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Définir le concept de radiothérapie :
La radiothérapie est une méthode de traitement locorégional des cancers, utilisant des radiations
pour détruire les cellules cancéreuses en bloquant leur capacité à se multiplier.
But de l’irradiation :
L'irradiation a pour but de détruire toutes les cellules tumorales tout en épargnant les tissus sains
périphériques.
C'est l'ensemble des techniques où la source d'irradiation est placée à l'extérieur du malade et
généralement à une certaine distance de lui. Elle utilise des accélérateurs linéaires.
2. Curiethérapie :
C'est l'utilisation de sources radioactives scellées (iridium, césium) placées au cours d'une
intervention dans les tissus tumoraux ou dans une cavité naturelle (vagin-utérus).
3. Radiothérapie métabolique :
C'est l'utilisation de sources radioactives généralement injectables (non scellées) qui vont se fixer
grâce à leur métabolisme sur les cellules cibles (iode 131 et thyroïde- phosphore 32 et maladie de
Vaquez).
Elle est du ressort de la médecine nucléaire et n'appartient pas au sens courant du terme à la
radiothérapie.
Si l'effet toxique d'une chimiothérapie (CT) est, par définition, généralisé à tout l’organisme après la
perfusion, celui de la RT est exclusivement localisé au volume irradié.
La deuxième différence fondamentale est qu’une CT s’administre plusieurs fois dans le temps
(mensuel ou hebdomadaire), alors qu’une RT ne s’administre qu’une fois sur un à deux mois et
délivre d’emblée la dose totale efficace et maximale tolérée par les tissus.
L'intensité de la RT est ainsi différente si l'objectif visé est la qualité de vie ou la "guérison".
Intérêt de la radiothérapie :
Conservation de l’organe (anatomie et fonctionnalité).
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Indication de la radiothérapie :
1) A visée curative :
Objectif= guérison.
- La RT exclusive pour des tumeurs en places : prostate, larynx, ...
- RT « adjudante » après la chirurgie pour prévenir la récidive : sein
2) A visée palliative :
Objectifs :
- Augmentation de la durée de vie
- Diminution de la douleur
- Visée décompressive (moelle, veine cave,..)
- Visée hémostatique.
1. Radiothérapie externe :
- Le patient est allongé sur une table à un mètre de l’accélérateur linéaire (indolore).
- Sous forme de séance de 10 min chacune.
- 25 à 40 séances selon le cas.
- 5 à 8 semaines.
Des faisceaux d’irradiation convergent vers la tumeur et délivrent une dose d’irradiation relativement
homogène dans la zone d’intersection des faisceaux.
2. Curiethérapie :
- Une des sources radioactives est placées dans (ou au contact) de la tumeur.
- Technique invasive, le plus souvent sous AG.
- Une seule implantation (le + souvent).
- Hospitalisation de quelques jours.
a) Indication de la curiethérapie :
Petite tumeurs :
- Bien limitées
- Sites accessibles (cavité buccale, oropharynx, sein, utérus, peau, canal anal, bronches,
œsophage, cerveau,…).
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Matériel utilisé :
b) Définition de la curiethérapie :
- Fils radioactifs au contact de la tumeur : curiethérapie interstitielle.
- Fils radioactifs dans une cavité via un moule : curiethérapie endocavitaire ou
plésiocuriethérapie.
- Fils d’iridium 192 ou de grains d’or radioactifs : curiethérapie implantée.
d) Dosimétrie prévisionnelle :
- Calcul de la longueur des fils
- Calcul de la dose
- Calcul du temps de traitement
1. Objectifs de la radiothérapie :
- Doses minimales dans les organes à risque de toxicité toxicité minimal
- Dose maximale dans la tumeur Contrôle local maximal
Les faisceaux d’irradiation convergent vers la tumeur : dose maximal à l’intersection des faisceaux.
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3. Bases biologiques de la radiothérapie :
La radiothérapie utilise des radiations dites ionisantes dans un but thérapeutique.
Fondement: Réside sur une différence de sensibilité entre le tissu sain et les tissus pathologiques.
