HAROU

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FICHE SIGNALETIQUE DE LA COMMUNE

Le chef lieu de la commune est situe a 20 km de Magaria. la


commune de Bandé est située dans le département de
Magaria,Région de Zinder. Elle est limitée au sud par la commune
Position
urbaine de Magaria, Dan Tchiyaou à l’est par les communes
géographique
rurales de Dungass et Wacha, à l’ouest par la commune urbaine
de Matamèye et la commune rurale de Kwaya et au nord par les
communes rurales de Dogo et de Yaouri.
Commune rurale créée par la loi 2002-014 du 14 juin 2002 portant
statut création des communes et fixant le nom de leur chef lieu.

La commune couvre une superficie de 836 km². la superficie


superficie
cultivable représente 96 % soit 80.256 ha.
Selon le résultat définitif du RGH/H.2012, La commune de Bandé
compte une population de 114.242 habitants composée de 56.020
Population et hommes et 58.222 femmes. La densité est de 136
densité habitants/Km2/ le taux de croissance démographique
intercensitaire (2001-2012) est estimé à 6% par an.
Quatre (4) groupes ethniques sont présents : les haoussas
Ethnies majoritaires, les touaregs, les peulh et les kanouri.
La commune rurale de Bande comprend 66 villages administratifs
et 33 tribus. Ces villages et tribus sont repartis en huit (8) secteurs.
Unité territoriale
Composition du La commune compte 20 conseillers municipaux dont 3 membres
conseil de droit.
Principales activités Agriculture, Elevage, l’exploitation forestière, le commerce et
économiques l’artisanat.
5 centres de regroupements ont été constitues : Bande, Beykori,
zonage Lakire, Kakitama et Ara.

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RESUME

Présentation sommaire de la commune

La commune Rurale de Bandé est localisée dans le département de Magaria. Elle est
créée en 2002 par la loi 2002-014 du 11 juin 2002, portant création des communes et
fixant le nom de leurs chefs-lieux. Son chef lieu est Bandé située sur la RN11 reliant
Zinder à Magaria, à environ 70 km de la ville de Zinder. Elle est limitée au Sud par la
commune urbaine de Magaria, et Dan Tchiyaou ; à l’Est par les communes rurales de
Dungass et Wacha, à l’Ouest par les communes urbaine de Matamèye et la commune
rurale de kwaya ; et au Nord par les communes rurales de Dogo et de Yaouri.

Constituée de 66 villages administratifs et 33 tribus soit 99 localités, la commune rurale


de Bandé compte une population de 114.242 habitants composée de 56.020 hommes
et 58.222 femmes en 2012. Avec une densité de 136habitants au km2, la commune de
Bandé fait partie des zones de forte concentration de la région de Zinder. La population
est majoritairement haoussa cohabitant avec des touaregs, des peulh et des kanouri.

Au plan physique, la commune est caractérisée par un relief dominé par des cuvettes
et des plaines avec des formations des dunes de sables par endroits traduisant une
réelle menace sur les terres de culture.

Le couvert végétal est essentiellement composé d’espèces forestières et herbacées


relativement riche et varié.

D’importantes ressources en eau de surface et souterraine existent au niveau de la


commune mais insuffisamment exploitées. La Korama (vallée humide en langue
haoussa) qui traverse la commune dans sa partie sud offre d’énormes possibilités en
matière d’aménagements agricoles.

Situé dans la zone climacique sahélo-soudanienne, la commune rurale de Bandé de


jouit d’une pluviométrie relativement abondante.

Sur le plan économique, les activités sont plutôt axées sur le secteur primaire
notamment l’agriculture et l’élevage qui restent tributaire des aléas climatiques, de la
pression démographiques et de la pression parasitaire, d’un mode d’exploitation
traditionnel et des mauvaises pratiques.

Sur le plan infrastructures et d’équipement socio économiques, la commune n’est pas


très nantie. Ainsi, les infrastructures hydrauliques modernes sont insuffisantes, la
couverture sanitaire est faible, les besoins en éducation de qualité loin d’être satisfaits,
les infrastructures marchandes sont rares, les voies de communication très réduites et
dégradées.

.En matière de la gouvernance et de la citoyenneté, la gestion de la commune est


confrontée à des sérieuses difficultés dont entre autres l’insuffisance de concertation,
l’insuffisance de la maitrise d’ouvrage communale limitant les réalisations des actions
de développement au profit des communautés.

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Ainsi au terme de l’analyse globale de la situation socio économique de la Commune
Rurale de Bandé, il est ressorti comme problème centrale de commune, la
« détérioration des conditions de vie des populations de la Commune».

Ainsi, au final de cette nouvelle planification qui a été conduite selon une démarche
participative et méthodologique conforme au Guide national d’élaboration des PDC, la
commune rurale de Bandé décide de poursuivre à l’horizon 2030 une vision pour
laquelle elle sera « une entité qui aura assuré le bien-être social à la population dans
un environnement économique prospère.

Pour atteindre cet idéal, la commune ambitionne de mettre en œuvre des activités et
actions qui se rapportent aux orientations stratégiques formulés ainsi que suit:

 AXE.1 : Amélioration de la production agro-sylvo-pastorale et sécurité alimentaire à


la population en donnant un nouvel élan aux secteurs productifs et, une meilleure
gestion et la préservation des ressources naturelles en vue de garantir leur
utilisation durable et renforcer la résilience des populations face au changement
climatique
 AXE.2 : Amélioration de l’accès aux services sociaux de base aux populations
(Hydraulique, Santé, Education, cadre de vie),
 AXE.3: Amélioration du statut de la femme et promotion de l'emploi des jeunes

 Axe.4. Développement du mécanisme de transport et de communication, pour


mieux contribuer au développement des échanges et au désenclavement des
zones de production
 AXE.5 : Promotion d’une gouvernance locale de qualité;

Le montant global du plan de financement pour la période 2014-2018 est évaluée à


Trois milliards trois cent cinquante huit millions trois cent quatre vingt mille
(3 358 380 000) Francs CFA reparti comme suit :

Secteur 2014 2015 2016 2017 2018 Total


Environnement 167 850 000 195 650 000 165 850 000 143 350 000 143 350 000 816 050 000 (24,31%)
Agriculture 126 275 000 118 525 000 116 025 000 116 025 000 116 025 000 598 875 000 (19,75%)
Elevage 31 202 000 42 953 000 10 200 000 5 200 000 5 200 000 94 755 000 (2,83%)
Résilience 63 000 000 57 000 000 27 000 000 27 000 000 27 000 000 201 000 000 (4,022%)
Education/Alpha 196 300 000 187 800 000 163 800 000 163 800 000 163 800 000 875 500 000 (26,10%)
Santé 92 600 000 2 600 000 2 600 000 6 100 000 6 100 000 110 000 000 (3 ,28%)
Eau et Assainissement 15 000 000 75 000 000 15 000 000 15 000 000 6 000 000 126 000 000 (3,75%)
Promotion de la femme et
emploi des jeunes 5 000 000 61 750 000 5 000 000 35 000 000 5 000 000 111 750 000 (3,33%)
Infrastructures économiques - - 237 500 000 50 000 000 40 000 000 327 500 000 (9,76%)
Gouvernance locale 19 300 000 52 100 000 19 700 000 3 150 000 2 700 000 96 950 000 (2,89%)
TotaL 716 527 000 799 378 000 762 675 000 564 625 000 515 175 000 3 358 380 000 (100%)

Le conseil municipal et le maire de la commune qui sont les maitres d’ouvrage sont
chargés de créer les conditions de sa mise en œuvre notamment en ce qui concerne la
mobilisation des ressources internes pour contribuer au financement du présent PDC à
hauteur d’au moins 5% du financement soit environ 168 000 000 fcfa .

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INTRODUCTION

Dans le cadre du renforcement du processus démocratique et du développement à la


base, les autorités nigériennes ont décidé la mise en œuvre une décentralisation
intégrale du pouvoir.

Ainsi, aux termes des lois sur la décentralisation, notamment la N° 2002-12 et la loi
2002-13, en date du 24 juillet 2004, il a été organisé des élections locales à l’issue
desquelles 265 communes ont été créées à travers le pays, qui sont dotées des
organes chargés désormais de les administrer et de faire la promotion de leur
développement.

Afin de mieux assurer ce développement, la loi fait obligation aux différentes


communes de se doter d’un plan de développement, qui constituera désormais le seul
cadre de référence en matière de programmation/planification pour toutes les actions
de développement au niveau de la commune.

Avec cette nouvelle option, la Commune Rurale de Bandé a décidé de se doter de son
premier PDC dès 2008 avec l’appui financier du Programme ASAPI et l’appui
technique de l’ONG CDR.

Après cinq ans d’exécution de son PDC, les autorités communales avec cette fois
l’appui financier du Programme d’Appui au Secteur Rural et l’appui technique de la
DRP/AT/DC, a jugé utile de repasser en revue sa planification non seulement dans le
but de parfaire l’œuvre engagée, mais aussi dans le souci de prendre en compte les
nouvelles dimensions de développement.

La mission assignée à cette relecture est donc de repasser en revue le diagnostic


communal en mettant en évidence les potentialités et contraintes de la commune,
évaluer le gap de l’ancienne programmation et relancer une nouvelle planification

METHODOLOGIE

La méthodologie et les outils utilisés pour la révision du présent PDC sont inspirés des
approches participatives, notamment le diagnostic participatif qui a permis l’implication
effective des acteurs tout au long du processus (les élus locaux de la Commune, les
services techniques déconcentrés, la population).

Les principales étapes qui ont conduit à cette mise à jour du présent PDC sont celles
contenues dans le guide national d’élaboration d’un plan de développement communal
dont les plus importantes à notifier sont :

 La mise en place d’un comité de révision ;


 La formation des membres du comité sur la démarche méthodologique
 Les missions d’information et de sensibilisation des populations;
 La réalisation des diagnostics participatifs à travers des ateliers zonaux ;
 La collecte et le traitement des données techniques et secondaires
 La planification des activités
 La validation de l’avant projet du PDC
 L’adoption par le conseil municipal.
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Le présent PDC de la Commune Rurale de Bandé est structuré comme suit :

I. Présentation sommaire de la commune

II. Bilan diagnostic

III. Orientations stratégiques et objectifs de développement

IV. Programme d’actions et d’investissements

V. Cadre institutionnel de mise en œuvre

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I PRESENTATION DE LA COMMUNE

1.1 CARACTERISTIQUES PHYSICO - NATURELLES

1.1.1. Situation géographique

La commune Rurale de Bandé est localisée dans le département de Magaria. Son chef
lieu est Bandé située sur la RN11 reliant Zinder à Magaria, à environ 70 km de la ville
de Zinder. Elle est limitée au Sud par la commune urbaine de Magaria, et Dan Tchiao;
à l’Est par les communes rurales de Dungass et Wacha, à l’Ouest par les communes
urbaine de Matamèye et la commune rurale de kwaya ; et au Nord par les communes
rurales de Dogo et de Yaouri.

Carte de localisation de la Commune

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1.1.2. Milieu biophysique et ressources naturelles

1.1.2.1. Le Relief

La commune de Bandé présente pour l’essentiel un profil extérieur quasi uniforme


dominé par des cuvettes et des plaines surmontées par des bombements sableux plus
ou moins marqués endroits.

Trois types de terrains se démarquent facilement :

- Les plaines sableuses ;


- les cuvettes et bas fonds à sols à structure sablo argileuse localisés surtout dans le
lit de la Korama;
- les dunes de sable sous forme des bombements par endroits.

1.1.2.2 Climat

La commune de Bandé est située dans la zone climatique sahélo-soudanienne. Le


climat est caractérisé par trois saisons bien tranchées :

- une saison pluvieuse allant de juin à septembre avec des pics au mois d’aout. La
moyenne pluviométrique est comprise entre 400 et 700 mm
- Une saison froide d’octobre à février ;
- Une saison chaude étalée sur trois mois de mars à mai
- On distingue deux types de saisons : et une saison sèche composée d’une période
de froid et une période de chaleur d’octobre à juin.

Deux vents dominants soufflent dans la zone : l’harmattan (vent sec et humide)
d’octobre à avril et la mousson (vent sec et humide) de mai à septembre.

Les températures moyennes mensuelles oscillent entre 10 degrés au mois de janvier et


41,8 degrés au mois d’avril.

La vitesse du vent varie de 1m/s au mois de septembre à 2,6 m/s au mois de juillet.

1.1.2.3 Sols

Trois (3) types de sols existent dans cette commune, il s’agit :

 Des sols argileux sableux, de couleur noirâtre qui sont très riches et localisés par
endroits dans la commune notamment dans les plaines;
 Des sols limoneux, très riches, localisés dans les cuvettes, où sont pratiquées les
cultures maraîchères;
 Des sols sableux de faible fertilité localisés au niveau des bombements dunaires.
Ces sols sont exposés à une forte érosion hydrique et éolienne.

Tableau N°1 : Evolution de la pluviométrie de 1998 à 2013 (poste de Bandé)

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1998 1999 2000 2001 2002 2003
Nbre Haut Nbre Haut Nbre Haut Nbre Haut Nbre Haut Nbre Haut
Jrs Jrs Jrs Jrs Jrs Jrs
44 726,5 41 609,1 41 688,6 38 468,4 38 623,5 41 688,6

2004 2005 2006 2007 2008 2009


Nbre Haut Nbre Haut Nbre Haut Nbre Haut Nbre Haut Nbre Haut
Jrs Jrs Jrs Jrs Jrs Jrs
38 468,4 47 577,5 39 438,1 41 527,9 41 590 40 397,9

2010 2011 2012 2013


Nbre Haut Nbre Haut Nbre Haut Nbre Haut
Jrs Jrs Jrs Jrs
43 620,7 31 490,7 30 499,3 726,3 32
Source : DRDA Zinder

Figure N°2 : Evolution de la pluviométrie 16 dernières années (source : DRA Zinder)

1.1.2.4 les ressources forestières

Le couvert végétal de la commune de Bandé est constitué des ressources ligneuses et


herbacées de type sahélo-soudanien.

La strate arborée assez riche, variée, repartie de manière homogène et


relativement dense avec la présence des jeunes sujets à la faveur de la
régénération naturelle assistée. Cette strate est essentiellement composée
d’espaces ayant une grande valeur écologique et économiques telles que les
Borassus aethiopum (rônier), Acacia albida (gao), Parkia biglobosa (néré), Prosopis
africaina (kirya) et Tamarindus indica (tsamiya en haoussa) qui sont les espèces les
plus dominantes.
La commune de Bandé dispose d’une forêt classée localisée dans la zone de
Karbalé couvrant une superficie de 950 hectares (classée en déc.1960). Cette forêt
soumise à une exploitation agricole contribuant à sa dégradation.

La strate arbustive est composée des combrétacées comme le piliostgma (kalgo) le


guéra senegalensis (chabara), ect

Le tapis herbacé est composé de plusieurs espèces dont les plus fréquentes sont :
Cymbopogon shoaneantus, Shenofelda gracilis, Zornia glochidita, Gynandropis
gynandra, Fribulus terrestris.

1.1.2.5. La faune
Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
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La grande faune jadis florissante, est aujourd’hui pratiquement absente sur le terroir de
la commune à cause de la dégradation de son habitat consécutive à la pression
humaine. Les espèces locales encore présentes sont constituées :
- des quelques petits mammifères terrestres composées des lièvres, lapin, rats,
écureuil, hérisson, sirène, fennec ;
- des oiseaux terrestres tels que les tourterelles, le mange mil, le garde-bœuf, le
corbeau, les éperviers et des oiseaux aquatiques tels que Canards aquatiques, le
kasaroua,le bibouti
- des reptiles comme le serpent, lézards et varan, caïman
- des insectes comme les criquets, les papillons, les mouches, les moustiques

Il faut noter que certaines espèces locales d’oiseaux telles que le charognard,
l’épervier, se font de plus en rares à cause de la dégradation de leur habitat, mais
aussi à cause de leur exploitation par la chasse. De même on observe de moins en
moins la présence d’oiseaux migrateurs tels que la cigogne, les canars, les pélicans.

Tableau N°3 : Localisation des espèces fauniques dans la commune de Bandé

Espèces Nature Exploitation Localisation


Terrestres
Mammifères Lapin souris ; rats ; lièvre, sirène Chasse, vallées
pharmacopée
Oiseaux Tourterelles, perdix, moineaux Chasse, Toute la
pharmacopée commune
Reptiles Lézards, serpents , varan du nil ou varan - toute
terrestre ou varanus exanthématicus
(damo)
Insectes Criquets, coléoptères, diptères, abeille, Alimentaire Toute la
papillon .MOUCH ES (criquets,abeilles) commune
Aquatiques
Mammifères néant / /
Oiseaux Canards aquatiques, kasaroua,bibouti
Reptiles Serpents aquatiques, varanus niloticus Chasse et Toute la
(gouza), caimans pharmacopée commune
Insectes Sangsus (zarbina), moustiques Toute la
commune
Poissons Clarias (tarwada), tilapia sp (carpassa), peches mares
gaiwa, boro,

Source : Service communal Environnement Bandé

1.1.2.6. Les ressources halieutiques et la faune aquatique

La commune de Bandé dispose de nombreuses mares permanentes et semi-


permanentes dont 11 à vocation piscicole constituant un des plus importants bassins
de production de la région de Zinder. Les principales espèces de poisson rencontrées
sont le Clarias (tarwada), le tilapia sp (carpassa), espèces à haute valeur marchande.

Quant à la faune aquatique présente dans les mares, elle comprend des oiseaux
aquatiques tels que le canard, le Kassaroua, le bibouti et des reptiles aquatiques
‘serpents), des caimans, varanus nilotica (gouza)

1.1.2.7. Les ressources mellifères


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15
La commune de Bandé est classée parmi les bassins de production de miel le plus
important de la région, voir même du pays. Il existe un important potentiel en colonies
d’abeilles et espèces mellifères parmi lesquelles on peut retenir Adansonia digitata,
Faidherbia albida, Tamarindus indica, Zizuphus SPP, Piliostigma reticulatum,
Manguifera indica, Parkia biglobosa, Byturos permumparkii, et des plans d’eau ainsi
que l’exploitation de la canne à sucre favorisant les activités des abeilles.

1.1.2.8. Les ressource en eaux

 Les eaux souterraines : le territoire de la commune de Bandé repose sur la


grande formation hydrogéologique de la province du Bassin du Lac-Tchad qui
couvre la bande sud de la région (tout le département de Magaria, le Sud de
Mirriah et de Gouré et Matamèye). Ce bassin est divisé en deux petits bassins
dans la région de Zinder dont le bassin de la Korama dans le Sud qui intéresse
particulièrement la commune de Bandé jusqu’à la frontière du Nigéria. Cette
province correspond aux formations récentes du Quaternaire. Le débit des forages
moyen est supérieur à 9 m3/h et peut atteindre 60 m 3/h , mais vu le caractère
phréatique de cet aquifère ces débits fluctuent beaucoup .Le niveau piézométrique
moyen est de 20 m, et la qualité de l’eau assez appréciable dans l’ensemble même
si par endroit l’eau est salée.

Les eaux de surface : Il n’existe aucun cours d’eau permanent dans la commune
de Bandé. Néanmoins la commune dispose de nombreuses mares alimentées par
des koris qui drainent les eaux de pluies. Il faut toute fois noter que beaucoup de
ces mares sont associées aux nappes locales qui sont alimentées non seulement
par les ruissellements des eaux pluviales, mais aussi par les nappes d'extension
leur assurant une pérennité relative.
Le réseau hydrologique comprend :
- des cuvettes oasiennes inter dunaires qui sont des points d'eau temporaires
jalonnant les dépressions inter dunaires,. On dénombre environ 131 cuvettes ;
- des nombreuses mares permanentes dont certaines utilisées pour la pêche,
l’abreuvement de bétail, et les cultures irriguées ;.
- Le système de la korama autrefois faisant la fierté des populations riveraines, est
aujourd’hui asséchée à cause des barrages de Dan Barto et Kazaouré au Nigeria.

