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Economie informelle en

Tunisie : état des lieux, enjeux


et défi Le cas de la ville de
Tunis  

Matoussi Amira
Nous parlerons d’un sujet brulant d’une actualité
immense c’est l’économie informelle dans le
méditerranée et notamment en Tunisie. Dans
cette dissertation, le secteur informel est envisagé
comme une exception au fonctionnement normal,
taxé, régulé et contrô lé de l'économie. L’économie
informelle en Tunisie est une économie de survie
et de pauvreté mêlant réseau social, famille, faible
dimension de l’activité, etc., et qui, malgré la
succession des rapports des institutions
internationales, ne peut être institutionnalisée. En
effet, cette économie informelle ne semblerait pas
disposer encore d’une place dans la politique
publique. Or la situation qu’on analyse est
Directeur de thése : Rabah manifestement un autre modèle de
Nebli développement par proximité et réseau affinitaire
dans un contexte de pauvreté.
Présentée et soutenue par ;
Matoussi Amira
2019-2020
Table des matières

Introduction

Première partie :

Conceptualisation de l’économie informelle

Chapitre1 : Conceptualisation et évolution de l’économie informelle

1.Historique du concept

2.les causes de développement du secteur

Chapitre sur : La relation l’Etat à l’économie informelle

Analyser l’informalité sous l’angle politique : le non-respect de la loi comme l’a


indiqué Bruno Lautier « n’est pas un défaut, une maladie, un retard des sociétés
en développement (que certains justifient par ses vertus économiques). C’est un
mode de fonctionnement complexe et cohérent de ces sociétés ... »1 p6

Introduction

« La victoire, dans de nombreuses régions du monde de l’économie informelle sur l’économie formelle est
une victoire par forfait, et non par KO »2

Bruno Lautier

Mots clés :

Rationalité, l’homo economicus, Utilitarisme, Non-Utilitarisme, Encastrement,


Economie informelle, Capitalisme, Décroissance, développement durable,

1
Bruno Lautier, Claude de Miras, Alain Morice, l’Etat et l’informel, L’Harmattan,1991.
2
Bruno Lautier, l’économie informelle dans le tiers monde, La Découverte,1994,2004, Paris. P5 ligne 22.

2
L’économie informelle, ce mot « a fait fortune justement à cause de son
imprécision »3 comme l’a décrit la plume de Bruno Lautier.

Il a submergé la littérature sur plusieurs pays. Cette littérature est gigantesque,


Elle a rempli les bibliothèques à Genève (Siège de BIT), Banque mondiale à
Washington, les universités de Paris …

En sus, quantifier et déchiffrer le travail « au noir » par les experts et les


dirigeants se dérobe à l’investigation statistique et la quantification précise pour
le bien contrôler et dépister les « requins de la finance ».

De nos jours, ça saute aux yeux dans les ruelles et dans les grandes rues des
plusieurs capitaux la vente à la sauvette, un travailleur clandestin qui fait la
plonge dans un restaurant, des cireurs des chaussures, le gardien des voitures…
de loin ou de près on est en contact avec cette économie souterraine. On voit
tous les jours les démunis qui se débrouillent en dehors du fisc et des lois pour
survivre … Cette dominance de ce secteur nous intrigue !!

En outre, le plus intriguant c’est notamment cette illégalité massive sous les
yeux de l’Etat. Le leitmotiv martelé par les dirigeants politiques aux médias, sur
la toile et dans les journaux de lutter contre le secteur parallèle, la fraude fiscale,
les fausses déclarations des produits …la liste est merveilleuse !! cette
imperméabilité des politiques publiques à ce secteur parallèle nous pousse à
réfléchir sur ce paradoxe étonnant..

A l’échelle internationale, la forte incidence de l’informalité constitue une


gageure majeure pour le développement durable pour les responsables
politiques et les experts. L’économie informelle endommageait les droits
fondamentaux au travail, à la protection sociale, à l’Etat…

En effet avec la crise sanitaire aujourd’hui la précarité explose. L’impact de la


pandémie de Covid-19 sur le marché du travail révèlent ses effets dévastateurs
3
Bruno Lautier, L’économie informelle dans le tiers monde. Page 3, ligne 13.

3
sur les travailleurs de l’économie formelle et aussi « l’autre économie » dans le
langage de Jean-Louis Laville.

Ceci dit, l’économique est devenu une préoccupation majeure dans notre
actualité et dans notre vie quotidienne. Ainsi, deux milliards de personnes vivent
de l’économie informelle. Les acteurs exerçant dans ce secteur sont des
infortunés ou « les naufragés de la planète » dans le langage de Serge
Latouche. Autrement dit, des individus exclus de l’économie formelle.