Classification radiations ionisante : Les médecins qui avaient accès à ces découvertes ont très vite
observé que les rayonnements X et gamma produisaient des effets sur les tissus vivants et, en
particulier, avaient la propriété de faire régresser les tumeurs cancéreuses et, dans certains cas, de
les stériliser. C'était le début de la radiothérapie. La radiothérapie, comme d'autres disciplines
médicales ayant un volet technique important, a souffert durant très longtemps des possibilités
limitées de la technologie et de la physique. Il a fallu attendre les années 50 pour que le
radiothérapeute dispose de méthodes d'irradiation sélectives et précises grâce à l'introduction des
rayonnements de haute énergie. Avant cette époque, la radiothérapie était limitée dans ses
applications par la difficulté de pouvoir irradier de manière homogène, et à dose suffisante, la
tumeur sans irradier exagérément les tissus sains qui l'entourent. Deux techniques d'irradiation
étaient disponibles : les rayons gamma du radium et les rayons X produits à partir de différences de
potentiel (« voltage ») pouvant atteindre 200 kV (kilovolt). Les rayons X de cette énergie avaient un
trop faible pouvoir de pénétration dans les tissus et ne permettaient pas d'irradier de manière
satisfaisante des tumeurs situées à plus de 5 cm en profondeur. Leurs indications étaient donc
essentiellement limitées aux tumeurs de la peau, du sein, certaines tumeurs ORL, et aux traitements
palliatifs et antalgiques. L'augmentation de la différence de potentiel, au delà de 200 kV, améliorait
quelque peu la situation, mais la technologie des tubes à rayons X ne permettait pas de dépasser 400
kV. La situation s'est complètement transformée à la fin des années 50/début des années 60 avec
l'arrivée des rayonnements “de haute énergie”.
Les rayonnements "de haute énergie" sont ceux dont l'énergie dépasse 1MeV (million
d'électronvolt). Ils sont émis par des appareils ("bombes") de cobalt-60, des bétatrons ou des
accélérateurs linéaires. Grâce à ces nouveaux équipements, il devenait désormais possible d'irradier
correctement tous les types de tumeurs même les plus profondes. Le bénéfice était vite évident et
les résultats cliniques se modifièrent complètement!! À partir de ce moment, les progrès de la
radiothérapie ont été constants jusqu'à ce jour, comme le montrent les rapports des différents
centres et des organisations nationales et internationales. Ils sont dus, en grande partie, au
développement simultané de la dosimétrie physique, de l'imagerie, de la technologie des
accélérateurs et à l'introduction des contrôles de qualité. Une meilleure connaissance de l'histoire
naturelle des cancers et de leur mode d'évolution, ainsi que l'analyse critique des résultats obtenus
grâce aux diverses modalités thérapeutiques ont également contribué de manière significative à
l'amélioration de l'efficacité de la radiothérapie. Vers de nouveaux types de rayonnements Malgré les
progrès techniques constants de la radiothérapie "conventionnelle" par photons de haute énergie, sa
plus grande précision et sa meilleure fiabilité, ses limites commencent à se dessiner, en partie liées
simplement à la physique des faisceaux de photons .
Différentes approches sont utilisées aujourd'hui pour améliorer l'efficacité de la radiothérapie, par
exemple:
- Adapter, individuellement pour chaque malade, le nombre de séances et la dose,
- Associer les rayons à des drogues radio sensibilisatrices pour les cellules cancéreuses (ou
radio protectrices pour les tissus sains).
- Une autre approche particulièrement prometteuse est la mise en œuvre de nouveaux types
de rayonnements.
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Dans cette optique, on peut identifier trois voies possibles :
- les faisceaux de neutrons rapides,
- les faisceaux de protons et
- les faisceaux d'ions lourds.
a) Electromagnétiques :
Photons (X,Gamma)
Ceux la sont:
o les rayons X. Ils sont caractérisés par une énergie variant de 4 à 25 MV (MégaVolt). Les
rayons X sont produits freinage d’un faisceau d’électrons (par exemple dans du tungstène).
o les rayonnements gamma issus des désintégrations nucléaires de certains isotopes (Césium,
Iridium, Cobalt…).
Par ailleurs, la peau et les tissus sous-cutanés sont mieux protégés aux hautes énergies, ce qui rend
possible une intervention chirurgicale qui s'imposerait ultérieurement
b) Particulaires :
Neutrons
L'introduction des neutrons se justifiait à partir d'arguments radio biologiques développés dès les
années 50-60, mais qui n'ont jamais été démentis par des observations radio biologiques plus
récentes.
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Les neutrons rapides sont des rayonnements à Transfert d'Energie Linéaire (TEL) élevé ; ils sont
spécifiquement efficaces contre :
o les cellules hypoxiques (mal oxygénées), résistantes aux rayons X, et qui se trouvent, en
proportion variable, dans toutes les tumeurs cancéreuses ;
o les cellules se trouvant dans certaines phases du cycle cellulaire résistantes aux rayons X
(p.ex., phase S) ;
o les cellules cancéreuses douées d'un grand pouvoir de réparation.
