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Ils reprennent aussi les immeubles à redents mais les posent sur un système de pilotis
à libérer plus d'espace et créer plus de surfaces vertes. Building non cruciforme.
Dans ce plan, on observe : 7 voiries à une pénétration fluide depuis chaque coin du
plan vers la ville.
Ce système de circulation à plan de devenir le plus isotrope possible(mêmes
caractéristiques partout = absence de hiérarchie).
Dans la ville traditionnelle radio concentrique: le centre est toujours plus accessible
que la périphérie.
Pour améliorer cet accès, les modernistes considèrent la circulation de la ville comme
31. Le corbusier une fonction à part entière cela permet de rendre toute la ville aussi accessible que le
Projet pour la rive gauche à anvers centre et donc de rendre le plan plus isotrope.
1933
- Période de l’unité ou désunité.
- L’urbanisme, pour lui, doit être un urbanisme total, une sorte de science qui doit résoudre tout.
- Ville qui peut être organisée de manière indépendante.
- Il décide de découper la ville et ses immeubles à redents en morceaux selon les différentes
fonctions d'une métropole (habiter, travailler, se divertir et circuler). Ces immeubles devenus des
unités d'habitations sont reliées par un réseau sous la forme d'une maille de circulations.
- Une fois la ville zonée sous différents thèmes comme l'industrie, la culture, l'administration et la
résidence, il les hiérarchise. La mobilité est une obsession : quête de l’isotropie.
Aussi Il développe des infrastructures liées aux activités de la ville comme une caserne militaire.
- Le plan de circulation est pensé comme quelque chose d’assez indépendant. But : rendre cette ville
32. Le corbusier isotrope, perméable, et que chaque point dans cette ville à la même valeur qu’un autre point.
- L’unité d’habitation deviendra un grand thème chez Le Corbusier.
Plan de nemours - Origine : l’entre 2 guerres.
1934
33. Le corbusier
Unité d’habitation de marseille
1946 - 1952
La Cité Radieuse est reconnu comme un chef d'oeuvre car elle représente la synthétisation de toute la carrière de La Corbusier.
Pour ce projet, il imagine une cité-jardin verticale qui lui permet de rassembler la ville et la campagne dans un immeuble d'habitation vertical sur pilotis (libère
l'espace au sol).
Cette unité d'habitation sur pilotis est comme posée sur le terrain et décontextualisé, elle peut s'implanter dans n'importe quelle situation.
Il modularise les logements en les insérant dans des casiers en béton et laisse la toiture libre pour y accueillir un espace de jeu (aujourd'hui devenu un centre d'art).
La forme du bâtiment fait référence au paquebot Patrice II sur lequel fut organisé le 4ème congrès du CIAM car pour Le Corbusier il devait être capable de construire
un immeuble comme un bateau sur lequel on peut vivre pendant des mois. Cette inspiration du paquebot lui permet d'optimiser les espaces, la lumière et la
circulation
34. Ernst May
Siedlung Bruchfelstrasse a Frankfort
1926 - 1927
May profite de l'occasion de devoir entièrement reconstruire Francfort pour mettre en place ses idées fonctionnalistes inspirées des Cité-jardins d'Unwin. Il établit 2 champs d'actions:
- modernisation de l'habitat social(eau courante, gaz,..)
- minimisation de l’espace: pour rentabiliser l'habitation en dessinant des plans types et standardisés.
Ces champs d'actions sont une réaction aux conditions de vie des ouvriers de l'époque à savoir qu'ils vivaient tous ensemble dans une ou deux pièces. Pour lutter contre cette promiscuité
May crée aussi un zonage de l'habitat c'est-à-dire qu'il donne une fonction à une pièce.
Le projet n'est pas très intéressant au niveau spatial car l'architecte s'est concentré sur la rentabilité de toutes les pièces comme par exemple la cuisine qui est pensée comme le fordisme
(=idée de cuisiner à la chaîne) pour rentabiliser au maximum les gestes et besoins dans une cuisine et donc rentabiliser son espace.
- Le plan est composé en 2 avec un axe de distribution au milieu. En bas :
urbanisme qui suit la géographie en place. Au dessus : désertes locales
rectilignes et cassées. Autour : création de petits ilots ouverts pour les
piétons à l’intérieur, avec des jardins privatifs.
- Ville compacte radio-centrique
- Zone verte
- Nouvelles cité-jardin.
- Ville satellite (= ville géographiquement séparée d’un centre plus important,
mais qui a des relations étroites avec lui).
- Banlieue d’une grande ville
- Zone résidentielle reliée au centre par les transports
- Phénomène moderne: répond aux besoins de logements.
