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Travaux de réaménagement du tronçon allant du PK24

au PK105 de la Route Nationale Transgabonaise


PLAN DE GESTION DU PATRIMOINEARCHEOLOGIQUE
ET CULTUREL

Fiche de révision : Version R0


Organisme Validateur Date Visa

EPC

Partenaire
SOMMAIRE

TABLEAUX .................................................................................................................... 3
FIGURES 3
ACRONYMES ET DÉFINITIONS ................................................................................ 3
1. INTRODUCTION .................................................................................................. 4
1.1. Contexte....................................................................................................... 4
1.1.1. Présentation du projet ................................................................................ 4
1.1.2. Périmètre du présent plan de management ............................................... 5
1.2. Terminologie employée ............................................................................... 6
1.3. objectifs ET APPROCHE DU plan de management ................................. 6
2. TEXTES DE REFERENCE................................................................................... 7
2.1. Droit gabonais ............................................................................................. 7
2.2. Normes internationales ............................................................................... 8
3. CARACTERISTIQUES DU PATRIMOINE CULTUREL ................................. 8
4. MESURES DE GESTION DU PATRIMOINE CULTUREL .............................. 9
4.1. Patrimoine culturel physique : ................................................................... 9
4.2. Patrimoine culturel intangible :................................................................ 10
5. RÉSUMÉ DES MESURES ET INDICATEURS DE SUIVI .............................. 11
6. SUIVI ET ÉVALUATION DU PLAN ................................................................. 13
6.1. Mise à jour du plan ................................................................................... 13
6.2. Suivi ........................................................................................................... 13
6.3. Inspection et Audit .................................................................................... 13
6.4. Tenue de registres ..................................................................................... 14
6.5. Procédures en cas de non conformité ....................................................... 14
6.6. Rapport de synthèse mensuel ................................................................... 14
7. RÉFERENCES ..................................................................................................... 15

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TABLEAUX

Tableau 1 – Acronymes et définition .......................................................................................... 3


Tableau 2 : Tableau du suivi mensuel ..........................................................................................12

FIGURES

Figure 1 – Illustration des 3 étapes du projet ................................................................. 4


Figure 2 – Illustration de la section de route objet du présent plan de management ... 5

ACRONYMES ET DEFINITIONS

La signification des acronymes et la définition de certaines formules employées dans le plan est
détaillée dans le tableau ci-dessous.

CES Coordinateur environnement et social


CSESD Comités locaux de Suivi Environnemental et Social Départemental
DESG Directeur Environnement Social et Gouvernance
DGEPN Direction Générale de l’Environnement et de la Protection de la Nature
EPC Entrepreneur de Construction
HSE Hygiène Sécurité Environnement
IST Infections Sexuellement Transmissibles
MO Maître d’Ouvrage du projet
MST Maladies Sexuellement Transmissibles
ONG Organisation Non-Gouvernementale
PEPP Plan d’Engagement des Parties Prenantes
PGES Plan de Gestion Environnemental et Social
PK Point Kilométrique
RES Responsable environnement et social
RN Route nationale
SAG Société Autoroutière du Gabon
SFI Société Financière Internationale
SGES Système de Gestion Environnementale et Sociale
PNMC Parc National des Monts de Cristal
PNMC Parc National des Monts de Cristal

Tableau 1 – Acronymes et définition

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1. INTRODUCTION

1.1. CONTEXTE

1.1.1. Présentation du projet

Le consortium SAG, constitué par Meridiam et GSEZ (ARISE) a été sollicité par le Gouvernement
gabonais pour mettre en œuvre le projet de réaménagement et d’exploitation de la route
économique dite Transgabonaise, reliant Libreville à Franceville. La Transgabonaise est l’axe
routier majeur du Gabon, d'une longueur d’environ 828 km, elle emprunte les routes nationales
RN1, RN2, RN3 et RN4.
Meridiam et GSEZ (ARISE) ont tous deux une expérience dans la structuration et la livraison de
grands projets dans le pays. Le projet est développé dans le cadre d’un contrat de partenariat Public
Privé, d’une durée de 30 ans par lequel l’État concède au Partenaire, la conception, le
réaménagement, le financement, l'entretien, l'exploitation et la maintenance de la Transgabonaise.
Entre Libreville et Franceville, le projet est divisé en trois étapes, présentées sur la carte ci-
dessous:
1. Étape 1 : Libreville – Alembé ;
2. Étape 2 : Alembé – Mikouyi ;
3. Étape 3 : Mikouyi – Franceville.