A dose égale leur efficacité biologique est trois fois plus élevée que celle des radiations
électromagnétiques
b) ELECTRONS ACCELERES :
Les électrons : c’est la particule produite dans la quasi-totalité des accélérateurs pour la
radiothérapie, qui sert de source pour la production des photons mais qui est également utilisée
directement pour le traitement, dans le traitement de tumeurs peu profondes.
Pour les électrons (particules chargées), la pénétration en profondeur est limitée et peut être réglée
en ajustant l'énergie.
Le recours aux électrons permet d'éviter les tissus sains situés plus profondément, en aval de la
tumeur mais pas la peau.
c) RAYONNEMENT ALPHA
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d) PROTONS (cyclotrons) :
Les caractéristiques physiques des faisceaux de protons leur donnent un avantage spécifique par
rapport aux photons.
Lorsqu'ils pénètrent dans les tissus, les protons déposent une grande partie de leur énergie à une
profondeur donnée, au niveau du "pic de Bragg".
La profondeur du pic de Bragg dans les tissus dépend de l'énergie et peut donc être ajustée en
fonction de la profondeur de la tumeur à irradier.
Au-delà, la dose décroît de manière abrupte, ce qui protège totalement les structures saines qui se
trouvent derrière la tumeur.
La distribution de la dose est donc quasi optimale avec les faisceaux de protons.
Sur le plan radio biologique, les protons produisent, à dose égale, les mêmes effets biologiques que
les photons.
Aucun bénéfice n'est donc à attendre du point de vue de l'amélioration de "l'effet radio biologique
différentiel".
Le bénéfice des protons est lié uniquement à leur meilleure sélectivité physique (ou "balistique").
Les indications cliniques des faisceaux de protons découlent de leurs caractéristiques physiques.
Il s'agit de tumeurs radio résistantes situées au voisinage ou au contact de structures saines critique
radiosensibles :
o certaines tumeurs cérébrales,
o tumeurs de la base du crâne,
o tumeurs proches de, ou accolées à la moelle épinière,
o mélanomes de la choroïde,
o tumeurs de l'enfant, surtout neurologiques
TROIS PHENOMENES:
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• UNE PARTIE DU RAYONNEMENT EST ABSORBEE.
• UNE AUTRE EST DEVIEE DE SA TRAJECTOIRE (DIFFUSION).
• UNE DERNIERE PARTIE EST TRANSMISE SANS INTERACTION
• Aspect mécanique
ELECTROMAGNETIQUES (PHOTONS):
• RAYONS X, GAMMA
CORPUSCULAIRES:
• RAYONS ALPHA, ELECTRONS ,RAYONS BETA,
PROTONS, … .
4. Définition de la radiobiologie :
Etude des effets des radiations ionisantes (RI) sur les êtres vivants et leurs constituants.
a) Intérêts de la radiobiologie :
- Optimiser le fractionnement, l’étalement et la dose totale :
par rapport à la tumeur
par rapport aux tissus sains
- Augmenter l’effet des rayonnements ionisants en combinant des drogues avec l’irradiation.
- Définir des règles de radioprotection (risque de tumeurs radio-induites).
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Quatre phases :
- Physique
- Physico chimique
- Chimique
- Histopathologique
La première étape est l’ionisation de l’eau qui par des réactions chimiques et biochimiques en chaîne
va produire des radicaux libres.
Les radicaux libres les plus réactifs sont ceux qui sont formés via l’interaction avec l’oxygène (O2).
Ceux-ci vont interagir avec les molécules cellulaires et principalement l’ADN qui est la cible principale
des rayonnements ionisants.
A. Physique : Interaction des photons avec la matière c’est la phase d’absorption de l’énergie
du rayonnement pendant laquelle il se produit une série d’ionisation et d’excitations.
C. CHIMIQUE :
- Les radicaux libres sont les médiateurs principaux de l’effet biologique des radiations
ionisantes
- Les effets biologiques sont liés principalement aux réactions chimiques entre les radicaux
libres et l’ADN des cellules
- Aux doses usuelles utilisées en radiothérapie anticancéreuse, il y a peu de modifications du
cytoplasme et des membranes cytoplasmique et nucléaire.
