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- Le

Corbusier envisage une métropole dense et centralisée dans laquelle les


fonctions sont strictement séparées.
- La construction en hauteur doit permettre de libérer le sol pour faire place à
un environnement verdoyant émancipatoire.
- Différentes typologies, différentes tours, autour on voit des immeubles de
logement selon 2 typologies (ilots fermés et des immeubles à redent qui vont
casser l’idée des boulevards), au centre de la ville on a 24 tours cruciformes.
Extrêmement novateur.
- Eléments positifs : jusqu’au cœur de la ville, que 10% de la superficie est
bâtie et 90% sont des espaces ouverts ; on a une ville qui se libère de l’aspect
étouffant et d’une concentration trop importante du bâti. Les immeubles à
redent sont une façon de couper l’espace « corridor » pour suggérer une
continuité de l’espace ouvert à travers de la ville; modernité dans le
déroulement du trafic; ouverture de la ville; ville verte.
- Critiques que l’on pourrait avoir aujourd’hui : architecture militaire ; le plan
ne peut pas être modifié (urbanisme total), ne peut pas être agrandi malgré
le fait que ce soit un plan aéré, ouvert ; le fait de se demander « c’est quel
type de ville ? », hiérarchie très forte au centre puis on a une périphérie, il
faudrait poursuivre l’idéal de l’isotropie (= chaque coin dans la ville a, dans
chaque direction, +- les mêmes valeurs à ce qui n’est pas le cas dans ce plan,
il est trop hiérarchique (problématique)); coté fermé du plan: schéma très
hiérarchique, pas de possibilité d’évolution; manque d’isotropie: chaque
point sur la carte a la même valeur.
- Composition du plan de Le Corbusier : espace compact/concentré à un
endroit et espace libre et aéré à d’autres endroits
27. Le corbusier - 2 types d’habitations: immeubles à redent (le plus proche du centre). But:
Une ville contemporaine disséminer la forme de la rue logique de l’espace nature. ; et des immeubles
1922 cellulaires (cour intérieure avec plein de verdure et des appartements plus
privés) à plan qui ne sera pas vraiment accepté.
- Espace de vie vers l’intérieur et espaces de travail vers l’extérieur:
compression/dilation.
28. Le corbusier
Le plan voisin pour le centre de paris
1925
- Il rase toute une partie de la ville de Paris pour la remplacer par un récit
nouveau : ses 24 tours cruciformes (immeubles à redent). Il garde certains
monuments.
- Installation d’une série de gratte-ciels, avec au centre un espace vert dans
lequel il garderait les monuments de Paris.
- Le Corbusier va comparer ce projet du « Plan Voisin » à la ville de New-York :
il y aurait trop d’espace.
- Apparition d’un centre d’affaire monumental qui équivaut à d’énormes
gratte-ciels dans de la verdure avec un échangeur central.
- Critique de Manhattan: disait que les gratte-ciels n’étaient pas assez hauts.
29. Le corbusier
La ville radieuse
1930
- Le Corbusier propose « La ville radieuse » (lors du CIAM 3, Bxl)à il va tenir
compte de toutes les critiques qui avaient été faites pour ses plans
précédents.
- Plan radicalement différent, beaucoup plus linéaire à Ville linéaire.
- Ville qui pourrait s’étendre à l’infini.
- Schéma isotrope: chaque point à la même valeur.
- On peut aller facilement d’un quartier à l’autre.
- Uniquement des immeubles à redent.
- Espaces ouverts, libérés, 10% de l’espace pour les constructions faites entre
les espaces verts.
- Il va développer une ville avec une série de zones (zone des affaires, zone de
transport, zone « tampon » où on trouve hôtels et ambassade, zone
d’habitation avec au centre une série de bâtiments culturels (école, …), zone
verte, zone d’entrepôt, zone d’industrie lourde) à ville linéaire qui peut
connaitre une expansion illimitée. Ville profondément isotrope.
- Il propose un plan extrêmement radical avec 3 interventions : une cité des affaires rayée par
une route qui mène vers une cité résidentielle, et un immeuble continue qui propose une sorte
de mégastructure qui relie ces différentes parties.
- Le Corbusier ressent pour la 1ère fois le besoin de séduire avec des courbes. Isotropie pure.
Hypothèse tellement radicale que c’est aussi un point final pour Le Corbusier (après, il ne peut
plus revenir en arrière), c’est le point utopique de son urbanisme.
- Ville Haussmann intacte + interventions:
- Cité d’affaire.
- Ville résidentielle – immeubles à redent plus souples avec courbes, dans les hauteurs et
difficilement accessibles.
- Un immeuble continu de plus de 100m de haut sur lequel on peut circuler (route sur le toit):
permet de loger la demande de 180millions d’habitants.

