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SOMMAIRE
SOMMAIRE .............................................................................................................................. 1
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 3
2. Classe de feu.................................................................................................................... 5
3. Évacuation ....................................................................................................................... 9
2. La cuisine ...................................................................................................................... 16
3. Laboratoire de chimie.................................................................................................... 17
CONCLUSION ........................................................................................................................ 22
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................... 23
INTRODUCTION
Avant toute proposition, il nous a paru nécessaire d'établir l'état de l'art en matière de
sécurité incendie. Il s'agit de montrer brièvement ce que signifient les mots incendie et sécurité
pour les professionnels du domaine.
La sécurité incendie est le plus souvent abordée par le biais du concept dual de risque
incendie. Mais le mot risque n'a pas toujours la même signification pour tous les
interlocuteurs.
Ainsi la sécurité est un état où les dangers et les conditions pouvant provoquer des
dommages d’ordres physiques, psychologique ou matériels sont contrôlés de manière à
préserver la santé et le bien être des individus et des communautés.
Un incendie est une réaction de combustion non maitrisé dans l’espace et dans le temps.
■ Le combustible qui constitue la matière qui libère de l’énergie en brûlant (ex. : vapeur
de solvant, papier, bois, carton, poussières de métal ou de papier) ;
2. Classe de feu
On distingue plusieurs classes de feu
2. Les conséquences
Le coût humain (pertes en vies humaines, brûlures graves) est important pour
la victime et ses proches ;
Les conséquences financières pour l’entreprise
Dans une entreprise, un incendie peut avoir des conséquences dramatiques. Si le nombre
de victime demeure heureusement peu élevé, les répercussions économiques sont souvent
irrémédiables : 70 % des entreprises victimes d’un sinistre majeur disparaissent dans les mois
qui suivent. L’incendie d’une entreprise a des conséquences, directes et indirectes, sur l’homme,
les biens et l’environnement. Les victimes d’un incendie meurent le plus souvent asphyxiées
et/ou intoxiquées par les fumées. De plus, ces fumées gênent l’évacuation des occupants et
l’intervention des secours. La chaleur et les flammes peuvent également provoquer des
brûlures ;
Les conséquences sur l’environnement : pollution de l'air par les gaz de combustion,
des sols, de l'eau par les produits extincteurs et les eaux de ruissellement, pollution visuelle
(dégradation du paysage), production de déchets parfois non destructibles.
2. Modes de propagation
Le développement d’un incendie est extrêmement rapide en présence de combustible car
90 % de l’énergie dégagée par la réaction de combustion va être utilisé la propagation du
phénomène, ceci par 4 modes de transfert :
- Déclencher l’alarme : notons dans un premier temps que l'alarme est l'information aux
occupants d'un ou plusieurs compartiments de l’entreprise qu'ils doivent l'évacuer ;
- Alerter les secours : L'alerte est l'information transmise à des personnes extérieures à
l'organisation (pompiers), de la découverte ou de la détection d'un incendie ;
- Protéger si possible ;
- Eteindre.
La procédure d'alerte/alarme doit être définie par l'employeur, par l'utilisateur des
installations ou tous individus se trouvant tout près de l’élément déclencheur. Ainsi, pour ce
fait, l’administration a le devoir d’installer les alarmes au sein de l’usine ou entreprise.
3. Évacuation
L’évacuation consiste à faire cheminer en sécurité l’ensemble des personnes présentes
vers l’extérieur des bâtiments où elles se regroupent au niveau d’un point de rassemblement
pour recensement. Par ailleurs, la réglementation prévoit, pour les personnes en situation de
handicap, une évacuation différée via un local dit d’attente sécurisé, offrant une protection
contre les fumées, les flammes, le rayonnement thermique et la ruine du bâtiment. Les
cheminements d’évacuation doivent être clairement identifiés et balisés à l’aide d’un éclairage
de sécurité. Il en est de même pour le cheminement menant aux espaces d’attente sécurisés. Ces
informations sont regroupées dans un plan d’évacuation de la zone considérée, disposé au
minimum aux entrées et sorties de ladite zone.
