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Hypothèse de calcul :
Remarque : en toute rigueur, il faudrait vérifier le critère de non-écrasement des bielles pour
s’assurer que l’on peut réaliser une transmission directe de l’effort. Toutefois, on se propose de
vérifier à posteriori le critère de non-écrasement en calculant la contrainte σ Ed , 2 dans la bielle et en
vérifiant qu’elle ne dépasse pas la contrainte maximale admissible σ Rd , max. On suppose donc que l’on
peut avoir une bielle de transmission directe, mais il faudra vérifier par la suite que l’hypothèse est
satisfaite.
Coefficient minorateur de l’effort tranchant amené par la charge ponctuelle 1 : β=av /2 d=0,55
V Ed ,u =V Ed , u 0+ V Ed ,u 1+ V Ed , u 2=366+2388+ 478=3232 kN
Effort tranchant résistant du béton seul :
Avec :
Etant donné que V Rd ,c =409 kN ≤2157 kN le béton seul ne peut pas résister en cisaillement.
A sw V Ed ,u' 2157
{ s
= =
0,9 d f ywd cot θ 0,9 ×0,9 ×500 /1,15
×10=61,2 c m 2 /m> ρw ,min =8 c m2 /m
A s=540/435 × 10=12,4 cm ²
Etant donné que les charges ponctuelles sont très proches de l’appui, on a considéré une
transmission directe de bielle, il faut donc justifier la résistance de la bielle d’about avec son angle
d’inclinaison réel (et non la résistance des bielles courantes à 45° en considérant l’effort tranchant
admissible V Rd ,max ).
Pour réaliser un prédimensionnement et vérifier qu’un about de poutre très sollicité (avec appui d’un
poteau très chargé par exemple) est correctement dimensionné en coffrage et en classe de résistance,
on peut calculer la contrainte de cisaillement et vérifier qu’elle ne dépasse pas 4 à 5 MPa. Si c’est le
cas il faut peut-être augmenter la largeur d’âme ou la classe de résistance du béton. Dans notre cas
on a pour un effort de 3232 kN ce qui donne un cisaillement de 4,6 MPa > 4 MPa. Il va peut-être
falloir augmenter la classe de résistance du béton, ou trouver d’autres solutions…
'
2 ( 0,9 d −s 0 ) 2 ( 0,9 ×0,9−0,1 )
θ =atan =atan =50,3 °
z cot θ+ a1 0,81 cot 45 °+0,37
On trace la bielle d’about pour analyser géométriquement le cheminement des efforts.
Attention, on a considéré une transmission de bielle directe, il faut vérifier que l’angle d’inclinaison
calculé correspond à la réalité physique. En appliquant les règles de trigonométrie au triangle formé
par la distance horizontale entre l’axe de la charge ponctuelle 1 et l’axe de l’appui des armatures
(1,19 m) et le bras de levier élastique (0,81 m), on peut calculer l’angle de la bielle de transmission
directe.
Angle réel de la bielle de transmission directe : θ' ' =atan 0,81/1,19=¿ 34,2° <50,3 ° ¿
Il faut donc considérer une bielle à 34,2°, ce qui est plus défavorable pour le calcul.
En toute rigueur, on pourrait superposer les modèles bielles-tirants, c’est-à-dire considérer un angle
de 50,3° pour la charge répartie et la ponctuelle 2, et un angle de 34,2° pour la ponctuelle 1. Cette
méthode est plausible mais difficile à appliquer pour le calcul des contraintes.
|V Ed| 3232
σ Ed , 2= ''
= =22,2 MPa>12,8 MPa
bw a2 sinθ 1× 0,37 sin 34,2°
'' ''
Avec a 2=( a 1+2 s0 cot θ ) sin θ =( 0,37+ 2× 0,1cot 34,2 ° ) sin34,2 °=0,37 cm
La transmission directe de l’effort de compression induit une contrainte dans la bielle très élevée qui
dépasse largement la contrainte admissible dans le béton, on peut envisager les solutions suivantes :
Remarque : si le critère de non-écrasement de la bielle d’about n’est pas satisfait, alors on ne peut
pas considérer une transmission directe de l’effort. En augmentant la classe de béton ou en disposant
des éclisses on assure le critère de non-écrasement de la bielle d’about, et donc on autorise une
transmission directe.
Suspentes dans le volume commun aux 2 poutres : 18 brins HA10 sous la forme d’épingles.
Eclissage horizontal au moyen de U.
4. Demande de l’entreprise
L’entreprise a oublié les étriers de suspension à l’appui de la poutre, quelles solutions peuvent être
proposées ? Sachant qu’ils ne peuvent plus passer commande (délai trop court), que la cage est
fabriquée et posée et qu’ils ne peuvent réaliser que du « façonné in situ ».
On peut disposer des barres relevées α =60 ° en HA12 à glisser entre les cadres et épingles, ces
barres doivent recouvrir convenablement les armatures supérieures pour remonter et ancrer l’effort.
Il faudra toutefois démontrer les éclisses et les remonter une fois les barres disposées.
Pu 2 540
A s= = ×10=7,2 c m2
f yd 2sin ( α ) 435 ×2 sin ( 60° )
On peut disposer 7 HA12 façonnable sur site.