- Après la guerre, il y avait un grand manque d'hébergement à Rotterdam, dont 80.000 personnes sans-abri, il y avait l'espoir que la population augmenterait de
façon explosive. La tâche a donc été de construire de nouveaux quartiers avec suffisamment de logements pour l'avenir.
- Pour ce projet de Bakema, on peut observer une structure hiérarchique du plan car des unités résidentielles se combinent avec des centres communautaire tel
que des églises, des écoles, des magasins, ce qui favorisent la solidarité. Ainsi pour former une communauté et ces communautés forment ensemble un quartier.
- Le foyer pour couples, famille, célibataire, offrent un milieu de vie « du berceau à la tombe » et stimule des relations sociales stables. Le bâti est de faible hauteur
et de taille moyenne.
- Le design met l'accent sur les appartements horizontaux qui se situent en périphérie des équipements publics centralisés.
- Avec cet idéal social, Pendrecht a rendu les Pays-Bas célèbres dans le monde entier.
39. Alison et Peter Smithson
Projet Golden Lane
1952-1953
- Les Smithson font partis du groupe Team X, ils essaient donc de corriger l'architecture moderniste ou en tout cas d'amener plus loin leurs réflexions urbanistique
de géométrie rationnelle.
- Ils utilisent la grille CIAM pour présenter leur projet au 9ème congrès, elle fut inventée par le groupe de travail ASCORAL réunit par Le Corbusier. Cette grille
permet d'analyser différents projets selon les mêmes caractéristiques divisées en 4 catégories de la villes fonctionnelles (maison, rue, quartier et ville).
- C’est la période de reconstruction des ruines d'après-guerre dans la ville de Londres. Le plan visait à rassembler des densités élevées de personnes de manière à
créer «un mode de vie infiniment plus riche et plus satisfaisant dans les villes». Pour leur projet, les Smithson utilise le concept de cluster (par opposition à la Ville
Radieuse de Corbu) car ce projet fut supporté par une géométrie trop banale à leur goût. Les architectes recherchent de la complexité et moins de géométrie car
ils sont plus concernés par le mouvement que par la mesure. Pour ce faire, ils proposaient une série de «rues dans l'air» qui reliaient des clusters (= agglomérat,
une unité urbaine, association de logements en grappe) d’appartements accessibles au-dessus et en-dessous de chaque rue en plein air.
- Ils croyaient que la circulation piétonnière concentrée créerait une communauté et ramènerait une sorte d'humanité. La séparation des rues piétonnes du sol =
l'omniprésence croissante de l'automobile.
- La partie plus radicale du projet = une unité d'urbanisation discrète et plutôt la création d'un réseau de bâtiments continus disposés dans une sorte de motif
cellulaire. Un tel réseau répondrait aux besoins locaux et à la topographie. Cette approche en cluster et en réseau, est un système flexible.
- Bien que l'accent mis sur la communauté, la flexibilité, l'adaptabilité et les piétons soit louable, le découplage de la vie résidentielle dans les rues s'est finalement
révélé désastreux pour les villes. Leur projet du Golden Lane Project vingt ans plus tard, est actuellement prévu pour la démolition à Londres.
40. Ecochard & groupe Gamma
Carrières Centrales, Casablanca
1949
- Etudes des vieilles villes comme éléments importants,
reproduction de manières industrielle le même type de
maison que les maisons des autochtones. Avec au centre des
maisons patios verticales .
- Au lendemain de la deuxième guerre mondiale, les autorités casablancaises doivent faire face à un accroissement démographique et à une
croissance urbaine sans précédent. Face au manque de logements, de gigantesques bidonvilles prennent forme. Il faut reloger la population du
bidonville des Carrière centrales qui abrite plus de 30 000 personnes.
- L’alternative entre l’habitat collectif et l’habitat individuel est au cœur des discussions. Dans son plan d’aménagement, Michel Ecochard soumet,
alors, l’idée de « coucher l’immeuble au lieu de le dresser ». Conception architecturale plus proche de l’habitat traditionnel marocain,
respectueuse de l’intimité des familles et économiquement rentable, cette solution est rapidement approuvée. Ainsi, sur une parcelle carrée
(Trame de 8X8 mètres de côté), des logements de deux pièces sont édifiés. La cellule type est constituée d’une ou deux pièces, qui s’ouvrent sur
un patio (22 m²), avec un abri cuisine et un WC (avec un robinet d’ablution).
- Egalement, très influencé par la Charte d’Athènes, Michel Ecochard préconise d’en reprendre les grands principes et de les intégrer aux nouveaux
quartiers. Chaque nouveau quartier, conçu pour une population de 6000 à 9000 habitants, était doté de services et d’équipements (école,
dispensaire, four, hammam, commerces, ...). Ces quartiers devaient être regroupés pour former des unités urbaines de 30 000 à 40 000 habitants
afin de créer des « villes satellites » et décentraliser certaines activités et les services administratifs.
