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Aspect juridique
Selon l’article L236-1 du Code de Commerce « Une ou plusieurs sociétés peuvent par voie de
fusion, transmettre leur patrimoine à une société existante ou à une nouvelle société qu’elles
constituent. »
« Les associés des sociétés qui transmettent leur patrimoine …reçoivent des parts ou des
actions de la ou des sociétés bénéficiaires et, éventuellement une soulte en espèces dont le
montant ne peut excéder 10 % de la valeur nominale des parts ou actions attribuées. »
La société F est constituée par les apports en nature en provenance des deux sociétés A et B.
En contrepartie de leurs apports, les actionnaires reçoivent des titres de la nouvelle société F.
La dissolution des deux sociétés A et B devient effective, sans liquidation.
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Fusion par absorption.
Les apports en nature réalisés par les associés de la société B augmentent le capital de la
société E.
En contrepartie de leurs apports, les actionnaires de B reçoivent des titres de la nouvelle
société E.
La dissolution de la société B devient effective, sans liquidation.
Le plus souvent, la société absorbante détient des titres dans la société absorbée dans le cadre
d’une prise de participation.
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• Négociation entre les représentants des sociétés concernées.
• Rédaction du projet de fusion par les instances dirigeantes des sociétés :
Deux possibilités :
1°) Fusion renonciation : La société absorbante absorbe l’actif net de la société absorbée sans
émettre de titres en contrepartie de ses droits
2°) Fusion allotissement : La société absorbante absorbe seulement la partie de l’actif net de la
société absorbée qui correspond aux droits des autres associés et reprend en partage l’autre
partie de l’actif net.
Modalités d’échange.
Principe:
Les opérations de fusion entraînent l’échange de titres pour les actionnaires des sociétés
dissoutes contre des titres de la nouvelle société constituée.
Pour réaliser cet échange de titres il est nécessaire de déterminer au préalable le rapport ou
parité d’échange.
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Elle doit respecter un principe d’équité entre les actionnaires des deux sociétés.
Exemple:
Une société B au capital de 100 000 € (1 000 actions) est absorbée par une société A au capital
de 2 000 000 € (10 000 actions).
La parité d’échange peut être basée sur le rapport des valeurs mathématiques des titres soit 2
actions B contre 1 action A.
Cette parité peut aussi être basée sur un critère économique tout autre comme par exemple 3
actions A contre 4 actions B.
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détient des titres de la société absorbée : les apports sont rémunérés pour la quote-part
qui revient aux autres actionnaires de la société.
ne détient pas de titres de la société absorbée : dans ce cas, les apports nets sont
rémunérés pour leur valeur totale.
Soulte.
La soulte est un versement à effectuer par la société absorbante aux actionnaires de la société
absorbée en plus des titres qui leur sont remis.
Cette soulte est due aux modalités de la parité d’échange de titres qui ont été retenues.
Dans la fusion renonciation, la société fusionnante se limite à émettre des actions pour les
actionnaires de la société absorbée autre qu'elle-même. Ainsi elle ne recevra pas d'actions
d'elle-même. C'est le procédé le plus usuel en matière de fusion.
Dans la fusion allotissement, la part représentant les droits sociaux de l'absorbante dans
l'absorbée ne donne pas droit non plus à émission de droits sociaux. Une partie du patrimoine
de l'absorbée -correspondant aux droits de l'absorbante - est donnée en partage à l'absorbante.
La fusion allotissement s'analyse juridiquement comme une liquidation partielle suivie d'une
fusion.
En l'espèce, en cas d'absorption d'une société en nom collectif par une société anonyme, tant
l'intérêt des actionnaires que l'intérêt de la société elle-même commandent la présence d'un
commissaire aux apports qui donnera son avis sur l'existence et la valeur des apports.
La "soulte" est la somme d'argent qui doit être payée par celui qui, à l'occasion du partage d'une
indivision reçoit un lot d'une valeur plus élevée que celle à laquelle ses droits lui permettent de
prétendre. Il en est de même en cas d'échange, si les choses échangées ont des valeurs
différentes.
Un rompu est la différence pouvant exister entre le nombre d'actions que possède un
actionnaire et le multiple le plus proche du nombre minimum d'actions anciennes pour pouvoir
participer à une opération financière (échange de titres, droit de souscription / attribution). Les
rompus sont négociés pour obtenir le multiple désiré ou bien les actions correspondantes sont
vendues à la cloture de l'opération et les sommes allouées aux titulaires des droits.
Les fusions entraînent une augmentation de capital dans la société absorbante. Cette
augmentation de capital s’explique par l’entré des actionnaires de la société absorbée et par
l’apport dans la société absorbante du patrimoine de la société absorbée. En échange de leur
accord pour la fusion (qui entraîne la dissolution de la société absorbée) les actionnaires de
l’absorbée vont échanger leurs actions contre des actions de la société absorbante.
La première question consiste alors à déterminer la parité d’échange des actions : A combien
d’actions de la société absorbante donnent droit les actions de la société absorbée ?
La détermination de la valeur des échanges se fait à la valeur réelle. Il peut donc sembler
logique que la valeur d’apport soit déterminée selon le même principe.
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La réglementation est plus complexe. Il faut retenir la valeur réelle des biens en cas de prise de
contrôle. Il faut retenir la valeur comptable pour les opérations de restructurations.
Une fusion est qualifiée « à l’endroit » si la cible est la société absorbée et l’initiatrice est la
société absorbante. La fusion est dite « à l’envers » si la cible est l’absorbante et l’initiatrice est
l’absorbée.
L’évaluation des apportsest faite à lavaleur réelle lorsqu’il s’agit d’opérations à l’en-droit
impliquant des sociétés souscontrôle distinct (fi che 3), c’est-à-dire lorsque lasociété absorbante
n’a pas de participation ou simplement une participation minori-taire dans lasociété absorbée.
Ces opérations sont considérées par le PCG (art. 743-1) comme des opérations deprise de
contrôle