1) Série de niveaux d’échelles: le bâtiment devient la ville et vice versa.


2) Cette ville n’a rien avoir avec la structure de toutes les villes précédentes. Le Corbusier demande
une ville en 3D à mégastructure en hauteur.
3) Constitue un champ typologique pur. Cubisme. Isotropie.
30. Le corbusier 4) Séduction: des courbes interviennent, le produit industriel doit plaire pour séduire.
Plans obus pour alger 5) Projet précurseur de ce qui se passe dans les années 1970 – Mégastructure.
1932
à Projet radical, tellement radical qu’après Le Corbusier ne peut pas aller plus loin. Il deviendra
alors pragmatique.
Le Corbusier va s’allier avec plusieurs architectes notamment Hotelet (précurseur de
google): concours pour l'aménagement de la rive gauche à Anvers.
Au niveau du plan, ils reprennent le système orthogonal que Le Corbusier a crée pour
la Ville Radieuse (BX) mais ils le tournent à 45° à ancrer le projet dans son contexte
paysager et adapter le plan au éléments d'Anvers. L'idée que l'on se fait des
modernistes = ils font toujours table rase (= tabula rasa) est donc fausse.

Ils reprennent aussi les immeubles à redents mais les posent sur un système de pilotis
à libérer plus d'espace et créer plus de surfaces vertes. Building non cruciforme.

Dans ce plan, on observe : 7 voiries à une pénétration fluide depuis chaque coin du
plan vers la ville.
Ce système de circulation à plan de devenir le plus isotrope possible(mêmes
caractéristiques partout = absence de hiérarchie).

Dans la ville traditionnelle radio concentrique: le centre est toujours plus accessible
que la périphérie.
Pour améliorer cet accès, les modernistes considèrent la circulation de la ville comme
31. Le corbusier une fonction à part entière cela permet de rendre toute la ville aussi accessible que le
Projet pour la rive gauche à anvers centre et donc de rendre le plan plus isotrope.
1933
- Période de l’unité ou désunité.
- L’urbanisme, pour lui, doit être un urbanisme total, une sorte de science qui doit résoudre tout.
- Ville qui peut être organisée de manière indépendante.
- Il décide de découper la ville et ses immeubles à redents en morceaux selon les différentes
fonctions d'une métropole (habiter, travailler, se divertir et circuler). Ces immeubles devenus des
unités d'habitations sont reliées par un réseau sous la forme d'une maille de circulations.
- Une fois la ville zonée sous différents thèmes comme l'industrie, la culture, l'administration et la
résidence, il les hiérarchise. La mobilité est une obsession : quête de l’isotropie.
Aussi Il développe des infrastructures liées aux activités de la ville comme une caserne militaire.
- Le plan de circulation est pensé comme quelque chose d’assez indépendant. But : rendre cette ville
32. Le corbusier isotrope, perméable, et que chaque point dans cette ville à la même valeur qu’un autre point.
- L’unité d’habitation deviendra un grand thème chez Le Corbusier.
Plan de nemours - Origine : l’entre 2 guerres.
1934
33. Le corbusier
Unité d’habitation de marseille
1946 - 1952

La Cité Radieuse est reconnu comme un chef d'oeuvre car elle représente la synthétisation de toute la carrière de La Corbusier.
Pour ce projet, il imagine une cité-jardin verticale qui lui permet de rassembler la ville et la campagne dans un immeuble d'habitation vertical sur pilotis (libère
l'espace au sol).
Cette unité d'habitation sur pilotis est comme posée sur le terrain et décontextualisé, elle peut s'implanter dans n'importe quelle situation.
Il modularise les logements en les insérant dans des casiers en béton et laisse la toiture libre pour y accueillir un espace de jeu (aujourd'hui devenu un centre d'art).
La forme du bâtiment fait référence au paquebot Patrice II sur lequel fut organisé le 4ème congrès du CIAM car pour Le Corbusier il devait être capable de construire
un immeuble comme un bateau sur lequel on peut vivre pendant des mois. Cette inspiration du paquebot lui permet d'optimiser les espaces, la lumière et la
circulation
34. Ernst May
Siedlung Bruchfelstrasse a Frankfort
1926 - 1927