L’ensemble de ce potentiel en eaux de surface et aujourd’hui menacé d’ensablement et


par les espèces non apprêtée notamment le sida cordifolia, rendant l’exploitation
difficile.

1.1.2.9. Effets du changement climatique

Le diagnostic communal à travers les foras zonaux a permis d’identifier comme effets
ressentis ou vécus par les populations liés au changement climatique les
manifestations suivantes :
- Le démarrage et/ou l’arrêt précoce des pluies
- Les inondations
- La hausse des températures
- La disparation de certaines espèces végétales et la prolifération des espèces
végétale nuisibles (sida codifolia et striga)
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16
- La prolifération des insectes ennemis des cultures
- Le caractère endémique du paludisme dont la survenue état jadis saisonnière
- La fréquence des épizooties

1.2 CARACTERISTIQUES SOCIOCULTURELLES

1.2.1 Caractéristiques démographiques

Selon le RGP/H.2012, la commune rurale de bandé compte une population de


114.242 habitants composée de 56.020 hommes et 58.222 femmes.. Avec une
superficie de 836 km2, la densité est de 136 habitants au km2 est la zone la plus
peuplée du département après le département de Kantché. Cette population est
caractérisée par sa jeunesse. En effet les jeunes de moins de de 15 ans représentent
56% de la population, et les 15 à 35 ans représentent 34% , ce qui constitue source
potentielle important en main d’œuvre ; les femmes représentent 50,96% dont 37% en
âge de procréer (de 15 à 49 ans). La population scolarisable (6-12 ans) représente
12%.

Les personnes en situation de handicap sont estimées au nombre de 750 personnes


(dont 282 femmes) tout handicap compris soit 6,57% de la population totale ;

La population qui était de 59 203 habitants en 2001, passe ) 114 242 en 2012 soit taux
de croissance démographique de 6% qui se situe à un niveau très élevé.

Tableau N°4 : Structure d’âge de la population de la commune de Bandé

Groupes d’âge Hommes Femmes Total


0-4 13295 13929 27224
5à9 10990 11189 22179
10 à 14 7756 7350 15106
15-19 5198 5378 10576
20-24 4065 3955 8020
25-29 3414 3554 6968
30-34 2641 2807 5448
35-39 2117 2181 4298
40-44 1462 2003 3465
45-49 1121 1705 2826
50-54 1101 1176 2277
55-59 728 816 1544
60-64 619 563 1182
65-69 435 482 917
70-74 282 340 622
75 -79 260 251 511
80-84 174 184 358
85 ans et plus 180 195 375
ND 182 164 346
Total 56020 58222 114242
Source : RGP/H 2012 Résultats définitifs

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Figue N°5: Pyramide des âges de la population de la commune de Bandé 2012
(Source RGP/H 2012)

Tableau N°6 : Personnes en Situation de Handicap

Ensemble A/M S/M Muet IMI IMS Malade mental Lepreux Autres

H F T H F H F H F H F H F H F H F H F

468 282 750 122 69 82 58 45 25 68 46 48 24 64 36 37 23 2 1

Source : Diagnostic participatif PDC Bandé

A = Aveugle/Malvoyant, S/M = Sourd/muet ; IMI = infirme de membre inférieur, IMS =


infirme de membre supérieur

1.2.2 Ethnie et religion et mode de vie de la population

La commune rurale de Bandé est composée de quatre (4) groupes ethniques qui sont :
Haoussa, Touareg, Peulh, Kanouri.

Ces groupes ethniques sont culturellement très liés et vivent en parfaite symbiose. Les
liens de solidarité sont très développés dans la Commune. Ils sont particulièrement
renforcés par les liens de mariage, la parenté à plaisanterie, et les travaux d’intérêt
collectif (gayya), l’entraide familiale, en particulier à travers les groupes sociaux tels
que les groupements féminins, les groupes des jeunes etc.. Cette solidarité est surtout
très marquée à l’occasion des cérémonies (mariages, baptêmes, décès.)

Le mode de vie de la population tend aujourd’hui vers la sédentarisation du fait de


l’insuffisance des terres. Les types d’habitats présents sont de type habitats groupés
(pour les Haoussa et les Kanouri) ou dispersés (pour les peulhs et Touaregs) en banco
ou en paille.

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18
1.2.3. Mouvement de la population

En règle générale, le phénomène de la migration porte d’une part sur la migration des
jeunes en direction des gros centres urbains du pays et d’autre part sur la migration
extérieure en direction du Nigéria voisin, de la Lybie et de l’Algérie, l’Arabie Saoudite.
Les causes de cet exode sont pour l’essentiellement d’ordre économique lié à la
pauvreté monétaire et à la longue période d’inactivité, si même par ailleurs d’autres
raisons comme l’étude coranique sont avancées.

Ce phénomène de la migration, malgré son incidence négative sur la disponibilité des


bras valides en certaines périodes de l’année, apporte aussi des revenus non
négligeables qui contribuent à la résilience.des ménages.

1.2.4. Education
Le système éducatif de la commune comprend :

 L’enseignement préscolaire qui compte un jardin d’enfant localisé à Bandé ;


 L’enseignement primaire (enseignement de Base.1) qui comprend l’enseignement
de type classique (ou enseignement de type traditionnel), des écoles
d’enseignement de type franco-arabe, et celles de type expérimental. Cet ordre
d’enseignement compte pour l’année 2013 :

- 48 écoles primaires traditionnelles, 17 écoles franco-arabes, une école


expérimentale (Haoussa).

- 260 classes dont 152 en paillote :

- Un personnel enseignant comprenant 367 enseignants sur le terrain dont 310


contractuels ;

- En matière d’encadrement de proximité, la commune dispose de deux (2) secteurs


pédagogiques (un pour les écoles traditionnelles et un pour l’enseignement franco
arabe) tous basés au chef lieu de la commune.

 L’enseignement secondaire 1er cycle (Base.2 1er cycle) avec deux collèges
d’enseignement général localisés à Bandé et Kakitama. Il n’existe aucune structure
formelle d’accueil pour les élèves entrant dans les collèges, ce qui rend difficile la
poursuite des études avec des nombreux cas d’abandons particulièrement chez les
filles.

 L’Alphabétisation et éducation non formelle qui comprend deux composantes :

 L’alphabétisation des adultes dont le financement est assuré en grande partie par
les ressources extérieures. En 2013, il a été ouvert au niveau de la commune de
Bandé 13 centres d’alphabétisation dont un (1) autogéré par la communauté.

 Ecoles coraniques : Il existe plusieurs écoles coraniques dissimulées dans les


villages. On comme partout dans le reste du pays.

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19
 Il n’existe pas des structures de formation professionnelle ou technique,
l’essentiel de l’apprentissage se fait à travers la transmission de savoir de père en
fils.

Tableau N°7 : Situation des infrastructures et équipements scolaire Année 2013/2014


selon le type d’enseignement

Tables
Type Nombre Nombre de classes Nombre
bancs
d’enseignement d’écoles de latrine
Total Dur S/D Paillote
Enseignement
48 260 89 7 152 (58%) 143 1624
traditionnel
Enseignement
17 55 15 0 40 (72%) 12 250
Franco Arabe
155
Total 65 260 89 7 164 (63%) 1874
(59,6%)

Source : Secteur pédagogique Bandé

Tableau N°8 : Situation du personnel enseignant sur le terrain Année 2013/2014


Personnel
Personnel enseignant selon leur
Effectif élèves enseignant terrain
situation
Type d’enseignement selon le sexe
Titulair Contractu Ensemble
e el
Garço Homme Femme
Filles Total
ns s s
Enseignement
3851 3 263 7114 57 253 310 215 102
traditionnel
Enseignement
941 631 1615 3 47 50 27 23
Franco Arabe
4802 3894 60 310
Total 8729 367 242 125
(55%) (45%) (15%) (85%)
Source : IEBB1 Magaria

Tableau N°9 ; Situation de l’alphabétisation dans la commune de Bandé

Année Nombre de Inscrits Alphabétisés


centres Homme Femme Total H F T Taux de
ouverts réussite
2012 5 68 73 141 31 40 71 50, 35%
2013 11 146 154 300 106 72 178 59,33%
Source : IAENF Magaria

1.2.5 Santé

Les infrastructures sanitaires de la commune de Bandé sont constitués de ;


- Deux (2) CSI de type.1 (Bandé et Kakitama)
- Un (1) CSI de type.1 (à Bandé)
- 1 maternité intégrée au SCI de Bandé
- 1 PMI intégré au CSI de Bandé
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20
- 10 cases de santé
- 2 dépôts communautaires
- 1 pharmacie

En termes de couverture en personnel et auxiliaires de santé, la commune compte


pour l’année 2013 :
- 1 médecin au CSI Bandé
- 11 infirmiers dont 4 au niveau CSI et 7 au niveau cases de santé
- 7 ASC (Agents de santé communautaires tous au niveau case de santé
- 2 sages femmes au niveau CSI
- 1 percepteur au niveau CSI
- 1 manœuvre au Niveau CSI
- Il faut ajouter à cela 24 matrones formées dont 2 au niveau de chaque case de
santé et chaque CSI.
- Dans le cadre de la gestion communautaire, il a été mis en place un COGES dans
toutes les formations sanitaires (cases de santé et CSI)
- Le niveau de remboursement des couts est acceptable

La commune de bandé compte également plusieurs des « écoles des maris » qui sont
des stratégies mises en place par l’ONG ANBEF pour soutenir la santé de
reproduction.

Tableau N°10 : Quelques indicateurs : (données sur le 3ème Trimestre 2013)

Ratios Niveau commune Norme


 Médecin/habitants 1/85000 1/10000
 Infirmier/habitants 1/78000 1/5000
 Sage Femme/FAP 1/83000 1/5000

Taux d’utilisation du curatif = 57,1%


CPN= 180%, taux d’utilisation de la Planification Familiale : 36,26%, Taux
d’accouchement assisté= 45,61%, Taux couverture CPN = 78%,

Les maladies les plus fréquentes : les infestions respiratoires liées à la période, le
paludisme, les maladies diarrhéiques

1.2.6. Eau

La commune de Bandé jouit d’une situation hydrogéologique caractérisée par la


présence des nappes phréatiques et aquifères peu profonds, regorgeant d’énormes
quantités d’eau permettant la réalisation d’ouvrages hydrauliques à faible cout.

En matière d’hydraulique villageoise et semi-urbaine, l’approvisionnement en eau


potable de la population de la commune est assuré par :
- un réseau d’adduction d’eau potable exploité par la SEEN avec une (1) mini-AEP
localisée à Bandé chef lieu de la commune mise en gestion déléguée. En 2013, la
ville de bande compte 16 bornes fontaines, et 488 branchements privés;
- au niveau des villages on dénombre pour l’année 2013, soixante six (66) puits
cimentés, 73 Pompes à motricité humaines dont chacun avec un comité de gestion
mis en place

Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
21
Quant à l’hydraulique pastorale, il n’y pas de forages pastoraux spécifiques, et
l’abreuvement des animaux est assuré au niveau des mares mais aussi au niveau des
points d’eau utilisés par les hommes.

Il faut néanmoins noter la présence des nombreux puits traditionnels couramment


utilisés par la population comme sources d’approvisionnement en eau de boisson.

Comme indicateurs d’appréciation, la commune de Bandé enregistre pour l’année


2013, un taux de couverture en eau potable de 61,31% , un taux d’accès à l’eau
potable de 39,57% et un taux de panne des forages de 7,01%.(source DDH Magaria)

1.2.7. CADRE DE VIE


Le cadre de vie a été appréhendé à travers un certain nombre d’éléments contribuant au
confort et à l’épanouissement de la population. Il s’agit de l’habitat, l’énergie électrique, la
communication et l’assainissement, ainsi que les équipements culturels, de sport, et de
loisir.

1.2.7.1. L’habitat
L’habitat constitue un besoin fondamental dans la vie de l’homme. La qualité et le
degré de satisfaction de la demande en la matière sont les indicateurs du niveau de
développement d’une société.

Selon le mode de vie, on distingue deux type d’habitation. Les habitations groupés qui
correspondent notamment au mode de vie sédentaire et les habitations dispersées
correspondant au mode de vie de nomade

Quant aux constructions, les habitats des ménages de la commune de Bandé, celles-ci
sont généralement de type traditionnel conçues à base de matériaux locaux (argile,
bois, pailles, peau…..).
Il convient de noter que les matériaux locaux (banco) sont en général de mauvaise
qualité, donc ne donne pas satisfaction pour la construction des habitations dans cette
zone climatique caractérisée par des fortes précipitations découlant des changements
climatiques.

1.2.7.3. Mode d’éclairage


Seul le chef lieu de la commune (Bandé) a accès à l’énergie électrique installée en
2003 dans le cadre de la politique de l’électrification rurale. On dénombre 2012, 71
abonnés de la NIGELEC, localisés dans la ville de Bandé utilisent l’électricité comme
mode d’éclairage.
Cependant il faut noter que la situation a connu une évolution avec l’avènement des
panneaux solaires, l’usage de plusieurs autres sources notamment les groupes
électrogène, les piles avec les lampes chinoises et les lampes à fabrication artisanale
qu’on rencontre dans beaucoup des ménages de la commune.

1.2.7.4. Hygiène et assainissement

En matière d’assainissement, il n’existe aucun système de voirie proprement dit, autant


dans la ville de Bandé que dans les gros villages.
L’évacuation des ordures ménagères est une affaire personnelle, chaque ménage
collecte ses ordures soit à la devanture de la concession, soit dans un coin à
l’intérieur de la concession, avant son acheminement à dos d’âne ou à charrette sur
les champs à des fins de fertilisation. Pour les ménages qui ne disposent pas de
champs, ces ordures collectées sont des ressources de revenus car vendues aux
Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
22
tierces personnes plus nanties. La seule contrainte à ce niveau est la durée
relativement longue avant l’évacuation de ces ordures.
En ce qui concerne l’évacuation des eaux usées et eaux de pluie, il n’existe
également aucun dispositif réglementaire. Les eaux usées sont généralement
déversées dans les rues voire même à l’intérieur des concessions, et on enregistre
souvent des inondations dues aux eaux de pluies qui stagnent un peu partout
constituant ainsi des véritables nids de moustiques et d’autres insectes vecteurs de
maladies. Cette situation entraine des infections aiguës des voies respiratoires
principalement la pneumonie chez les enfants, les maladies pulmonaires
chroniques, le cancer, le paludisme et les gastro-entérites qui représentent les cas
les plus fréquents des maladies constatées au niveau des formations sanitaires de
la commune.

L’absence d’un plan de lotissement (bandé ville et autre gros villages) se traduit par
une anarchie dans la construction des habitats sans provision pour des espaces
récréatives ou pour l’implantation des infrastructures.

En ce qui concerne, l’accès aux latrines, on observe dans la commune un début de


prise de conscience. Plusieurs ménages même en milieu rural sont dotés des
latrines familiales avec l’appui des partenaires notamment la PHASEA, la CROIX
ROUGE et AIDE-Action. Mais la persistance de certains préjugés constitue un
facteur limitatif. Les efforts doivent se poursuivre dans le domaine.

1.2.7.5. Équipements de communication


Les postes radio sont couramment utilisés par les ménages de la commune tant en
milieu rural qu’en milieu urbain. Outre les chaines des radios nationales, la radio
communautaire de Magaria, et la radio communautaire privé Hadin Kaye de Magaria,
la couverture est renforcée les émissions à travers les chaines internationale hautes
fréquences dont notamment la voix de l’Amérique, la Deutch Welle et de la BBC.
Quant à la couverture télévisuelle, celle-ci est limitée à quelques ménages nantis et
est assurée par la chaîne nationale (Télé Sahel) et les chaînes internationales captées
par des antennes paraboliques privées.

1.2.7.6. La téléphonie mobile

Avec la libéralisation dans le secteur de des télécommunications l’accès à la téléphonie


mobile et à l’internet se sont développés avec une couverture relativement bonne sur
l’ensemble du territoire de la commune. On note la présence de quatre compagnies à
savoir ZAIN, ORANGE , SAHELCOM disposant chacune d’une antenne relais
implantée dans la commune

1.2.7.7. Les activités et équipements culturelles et sportives

Dans le cadre de la promotion et développement culturel, la commune de Bandé est un


carrefour culturel et sportif occasionnant des rencontres des activités. Ces activités
culturelles et sportives dont entre autres les chants, la lutte traditionnelle, le football
s’effectuent à l’air libre sur les places publiques. Par manque de soutien, ces valeurs
traditionnelles sont aujourd’hui timides, et de plus en plus les jeunes se tournent vers
les séances de projection vidéo. Les infrastructures sportives se limitent aux seuls
terrains d’EPS au niveau des établissements scolaires.

Comme activités culturelles, les jeunes se retrouvent à la place publique pour des
petits chants, les vidéo clubs au niveau des certains gros centres.
Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
23
1.2..8. Le secteur transversal (Promotion de la femme et protection de l’enfant,
jeunes et emplois des jeunes)

Les femmes constituent 49,53 % de la population de la commune rurale de Bandé


Elles participent activement à toutes les activités socio-économiques de la commune
(agriculture, l’élevage, commerce etc..), mais la surcharge des travaux ménagers
estimée à 17h/jour ne permet pas à celles-ci de consacrer plus de temps des activités
rémunératrices.
Quant aux équipements d’allègement des taches aux femmes,, les femmes de la
commune de bandé sont moins nanties. Pour l’année 2013, on compte 147 moulins, 73
décortiqueuses et 28 presses à huiles mis en places par des partenaires et des privés.
Comme cadres organisationnelles, la commune de Bandé compte plusieurs
groupements et associations féminines pour la plus part mis en place pour capter les
opportunités suite à l’intervention des projets. En 2013, 210 Groupements féminins
repartis en 5 réseaux/fédérations. (en moyenne 3 GF par VA) qui sont pour l’essentiel
en léthargie.

Dans le domaine de la santé et infantile, la commune de Bandé dispose en 2013, d’une


(1) maternité intégrée au SCI de Bandé, et 1 PMI intégré au CSI de Bandé et 2 sages
femmes limitant ainsi l’utilisation des services de la Santé de Reproduction (SR)
notamment la PF et l’accouchement assisté dont les taux sont respectivement de
36,26%, et 45,61%. Le manque d’ambulance retarde les évacuations d’urgence en cas
de complication de grossesse.

En matière de droits de l’enfant, la commune dispose de 5 centres secondaires


d’enregistrement des naissances et d’un centre principal pour l’ensemble de 99
localités reparties sur 8025, km2. Malgré cette insuffisance en matière de couverture,
on observe qu’à même une certaine prise de conscience pour les parents en ce qui
concerne le droit de l’enfant à disposer d’un acte de naissance. Ainsi en 2012, les
nombre de déclarations des naissances qui était 941 est passé à environ 1400 en
2013 soit une augmentation de 50% en un an.

Dans le domaine de la formation professionnelles et de la promotion de l’emploi des


jeunes, la commune de Bandé ne dispose d’aucun centre de formation ou
d’apprentissage.