Figure 1 – Illustration des 3 étapes du projet

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1.1.2. Périmètre du présent plan de management

Au sein de l’Étape 1 du projet, l’EPC sera en charge du contrat pour la conception et le


réaménagement / construction du PK24 au PK105 de la route nationale N1, reliant Nkok à Kango,
en passant par Ntoum, Kougouleou et Ndouaniang.
Le présent plan de management porte sur les activités relatives aux travaux d’aménagement de
réaménagement / construction correspondant à ce segment allant du PK24 au PK105, illustré sur le
plan ci-dessous.

Figure 2 – Illustration de la section de route objet du présent plan de management

Les travaux consistent en la réfection ou d’aménagement de la chaussée, les travaux hydrauliques


(drainage…), l'installation des équipements de sécurité et de signalisation.
L’EPC concevra, construira, testera et achèvera toutes les installations et les systèmes nécessaires à
la réalisation des travaux.
Les travaux de réaménagement et d'amélioration, tels que spécifiés, seront réalisés dans le cadre de
l'emprise existante en évitant l'acquisition de terrains, sauf pour les endroits dont la largeur est
insuffisante et où des dispositions de correction du tracé, d'amélioration des intersections /
caractéristiques géométriques de la route sont jugées nécessaires, réalisables et abordables. C’est
par exemple le cas du dédoublement de voies prévu entre PK24 et PK40,2.

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1.2. TERMINOLOGIE EMPLOYEE

Dans l’ensemble du document, la terminologie suivante est employée avec le sens suivant :

 Le Projet : Extension du PK24 au PK105 de la Route Nationale Transgabonaise ;


 Le Partenaire : Société Autoroutière du Gabon (SAG) ;
 L’EPC : Afcons Infrastructure Limited.
 Héritage culturel (comme défini par l’IFC dans la NP8) : « les formes tangibles d’héritage
culturel, notamment les biens tangibles et les sites présentant une valeur archéologique
(préhistorique), paléontologique, historique, culturelle, artistique et religieuse et les
caractéristiques environnementales naturelles uniques qui incorporent des valeurs
culturelles, tels les bois sacrés. […] les formes culturelles intangibles telles que les
connaissances, les innovations et les pratiques culturelles des communautés incorporant des
modes de vie traditionnels. »

1.3. OBJECTIFS ET APPROCHE DU PLAN DE MANAGEMENT

Le Plan de gestion du patrimoine culturel définit les actions et mesures nécessaires à la gestion et
protection du patrimoine culturel pendant le projet. Ses objectifs sont les suivants

 Définir les rôles et responsabilités pour la mise en œuvre du plan.


 Détailler les mesures de contrôle spécifiques à mettre en œuvre ;
 Incorporer les exigences des conclusions de l'EIES, les normes internationales, la
législation Gabonaise, les exigences des prêteurs et les permis de construction spécifiques
au projet ;
 Mettre en place une procédure de découverte fortuite alignée sur IFC PS 8 afin de
minimiser les impacts sur les ressources culturelles non encore identifiées qui pourraient
être découvertes par le personnel du projet au cours de l'exécution des activités du projet ;
 Améliorer les relations avec les communautés affectées et éliminer les griefs de la
communauté liés aux impacts sur les éléments culturels ;
 Minimiser les retards du projet en favorisant la conformité aux réglementations nationales
et aux autres exigences du projet.

La mise en place du Plan de Gestion du patrimoine culturel s’inclue dans le cadre d’un
Système de Gestion Environnementale et Sociale (SGES).
Les différents PGES traitent d’éléments spécifiques et s’articulent de manière cohérente afin
d’adresser l’ensemble des risques et impacts potentiels du projet : Ces différents plans sont :
 Plan de gestion des terrassements et de l’érosion
 Plan de Gestion des Déchets ;
 Plan de gestion des émissions atmosphériques, de la poussière et du bruit ;
 Plan d’Hygiène Santé Sécurité au Travail ;

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 Plan de gestion des produits dangereux et polluants ;
 Plan de gestion de la qualité de l’eau et du suivi des rejets ;
 Plan de gestion du trafic routier ;
 Plan de gestion des camps, des accès et de sécurité des installations ;
 Plan de gestion de santé communautaire ;
 Plan de gestion du patrimoine culturel ;
 Plan de gestion des déplacements des réseaux (électricité, eau, fibre optique) ;
 Mécanisme de Gestion des Requêtes et des Plaintes (MGRP) ;
 Plan d’Engagement des Parties Prenantes (PEPP).
 Plan de recrutement.