Afin d’assurer l’évacuation sécurisée de l’ensemble des personnes, une organisation est
nécessaire. Elle doit s’adapter aux spécificités de l’établissement. Cette organisation peut
notamment passer par la constitution d’équipes d’évacuation avec trois rôles identifiés :
- Le guide-fil qui dirige les personnes vers la sortie sécurisée la plus proche ;
- Le serre-file qui vérifie que l’ensemble des personnes a bien évacué ou est mis en
sécurité ;
- Le coordinateur d’évacuation qui centralise les informations issues de l’évacuation,
celles-ci devant être fournies aux services de secours ;
Isoler les locaux à risque : magasins ou dépôts contenant des matières dangereuses,
comme les stations de carburants, les cages d’acétylène et d’oxygène ;
Prévoir le cloisonnement et le compartimentage pour limiter l’extension d’un début
d’incendie : murs de séparation, portes coupe-feu ;
Envisager des issues de dégagement en nombre et dimensionnement suffisants ;
Installer des détecteurs dont le type et le nombre sont adaptés aux risques ;
Favoriser l’extraction des gaz chauds et des fumées par le désenfumage : ouverture dans
les toitures par exemple ;
Choisir les produits de construction et d’aménagement en fonction de leur
comportement au feu et leur degré d’inflammabilité.
l’incendie, ainsi que le choix des matériaux pour assurer la stabilité de la structure et réduire
l’émission des gaz et des fumées en cas de sinistre.
2. Tableau de signalisation
Les symboles et indications des dangers utilises pour l’étiquetage des substances et
préparations dangereuses sont définis par la réglementation française (annexe II de l’arrêté du
20 avril 1994 modifié).
- Les extincteurs portatifs (de type eau, poudre, dioxyde de carbone) placés sur les
piliers ou les murs, dans les zones dégagées et signalées par inscription très claire
- Les robinets d’incendie Armé (RIA) implantés dans les zones abritées, à proximité des
accès dotés d’une signalisation très visible.
Pour rappel, la première mesure en cas d’incendie est de donner l’alerte au plus vite,
pour évacuer le personnel et le mettre en sécurité. A proximité, utiliser le bon extincteur portatif
ou le RIA, pour éteindre voire contenir le feu et attendre l’arrivée des sapeurs-pompiers.
De l'autonomie d'au moins 1 heure ; dans les établissements comportant des périodes de
fermeture, ces opérations doivent être effectuées de telle manière qu'au début de chaque période
d'ouverture au public l'installation d'éclairage ait retrouvé l'autonomie prescrite. Ces opérations
peuvent être effectuées automatiquement par l'utilisation de blocs autonomes comportant un
La mise en place d’une société d’un tel envergure repose dans un processus de
conception sophistiqué de l’ensemble de la structure.
1. Les Bâtiments
Les composantes de la fonction technique qui prennent le plus du temps des concepteurs
sont traditionnellement : la thermique, la structure, l'acoustique, l'éclairage. La sécurité incendie
n'est pas considérée comme une composante à part entière. Elle est plutôt ventilée comme une
contrainte sur les autres composantes, surtout dans un souci de conformité réglementaire.
- Protéger ses utilisateurs du milieu extérieur, des atteintes d'ordres divers (climat,
environnement, géologie, psychologie). Dans cette optique, il ne doit pas devenir un piège
mortel ;
- Offrir un cadre propice à des activités récréatives ou lucratives. Donc il ne doit pas, en tant
que milieu intérieur, mettre ces activités en péril.
Ce sont là, d'après nous, des raisons suffisantes pour considérer la sécurité incendie
comme une composante de la fonction technique du bâtiment et non comme une contrainte.
Sources de chaleur nous avons entre autres les appareils de chauffage (cuisinière,
chaudière), un appareil électrique, les agissements des occupants (fumeurs…), des sources
extérieurs (conduites de gaz, véhicules...)
Matériaux combustibles : nous pouvons avoir ici des revêtements pour des bâtiments ne
comportant pas d’escalier.
La mise en œuvre de matériaux de revêtement présentant une bonne réaction au feu retarde
le développement d’un incendie qui a pris naissance ;
La réalisation d’un compartimentage, c’est-à-dire la division du bâtiment en volumes
délimités par des parois ayant une résistance au feu suffisante, permet de limiter, durant un
temps déterminé, le développement de l’incendie au compartiment où le feu a débuté ;
En outre, des issues suffisantes sont nécessaires pour permettre l’évacuation des personnes.
A l’intérieur du bâtiment, on prévoit des chemins d’évacuation qui constituent des
compartiments conçus spécialement à cet effet. Des coursives, c’est-à-dire des galeries
situées à l’extérieur du bâtiment et qui donnent accès à une cage d’escalier, peuvent aussi
servir de chemin d’évacuation ; l’évacuation est facilitée par une signalisation claire et une
bonne application
La prévention active
La structure selon sa taille devra se munir d’un plan d’évacuation ; il parait nécessaire ici
de rappelle qu’elle dépend de la hauteur du bâtiment.
2. La cuisine
La cuisine d’un restaurant, c’est là que la magie opère avant dégustation. C’est ce lieu
où œuvrent les grands chefs et les artisans de la gastronomie, celui d’où sortent les mets
succulents et les bons petits plats mijotés. Cependant, il suffit d’un rien pour que ces lieux où
l’on crée du bonheur ne se transforment en brasier infernaux.