Après la première guerre mondiale, Francfort est détruite et manque de logement.


l'Allemagne retrouve une stabilité politique gérée par les socialistes, l'Etat décide de récréer la ville et invite Ernst May, architecte de la même génération que Le Corbusier. Le programme
du projet est de construire 12000 habitations en moins de 5 ans, un véritable défis.
Ernst a travaillé dans le bureau d'Unwin et est influencé pas ses traditions culturalistes (= partisans de la description de l'urbanisme selon les points de vue de l'anthropologie et de la
sociologie).
Il est plus pragmatique que Le Corbusier car il essaye de maitriser le temps et l'espace, tout le processus de planification jusqu'au moindre détail.Ce processus se fait suivant 5 étapes:
- Possession des sols: car c'est le fondement de toute habitation. Concrètement, il choisit une série de terrain autour de Francfort dont 40% de terre agricole et 60% d'expropriation.
- Création d'un urbanisme et d'une architecture total: il dessine des plans types et les standardise. Il pense aux systèmes de préfabrication du gros oeuvre jusqu'aux ustensiles de cuisine.
- Industrie du bâtiment: ville met en place une série d'usines -> expérimentées new matériaux
- Financement élaboré: May crée un système de financement. Il demande aux collectivités locales d'acheter des parts du projet via des prêts.
- Gestion de la réalisation et des espaces (= maitrise du temps des habitations produites) et des quartiers: entretenir à long terme, gérer les quartiers comme un système d'information
au public.
- Communication: il crée un magazine qui parle d'architecture mais aussi d'art, de cinéma, de décoration et de photographie. C'est un moyen de communication avec les techniciens de la
ville mais aussi de s'adresser à un public international car pour May il n'y a pas de frontière entre construction et architecture.

May profite de l'occasion de devoir entièrement reconstruire Francfort pour mettre en place ses idées fonctionnalistes inspirées des Cité-jardins d'Unwin. Il établit 2 champs d'actions:
- modernisation de l'habitat social(eau courante, gaz,..)
- minimisation de l’espace: pour rentabiliser l'habitation en dessinant des plans types et standardisés.
Ces champs d'actions sont une réaction aux conditions de vie des ouvriers de l'époque à savoir qu'ils vivaient tous ensemble dans une ou deux pièces. Pour lutter contre cette promiscuité
May crée aussi un zonage de l'habitat c'est-à-dire qu'il donne une fonction à une pièce.
Le projet n'est pas très intéressant au niveau spatial car l'architecte s'est concentré sur la rentabilité de toutes les pièces comme par exemple la cuisine qui est pensée comme le fordisme
(=idée de cuisiner à la chaîne) pour rentabiliser au maximum les gestes et besoins dans une cuisine et donc rentabiliser son espace.
- Le plan est composé en 2 avec un axe de distribution au milieu. En bas :
urbanisme qui suit la géographie en place. Au dessus : désertes locales
rectilignes et cassées. Autour : création de petits ilots ouverts pour les
piétons à l’intérieur, avec des jardins privatifs.
- Ville compacte radio-centrique
- Zone verte
- Nouvelles cité-jardin.
- Ville satellite (= ville géographiquement séparée d’un centre plus important,
mais qui a des relations étroites avec lui).
- Banlieue d’une grande ville
- Zone résidentielle reliée au centre par les transports
- Phénomène moderne: répond aux besoins de logements.

