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II) Représenter ou être représenté

Le XIXème en France

A) Benjamin Constant

Liberté des Anciens

Pour lui, le terme liberté n’aura pas le même sens selon qu’il parle des Anciens ou qu’il parle des
Modernes.

Il dit que pour les anciens, la liberté est collective, que c’est le fait de pouvoir participer à la vie
publique. Donc ça ne s’exerce finalement que dans la sphère publique.

Par contre, chez les Modernes, la liberté prend son sens dans la sphère privée des individus, dans
leurs droits individuels.

Liberté de s’exprimer, liberté religieuse, droit à la sécurité.

Dans ce cadre-là, l’individu est autonome dans le reste du groupe, ce qu’il peut développer c’est ses
satisfactions personnelles, individuelles.

Cette démocratie de Benjamin Constant n’est pas encore une démocratie moderne comme on la voit.

B) Le suffrage au cours du XIXè français

1) La restauration

1815-1848 (période du suffrage censitaire en France)

Cette monarchie accorde quand même quelques libertés publiques

Comme dans le domaine religieux ou dans le domaine de l’opinion et de la presse.

Dans ce contexte là c’est ce qu’on appelle des libéraux comme benjamin Constant qui imposent
l’idée d’un système représentatif dont basé sur le vote.

Il pense que seulement une élite est capable de décider.

Doit-on élargir le droit de vote à tout le monde ?

Ça aboutira en 1830 à peu près à 190 000 électeurs.


Les débats politiques seront de plus en plus nombreux en importants à cette période. Il y a de plus en
plus de républicains et de plus en plus de socialistes.

1848  IIe république

Qui elle impose le suffrage universel masculin et avant lui l’esclavage.

2) Le second Empire (1852-1870)

3) La IIIè république (1870 – 1940)

Réinstaure la suffrage universel

République qui mettra au moins 20 à 30 ans à se diffuser entre autres par le rôle de l’école qui va se
servir des instituteurs comme agents de propagande de la république.

Chapitre 2 :

Avancées et reculs des démocraties

A) La démocratie américaine

I) Les EU et le regard d’Alexis de Tocqueville

Aux USA, la révolution de 1776 (indépendance) a conduit à la mise en place d’une démocratie
originale.

Les premiers amendements de leur constitution garantissent la séparation des pouvoirs et les
libertés publiques. (Expression et opinion mais surtout religieuse).

1ere contexte :Le pouv. Législatif fédéral est confié au congrès et lorsque en 1831 Tocqueville qui est
un jeune magistrat français se rend aux USA, le suffrage universel masculin et blanc est déjà la règle
dans la majorité des Etats.

L’alphabétisation y a fait déjà de grands progrès alors qu’en France l’école primaire obligatoire est
seulement 40 ans après. Ce qui permet un développement de la presse et donc d’une culture
démocratique, politique assez poussée.
2eme contexte : Leur régime très présidentiel génère l’admiration des libéraux français. En effet, ce
président qui désigné au suffrage universel indirect est à la fois le chef de l’Etat et le chef du
gouvernement.

Le président américain dispose de pouvoirs étendus ce qui lui donne plus de prestige qu’un autre
chef d'Etat.

B. Le questionnement de la démocratie chez Tocqueville

Pour lui, l’opinion majoritaire prendrait tous les pouvoirs et que l’apposition minoritaire serait en
quelque sorte condamnée à accepter son sort.

L’idée de Tocqueville est qu’a partir du moment ou un gouvernement même démocratique assure
aux individus le respect de leur liberté et des conditions de vie confortables on prend le risque que
les individus se désintéressent de la vie publique et ne s’occupent plus de contrôler l’action des
hommes politiques.

Il y a donc pour lui un danger qui vient de l’égalisation des conditions entre les hommes.

II) La difficile démocratisation de l’Amérique latine (1960/1990)

A) Des démocraties fragiles

Dans les années 60, la majorité des états sud-américains sont des régimes autoritaires dans lesquels
les libertés individuelles sont restreintes les oppositions politiques interdites et les politiques sociales
assez faibles/ limitées.

Même les pays qui se présentent comme des démocraties subissent en fait la pression de l’armée qui
elle détient véritablement le pouvoir. Le Chili constituant une des rares exceptions.

Les USA vont considérer tout le continent américain comme étant un territoire à eux où ils vont
refuser toute ingérence d’une puissance étrangère sur « leur » contient.

Le « danger » contre lequel les USA souhaitent lutter dans les années 60, c’est l’expansion du
communisme. Ils vont donc passer des accords militaires avec la plupart des pays d’A du S.

Et ils vont aussi apporter de l’aide économique (20milliards dans les années 70 puis 30miliards par
an).
B) Des révolutions

Cuba : 1959

Le révolutionnaire qui renvers le régime militaire est Fidel Castro.

Elle va aussi proposer un réforme agraire (prendre les terres des propriétaires terriens pour les
redistribuer aux petits paysans)

Il va aussi nationaliser un certain nombre d’entreprises liées à l’agriculture, pétrole.

Les rapports entre Castro et les USA ne vont pas être très bons.

Un Cubain ne peut pas vendre aux USA.

En 61, les Américains financent une invasion de l’île.

La révolution cubaine va avoir tendance à s’exporter.

Venezuela

Colombie

Bolivie

Tout cela renforce la volonté des Américains de lutter contre le communisme.

En 1973 favorisation de coup d’état au Chili qui s’était démocratiquement choisi un président
« Allende » mais qui avait le défaut d’être un socialiste et d’avoir été élu par une union du parti de
gauche.

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