L’économie informelle est bien présente dans une large proportion dans les pays
en développement et dans le tiers monde. Toutefois, en Tunisie il prend une
forme particulière. Autrement dit, une autre réalité spécifique au pays qui se
démarque aux autres pays du monde.

Le sujet d’étude de notre recherche est donc précisément l’économie informelle


en Tunisie dans le milieu urbain (La capitale Tunis)

Au premier abord, le traitement du sujet semble être l’apanage des économistes.


Des recherches sur le sujet demeurent économiques. Bien qu’avec le
développement des projets intellectuels l’angle de vue a changé.

La sociologie de développement et la sociologie économique surtout la nouvelle


sociologie économique nous parait nécessaire pour comprendre la réalité
économique et politique et ses incidences sociales sur la population.

Cette recherche tend à la compréhension de l’économie informelle (son


fonctionnement, sa logique sur le marché, ses labels…). Il nous semble donc
important de bien cerner la problématique de l’économie informelle dans ce
qu’elle a de spécifique dans les pays de tiers monde. Nous étudions alors
l’économie informelle de point de vue socioéconomique et politique. L’accent
sera porté sur l’espace urbain dans le capital « Tunis » ou la pratique des
activités informelle est prépondérante et envahissante.

4
La problématique qui sous-tend cette étude semble partir d’un paradoxe : « le
secteur informel peut rassembler à la fois les stratégies qui relèvent d'une pure
économie de la survie, autant que des activités illégales qui ressortent de la
criminalité économique.

Conformément à l’objectif de notre dissertation : Sur quelle logique repose


l’économie informelle en Tunisie plus précisément en « Tunis »

En première partie, cette recherche se consacrera à une revue de la littérature


dans le but de conceptualiser et de théoriser notre sujet d’étude. Nous verrons
d’abord l’évolution du concept d’économie informelle, puis quelques synthèses
d’études empiriques significatives de l’économie informelle

La deuxième partie concernera l’étude empirique de l’économie informelle a


Tunis. La méthodologie et la collecte des données seront explicitées et suivies
de l’analyse des données. Enfin, une synthèse de la recherche nous permettra de
tirer une conclusion générale.

Donc, nous traitons ici un sujet brulant d’une actualité immense enchevêtrée ou
on va aborder les problématiques « des victimes de développement » dans le
langage de Serge Latouche et leurs modes de réagir pour réaliser leur pari de
survivre dans une époque ou le capitalisme creusait la fracture sociale.

Notre défi est grand ! notre mission autant que chercheur de plonger dans un
univers caché et mystérieux pour décrypter cette économie de survie certes va
être semés beaucoup d’embuches !

Donc, avant d’entrer dans le vif du sujet, une remontée historique brève de la
notion de l’économie informelle nous parait indispensable.

5
Première Partie

Dans l’histoire de l’humanité, on peut captiver certains moments ou des


nouvelles formes des pratiques informelles ont germé.

Donc, la présentation de l’histoire de la pratique informelle est divisée en deux


périodes : le moyen âge et les temps modernes. –––

……………

L’expression d’« économie informelle » jaillissait en 1972 dans un rapport du


Bureau international du travail à propos le Kenya. Il est né de l’étude de pays en
voie de développement.

Il a fallu des décennies pour passer le concept à sa mesure. D’ailleurs, le comité


international de travail qui s’occupe de la question d’emploi BIT donne une
définition internationale normée qui établit une distinction assez claire entre
l’informel et l’illégal ou l’illicite en excluant le secteur de l’agriculture de ce
champ.

En effet, elle est définie comme un ensemble des activités économiques qui se
réalise en marge de législation en rigueur regroupant des petites activités comme
des petites entreprises souvent individuel et familial marqué par le lien de
parenté teinté. Ces unités économiques concentrées en milieu urbain se
caractéristique par son in obéissance au cadre fiscale juridique étatique

Pour synthétiser, l’informel est l’ensemble des unités économiques et des


entreprises qui échappent à l’impôt et sort du radar du fiscal. Ses acteurs sont
une majorité qui se trouve en situation d'exclusion et de marginalité
(travailleurs indépendants, employeurs…).

6
Il est important aussi de signaler que la notion désigne des activités hétérogènes
(commerçant ambulant, souterraine …) fonctionne à la vue de l’autorité dite
« allégal ». En effet, ce secteur reste ambigu difficile à mesurer et encadrer.