35. Ernst May


Siedlung römerstadt
1927 - 1928
36. Ernst May
Siedlung Westhausen
1929 - 1931
- Alternation espaces verts – espaces de circulation. Répétitif, mais dessiné avec
beaucoup de soins.
- Construction en bande.
- Cité gigantesque.
- Volonté de marquer la limite.
- Installe des jardins et intimise les habitations grâce à des plantations, des
auvents, …
- 2 types d’habitations:
- Constructions basses: 2 à 3 étages.
- Immeubles à coursives.
- Vues assez monotones, plan monotone qui devient vivant dans les détails.
- 1552 habitations, toutes ont la même orientation et la même valeur sur le plan.
- Ernst May a un autre objectif que Le Corbusier à ce n’est pas de créer un
manifeste d’architecture, mais de créer un grand nombre d’habitations.
Cinq points de l’architecture de Le Corbusier:
- Plan libre à pas de plan libre, architecture structurelle
- Façades libres à pas de façade libre.
- Fenêtre en bandeaux à Frankfurt: fenêtres traditionnelles sans esthétique.
- Toiture terrasse à Pas accessible
- Pilotis à Pas à Frankfurt
- à On remarque que l’architecture de Frankfurt est loin des théories de Le Corbusier à Le
système mis en place permet de construire en très peu de temps des habitations
pragmatiques sans forcément voir l’architecture à travers 5 dogmes.
- Série de barres. Orientation Est Ouest.
- Mélange entre une cité d’urbaniste et de nouveaux principes qui sont poursuivis par May.
- Grand ilot avec à l’intérieur une construction en bande à donner à chaque point la même valeur.
Recherche d’isotropie.
- Les maisons ont toutes la même orientation et à l’intérieur les mêmes fonctions.
- L’axe central disparait.
- Préfabriqué.
- Jardin extérieur identique à celui du voisin.
- Type d’urbanisme qui se met en place dans les îlots: grands boulevards, équipements publics, voies de
circulation (lentes, rapides, …).
- Le concept de la ville satellite est mis en avant ici, car il y avait une taille limité autour de la grande ville.
Il existe, tous les services nécessaire, comme les universités, hôpitaux etc.. avec un réseau de transport
développé, et dans la nature le tout proche de la grande ville.
- Les routes ont été conditionné en fonction des pentes topographique, leurs limites sont marqué par les
habitations (certains de 3-4 étages, d’autres de 2 étages).
Ainsi les maisons individuelles montrent « le style international » de l’architecture de cette décennie.
- L’architecture est très rationnel, avec des toits plat, matériaux : plaire blanc, masse de construction
cubique, symétrique, dépourvue d’ornement et de décoration. il minimise les espace (exemple enlevé
Cuisine + salle à manger + salon à remplace par Cuisine de 7m2 + salon = on est fonctionnel)

37. Ernst May


Plan d’urbanisme de Francfort
1930
38. Jaap bakema
Projet pendrecht 2
1951
- Projet de ville ou le centre redevient présent, on repart sur
le principe d’une ville radioconcentrique.
- Jaap Bakema fut un membre important du groupe Team X
car après sa mort les réunions vont cesser. Ils étaient contre
la charte de l'habitat qui définit des règles d'urbanisme.
Cette charte stipule que les cellules habitables doivent être
en relation avec leur contexte.