Ces interactions vont produire diverses lésions de l’ADN: altérations de bases, pontages protéine-
ADN, pontage ADNADN, cassures simple-brin ou double brin.
Bien que de loin les plus rares, ces dernières sont responsables de la mort cellulaire car leur
réparation n’est pas possible.
- la phase du cycle, les cellules en phase G2-M sont les plus radiosensibles
- de la concentration en oxygène
- des capacités de réparation
- de la sensibilité intrinsèque
F. Phase histopathologique :
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- Lésions cellulaires
Trois types de lésions :
o Létales
o Sub-létales : elles sont réparables à moins d’être accumulées en nombre tel que
les capacités de réparations ne soient débordées.
o Potentiellement létales : réparables si conditions favorables c’est-à-dire avant un
cycle.
- Lésions tissulaires
- Action sur l’organisme entier.
Rem : le potentiel de réparation des cellules saines est supérieur à celles des cellules tumorales
A. Définition :
o Perte irréversible de la capacité de prolifération
o Pas nécessairement immédiate ou souvent après quelques heures
o Notion de délai entre irradiation et régression clinique du volume tumoral (pfs des jours, des
semaines ou des mois)
B. Apoptose :
On nomme apoptose (ou mort cellulaire programmée, ou suicide cellulaire), le processus par lequel
des cellules déclenchent leur auto destruction en réponse à un signal.
C'est une mort cellulaire physiologique, génétiquement programmée, nécessaire à la survie des
organismes pluricellulaires.
Elle est en équilibre constant avec la prolifération cellulaire.
Contrairement à la nécrose, elle ne provoque pas d'inflammation : les membranes plasmiques ne
sont pas détruites, et la cellule émet des signaux qui permettront sa phagocytose par les globules
blancs notamment les macrophages.
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C. Lésions tissulaires. (Radiosensibilité
En 1906, Bergonie et Tribondeau ont montré que la radiosensibilité d'une cellule varie:
- proportionnellement à sa capacité de division ;
- inversement proportionnellement à son degré de différenciation.
L’évolution :
Par l'étude des courbes de survie, on remarque aussi que plus un organisme est évolué plus il est
radiosensible.
Remarque : Les cellules d’une tumeur en cours d’irradiation continue à se diviser et le nombre total
de cellules qui doit être détruit lors d’un traitement n’est pas le nombre initialement présent au début
du traitement.
Cette prolifération peut s’accélérer en cours de traitement
intérêt d’accélérer l’irradiation : en effectuant deux séances/ jour permettant de diminuer
l’étalement : RT bifractionnée accélérée.
L’environnement cellulaire :
- L’oxygène est un radio sensibilisant et ce, d'autant plus que le rayonnement est faible.
- Ceci s'explique par l'augmentation de radicaux libres en présence d'oxygène
- Le « degré » d’oxygénation des cellules tumorales est un facteur important de
radiosensibilité
- L’hypoxie diminue la radiosensibilité
- L’Oxygène Enhencement Ratio est l rapport entre les doses qui donnent la même survie
cellulaire en absence et en présence d’O2
Le becquerel (Bq) :
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Un échantillon radioactif se caractérise par son activité qui est le nombre de désintégrations de
noyaux radioactifs par seconde qui se produisent en son sein.
Dose absorbée :
Le gray (Gy) :
Cette unité permet de mesurer la quantité de rayonnements absorbés – ou dose absorbée – par un
organisme ou un objet exposé aux rayonnements.
• 1 gray = 100 rads = 1 joule par kilo de matière irradiée.
• Le gray est cent fois plus grand que l'ancienne unité, le rad, qu'il a remplacé en 1986, 1 Gy = 100
rad.
Le sievert (Sv) :
• Les effets biologiques des rayonnements sur un organisme exposé (selon sa nature et les organes
exposés) se mesurent en sievert et s’expriment également en “équivalent de dose”.
• L’unité la plus courante est le millisievert ou millième de sievert.
Cette image permet de symboliser la relation entre les trois unités de mesure de la radioactivité : un
enfant lance des objets en direction d’une camarade.
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Syndrome aigu d’irradiation globale :
Irradiation accidentelle :
• Chez l’homme dose 50% léthale = 5 GY, dose 100% léthale= 7,5 GY.
• 1000 GY : nécrose brutale de toute les cellules
• 120-500 GY: mort nerveuse qq. Min - heures.
• 6-120 GY: mort par synd. gastro-intestinal, diarrhées profuses en 4-7 jours.