D’après les normes internationales adoptées par la quinzième CIST, le secteur


informel est défini comme un ensemble d’unités produisant des biens et des
services en vue de créer des emplois et des revenus pour les personnes
concernées.

Donc nous intéressons à cette actualité brulante et inquiétante vu l’ampleur


qu’elle a à l’échelle internationale « deux milliards de personnes âgées de 15
ans et plus dans le monde travaillent dans l’économie informelle, représentant
61,2 pour cent de l’emploi dans le monde (figure 5C). Le taux d’emploi
informel varie d’une région à l’autre (figures 5A et 5C). Parmi les cinq
principales régions, la grande majorité des emplois en Afrique (85,8 pour cent)
sont informels. L’Asie et le Pacifique (68,2 pour cent) ainsi que les États arabes
(68,6 pour cent) atteignent pratiquement le même niveau d’informalité. Dans les
Amériques (40 pour cent) et en Europe et Asie centrale (25,1 pour cent), moins
de la moitié des emplois sont informels (figure 5C et tableau 1.1 »4

(Voir Annexe)

A l’échelle nationale également, les chiffres sont colossaux et lancent un cri


d’alarme (accompagné des chiffres -statistiques extrait de l’INS, MAS et
l’UTICA) statistiques actualisés VOIR ANNEXE)( afin de témoigner de la

prolifération de cette pratique sur le territoire tunisien qui frappe de plein fouet
l’économie.

(Collecte des documents et informations auprès des administrations et


organismes chargés de l’entrepreneuriat dans le district de Tunis.)

4
Rapport IOL

7
Il est important de mentionner que ces activités productives dans ce secteur
informel sont difficilement chiffrées puisque s’échappent au fisc et aux
statistiques. Autrement dit, c’est difficile à évaluer.

En outre, mentionner également le cafouillage itératif de pratiques inadaptées


des institutions publiques à ces acteurs de secteur informel (programmes nation
unie internationale, recommandation étatique.)

L’enjeu est de taille ! Décrypter le monde parallèle d’un point de vue


sociologique nous parait indispensable notamment que le champ est vierge.

Hypothèse : Formuler des hypothèses

Après avoir réalisé des recherches préliminaires luire permettant de maîtriser


son sujet, nous formulonsles hypothèses de notre travail.

Ce sont ces hypothèses qui guideront son étude empirique : après avoir mené
son enquête, l’étudiant pourra en effet valider ou invalider ses hypothèses pour
tirer des enseignements par rapport au sujet ou au phénomène étudié.

L’économie informelle est une économie de survie. On envisage ce secteur


dominant comme une exception au fonctionnement normal, taxé, régulé et
contrôlé de l'économie.

le constat dans cette recherche repose que l’économie informelle est une
situation tout aussi « conforme » que l’économie formelle et qu’elle peut être
considérée comme une institution émergente, forme d’alternative aux
institutions officielles insuffisamment institutionnalisées. L'économie formelle,
en dépit de ses prouesses est toujours mise au second rang malgré les nombreux
travaux que lui consacrent Serge Latouche, Hernando De Soto, et même
Maurice Godelier.

8
Expression Serge latouche. Ce constat trouve son écho dans l’approche de
latouche

Ainsi, l’économie informelle en Tunisie est une économie de survie et de


pauvreté mêlant réseau social, famille, faible dimension de l’activité, etc., et qui,
malgré la succession des rapports des institutions internationales, ne peut être
institutionnalisée. En effet, cette économie informelle ne semblerait pas disposer
encore d’une place dans la politique publique. Or la situation qu’on analyse est
manifestement un autre modèle de développement par proximité et réseau
affinitaire dans un contexte de pauvreté.

Cadre d’analyse :* Citer : citer les théorie et idées préexistantes :

-Référence : les notions clés de l’ethnologie, Analyse et textes Marie-Odile


Géraud, Olivier Leservoisier, Richard Pottier, Armand Colin, Paris,2009

Extrait p289ligne 8 : «...historien de l’économie, et aussi bon connaisseur de


la littérature ethnologique que des théories économiques, Polanyi trouva
probablement sa source d’inspiration principale dans le célèbre Essai sur
le don de M. Mauss. Ce qui éveilla son attention, c’est la démonstration
qu’y faisait celui-ci de l’impossibilité de réduire des phénomènes d’échange,
comme le potlatch ou la kula, à leur seule dimension économique. »

L’entreprise est une construction sociale et un lieu de socialisation

La dimension communautaire est essentielle pour bien saisir la réalité

On envisage ce secteur comme une exception au fonctionnement normal, taxé,


régulé et contrôlé de l'économie.