- Après la guerre, il y avait un grand manque d'hébergement à Rotterdam, dont 80.000 personnes sans-abri, il y avait l'espoir que la population augmenterait de
façon explosive. La tâche a donc été de construire de nouveaux quartiers avec suffisamment de logements pour l'avenir.
- Pour ce projet de Bakema, on peut observer une structure hiérarchique du plan car des unités résidentielles se combinent avec des centres communautaire tel
que des églises, des écoles, des magasins, ce qui favorisent la solidarité. Ainsi pour former une communauté et ces communautés forment ensemble un quartier.
- Le foyer pour couples, famille, célibataire, offrent un milieu de vie « du berceau à la tombe » et stimule des relations sociales stables. Le bâti est de faible hauteur
et de taille moyenne.
- Le design met l'accent sur les appartements horizontaux qui se situent en périphérie des équipements publics centralisés.
- Avec cet idéal social, Pendrecht a rendu les Pays-Bas célèbres dans le monde entier.
39. Alison et Peter Smithson
Projet Golden Lane
1952-1953
- Les Smithson font partis du groupe Team X, ils essaient donc de corriger l'architecture moderniste ou en tout cas d'amener plus loin leurs réflexions urbanistique
de géométrie rationnelle.
- Ils utilisent la grille CIAM pour présenter leur projet au 9ème congrès, elle fut inventée par le groupe de travail ASCORAL réunit par Le Corbusier. Cette grille
permet d'analyser différents projets selon les mêmes caractéristiques divisées en 4 catégories de la villes fonctionnelles (maison, rue, quartier et ville).
- C’est la période de reconstruction des ruines d'après-guerre dans la ville de Londres. Le plan visait à rassembler des densités élevées de personnes de manière à
créer «un mode de vie infiniment plus riche et plus satisfaisant dans les villes». Pour leur projet, les Smithson utilise le concept de cluster (par opposition à la Ville
Radieuse de Corbu) car ce projet fut supporté par une géométrie trop banale à leur goût. Les architectes recherchent de la complexité et moins de géométrie car
ils sont plus concernés par le mouvement que par la mesure. Pour ce faire, ils proposaient une série de «rues dans l'air» qui reliaient des clusters (= agglomérat,
une unité urbaine, association de logements en grappe) d’appartements accessibles au-dessus et en-dessous de chaque rue en plein air.
- Ils croyaient que la circulation piétonnière concentrée créerait une communauté et ramènerait une sorte d'humanité. La séparation des rues piétonnes du sol =
l'omniprésence croissante de l'automobile.
- La partie plus radicale du projet = une unité d'urbanisation discrète et plutôt la création d'un réseau de bâtiments continus disposés dans une sorte de motif
cellulaire. Un tel réseau répondrait aux besoins locaux et à la topographie. Cette approche en cluster et en réseau, est un système flexible.
- Bien que l'accent mis sur la communauté, la flexibilité, l'adaptabilité et les piétons soit louable, le découplage de la vie résidentielle dans les rues s'est finalement
révélé désastreux pour les villes. Leur projet du Golden Lane Project vingt ans plus tard, est actuellement prévu pour la démolition à Londres.
40. Ecochard & groupe Gamma
Carrières Centrales, Casablanca
1949
- Etudes des vieilles villes comme éléments importants,
reproduction de manières industrielle le même type de
maison que les maisons des autochtones. Avec au centre des
maisons patios verticales .

- Au lendemain de la deuxième guerre mondiale, les autorités casablancaises doivent faire face à un accroissement démographique et à une
croissance urbaine sans précédent. Face au manque de logements, de gigantesques bidonvilles prennent forme. Il faut reloger la population du
bidonville des Carrière centrales qui abrite plus de 30 000 personnes.
- L’alternative entre l’habitat collectif et l’habitat individuel est au cœur des discussions. Dans son plan d’aménagement, Michel Ecochard soumet,
alors, l’idée de « coucher l’immeuble au lieu de le dresser ». Conception architecturale plus proche de l’habitat traditionnel marocain,
respectueuse de l’intimité des familles et économiquement rentable, cette solution est rapidement approuvée. Ainsi, sur une parcelle carrée
(Trame de 8X8 mètres de côté), des logements de deux pièces sont édifiés. La cellule type est constituée d’une ou deux pièces, qui s’ouvrent sur
un patio (22 m²), avec un abri cuisine et un WC (avec un robinet d’ablution).
- Egalement, très influencé par la Charte d’Athènes, Michel Ecochard préconise d’en reprendre les grands principes et de les intégrer aux nouveaux
quartiers. Chaque nouveau quartier, conçu pour une population de 6000 à 9000 habitants, était doté de services et d’équipements (école,
dispensaire, four, hammam, commerces, ...). Ces quartiers devaient être regroupés pour former des unités urbaines de 30 000 à 40 000 habitants
afin de créer des « villes satellites » et décentraliser certaines activités et les services administratifs.
41. Bodiansky, Candilis & Woods
Immeubles d’appartements, Carrières Centrales
1953
Transformation des Carrières Centrales en 3 immeubles d'appartements à Casablanca, Maroc

Ces 3 architectes forment ATBAT (atelier des bâtisseurs)-Afrique qui est un bureau d'architecture au Maroc qui se
concentre sur l'étude des formes d'habitat alternatives/ économiques pour la population
autochtone.

La maison musulmane traditionnelle est ainsi prise comme modèle avec une série de pièces groupées autour
d’une cour intérieure à ciel ouvert, cette dernière assurant l’éclairage et la ventilation des pièces et étant utilisée
comme espace à fonctions multiples. Avec l’appui d’Ecochard Candilis et Woods réussissent en 1953 avec
Bodiansky à construire une cité expérimentale de 150 logements dans les Carrières Centrales de Casablanca, au
milieu des maisons à patio en développant trois types d’immeubles selon deux facteurs : l’ensoleillement et le
niveau d’évolution des habitants.
42. Piet Blom
Projet d’habitation et de village
1958-1962
- Piet Blom, l’approche configurative appliquée dans deux
projets d’échelle urbaine:
*Noah’s Ark Project, 1961-1962. *Pestalozzi Village
Project, 1962.
- Se réfère à la grille de Smithson, rapport entre les
éléments.