2. TEXTES DE REFERENCE

2.1. DROIT GABONAIS

 Loi N°2/94 du 23 Décembre 1994 portant protection des biens culturels ;


o La Loi n° 2/94, du 23 décembre 1994, portant protection des biens culturels, assure
la protection des biens culturels contre la destruction, l’altération, la transformation,
les fouilles, l’aliénation, l’exportation et l’importation illicite. Elle s’applique aux
biens culturels meubles et immeubles publics ou privés dont la destruction d’intérêt
public (article 1er). Au sens de la présente loi, on entend par bien culturel toute
œuvre de l’homme ou tout produit de la nature présentant un intérêt scientifique,
historique, artistique ou religieux révélateur d'un certain stade d'évolution d'une
civilisation ou de la nature, et dont la protection est d'intérêt public (article 2).
o Le chapitre 5 de cette loi précise les dispositions à suivre lors de découvertes
fortuites de biens culturels. L’article 35 de ce chapitre stipule que lorsque, par la
suite de travaux ou d’un fait quelconque, des monuments, ruines, vestiges
d’habitation, sépultures anciennes, inscription ou autres bien susceptibles
d’intéresser la préhistoire, l’archéologie, l’ethnologie ou d’autres branches des
sciences historiques ou humaines en général, sont mis au jour, l'inventeur de ces
biens et le propriétaire de l'immeuble où ils ont été découverts sont tenu d'arrêter les
travaux et d'en faire la déclaration immédiate à l'autorité administrative compétente
du lieu de la découverte.
 La loi n° 03/2007 du 11 septembre 2007 relative aux parcs nationaux, qui fixe les
principes de protection du patrimoine culturel gabonais dans les parcs nationaux. Dans le
cadre de cette loi, toute activité pouvant porter atteinte au patrimoine culturel présent dans
un parc national doit faire l’objet de l’autorisation préalable du Conseil scientifique de
l’Agence Nationale des parcs nationaux.

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 Le décret 611/PR/MEFEPEPN du 30 août 2002 pris en application des dispositions des
articles 9 ; 75 ; 76 et 90 de la loi n° 16-2001 du 31 décembre 2001 portant code forestier en
République gabonaise, crée le parc national des monts de Cristal ;

2.2. NORMES INTERNATIONALES

 Convention de l’UNESCO du 16 décembre 1976 portant sur la protection du patrimoine


culturel et naturel ratifiée par le Gabon le 30 décembre 1986 ;
 La Norme Environnementale et Sociale (NES) 8 de la Banque Mondiale en matière de
protection des Ressources Culturelles, qui a pour objectifs :
o La protection du patrimoine culturelle des impacts liés aux activités d’un projet ;
o La prise en compte du patrimoine culturel comme un aspect à part entière du
développement durable ;
o La consultation approfondie des parties prenante sur les aspects liés au patrimoine
culturel ;
o La promotion d’une répartition équitable des avantages liés à l’utilisation du
patrimoine culturel.
 La Norme de Performance 8 de l’IFC sur le patrimoine culturel. Elle souligne le caractère
fondamental du patrimoine culturel pour les générations présentes et futures. Ses objectifs
sont :
o La protection du patrimoine culturelle face aux impacts négatifs des activités d’un
projet ;
o La promotion d’une répartition équitable des avantages liés à l’utilisation du
patrimoine culturel

3. CARACTERISTIQUES DU PATRIMOINE CULTUREL

 Découvertes physiques (sol et sous-sol)

Les résultats des prospections de terrain de la mission archéologique réalisée durant l’EIES
démontrent que l'axe routier Nkok-Ntoum recèle de petits sites de présences humaines anciennes
qui ont été en grande partie détruits par d'anciens travaux de terrassement routiers et aussi, lors de
la construction de la tranchée de la conduite d'eau de la SEEG de Ntoum à Libreville.
Même si le bilan des découvertes est faible, il faudra systématiquement être vigilant à ces sites lors
des travaux de terrassement.
 Patrimoine immatériel

Le patrimoine culturel immatériel est l’ensemble de pratiques traditionnelles conservées par les
populations de la zone de projet. Ces pratiques incluent les cérémonies culturelles, les danses

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traditionnelles, les rites de passage et autres pratiques propres aux traditions des communautés de
la zone de projet.