1.3 CARACTERISTIQUES ECONOMIQUES

1.3.1. Agriculture

L’agriculture constitue la principale activité économique des populations de la


Commune Rurale de Bandé. Elle est pratiquée sous deux formes :

Les cultures pluviales avec comme principales spéculations le mil, le sorgho qui sont
principalement destinés à l’autoconsommation, le niébé, l’arachide, le sésame qui
sont des cultures de rente. Ces différentes spéculations sont développées le plus
souvent en association de 2 à 3 spéculations sur le même terrain. Cette pratique (due
à l’insuffisance des terres) constitue un des facteurs qui accentue l’appauvrissement
des sols. La pratique du ramassage systématique des résidus des cultures limite la
fertilisation naturelles des sols.
NB : la culture de sésame qui est une spéculation récemment introduite, prend aujourd’hui
une ampleur au détriment des cultures vivrières à cause de sa valeur marchande. Cette
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24
situation constitue une menace pour la couverture des besoins en céréales déjà
chroniquement déficitaire (selon le chef du district agricole, la commune enregistre depuis les
5 dernières années plus de 50% de déficit céréaliers)

On observe un phénomène de morcellement des terres des cultures à cause de la


pression démographique, situation qui se traduit par une tendance à la réduction de la
superficie par actif agricole, d’où le faible niveau de couverture des besoins
alimentaires de la population même en année normale.
Les cultures maraîchères (ou irriguées) au tour des certaines mares, dans les
cuvettes et tout au long de la Korama. Les spéculations développées en irrigation
sont la canne à sucre, l’oignon, la tomate, le chou, la salade, le poivron… On
dénombre environ 131 sites des cultures maraichères disséminés à travers le
territoire de la commune.
Un champ de canne à sucre

On relève aussi la pratique de l’arboriculture fruitière avec comme spéculations le


manguier, le goyavier, le citronnier, papayer..
Le système de production demeure artisanale, néanmoins on observe un débit
d’utilisation d’équipements modernes notamment au niveau des cultures irriguées
(motopompe, forages maraichers et réseau californien) avec l’appui de certains projets
(PASR, PPI- RUWANMU, PRODEX).
La commune dispose d’une unité privée artisanale de fabrication de des charrettes
rendant plus accessible l’acquisition des moyens de transport agricoles.

En matière d’encadrement technique de proximité, la commune de Bandé dispose d’un


district agricole avec un seul agent, ce qui est insuffisant au regard de besoins
énormes d’encadrement. Dans le cadre de l’auto encadrement en matière de luttes
contre les ennemis de cultures il a été mis en place quelques brigadiers phytosanitaires
qui sont aujourd’hui dans leur ensemble non fonctionnels par manque d’appui et de
suivi.

En matière d’appui à la sécurité alimentaire ; on dénombre 22 Banques Céréalières


(BC) et 17 Banques d’Intrants Agricoles (BIA) agricoles dont la fonctionnalité n’est pas
toujours au rendez-vous : ‘Quatre (4) BC seulement sur les 22 existantes fonctionnent
normalement (Beykori ;Baban Roua, Gabi Haoussa et Madachi) et 10 BIA sur les 17
sont fonctionnelles. Les problèmes liés à la mauvaise gestion (vente à crédits,
détournement) restent encoure d’actualité dans la gestion communautaire des
infrastructures communautaires.
Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
25
Tableau N° 11: Situation des Banques céréalières dans la commune de Bandé (Déc
2013)

Stock actuel et
Date de Crédit octroyé non
N° Localisation des BC Promoteur Stock initial encaisse
création remboursé EN KG
(Déc.2013)
1. Maitchakayé BIT 1991 8 tonnes 0 11500
2. Ara Haoussa BIT 1994 10 tonnes 0 ND
3. Damaou Issoufou ASAPI 2005 4,5 tonnes 0 8200
4. Gabi Haoussa BIT 1990 5,4 tonnes 235 000 F 6300
5. Roboumji BIT 1990 10 tonnes 0 10000
6. Dan Rimi ASAPI 2006 5,8 tonnes 0 8000
7. Baban Roua ASAPI 2007 6 tonnes 2 614 000 0
8. Gocholo ASAPI 2005 8,2 tonnes 0 8200
9. Angoual Gao Haoussa ND ND ND 0 0
10. Rawayou Saboua BIT 1990 3 tonnes 0 5280
11. Doudou ASAPI 2005 5,2 tonnes 0 7105
12. Rigal Babani ASAPI 2005 4,5 tonnes 0 11250
13. Gabi Bougagé ASAPI 2005 5 tonnes 0 8437
14. Madatchi ASAPI 2005 5 tonnes 30 000 4300
15. Kaikawatchi ASAPI 2005 7,2 tonnes 0 11000
16. Maitattabara Haoussa ASAPI 2005 5 tonnes 0 4500
17. Beykori BIT 1996 10 tonnes 0 7000
Beykori ASAPI 2005 5 tonnes 80 T + 1 600 0
18.
000
19. Gobso Haoussa GAPEC 2007 10 tonnes 0 ND
20. Kalgoma ETAT 1998 2 tonnes 0 2000
21. Dagoumba Bougagé ND ND 0 0 ND
22. Kakitama BIT 1996 2 tonnes 0 5000
Total 121,8 tonnes 80 tonnes 118,072 tonnes
Source : DD/Agriculture Magaria

Comme potentialités on notera particulièrement la disponibilité des terres irrigables au


tour des mares et dans les cuvettes dont à peine la moitié est exploitée..
L’abondance de la nappe phréatique et sa faible profondeur notamment au niveau des
cuvettes facilite la mobilisation des eaux souterraines avec des ouvrages moins
couteux.

1.3.2. Elevage

L’élevage est pratiqué au niveau de la Commune selon trois modes d’exploitation :


L’élevage de case où l’animal est attaché au piquet. Cet type d’élevage est observé
le plus chez les haoussa et concerne toutes les espèces (petits ruminants, ovins,
caprins, équins, asins)
L’élevage extensif à travers la conduite au pâturage chaque jour. Il intéresse les
peuls :
L’élevage semi-transhumant où on observe la remontée des animaux vers l’est
(commune de Gouchy) à la recherche des pâturages pendant l’hivernage. Il est
pratiqué par certains peuls.

En matière d’encadrement de proximité, la commune rurale de Bandé ne compte qu’un


seul Centre d’Intervention de Base (CIB) localisé à Bandé, chef lieu de la commune, 2
para vétérinaires seulement (à Bandé et Kakitama) sont fonctionnels. Comme
infrastructures existantes, on dénombre un seul marché spécialisé dans les
transactions du bétail et 3 aires d’abattage, 6 couloirs de passages.
Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
26
L’effectif du cheptel est estimé en 2013 à 25850 bovins, 39198 ovins, 37200 caprins,
605 camelins, 577 équins et 1060 asins (DD/Elevage Magaria) . L’importance de ce
cheptel pose un sérieux problème pour l’alimentation car la commune ne dispose pas
d’aires de pâturage, ce qui ce contraint les éleveurs à la transhumance saisonnière
vers les espaces pastoraux des communes limitrophes notamment la commune de
Gouchy dans le département de Magaria.

Tableau N°12 : Situation du CHEPTEL PAR ESPECE en 2013

Années Bovins Ovins Caprins Camelins Equins Asins volaille


Effectif 25850 39198 37200 605 577 605 ND
Prix moyen 210500 52500 32000 397500 ND
Sources : DDE/Magaria

Tableau N°13 Présentation et vente d’animaux sur pieds (marché de Bandé) Année
2013

Espèce Présentation Vente Taux


Bovins 4978 2730 55%
Ovins 7295 4263 58%
Caprins 7496 4315 62%
Camelins 519 378 76%
Asins 661 473 71%
Equins 365 124 34%
Poulets 2088 2088 100%
Source/ DD/Elevage Magaria

Tableau N°14 ; Abatage contrôlé (Abattoir de Bandé)

Année /Espèces Bovins Ovins Caprins camelins


2012 127 797 1140 9
2013 156 668 1332 18

Tableau N°15 : Prix moyen des animaux sur pied au niveau du marché local (Janvier –
Déc 2013)
Catégorie Prix
Taureau 261 500
Taurillon 166 500
Vache 157 600
Genisse 140 000
Brebis 40 500
Belier 59 500
Bouc 28 800
Chèvre 24 600
Poulets 21 000
Canard 2 500
Pintade 2 800
Source/ DD/Elevage Magaria

1.3.3. Pisciculture

Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
27
La pèche, se fait de manière artisanale au niveau de certaines mares. C’est une
vieille activité dans la Commune Compte tenu de l’importance des cours d’eau, de
nombreuses mares permanentes on été empoissonnées. Ces mares sont souvent
exploitées par des étrangers du fait de l’insuffisance d’organisation des acteurs et de
leur faible capacité en moyens. Les produits issus de la pêche sont localement
consommés sur place ou exportés au Nigéria.

Les engins de pêche utilisés sont les filets maillants, les palangres, les nasses, les
éperviers et la senne.
Les espèces capturées sont les sp communément appelé silure, le tilapia sp ou carpe,
Hetorotisniloticus, protopterus annectens ..
Dans le cadre de l’évaluation de la production halieutique les actions de suivi des
pêches et de la statistique des pêches sont insuffisantes mais on dénombre une
cinquantaine de pêcheurs dans la commune et la production annuelle est estimée à
plus de 3 tonnes par an avec un chiffre d’affaire de plus de 3 000 000 F Cfa /an.

Dans le cadre de l’empoissonnement des mares, on dénombre 11 mares empoissées


faisant objet d’exploitation : Gocholo (1), Damao2 (1 mare), Dan Alla (1), Gabi (1),
Beykori (2 mares), Angoual Gao (1), Zengouna Edo (1mare), Babani (2mares), 16
bacs construits par le PASR ; et 1 étang privé construit avec l’appui de WINWORK
(abandonné suite au départ du partenaire) et un (1) autre sous financement du PASR
à Bandé en cours..

1.3.4. Apiculture
L’apiculture se fait de manière artisanale au niveau de certains villages. C’est une vielle
activité dans la commune compte tenu de l’importance des espèces mellifères et des
plans d’eau. Comme apiculteurs, malgré l’absence de suivi régulier on dénombre une
quarantaine d’apiculteurs traditionnels dans la commune et la production du miel est
estimée à 400 litres par an avec un chiffre d’affaire de plus de 1 000 000 de Frcs cfa.

1.4. Les secteurs secondaires

1.4.1 Commerce/Transport / Artisanat/Industries


Le commerce est une activité transversale au niveau de la commune. Il concerne
surtout les produits de l’agriculture, de l’élevage, de la pisciculture, les produits de
cueillette et les produits manufacturés importés notamment du Nigéria.
Les transactions commerciales se font à travers des marchés hebdomadaires au
nombre de 12, 2 marchés à bétail, 1 marché de bois, 2 gares routières, des
nombreuses petites boutiques et étales sur les places publiques, et par le système de
colportage. Il faut également noter que les échanges sont très développés avec les
marchés frontaliers du Nigeria (notamment Mai Adoua et Mai Gatari les plus proches).

Liste des marchés et leur localisation dans la commune rurale de Bandé: (2013)

Localisation Distance Jour Spécialisation


par rapport d’animation
au chef lieu
de la
commune
1. Bandé 0 Mardi Produits maraichers, produits, produits
céréaliers ; manufacturés ; bétail
2. Gocholo 17 Mercredi Produits maraichers, produits, produits
céréaliers ; manufacturés ; bétail
Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
28
3. Maitchakayé 18 Dimanche Produits maraichers, produits, produits
céréaliers ; manufacturés ; bétail
4. Baban Roua 10 Vendredi Produits maraichers, produits, produits
céréaliers ; manufacturés ; bétail
5. Sabouar Tacha 10 Mardi Produits maraichers, produits, produits
céréaliers ; manufacturés ; bétail
6. Angoual 15 Samedi Produits maraichers, produits, produits
Manda céréaliers ; manufacturés ; bétail
7. Angoual Gao 23 Vendredi Produits maraichers, produits, produits
céréaliers ; manufacturés ; bétail
8. Katchékatché 28 Jeudi Produits maraichers, produits, produits
céréaliers ; manufacturés ; bétail
9. Gawounawa 7 Jeudi Produits maraichers, produits, produits
céréaliers ; manufacturés ; bétail
10. Rouboumji 24 Dimandi Produits maraichers, produits, produits
céréaliers ; manufacturés ; bétail
Source : Mairie Bandé

1.4.2. Transport
Le réseau routier aménagé dans la commune de bandé est composé de :
 Une(1) route bitumée (RN1 Sud : Zinder-Frontière Nigéria 113 Km) qui traverse la
commune sur une distance de 25 km, constitue la pièce maîtresse du transport
routier de la commune ;
 deux (2) routes en terres (latéritiques)
- la RR7-003, Bandé-Gouchylongue de 90 km qui dessert les communes de Bandé,
Wacha et Gouchy. Cette route traverse la commune sur une longueur de 25 km
- La RR7 Bandé-Gomba longue de 22 km dont 17 km dans la commune de Bandé.
Ce réseau souffre d’un problème d’entretien adéquat en raison notamment de
l’insuffisance des ressources allouées par l’Etat pour le financement de l’entretien des
routes et du manque des ressources de la commune.

Les moyens de transport les plus utilisés sont les taxi-brousse, les charrettes, le
transport à dos d’ânes et les taxi-motos qui prennent de plus en plus d’ampleur.

Tableau N°15: Situation du réseau routier dans la commune rurale de Bandé :


(année 2013)
Observatio
Localité-Extreme PK Longueur
n
N°BDR Route Types
Début Fin Début Fin 25 Etat très
mauvais
709 RN11 Bitumée Baban Gourgouzou 60 85 25 Etat très
Sud Roua mauvais
719 RR7- Latéritique Bandé Dankarou 0,00 25 17 Etat
003 passable
744 RR Latéritique Bandé Gocholo 0,00 17

Source : DD/Equipement Magaria

1.4.3. Artisanat
Les corps de métiers les plus fréquents dans la commune de Bandé sont la vannerie,
le tissage ; la couture, la forge ; la poterie, est l’artisanat de service et de production
(tailleur, coiffeur, tresseuse, cordonnier qui représentent une source de revenu non
négligeable dans la commune. Ces corps de métiers intéressent aussi bien les
hommes et les femmes. Mais malheureusement l’artisanat au niveau de la commune
Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
29
souffre de son manque d’organisation et sa valorisation limitant ainsi son
épanouissement

Tableau°16 ; Situation de l’artisanat (2013)

Type Nobre de femme Nbre des hommes destination


Maroquinerie 1
Vannerie 1079 1286 vente locale
Poterie 25 7 25
Tissage 487 376
Forge 143
Couture 10 166 service local
Sculpture 53 vente locale et cons
Tannerie 14
Autres
Sources : diagnostic zonaux

1.4.4. Industrie
Il n’existe pas d’industrie au terme propre, néanmoins, on note la présence de
quelques unités artisanales de fabrication de matériels agricoles (charrettes) localisé à
Bandé, des unités de soudures, et des petits garages de réparation motos.

1.5. CARACTERISTIQUES INSTITUTIONNELLES

Créée par la loi N2002-014 du 11 juin 2002, portant création des communes et fixant le
nom de leurs chefs-lieux , la commune de Bandé comprend 66 villages administratifs et
99 hameaux rattachés.

1.5.1. Organisation administrative et gestion administrative de la commune

1.5.1.1. Le pouvoir traditionnel


L’organisation du pouvoir traditionnel de la société repose sur la chefferie traditionnelle
à la tête de laquelle se trouve le chef de canton de Bandé secondés par des chefs de
secteurs et groupements ainsi que des chefs de villages et chefs de tribus. La
commune rurale de Bande comprend 66 villages administratifs et 33 tribus. ces villages
et tribus sont repartis en huit (8) secteurs pour faciliter une meilleure gestion du pouvoir
coutumier.
L’autorité coutumière joue un rôle important dans la gestion des conflits fonciers et
sociaux (rôle de conciliation).

1.5.1.2. L’administration moderne


Avec l’avènement de la décentralisation, l’administration moderne de la commune est
assurée dorénavant par un conseil municipal élu au suffrage universel. Ainsi à l’issue
des élections municipale de 2011, l’administration de la commune est ainsi assurée
par :
- Un n conseil municipal qui est l’organe délibérant est composé de 17 membres dont
3 femmes ; au sein duquel est représentée la chefferie traditionnelle.
- un (1) organe exécutif composé du Maire et son adjoint ;
- Quatre (4) commissions spécialisées, permanentes (culturelle, financière et
économique, développement rural) ;

Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
30
La commune exerce son autorité en application des lois 0023 du 10 Août 2001 portant
création des circonscriptions administratives et des collectivités territoriales ;
la loi 2002 – 012 du 11 juin 2002 déterminant les principes fondamentaux de la libre
administration des Régions, départements et Communes ; la loi 2002 – 014 du 11 juin
2002 portant création des Communes et fixant le nom de leurs chef lieux; et le code
général des collectivités territoriales (Ordonnance n° 2010-54 du 17 septembre 2010).

Ainsi, la commune apparaît comme un cadre institutionnel, qui doit répondre à la


problématique de participation et de responsabilisation des communautés de base, par
rapport à la gestion de leurs propres affaires. L’objectif premier de la communalisation
étant de rapprocher le pouvoir du citoyen, en le responsabilisant vis-à-vis de son
environnement, ainsi que des politiques de développement et d’administration locales.
Il s’agit à cet effet, d’une dévolution du pouvoir de décision au citoyen, qu’il doit exercer
à travers ses représentants élus (conseillers).

La commune constitue donc, le cadre privilégié de la gouvernance locale, à qui l’Etat a


transféré des compétences dans les domaines suivants :
 Approfondissement et élargissement du processus démocratique ;
 Responsabilisation des communautés de base dans la promotion du
développement ;
 Promotion d’une administration de services de proximité au profit des populations
rurales ;
 Multiplication et rapprochement des centres de décision au profit des populations;
 Gestion décentralisée des terres et des ressources naturelles ;
 Sécurisation foncière ;
 Politique de développement de la commune notamment :
 Création et gestion d'équipements collectifs notamment :
 Etc. Hygiène publique et assainissement notamment:
 Gestion domaniale et foncière, aménagement du territoire et urbanisme
notamment :
 Gestion administrative et financière de la commune notamment :

1.5.1.3. Les ressources de la commune

Les ressources humaines propres sont constituées de deux agents dont un (1)
seul commis assurant cumulativement la fonction du receveur municipal et d’agent
d’état-civil ; et un gardien-manœuvre.
Il faut aussi noter que dans le cadre de la politique de population ; la commune a créé
cinq (5) centres secondaires localisés respectivement à Kakitama, Gabi Haoussa,
Garin Makafi, Beykori, et Dan Dila , 66 sites d’ écritures (dans chaque village
administratif) qui assurent un service de proximité en matière d’enregistrement des
naissances. En 2012, il a été enregistré au niveau de ces centres 941 enfants, ce
chiffre est passé à 1430 en 2013, soit un taux d’enregistrement de 52%

Comme ressources matérielles, la commune ne dispose pas d’un local propre.


Les équipements du bureau sont constitués de quelques chaises et bureau, d’un
équipement informatique et d’une moto cross dont l’essentiel a été acquis avec
l’appui des partenaires dont l’Etat et le Programme d’Appui au Secteur Rural
(PASR).