- Projet de développement d'habitations (maquettes, plan et coupe)


- Projet du village Pestalozzi (axonométries et schémas)
- Piet Blom ainsi qu'Aldo Van Eyck et Herman Hertzberger sont les représentants du mouvement structuraliste en architecture qui fit son apparition au
milieu du 20ème siècle. Ce mouvement s'oppose au rationalisme qui a dirigé les CIAM (=congrès international d'architecture moderne) et qui avait
conduit à une expression sans vie de l'urbanisme en ignorant l'identité des habitants et des formes urbaines existantes.
- Le structuralisme tend à se concentrer plutôt sur l'ensemble d'un système et ses relations que sur les différentes unités qui le composent.
- C'est dans cet esprit que Blom étudie une nouvelle manière de développer l'habitat en accumulant des espaces 3D qui forment un système et qui
pourraient se compléter au fur et à mesure des besoins des habitants. Dans sa 2ème étude, il ajoute l'idée que les espaces puissent s'interpénétrer sur
un principe organisationnel de maille.Son projet du village Pestalozzi est une application de ses études de développement d’habitats.
43. Candilis-Josic-Woods
Toulouse – Le mirail
1961-1971

- Extension urbaine des quartiers du Mirail à Toulouse


- Le premier plan montre la comparaison de l'échelle d'intervention avec le tissu du centre ville de Toulouse.
- Sur le 2ème plan on observe la première phase de l'extension avec:
- à gauche: la configuration spatiale du "stem" qui consiste en une organisation linéaire qui pour ces architectes est le reflet d'une société ouverte car la ligne n'a
ni dimension ni forme. Cette organisation garantie la flexibilité du complexe urbain.
- à droite: l'infrastructure routière et les parkings qui suivent le système de Web. C'est un concept de connexions piétonnes de type passerelles et coursives
visant à séparer les circulations automobiles et à rejoindre à pied les espaces de commerces (pour ce projet-ci).
44. Alison et Peter Smithson
Robin Hood Gardens housing estate
Londres
1966-1972

- Ce projet consiste en un bâtiment résidentiel construit autour d'une place piétonne, ce sont des enjeux typiques des projets du groupe Team X.
- Le Robin Hood Gardens housing estates a été construit en Grande-Bretagne après-guerre, lorsque des tours résidentielles ont été construites comme un
symbole du progrès après la guerre. Les Smithsons ont prêché une architecture moderne conçue avec des matériaux peu coûteux et faciles à trouver. Il y a
des appartements d'un et deux étages dans les deux bâtiments, qui se penchent légèrement vers l'intérieur, étreignant le jardin urbain entre eux. Afin de
permettre une lumière plus méridionale, il y a un des bâtiments a dix étages, tandis que l'autre compte sept étages.
- Robin Hood Gardens est un complexe de logement social.
45. Giancarlo De Carlo
Master Plan d’Urbino
1958-1964

