Image de Sartre dans la doxa (d’aujourd’hui) : Un homme qui se serait toujours trompé sur ce qui
touche à l’histoire et à la philosophie. Mais on lui reconnait son talent d’écrivain.
Sartre : figure écrasante dans l’espace de l’intellectualité de l’après guerre. = immense echo du
courant existentialiste.
C’est sûrement la dominance de sa philo qui fait de sa disqualifiquation une rupture brutale.
= émergence du structuralisme.
Déclare la péremption de la “conscience et liberté” considéré comme une illusion forgée tout
au long de l’humanité.
1964 = S. reffuse prix Nobel car : “C’est au gens de juger son oeuvre, pas a une institution”
S. a commencé par être un important disciple de Husserl et Heideger. Pour Deuleuze : S. occupe une
position de relai vers une nouvelle forme de la phénoménologie.
Cette omniprésence lié à son engagement. -> écriture Sartrienne semble soumise à un régime
d’interventions permanantes. S. n’a jamais desolidarisé son travail théotique des enjeux politique,
sociaux et historiques de son époque.
Théorisation de l’engagement :
C’est prendre conscience qu’on est déjà engagé. En s’engageant, le sujet organise la reprise
de son passé pour tracer l’avenir.
Problème de l’étude de la liberté comme concept -> nous sommes à la fois le sujet connaissant et le
sujet à connaître.
Dans la IV partie de l’être et le néant : S. cherche à démonter cette opposition. Pour S. le moyen de
neutraliser ce débat stérile -> réfléchir sur la notion d’Action.
Pourquoi lien avec la conscience ? Par ce que pr S. reflexion sur la liberté = reflexion sur notre liberté.
Chez S. la conscience n’est pas l’origine de la connaissance et il n’y a pas de principe iné de la morale
dans la conscience. (contrairement à Rousseau à travres l’empathie)
Chez S. : “égo” = “Moi” + “Je” (-> qui est la face active du “Moi”) p.19
Pour S. la conscience ne se réduit pas à l’égo. L’égo est en fait un produit dérivé de la conscience.
Le point de départ de l’essai est une citation de Kant : “Le “je pense” doit pouvoir accompagner
toutes mes représenations.” = Notion de transcendental
Kant : “J’appelle transcendental toute connaissance qui s’occupe non pas tant d’objets aue de notre
mode de connaissance des objets en tant qu’il est possible en général.”
Connaître c’est appliquer des catégories sur des phénomènes donnés par des sensations.
Le “je pense” pour K. permet que nos représentations ne soient pas chaotiques. Il permet par
exemple que je vois une table (=catégorie du phénomène) comme une unité.
Pour S. l’égo n’est pas coextensif à la conscience. Les deux termes ne se regroupent pas.
S. veut arracher l’égo à la conscience, car l’idée d’intentionnalité rend inutile le recours au “moi”
pour charactériser la conscience.
Intentionnalité : principe qui viens de Husserl -> Toute conscience = conscience de quelque chose.
S. rajoute : “… qui n’est pas elle”. Toute conscience est tourné vers l’exterieur.
Sa structure est d’être en dehors de soi = transcendentale. C’est pourquoi elle ne peut pas être
définie par l’égo.
S. n’entend pas récuser complétement l’égo, mais il le déplace à un autre niveau : celui de la
conscience réflechie. L’égo n’est pas dans la conscience, il est quelque chose pour la conscience. (->
en tant qu’objet)
Lorsque nous parlons de nous même, nous aprlons toujours de quelqun d’autre, d’exterrieur en tant
qu’observateur. Idée chez S. qu’autruit me connait aussi peu/bien aue moi même.
Ce type de conscience, c’est ce que S. apelle “exister” donc exister = être autre que soi même.
S. critique Husserl en retournant sa propre thèse de l’intentionnalité contre lui. Pour S. le partage du
réflechit et de l’irréflechit est la conséquence néssessaire de la structure intentionnelle de la
conscience.
S. reprochge à Husserl d’avoie été inconséquent vis à vis de sa propre découverte -> faire de l’égo un
concept introuvable dans la conscience. Pour S. l’intentionnalité correctement comprise dyscalifie
d’avance toute référence à l’égo.
Pour S. l’intentionnalité entraine une mutation de l’idée même de l’interiorité. Car tout l’être de la
conscienc est d’être en dehors d’elle.
La conscience irréfléchit se passe donc sur un plan impersonnel ou pré-personnel donc , le “moi” ne
désigne plus une interriorité obsucure et profonde, précisément par ce qu’elle n’est plus dans la
conscience.
L’égo n’est donc qu’un dérivé, une fixation partielle et segondaire de la conscience. -> donc il y a une
vie de la conscience pure que les instances personnelles sont incapables de restituer présisemment
par ce qu’elles en proviennent.
“Tout est dehors, tout jusqu’à nous même : dehors, dans le monde, parmis les autres, voilà où est la
conscience.”