41. Bodiansky, Candilis & Woods
Immeubles d’appartements, Carrières Centrales
1953
Transformation des Carrières Centrales en 3 immeubles d'appartements à Casablanca, Maroc
Ces 3 architectes forment ATBAT (atelier des bâtisseurs)-Afrique qui est un bureau d'architecture au Maroc qui se
concentre sur l'étude des formes d'habitat alternatives/ économiques pour la population
autochtone.
La maison musulmane traditionnelle est ainsi prise comme modèle avec une série de pièces groupées autour
d’une cour intérieure à ciel ouvert, cette dernière assurant l’éclairage et la ventilation des pièces et étant utilisée
comme espace à fonctions multiples. Avec l’appui d’Ecochard Candilis et Woods réussissent en 1953 avec
Bodiansky à construire une cité expérimentale de 150 logements dans les Carrières Centrales de Casablanca, au
milieu des maisons à patio en développant trois types d’immeubles selon deux facteurs : l’ensoleillement et le
niveau d’évolution des habitants.
42. Piet Blom
Projet d’habitation et de village
1958-1962
- Piet Blom, l’approche configurative appliquée dans deux
projets d’échelle urbaine:
*Noah’s Ark Project, 1961-1962. *Pestalozzi Village
Project, 1962.
- Se réfère à la grille de Smithson, rapport entre les
éléments.
- Ce projet consiste en un bâtiment résidentiel construit autour d'une place piétonne, ce sont des enjeux typiques des projets du groupe Team X.
- Le Robin Hood Gardens housing estates a été construit en Grande-Bretagne après-guerre, lorsque des tours résidentielles ont été construites comme un
symbole du progrès après la guerre. Les Smithsons ont prêché une architecture moderne conçue avec des matériaux peu coûteux et faciles à trouver. Il y a
des appartements d'un et deux étages dans les deux bâtiments, qui se penchent légèrement vers l'intérieur, étreignant le jardin urbain entre eux. Afin de
permettre une lumière plus méridionale, il y a un des bâtiments a dix étages, tandis que l'autre compte sept étages.
- Robin Hood Gardens est un complexe de logement social.
45. Giancarlo De Carlo
Master Plan d’Urbino
1958-1964
- Le premier plan est un diagramme montrant les 3 stades du développement d’Urbino en Italie. Ici De Carlo travaille sur le principe de l'enquête "Survey before
plan" de Geddes et sur l'application des cités-jardins. Pour se faire il réutilise la trame existante de la ville médiévale qu'il développe pour créer l'extension.
- Giancarlo De Carlo développe une pensée critique à l'égard du mouvement moderne et de son rationalisme. Il défend une architecture qui intègre l'échelle de la
ville et duterritoire, épouse le contexte géographique, historique, sociologique, écoute les attentes des futurs usagers. La rupture avec le style international sera
consommée en 1959.
- Il y travaille en fait un demi-siècle, modelant la ville strate après strate : il réalise à la périphérie des logements et de généreuses résidences universitaires posées
en cascades à flanc de colline ; il insère des facultés dans les bâtiments du XVIIe siècle ; il redessine le plan de la ville, fait dialoguer l'ancien et le moderne,
restaure le centre historique et les écuries ducales.
- L'écoute des habitants qu'il ne cesse de préconiser
Aldo Rossi : figure centrale de la criÑque de l'urbanisme moderne. Ecrit: traité urbanistique =réaction au
comportement des modernistes qui veulent raser les villes historiques car ‘mal organisées’ >< Aldo il faut
préserver cette ville.
La ville analogue est un nouveau système de penser les villes et leur urbanisme. Il tire ce concept de 4
principes :
1. Le fait urbain: l'urbanisme est le summum de l'architecture. Il est composé dans le temps et, est
l'accumulation de toute une série de faits urbains qui créent la ville car un quartier ou même un bâtiment
dans son contexte peut être considéré comme de l'urbanisme. La ville est donc une "oeuvre d'art" faite
de matières organisées.
2. La relation ville/société : *ce n'est ni la fonction, ou l'usage que l'on fait de la ville,ni les usagers de la
ville qui crée la ville mais sa forme. La forme donne lieu à la société -> donc une intéraction entre les
deux. *s’il on devait choisir entre fonction ou forme : choisir la FORME car ->plus permanente
dans le temps par rapport aux sociétés (fonctions qui changent sans arrêt et s’adaptent). Il n'y a pas de
relation directe entre la fonction et la forme mais une bonne forme peut accueillir une série d'usages.
3. Les monuments : sont un fait urbain qui donnent forme à la ville, il peuvent être de 2 types :
- ceux qui peuvent accueillir different(e)s fonctions ou usages dans le temps.