- Le premier plan est un diagramme montrant les 3 stades du développement d’Urbino en Italie. Ici De Carlo travaille sur le principe de l'enquête "Survey before
plan" de Geddes et sur l'application des cités-jardins. Pour se faire il réutilise la trame existante de la ville médiévale qu'il développe pour créer l'extension.
- Giancarlo De Carlo développe une pensée critique à l'égard du mouvement moderne et de son rationalisme. Il défend une architecture qui intègre l'échelle de la
ville et duterritoire, épouse le contexte géographique, historique, sociologique, écoute les attentes des futurs usagers. La rupture avec le style international sera
consommée en 1959.
- Il y travaille en fait un demi-siècle, modelant la ville strate après strate : il réalise à la périphérie des logements et de généreuses résidences universitaires posées
en cascades à flanc de colline ; il insère des facultés dans les bâtiments du XVIIe siècle ; il redessine le plan de la ville, fait dialoguer l'ancien et le moderne,
restaure le centre historique et les écuries ducales.
- L'écoute des habitants qu'il ne cesse de préconiser
Aldo Rossi : figure centrale de la criÑque de l'urbanisme moderne. Ecrit: traité urbanistique =réaction au
comportement des modernistes qui veulent raser les villes historiques car ‘mal organisées’ >< Aldo il faut
préserver cette ville.
La ville analogue est un nouveau système de penser les villes et leur urbanisme. Il tire ce concept de 4
principes :
1. Le fait urbain: l'urbanisme est le summum de l'architecture. Il est composé dans le temps et, est
l'accumulation de toute une série de faits urbains qui créent la ville car un quartier ou même un bâtiment
dans son contexte peut être considéré comme de l'urbanisme. La ville est donc une "oeuvre d'art" faite
de matières organisées.
2. La relation ville/société : *ce n'est ni la fonction, ou l'usage que l'on fait de la ville,ni les usagers de la
ville qui crée la ville mais sa forme. La forme donne lieu à la société -> donc une intéraction entre les
deux. *s’il on devait choisir entre fonction ou forme : choisir la FORME car ->plus permanente
dans le temps par rapport aux sociétés (fonctions qui changent sans arrêt et s’adaptent). Il n'y a pas de
relation directe entre la fonction et la forme mais une bonne forme peut accueillir une série d'usages.
3. Les monuments : sont un fait urbain qui donnent forme à la ville, il peuvent être de 2 types :
- ceux qui peuvent accueillir different(e)s fonctions ou usages dans le temps.
- ceux qui restent figés et ne s'adaptent pas aux différents usages pour diverses raisons.
4. L'analogie et le type:La ville a deux dimensions: la collective et l'individuelle qui est incluse dans la
dimension collective. Leur rapport est fondamentale et est de même nature que le rapport individu-
société. La ville peut nous informer de la manière dont l'individu se réfère à la collectivité.
46. Aldo Rossi Pour analyser une ville il faut utiliser:
LA cité analogue - Le type: qui est un résumé des règles selon lesquelles l'architecture de la ville est produite. Cette
définition est une interprétation/ uÑlisaÑon du mot type du 18ème siècle. Le type est la base de l'analyse
1976 de la ville.
- L'analogie : pour Rossi, l'architecte doit créer par analogie, en se fondant sur la ressemblance de
l'existant. L'analogie est donc un processus de pensée qui doit façonner le projet.
1èRE publication de Rem KOOLHAAS raconte la manière dont une ville s’est construite.
L’ambiance est trop lourde en Europe, il va donc venir aux USA se libérer l’esprit et fait une observation sur la manière dont Manhattan s’est construite.
La ville contemporaine n’est pas la ville de la Charte d’Athènes.
En 78, la ville contemporaine n’est pas du tout organisée, aménagée suivant la charte de d’Athènes mais au contraire à développer sa propre logique.
Cet ouvrage explique comment les tours apparaissent à Manhattan !
d’abord sous forme de parcs thématique. Au début du 19ième ! ville très verticale. Il explique que l’invention de la tour de New York est inspirée d’une urbanisation de loisirs. Années
70 : côté provoquant, très influencé
par Dali (symbole un peu surréaliste,…).
Dans cet ouvrage il identifie deux principes qui vont l’intéresser :

-La grille pas de hiérarchie, ville qui s’organise suivant non pas un urbanisme baroque, mais qui s’organise suivant un principe de grille, de maille qui va se remplir de tour, toutes
différentes, aucune homogénéité, chacune développant son propre langage . Mais on garde un dispositif d’ensemble, d’unité. On peut avoir une unité par la différence.
dans « delirious New York »,

-Un gratte-ciel : « le downtown athletic club » p291! composé de plusieurs programmes. Club de fitness. Socle = théâtre, salles de
danse. En haut = logements. Cela l’intéresse car ➔ mixité fonctionnelle + bandes + ascenseur (permet de s’affranchir du rapport à la
hauteur ! Aller du 3ième au 33ième ! outil qui dématérialise le rapport physique à la hauteur + idée d’accumulation de programmes par
bande et un élément allant du bas vers le haut qui s’affranchit donc d’un frottement d’un programme à un autre ! image super
importante pour lui

