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b. Le consentement
Le consentement représente la rencontre d’une offre et d’une acceptation, l’une et l’autre pouvant être
expresses ou tacites.
Mais l’échange des consentements ne suffit pas. Il est indispensable que la volonté des contractants soit
sans vice, c’est-à-dire qu’elle ne soit entachée d’aucun défaut qui la priverait de sa pertinence. La loi
prévoit trois vices du consentement :
– l’erreur : seules l’erreur sur un élément essentiel du contrat et l’erreur sur la personne du cocontractant
(dans le cas d’un contrat avec intuitu personae) sont prises en compte ;
– le dol : erreur provoquée par une tromperie (manœuvre, mensonge ou dissimulation) de l’autre partie
et qui a joué un rôle déterminant dans la conclusion du contrat ;
– la violence : menace (d’un mal physique ou psychologique) injuste et illégitime émanant du
cocontractant ou d’un tiers de nature à faire naître un sentiment de crainte.
c. La capacité
Pour conclure valablement un contrat, les parties doivent être dotées de la capacité juridique, qui peut
se définir comme l’aptitude à être titulaire de droits et à les exercer.
(Voir le manuel de Première, chapitre 6. La capacité et l’incapacité.)
Ainsi, selon le Code de la consommation, avant que le consommateur ne soit lié par un contrat de vente
de biens ou de prestation de services, le professionnel doit lui communiquer, de manière lisible et
compréhensible, différentes informations telles que :
– les caractéristiques essentielles du bien ou du service ;
– le prix du bien ou du service et les conditions de la vente ou de l’exécution du service ;
– en l’absence d’exécution immédiate du contrat, la date ou le délai auquel le professionnel s’engage à
livrer le bien ou à exécuter le service ;
– les informations relatives à son identité, à ses coordonnées postales, téléphoniques et électroniques, à
ses activités, etc.
En cas de litige, il appartient au professionnel de prouver qu’il a exécuté ses obligations.