• 3-6 GY: mort médullaire = hémorragies, anémie, infections 8-30 jours
Appareils de mesure :
Dosimètres :
Un dosimètre est un instrument de mesure destiné à mesurer la dose radioactive ou l'équivalent de
dose reçus par une personne exposée à un rayonnement ionisant.
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- Facteur géométrique.
- Facteur d’absorption.
- Facteur de diamètre ou grandeur de champ irradié.
La dose délivrée dans une tumeur n’a de sens que si elle est associée à un étalement et à un
fractionnement (pour permettre aux tissus sains de réparer les lésions sublétales induites par
l’irradiation entre 2 séances, ce que ne peuvent pas faire les tissus tumoraux).
1. Permet une réparation partielle des lésions sub-létales ( càd devenant létales en cas
d’accumulation) produite à chaque séance et entraine une protection relative des cellules
saines qui peuvent tolérer une importante accumulation de ces lésions et les réparer, ce qui
n’est pas le cas des cellules tumorales .
2. Permet la ré oxygénation des cellules hypoxiques.Les cellules bien oxygénées sont tuées par
l’irradiation et éliminées; les cellules hypoxiques vont alors bénéficier d’une oxygénation
correcte et redeviennent radiosensibles,
3. La redistribution des cellules dans le cycle cellulaire: L’irradiation provoque en effet un
blocage transitoire en G2, phase connue pour sa grande radiosensibilité,
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Remarque en ce qui concerne les deux aspecst:
Fractionnement :
A égalité d’effet pour les réactions précoce , l’utilisation de faibles doses par fraction permet de
réduire les réactions tardives et améliore la tolérance au traitement et la réponse au traitement
puisque la dose est plus élevée au total.
Etalement :
- Si on augmente la durée totale de l’irradiation pour le même nombre de séances et donc
l’intervalle entre les séances, l’effet de l’irradiation diminue … !
- Notion de temps de doublement.
L’expérience a permis de déterminer la dose nécessaire pour un taux de stérilisation maximal avec :
- Le fractionnement idéal ( nb de séances)
- L’étalement nécessaire ( nb total de jours)
Et cela pour chaque type de cancer.
Règle 1:
Plus le volume tumoral est élevé, plus la dose au sein de la tumeur doit être élevée car il y a au sein
de ces tumeurs des cellules mal oxygénée, donc plus résistantes !!!!
Idée d’irradier en « surdosage » mais en prenant garde au facteur de tolérance des tissus sains
environnants pour ne pas causer de dégâts irréversibles.
Règle n°2:
Veiller a une irradiation uniforme dans le volume cible.
Si il y a des zones sous dosée il risque de rester des cellules survivantes qui peuvent recommencer a
proliférer
Règle n° 3:
Certain mauvais résultats dans certain groupes de malades ( plus âgés, alcoolique, dénutri) soient dûs
à une mauvaise tolérance des tissus sains.
Règle n°4:
Si une tumeur est mal vascularisée et donc moins bien oxygénée, elle comporte des cellules
résistantes à l’irradiation.
Règle n°5:
La rémission clinique ( ou disparition de la tumeur) peut être de durée variable suivant le taux de
doublement ou la vitesse de croissance.
Cette rémission peut être brève pour le lymphosarcome, plus longue pour les adénocarcinomes du
sein, de la thyroïde
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9. Radiations utilisées à titre thérapeutique :
Tissu normal.
La peau:
Effets précoces +/- 15 jours.
Les rayons sont plus pénétrants que ceux du soleil. La peau est souvent "agressée" à l'endroit traité :
elle devient rouge et sensible, comme lors d'un coup de soleil.
Quelques conseils :
- se laver à l'eau tiède, au savon de Marseille,
- ne pas frotter la peau,
- ne pas se raser,
- ne pas mettre de déodorant ni de parfum
- ne pas se mettre au soleil et porter des vêtements en coton doux
- Effets tardifs après 3 mois.
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Les muqueuses:
• Effets précoces
• Effets tardifs
• Effets précoces.
• Effets tardifs.
Glandes génitales.
• Testicules; ovaires
• Foetus
• Os
Tissus nerveux.
Appareil urinaire.
Poumons.
Cœur
Chute de cheveux temporaire ou définitive, altération du goût, difficultés à avaler par sécheresse de
la bouche et manque de salive, voire perte d'appétit si les doses sont fortes.
