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La Copla Popular Andaluza. Complemento de Bibliografía
La Copla Popular Andaluza. Complemento de Bibliografía
Pradal de Martin
Pradal de Martin P. La copla popular andaluza. Complemento de Bibliografía. In: Bulletin Hispanique. Tome 70, N°3-4, 1968.
pp. 603-607.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/hispa_0007-4640_1968_num_70_3_3961
CHRONIQUE 603
de chanteurs et de danseurs professionnels, auxquels ce que les Andalous
chantent aujourd'hui doit peut-être autant qu'aux jongleurs chrétiens
et musulmans ce que chantaient les paysans et les artisans mozarabes?
Par les recherches, encore à leurs débuts, sur l'influence gitane dans le
vocabulaire et la prononciation des copias*1, on aboutira peut-être à la
connaissance d'un apport artistique encore plus fondamental. Jusqu'ici,
les hypothèses elles-mêmes ont fait défaut dans ce sens. Encore une fois,
les musiciens et les historiens de la musique et de la danse ont ici leur mot
à dire, et non pas seulement ceux dont l'attention s'attache à l'Espagne,
ou à l'Extrême-Orient et à l'Asie Mineure, mais encore ceux du monde
slave. Les ancêtres de cette recherche seraient peut-être Franz Liszt avec
son étude sur les Bohémiens (1859), et sûrement Glinka d'une part, de
l'autre Rubinstein, qui avait vécu un certain temps parmi les Gitans de
Perse et écouté ceux d'Espagne, grâce à Pedrell, au point d'aller à Malagat
au fameux Café des Chinitas, pour y connaître le grand cantaor Juan
Breva, lui aussi de souche « égyptienne82 ».
A la fin de sa soutenance, Mercedes Pradal signalait quelques-unes des
publications récentes qu'elle espère consulter ou utiliser prochainement83.
Elle faisait aussi allusion à un renouveau de la copia. Nous le connaissons
peu et mal, ou pas du tout. Mais l'évolution de la musique moderne occi
dentale — « savante » ou « populaire » — rend assez probable, et la vogue
prochaine de ce genre, et sa transformation. De nouvelles études d'en
semble, succédant à celle de Mercedes Pradal, et les recherches partielles
qui les rendraient seules fécondes, une nouvelle réflexion prolongeant
celle qu'on vient d'évoquer, favoriseraient sans doute à leur échelle l'appro
fondissement — sombre et joyeux — qu'elle apporte déjà à ceux qui savent
en reconnaître l'originalité, l'écouter avec respect et, s'ils ne peuvent en
épouser le courant, s'abstenir de la « classer » ou de l'imiter; ne serait-ce
que « par éducation84 », comme disaient, déjà, Lorca et ses contemporains.
Marie LAFFRANQUE.
Revistas
Al-Andalus (Madrid-Granada). (Ver colección a partir de 1964.)
Boletín de la Real Academia Española de la Lengua (Madrid). (Ver colec
ción a partir de 1966.)
Études tsiganes. Bulletin de la Société des Études tsiganes. (5, rue Las
Cases, Paris, 7e). (Ver Colección.)
Flamenco (Jerez de la Frontera). (Ver a partir de 1960.)
Journal of the Gypsy Lore Society. Universidad de Edimburgo. (Ver colec
ciones desde 1888.)
La Voz del Sur (Jerez de la Frontera). (Ver a partir de 1960.)
Revista de filología española (Madrid). (Ver a partir de 1954.)
Mercedes PRADAL DE MARTIN.