4. MESURES DE GESTION DU PATRIMOINE CULTUREL

4.1. PATRIMOINE CULTUREL PHYSIQUE :

Procédure de découverte fortuite


Le risque de découverte d’éléments ayant une valeur culturelle ou archéologique pendant la
construction nécessite la mise en place d’une procédure de découverte fortuite. Cette dernière
garantit la protection du patrimoine, tout en assurant une continuité dans les activités du projet.
Les principales étapes et responsabilités de la procédure sont présentées ci-dessous. Cette
procédure est en conformité avec les normes de l’IFC et le cadre règlementaire gabonais.
 Afin d’anticiper les risques de découvertes fortuites, l’EPC informera la SAG de chaque
zone de travaux au moins 15 jours avant, afin que ce dernier puisse alerter sur la présence
de vestiges et de dépêcher un archéologue si nécessaire.
 En cas de découvertes de Ressources Culturelles Physiques (RCP) : le chef d’équipe
présent sur site ordonnera immédiatement l’arrêt des travaux dans la zone et informera les
différents acteurs du projet à savoir le manger environnement et la SAG pour prendre les
mesures qui s’imposent.
 En cas de confirmation de la découverte par un archéologue, la procédure d’arrêt provisoire
des travaux sera déclenchée, et la SAG informera le Ministère en charge de la culture.
 Sous 30 jours, le Ministère de la culture et des sports notifiera la SAG et l’EPC de
l’arrêt provisoire des travaux, et informera à cet effet la SAG et l’EPC des mesures de
protection à prendre.
 La SAG et l’EPC s’accorderont sur la mise en place des mesures afin de protéger le site de
découverte et de reprendre les travaux sur la base des recommandations du ministère en
charge de la culture et de l’archéologue. En fonction du type de découverte, et dans la
mesure du possible, les stratégies suivantes seront adoptées :
- Pour les objets : sauvetages et déplacement des objets ;
- Pour les constructions : conservation in situ ;
- Pour les restes humains : déplacement après consultation des communautés
locales.

Pour chaque découverte, un rapport de découverte sera développé et mentionnera, la date et zone
précise de la découverte, la nature de la découverte, et les mesures prises. Le rapport sera
contresigné par l’archéologue.
La pertinence de la procédure de découverte fortuite dépendra de la connaissance de cette
procédure par les différents acteurs (SAG, EPC, sous-traitants).

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Pour ce faire, une sensibilisation aux aspects archéologiques et une présentation de la procédure
sera faites aux employés de l’EPC et à ses sous-traitants impliqués dans la phase de construction.
Une formation spécifique sera donnée aux chefs de chantier.
Former le responsable environnement de l’EPC en charge de terrassement à l’identification
de vestiges archéologiques ;
Les responsables des travaux de l’entreprise en charge du terrassement et de l’excavation seront
formés à l’identification préliminaire des vestiges archéologiques afin d’être en mesure de détecter
la présence de vestiges lors des travaux. Cette formation pourra être assurée par archéologue.

4.2. PATRIMOINE CULTUREL INTANGIBLE :

Sensibiliser le personnel du projet au respect de la culture, des traditions et du style de vie


des populations locales
L’EPC organisera de manière systématique, pour tous ses employés et pour ceux de ses sous-
traitants, des campagnes de sensibilisation quant au respect de la culture et des traditions des
populations locales.

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5. RESUME DES MESURES ET INDICATEURS DE SUIVI

Resp. mise Calen mise Resp. Calendrie


Risque Mesures Indicateurs de suivi Moyens de suivi
en œuvre en œuvre suivi r de suivi

Nombre de
Former le s responsable de formation à la
l’entreprise en charge des découverte fortuite
Manager réalisée / nombre Liste de présence et
travaux de terrassement à Construction EPC mensuel
HSE de personnes supports de formation
l’identification de vestiges
archéologiques formée

Procédure établie,
validée et
disponible
Risques liés à la
Nombre de
présence de patrimoine
responsables
matériel (archéologie) Procédure
formés à la
protection du Liste de présence et
Déploiement d’une Construction patrimoine matériel support de formation
Manager
procédure de découverte (objectif 100 %) EPC mensuel
HSE Rapport de découverte
fortuite
Nombre de fortuite complété
découvertes
MGRP
fortuites déclarées
selon la procédure
Nombre de cas de
destruction du
patrimoine