Quelques conseils :
• boire souvent,
• sucer des sorbets, des glaçons, mâcher des chewinggums pour la salivation,
• éviter les aliments irritants, acides,
• supprimer alcool et tabac,
• faire des bains de bouche (en suivant la prescription du médecin).
→ Thorax et abdomen
Vomissements, diarrhées, nausées, crampes et gaz pour la région de l'estomac et de l'intestin, sont
très fréquents.
Quelques conseils :
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→ Bassin
Les patients peuvent ressentir des troubles urinaires (brûlures ou gêne) et avoir peut être des
difficultés à aller à la selle. Les rapports sexuels peuvent être douloureux.
En cas de constipation :
• boire beaucoup (environ 1,5 litre d'eau ou de jus de fruits par jour) pour ramollir les selles,
• privilégier les aliments riches en fibres (céréales, fruits et légumes secs), les féculents (pâtes, riz),
les légumes verts ainsi que les laitages.
La fatigue
En fonction de l'étendue de l'irradiation, elle peut apparaître après quelques séances, dans les jours
suivants. Il est recommandé d'alléger son activité quotidienne et d'adapter son activité
professionnelle si nécessaire.
A titre d'exemple :
Pour les éviter, il faut signaler au médecin radiothérapeute et au personnel de la radiothérapie les
effets secondaires qui peuvent survenir et ne pas attendre qu'ils deviennent trop importants.
Dose total
Dose par séance
Intervalle de temps entre chaque séance
Durée du traitement
Volume traité
Traitement associés :
-Chimiothérapie
-Chirurgie
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Facteurs liés au patient :
Age
Tabac
Diabète
Maladie de système : augmente l’effet tardif
Maladie inflammatoire du tube digestif
La consultation :
-RT externe/curiethérapie
-Choix de l’énergie et du type de rayonnement
-Dose d’irradiation, fractionnement
-Volume à irradier
-Curratif, palliatif
-Explication précises sans faire peur.
Etape 1 :
Etape 2 :
-Reconstruire en 3D les volumes anatomiques (volumes cible tumoral et organes à risque de toxicité)
-Simuler/proposer des faisceaux d’irradiation convergeants vers la tumeur
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-Calculer une distribution de dose résultante
Etape 3 :
Traitement :
Conclusion :
Les isotopes :
Définition :
• En physique nucléaire et en chimie, deux atomes sont dits isotopes s'ils ont le même nombre de
protons mais un nombre de neutrons différent.
• Le nombre de protons dans le noyau d'un atome est désigné par le numéro atomique Z.
• Deux isotopes ont le même Z.
• Ce qui distingue deux isotopes est qu'ils ont une masse atomique A différente.
• La masse atomique d'un atome est le nombre de nucléons que contient le noyau de cet atome.
• La différence de masse atomique est donc due à une différence dans le nombre de neutrons N.
• En mots plus simple, ce sont des atomes qui se différencient uniquement par leur nombre de
neutrons, exception faite des cas d'ionisation (où on a aussi des nombres d'électrons différents).
• Il existe isotopes stables et instables.
• Les isotopes instables se désintègrent, ils sont dits radioactifs.
• Ils peuvent être naturels ou artificiels
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Intérêt médical des isotopes radioactifs :
A titre diagnostique:
Principe:
Administration d’un radio-isotope qui pourra après distribution dans l’organisme être visualisé par
l’intermédiaire d’une gamma caméra.
Gamma caméra :
Précautions de manipulation:
• Augmenter la distance.
• Vitesse.
• Écrans.
Si non scellée:
• Gants
• Lavage mains et local.
• Interdit de ?
Précaution pour le malade.
Caractéristique du marqueur:
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Avantages de la technique.
• Relative innocuité.
• Étude fonctionnelle des organes.
• Allergie extrêmement rare.
Le cerveau:
• L'HMPAO est un complexe liposoluble qui est rapidement assimilé après injection intraveineuse.
• Il traverse librement la barrière hémato-encéphalique et reste piégé au niveau du cerveau du fait
de sa transformation en un complexe hydrosoluble.
• Son taux de fixation est directement proportionnel à celui du débit sanguin cérébral régional.
• Il est marqué par un traceur radio-isotopique courant en médecine nucléaire, le Tc-99m
Les poumons:
Le squelette:
Le coeur:
• Avantages.
• Le foie.
• La rate.
• Les reins:
Indications.
I 131:
• Demi-vie: 8 jours.
Indications:
• Dans l’hyperthyroïdie.
• Dans les cancers thyroïdiens.
Strontium Sr 89:
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Précautions de manipulation.
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