RISQUES D’INCENDIE
Hors mis les risques l’électrique nous pouvons les risques dus à la fuite de gaz et au sur
POLITIQUE DE PREVENTION
Vue les risques que nous avons dans cette enceinte nous pouvons dire que cette dernière est
exposée aux classes de feux C et E et pour cela nous devons disposer dans les cuisines des
extincteurs de POUDRE BC pour les feux qui aurait pour origine les fuites de gaz et aussi les
extincteurs de POUDRE BC et le Carbonate De Potassium ou Acétate D’ammonium.
3. Laboratoire de chimie
CAUSE D’UN INCENDIE AU SEIN DU LABORATOIRE
Au cours d’un incendie dans un laboratoire (précisément de chimie), il s’avère que c’est
la fumée qui tue dans la majorité des cas, faute de compartimentage et de désenfumage. Mais
les plus grands incendies dans les bâtiments ont souvent mis en évidence le manque de
possibilités d’évacuation rapide, le défaut de stabilité au feu des bâtiments ne laissant pas
suffisamment de temps à l’évacuation, et le mauvais choix de matériaux générateurs de
fumées et propagateurs de flamme. Au sein de ces laboratoires, les chercheurs manipulent le
plus souvent des quantités de produits liquides, solides ou gazeux relativement faibles (de
l'ordre de quelques milligrammes à quelques centaines de grammes…). Cependant, le grand
nombre de manipulations réalisées en même temps peut conduire à une quantité de produits
relativement importante dans les locaux (jusqu'à 100 kg).
Il n'est pas rare de rencontrer dans un même laboratoire plus d'un millier de références
de produits possédant des propriétés physico-chimiques et toxiques très différentes, dont
certains peuvent être incompatibles et entraîner des réactions parfois violentes. On constate
que l'ensemble des typologies de produits dangereux est présent dans ces laboratoires. Le
risque vis-à-vis de la sécurité incendie provient essentiellement des produits utilisés comme
solvants dont la majorité présente des caractéristiques inflammables importantes (les solvants
oxygénés notamment, tels que éthers, cétones, aldéhydes, alcools…). Par ailleurs, précisons
que les appareillages sont également fréquents à l'origine de début d'incendie (système de
refroidissement défaillant, élément chauffant, système de conditionnement d’air défaillant,
bain marie…).
En vue des causes d’incendie sur citées tel que, l’inflammation lors de la composition des
produits chimiques, la mauvaise disposition des produits utilisés, la défaillance des
appareillages sans toutes oublié la défaillance électrique, dans un laboratoire de chimie on a de
fortes chances de rencontrer toutes les classes de feu existantes en fonction des différents types
de classification de laboratoire de chimie. Pari lesquelles on peut citer :
Prévention du risque en l’empêchant d’exister ou, tout au moins, en se donnant tous les
moyens pour le limiter au maximum ;
Prévision du risque en pensant qu’il pourra exister à un moment donné et disposer des
éléments nécessaires pour y faire face efficacement.
Pour répondre à cet objectif, un certain nombre de moyens doivent être mis en œuvre.
Ces moyens sont de deux types : Les moyens passifs et les moyens actifs
Les moyens « passifs » sont nombreux et parmi eux, il en est un qui concerne l’isolement
des bâtiments et des locaux. Pour les bâtiments, cet isolement peut être :
Latéral : dans ce cas, il assurera un degré ou une disposition plus adéquat des différents
secteurs et de rangement de matériels en fonction de leurs degrés de dangerosités.
En vis-à-vis : si une distance de 8 mètres minimum entre un bloc et le bâtiment tiers
n’est pas respectée, la façade de l'un d'eux doit être afin d’avoir des accès plus facilement
et plus rapidement possible tel qu’il soit.
En superposition : dans ce cas, il assurera une disposition variant selon le classement
des locaux et la hauteur du bâtiment.
Les locaux sont en effet classés suivant les risques qu'ils présentent et se déclinent en
locaux à risques particuliers d’une part (à risques importants ou à risques moyens) et en locaux
à risques courants d’autre part.
En ce qui concerne les moyens actifs, chaque élément entrant dans ces caractéristiques
doit être belle et bien dispose à un accès rapide en cas d’incendie.
4. Le Secteur huilerie
Elle comporte différentes étapes nécessitent des températures de l’ordre de 70-90 °C et
180-230 °C S’effectuant dans des silos nécessitant une surveillance accrue pour chacune des
étapes. Concernant ces étapes, la problématique associée est celle des silos : risque
d’échauffement /fermentation pouvant aller jusqu’à l’incendie, risque lié aux poussières
(explosion / inflammation en présence d’une source d’ignition).