Dans le cas tunisien, cependant, c'est l'informel qui domine et concentre le


dynamisme économique et entrepreneurial. Ce serait donc une sorte de
phénomène anormal. Et pourtant, il serait intéressant de distinguer selon la

9
chercheuse entre un « bon » et un « mauvais » informel, qualifié ici de «
conforme » (sous-entendu, conforme à la situation socio-économique du pays,
donc bien loin des référentiels occidentaux). C’est aussi le lieu de genèse
d’innovations, de construction d’un entrepreneurship qui n’est certes pas celui
des business schools ni celui des très fréquentables « entrepreneurs sociaux » !

Des notions comme celles de leadership, de motivation, de capacité de


négociation, d’apprentissage organisationnel, de stratégie, d’avantage
concurrentiel, de diversité, etc. y trouvent des concrétisations tout à fait
cohérentes mais dont l’origine diffère structurellement de ce qui en est
habituellement dit.

L’argumentation développée dans ce travail de thèse repose sur le constat


que l’économie informelle est une situation tout aussi « conforme » que
l’économie formelle et qu’elle peut être considérée comme une institution
émergente, forme d’alternative aux institutions officielles insuffisamment
institutionnalisées.

L'économie formelle, en dépit de ses prouesses est toujours mise au second


rang malgré les nombreux travaux que lui consacrent Serge Latouche,.
Hernando De Soto, et même Maurice Godelier.

Donc, , l’économie informelle en Tunisie est une économie de survie et de


pauvreté mêlant réseau social, famille, faible dimension de l’activité, etc., et qui,
malgré la succession des rapports des institutions internationales, ne peut être
institutionnalisée. cette économie informelle ne semblerait pas disposer encore
d’une place dans la politique publique. Or la situation qu’analyse un autre
modèle de développement par proximité et réseau affinitaire dans un contexte de
pauvreté.

10
*Définir :les termes clés de problématique et de hypothése

les approches théoriques adopté (Serge Latouche, Karl Polany, Bruno Lauthier,
Richard Swedberg même Maurice Gaudelier dans son intitulé « rationalité et
irrationalité en économie »

« Il n’y pas d’analyse économique possible si l’on n’introduit pas une dimension
spécifiquement sociale. »

Concept :encastrement, l’homo économes, économie souterraine, économie


sociale et solidaire (troisième

voie entre l’Etat et le marché »

Homo oeconomicus :homme froid et calculateur de la théorie économique


.C’est une représentation de l’agent économique inventée par les économistes
classiques, et érigée en modèle par les néoclassiques . C’est un agent supposé
rationnel, c’est-à-dire qu’il a des préférences et que ses choix sont cohérents, qui
fonctionne comme un robot cherchant à maximiser sa satisfaction sous la double
contrainte du prix et de son revenu .Ce modèle, à la base de ce que les sciences
humaines appellent l’individualisme méthodologique , néglige donc le
caractéristiques psychologiques qui font d’un être vivant un homme et ignore

entrepreneur. Théorie amène une justification scientifique (solide fondation


scientifique)

Idées préexistantes

Chapitre2 : Revue de la littératuredocumentaire ou littéraire

11
Nous permettons deprendre connaissance des travaux de recherche et autres
articles,décrets de lois, travaux universitaires.

Dans le but d’établir une base de connaissances dont il peut s’inspirer.

Grâce à une meilleure maîtrise du sujet, ce travail permettra par la suite de


formuler des hypothèses et une problématique pertinente

La méthode inductive ou la méthode déductive aident ainsi l’étudiant dans son


début d’enquête. Elles lui donnent des pistes pour savoir comment structurer son
enquête, à partir de ses recherches inductives (sur des faits réels) ou déductives
(à partir d’hypothèses).

La démarche déductive part elle d’hypothèses à valider ou invalider qui


guideront là aussi le futur travail de l’étudiant.

Chapitre3 : Méthodologie adopté

Le point de départ de la science réside dans la volonté de l’homme de se


servir de sa raison pour comprendre le monde qui l’entour afin de le
contrôler.

Démarche déductive un moyen de démonstration

Pour rendre compte de cette réalité indéchiffrable et incompréhensible, nous


avons eu recours à la démarche socio-anthropologique qui s’inscrit bien
évidemment dans la démarche qualitative que nous jugeons indispensable pour
décortiquer les représentations sociales des acteurs de l’économie informels.

Cette approche va nous aider à bien mené notre enquête dans tous ces détailles !
rien ne passe sous silence, notamment avec ses propres techniques qui sont :
l’autoscopie individuelle, l’autoscopie collective, l’observation distanciée.