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Nombre de séances
de sensibilisation
au respect du
patrimoine
immatériel /
nombre d’employés
sensibilisés
Nombre de séances Liste de présence /
Sensibiliser le personnel du
de sensibilisation registre des formations
Risques liés au projet au respect de la
Manager au respect du
patrimoine culturel culture, des traditions et du Construction Support de EPC mensuel
HSE patrimoine
immatériel style de vie des populations communication
immatériel /
locales
nombre d’employés Registre du MGRP
de sous-traitants
sensibilisés
Nombre de plaintes
reçues / traitées
pour non-respect du
patrimoine
immatériel

Tableau 2 : Tableau du suivi mensuel

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6. SUIVI ET EVALUATION DU PLAN

6.1. MISE A JOUR DU PLAN

Ce plan est mis à jour et revue à chaque fois qu’il est constaté :
 Une évolution du contexte réglementaire ;
 Un constat d’audit, de revue de processus ou de revue de direction amenant à penser qu’un
amendement est nécessaire pour l’atteinte des objectifs fixés ;

6.2. SUIVI

Les objectifs du suivi de la mise en œuvre de ce plan sont les suivants :


 Confirmer l'importance des impacts, en particulier dans les cas où les prévisions faites dans
l'EIES restent incertaines ;
 Fournir des alertes précoces indiquant que les mesures ou processus de contrôle n'atteignent
pas les objectifs souhaités ;
 Servir de base à un examen et une amélioration continue de la conception et de la mise en
œuvre du projet.

6.3. INSPECTION ET AUDIT

L'audit est un processus d'évaluation formel, mené sur la base d'un ensemble de critères définis. Il
peut être réalisé en interne ou en externes.
L'EPC élaborera un programme d'inspection et d'audit pour s'assurer que les normes et procédures
de gestion du patrimoine culturel sont respectées.

Les audits et seront effectués chaque mois et comprendront à minima :


 La revue des procédures et dispositifs en place
 Les échanges avec le personnel de l’EPC sur les actions en cours
 Les contrôles sur site
 La rencontre des parties prenantes internes et externes
 La revue des indicateurs
 Les conculsions en termes de confirmité et d’actions correctives à engager
Les domaines d'inspection et d'audit comprendront :
 Les planifications et procédures en place
 Les rapports et la tenue des registres et indicateurs ;
 Le suivi des actions correctives ;

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 Le registre des plaintes ;
 Les compte rendu des séances d’information, sensibilisation et formation (supports et
feuilles de présence)
 Les rapports des mesures et analyses ;
 Les calendriers et suivis de maintenance préventive et de mise en conformité ;
Les fiches de contrôles internes et externes et de suivi.

6.4. TENUE DE REGISTRES

Des registres seront conservés pendant la durée du projet. Les registres pour la gestion du
patrimoine culturel comprendront les éléments suivants:
 Registre des plaintes et leur traitement, concernant le respect du patrimoine culturel via le
mécanisme de gestion des plaintes ;
 Registre des formations et sensibilisations ;
 Registre des découvertes fortuites

6.5. PROCEDURES EN CAS DE NON CONFORMITE

En dehors des dispositifs du contrat qui lie l’EPC et LA SAG en cas de non-conformité concernant
la gestion du patrimoine culturel, des actions correctives devront être mises en place à la charge de
l’EPC telles que :

 Des formations et rappels plus fréquents sur la procédure de découverte fortuite et


l’identification des vestiges ;
 Des rappels aux travailleurs quant aux spcificités culturelles de la zone ;
 La présence plus fréquente de l’archéologue technicien durant les travaux de terrassement

6.6. RAPPORT DE SYNTHESE MENSUEL

L’EPC établiera chaque mois a destination de la SAG un rapport environnemental et social de


synthèse incluant :
 Les principales activités du mois
 Les résultats des audits et inspections mensuels ;
 La synthèse des différents registres ;
 La synthèse des non-conformités et actions correctives ;
 Les objectifs d’amélioration pour les mois suivants et recommandation ;
 Une grille de suivi des indicateurs du plan de gestion.
 Le nombre et les thèmes de formation développés pendant le mois sur le patrimoine culturel
et archéologique

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7. REFERENCES

 IFC (2012). Norme de performance n°4 : patrimoine culturel, International Finance Corporation,
30 Avril 2007 ;
 IFC (2007). Directives environnementales, sanitaires et sécuritaires (EHS). International Finance
Corporation, 30 Avril 2007 ;
 Loi N°2/94 du 23 Décembre 1994 portant protection des biens culturels.

 EIES Projet de réaménagement et d'exploitation de la Transgabonaise Pk 24 - Pk 50.

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