- question technique.
La Tour de Babel – Pierre Breughel vers 1563
- va lui donner une valeur signifiante en l’enrobant d’une maille métallique en
lui donnant cette forme cylindrique (tour de Babel de Breughel - 1563).
- lui donne une certaine volumétrie, espace public où on peut aller.
- Par cette volumétrie, il le place dans une composition symétrique, axée.
- Le château d’eau devait être posé de manière infrastructurel, mais il va le
poser de manière à ce qu’il soit au centre de la composition afin qu’il
devienne un élément de repère.
Hypothèse de la Ville Age 3 > le modèle de l’îlot ouvert


- synthétise la
pensée sur la
ville âge 3
- Discours établi Portzamparc : Architecte français ! position intermédiaire. Il va se souvenir de
pendant 90’ l’histoire et de l’héritage de la ville, et en même temps il va prendre en
- Ilot ouvert est considération tout ce qu’il peut retenir de positif de l’expérience moderne !
une idée qu’il a Il propose différentes villes
en tête pendant
les vingt années • Ville de l’âge 1 – ville dense
ville haussmannienne
- C’est la ville de l’îlot fermé
- Avec des rapports de mitoyennetés, qui est un rapport de propriété dans laquelle les bâtiments sont agglomérés.
" Fait émerger la rue corridor définie par du bâti étroite (avec critique hygiénique etc.)
- Elle est homogène en terme de gabarits

• Ville de l’âge 2 – ville moderne (ville des CIAM, charte d’Athènes)


- Bâtiments disposés de manière un peu indéfinie sur le sol
- La qualité des ces bâtiments sont des vues, l’orientation, la diversité (urbanisme qui a des qualités donc)
- Urbanisme qui fait l’objet de critiques en 70’ car il ne tient pas compte du contexte (Laeken, Sarcelle, Kinshasa, Brasilia,
partout la même chose)

• Ville de l’âge 3 – ville de l’îlot ouvert ! synthèse des deux périodes


précédentes
Qualité de la ville fermée + qualité de la ville ouverte
- Bâtiments de manière autonome, mais pas n’importe comment
- La rue et la place est définie par les bâtiments
- L’ombre n’est pas continue
- Elle est éclairée par la fragmentation des volumes
- Objets autonome le long des alignements
- On peut accueillir des programmes diversifiés, on peut tout faire dans un îlot (dans la théorie)
- on peut avoir 5 architectes différents
- phasage (on peut additionner les bâtiments les uns à côté des autres, on peut détruire un bâtiment sans détruire les autres)
- avoir des gabaries qui dansent car ils sont variés " Unité avec fragmentation
Vue générale du projet urbain loi
La tour comme condensateur d’urbanité et Point de repère
En construction en ce moment

Le Projet urbain Loi conçu par l’Atelier Christian de Portzamparc vise à :


densifier le quartier, en se basant sur les « opportunités de développement »
(appréciées notamment en fonction du degré d'obsolescence des immeubles
situés dans le périmètre);
passer d’une rue corridor à une rue ouverte et animée : réduction du nombre
de bandes de circulation automobile de la rue de la Loi, création de nombreux
espaces publics (« pocket parks »), implantation de fonctions d’animation le
long des cheminements piétons, création de connexions avec les quartiers
voisins…;
permettre une grande liberté architecturale aux projets de bâtiments par la
rédaction de prescriptions visant à garantir la cohérence d’ensemble, tout en
autorisant la souplesse pour chacun des développements.

. l’îlot ouvert. Le projet vise à conférer aux îlots un caractère ouvert, et ce dans le respect du
maillage des voiries existantes. L’îlot ouvert a pour caractéristique de ne pas être construit sur
la totalité de son périmètre. Il donne aux constructions une certaine autonomie et implique des
variations dans les hauteurs des bâtiments. Ce dispositif renforce les vues traversantes et
l'action de la lumière au cœur de l’îlot.
Quartier pour un projet de société de logements sociaux Limités
clairement définies
Centralité
Sous parties
Trames légèrement désaxée pour introduire une notion de pittoresque
Recherche de romantisme

Helleburg à Knokke : extension. Bien pensé. Projet de limite de ville. Krier


le conçoit comme un projet de limite, avancée urbaine. Tâche d’huile qui
s’avance et qui s’ouvre sur le paysage. Rues apaisées, avec des espaces
partagés. Très peu de présence automobile. Style flamand

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