- Entretien ethnographique

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- Vidéo des séquences …

Notre étude porte sur le phénomène de l’économie informelle explicable par


seulement quelques professionnels du ce secteur, Donc c’est la raison pour
laquelle, nous menons une étude qualitative pour collecter des informations
émanant d’une argumentation et de l’explication de fait.

Grâce à l’échantillonnage on comprend dès lors qu’il doit chercher à obtenir des
données informatives argumentées, il se tourne donc vers l’étude qualitative.

La recherche d’observation : ses difficultés

Phrase de passage :

- Effort d’integrer le terrain ce la ne veut pas dire qu’on va devenir


l’équivalent d un acteur. Integration dans le début difficile et
frustrante

SI les observations réalisés sur le terrain demeure pertinente dans notre


recherche, on se doit les compléter en donnant la parole aux acteurs de
le.i.la méthode biographique s’avereprécieux pour recueillir des
informations .

Definition de methode biographique : extrait de danielbertaux : « Récit de


vie »

« Life stories »*mode d’invistigation

Cette recherche consiste à baser son enquête uniquement sur l’observation sur


une longue période du marché Moncef Bey – BOUMANDIL- Rue d’Espagne
qu’un outil de l’étude qualitative, l’observation peut à elle seule permettre de

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réaliser une recherche complèt* collecte ainsi des données grâce à ses
observations sur le terrain.

La recherche documentaire : INS+UTICA+BTS

La recherche documentaire consiste à collecter des informations par rapport à


son sujet de recherche à partir de sources fiables. Selon son sujet, l’enquêteur
sélectionne les documents les plus pertinents, susceptibles de lui apporter des
informations essentielles pour l’avancement de sa recherche.

. La recherche qualitative

La recherche qualitative est une étude permettant d’analyser et de comprendre


des phénomènes, des comportements de groupe, des faits ou des sujets.
L’objectif est d’obtenir des données de fond en se concentrant sur des
interprétations, des expériences et leur signification pour cerner les enjeux de
notre sujet :

 une étude documentaire ou une recherche littéraire ;


 Faire appel à la méthode déductive.

Une fois a sa problématique, ses hypothèses, et qu’il a défini quelles personnes


peuvent lui apporter des réponses pour la partie empirique de son mémoire, il
peut s’orienter pour sa collecte des données vers :

L’étude qualitative, s’il cherche à trouver des informations qualitatives basées


sur une argumentation descriptive interprétable par des mots.

 L’entretien le chercheur doit rédiger au préalable un guide d’entretien.


Cet outil s’avère très utile pour cadrer un entretien à venir, et définir les
questions et/ou les thèmes à aborder. Il peut prendre 3 formes différentes :

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o L’entretien semi-directif : ce type d’échange est préparé à
l’avance avec des questions et des thèmes prédéfinis. Cependant,
l’enquêteur peut relancer son interlocuteur pour approfondir un
élément soulevé.
o L’entretien libre : pour ce type d’échange, seuls les thèmes de
l’entretien peuvent être préparés à l’avance. L’enquêteur pose une
question large et laisse la personne argumenter comme il le
souhaite autour de cette interrogation. 
 L’observation : est une seconde technique également très utilisée pour
parvenir à collecter des informations, notamment dans le cadre de
recherches en Sciences sociales. Elle peut prendre 4 formes différentes :
o Participante : l’enquêteur fait partie du contexte dans lequel le
comportement d’un individu ou d’un phénomène est étudié. Il peut
interagir avec la ou les personnes présentes.
o Non participante : l’enquêteur est exclu du cadre social étudié. Il
n’est pas vu par le/les individu(s) observé(s) et peut avoir recours à
des images vidéo.
o Non structurée : l’enquêteur recueille autant d’informations
possibles sans schéma d’observation. L’intérêt de cette observation
est de réaliser un rapport narratif du comportement observé.

La méthode déductive, aussi appelée “déduction logique” ou “approche


hypothético-déductive”,est une méthode de travail scientifique. Elle a pour
but d’expliquer un phénomène en partant d’un sujet ou d’une hypothèse sur un
phénomène.

 Mon sujet se fonde-t-il sur une interrogation ?


 Est-ce que je connais les réponses expliquant le phénomène que j’étudie ?