Les ressources financières


Elles sont essentiellement composées des impôts et taxes et contributions des
patentes. Le budget de la commune a été arrêté en recette et en dépense à
Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
31
46 500 000 et 49 658 500 respectivement en 2012 et 2013. Pour ces mêmes années,
les taux de mobilisation du budget général sont 27% et 15%.
La commune ne dispose pas mécanisme de suivi-évaluation des percepteurs, la
commune n’élabore pas des PIA dans l’exécution du budget

Tableau N°17 : Bilan d’exécution du budget communal sur les 5 dernières années

Budget Général Budget de fonctionnement Budget d’investissement


Année Prévisio Réalisatio Taux Prévision Réalisati Tau Prévision Réalisati Tau
n n on x on x
2013 496585 7876510 15% 27312175 433208 15 22346325 354442 15
00 0 % 9 %
2012 465000 12930315 27% 25575000 711167 27 20925000 581864 27
00 3 % 1 %

Sur le plan techniques, la commune de Bandé dispose d’un certain nombre des
services internes et des services techniques déconcentrés de l’Etat qui l’appuient dans
la mise en œuvre des actions des actions de développement.

Le services techniques déconcentrés de l’Etat


La mission des services techniques est d’assurer l’encadrement et l’appui conseil
technique de proximité aux populations et d’aider la commune à mettre en œuvre
les politiques et stratégies publiques. Les services techniques présents dans la
Commune Rurale de Bandé sont : l’agriculture, l’élevage, la santé, l’éducation et
l’environnement.
Il faut noter que depuis l’adoption du code rural nigérien, les mécanismes de
gestion des ressources naturelles sont vulgarisés à tous les niveaux. C’est ainsi
qu’on note la présence d’une commission foncière communale (COFOCOM), mais
la mise en place de ses démembrements au niveau des villages (COFOB) n’est pas
effective. Sur les 66 villages administratifs, on dénombre 22 COFOB installées.
Malheureusement, ces dispositifs ne sont toujours opérationnels par manque de
moyen, ce qui fait que la gestion du patrimoine foncier reste encore pour l’essentiel
du ressort des autorités coutumières.

Les Partenaires techniques de la commune

Comme partenaires au développement, on note la présence de la société civile par les


démembrements de certains partis politiques, syndicats, associations, projets et ONG
de développement dont les contributions sont considérables.

En 2013, la situation se présente comme suit : 1 ONG locale, 3 Associations de


développement, 210 Groupements féminins repartis en 5 réseaux/fédérations, 2
coopératives rurales, 12 partis politiques, 5 syndicats, 2 Associations.
Dans le cadre de la promotion de la gestion communautaire, l’Etat et les partenaires au
développement ont mis en place plusieurs structures de gestion parmi lesquelles on
citera des comités de gestion des points d’eau, des comités de gestion des écoles,
des comités de gestion de santé, des Banques céréalières.

On note aussi la présence de certains bailleurs de fonds à travers l’intervention de


certains projets tels que :
- L’Unicef, le Projet « Imagine/MCC dans le domaine de l’Education
- PRODEX, le PASR, le PPI-Ruwanmu dans le domaine de la petite irrigation, de la
transformation des produits ASP ;

Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
32
- le FAO dans le domaine des Intrants agricoles, de l’aménagement des sites; AGR
aux groupements féminins (petit élevage, petit commerce)
- PMERSA, REGIS-ER, CLUSER dans le domaine de la sécurité alimentaire
- l’ONG SAVE dans les domaines de la Santé et Nutrition
- La CROIX Rouge et l’Aide Action en matière d’hygiène

Dans le domaine de crédits quelques institutions de micro finances implantées à


Magaria (yarda et assussu) collectent l’épargne et octroient des crédits surtout aux
femmes.

Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
33
II. BILAN DIAGNOSTIC

Le bilan diagnostic de la commune de Bandé accorde, une large part à l’analyse


sectorielle de tous les domaines couvrant la collecte des données sur le terrain auprès
des services rattachés à la commune, les services techniques déconcentrés du
département, le projet ASAPI et les autres sources d’information.

2.1. ANALYSE DU CAPITAL HUMAIN

La structure de la population de la commune fait apparaitre un certain nombre


d’indicateurs déterminants en relation des causes à effets avec les autres secteurs
socioéconomiques :
- Les enfants de moins de 15 ans représentent 48% de la population mettant ainsi en
exergue l’importance des besoins en matière d’éducation
- L’importance de la population en situation de handicap majeur estimée à environ
3879 personnes (dont 3129 personnes âgées de 65 ans et plus et 750 handicapés)
soit environ 3,4% de la population totale mérite une attention pour des besoins
d’assistance ;
- Un taux de croissance démographique qui se maintient à un niveau relativement
élevé (3,3% en 2001 et 4,1% en 2012) combiné à une forte densité (102 hts/km2)
constituent à moyen et long terme des facteurs aggravants les problèmes de
disponibilité des terres de cultures, puisque déjà la superficie par actif agricole est
de 1 hectare;
- L’importance numérique des jeunes constitue une source en main d’œuvre qui, si
elle est encadrée et soutenue peut jouer un grand rôle dans la relance de
l’économie locale. Mais malheureusement l’absence de structure de formation
professionnelle dans la commune constitue un handicap majeur pour la promotion
de cette jeunesse.
- Au niveau de l’organisation sociale, l’existence de certaines valeurs notamment le
brassage entre ethnies, la parenté à plaisanterie entre groupes ethniques
constituent des catalyseurs de régulation des rapports sociaux qui contribuent à la
cohésion et la quiétude sociale ;
- L’exode rural à travers lequel des ressources financières importantes sont injectées
dans la commune peut servir de source de financement du développement si des
stratégies conséquentes en matière d’appui conseil sont développées envers les
jeunes exodants

2.2. Analyse de la situation des ressources naturelles

La commune de Bandé dispose d’importantes ressources naturelles qui se résument


en :
 L’abondance relative, la diversité et la qualité de sa végétation avec la présence
de nombreuses espaces présentant une grande valeur écologique et économique
réelle,
 L’abondance, la qualité et l’accessibilité des ressources en eau souterraines et de
surface qui offre d’énormes possibilités en matière d’hydraulique agricole et
humaine, et de la pisciculture,
 Comme opportunité, la production du gaz domestique au niveau de la SORAZ
pourra à moyen terme pallier à l’exploitation du bois énergie

Cependant, ce potentiel en ressources naturelles se trouve menacé par de multiples


actions anthropiques d’une part et naturelles d’autre part. Il s’agit notamment :

Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
34
 Des coupes abusives des arbres soit par la pratique du pâturage aérien par les
éleveurs en période de soudure, soit pour le besoin de bois pour divers usages.
Selon une enquête réalisée en 2013, la commune de Bandé est classée comme
l’un des principaux bassins de production de bois énergie qui alimentent la ville de
Zinder ;
 L’extension des terres des cultures sur les réserves naturelles. Le massif forestier
de Karbalé classé comme domaine protégé, ou les animaux avaient l’habitude de
paître n’existe aujourd’hui que de nom. En effet, sous la pression démographique,
cette forêt est entrain d’être transformée en champs.
 Comme effets liés aux changements climatiques identifiés, on notera :
- L’apparition des nouvelles esp-ces végétales nuisibles aux cultures envahissement
les plans d’eaux et les terres des cultures (sida cordofolia, et sida striga) et La
prolifération des insectes ennemis des cultures contribuant ainsi à la baisse des
rendements des cultures, du fourrage et de la peche;
-
 Des conditions climatiques favorisant des nouveaux facteurs notamment la
prolifération des espèces herbacées (sida cordofolia, et sida striga…) limitant ainsi
les capacités productives des ressources terres et eaux;
 La disparation progressive de la faune consécutive à la destruction de son habitat
 La salinité des sols du bas fond et certaines curettes limitant le développement des
cultures irriguées pour certaines spéculations.

Les actions à envisager

D’une manière générale, des stratégies visant à accroitre la résilience des ressources
naturelles face aux effets de changements climatiques sont à envisager. Il s’agit
notamment de :
 sensibiliser des populations pour leur collaboration dans la prévention des coupes
des arbres et l’accompagnement de la régénération naturelle ;
 création d’une pépinière communale
 aménagement de la foret classée de Karbalé
 la promotion de l’agroforesterie
 la protection de la régénération naturelle
 l’aménagement des espaces pastoraux
 la promotion de l’apiculture villageoise
 la promotion de l’utilisation des substituts au bois énergie notamment le gaz
domestique
 le faucardage des mares
 l’empoissonnement des mares
 la promotion de l’apiculture villageoise
 la création d’une association des pêcheurs

2.3. Analyse du secteur productif

2.3.1. L’agriculture
La commune rurale de Bandé couvre une superficie 836 km2 soit 83600 hectare pour
une population à plus de 80 000 habitants à majorité agricole. La superficie cultivable
(estimée à 96 % de la superficie totale) est de 80.256 ha. En rapportant la population à
la superficie cultivable, il ressort un ratio de 1,0 ha par personne, d’où une insuffisance
de terres de cultures. En effet, au cours du diagnostic participatif, les populations ont,
dans tous les centres de regroupement, ressorti une insuffisance de terres de cultures.

Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
35
A ces insuffisances en ressources terres, s’ajoutent d’autres contraintes qui contribuent
à la baisse de la production agricole quelque soit la qualité des pluies enregistrées. Il
s’agit notamment :
- la mauvaise répartition des pluies dans le temps ; le démarrage et/ou l’arrêt précoce
des pluies liés aux changement climatique,;
- les pressions parasitaires sur les cultures (insectes ennemis des cultures,
- la prolifération des insectes ennemis des cultures favorisée par les effets
climatiques,
- la salinité par endroits des sols des bas fonds et cuvettes limitant la pratique des
cultures irriguées pour certaines spéculations ;
- la pratique du ramassage systématique des résidus des récoltes qui se généralise
et la disparation des jachères limite fortement la reproduction naturelle de la fertilité
des sols ;
- la surexploitation des terres consécutive à la pression démographique accélère
l’apprivoisement des sols;
- un système d’exploitation basé sur l’utilisation des matériels archaïques peu
productifs ;
- un accès aux intrants qui n’est pas toujours garanti du fait de l’insuffisance et du
disfonctionnement des dispositifs de sécurité alimentaires. On dénombre dans la
commune de Bandé 17 BIA, 22 BC dont environ 50% en arrêt de fonctionnement,
20 BC et 7 BIA non fonctionnels) à cause de la mauvaise gestion imputable à
l’insuffisance de suivi et d’encadrement (un seul agent d’encadrement pour les 99
villages agricoles).
- L’insuffisance d’encadrement et d’auto encadrement (le brigadiers mis en place
dans le temps sont aujourd’hui dans leur ensemble non fonctionnel, et le district
agricole ne dispose que d’un seul agent) ;
Toutes ces contraintes se sont traduites par un niveau de production chroniquement
déficitaire d’au moins une année sur deux, avec un taux de déficit moyen au tour de
50% au cours des 5 dernières années. En 2013, il a été enregistré 28 villages
déficitaires sur 99 villages agricoles que compte la commune.

Cependant, la commune rurale de Bandé dispose d’un important potentiel en matière


agricole :
- Des nombreuses et mares permanentes sont utilisés pour les cultures de contre
saison. Ce potentiel compte 31 sites de cultures irriguées totalisant une superficie
de 4.895 ha dont seulement 2475 ha (soit 50%) seulement mises en valeur..
- l’importance des ressources en eau souterraine à faible profondeur, la présence de
la korama, offre des possibilités pour assoir une politique de maîtrise des eaux aux
fins d’irrigation pour mieux résilier aux chocs climatiques.

Pour relever les défis, le développement agricole dans la commune de Bandé se fera
à travers une stratégie visant l’intensification de l’agriculture pluviale, la mise en
valeur de du potentiel irrigable basée sur l’utilisation des techniques adaptées. Les
actions envisagées sont :
 l’aménagement des superficies irrigables
 la formation des producteurs sur les techniques agricoles
 la création et la réhabilitation des Banques d’intrants agricoles
 la création d’une centrale d’approvisionnement en instrant
 la création/réhabilitation des Banques céréalières
 le renforcement des capacités (formation/recyclage et suivi) des structures de
gestion des comités de gestion des Banques d’Intrants Agricoles (BIA) et Banques
Céréalières (BC),
 la formation et l’équipement des brigadiers phytosanitaires
Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
36
2.3.2. L’Elevage

L’élevage se présente comme la deuxième activité économique de la population.


L’importance du cheptel estimé à 12800 bovins, 23166 ovins, 36200 caprins, 254
camelins, 111 équins, et 720 asins, constitue un capital financier important pour la
population, mais aussi pour la commune à travers les éventuelles recettes fiscales liées
aux transactions du bétail.
Malgré son importance, cette activité est handicapée par un certain nombre de
problèmes dont les principaux sont :
- L’insuffisance des infrastructures pastorales (points d’eau, banques d’intrants, parcs
de vaccination, infrastructures commerciales) par manque d’investissement de
l’Etat ;
- L’insuffisance de personnel d’encadrement, de matériel et de moyens
d’intervention ;
- La difficulté d’accès aux intrants zootechniques par manque de dispositifs sur
place;
- L’insuffisance d’aires de pâturage liée à la pression des cultures. Le massif forestier
de Karbalé où les animaux avaient l’habitude de paître n’existe aujourd’hui que de
nom. En effet, sous la pression démographique, cette forêt classée est transformée
en champs des cultures, et les couloirs de passage sont retrécis ;
- L’envahissement par des espèces non apprêtés (sida cordofolia et striga florica)
des espaces pastoraux contribuant à la dégradation des pâturages déjà maigres ;
- La disparation progressive de certaines espèces fourragères à hautes valeurs
nutritives (karangia, gadagui) du fait de changement climatique
- La persistance de la peste des petits ruminants liés à l’insuffisance de vaccination ;
- Le ramassage systématique des résidus des cultures par les agriculteurs qui
constituent jadis l’essentiel de l’alimentation du bétail après la libération des
champs :
- L’existence de conflits éleveurs agriculteurs du fait de l’insuffisance du capital
foncier.

Priorités d’interventions dégagées

L’appui au développement des activités de l’élevage sera poursuivi à travers trois


objectifs intermédiaires :

L’amélioration de la situation pastorale de la commune à travers :


- La promotion des cultures fourragères (bourgou, luzern, andropogon, leuceuna…)
par la mise en place des sites d’expérimentation ;
- La sensibilisation des populations sur l'intensification de l'élevage (utilisation des
blocs multi nutritionnels, fabrication des pierres à lécher; traitement de la paille à
l'urée, déparasitage, le salage)
- La création des Banques d’Aliments Bétail
- La mise en place des unités de transformation des pailles (broyeurs)
- La création des points d’eau pastoraux

L’améliorer la santé animale à travers :


- La formation et équipement des paras vétérinaires
- La construction des parcs de vaccination
- L’organisation des campagnes de vaccination contre la pseudo peste aviaire, la
pasteurellose, et le charbon symptomatique

Le renforcement des infrastructures et équipement existants :


Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
37
- Réhabilitation des aires d'abattage (points d'eau, équipements
- Construction d’un abattoir séchoir à Bandé
- Aménagement des marchés de bétail de bandé (compartimention du marché par
espèce
- Promotion de l'embouche ovine et élevage naisseur caprins au profit des femmes
- La création des aires d'abattage
- La vulgarisation des races bovines améliorées (géniteurs de race AZAWAK,
GOUDALI, KOURI

2.4 Analyse du secteur socio-éducatif

2,4,1 Education / Alphabétisation

La population scolarisable de la commune représente 19, 64% de la population totale


qui croit quant à elle de manière accélérée (3,1%°) contribuant ainsi à un besoin de
plus en plus pressant en matière de scolarisation.
Comme atouts, l’analyse du secteur de l’éducation fait ressortir :
- un niveau de couverture en écoles relativement satisfaisant pour l’année 2013. Sur
les 66 villages administratifs, on compte 65 écoles fonctionnelles. Cependant
beaucoup de demandes sont enregistrées au niveau de l’administration dont
beaucoup sont motivées pour des raisons « chacun pour son école » ;
- Un ratio moyen de 34 élèves/classe :
- Un ratio moyen de 24 élèves/maitre qui reste dans la norme ;
- Une progression assez significative du niveau général de scolarisation : le TBS
global passe de 44,78% en 2008 à 56,15% en 2013, le TBS fille qui passe de
40,59% à 47% ; ceci s’explique par les importants efforts consentis en matière de
création des écoles, mais aussi dans le domaine de la sensibilisation SCOFI.

Graphique N°18 : Evolution des taux de scolarisation 2008 -2013

En dépit de tous ces atouts, le taux brut de scolarisation (56,15%) qui malgré la
hausse significative observée au cours des 5 dernières années, est resté cependant à
un niveau relativement faible qui semble assez loin des objectifs OMD de 100% en
2015.
Les principales contraintes du secteur éducatif dans la commune de Bandé se
résument :
- De nombreuses classes en paillotte pour insuffisance d’investissement dans le
domaine ;
- Des nombreuses classes en mauvais état pour insuffisance de participation
communautaire et communale à l’entretien des infrastructures ;
Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
38
- Insuffisance de mobiliers et manuels dans les écoles
- Insuffisance de qualification des enseignants en majorité constitués des
contractuels bruts qui se traduit par le bas niveau des élèves ;
- L’insuffisance d’intégration des enseignants dans la communauté (beaucoup
d’enseignants ne résident pas dans leur localité) ce qui n’est pas à faciliter les
rapports enseignant-parents d’élèves ;
- Une insuffisance de latrines dans les écoles
- Abandon des élèves liés à l’exode des parents ;
- Disfonctionnement des COGES lié à une insuffisance de soutien et de formation,
- Insuffisance de suivi-encadrement des enseignants liée aux moyens humains et
matériels au niveau des secteurs pédagogique en charge de l’encadrement ;
- Abandons des jeunes collégiens à cause des difficultés dans leur prise en charge
au sein des familles d’accueil, contribuant à décourager les parents dans
l’inscription des enfants ;
- Le phénomène des mariages des élèves filles qui prend d’ampleur devant la
faiblesse de l’autorité de l’Etat.:
- L’absence d’un cadre d’apprentissage des activités productives
- L’analphabétisme de la population

Tableau N° 20 : Répartition des classes selon leur nature Année 2013-2014

Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
39
Graphique N° 21: Répartition du personnel enseignant selon leur statut
Année 2013-2014 Commune de Bandé

Priorités d’intervention

Par rapport à l’accès :


- Poursuivre la création des écoles sur la base des demandes réelles émanant de la
population ;
- Poursuivre la sensibilisation des parents sur des thèmes relatifs à la scolarisation
- La réhabilitation de toutes les classes en mauvais état ;
- La construction en matériaux durables de toutes les clases en paillotte ;
- La construction des latrines scolaires au niveau de toutes les écoles qui n’en
disposent pas du tout ou insuffisamment ;
- La création de 2 mini GEG

Par rapport à la qualité :


- Renforcer les capacités des structures communautaires des gestions des écoles
(CGDES et FCGDES) pour qu’elles puissent intervenir efficacement,
- Renforcer les capacités des enseignants à travers les CAPED ;

2.4.2. Analyse du secteur de la santé

Le problème centrale sur le plan sanitaire au niveau de la commune de Bandé est le


faible accès des populations aux soins et services de santé de base qui se caractérise
par:
- une insuffisance en infrastructures sanitaires et leur mauvaise répartition (2 CSI et
10 cases de santé) ;
- la mauvaise répartition spéciale des formations sanitaires
- l’insuffisance en personnel de santé dont les ratios sont largement en dessous des
normes : le ratio médecin/habitants de 1/ 85000 qui est de 8,5 fois inférieur à la
norme de 1/10 000 ; le ratio infirmier/habitants de 1/78 000 qui est de 8 fois
inférieur à la norme de 1/10 000, et le ratio un ratio de SAF/FAP de 1/ 93 000 soit
18 fois inférieur à la norme de 1/5000
- insuffisance d’agents qualifiés dans les cases de santé
- le manque de moyens logistiques notamment les ambulances qui rend difficiles les
évacuations sanitaires d’urgence,
- le mauvais accueil et l’absentéisme de certains agents de santé qui découragent
les fréquentations;
- la rupture fréquente de vaccins
Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
40
Les conséquences de cette situation se sont traduites :

- par les faibles taux d’utilisation des soins et services de santé notamment dans le
domaine curatif avec un taux d’utilisation de 57,26% ; dans le domaine de la santé
de reproduction, avec un taux d’utilisation de la PF est de 36,26%, un taux
d’accouchement assisté est de 45,61% ;
- le recours à l’automédication de plus en plus facilité par la prolifération des
vendeurs ambulants des médicaments pose un sérieux problème de santé ;
- la persistance de la prévalence de maladies comme le paludisme, les infestions
respiratoires lié à la période, et les maladies diarrhéiques restent les plus
fréquentes. Les principales causes sont surtout liées aux pratiques et
comportement de la population vis-à-vis de l’hygiène environnementale et
alimentaire.