- ceux qui restent figés et ne s'adaptent pas aux différents usages pour diverses raisons.
4. L'analogie et le type:La ville a deux dimensions: la collective et l'individuelle qui est incluse dans la
dimension collective. Leur rapport est fondamentale et est de même nature que le rapport individu-
société. La ville peut nous informer de la manière dont l'individu se réfère à la collectivité.
46. Aldo Rossi Pour analyser une ville il faut utiliser:
LA cité analogue - Le type: qui est un résumé des règles selon lesquelles l'architecture de la ville est produite. Cette
définition est une interprétation/ uÑlisaÑon du mot type du 18ème siècle. Le type est la base de l'analyse
1976 de la ville.
- L'analogie : pour Rossi, l'architecte doit créer par analogie, en se fondant sur la ressemblance de
l'existant. L'analogie est donc un processus de pensée qui doit façonner le projet.
1èRE publication de Rem KOOLHAAS raconte la manière dont une ville s’est construite.
L’ambiance est trop lourde en Europe, il va donc venir aux USA se libérer l’esprit et fait une observation sur la manière dont Manhattan s’est construite.
La ville contemporaine n’est pas la ville de la Charte d’Athènes.
En 78, la ville contemporaine n’est pas du tout organisée, aménagée suivant la charte de d’Athènes mais au contraire à développer sa propre logique.
Cet ouvrage explique comment les tours apparaissent à Manhattan !
d’abord sous forme de parcs thématique. Au début du 19ième ! ville très verticale. Il explique que l’invention de la tour de New York est inspirée d’une urbanisation de loisirs. Années
70 : côté provoquant, très influencé
par Dali (symbole un peu surréaliste,…).
Dans cet ouvrage il identifie deux principes qui vont l’intéresser :
-La grille pas de hiérarchie, ville qui s’organise suivant non pas un urbanisme baroque, mais qui s’organise suivant un principe de grille, de maille qui va se remplir de tour, toutes
différentes, aucune homogénéité, chacune développant son propre langage . Mais on garde un dispositif d’ensemble, d’unité. On peut avoir une unité par la différence.
dans « delirious New York »,
-Un gratte-ciel : « le downtown athletic club » p291! composé de plusieurs programmes. Club de fitness. Socle = théâtre, salles de
danse. En haut = logements. Cela l’intéresse car ➔ mixité fonctionnelle + bandes + ascenseur (permet de s’affranchir du rapport à la
hauteur ! Aller du 3ième au 33ième ! outil qui dématérialise le rapport physique à la hauteur + idée d’accumulation de programmes par
bande et un élément allant du bas vers le haut qui s’affranchit donc d’un frottement d’un programme à un autre ! image super
importante pour lui
’
- question technique.
La Tour de Babel – Pierre Breughel vers 1563
- va lui donner une valeur signifiante en l’enrobant d’une maille métallique en
lui donnant cette forme cylindrique (tour de Babel de Breughel - 1563).
- lui donne une certaine volumétrie, espace public où on peut aller.
- Par cette volumétrie, il le place dans une composition symétrique, axée.
- Le château d’eau devait être posé de manière infrastructurel, mais il va le
poser de manière à ce qu’il soit au centre de la composition afin qu’il
devienne un élément de repère.
Hypothèse de la Ville Age 3 > le modèle de l’îlot ouvert
’
- synthétise la
pensée sur la
ville âge 3
- Discours établi Portzamparc : Architecte français ! position intermédiaire. Il va se souvenir de
pendant 90’ l’histoire et de l’héritage de la ville, et en même temps il va prendre en
- Ilot ouvert est considération tout ce qu’il peut retenir de positif de l’expérience moderne !
une idée qu’il a Il propose différentes villes
en tête pendant
les vingt années • Ville de l’âge 1 – ville dense
ville haussmannienne
- C’est la ville de l’îlot fermé
- Avec des rapports de mitoyennetés, qui est un rapport de propriété dans laquelle les bâtiments sont agglomérés.
" Fait émerger la rue corridor définie par du bâti étroite (avec critique hygiénique etc.)
- Elle est homogène en terme de gabarits
. l’îlot ouvert. Le projet vise à conférer aux îlots un caractère ouvert, et ce dans le respect du
maillage des voiries existantes. L’îlot ouvert a pour caractéristique de ne pas être construit sur
la totalité de son périmètre. Il donne aux constructions une certaine autonomie et implique des
variations dans les hauteurs des bâtiments. Ce dispositif renforce les vues traversantes et
l'action de la lumière au cœur de l’îlot.
Quartier pour un projet de société de logements sociaux Limités
clairement définies
Centralité
Sous parties
Trames légèrement désaxée pour introduire une notion de pittoresque
Recherche de romantisme