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 Est-ce qu’il existe plusieurs hypothèses qui pourrait expliquer le
phénomène étudié ?
 Notre dissertation se divise en deux grandes parties. Dans un premier
temps nous présentons notre posture épistémologique et les références
théorique qu’on a eu recours (voir Fiche Intro1). Ainsi, La seconde partie
porte sur la partie empirique.
 Nos restituons les résultats d’enquêtes de terrain menées auprès des
acteurs de l’informel dans le marché de Moncef Bey afin de récolter des
connaissances in situ sur le lieu précis.
 Notre intervention porte sur la logique et les représentations de ces
acteurs !
 L’objectif est la compréhension du sens qu’ils donnent à leurs actions et à
leurs expériences
 En pénétrant le souk Moncef Bey l’après-midi semble propice pour mieux
entretenir avec les commerçants 
 Nous présentons une enquête ethnographique fouillée qui donne la parole
aux commerçants du souk. En effet, autant que chercheur notre ultime
objectif est espionné ces acteurs dans le langage de « Beker » pour aller
plus loin dans leurs pensées et leurs structures inconscientes

Chapitre4 : Analyse des données

Les résultats d’une étude qualitative s’expriment par des mots.

La conclusion reprend les diverses informations collectées par l’intermédiaire


des outils de l’étude qualitative.

16
Le chercheur présente ses résultats avec des mots, autour d’une
argumentation construire à partir de sa propre analyse

Chapitre 5 :

Chapitre6 : Discussion

Établir une discussion des résultats obtenus

Cette étape de travail arrive après l’annonce de la conclusion.

Elle a pour but de :

 confirmer ou infirmer vos hypothèses de travail et la validité de vos


recherches ;
 structurer vos conclusions finales ;
 distinguer la limite de vos résultats ;
 évoquer de nouveaux travaux de recherche en guise d’ouverture.

Pour parvenir à cela, l’étudiant doit proposer une discussion de ses résultats.
C’est à dire annoncer les difficultés rencontrées lors de son enquête, expliquer
les limites de son propre travail de recherche, et proposer une ouverture par
rapport à son étude.

En conclusion : s’atteler à la rédaction d’un mémoire est souvent un travail


fastidieux.

En organisant sa méthodologie de travail et en s’aidant de l’ensemble des outils


analytiques à disposition pour collecter des informations, l’avancée de l’enquête
peut se faire de façon plus sereine. C’est d’ailleurs là le but premier d’une
méthodologie de travail.

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Chapitre 7 : Conclusion

un champ insaisissable ! quelque chose bouillonné ! une complexité qu’on


ne trouve pas dans les chiffres et les statistiques ! on ne trouve que chez
l’homme- éplucher .

Soit claire ! cohérente et bien argumenté

Difficulté de terrain : pour l’enquête ethnographique : l’intégration sur le


terrain est complexe

La garanti de la scientificité est périlleuse ! on ne va pas esquivez de parler


de l’aspect concret des problèmes ! je n’avais pasce génie ethnographique
ou des talents d’observation ! je n’avais pas le choix afin de valider ma
thèse

Espérant que ces bidouillages constituent des ficelles de métier

« Ces ficelles sont pour fonction de suggérer de nouvelles manières de


manipuler les choses, de permettre d’observer les choses sous un angle
diffèrent, afin de faire progresser la recherche en suscitant de nouvelles
questions, de nouvelles possibilités de comparaison, d’invention de
nouvelles catégories, etc. »

(Beker, 2002 p29-30)

*Recherche bibliographique et amélioration de la base de données


bibliographique personnelles

18
- Elaboration d’outils d’enquête : un guide d’entretien à l’attention des
acteurs opérant dans ce secteur.

Grille d’observation directe et participative

LACHAUD J.P. (1995), Le secteur informel urbain et l’informatisation du


travail en Afrique: rhétorique et réalités. Le cas de la Côte d’Ivoire DT 5, CED,
Université MontesquieuEl jam Bordeaux

LATOUCHE S. (1989/), Les paradoxes de la "normalisation" de


l’économie

Au cours des dernières décennies, un débat considérable a suscité l’intérêt sur


L’expansion mondiale du secteur informel et son impact sur le développement
économique et social. C’est un phénomène qui a pris de l’ampleur.

Dans sens, Emmanuel Galland dans son article a décrit ce phénomène qui a

« Relayé par des institutions internationales telles que le BIT par exemple, qui
cherchent à cerner le phénomène, la problématique de l'informel nourrit et
renouvelle les débats sur l'économie et le développement autant dans les pays dit
du Tiers-monde, que dans les sociétés postindustrielles contemporaines »5.

De nombreuses études ont montré qu'une forte inégalité, précisément l'inégalité


des revenus, aggrave l'informalité. Dans le même temps, les employés informels
gagnent beaucoup moins que ceux du secteur formel.