Priorités d’intervention

- Création des cases de santé


- Transformation d’une case santé en CSI
- Dotation de 2 CSI ( Bandé et Kakitama) en ambulance
- Clôture de CSI
- Appui aux activités foraines
- Construction des salles d’observation au niveau des CSI
- Sensibilisation de la population sur les 8 pratiques essentielles (8PFE)

2.4.3. Analyse de la situation Eau/Assainissement


Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
41
La commune de Bandé jouit d’une situation hydrogéologique caractérisée par la
présence des nappes phréatiques et aquifères peu profonds, regorgeant d’énormes
quantités d’eau permettant la réalisation d’ouvrages hydrauliques à faible cout.

Cependant, la problématique dans le domaine reste le faible accès de la population à


l’eau potable et à l’assainissement aussi bien en milieu urbain qu’en milieu rural qui
enregistrent respectivement un taux de couverture en eau potable de 61,31% , et un
taux d’accès à l’eau potable de 39,57% taux . Les principales causes relevées sont :
- Les insuffisances des points d’eau modernes ;
- Les pannes fréquentes de forages ;
- Les disfonctionnement des comités de gestion des points d’eaux
- La salinité des nappes par endroits ;
- Le recours aux puits traditionnels comme source d’approvisionnement. En effet du
fait de la facilité de captage, les populations font beaucoup usage à ces types de
points d’eau (plus 700puits) et sont peu motivées à émettre des demandes pour le
fonçage des PEM.

Quant à l’assainissement, le diagnostic participatif a relevé une insuffisance dans les


évacuations des ordures et eaux usées, une insuffisance des latrines familiales.

Priorités d’intervention
- Elaborer un Plan Local d'Eau et Assainissement (PLEA
- Former/Recycler les comités de gestion des points d’eau modernes (élection
démocratique des membres
- Elaboration d’un plan de lotissement pour la ville de Bandé
- Mise en œuvre de l’approche « Assainissement Total Piloté par la Communauté »
(ATPC) dans tous les villages de la communes

2.4.4 Commerce, transport, communication

2.4.4.1 ; Réseau routier


Les vois de communication jouent un rôle important dans le développement
économique et social d’une communauté. Dans la commune de Bandé, le réseau
routier totalise une longueur de 67 km, ce qui est très insuffisant au regard de
l’immensité du territoire de la commune.

D’une façon générale, le réseau routier se caractérise par une dégradation très
avancée du fait de son vieillissement et de l’insuffisance de l’entretien. On observe la
présence de plusieurs zones inondables, des nids de poules, l’ensablement, le
ravinement de la chaussé et de la détérioration totale de la couche de roulement
rendant très difficile l la praticabilité surtout en saison des pluies. Le niveau des
dégradations dépasse le seuil d’entretien courant, il y a lieu de prévoir la réhabilitation
totale du réseau routier.

Notons toute fois que le projet de réhabilitation de route « ZINDER-MAGARIA-


FRONTIERE NIGERIA » dont le financement est acquis par le Fonds Européen de
Développement (FED), la procédure de passation de marché est en cours en cours, les
travaux ne tarderont pas à démarrer, constitue un espoir pour la commune

Le secteur de transport routier peut être porteur dans la Commune Rurale de Bandé
pour peu qu’il soit organisé et que le maillage en pistes rurales soit amélioré. Les
actions envisagées sont :

Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
42
La construction et l’entretien des pistes rurales suivantes :
- Edo-Dan Rimi-Katché-Katché-Rigal Babani-MaiKawatché-Dangogo-Garin Kaila-
Doudou-Garin Malan Ja- Mirriawa-Baban Rouwa soit 25,6 km. Ce tronçon a été
retenu par le projet PPI RUWANMU,
- Danjagalé-Angoual Gao-GarinKaila soit 6 km ;
- Tashan Wando (sur la RN11SUD) – Haramia-Garin Makahi – Garin Bauchi soit 7
km ;
- Tasha Angoual Guindi- Dagoumba soit 45 km ;
- Gocholo – Dagoumba soit 4,5 km

2.4.4.2 Communication
Si par ailleurs, la couverture en moyens de télécommunication (téléphonie mobile et
radio) est satisfaisante, la commune de Bandé manque de radio communautaire
pouvant servir de rapprochement entre l’administration et ses administrés notamment
en ce qui concerne la mobilisation sociale autour des actions de développement.
Au titre de la présente planification, la commune envisage de se doter d’une radio
communautaire.

2.4.4.3 Commerce
Le commerce touche essentiellement les produits de l’agriculture, de l’élevage, de
l’artisanat, des produits forestiers et l’import-export d’une manière générale.

Comme potentialités, la Commune dispose de 10 marchés hebdomadaires (bandé,


Gocholo, Maitchakayé, Baban roua, Saboua Tacha, Angoual Manda, Roumbounji ,
Angoual Gao, Katchékacthé et Gawounawa), et la proximité avec le Nigéria favorise
les échanges (débouchés pour les produits agrosylvopastoraux et importation des
produitys manufacturés).

Les principales contraintes sont :


 L’insuffisance d’aménagement des marchés qui limite la mobilisation des recettes
fiscales de la commune.
 L’insuffisance d’organisation des commerçants du fait de caractère informel de
l’activité commerciale

2.4.5. Analyse du secteur transversal (Femmes et jeunes)


Les femmes constituent 49,53 % de la population de la commune rurale de Bandé
Elles participent activement à toutes les activités socio-économiques de la commune
(agriculture, l’élevage, commerce etc..), mais la surcharge des travaux ménagers
estimée à 17h/jour ne permet pas à celles-ci de consacrer plus de temps des activités
rémunératrices.
Quant aux équipements d’allègement des taches aux femmes,, les femmes de la
commune de bandé sont moins nanties. Pour l’année 2013, on compte 147 moulins, 73
décortiqueuses et 28 presses à huiles mis en places par des partenaires et des privés.
Comme cadres organisationnelles, la commune de Bandé compte plusieurs
groupements et associations féminines pour la plus part mis en place pour capter les
opportunités suite à l’intervention des projets. En 2013, 210 Groupements féminins
repartis en 5 réseaux/fédérations. (en moyenne 3 GF par VA) qui sont pour l’essentiel
en léthargie.

En matière de droit à la santé de reproduction, la commune de Bandé dispose en


2013, d’une (1) maternité intégrée au SCI de Bandé, et 1 PMI intégré au CSI de Bandé
et 2 sages femmes limitant ainsi l’utilisation des services de la Santé de Reproduction

Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
43
(SR) notamment la PF et l’accouchement assisté dont les taux sont respectivement de
36,26%, et 45,61%. Le manque d’ambulance retarde les évacuations d’urgence en cas
de complication des grossesses.

En matière de droits de l’enfant, la commune dispose de 5 centres secondaires


d’enregistrement des naissances et d’un centre principal pour l’ensemble de 99
localités reparties sur 8025, km2. Malgré une augmentation significative de déclaration
des naissances ces dernières années, le taux d’enregistrement des enfants à la
naissance reste cependant faible (52%). Les efforts doivent se poursuivre à travers des
sensibilisations.

Sur le plan de l’emploi des jeunes, la problématique est le manque de


qualification professionnelle du fait d’absence des structures de formation et
d’apprentissage, la déperdition élevé après le cycle primaire.
Dans les domaines des sports et loisirs, la commune ne dispose aucune infrastructure
sportive et culturelle. Comme conséquences beaucoup des jeunes se réfugient dans la
drogue.

2.4.6 Analyse institutionnelle de la commune


L’évaluation du fonctionnement de la commune réalisée sur la base des outils d’analyse
des performances a permis de relever domaine par domaine les points forts et les
faiblesses de l’institution communale :

 Dans le domaine de l’organisation interne de la commune

 Les points forces


- Existence des commissions spécialisées au sein du conseil
- Tenue d’au moins 2 Conseils ordinaires par an
- Bonne couverture en centre de déclaration des naissances
 les Faiblesses
- insuffisance de tenue de session du conseil
- manque des réunions avec les services techniques
- manque d’ouverture du public aux débats
- La faible maîtrise des rôles et responsabilités des élus les laissant souvent en
situation de passivité ou en conflits de compétences
- insuffisance d’implication des services techniques
- insuffisance des restitutions de délibérations du conseil
- insuffisance notoire de personnel (un seul agent faisant office de receveur, agent
d’état civil, SM) rendant difficile la gestion des affaires courantes de la commune et
limitant l’offres des services aux populations
- méconnaissance et non respect des textes entrainant des conflits de compétences
 Dans le domaine de la gestion administrative et financière
 Les points forts
- Le budget est élaboré et transmis à temps à l’autorité de la tutelle
- Existence de quelques percepteurs
- Existence d’un receveur municipal
 Les faiblesses
- Insuffisance de stratégies de mobilisation des ressources externes sur la base
d’élaboration des dossiers de projets
- Insuffisance de stratégies de mobilisations des ressources internes
- Absence d’une commission de passation de marché
- Faibles taux de recouvrement des impôts et taxes
- Faible taux d’exécution des budgets général et d’investissement

Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
44
- Manque de mécanisme de suivi et de contrôle des percepteurs des impots et taxes
- insuffisance de valorisation de ressources imposables de la commune liée à
l’insuffisance de maitrise de la base fiscale de la commune
- l’incivisme fiscal
- Manque de visibilités dans les réalisations,

 Dans le domaine de la planification


 Les points forts
- Existence d’un PDC élaboré
- Les budgets prennent en compte le volet investissement avec respect des normes
dans les prévisions
 Les points faibles :
- Manque de dispositifs de suivi évaluation des actions de développement
- Les STD n’élaborent pas des fiches d’opération
- Manque d’élaboration des PIA

 Dans le domaine des services, produits et réalisation de la commune

 Les Points forts :


- Existence de quelques services techniques déconcentrés assurant l’encadrement
des populations (Agriculture, Elevage, Environnement, Education, Santé)
- Existence d’un Commission Foncière communale
- Existences des plusieurs centres de déclaration des naissances fonctionnels
- Existence d’un centre principal d’état-civil
 Les Points faibles
- Insuffisance de cadre de travail (la commune ne dispose pas d’un local propre, pas
de véhicule)
- Manque d’un Secrétaire Général
- Manque d’un Secrétaire Municipal
- La fonction du receveur municipal est assurée par le responsable du service de
l’état-civil
- Insuffisance de personnel et moyens au niveau des STD limitant l’encadrement
technique des populations
- Faible niveau de réalisations

Axe d’intervention : Amélioration de la gouvernance locale et renforcement de la


participation citoyenne

Les actions proposées

En matière de la gouvernance administrative

- Construire un siège propre à la mairie


- Doter la mairie d’un véhicule tout terrain
- Recruter 3 agents (1 Receveur, 1 Sec Municipal et Sec Général)
- Créer et rendre opérationnel un cadre de concertation et de dialogue avec les acteurs
(STD et Société civile
- Créer et former une commission communale de passation de marché
- Mettre en place et former un comité de suivi de la mise en œuvre du PDC
- Former les élus sur leurs rôles et responsabilités
- La création d’une radio communautaire contribuera davantage à l’éducation citoyenne
pour une meilleure participation de la population à la vie communale.

Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
45
En matière de la mobilisation des ressources financières de la commune :

- Recenser toutes les ressources imposables de la commune et les valoriser


- Réactualiser le recensement administratif
- Mettre en place et rendre opérationnel un mécanisme de contrôle et d'évaluation des
percepteurs des impôts et taxes,
- Organiser des rencontre-bilan avec la population
- Intensifier la sensibilisation sur les droits et devoirs du citoyen
- Aménager les marchés pour créer des conditions favorables à la collecte des taxes et
impôts ;

Des conditions préalables sont nécessaires au delà de toutes ces solutions


La dépolitisation dans le recrutement des percepteurs,
l’application des textes dans tous les domaines publics

Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
46
2.5. SYNTHESE DES CONTRAINTES ET OPPORTUNITES

Au terme de l’analyse diagnostic, il ressort que la commune renferme des atouts réels
en termes écologiques, agronomiques, socioéconomiques et culturels qui une fois mis
à profit pourraient servir de moteur de croissance.

DES POTENTIALITES A VALORISER

L’importance du réseau hydrographique (présence de nombreuses mares


permanentes, ), l’importance des ressources en eau souterraines à faible profondeur,
la présence de la korama, offre des possibilités pour assoir une politique de maîtrise
des eaux aux fins d’irrigation pour mieux résilier aux chocs climatiques/

LA DIVERSITE BIOLOGIQUE NATURELLE

La présence des nombreuses espèces végétales, herbacées et ligneuses qui font objet
de cueillette) pourrait davantage être mise à profit dans la recherche d’une sécurité
nutritionnelle, et de la diversification des revenus des ménages. Dans presque tous les
villages, la cueillette des produits forestiers permettent aux femmes et aux enfants de
se procurer de l’argent et à une partie de la population active de se créer un emploi.

DES AVANTAGES COMPARATIFS POUR DES FILIERES DESTINEES


AU MARCHE REGIONAL
Certains produits agricoles développés notamment la canne à sucre, le sésame, l’oignon,
présentent des avantages comparatifs pour le marché international

DES OPPORTUNITES A SAISIR POUR MIEUX INVESTIR


A partir de 2014, il est attendu que les collectivités décentralisées de la région de Zinder
bénéficient des retombées de la commercialisation du pétrole par la SORAZ/ Aussi dans
le processus de réformes fiscales, il est attendu davantage d’allocations aux communes/

DES OPPORTUNITES POUR UNE ENERGIE DE SUBSTITUTION AU


BOIS ENERGIE

Avec la production de Gaz combustible de la SORAZ, il est attendu à moyen terme que
les ménages s’orientent vers l’utilisation de cette source d’énergie, ce qui contribuera
davantage à la sauvegarde de l’environnement.

DES OPPORTUNITES POUR MIEUX ECHANGER


La proximité de la commune de Bandé avec d’importants marchés frontaliers du Nigéria
est une ouverture sur un déboucher pour tous les produits ASP que la commune pouvait
générer, mais aussi un accès facile aux biens et équipements dans le domaine de la
production/transformation ASP et de l’amélioration de cadre de vie des ménages.
Le projet de réhabilitation de la route Zinder-Magaria-Frontière Nigéria, les projets des
réhabilitations des pistes rurales par le projet RUWANMU, un espoir pour la commune

Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
47
 DES CONTRAINTES REELLES POUR LE DEVELOPPEMENT DE LA
COMMUNE

Au niveau démographique

L’accroissement de la population conjugué à un faible niveau d’utilisation de la


planification familial se traduit de plus en plus par une insuffisance des terres cultivables
conséquence des déficits agricoles chroniques qui poussent les jeunes à l’exode pour
rechercher les moyens de subsistance.

Au niveau de l’environnement, des contraintes d’ordre naturelles et anthropiques ont


eu pour conséquence la dégradation de ressources naturelles qui restent le support
des activités économiques de la commune. Il s’agit de :
- Des coupes abusives faites surtout par les éleveurs et les agriculteurs soit pour
l’alimentation de leur bétail en période de soudure (pratique du pâturage aérien) ,
soit pour le besoin de bois pour divers usages ;
- L’envahissement des points d’eau par des plantes non apprêtées rend difficile la
pratique de la pèche
- L’avancée des champs sur les domaines classés (massif forestier de Karbalé)
menace inéluctable ce domaine classé de disparation

Dans le secteur productif (agriculture, élevage et pêche)

- Une insuffisance notoire des terres de cultures consécutive à la pression


démographique sur les terres de cultures réduisant la taille des exploitations à une
moyenne de 1,2 ha par personne ;
- La baisse inéluctable de la fertilité des sols due à la surexploitation, à l’insuffisance
d’amendement et à l’érosion des terres dunaires;
- Les pressions parasitaires sur les cultures
- des pratiques culturales contribuant à l’appauvrissement des sols
- un système d’approvisionnement et de distribution d’intrants ne permettant pas aux
producteurs de disposer régulièrement en quantité et en qualité, ainsi qu`à un prix
abordable les semences, engrais, pesticides et intrants zootechniques, vétérinaires
et halieutiques dont ils ont besoin pendant la campagne ;
- l’insuffisance d’encadrement technique consécutif à l’insuffisance d’agents et de
moyens d’intervention ;
- une menace réelle des sites de production par l’érosion éolienne
- un disfonctionnement dans la gestion communautaire du dispositif de sécurité
alimentaire
- une insuffisance d’utilisation des technologies appropriées répondant aux besoins
des producteurs ;
- une faiblesse dans l’organisation des producteurs ruraux autour des filières qui les
laisse à la merci des commerçants, usuriers et autres spéculateurs ;
- des conditions climatiques et pressions parasitaires rendant aléatoire la production
agricole,
- l’insuffisance de valorisation (mise à marché) de produits agrosylvopastoraux
(transformation);
- L’insuffisance d’infrastructures pour la santé animale par manque d’investissement
de l’Etat ;
- L’insuffisance de personnel d’encadrement de matériel et de moyens
d’intervention ;
- La disparition d’espèces fourragères hautement appréciées par manque de pluies
abondantes et du fait de changement climatique;
Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
48
- La difficulté d’accès aux intrants zootechniques qui est liée au faible pouvoir d’achat
des éleveurs ;
- L’insuffisance d’aires de pâturage et de couloirs de passage par manque d’espace
libre ;
- L’existence de conflits éleveurs agriculteurs du fait de l’insuffisance du capital
foncier.
- La colonisation des aires de pâturage par les plantes non apprêtées
- L’envahissement des mares par des plantes nuisibles
- L’insuffisance d’équipements des pêcheurs
- L’insuffisance d’organisation

DANS LES DOMAINES DU COMMERCE ET DE TRANSPORT


 Insuffisance de voie de communication due à l’insuffisance d’investissement par
l’état
 La dégradation des routes

DANS LE SECTEUR SOCIOEDUCATIF,

La problématique reste l’insuffisance d’accès des populations aux services sociaux de


base de qualité du fait de l’insuffisance des infrastructures et personnel de qualité, de
la défaillance des mécanismes de gestion communautaires:

GOUVERNANCE ET CITOYENNETE
Au terme de l’analyse organisationnelle et institutionnelle, il est ressorti que la
commune de Bandé est confrontée à des sérieuses difficultés dans sa gestion qui
se sont traduites par une insuffisance des réalisations au profit des communautés/
il s’agit de :
 Faible degré de mobilisation des recettes fiscales dont les causes sont le manque
de suivi et d’évaluation des percepteurs, l’insuffisance de valorisation de
ressources imposables de la commune, la non maitrise de la base fiscale de la
commune, l’incivisme fiscale du parfois à l’absence de visibilités dans les
réalisations
 L’insuffisance de concertation entre les élus et l’exécutif d’une part et les services
techniques et l’exécutif d’autre part paralysant ainsi le fonctionnement de la
commune
 L’insuffisance de la culture de partage (insuffisances des réunions du conseil) qui
se traduit en un état permanent de suspicion, des rumeurs et des fausses
interprétations ;
 La faible maîtrise des rôles et responsabilités des élus les laissant souvent en
situation de passivité ou en conflits de compétences
 L’insuffisance dans la maitrise d’ouvrage communale (aucun dispositif de suivi
évaluation fonctionnel)
 L’insuffisance de personnel

Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
49
III. ORIENTATIONS STRATEGIQUES ET OBJECTIFS DE
DEVELOPPEMENT ET CHAINES DES RESULTATS ATTENDUS

1.1. Problématique centrale du développement de la commune et objectif


global du PDC

Au terme de l’analyse globale de la situation socio économique de la Commune Rurale


de Bandé, il est ressorti comme problème centrale de la commune, la « détérioration
des conditions de vie des populations de la Commune». Ainsi, l’objectif global visé
par le présent PDC est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie de la
population de la commune rurale de Bandé.