Le risque d’échauffement / fermentation peut être maîtrisé par des contrôles réguliers
de la température dans les silos et équipements annexes ainsi qu’en amont, dès réception des
grains, pour détecter la présence de points chauds.
Au niveau des convoyeurs et bandes transporteuses, un contrôle de leur bon état de
marche et une maintenance régulière sont essentiels pour éviter notamment les frottements,
source d’ignition1.
La présence de poussières ou de vapeurs de solvant peut conduire à la création d’une
atmosphère explosive. Il est donc important de contrôler l’atmosphère à proximité des
équipements pour éviter une incendie potentielle. Cela suppose la mise en place de capteurs et
d’établir des procédures et des consignes strictes aussi bien pour des opérations usuelles que
pour des interventions de maintenance. Le respect de ces dispositions doit être contrôlé. Il faut
de surcroît mettre l’accent sur la formation du personnel, sans oublier les entreprises sous-
traitantes. La conformité des installations est primordiale, ainsi que la mise à la terre des
installations.
Tous travaux par points chauds dans les ateliers concernés doivent faire l’objet d’un
permis de feu. Le respect de ces dispositions doit être contrôlé.
En présence de liquides (hexane, huile…), une fuite est toujours possible et le risque
d’incendie associé également. L’étanchéité des équipements, et notamment ceux calorifugés,
doit faire l’objet d’un contrôle régulier pour éviter la fuite et le risque de pollution qui s’ensuit
(cuves, cuvettes de rétention mais également sondes de niveau et autres équipements).
En présence de produits chimiques, le risque de fuite est également présent mais aussi
le risque de mélange de produits incompatibles. Ceci implique une identification claire des
réseaux de tuyauteries et des contenants pour éviter les erreurs entre les différents bacs de
stockage et lors des dépotages
EVACUATION DU BATIMENTS
L’évacuation d’un bâtiment en cas d’incendie doit être parfaitement maîtrisée, afin de
sauver l’ensemble des personnes présentes dans les locaux. Il y a en cela une obligation de
résultat pour le propriétaire des locaux. Il faut en effet être en mesure d’assurer l’évacuation
rapide et en bon ordre de la totalité des occupants du bâtiment concerné. Une évacuation réussie
nécessite d’une part de bons réflexes d’évacuation sur la conduite à tenir, et d’autre part une
organisation parfaitement rôdée et testée au cours de périodes où les situations peuvent être
analysées en toute sérénité.
- Soit au comportement des personnes à évacuer, qui peuvent ne pas être informées et
formées au risque incendie, qui ne se sentent pas impliquées ou qui pensent être en présence
d’un nouvel exercice ou d’un nouveau déclenchement intempestif de l’alarme incendie et qui
ne quittent donc pas les locaux qu’elles occupent ;
- Soit au comportement des évacués qui peuvent dans certains cas présenter une réaction
de panique engendrée par une situation survenant dans des conditions inhabituelles ;
- Soit au comportement des chargés d’évacuation eux-mêmes qui peuvent manquer de
fermeté dans le déroulement de l’évacuation ou qui ne maîtrisent pas ou mal, la panique des
autres. Les chargés d’évacuation doivent en effet présenter des qualités psychosociologiques.
Par contre une bonne évacuation dépend dans un premier temps de l’organisation de
l’évacuation basé sur l’information des occupants (des messages d’évacuation préenregistrés,
des brassards, tenues ou autres signes distinctifs pour les personnes désignées) ; installation des
pictogrammes et schémas. Elle est aussi basée essentiellement sur les conditions suivantes :
CONCLUSION
Le but des travaux présentés dans ce devoir était de chercher des techniques à la mise
au point d'une méthode d'analyse globale de la sécurité incendie. Cette formulation du problème
cachait en réalité un problème plus vaste : la conception des systèmes multi-experts basés sur
une approche nouvelle d'un problème. La tentation a été forte de dire qu'en cas d'approche
nouvelle d'un problème, l'expertise devant faire l'objet du système expert n'est pas assez mûre.
Nous avons montré que cette situation d'innovation de la connaissance ne rend pas impossible
la réalisation du système expert. Il fallait se donner une méthode et des outils appropriés. C'est
dans cet esprit que nous avons été amenés à expliciter dans le cadre d’un cas pratique une
méthode globale d'étude pluridisciplinaire de la sécurité incendie dans une entreprise fictive.
BIBLIOGRAPHIE
[1] - MOTTIER, C.G. HETRIAU, M. La gestion des risques de l'entreprise. Revue
Générale de Sécurité, février 1984, no.31, p.53-54
[5]Normes et qualité