5
EmmanuelGalland, « Laurence Fontaine, Florence Weber (dir.), Les paradoxes de l'economie informelle. A
qui profitent les règles ? », Lectures [En ligne], Les comptes rendus, 2011, mis en ligne le 26 août 2011, consulté
le 03 mai 2016. URL : http://lectures.revues.org/6179

19
Par conséquent, la croissance du secteur informel accroît les inégalités car les
travailleurs informels gagnent moins que les travailleurs formels, ce qui renforce
la relation entre l'inégalité et l'informalité. Néanmoins, cette relation est plutôt
dynamique et variable selon les régions, les pays et les arrangements
économiques. Les économies arabes, en particulier, souffrent d'un secteur
informel gonflé et de variations dans la taille et la composition de l'informalité.

Le débat politique sur les causes de l'informalité occupe une place importante
depuis plus de deux décennies, en particulier dans les pays en développement où
l'économie informelle est très répandue.

En 1989, De Soto (1989)6 a proposé une définition simple de l'informalité


comme la collection d'entreprises, de travailleurs et d'activités qui opèrent en
dehors des cadres légaux et réglementaires, évitant ainsi la fiscalité et la
réglementation sans bénéficier de la protection de l'État.

Il a souligné que l'informalité peut être causée par des agents « sortant » du
secteur formel en raison de facteurs coûts-avantages ; ou par l'exclusion des
agents du secteur formel qui devient restreint. Ceci est particulièrement illustré
dans la région arabe.

Selon l'OCDE7, de nombreuses personnes dans les pays en développement, en


particulier les jeunes entrants sur le marché du travail et les femmes, qui ne
peuvent pas risquer de rester au chômage et sans aucune forme de revenu, sont
contraintes à des emplois formels comme stratégie de survie.

En plus d'apporter une productivité précaire et faible, l'informalité est


également associée à un faible accès aux droits humains fondamentaux.

Dans le débat sur l'informalité, il semble y avoir peu d'accord sur ses résultats,
c'est-à-dire si l'informalité réduit la productivité ou stimule la croissance. Un

De Soto, H. 1989. The OtherPath: The EconomicAnswer to Terrorism. New York, NY: Basic Books, 1989.
6

7
OECD. 2009. Is Informal Normal?:Towards more and better Jobs in Developing Countries.

20
revers de la médaille affirme que l'emploi informel réduit la compétitivité de
l'économie, ce qui conduit à une baisse de productivité, tandis que l'autre affirme
que dans les économies émergentes comme la Chine, l'emploi informel est
considéré comme un moteur de croissance. En ce qui concerne les
considérations fiscales, l'informalité réduit les recettes fiscales et limite ainsi les
contributions aux systèmes de sécurité sociale (protection sociale). L'incidence
de l'emploi informel devient un symbole d'un contrat social déficient et
dysfonctionnel entre l'État et les citoyens selon lequel l'État ne fournit pas de
biens publics adéquats en termes de qualité et de quantité souhaités par les
citoyens, et en même temps, d'autres citoyens évitent et d'autres cotisations de
sécurité sociale, sapant ainsi la capacité de l'Etat à livrer ces biens.

Cependant, il semble y avoir un consensus écrasant que l'informalité est un


phénomène omniprésent et multidimensionnel qui se manifeste dans toutes les
économies de différentes tailles et dimensions.

Sa taille et ses déterminants sont étroitement associés au sous-développement et


constituent donc une caractéristique hautement décrite des pays en
développement, selon laquelle, selon l'OIT et l'OCDE, elle représente plus de la
moitié de tous les emplois non agricoles.

Introduction) descriptif

- L’ampleur du phénomène EI à l’échelle international


L’ampleur de l’économie informelle Deux milliards de personnes
âgées de 15 ans et plus dans le monde travaillent dans l’économie
informelle, représentant 61,2 pour cent de l’emploi dans le monde
(figure 5C). Le taux d’emploi informel varie d’une région à l’autre
(figures 5A et 5C). Parmi les cinq principales régions, la grande
majorité des emplois en Afrique (85,8 pour cent) sont informels.
21
L’Asie et le Pacifique (68,2 pour cent) ainsi que les États arabes (68,6
pour cent) atteignent pratiquement le même niveau d’informalité.
Dans les Amériques (40 pour cent) et en Europe et Asie centrale (25,1
pour cent), moins de la moitié des emplois sont informels (figure 5C et
tableau 1.1)
Source « Rapport iol
- L’ampleur du phénomène EI à l’échelle national (accompagné des
chiffres -statistiques extrait de l’INS, MAS et l’UTICA) afin de témoigner
de la prolifération de cette pratique sur le territoire tunisien qui frappe de
plein fouet l’économie.
 Collecte des documents et informations auprès des
administrations et organismes chargés de l’entrepreneuriat
dans le district de Tunis.