1.2. La vision de la commune

Comme ambition futuriste, la commune rurale de Bandé se fixe pour l’horizon 2030,
une vision pour laquelle elle sera « une entité qui aura assuré le bien-être social à la
population dans un environnement économique prospère ».

1.3. Les axes de développement et objectifs poursuivis

Pour atteindre cet idéal, la commune décide de mettre à contribution ses potentialités
et atouts pour mettre en œuvre un certain nombre d’activités et actions qui se
rapportent aux orientations stratégiques et objectifs de développement formulés ainsi
que suit:

AXE.1 : Amélioration de la production agrosylvopastorale en donnant un nouvel élan


aux secteurs productifs et, une meilleure gestion des ressources naturelles en vue de
garantir leur utilisation durable et renforcer la résilience des populations face au
changement climatique. Les objectifs poursuivis à travers cet axe sont les suivants :

1. Préserver et restaurer l’environnement


2. Augmenter la production agropastorale
3. Renforcer la résilience des populations face aux déficits agricoles

AXE.2 : Amélioration de l’accès aux services sociaux de base aux populations


(Hydraulique, Santé, Education, cadre de vie),
Cet axe comprend 3 objectifs spécifiques sectoriels :
1. Rehausser les taux de scolarisation et d’alphabétisation
2. Augmenter l’offre de service et soins de santé de base notamment en matière de
santé de production et de protection infantile ;
3. Améliorer l’accès et l’accessibilité à l’eau potable et à l’assainissement

AXE.3: Amélioration du statut de la femme et promotion de l'emploi des jeunes


Deux objectifs spécifiques seront poursuivis à travers cet axe :
- Créer les conditions pour que les jeunes aient accès à la formation professionnelle,
à l’apprentissage technique, ainsi qu’aux loisirs ;
- Renforcer l'accès des femmes à l’éducation ainsi qu’à à des revenus monétaires en
vue de promouvoir leur autonomisation

Axe.4 : Développement du mécanisme de transport et de communication, pour mieux


contribuer au développement des échanges et au désenclavement des zones de
production. Cet axe sera poursuivi à travers deux objectifs de développement:

Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
50
1. Désenclaver la commune pour accroitre les échanges commerciaux et le
désenclavement des sites de production ;
2. Améliorer la communication pour une meilleure participation des citoyens à la vie
communale.

AXE.5 : Promotion d’une gouvernance locale de qualité. Cet axe sera poursuivi à
travers deux (2) objectifs :

 Améliorer l’organisation et la gestion administrative qui comportera le renforcement


du cadre de travail, le renforcement des capacités des acteurs communaux afin
que chacun puissent jouer convenablement son rôle, et le renforcement de la
concertation autour des actions de développement. ;

 Améliorer la gestion financière qui sera axée sur la maitrise des ressources fiscales,
une meilleure efficacité dans la mobilisation des ressources financières, et dans un
cadre plus transparent susceptible de mieux rassurer les contribuables.

Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
51
3.5 CONFORMITE AVEC LES ORIENTATIONS NATIONALES ET INTERNATIONALES

Axe prioritaires PDC Axes de la DPG Programmes I3N Axes stratégique PDES OMD

AXE.1 : Amélioration de la production agrosylvopastorale La promotion d’une Programme.1 : Accroissement et Axe stratégique.3 : la promotion OMD1 : Eliminer l’extrême pauvreté et la
en donnant un nouvel élan aux secteurs productifs et, économie de croissance diversification des productions d’une sécurité alimentaire et un faim
une meilleure gestion des ressources naturelles en vue et de développement agrosylvopastorales et halieutiques développement durable OMD7 : Assurer un environnement durable
de garantir leur utilisation durable et renforcer la durable
résilience des populations face au changement Programme.3 : Amélioration de la
climatique résilience des populations face aux
changements climatiques
AXE.2 : Amélioration de l’accès aux services sociaux de Promotion du Axe stratégique.5 : la promotion du OMD4. réduire la mortalité des enfants de
base aux populations (Hydraulique, Santé, Education, Développement Social développement social moins de 5 ans
cadre de vie), OMD5. améliorer la santé maternelle
OM7. assurer un environnement
durable : cible Réduire de moitié la
proportion de la population qui n’a pas
accès à l’eau potable d’ici 2015 et
Améliorer sensiblement d’ici 2015 la vie
d’au moins 100 millions d’habitants des
taudis
OMD6. combattre le VIH/SIDA et autres
maladies
AXE.3: Développement du mécanisme de transport et La promotion d’une Programme.2 : Facilitation de Axe stratégique.4 : promotion d’une
de communication, pour mieux contribuer au économie de croissance l’approvisionnement regulier des économie compétitive et diversifiée
développement des échanges et au désenclavement et de développement marchés ruraux et urbains en pour une croissance accélérée et
des zones de production durable produits alimentaires inclusive
AXE.4 : Promotion d’une gouvernance locale de qualité Promotion de la bonne Axe.1 : Consolidation de la crédibilité 8. partenariat mondial pour le
gouvernance et de l’efficacité des institutions développement
publiques
AXE.5 : Amélioration des revenus des femmes et La promotion d’une OMD3 : Promouvoir l’égalité des sexes et
promotion de l’emploi des jeunes. économie de croissance l’autonomisation des femmes
et de développement .
durable

Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
52
IV. PROGRAMMES D’ACTIONS ET D’INVESTISSEMENTS

4.1. Plan d’actions pluriannuel

Répartition par an
Axe Effets Produits Activités Unité Qtité Localisation
2014 2015 2016 2017 2018
A.1.1.1.Sensibiliser les populations pour
leur collaboration dans la prévention des
coupes des arbres, la régénération mission 10 toute la commune 2 2 2 2 2
naturelle et le défrichage amélioré(2
P1.1. Les ressources missions par an)
forestières sont restaurées
et protégées A1.1.2.Installer et une pépinière communale pépinière 1 Bandé 1 0 0 0 0
AXE.1 : Amélioration de la production agrosylvopastorale

A.1.1.3. Aménager la forêt classée de


hectare 5 karbalé x x x - -
Karbalé
E1.Les ressources A.1.1.4. Promouvoir l’agroforesterie dossiers 5 Toute la commune 1 1 1 1 1
forestières et A1.2.1. Sensibiliser et former les
halieutiques sont P1.2. L'utilisation du gaz populations sur l'utilisation du gaz mission 10 toute la commune 2 2 2 2 2
gérées de manière domestique et autre domestique et autres substituts au bois
participative et substitut au bois est A1.2.2. Susciter l’installation des points de
durable Bandé, et autres
promue dans la commune vente du réchaud à gaz point de vente 1 x x x x x
gros centres
A.1.3.1.Faucarder les mares envahies par
hectare 75 toute la commune 15 15 15 15 15
les plantes nuisibles
A.1.3.2. Empoisonner les mares avec des
P.1.3.Les ressources mare de Bandé et
espèces Lates niloticu (Guiwar Ruwa) et le mare 2 2 0 0 0 0
halieutiques sont Gabi
Bagrus (Ragon Ruwa)
aménagées
A.1.3.3. Appuyer à la création d'une mission d'appui
10 toute la commune 2 2 2 2 2
Association des pêcheurs conseil
A1.3.4 Promouvoir l’apiculture villageoise dossiers 5 Toute la commune 1 1 1 1 1
A.2.1.1. Installer une maison paysanne à
Maison paysan 1 Bandé 1 - - - -
Bandé (chef lieu de la commune)
E2. La production P2.1. Les intrants agricoles 22 anciennes BC
agricole est sont disponibles et A.2.1.2.Réhabiliter les BC (renforcement BC 22 créées entre 1996 et 12 10 0 0
augmentée accessibles stock et recyclage comités gestion) 2007
A2.1.3. Formation et équiper les Brigadiers Brigade 10 5 5 0 0 0

Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
53
phytosanitaires
site pilote de
A2.1.4. Appuyer les producteurs à produire semences 5 toute la commune 3 2 0 0 0
localement les semences maraichères maraichères
P2.2. la petite irrigation est
développée dans les A2.2.1.Aménager 75 hectares des
hectare 375 toute la commune 15 15 15 15 15
villages disposant du nouvelles terres irrigables chaque année
potentiel
P.2.3 Les capacités des A2.3.1.Former les producteurs en
producteurs sont techniques culturales à travers des champs champ école 25 toute la commune 5 5 5 5 5
renforcées écoles pluviales et maraichers
A3.1.1.Réaliser des sites pilotes de culture site 5 5 villages à identifier 2 3 0 0 0
P3.1.Les intrants de fourragère
l'élevage sont disponibles A3.1.2.Créer des petites unités de Damao, Gabi
et accessibles transformation de la paille et résidus des Haoussa, Angoual
broyeur 6 4 2 0 0 0
cultures (Broyeur) Gao, Kaba Zané,
Kalitama, Beykori
A3.2.1.Organiser des campagnes annuelles
de vaccination contre la pseudo peste campagne de
5 toute la commune 1 1 1 1 1
aviaire, la pasteurellose, et le charbon vaccination
symptomatique et autres maladies
Beykory, Bandé,
P3.2. l’état sanitaire du A3.2.2.Construire des parcs de vaccination parc 6 Edo, Karbalé, Dan 3 3 0 0 0
E3. La production de cheptel est amélioré
Gandou
l'élevage est
A3.2.3 Former et équiper les para-
augmentée personne 5 0 5 0 0 0
vétérinaires
A3.2.3.Désinfecter régulièrement le marché Opération de
à bétail de Bandé (2fois/an) 10 Bandé 1 1 1 1 1
désinfection
A3.3.1.Mettre en norme les aires
d’abattage (Gocholo, Rouboumji) aire d'abattage 2 Gocholo, Rouboumji 1 1 0 0 0

A3.3.2.Déplacer et reconstruire l’abattoir- abattoir 1 Bandé 1


P3.3.Les infrastructures de
séchoir de Bandé
l'élevage sont disponibles
opérationnels A3.3.3.Construire une aire d’abatage à aire d'abattage 1 Saboua Tacha 0 1 0 0 0
Saboua Tacha
A3.3.4. Aménager le marché de bétail de marché 1 Bandé - 1- - - -
Bandé (compartimentation du marché par

Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
54
espèce)

A4.1.1. Réhabilitation des anciennes BC 22 village (voir


(approvisionnement de 5 T/BC et recyclage BC 22 tableau N°11 12 10 - - -
P4.1. des initiatives de Comité) localisation BC)
E4. La résilience des prévention de la
populations face aux malnutrition sont A4.1.2.Vulgariser la culture des plantes à Dossier 10 Toute la commune 2 2 2 2 2
haute valeurs nutritive
crises alimentaires et promusses
nutritionnelles est A4.1.3. Vulgarisation de l’élevage naisseur Kit caprins 1000 toute la commune 200 200 200 200 200
renforcée caprins au profit des femmes
P4.2. Les initiatives de
protection sociale sont A4.1.4. Cash transfert au profit des PM PM toute la commune PM PM PM PM PM
mises en oeuvre personnes en situation de vulnérabilité
A5.1.1. Création des nouvelles écoles sur la école 10 toute la commune 2 2 2 2 2
base des demandes
AXE.2 : Amélioration de l’accès aux services sociaux de base aux

Gocholo et Angoual
GEG 2 0 0 2 0 0
A5.1.2 : Création de 2 mini GEG Gao
populations (Education, Eau. Assainissement Santé)

CEG Kakitama,
cantine 3 Gocholo, Angoual 0 1 2 0 0
A5.1.3. Création des cantines scolaires Gao
P5.1.des infrastructures A5.1.4. Ouvertures des centres
centre 125 toute la commune 25 25 25 25 25
adéquates sont d'alphabétisation
disponibles Angoual Gao,
E5.Les TBS et le A5.1.6. Réhabilitation des classes classe 25 Bandé, Gawounawa, 10 15 0 0 0
taux Dan dilla
d'Alphabétisation classe 75 toute la commune 15 15 15 15 15
A5.1.7. Construction des classes en dur
sont améliorés
Bandé, Dan korao,
Baban roua,
A5.1.8. Construction des latrines scolaires Bloc de 3 latrines 17 Damao2, 11 6 0 0 0
Gawounawa, Dan
Jagalé, Gamba
A5.2.1.Appuyer les sessions des CAPED (2
sessions par centre x 6 centres chaque session 60 toutes les écoles 12 12 12 12 12
P5.2.les compétences des
année)
enseignants sont
renforcées A5.2.2. Appuyer les sessions des mini
CAPED (14 centres à animer 7 fois par an) session 490 toutes les écoles 98 98 98 98 98

Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
55
A5.3.1. Former les CGDES et la
session 12 toute la commune 12 0 0 0 0
FC/CGDES
A5.3.2. Appuyer les CGDES dans
l'élaboration et l'exécution des plans mission d'appui 10 toute la commune 10 2 2 2 2
P5.3. La participation d'action
communautaire à la
A5.3.3..Appuyer la FCGDES à organiser
gestion du système
des rencontres d'échanges avec les rencontre 15 toute la commune 3 3 3 3 3
éducatif est renforcée
CGDES
A5.3.4.Appuyer chaque année 3 missions
de la FCGDES pour la mobilisation, le suivi mission 15 toute la commune 3 3 3 3 3
et l'évaluation des CGDES

P5.4. La prise en charge CEG Kakitama,


des filles au collège est A5.4.1. Création des cantines scolaires cantines 3 Gocholo, Angoual PM PM PM PM PM
assurée Gao
A6.1.1.Créer 5 cases de santé Dan Baba , Angoual
case santé 5 Gao, Damao, Dan 0 2 2 1 0
Ala, Angoual Makafi
A6.1.2.Transformer de cases de santé en
CSI 2 Gabi, Dan Dila 2 0 0 0 0
E6.l’offre et CSI
l'accessibilité de P6.1.les infrastructures A6.1.3.Construire 2 salles d'observation au salle d'observation CSI Bandé et
services et soins de sanitaires sont créées et niveau CSI 2 Kakitama 0 0 0 1 1
santé de base mises en norme
A6.1.4.Clôture de CSI Bandé
notamment en
matière de santé de A6.1.5.Appuyer les activités foraines des sorties trimestrielles
CSI 40 toute la commune 8 8 8 8 8
production et de
protection infantilel A6.1.6.Doter les CSI de Bandé et de Kaki ambulance CSI Bandé et
Tama en ambulance 2 2 0 0 0 0
est augmenté Kakitama
P6.2.Les bonnes pratiques
P6.2.1.Sensibilisation de la population sur
en matière de santé sont mission trimestrielle
les 8 pratiques Familiales essentielles 40 toute la commune 8 8 8 8 8
adoptées au sein des des CSI
(8PFE)
populations
E7.l’accès et P7.1.Les PEM sont A7.1.1.Elaborer un Plan Local d'Eau et PLEA toute la commune
1 1 1 1 1 1
l’accessibilité à l’eau disponibles Assainissement (PLEA)
potable et à P7.2. 100% des villages A7.1.2. Mise en œuvre de l’Approche Villages à
66 toute la commune 16 15 15 15 6
l’assainissement sont certifiés ATPC Assainissement Totale par la Participation déclencher

Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
56
Communautaire ( ATPC)
A7.1.4.Elaborer un plan de lotissement pour Plan de lotissement 1 Bandé 0 1 0 0 0
la ville de Bandé
A7.2.1. Traitement du ravin menaçant le
chef lieu de la commune (coté est de la ravin 1 Est Bandé - 1 0 0 0
ville)
A8.1.1.Créer un Centre de Développement
Axe3: Amélioration du statut de la femme et

E8.L'accès des CFDC 1 Bandé 0 1 0 0 0


jeunes à la formation P8.1.des centres socio- Communautaire
promotion de l'emploi des jeunes

professionnelle, à éducatifs et culturels sont


l’apprentissage A8.1.2. Créer une maison des jeunes et de MJC 1 Bandé 0 0 0 1 0
disponibles
technique et aux la Culture (MJC)
loisirs est assurée A8.1.3.Créer un terrain de jeux communal terrain 1 bandé 0 0 0 1 0
A9.1.1.Appuyer les AGR à travers des femmes 5000 toute la commune 1000 1000 1000 1000 1000
P9.1.des subventions pour l'octroi de microcrédits féminins
E9.l'accès des AGR sont disponibles A9.1.2 Mettre en place des crédits
femmes à des embouche ovine et élevage naisseur caprins 1000 toute 0 500 500 0 0
revenus monétaires caprins au profit des femmes
est renforcé P9.2.Des équipements A9.2.1.Equiper les femmes dans le
adéquats d'allégement des domaine de la transformation des PASP
PM toute la commune PM PM PM PM PM
taches et de production
sont disponibles
A10.1.1.Construction des nouvelles pistes
AXE.4: Amélioration de la couverture

Baban Ruwa-Garin
en moyens de transport et de la

rurales km 25 Kalla – Eddo - Bandé 0 0 25 0 0


- Dan Kaou
E10. L'accès et A10.1.2.Aménagement des pistes rurales (Lakiré-Kafin Baka, Kaba-
P10.1.Les infrastructures
communication

l'accessibilité des Beykori-Saboual Tacha,


routières sont disponibles
ruraux aux Tachar Douna- Kakitama,
et accessibles Dan Jangalé-Oungoual
infrastructures pour km 70 0 0 25 25 20
Gao-Garin Kaila-Babban
le développement de roua, Gadanko-Dagoumba
l'économie sont Haoussa-Kaba) ; Eddo-
renforcés Bandé
P10.2. L'énergie électrique A10.2.1.Electrifier certains gros centres
est disponible en milieu PM PM PM PM PM PM PM PM
rural

Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
57
P10.2.Les infrastructures A10.2.1. Installer une radio communautaire Radio 1 Bandé
de communication pour le à Bandé communautaire
0 1 0 0 0
développement sont
disponibles
A11.1.1.Appuyer la commune à inventorier inventaire
P11.1Les ressources toutes ses ressources imposables 1 Toute la commune 0 0 0 0
1
fiscales de la commune
A11.1.2. Appuyer la commune à Recensement
sont connues et valorisées 1 Toute la commune 0 0 0 0
réactualiser le recensement administratif administratif 1
P11.2. Une stratégie A11.2.1.Elaborer et mettre en œuvre une Toute la commune
efficace de mobilisation stratégie efficace de mobilisation des Etude 1 1 0
Axe5: Amélioration de la gouvernance administrative et financière