Commentaire : Il estimportant dementionner que ces activités productives dans


ce secteur informel sont difficilement chiffrées puisque s’échappent au fisc et
aux statistiques. Autrement dit, c’est difficile à évaluer.

Critique : mentionner égalementle cafouillage itératifdes pratiques inadaptés


des institutions publiques à ces acteurs de secteur informel (programmes nation
unie internationale, recommandation étatique.)

- L’enjeux de débat (pourquoi nous traitons ce sujet) :


Un sujet fluctuant/D’actualité brulante/ce champ de traitement
socioéconomique est encore vierge….
- La problématiquequi sous-tend cette étude semble partir d’un
paradoxe : « le secteur informel peut rassembler à la fois les stratégies qui
relèvent d'une pure économie de la survie, autant que des activités
illégales qui ressortent de la criminalité économique »

22
Référence électronique
Jean-Louis Laville, « Encastrement et nouvelle sociologie économique : de
Granovetter à Polanyi et Mauss », Revue Interventions économiques [En ligne],
38 | 2008, mis en ligne le 01 décembre 2008, consulté le 29 septembre
2020. URL :
http://journals.openedition.org/interventionseconomiques/245 ; DOI :
https://doi.org/10.4000/interventionseconomiques.245

Granovetter, M. (2000). Le marché autrement. Paris, Desclée de Brouwer. 238p.

Mauss, M. (1923). Essai sur le don. Forme et raison de l’échange dans les sociétés archaïques.
Année sociologique, Paris. 248p.

Mauss, M. (1997). Écrits politiques. textes réunis et présentés par M. Fournier. Librairie Arthème
Fayard, Paris. 811p.

Polanyi, K. (1983). La grande transformation. Aux origines politiques et économiques de notre


temps. (traduction française). Paris, Gallimard. 419p.

Encastrement et nouvelle sociologie économique :


de Granovetter à Polanyi et Mauss
Embedding and New Economic Sociology: From Granovetter to
Polanyi and Mauss
Jean-Louis Laville

https://doi.org/10.4000/interventionseconomiques.245

Le concept d’encastrement s’est imposé dans la nouvelle sociologie économique. Ce texte souligne
sa polysémie. Dans une première partie, il rappelle les deux acceptions politique et réticulaire
respectivement adoptées par Granovetter et Polanyi. Rapportée à la modernité démocratique, la
démarche de Polanyi permet de mettre en évidence un double mouvement caractérisant les
rapports entre économie et société, dont les grands traits sont synthétisés dans la deuxième partie.
Si l’on adopte une telle lecture, la convergence entre Polanyi et Mauss apparaît alors dans une
approche plurielle de l’économie, présentée dans la troisième partie. Selon l’hypothèse esquissée
dans la quatrième partie, une telle lecture suggère d’approfondir la teneur des changements
institutionnels susceptibles de conforter la pluralité de l’économie, autrement dit de participer à son
« ré-encastrement » démocratique.

23
 Introduction à « La sociologie économique des
entreprises et des entrepreneurs » de Mark
Granovetter
 Ashveen Peerbaye, Pierre-Paul Zalio

 Dans Terrains & travaux 2003/1 (n° 4), pages 162 à 166

La décroissance est simplement une bannière derrière laquelle se regroupent ceux qui ont procédé à une
critique radicale du développement et qui veulent dessiner les contours d'un projet alternatif pour une
politique de l'après-développement. C'est donc une proposition nécessaire pour rouvrir l'espace de
l'inventivité et de la créativité de l'imaginaire, bloqué par le totalitarisme économiciste, développementiste
et progressiste.8

Serge Latouche

Granovetter, Mark. Sociologie économique. Paris, le Seuil, 2008, 305p

Steiner, Philippe. « La nouvelle sociologie économique, l'analyse structurale et la théorie


économique. » Cahiers d'économie politique, no.33, 1998, pp107-136

Steiner, Philippe. La Sociologie Économique. Paris, La Découverte, 2005, 128p

Veblen, Thorstein. Théorie de la classe de loisir. Paris, Gallimard, 1978 [1899], 278p

Bourdieu, Pierre. Les Structures sociales de l'économie. Paris, le Seuil, 2000, 293p

8
Serge Latouche, le pari de la décroissance, serge latouche, édition fayard, 2006, p. 17.

24

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