E11.Les taux de des ressources internes ressources internes


recouvrement des est élaborée et mise en A11.2.2.Suivre et évaluer régulièrement les
impôts et taxes sont percepteurs d'impôts et taxes Evaluation 5 toute la commune 1 1 1 1 1
œuvre
rehaussés
A11.3.1.Organiser des fora de sur les droits fora
et devoirs de citoyens (2fois/an et par 10 centre des foras 2
P11.3. Les populations 2 2 2 2
centre)
sont sensibilisées et
A11.3.2.Organiser des rencontre-bilan
mobilisées dans la gestion
avec les leaders d'opinion et la société
communale rencontre bilan 5 centre des foras 1
civile afin de rendre transparente la gestion 1 1 1 1
de la commune
A12.1.1.Recruter 3 agents (1 Receveur, 1 agent
Sec Municipal et 1 Secrétaire Général 3 mairie PM PM PM PM PM

P12.1. un cadre de travail A12.1.2.Construire un siège propre pour la siège


commune 1 mairie 0 0 0
adéquat est créé 1 1
A12.1.2 Doter la mairie d’un véhicule tout Véhicule 4x4
terrain 1 mairie 0 0 1 0 0
E12. La maitrise
A12.2.1.Créer un comité de suivi évaluation texte portant
d'ouvrage
de la mise en œuvre des actions de création du comité mairie PM PM PM PM PM
communale est 1
développement
renforcée
P12.2. un dispositif de A12.2.2. Former le comité en suivi- séance
suivi évaluation de la mise évaluation de la mise en œuvre du PDC mairie 0 0 1 0
2 1
en œuvre est créé et A12.2.3. Créer et opérationnaliser une base base de données
fonctionnel des données mairie PM PM PM PM PM
1
A12.2.4.Appuyer la commune à élaborer et atelier
à évaluer ses PIA mairie 1
5 1 1 1 1

Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
58
A12.2.5.Former les agents communaux en atelier
élaboration et exécution des budgets mairie 0 0 0 0
1 1
A13.1.1.Créer et animer un cadre de réunion trimestrielle
concertation et de dialogue entre acteurs commune 3
P13.1.La concertation 15 3 3 3 3
entre acteurs communaux A13.1.2. Former les acteurs de la société séance
est améliorée civile sur le contrôle citoyen de l'action commune 0 0 0 0
1 1
publique
A13.2.1.Former les élus sur leurs roles et séance
P13.2. les élus maitrise responsabilités dans le contexte de la commune 0 0 0 0
leurs rôles décentralisation 1 1
E.13. Les capacités
des acteurs A13.3.1.Appuyer les services techniques à mission conjointe
communaux dans la P13.3.Le fonctionnement
organiser des missions conjointes de suivi
mise en œuvre de la du dispositif
des actions de développement
décentralisation sont d'encadrement des actions commune 4
20 4 4 4 4
renforcées de développement est
amélioré
A.13.4.1. Mettre en place et former les
tous les villages
COFOB (22 existants à recycler et 44 COFOB 66 44 22 0 0 0
P.13.4.Les dispositifs de administratifs
nouvelles à mettre en place et à former)
gestion du foncier rural
sont opérationnels A.13.4.2. Equiper la COFOCOM en moto
Motocross 1 COFOCOM Bandé 1 0 0 0 0
cross

Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
59
4.2. Plan d’Investissement Pluriannuel

Cout Répartition par an


Axe Effets Produits Activités Unité Qtité Montant total
unitaire 2014 2015 2016 2017 2018
A.1.1.1.Sensibiliser les
populations pour leur
collaboration dans la prévention
des coupes des arbres, la mission 10 100 000 1 000 000 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000
régénération naturelle et le
défrichage amélioré (2 missions
par an)
P1.1. Les A1.1.2.Installer et une pépinière
pépinière 1 2 000 000 2 000 000 2 000 000 0 0 0 0
AXE.1 : Amélioration de la production agrosylvopastorale

mesures de communale
protection et
de A.1.1.3.Aménagement de la hectare 950 Ff 60 000 000 10 000 000 40 000 000 10 000 000 0 0
restaurations forêt classée de Karbalé
des A.1.1.4. Promouvoir
ressources l’agroforesterie hectare 2000 150 000 300 000 000 60 000 000 60 000 000 60 000 000 60 000 000 60 000 000
E1.La base
forestières
productive
sont mises A.1.1.5. Protection de la
de la hectare 1000 50 000 50 000 000 10 000 000 10 000 000 10 000 000 10 000 000 10 000 000
en œuvre Régénération naturelle assistée
commune
est A1.1.6. Aménagement des
restaurée et espaces pastoraux dégradés hectare 1500 25 000 37 500 000 12 500 000 12 500 000 12 500 000 0 0
bien gérée
A1.1.7 Promotion de l’apiculture
villageoise dossiers 5 10 000 000 50 000 000 10 000 000 10 000 000 10 000 000 10 000 000 10 000 000

P1.2. A1.2.1. Sensibiliser et former


L'utilisation les populations sur l'utilisation mission
du gaz 10 250 000 2 500 000 500 000 500 000 500 000 500 000 500 000
du gaz domestique et autre formative
domestique substitut au bois
et autres A1.2.2. Installer des points de
substituts au vente des réchauds à gaz
bois est
promue Point de vente 5 PM PM PM PM PM PM PM
dans la
commune

Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
60
A.1.3.1.Faucarder les mares
envahies par les plantes hectare 75 1 500 000 22 500 000 22 500 000 22 500 000 22 500 000 22 500 000 22 500 000
nuisibles
P.1.3. Les A.1.3.2. Empoisonner les mares
ressources avec des espèces Lates niloticu 15 000 0000 3 000 0000 3 000 0000 3 000 0000 3 000 0000 3 000 0000
mare 5 3 000 0000
halieutiques (Guiwar Ruwa) et le Bagrus
sont (Ragon Ruwa)
aménagées A.1.3.3. Appuyer la création mission
10 75 000 750 000 150 000 150 000 150 000 150 000 150 000
d'une Association des pécheurs d'appui
A.1.3.4. Promouvoir l’apiculture
villageoise dossiers 5 10 000 000 50 000 000 10 000 000 10 000 000 10 000 000 10 000 000 10 000 000
Sous total Environnement 816 050 000 167 850 000 195 650 000 165 850 000 143 350 000 143 350 000
A2.1.1. Sensibiliser les
agriculteurs sur la fertilisation
naturelle (compostage, lutte mission 10 200 000 2 000 000 400 000 400 000 400 000 400 000 400 000
contre le ramassage des résidus
des cultures
A2.1.2. Installer une maison
paysans à Bandé (un complexe
comprenant : 1 BC de 400 T+ 1 Maison
P2.1.Les 1 PM PM PM PM PM PM PM
BIA de 40 T + 1 BAB de 40 T + 1 paysan
intrants
atelier rép ; matériel agricole +
agricoles
Blc adm + clôture
sont
disponibles A2.1.3. Formation et équiper les Brigade 10 1 000 000 10 000 000 5 000 000 5 000 000 0 0 0
E.2.La et Brigadiers phytosanitaires
production accessibles site pilote
A2.1.4. Appuyer les producteurs
agropastoral production 5 1 750 000 8 750 000 5 250 000 3 500 000 0 0 0
à produire localement les
e est semences
semences maraichères
augmentée
P2.2. la
petite
irrigation est
A2.2.1.Aménager 75 hectares
développée 112 500 000 112 500 000 112 500 000 112 500 000
des nouvelles terres irrigables hectare 375 1 500 000 562 500 000 112 500 000
dans les
chaque année
villages
disposant du
potentiel

Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
61
P2.3.Les
capacités
des A2.3.1.Former les producteurs
champ école 25 625 000 15 625 000 3 125 000 3 125 000 3 125 000 3 125 000 3 125 000
producteurs en techniques culturales à
sont travers des champs écoles
renforcées pluviales et maraichers

Sous total agriculture 598 875 000 126 275 000 124 525 000 116 025 000 116 025 000 116 025 000

P3.1.Les A3.1.1.Réaliser des sites pilotes


intrants de de culture fourragère (bourgou ; site 5 751 000 3 755 000 1 502 000 2 253 000 0 0 0
l'élevage luzern….)
sont
disponibles A3.1.2.Créer des petites unités
unité 3 3 500 000 10 500 000 7 000 000 1 500 000 0 0 0
et de transformation de la paille et
accessibles résidus des cultures (Broyeur)
A3.2.1.Organiser des
campagnes annuelles de
campagne
vaccination contre la
de 5 5 000 000 25 000 000 5 000 000 5 000 000 5 000 000 5 000 000 5 000 000
pasteurellose et le charbon
vaccination
symptomatique et autres
P3.2.l’état maladies
sanitaire du
A3.2.2.Construire des parcs de
cheptel est parc 6 5 000 000 30 000 000 15 000 000 15 000 000 - 0 0
vaccination
améliorée
A3.2.3. Former et équiper les
kit 5 100 000 500 000 0 500 000 0 0 0
para-vétérinaires
A3.2.3.Désinfecter régulièrement Opération
le marché à bétail de Bandé de 10 100 000 1 000 000 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000
(2fois/an) désinfection
A3.3.1.Mettre en norme les
aire
P3.3.Les aires d’abattage (Gocholo, 2 2 500 000 5 000 000 2 500 000 2 500 000 0 0 0
d'abattage
infrastructur Rouboumji)
es de A3.3.2.Déplacer et reconstruire
l'élevage abattoir 1 10 000 000 10 000 000 0 10 000 000 0 0 0
l’abattoir-séchoir de Bandé
sont
aire
disponibles A3.3.3.Construire une aire 1 5 000 000 5 000 000 0 5 000 000 0 0
d'abattage -
opérationnel d’abatage à Saboua Tacha
s A3.3.4. Aménager le marché de marché 1 6 000 000 6 000 000 0 6 000 000
bétail de Bandé

Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
62
(compartimentation du marché
par espèce)
Sous Élevage 94 755 000 31 202 000 42 953 000 10 200 000 5 200 000 5 200 000

P4.1. le
dispositif de A4.1.1. Réhabilitation les
sécurité anciennes BC
BC 22 3 000 000 66 000 000 36 000 000 30 000 000 0 0 0
alimentaire (approvisionnement de 5 T/BC
est et recyclage Comité)
E4. La
fonctionnel
résilience
des
A4.1.2.Vulgariser les cultures
populations P4.1. des des plantes à haute valeurs Dossier 10 3 500 000 35 000 000 7 000 000 7 000 000 7 000 000 7 000 000 7 000 000
face aux initiatives de nutritive (moringa par exple)
crises prévention
alimentaires de la
et A4.1.3. Vulgarisation de
malnutrition 20 000 0000 20 000 0000 20 000 0000 20 000 0000
l’élevage naisseur caprins au Kit caprins 1000 100 000 100 0000 000 20 000 0000
nutritionnell sont mises profit des femmes
es est en oeuvre
renforcée
P4.2. Les
initiatives de
A4.2.1. Cash transfert et filets
protection
sociaux au profit des personnes PM PM PM PM PM PM PM PM PM
sociale sont
en situation de vulnérabilité
mises en
œuvre

Sous total Résilience 201 000 000 63 000 000 57 000 000 27 000 000 27 000 000 27 000 000

A5.1.1. Création des nouvelles


base aux populations

AXE.2 : Amélioration
Eau/assainissement

services sociaux de

P5.1. Des écoles sur la base des école 10 PM PM PM PM PM PM PM


E5. Les TBS
de l’accès aux

infrastructur
(Education,

et le taux demandes
,Santé)

es
d'Alphabétis
adéquates A5.1.2 : Création de 2 mini GEG Mini CEG 2 PM PM PM PM PM PM PM
ation sont
sont
améliorés A5.1.3. Ouverture des centres
disponibles centre 125 2 000 000 250 000 000 50 000 000 50 000 000 50 000 000 50 000 000 50 000 000
d'alphabétisation

Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
63
A5.1.4. Réhabilitation des
classe 25 1 000 000 25 000 000 10 000 000 15 000 000 0 0 0
classes
A5.1.5. Construction des classes
classe 75 6 000 000 450 000 000 90 000 000 90 000 000 90 000 000 90 000 000 90 000 000
en dur
A5.1.6. Construction des latrines Bloc de 3
17 1 500 000 25 500 000 16 500 000 9 000 000 0 0 0
scolaires latrines
A5.2.1. Appuyer les sessions
P5.2. Les
des CAPED (2 sessions par
compétence session 60 750 000 45 000 000 9 000 000 9 000 000 9 000 000 9 000 000 9 000 000
centre x 6 centres chaque
s des
année)
enseignants
A5.2.2. Appuyer les sessions
sont
des mini CAPED (14 centres à session 210 250 000 52 500 000 10 500 000 10 500 000 10 500 000 10 500 000 10 500 000
renforcées
animer 3 fois par an)
A5.3.1. Former les CGDES et la
session 12 500 000 6 000 000 6 000 000 0 0 0 0
FC/CGDES
P5.3. La A5.2.4. Appuyer les CGDES
mission
participation dans l'élaboration et l'exécution 10 650 000 6 500 000 1 300 000 1 300 000 1 300 000 1 300 000 1 300 000
d'appui
communaut des plans d'action
aire à la A5.3.2.Appuyer la FCGDES à
gestion du organiser des rencontres rencontre 15 650 000 9 750 000 1 950 000 1 950 000 1 950 000 1 950 000 1 950 000
système d'échanges avec les CGDES
éducatif est A5.3.3. Appuyer chaque année 3
renforcée missions de la FCGDES pour la
mission 15 350 000 5 250 000 1 050 000 1 050 000 1 050 000 1 050 000 1 050 000
mobilisation, le suivi et
l'évaluation des CGDES
P5.4. La
prise en
charge des A5.4.1. Création des cantines
cantine 3 PM PM PM PM PM PM PM
filles au scolaires
collège est
assurée
Sous total Education/alphabétisation 875 500 000 196 300 000 187 800 000 163 800 000 163 800 000 163 800 000
E6.l’offre et P6.1.les A6.1.1.Créer 5 cases de santé case santé 5 PM PM PM PM PM PM
l'accessibilit infrastructur A6.1.2.Transformer 1 case de
é de es sanitaires santé en CSI CSI 2 2 0 0 0 0
services et sont créées A6.1.3.Construire 2 salles salle
soins de et mises en d'observation au niveau CSI d'observati 2 3 500 000 7 000 000 0 0 0 3 500 000 3 500 000
santé de norme on

Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
64
base A6.1.4.Clôture de CSI PM PM PM PM PM PM PM
notamment A6.1.5.Appui aux activités sorties
en matière foraines des CSI trimestrielle 40 75 000 3 000 000 600 000 600 000 600 000 600 000 600 000
de santé de s
production A6.1.6.Doter le CSI de Bandé ambulance
et de 2 45 000 000 90 000 000 90 000 000 0 0 0 0
d'une ambulance
protection
P6.2.Les A6.2.1.Sensibilisation de la mission
infantile est
bonnes population sur les 8 pratiques trimestrielle
augmenté
pratiques en Familiales essentielles (8PFE) des CSI
matière de
40 250 000 10 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000
santé sont
adoptées au
sein des
populations
Sous total Santé 110 000 000 92 600 000 2 600 000 2 600 000 6 100 000 6 100 000
A7.1.1.Elaborer un Plan Local PLEA
P7.1. Les d'Eau et Assainissement (PLEA)
PEM sont 1 60 000 000 60 000 000 0 60 000 000 0 0 0
disponibles
E7.l’accès
et A7.1.3. Mise en œuvre de
l’accessibilit l’Approche Assainissement Villages à
é à l’eau P7.2. 100% Totale par la Participation 66 1 000 000 66 000 000 15 000 000 15 000 000 15 000 000 15 000 00 6 000 000
déclencher
potable et à des villages Communautaire ( ATPC)
l’assainisse sont certifiés A7.1.4.Elaboration d’un plan de Plan de
ment est ATPC lotissement pour la ville de lotissement 1 PM PM PM PM PM PM PM
amélioré Bandé
A7.2.1. Traitement du ravin
menaçant le chef lieu de la PM PM PM PM PM PM PM
commune (coté est de la ville)

Sous total Eau/Assainissement 126 000 000 15 000 000 75 000 000 15 000 000 15 000 000 6 000 000

E8.L'accès P8.1.des A8.1.1.Créer et équipement


ation du
promoti

Amélior
femme

statut

Axe3:
on de

dela

des jeunes centres d’un Centre de Développement CFDC 1 35 000 000 35 000 000 0 35 000 000 0 0 0
et

à la socio- Communautaire

Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
65
formation éducatifs et A8.1.2. Créer une maison des
professionn culturels MJC 1 25 000 000 25 000 000 0 0 0 25 000 000 0
jeunes et de la Culture (MJC)
elle, à sont
l’apprentissa construits
ge A8.1.3.Créer un terrain de jeux
technique et communal terrain 1 5 000 000 5 000 000 0 0 0 5 000 000 0
aux loisirs
est assurée
A9.1.1.Appuyer les AGR à
P9.1.des travers l'octroi de microcrédits femmes 500 50 000 25 000 000 5 000 000 5 000 000 5 000 000 5 000 000 5 000 000
subventions féminins
pour AGR A9.1.2 Mettre en place des
sont crédits embouche ovine et
caprins Pris en compte en A4.1.2
E9. l'accès disponibles élevage naisseur caprins au
des femmes profit des femmes
à des P9.2.Des A9.2.1.Equiper les femmes dans moulin 25 750 000 18 750 000 18 750 000
revenus équipements le domaine de la transformation
monétaires adéquats des PASP
est renforcé d'allégement Equipemen
des taches t complet
et de 25 120 000 3 000 000 3 000 000
d'extraction
production huile
sont
disponibles
Sous total Femme et Jeunes 111 750 000 5 000 000 61 750 000 5 000 000 35 000 000 5 000 000
P10.1.Les A10.1.1.Construction des
AXE.4: Amélioration de la couverture en

E10. infrastructur nouvelles pistes rurales km 25 7 500 000 187 500 000 0 0 187 500 000 0 0
L'accès et es routières A10.1.2.Aménagement des
moyens de transport et de la

l'accessibilit sont pistes rurales


é des ruraux disponibles km 70 2 000 000 140 000 000 0 0 50 000 000 50 000 000 40 000 000
communication

aux et
infrastructur accessibles
es pour le P10.2. A10.2.1.Electrifier certains gros
développem L'énergie centres
ent de électrique
l'économie est PM PM PM PM PM PM PM PM PM
sont disponible
renforcés en milieu
rural

Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
66
P10.2.Les A10.2.1. Installer une radio
infrastructur communautaire à Bandé
es de
communicati
Radic Com PM PM PM PM PM PM PM PM
on pour le
développem
ent sont
disponibles
0
Sous total Infrastructures 327 500 000 0 - 2 37 500 000 50 000 000 40 000 000
P11.1Les A11.1.1.Appuyer la commune à
ressources inventorier toutes ses inventaire 1 2 500 000 0 2 500 000 0 0 0 0
fiscales de ressources imposables
la commune
Axe5: Amélioration de la gouvernance administrative et financière

sont A11.1.2. Appuyer la commune à Recensement


connues et réactualiser le recensement administratif 1 6 000 000 6 000 000 6 000 000 0 0 0 0
valorisées administratif
P11.2. Une A11.2.1.Elaborer et mettre en
stratégie œuvre une stratégie efficace de 1 2 500 000 2 500 000 2 500 000
Etude
efficace de mobilisation des ressources
E11.Les
mobilisation internes
taux de
des A11.2.2.Suivre et évaluer
recouvreme
ressources régulièrement les percepteurs
nt des
internes est d'impôts et taxes
impôts et PM PM PM PM PM PM PM PM PM
élaborée et
taxes sont
mise en
rehaussés
œuvre
P11.3. Les A11.3.1.Organiser des fora de
populations sur les droits et devoirs de Fora 10 500 000 5 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000
sont citoyens (2fois/an et par centre)
sensibilisées A11.3.2.Organiser des
et rencontre-bilan avec les leaders
mobilisées d'opinion et la société civile afin
rencontre bilan 5 500 000 2 500 000 500 000 500 000 500 000 500 000 500 000
dans la de rendre transparente la
gestion gestion de la commune
communale
E12. La P12.1. un A12.1.1.Recruter 3 agents (1 agent
maitrise cadre de Receveur, 1 Sec Municipal et 1 3 PM PM PM PM PM PM PM
d'ouvrage travail Secrétaire Général

Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
67
communale adéquat est
est créé A12.1.2.Construire et équiper le 42 000 000 0 42 000 000
siège 1 42 000 000 0 0 0
renforcée siège de la mairie

A12.1.3 Doter la mairie d’un


mairie 1 17 000 000 17 000 000 0 0 17 000 000 0 0
véhicule tout terrain
A12.2.1.Créer un comité de suivi texte portant
évaluation de la mise en œuvre création du PM PM PM PM PM PM PM
1
des actions de développement comité
P12.2. un A12.2.2. Former le comité en séance
dispositif de suivi-évaluation de la mise en 450 000 900 000 450 000 - 450 000 -
2 -
suivi œuvre du PDC
évaluation A12.2.3. Créer et base de
de la mise opérationnaliser une base des données PM PM PM PM PM PM PM
1
en œuvre données
est créé et A12.2.4.Appuyer la commune à atelier
élaborer et à évaluer ses PIA 300 000 1 500 000 300 000 300 000 300 000 300 000 300 000
fonctionnel 5
A12.2.5.Former les agents atelier
communaux en élaboration et 450 000 450 000 450 000 - - -
1 -
exécution des budgets
P13.1.La A13.1.1.Créer et animer un réunion
concertation cadre de concertation et de trimestrielle 20 75 000 1 500 000 300 000 300 000 300 000 300 000 300 000
entre dialogue entre acteurs
acteurs A13.1.2. Former les acteurs de séance
E.13. Les communaux la société civile sur le contrôle
1 750 000 750 000 750 000 - - -
capacités est citoyen de l'action publique -
des acteurs améliorée
communaux P13.2. les A13.2.1.Former les élus sur séance
dans la mise élus leurs rôles et responsabilités
1 750 000 750 000 750 000 - - -
en œuvre maitrisent dans le contexte de la -
de la leurs rôles décentralisation
décentralisa P13.3.Le A13.3.1.Appuyer les services
tion sont fonctionnem techniques à organiser des
renforcées ent du missions conjointes de suivi des 600 000
mission 150 000 3 000 000 600 000 600 000 600 000 600 000
dispositif actions de développement 20
conjointe
d'encadrem
ent des
actions de

Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
68
développem
ent est
amélioré
P13.4. Les A.13.4.1. Mettre en place et
dispositifs former les COFOB (22 existants
COFOB 66 100 000 6 600 000 2 200 000 4 400 000 0 0 0
de gestion à recycler et 44 nouvelles à
du foncier mettre en place et à former)
rural sont
opérationnel A.13.4.2. Equiper la COFOCOM
Motocross 1 1 000 000 1 000 000 1 000 000 0 0 0 0
s en DT cross

Sous total Gouvernance 96 950 000 19 300 000 52 100 000 19 700 000 3 150 000 2 700 000

TOTAL GENERAL 3 358 380 000 716 527 000 799 378 000 762 675 000 564 625 000 515 175 000

Mise à jour avec l’appui financier du PASR et l’appui technique de la DRP/AT/DC Zinder
69
V. CADRE INSTITUTIONNEL DE MISE EN ŒUVRE DU PDC

La mise en œuvre est une étape très importante qui conditionne la réussite des
actions programmées et qui exige un cadre organisationnel bien défini au tour duquel
les différents acteurs s’engageront résolument chacun par rapport à ses rôles et
responsabilités. Ainsi, le conseil municipal doit mettre en place un comité de suivi-
évaluation de la mise en œuvre du PDC, au sein duquel les différentes commissions
spécialisées seront représentées, et pour soucis d’efficacité ce comité sera élargi
aux services techniques communaux. Les outils pour la mise du PDC sont
notamment les Plan d’Investissement Annuel (PIA).

5.1. ROLES DES ACTEURS


Pour la mise en œuvre des actions du PDC, il est important de définir les rôles de
chaque acteur notamment la commune, la commune, la population, les services
techniques et les partenaires techniques et financiers.

La commune : La commune doit assurer la maitrise d’ouvrage de la mise en œuvre


du PDC, contribuer financièrement, faire la diffusion, le lobbying et la recherche du
financement du PDC (mobilisation des ressources internes et externes), mettre en
places et soutenir les mécanisme de suivi-évaluation de la mise en œuvre du PDC
(mise en place du comité de S/E et son fonctionnement). Rappelons que la mise en
œuvre du PDC dépendra du dynamisme de la commune. Elle aura la charge
d’élaborer des dossiers de projets et veillera à la pérennisation des actions réalisées.

Populations : Les populations doivent participer physiquement, matériellement et


financièrement selon les cas et assurer une parfaite adhésion au processus de mise
en œuvre. Elles doivent assurer la pérennité des actions réalisées qui leurs seront
livrées.

Le comité de suivi-évaluation de la mise en œuvre une fois mis en place:


 Doit veillez à la programmation des activités prévues en participant à l’élaboration
des PIA
 Capitaliser toutes les réalisations qui s’effectuent dans la commune quelque soit le
partenaire
 Evaluer chaque année le niveau de mise en œuvre des PIA

Comme préalable, le comité de suivi évaluation de la mise en œuvre du PDC sera


formé en suivi-évaluation et à l’élaboration des PIA

Les services techniques : Les services techniques chacun dans son domaine
doivent veiller au respect des normes techniques et administratives au cours des
réalisations, assurer l’encadrement et le renforcement des capacités des acteurs
locaux, contribuer au plaidoyer, appuyer la commune dans l’élaboration des dossiers
des projets. Ils doivent également, chacun dans son domaine aider le conseil
communal dans le processus de programmation, de suivi-évaluation et de
capitalisation des interventions.

Les partenaires financiers : Les partenaires techniques et financiers doivent


respecter la prise en compte du PDC dans leurs interventions, renseigner la
commune sur tous les aspects pouvant faciliter la capitalisation de leurs interventions
.
5.2. ANCRAGE INSTITUTIONNEL

Le PDC, du fait de sa conformité avec les orientations nationales et internationales


n’échappe pas au contrôle de l’état par l’intermédiaire de ses services déconcentrés.
Ainsi l’ancrage institutionnel au niveau départemental se présente comme suit :
La tutelle administrative est assurée par le secrétariat général de la préfecture
qui assure le contrôle de l’égalité;
La tutelle technique est assurée par la Direction Départementale du Plan, de
l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire (DDP/AT/DC)
qui coordonne l’exécution des actions de développement;
La maîtrise d’ouvrage est assurée par la commune qui assure la mobilisation des
ressources pour la mise en œuvre, crée les conditions pour que le suivi-
évaluation de la mise en œuvre soit effectif.

5.3. MESURES BUDGETAIRES ET FISCALES

Afin d'accroître la capacité d'autofinancement de la commune, il s'impose de mettre


en place des mesures fiscales et budgétaires en rapport avec le contexte
socioéconomique de la communauté urbaine.

 Mesures fiscales
La réalisation du plan est sensée s'effectuer en tenant compte des fonds propres de
la Commune. Pourtant, le diagnostic a montré la faiblesse du budget communal ;
d’où la mise en place des mesures fiscales visant à accroître la capacité de
mobilisation des ressources fiscales pour une meilleure mise en œuvre du PDC.
Cela impose le recensement et la valorisation des toutes les activités/ressources
imposables, la mise en place d'infrastructures génératrices de revenus, ainsi que
l'application effective des textes en matière de fiscalité et l’assainissement du
mécanisme de recouvrement des impôts et taxes.

 Mesures budgétaires
La réalisation du PDC à travers le fonds propre de la commune se fera à travers le
budget d’investissement pour lequel la commune a l’obligation d’affecter au moins
45% de son budget général. Le comité de suivi-évaluation de la mise en œuvre doit
rigoureusement veiller à ce que cette disposition soit respectée au cours de
l’élaboration et de l’exécution du budget communal.

5.4. CONDITIONS CRITIQUES


Le PDC étant élaboré, adopté par le conseil et approuvé par l’autorité de tutelle peut
être voué à l’échec du fait de certaines éventualités qu’on qualifie de menaces ou de
risques. Parmi celles-ci on évoquera dont la plus probable est l’insuffisance de
mobilisation des ressources internes (refus de payer les impôts, détournement des
deniers publics par l’exécutif communal, manque de diffusion du PDC) et externes du
fait de manque d’initiative et de stratégies de l’exécutif. Le conseil municipal doit
avoir ces éventualités à l’esprit parce qu’elles peuvent négativement influencer la
réussite de la mise en œuvre.
ANNEXES
ANNEXE.1 : Cadre logique PDC Bandé 2014-2018

SOURCES et MOYENS DE HYPOTHESES/RIS


HIERARCHIE DES RESULTATS INDICATEURS DES RESULTATS
VERIFICATION QUE
E1.Les ressources forestières et halieutiques sont gérées de manière Vulnérabilité de la
participative et durable Densité et qualité de la biomasse Photos ; observations population
acceptable
P1.1. L’implication des populations dans la gestion durable des ressources naturelle Importance des bonnes pratiques en matière de gestion
est effective durable Rapports DDE, Enquête légère
P1.2. L'utilisation du gaz domestique et autre substitut au bois est promue dans la Maintient du prix du
commune % des ménages utilisant le gaz Enquête légère gaz acceptable
Nombre de mares aménagées Disponibilité
P.1.3.Les ressources halieutiques sont aménagées
Quantité de poissons pêchés Rapports DD/Environnement financière
Campagne agricole
E2. La production agricole est augmentée Taux de couverture des besoins alimentaires Rapports diff. STD stable
Quantité et type d’intrants mis en place
P2.1. Les intrants agricoles sont disponibles et accessibles
Rapports CDA, DDA, DRDA, Engagement des
P2.2. la petite irrigation est développée dans les villages disposant du potentiel Superficies irriguées PTF
Quantité de la production irriguée
Nombre de cheptel
E3. La production de l'élevage est augmentée
P3.1.Les intrants de l'élevage sont disponibles et accessibles Quantités d’aliments pour bétail mis en place Rapport DD/Elevage
Taux de couverture de vaccination Engagement des
P3.2. l’état sanitaire du cheptel est amélioré
Fréquence des épizooties PTF
P3.3.Les infrastructures de l'élevage sont disponibles opérationnels Nombre d’infrastructures fonctionnelles
Rapports CSI Bandé et
E4.La résilience des populations face au déficit agricoles est renforcée Taux de malnutrition Kakitama
Contribution des BC et autres initiatives dans la couverture
P41.Les initiatives en matière de la sécurité alimentaires et nutritionnelle sont
des besoins alimentaires
renforcées
Enquête
E5.Les TBS et d'Alphabétisation ont augmenté TBS et Taux d’alphabétisation Rapports DD/Education
Pourcentage des écoles avec latrines
Pourcentage des classes en dur
P5.1.des infrastructures adéquates sont disponibles
Nombre des centres alpha ayant fonctionné
Enquête
P5.2.les compétences des enseignants sont renforcées % des enseignants répondant aux qualifications requises Rapports Education
% des CGDES qui mettent en œuvre leurs plans d’action
P5.3. La participation communautaire à la gestion du système éducatif est renforcée Nombre des filles ayant bénéficié d’un soutien dans leur Exploitation rapports IEB
scolarisation Magaria

E6.l’offre et l’accessibilité de services et soins de santé de base notamment en Taux de couvertures sanitaires (SF/FAP, PF ;
matière de santé de production et de protection infantile est augmentée Consultations pré et postnatale, Taux de vaccination pour
les enfants et femmes Rapports CSI
Nombre des Formations sanitaires répondant au paquet
P6.1.les infrastructures sanitaires sont créées et mises en norme minimum d’activités
Nombre d’ambulance disponible Rapports CSI
P6.2.Les bonnes pratiques en matière de santé sont adoptées au sein des Pourcentage des femmes adoptant les pratiques essentielles
populations en matière de santé Enquete
Taux de couverture en eau potable
E7.l’accès et l’accessibilité à l’eau potable et à l’assainissement est amélioré Taux de couverture en latrines

Nombres des PEM fonctionnels


P7.1.Les infrastructures hydrauliques et d'assainissement sont disponibles Nombre des latrines construites Rapports DDH

Nombre des jeunes fréquentant un centre


E8.L'accès des jeunes à la formation professionnelle, à l’apprentissage d’apprentissage Statistiques des Centres de
technique et aux loisirs est assurée Nombre des jeunes formés formation
Nombre de CFDC fonctionnels
P8.1 Trois centres socio-éducatifs et culturels sont disponibles Nombre de MJC créée et opérationnelle
Nombre de terrain de Football créée Rapport de la DRFPT
E9.l'accès des femmes à des revenus monétaires est renforcé Pourcentage des femmes exerçant une AGR
Montant des Subventions mise en place DD/P/F/PE Engagement de
P9.1.des subventions pour AGR sont disponibles
Nombre des femmes appuyées l’Etat et PTF
Taux d’accès à une route aménagée
E10. L'accès et l'accessibilité des ruraux aux infrastructures pour le Taux d’accès à l’électricité en milieu rural
développement de l'économie est renforcé Existence d’une radio communautaire fonctionnelle
Enquête
Nombre de km de piste construits
P10.1.Les infrastructures routières sont disponibles et accessibles Niveau de praticabilité des pistes
DR/Routes
Nombre de centre électrifiés
P10.2. L'énergie électrique est disponible en milieu rural
Nombre de ménages abonnés à l’énergie électrique NIGELEC Magaria
P10.2.Les infrastructures de communication pour le développement sont disponibles
Nombre de radio communautaire installée Visite terrain
E11.Les taux de recouvrement des impôts et taxes sont rehaussés Taux d’exécution du Budget Général
Matrice du recensement
P11.1Les ressources fiscales de la commune sont connues et valorisées 1 recensement administratif réactualisé Documentaire d’inventaire
1 inventaire des ressources réalisé
P11.2. Une stratégie efficace de mobilisation des ressources internes est élaborée et
mise en œuvre Existence de la stratégie Doc de stratégie
P11.3. Les populations sont sensibilisées et mobilisées dans la gestion communale Pourcentage des ménages qui s’acquittent de leurs impôts Mairie Bandé
E.12. La maitrise d'ouvrage communale est renforcée Taux de satisfaction des populations par rapport aux
produits et services livrés par la commune Enquête
1 receveur recruté
P12.1. un cadre de travail adéquat est créé 1 SG recruté
1 SM recruté Contrats de recrutement
Arrêté de mise en place du
P12.2. un dispositif de suivi évaluation de la mise en œuvre est créé et fonctionnel Existence du comité de S/E de MO du PDC comité de SE
Nombres des PIA élaborés et Evalués Documents PIA élaborés
E.13. Les capacités des acteurs communaux dans la mise en œuvre de la
décentralisation sont Arrêté de création du cadre
Existence d’un cadre de concertation et nombre des PV des réunions du cadre
P13.1.La concertation entre acteurs communaux est améliorée
réunions/an du cadre NB de Mission de SE
P13.2. les élus maitrisent leurs rôles Sérénité dans le fonctionnement du conseil effectuées
P13.3.Le fonctionnement du dispositif d'encadrement des actions de développement Niveau d’implication des STD dans le suivi de la mise en
est amélioré œuvre du PDC
P13.3. Les dispositifs de gestion du foncier rural sont opérationnels PV de mise en place des
COFOB,
Nombre de COFOB mises en place et fonctionnelles Rapports COFOCOM
REPUBLIQUE DU NIGER
REGION DE ZINDER
DEPARTEMENT MAGARIA

APPROBATION DU PLAN DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL PAR LE PREFET

Vu la constitution du 9 Août 1999


Vu la loi N° 2002 – 013 du 11/06/02 portant transfert de compétences aux Régions,
Départements et Communes TITRE III, Section III, sous section 2, Articles 31, 32 et
35 ;
Vu le décret N° 99-033 /PRN/MI/AT du 05/03/1999 fixant les modalités d’exercice du
contrôle sur les actes des autorités décentralisées en ses articles 1, 2, 3 et 4 :
Vu le Plan de Développement Communal de la Commune Rurale de Bandé
Vu l’acte d’approbation du dit Plan par le Maire, président du Conseil Communal ;
Vu les articles 1,2 et 3 en leur lettre et en leur esprit relatifs à l’acte d’approbation du
Plan de Développement Communal par le Maire ;
Vu l’annexe de conformité avec la Stratégie de Réduction de la Pauvreté, SRP ;
Nous, préfet du Département de Magaria soussignons et certifions que :

Article 1 : le présent Plan de Développement Communal s’inscrit dans la logique,


l’esprit des orientations nationales notamment la DPG du Président de la
République, Le PDES et l’I3N, ainsi que dans le cadre des Objectifs du Millénaire
pour le Développement (OMD).

Article 2 : le Plan de Développement Communal est en conséquence

APPROUVE

Comme stipulé en son article 1,2 et 3 relatifs à l’acte d’approbation du Maire,

Président du Conseil Communal.

Fait à Magaria le … .……/………/2014

Le Préfet du Département de Magaria


REPUBLIQUE DU NIGER COMMUNE
REGION DE ZINDER RURALE DE BANDE
DEPARTEMENT DE MAGARIA

APPROBATION DU PLAN DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL REVISE


Vu la constitution du 9 Août 1999 ;
Vu la loi N° 2002-013 DU 11/06/02 Portant transfert de compétences aux Régions,
Départements et Communes TITRE III, Section II, sous section 3, Articles 21 ;
Section III, Sous section 3, Articles 36 et 37 ;
Vu le processus participatif d’élaboration du Plan de Développement Communal ;
Vu la restitution des résultats au Conseil Communal ;
Vu les débats, les amendements apportés et l’intégration de ceux-ci dans le
document final ;
Vu l’unanimité du Conseil Communal par rapport au contenu et à la forme du
document lors de sa Session tenue le ……………………à Bandé ;
Vu l’accord unanime du Conseil Communal relatif à la pertinence du document ;

Article 1 : Nous, Maire, en notre qualité de président du Conseil Communal, au


nom du Conseil et de la population,
APPROUVONS
Le présent Plan de Développement Communal comme étant le seul et unique cadre
de référence pour toute action de développement dans notre Commune.
Article 2 : le présent Plan de Développement Communal constitue par voie de
conséquence, pour tout intervenant, (Programme, Projet, ONG…) ou tout autre
organisme dont le but est d’appuyer notre Commune dans ses efforts de
développement socio-économique et culturel, le seul cadre et la seule base d’appui.
Article 3 : le Plan de Développement Communal sera largement diffusé auprès de
l’ensemble des acteurs de la Commune et auprès des institutions œuvrant dans le
cadre du développement socio-économique des populations du Niger.
Fait à Bandé le ………../……………/2014

Pour le Conseil Communal,

Maire de la commune Rurale de Bandé


REGION DE ZINDER N

Carte Administrative de Bandé W E

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Puits Cimenté
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#BARH O II
#
Magaria
Route Goudronnée
Route latéritique
Pistes
# Villages
Limite des Communes

0 10 Kilomètres

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